Le Journal de Tanger 09 janvier 2016

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N° 3879

Samedi 09 Janvier 2016 Assabt 28 Rabie I 1437 Sabbat 28 Tevet 5776 Directeur : AbdelhAk BAKHAT E-mail :

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Hebdomadaire multilingue d’informations générales Paraissant le samedi matin, il totalise sa 110ème année de parution (1904)

Un ingénieur-chef mis à la porte de la wilaya de Tanger

Gestion déléguée :

négocie un nouveau virage dangereux ! Cette fois, ce ne sont pas les abonnés qui sont concernés, mais le peronnel de terrain tenu pour responsable de la crise actuelle.

s r e v i d s Fait

Prix : DH 4,00

Affecté jusqu’à lundi dernier au suivi des travaux du méga-programme Tanger-Métropole

Abderahman Khouya Ali LIRE EN PAGE 2

est muté à Tétouan par mesures disciplinaires, sur ordre du wali de la région MohamedYacoubi LIRE EN PAGE 2

Un trafiquant algérien sous les verrous à Tanger

Deux frères auteurs d’un meurtre à Tanger

Un jeune homme menace Un match du Réal de se jeter du haut de Madrid à l’origine l’église St Andrew d’un homicide à Tanger

Il tue son épouse soupçonnée d’adultère

Ils honorent leur prof d’il y a 30 ans

Sidi Bouabid

LIRE EN PAGE 7 LE JOURNAL DE TANGER - Siège social, Administration, Rédaction, Publicité : 7 bis, Rue Omar Ben Abdelaziz • Tél.: 05.39.94.30.08 - 06.62.19.15.54 • Fax : 05.39.94.57.09


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Gestion déléguée :

La société Amendis qui a pris impunément l’habitude, depuis sa création en 2002, de sous-traiter à tour de bras, depuis la location de son parc automobile à la création de filiales pour l’exécution de ses travaux, compterait aujourd’hui se passer d’une partie de son personnel de terrain, notamment les agents préposés à la lecture des compteurs d’eau et d’électricité, pour confier cette tâche à une nouvelle filiale « privilégiée et contrôlée » à l’instar des précédentes comme « Amanor », à titre d’ exemple. La nouvelle direction d’Amendis aurait, en effet, conclu un contrat avec une société privée de contrôle des compteurs d’eau et d’électricité et, par voie de conséquence, congédier les

employés titulaires de cette tâche, considérés apparemment, à tort ou à raison, comme étant à l’origine des protestations musclées des abonnés. C’est d’ailleurs ce qui justifierait la mise en exécution de l’une des dernières mesures prises, consistant à aviser l’abonné du passage de l’agent chargé de la lecture des compteurs d’eau et d’électricité. Si rien d’officiel ne filtre encore, ni du côté de la direction, ni de celle du personnel, et encore moins, bizarrement, du côté des syndicats, nous croyons savoir que des dizaines d’employés comptent organiser un mouvement contestataire pour protester contre cette nouvelle décision. Il s’agirait, en l’occurrence, de près de 70 em-

Immeuble

bien situé au lotissement Al Amane route de l’aviation à Tanger

bâti sur une superficie de 325 m² 2 locaux commerciaux 4 étages avec 2 appartements titrés par étage

Prix intéressant Prière téléphoner au n° :

06 61 21 96 60 ployés de la société Amendis qui se chargent, jusque-là, du contrôle des compteurs d’eau et d’électricité et qui risqueraient de se retrouver sans travail du jour au lendemain. On pourrait toujours penser que, vu leur nombre restreint, la société envisagerait de les intégrer dans sa nouvelle réorganisation. Mais rien n’est moins sûr, si l’on tient compte du fait que la précédente direction d’Amendis avait déjà amorcé une mesure répressive en reprochant à cette catégorie du personnel de ne pas s’acquitter convenablement des tâches qui lui sont dévolues, et avait envisagé d’en congédier une bonne partie. Néanmoins, la société avait dû faire marche arrière devant la menace d’une grève générale. En outre, les 70 em-

ployés concernés font part de leur incapacité de contrôler efficacement les 500.000 compteurs d’eau et d’électricité répartis à travers la ville et sa périphérie. Ce nouveau contrat risquerait-il d’engendrer des frais supplémentaires entraînant une hausse éventuelle des tarifs de l’eau et de l’électricité ? Qu’en est-il de l’aspect juridique ? Qu’en dit le cahier des charges ? Qu’en pensent nos braves élus de ce triple galop de la société délégataire Amendis qui passe, sans transition, d’une crise à l’autre, soufflant, à sa guise, tantôt le chaud, tantôt le froid, mettant à genou l’autorité délégante qui a, jusque-là, démontré son impuissance et son inaptitude à régler cet épineux problème, une fois pour toutes…?

Un ingénieur-chef mis à la porte de la wilaya de Tanger L’ingénieur-chef Abderrahman Khouya Ali, chargé du suivi des travaux du méga-programme royal Tanger-Métropole serait muté à Tétouan, depuis lundi dernier. Apparemment, ce responsable qu’on qualifiait d’homme fort de la wilaya de Tanger et de bras droit du wali de la région Mohamed Yacoubi, aurait fait l’objet de plusieurs plaintes de la part de certaines entreprises titulaires de marchés dans le cadre dudit programme. Il s’agirait, pour le moment, d’une mutation sans attributions définies. Ce qui laisserait supposer que l’intéressé serait placé dans un poste de garage en atten-

dant probablement l’ouverture d’une enquête et tout ce qui s’en suivrait comme mesures administratives. Abderrahmane Khouya Ali aurait accompagné M. Mohamed Yacoubi du temps où il présidait aux destinées de la wilaya de Tétouan, puis il l’aurait suivi à Tanger pour superviser les travaux du

programme Tanger-Métropole lancé par SM le Roi Mohammed VI le 28 septembre 2013, se matérialisant par d’importants travaux d’infrastructures changeant le paysage urbain de Tanger, pour une enveloppe budgétaire de 7, 5 milliards de dirhams. En fait, rien de précis n’est

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Vente ou location

Amendis négocie un nouveau virage dangereux ! La société de gestion déléguée de distribution d’eau et d’électricité et de la gestion de l’assainissement liquide à Tanger, Amendis, filiale de Véolia Environnement, qui s’est empêtrée, depuis l’été dernier, dans une situation de crise l’opposant à ses abonnés à Tanger contestant des facturations exorbitantes, ouvre aujourd’hui un nouveau front de confrontation. Mais, cette fois, ce ne sont pas ses cliens qui sont concernés, mais plutôt son personnel de terrain tenu pour responsable de la crise actuelle. Ainsi, quelque 70 employés seraient menacés de chômage, à terme.

JEUX

jusqu’à présent dans ce qu’on reproche à Abderrahmane Khouya Ali, sinon qu’il aurait fait l’objet de plaintes répétées ayant amené le wali à prendre cette mesure contre lui. Il s’agirait apparemment de vices dans la procédure d’octroi des marchés et des règles de réceptions partielle ou définitive des travaux. Comme on sait qu’il n’y a pas de fumée sans feu et connaissant la manière rassie de travailler du wali Mohamed Yacoubi, nous pressentons des accusations assez graves impliquant Abderrahmane Khouya Ali. La suite des événements nous le dira ... !

Dernière minute Un faux-témoin se donne la mort dans l’enceinte du tribunal

lors que nous mettions sous presse dans la soirée d’hier vendredi, une triste nouvelle nous est parveA nue de la Cour d’appel de Tanger, faisant état d’un pré-

venu qui se serait donné la mort à l’intérieur du tribunal. Ayant été confondu pour faux témoignage dans une affaire en jugement et placé en garde à vue dans une salle de la cour d’appel, l’intéressé aurait trompé la vigilance de ses gardiens pour se pendre au moyen des lacets de ses chaussures. Le corps inerte de la victime aurait été découvert peu de temps après qu’elle ait commis son acte fatal.

Restaurants côtés dans le monde :

Tanger hors-jeu !

Le Quai d’Orsay vient de mettre en ligne la liste de ses 1.000 restaurants recommandés sur les cinq continents. Le jury dirigé par un ambassadeur de France, Philippe Faure, a sélectionné 21 établissements marocains dont une majorité à Casablanca et Marrakech, mais aussi des restaurants à Essaouira, Fès et Agadir. Malheureusement, aucun restaurant de Tanger ne figure sur la liste.

REDACTION :

Rédacteur en chef : MOHAMED ABOUABDILLAH (Tél.: 06.66.04.89.65) E-mail : abousamitanger@gmail.com Rédaction : Abdelilah ABBAD Mohamed OITACHE Mohamed SAÏDI Mustapha EL HARRAK Mohammed IMEGHRANE Lamiae SLAOUI Rachid MADANI

Composition : Nadia BOUKHOBZA Laborantin : Mohamed SEBAB

Membre de la FÉDÉRATION MAROCAINE

FM E J

Collaborateurs : Sidi Med. EL YAMLAHI OUAZZANI Brahim TEMSAMANI Correspondant : Rachid DFOUF DES ÉDITEURS DE JOURNAUX Med DGHOGHI (Ksar El Kébir) Hammouda


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Le Docteur

Nadia SLASSI Spécialise en ophtalmologie

Maladie et chirurgie oculaire Cataracte (par phacoémulsification), Glaucome Surface oculaire (ptérygion), strabisme, Rétine, Angiographie Laser, Lentilles de contact a le plaisir d’annoncer

l’ouverture de son cabinet médical

à l’adresse suivante : 112, boulevard Mohammed V, résidence Redouane (au dessus du café Caesars) 1er étage, Appt n° 23 à Tanger - Téléphone : 05 39 34 37 69

A l’occasion du nouvel an 2016 le maître de la reliure à Tanger

Mohamed LYMOURI

présente ses sincères vœux de santé, bonheur et prospérité à son aimable clientèle Maître Lymouri à l’œuvre depuis 1985 dans son atelier de reliure et dorure d’ouvrages nouveaux et anciens auxquels il redonne une âme Galerie Nil, n° 50, rue du Mexique à Tanger (en face de radio Médi 1) Le Journal de Tanger • N° 3879 • Samedi 09 Janvier 2016


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La rubrique culturelle par Meryem Cherradi

Les amandiers sont morts de leurs blessures de Tahar Ben Jelloun

Poète autant que romancier, Tahar Ben Jelloun laisse sourdre dans ces pages une voix toute empreinte de son Maroc natal : l’air et le soleil, les odeurs et les musiques, les paysages magiques, majestueux, tragiques parfois, où passent et disparaissent hommes, femmes et enfants... C’est tout un chant de mémoire, libre et pudique, rêveur et mélancolique, que ces poèmes font naître. Un chant qui a perdu son innocence et qui s’interroge, aussi, sur l’écriture qui le nourrit, sur la mort, le devenir du monde et des hommes. Au-delà de la musique des mots et des parfums de mer, de sable et de jasmin qui remontent de l’enfance, sa langue nous éblouit de la clarté du soleil et de la blan-cheur des «murs habillés de chaux» qui «retiennent dans leur luminosité un peu de bleu du ciel». Mais elle est, avant tout, charnelle, donnant vie à la nature toute entière, des pierres et sables du désert, aux arbres, au ciel et aux nuages poussés par la brise. Elle dit la douleur de la chair meurtrie des chameaux millénaires, la révolte de ceux «qui ne parlent pas» parce qu’ils «savent trop de choses».Elle charge de sens chaque partie du corps humain, privilégiant les mains, porteuses de toute l’ambivalence de l’homme. Et pour vous mettre l’eau dans la bouche, je vous laisse un petit extrait de ce magnifique ouvrage « Les filles de Tanger » complices de la nuit et des vents, elles habitent dans des coquillages sur rivage de tendresse. Voisines du soleil qui leur souffle le matin telle une larme dans la bouche, elles ont un jardin. Un jardin caché dans l’aube, quelque part dans la vieille ville où des conteurs fabriquent des barques pour les oiseaux géants de la légende. Elles ont tressé un fil d’or dans la chevelure rebelle. Belles comme la flamme levée dans la solitude, comme le désir qui lève les paupières de la nuit, comme la main qui s’ouvre sur l’offrande, fruit des mers et des sables. Contrairement à ce que pourrait laisser penser le titre, la mémoire n’est pas morte, malgré ses blessures : «un petit vent a emporté les racines de l’arbre. Le ciel s’est baissé pour les ramasser. Je crois même qu’elles habitent un petit nuage têtu.» Bonne lecture !

Région Tanger-Tétouan-Al Hoceima

Du cannabis pour l’industrie pharmaceutique ?

Le président du Conseil régional de Tanger-Tétouan-El Hoceima, Ilyas El Omari, semble vouloir réactiver le dossier du cannabis et de sa légalisation. Lors d’une réunion tenue dernièrement à El Hoceima avec les présidents des communes de cette province, les membres du Conseil de la région ont révélé qu’une étude va bientôt être élaborée sur la culture du cannabis. L’éventualité de procéder à l’élaboration de cette étude aurait été discutée dans le cadre du plan de développement de la région. Pour le moment, ce ne serait qu’une idée que l’on souhaite mettre en pratique. Cette étude devrait montrer, de manière pragmatique, avec des données scientifiques et des chiffres précis, la rentabilité qu’on peut avoir si on réglemente la culture du cannabis. De même, elle devrait mettre en lumière les effets positifs de cette plante aux niveaux pharmaceutique, médical et industriel. Ce serait aussi une possibilité de renforcer le projet de loi préconisant la légalisation du cannabis à des fins thérapeutiques. Un autre projet de loi légalisant cette culture a été déposé également par le PAM, dont El Omari est secrétaire général adjoint. Argument : faire sortir les paysans vivant du kif de la précarité et de l’illégalité. Le Journal de Tanger • N° 3879 • Samedi 09 Janvier 2016

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Aquaculture :

Projet d’une écloserie de poisson à Tahaddart qu’il ne reste plus que quatre ans pour atteindre Aleslors objectifs fixés dans le plan

Halieutis, le ministère de tutelle met les bouchées doubles pour rattraper le retard dans le secteur de l’aquaculture. Ainsi, quatre nouveaux chantiers en projet sont programmés pour cette année par l’Agence nationale pour le développement de l’aquaculture (ANDA), concernant le développement de l’ingénierie aquacole, la promotion et l’accompagnement de la demande d’investissement en projets aquacoles et l’optimisation et le perfectionnement des systèmes d’information et des ressources financières de l’ANDA. En effet, l’Agence planchera en 2016 sur le développement de l’ingénierie aquacole, dans le cadre d’un plan comportant d’importantes réalisations notamment le lancement de projets pilote qui auront un impact considérable sur le développement du secteur aquacole. Il s’agit essentiellement du démarrage de la réalisation d’une écloserie marine nationale de poisson dans la zone de Tahaddart relevant de la préfecture de Tanger-Asilah, de l’installation de fermes aquacoles d’élevage d’algues et de moules respectivement au niveau de la lagune de Marchica et à Ras Kebdana. Les réalisations de l’ANDA concernent également la planification des espaces à des

fins aquacoles qui s’est traduite par le lancement, le 23 novembre 2015, du premier appel à manifestation d’intérêt (AMI) pour la mise en œuvre du plan d’aménagement aquacole de la région de DakhlaOued Eddahab. Celui-ci qui figure parmi les projets phares du nouveau modèle de développement pour les Provinces du Sud du Royaume, promet une montée en gamme de l’activité. Pas moins de 878 unités de production s’étendant sur une superficie de plus de 6.556 ha ont été identifiées. Il est à noter que ce plan aquacole a identifié 878 unités de production, s’étendant sur une superficie de plus de 6.556 ha dans laquelle une panoplie de projets aquacoles peut être développée,

avait indiqué l’ANDA dans l’AMI. L’investissement prévisionnel est estimé à 2,8 milliards de DH, avec une production cible annuelle de près de 115.000 t. Il permettra la création de plus de 3.300 emplois. Pour les autres plans d’aménagement programmés, ceux d’Agadir et de la Méditerranée sont les plus avancés. Leur mise en œuvre démarrera à partir du premier semestre de 2016. Parmi les autres projets en cours, on cite l’élaboration du code de l’aquaculture, la mise en place des outils d’appui au développement de la filière aquacole ainsi que le renforcement de la coopération avec plusieurs partenaires nationaux et internationaux.

Transport maritime

Projets de deux nouvelles liaisons au départ de Tanger La compagnie allemande de transport maritime FRS, considérée comme une référence dans le domaine du transport de voyageurs et de marchandises dans le détroit de Gibraltar avec 1,7 million de passagers et 400.000 véhicules transportés par an, s’apprête à lancer une nouvelle desserte entre le port de Tanger et celui de Motril (Grenade, sud de l’Espagne). Cette liaison qui concerne particulièrement le transport des marchandises, sera opérationnelle pendant la deuxième moitié du mois de janvier à raison de sept fréquences hebdomadaires. La compagnie estime que cette desserte constitue une nouvelle opportunité pour ses clients, qui pourront désormais réduire la distance de transport, ce qui favoriserait la réduction des frais de transport. Cette nouvelle liaison s’ajoute à celles reliant le port de Motril aux villes marocaines de Nador et d’Al Hoceima. D’autre part, l’entrepreneur espagnol Juan Vaca Ramos prévoit de s’associer avec le docteur en sciences nautiques, José Valencia, afin de promouvoir la création d’une ligne maritime reliant le port de Santa Maria situé dans la province andalouse de Cadiz en Espagne au port de Tanger.

Le projet prévoit la construction d’un terminal maritime sur la commune d’El Puerto Santa Maria avec une salle d’embarquement et de débarquement, une cafétéria, des salles d’attentes, des parkings et un service des douanes. Les deux promoteurs auraient déjà soumis le projet au Conseil municipal en faisant valoir plusieurs arguments pour la concrétisation du terminal portuaire. L’entrepreneur qui avait déjà proposé un projet similaire en 1992 sans convaincre les tour-opérateurs de la région, estime que Santa Maria

est l’emplacement idéal pour héberger leur projet car la ville dispose d’un aéroport situé à quelques kilomètres mais aussi de connexions par la route et la voie ferrée. Les deux hommes auraient déjà reçu le soutien de quelques investisseurs et des armateurs se disant prêts à financer le lancement de la ligne maritime proposée, si les autorités allègent les procédures administratives. Le projet pourrait se concrétiser dans deux ans. Les deux hommes ont rendez-vous le 13 janvier courant avec l’autorité portuaire pour être fixés.


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Quatre truands Un trafiquant Faits divers filmés dévalisant une algérien sous les Ils honorent leur banque à Tanger verrous à Tanger prof d’il y a 30 ans

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Ph : DR

L’ancien prof n’hésite pas à tirer encore affectueusement les oreilles de ses anciens disciples.

Une quinzaine d’anciens élèves du collège Sidi Mohammed à Tanger, qui se sont retrouvés 30 ans après avoir quitté les bancs dudit établissement, ont eu l’idée originale d’honorer leur ancien professeur de français, Hassan Haidar, dont ils ont unanimement gardé, non seulement de bons souvenirs, mais aussi et surtout hérité un solide enseignement de la langue de Molière, se sentant fières et redevables

envers cet enseignant de qualité. Le groupe d’anciens élèves a ainsi décidé d’offrir à son prof-fétiche, aujourd’hui à la retraite, un voyage, avec son épouse, aux Lieux saints de l’Islam, pour y accomplir le rite d’Al Omra. C’est grâce à Facebook que les anciens élèves ont pu reprendre contact avec leur ancien professeur. Bonne initiative et un exemple à suivre… !

Sidi Bouabid

Quatre malfrats qui ont tenté de dévaliser une agence bancaire située au lotissement Narjiss, sur la route de Rabat à Tanger, ont vu leur dessein voué à l’échec puisqu’ils ne sont parvenus ni à ouvrir, ni à emporter le coffre-fort bancaire. Les voleurs ont profité des derniers fériés de fin d’année pour s’introduire à l’intérieur de l’agence bancaire à travers une brèche qu’ils ont aménagée dans le mur mitoyen d’un commerce d’articles électroménagers jouxtant l’agence et qui était également fermé à l’heure de l’opération de vol, et où ils se sont introduits par effraction. En désespoir de cause, les malfaiteurs ont été contraints de quitter les lieux, laissant derrière un

enregistrement complet de la scène de leur passage filmée par une caméra de surveillance de la banque. Mais ils ne sont pas repartis les mains vides puisqu’ils ont emporté une somme d’argent et des objets de valeur du magasin d’électroménagers. Les traces de la tentative de vol ont été constatées le lundi 4 janvier à la réouverture de l’agence bancaire restée fermée pendant les trois jours de fête. Les polices judiciaire et scientifique qui se sont saisies de l’affaire, pourraient exploiter la vidéo d’enregistrement pour identifier les voleurs, à moins que ces derniers n’aient poussé la prudence à porter des masques ou des cagoules.

Un jeune homme menace de se Un match du Réal jeter du haut de Madrid à l’origine l’église St Andrew d’un homicide à Tanger

Le clocher de l’église anglicane St Anderw visible depuis la rue d’Angleterre à Sidi Bouabid

Dans la soirée de vendredi 1er janvier 2015, une alerte a été donnée à l’église anglicane située à l’intérieur du cimetière anglais de Sidi Bouabid à Tanger où s’était réfugié un jeune homme de couleur se disant d’origine subsaharienne, qui menaçait de se suicider en se jetant dans le vide depuis le haut de l’église. En fait, il s’agit d’un jeune marocain répondant au prénom de Youssef, originaire du quartier Bendibane à Tanger, qui se serait présenté à l’église deux jours auparavant sous la fausse identité de «Lili», ressortissant ivoirien. Une fois l’alerte donnée sur la menace d’un acte de désespoir de l’intéressé, les forces de l’ordre se sont ren-

dues sur les lieux et ouvert un dialogue avec le jeune homme, perché au sommet de l’église et menaçant de se jeter dans le vide. Il a fallu dix heures de négociations auxquelles se sont associées des ONG chargées de la communauté africaine établie au Maroc, pour, enfin, le dissuader de son acte suicidaire et le convaincre de descendre de son perchoir, devant un grand nombre de personnes qui se relayaient autour de la scène du drame en ce lieu commercial populaire. Le jeune faux-ivoirien a été arrêté et devrait probablement être soumis à une évaluation psychiatrique qui déterminerait les causes de son acte de désespoir et déciderait de sa poursuite éventuelle par la justice.

Ph : DR

Une soirée foot télévisée s’est terminée, dans la soirée de dimanche dernier, dans un bain de sang ayant pour théâtre un café populaire du quartier Bénimakada à Tanger, qui retransmettait à un assez grand nombre de ses clients, comme c’est habituellement le cas de dizaines d’autres cafés, un match de la liga espagnole opposant deux équipes, le FC de Valence et le Réal de Madrid qui compte des milliers de fans inconditionnels dans notre ville. Selon des témoins oculaires, une altercation s’est subitement produite entre trois téléspectateurs, probablement sur les performances du Réal Madrid, ce qui a incité l’un d’eux à dégainer une arme blanche et à poignarder férocement

l’un de ses deux antagonistes, avant de prendre la fuite abandonnant sa victime baignant dans son sang. Le troisième belligérant s’en est sorti avec des blessures graves. La scène violente s’est déroulée tellement vite qu’aucune des nombreuses personnes présentes, toutes restées médusées, n’a eu le temps d’intervenir pour empêcher le drame. A l’arrivée des secours, la victime avait déjà succombé à ses blessures et transportée à la morgue de Tanger, pendant que le blessé a été évacué au service des urgences de l’hôpital régional Mohammed V. Après une large opération de ratissage, la police est parvenue à arrêter le meurtrier le jour même.

Ph : DR

Les services de police de Tanger ont procédé, jeudi 31 décembre au quartier de Bénimakada à Tanger, à l’arrestation d’un ressortissant algérien impliqué dans un réseau de vente illicite d’alcool et trafic de drogues, dont plusieurs membres ont été également interpellés. Le citoyen algérien, né en 1978 à Oran, en Algérie, qui vivait en situation irrégulière depuis une dizaine d’années à Tanger s’était associé à un groupe de criminels, pour la plupart des jeunes de moins de 30 ans, qui écoulaient sur le marché noir de l’alcool et de la drogue. Ce commerce illicite se faisait dans un garage portant la bannière de «Dakka marrakchia». Placés en garde à vue, les membres de ce réseau devaient être déférés devant le parquet général.

Il tue son épouse soupçonnée d’adultère

Ph : DR

Un jeune homme, 40 ans, a tué sa femme à coups de couteau, la soupçonnant de le tromper. Il a ensuite tenté de mettre fin à ses jours en inhalant du gaz butane. Le drame sanglant est survenu le premier jour du nouvel an, au complexe résidentiel Azzohour à Tanger. Ce sont les voisins alertés par les cris de la victime qui ont avisé la police arrivée juste à temps pour empêcher le criminel de se suicider et procéder à son arrestation. La dépouille de la jeune femme a été évacuée à la morgue pour autopsie.

Deux frères auteurs d’un meurtre à Tanger Les services de la Police judiciaire de Tanger ont arrêté deux frères, âgés de 26 et 30 ans, pour leur implication présumée dans une affaire de coups et blessures ayant entraîné la mort d’une personne en état d’ébriété, le 5 janvier courant dans la zone de Souk El Had à Bénimakada. Le drame serait survenu au cours d’une dispute ayant éclaté entre le défunt et les deux frères, dont l’un travaille comme gardien de nuit, avant qu’elle ne dégénère en violence ayant entraîné la mort de la victime suite à une agression physique. La dépouille du jeune décédé sur la scène du crime a été évacuée à la morgue pour les besoins de l’autopsie, alors que les deux prévenus ont été placés en garde à vue pour les besoins de l’enquête menée sous la supervision du Parquet général. Le Journal de Tanger • N° 3879 • Samedi 09 Janvier 2016


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Escapade du week-end avec le passe-temps dit

«ABBE DeCé»

S. Ben Ali sponsorise cette semaine le passe-temps dit «ABBE DECÉ» qui se compose de : A) comme ADAGE : « UN HOMME SAGE REMPLIT D’ABORD SON CERVEAU AVANT DE VIDER SA BOUCHE». B) comme BLAGUE à part : Un fou demande à un autre : Peux-tu me dire l’heure s’il te plaît ? L’autre lui répond : - il est 150 kilos - Ah bon ! J’avance donc, moi j’ai 85 litres. C) comme CONNAISSANCES : Savez-vous que le cure-dent aurait été utilisé pour la première fois en 1826 à Boston aux États Unis. Quand à la première machine pour en fabriquer, elle aurait été brevetée en 1872 par Silas Noble ET J.P Cooley. C) comme COURRIER ou

Courrier du râleur solitaire (C.R.S ) Cette rubrique est une fiction...

«CERTAINS JOURS, J’AI REVE D’UNE GAMME À EFFACER L’IMMONDICE HUMAINE» Louis ARAGON

A mon ex - gendre MEKKI, alias MEKKIRI,

MEKKIRI, J’avais rarement eu l’occasion de me permettre de te signaler, quand tu étais l’époux de ma fille ACHOUCHA, que tu te croyais seul au monde et que tu ne t’intéressais qu’à toi même ; espèce d’égoïste à la grande gueule et au regard méchant en permanence, tu te prenais, au juste pour qui ?? Il serait trop dégonflé de ma part de ne pas te rappeler tes nombreuses infidélités dont ma pauvre fille était victime, une épouse déçue à l’amour trahi qui était contrainte à chaque fois de fermer les yeux, mais comme a dit je ne sais qui : « CHAQUE DOULEUR TE REND PLUS FORT, CHAQUE TRAHISON PLUS INTELLI GENT, CHAQUE DESILLUSION PLUS HABILE ET CHAQUE EXPERIENCE PLUS SAGE ». MEKKIRI, tu sais très bien que j’avais toujours préféré rester à l’écart de vos disputes quotidiennes, je m’étais toujours montré neutre et je ne me mêlais en aucun cas de tes affaires personnelles ni de celles de ma fille ACHOUCHA, mon rayon de soleil qui illumine chaque jour ma vie ! Tu sais aussi que je n’ai jamais interdit quoi que ce soit à ma fille et je ne l’ai laissée qu’à sa tête. Entre nous, mon ex - gendre, je crois que de nos jours, il n’existe nulle part, des parents austères qui osent affirmer leur autorité à leur progéniture !!! MEKKIRI, ne râle plus en prétextant que votre divorce n’avait pas été dressé convenablement par consentement mutuel, tu m’accuses, à mon grand étonnement, d’avoir intentionnellement précipité votre séparation. Espèce de c…, tu n’avais pas su saisir la chance que ACHOUCHA t’avait offerte, mais quand je pense que je t’avais fait tellement confiance, je suis saisi de vertiges, n’oublie pas mon cher ex – gendre, que les malentendus entre vous s’étaient installés depuis la première semaine de votre mariage, j’ai toujours ignoré pourquoi. L’unique chose que je savais depuis pas mal de temps c’était le fichu train de vie que tu menais, en passant la moitié de ton existence à faire les 400 coups par ci, par là ; j’ai osé à plusieurs reprises te demander de bien te comporter, au moins avec ACHOUCHA, tout en espérant qu’un jour ou l’autre tu allais prendre le bon chemin, je ne pouvais pas, non plus, m’empêcher de penser à tes fréquentations assidues dans une maison d’hôtes (ou plutôt une « maison close » et plus exactement un bordel à ciel ouvert) située sur la corniche, propriété d’une « LALLA MOULATI », maitresse d’un repris de justice… un lieu, où la débauche bat son plein, ou le « stock » de filles de joie, de beaux garçons efféminés, de mignons racoleurs, est inépuisable. Un lieu très prisé par une bande de grosses pointures de la politique, de hauts cadres dans diverses entreprises, des hommes d’affaires, des trafiquants en tous genres etc.… une place aussi où on passe des soirées galantes et où on divulgue, sans s’en rendre compte, des secrets professionnels pour frimer les prostitué(es)… rien n’est surprenant avec l’alcool à gogo et les joints qui y circulent d’une bouche à l’autre !!! Toute cette bande de canailles fortunées est plus encline à assouvir ses vices qu’à s’impliquer pour une bonne cause et comme à dit G. Bernard Show : « LES HOMMES POLITIQUES ET LES COUCHES DOIVENT ETRE CHANGES SOUVENT… ET POUR LES MEMES RAISONS » ! Est-il vrai d’après les propres dires d’un Sidi MEKKIRI, (L’HONORABLE ELU MUNICIPAL, LE RESPESTABLE NOTABLE, LE VAILLANT ET INCONTOURNABLE RESPONSABLE PUBLIC, SOUCIEUX DU PROBLEME DE L’EMPLOI, QUELQU’UN QUI LUTTE INLASSABLEMENT CONTRE LE CHOMAGE). Que l’activité, quoiqu’immorale qui se déroule dans un quelconque bordel, favorise l’emploi à des tas d’individus – jolis ados, femmes de petite vertu, entremetteurs, gigolos, vigiles – des corrupteurs aux bras longs qui veillent au grain et protègent tout ce beau monde !?!? (Qui dit mieux ?!) Je ne cesse de me demander comment MEKKIRI, un petit élu municipal de rien du tout qui a passé de la misère la plus totale à un haut stand de vie en un temps record, qui s’est enrichi énormément avec de « l’argent tombé du ciel » est – il arrivé effrontément à marcher sur les pieds de quiconque !? J’évite de me poser trop de questions sur se sujet que je me garde de commenter. Que MEKKIRI se souvienne des paroles suivantes : « LORSQUE L’ARGENT ET LE POUVOIR POUSSENT L’HOMME A L’ARROGANCE, LA MALADIE OU LA MORT VIENNENT LUI RAPPELER D’OU IL VIENT ET OU IL VA ». (A SUIVRE)

Signé : OM – ART Tanger @hotmail.com ou OM-ART@outlook.fr

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Tanger sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO ?

De quel patrimoine parle-t-on ?

Afin de préserver la mémoire collective de la région, l’Observatoire de la protection de l’environnement et des monuments historiques de Tanger (OPEMH) appelle à l’inscription de Tanger sur la liste du Patrimoine Mondial de l’Humanité de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).

On considère cet appel surtout comme un moyen pour permettre aux monuments historiques de continuer d’exister, mais aussi de jouer leur rôle dans le développement, touristique, culturel et économique. Selon l’OPEMH, il serait aussi question d’accompagner le progrès économique que vit la région du nord, étroitement lié à la sauvegarde et au développement des infrastructures touristiques et culturelles.

On voudrait protéger les monuments historiques de Tanger, surtout ceux menacés par une destruction qui touche les monuments et le patrimoine historique et culturel. L’OPEMH qui souligne que le potentiel culturel et historique de la ville de Tanger n’est plus à démontrer, prévoit d’organiser plusieurs activités et rencontres nationales et internationales, pour mettre en valeur ce potentiel, mais aussi renforcer les efforts de la société civile, des associations et des institutions publiques.

Ainsi, on aura tout dit…sauf l’essentiel ! Les profanes auraient en effet souhaité savoir de quel patrimoine historique on parle à Tanger. On souhaiterait, ainsi qu’une liste exhaustive des monuments historiques de Tanger soit dressée pour l’information des habitants de Tanger eux-mêmes, et nous nous ferons un devoir de la publier sur les colonnes de notre hebdomadaire. De cette manière, tout le monde aura une vision claire de ce prestigieux patrimoine dont on parle.

CONDOLEANCES ET REMERCIEMENTS C’est avec une profonde affliction et une immense consternation que nous avons accueilli la triste nouvelle du décès survenu le dimanche 3 janvier 2016 à l’âge de 90 ans, de la très chère regrettée

Feue Leila CHARIF D’OUAZZANE née Jenny Holbrook

Veuve de Moulay Abdeslam Charif d’Ouazzane, ex gouverneur de Tanger et de Rabat La défunte fut une figure familière de la société tangéroise et rbatie du temps où elle incarnait parfaitement le rôle de « Première dame » des villes que feu son époux administrait. Tôt, elle s’illustra surtout par ses actions sociales et humanitaires puisqu’elle avait été, entre autre, la première présidente de l’Association dar El Hanna dont les Tangérois connaissent parfaitement les préoccupations sociales, l’intérêt que cette dernière apporte aux nécessiteux, aux handicapés et à tous ceux qui ont besoin de soutien et d’encadrement. La défunte fut aussi présente dans la vie Feue Leila Charif d’Ouazzane (à droite) et la princesse feue mondaine de Tanger et nomLalla Fatima-Zohra El Azizia à Dar El Hanna en 1961 breux sont les témoins de l’époque qui ont loué, dans leurs mémoires, les mérites de cette grande dame et son action au service des Tangérois. Pour l’histoire, elle fut, en outre, l’une des pionnières de la RTM avec la célèbre Badia Ryane qui apparaissaient quotidiennement sur les petits écrans des Marocains. La défunte a ainsi consacré entièrement sa vie à servir ceux qui étaient dans le besoin, à ceux qui la sollicitaient. Tous la regrettent aujourd’hui. La dépouille de la défunte a été inhumée le même jour après la prière d’El Aâsr » au cimetière familial des Chorfa d’Ouazzane à Dar Dmana où elle a été conduite au milieu d’un émouvant cortège funèbre comptant de très nombreuses personnes qui ont tenu à l’accompagner à sa dernière demeure. En cette douloureuse occasion, la direction, la rédaction et l’ensemble du personnel du Journal de Tanger présentent leurs condoléances le plus attristées à ses enfants : Sidi Mohamed Ali, Farid, Lalla Ouafae, Lalla Amina et Lalla Salma, à l’ensemble des membres des familles Charif d’Ouazzane, Ouazzani Hassani, El Yamlahi Ouazzani,Tijani, Chafik, Lamrani, Raissouni et Temsamani ainsi qu’aux familles alliées ainsi qu’à tous les proches et amis de la regrettée disparue qui tiennent à formuler ici, leur profonde gratitude aux très nombreuses personnes qui se sont associées à leur deuil et partagé leur douleur en se manifestant par leur présence effective, leurs prières, leurs appels et leurs messages d’affection, de soutien et de compassion, les priant de trouver ici, leurs sincères remerciements. Puisse Dieu le Tout Puissant avoir feue Leila Charif d’Ouazzane en Sa Sainte Miséricorde, l’accueillir en Son vaste paradis et apporter soutien et patience à sa famille et à tous ses proches afin de les aider à traverser cette dure épreuve et les protéger de tout malheur. Amine.

Inna lillah oua inna ilaïhi rajioune


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Première édition du

Salon régional du bâtiment

« TANGER - BAT » sous le thème de

Construisons ensemble notre Région Movënpick-hôtel, du 4 au 7 février 2016

Sous l’égide du ministère de l’Habitat et de la Politique de la ville et en partenariat avec le centre régional d’Investissement de Tanger- Tétouan- Al Hoceima et la chambre de Commerce, d’Industrie et de Services de Tanger- Tétouan- Al Hoceima, la direction régionale de l’Habitat et de la Politique de la ville de Tanger- Tétouan organise, du 04 au 07 Février 2016, à l’Hôtel Movënpick de Tanger, le 1er Salon régional du Bâtiment «TANGER-BAT» sous le thème : «Construisons ensemble notre Région ». Organisé dans le cadre de la dynamisation du secteur de l’Habitat et de la Politique de la Ville dans la Région de Tanger- Tétouan- Al Hoceima, ce salon connaîtra la participation de la Wilaya de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, des agences urbaines de Tanger, Tétouan et Larache, des conseils des ordres des architectes, des bureaux d’études, des géomètre topographes, des laboratoires, des notaires et des promoteurs immobiliers de cette région, en plus de l’agence de promotion des provinces du nord. L’un des moments forts du salon sera « la déclaration officielle des 3 villes : Tanger, El ksar el kébir et Tétouan, villes sans bidonvilles » en présence du ministre de l’Habitat et de la Politique de la ville, Mohamed

Nabil Benabdallah et de plusieurs autres personnalités. Sponsorisée par Al Omrane Al Boughaz, cette première édition de Tanger-Bat se déroulera sur une superficie de 3 600 m2 dans l’espace contigu à l’hôtel Movënpick de Tanger et constituera une opportunité pour les institutions, les promoteurs publics et privés, et les producteurs et fabricants des matériaux de construction opérant dans le secteur du BTP, d’exposer gnée, dernièrement à Tanger, afin leurs produits et services. de réseauter les actions des intervenants dans les domaines de l’urbanisme, de l’architecture et du Signalons, dans la même op- bâtiment. tique, que dans le cadre de la Cette convention vise à renforcer mise en œuvre des projets du la complémentarité et l’harmonie programme Tanger-Métropole, une entre les acteurs institutionnels convention multipartite a été si- et professionnels des domaines

Convention multipartite

de l’urbanisme et de l’immobilier, les bureaux d’étude et l’agence urbaine, pour garantir une mise en œuvre efficace des projets. Cet accord ambitionne également de faciliter les procédures administratives, conformément aux dispositions juridiques en vigueur, promouvoir le champ archi-

tectural de la ville et des domaines urbain et rural relevant de Tanger, encourager l’investissement dans les domaines d’architecture, de bâtiment et travaux publics et de construction, et de renforcer la dynamique de développement liée aux domaines de l’immobilier et de la construction.

Le port Tanger - Med certifié ISO 14001 Le port Tanger Med a obtenu la certification à la norme de Management environnemental ISO 14001 pour son activité “accueil des navires et services associés”. Le port a atteint sa capacité maximale de 3 millions d’EVP. Une extension est en cours. Mis en service en 2007, ce complexe sert de modèle aux autorités pour leur stratégie portuaire. Nador et Kenitra, notamment, devraient profiter de son expérience. La certification s’inscrit dans le cadre de la politique environnementale de l’Agence spéciale Tanger Méditerranée (TMSA), chargée du développement, d’aménagement et de la gestion du Complexe portuaire Tanger Med et de ses plateformes industrielles et logistiques, et s’ajoute à celle de la qualité ISO 9001 obtenue depuis le démarrage du complexe portuaire.

Selon l’Autorité portuaire de Tanger Med, cette consécration constitue une preuve supplémentaire de l’engagement du management dans une démarche globale et volontariste de développement durable, à travers la consécration d’une approche continue et proactive dans l’exercice de ses activités, au service des exigences des clients, en ligne avec les standards internationaux. Cette certification a été obtenue aussi grâce à la mobilisation du personnel du port et de l’ensemble des opérateurs portuaires concernés, pour promouvoir les services portuaires présentés aux clients, et ce conformément aux normes internationales en vigueur. Dans un grand reportage consacré à ce complexe portuaire par

le magazine « Jeune Afrique », sous le titre « Un modèle nommé « Tanger Med », on positionne Tanger Med sur une route maritime qu’empruntent chaque année quelque 100 000 navires. Il reçoit chaque semaine en moyenne 43 navires à conteneurs sur ses 1 600 mètres de quais. Un trafic qui lui permet d’être connecté à plus de 140 ports dans le monde (dont 37 en Afrique). De ce hub maritime devenu le quatrième en Méditerranée, les boîtes peuvent rallier Rotterdam en trois jours, Seattle en dix jours ou encore Shanghai en vingt jours. « Notre temps de transit est l’un des atouts qui nous ont permis de nous hisser au 55e rang des ports mondiaux », explique Rajae El Ayachi, responsable de l’activité conteneurs.

Même quand la journée est relativement calme, les cavaliers sur roues et les grues ne chôment pas sur les deux quais à conteneurs dont l’exploitation a été confiée pour l’un au danois Maersk Line, pour l’autre à un groupement d’une dizaine d’armateurs dirigé par le français CMA CGM. Dans un ballet robotique parfaitement synchronisé, ils déchargent des milliers de boîtes de cargos, pour les stocker sur les 80 hectares de terrain où des conteneurs s’entassent à perte de vue. Tanger Med tourne actuellement à plein régime : à fin 2014, il a atteint sa capacité maximale de 3 millions d’équivalents vingt pieds (EVP) par an, profitant de la croissance mondiale du transport maritime de marchandises.

Une extension est d’ailleurs en cours de réalisation. À l’extrémité des 13 km de clôture qui encerclent le complexe portuaire, les engins s’activent sur le chantier du futur Tanger Med 2, qui devrait porter la capacité totale à 8,2 millions de conteneurs par an. De quoi permettre à Tanger Med d’aborder le top 20 mondial. C’est que le Maroc est bel et bien décidé à faire valoir sa position géographique exceptionnelle, à la croisée de la Méditerranée et de l’Atlantique, pour s’imposer comme un hub incontournable. Une stratégie portuaire à l’horizon 2030 a été arrêtée par le gouvernement, qui prévoit des investissements de 70 milliards de dirhams (6,4 milliards d’euros) articulés autour de six pôles ré-

partis sur les 3 500 km de côtes du royaume. À Tanger Med, sur l’un des quais, des centaines de voitures Lodgy ou Sandero (marque Dacia) attendent d’être embarquées sur un navire voiturier. Ces véhicules sortent tous des chaînes de montage situées à une vingtaine de kilomètres, dans la zone franche. L’arrivée de l’usine Renault a donné un coup d’accélérateur à l’installation des différents sous-traitants automobiles qui travaillent pour le constructeur français et livrent, via Tanger Med, leurs produits aux unités industrielles implantées en Europe. Aujourd’hui, les zones franches adossées au complexe portuaire comptent pas moins de 650 entreprises.

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Création de 358 entreprises en 2015 elon le centre régional d’in d’investissement (CRI) , quelque S 358 entreprises ont été créées au

niveau de la wilaya de Tétouan en 2015, grâce au développement des infrastructures liées aux activités économiques et au soutien octroyé par le guichet d’aide à la création d’entreprises auprès du CRI. Par secteur d’activité, les chiffres font ressortir une prédominance du domaine des services divers avec une part de 39% d’entreprises, suivi du bâtiment et travaux publics-BTP (32%) et du commerce (26%). Au titre de l’exercice écoulé, les entreprises féminines représentent 10% du nombre d’entreprises créées en 2015, soit le même niveau qu’en 2014 ; ce taux demeure encore «faible» par rapport à celui des entreprises masculines, dans un contexte où la région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma connait un développement économique important. Le Centre d’investissement de Tétouan, en coordination avec la délégation du commerce et de l’industrie de Tétouan, ont délivré 1.061 certificats négatifs pour la création d’entreprises, contre 1.138 en 2014, dont le secteur des services a accaparé 45%, suivi du commerce (37%) et du BTP (18%). Concernant la durée de création d’entreprises, elle varie entre 24 et 48 heures, grâce à la facilitation

des procédures administratives et à l’existence de l’ensemble des services intervenant dans le processus de création d’entreprises au sein du CRI de Tétouan, dont celui de l’enregistrement. Le CRI a souligné que, pour encourager l’investissement dans la région, il mettait à la disposition des personnes intéressées par le développement de leurs activités économiques à Tétouan deux plateformes économiques importantes, dont «TétouanShore», parc dédié aux métiers de services et de l’offshoring, et la zone industrielle «Tétouan Park», composée de 103 lots destinés à l’industrie légère, l’industrie manufacturière, la logistique, au show-room, au tertiaire et aux services.

Au cours de l’année 2016, la zone touristique Tamouda Bay verra le démarrage de l’exploitation d’importants projets touristiques, ce qui est de nature à promouvoir le marché de l’emploi, notamment dans les activités liées aux secteurs du tourisme et des services. Par ailleurs, le CRI a mis au service de ses clients, investisseurs et créateurs d’entreprises, le site internet www.tetouaninvest.ma qui regroupe les données et documents nécessaires à l’assistance à l’investissement et à la création d’entreprises, ainsi que d’importantes informations sur les potentialités d’investissement dans les provinces de sa zone d’action, dont Tétouan, Chefchaouen, Ouezzane et la préfecture de M’diq-Fnideq.

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Tétouan l’andalouse

Capitale et centre culturel de la région du TangerTétouan-AlHoceima, celle qu’on surnomme la cité de la Colombe blanche est considérée comme étant la ville la plus andalouse du Maroc, qui bénéficie de différents atouts. Située dans le Rif, à une cinquantaine de kilomètres de Tanger, Tétouan est nichée dans une vallée creusée par l’oued Mhannech, à proximité de la Méditerranée et du détroit de Gibraltar. Si la ville est devenue la résidence estivale principale du Roi Mohammed VI depuis 1999, c’est bien parce que cette ville possède de nombreux atouts.

Tétouan, dérivé de Tittawen en Amazigh Rifain, est tout d’abord la capitale et le centre culturel de la région du Tanger. La ville est par ailleurs considérée comme étant la plus andalouse du Royaume, rapporte le site Biladi, expliquant qu’alors que la ville compte près d’un demi-million d’habitants (320 539 en 2004), ses quartiers se répartissent en trois styles architecturaux différents. La Medina adopte le style andalou, l’Ensanche le style espagnol du début et du milieu du XXe siècle alors que les quartiers périphériques sont plus contemporains post Indépendance.

Inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, la Medina de Tétouan est considérée pas de nombreux spécialistes comme étant la plus représentative du Royaume. Avec ses remparts, ses sept entrées, ses ruelles pittoresques et ses maisons généralement très bien conservées, cette vieille ville est une destination touristique de premier plan surtout que plusieurs mosquées, zaouïas, places publiques et souks peuvent être également visités. A l’ouest de la Medina, El Ensanche est pour sa part très représentatif du style architectural de l’époque du Protectorat espagnol. Tous les immeubles se composent généralement de 5 étages, avec des commerces au rez-de-chaussée. Ville universitaire, Tétouan abrite également de nombreux espaces culturels tel que l’Institut des Beaux-Arts, la Bibliothèque Générale, la Maison de la Culture, le Musée archéologique, le Conservatoire International de Musique, ainsi que des bibliothèques et ar-

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chives privés (Daoudiya, Bennouna,Torrès). Mêlant les styles andalous, algérien ou encore issu des montagnes, la culture musicale de Tétouan est le centre de plusieurs cultures, tout comme sa cuisine qui combine des influences fassies, andalouses, rifaines, juives et autres, ses salés-sucrés étant particulièrement renommés. Si la ville accueille chaque année son Festival International du Cinéma Méditerranéen, son Festival International de Luth et son Festival International de la Bande Dessinée, la ville plairait également les passionnés de la nature avec des sites comme Akchour ou Talasemtane, la lagune de Smir qui accueille de nombreuses espèces d’oiseaux migrateurs, ou encore les chemins d’Oued Laou et de Chaouen qui accueillent les randonneurs pédestres. A l’instar de la diversité présente dans tous le Maroc.Tétouan est un concentré de cette diversité, une destination à mieux connaitre.

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N° 3879 • Samedi 09 Ja Annonces Légales et Administratives ALLEGEANCE CONSULTING Angle Av Tan Tan & Rue Liban Residence Lina 4eme TEL N° 039.94.15.87 / 039.94.15.89/ FAX :039941583 PROMIMMOB SARL TRANSFERT DU SIEGE SOCIAL I/Du P.V des dŽ cisions collectives extraordinaires en date ˆ Tanger du 07/12/2015 et y enregistrŽ le 16/12/2015 sous les rŽ fŽ rences (OR 33762/69088), Monsieur Mohamed BEN MASSAOUD et Monsieur Mohamed BEN ont dŽ cidŽ de transfŽ rer de si• ge social prŽ cŽ demment fixe ˆ Tanger : AVENUE HARIRI. REZ-DE CHAUSSEE N¡ 1 BIS ˆ la nouvelle adresse : AVENUE HASSAN BEN OUAZZAN RESIDENCE MABROUK N°38 BUREAU N°7 dans la m• me ville. II/- Le dŽ p™ t lŽ gal a Ž tŽ effectuŽ au greffe du Tribunal de commerce de Tanger, le 30/12/2015 sous le numŽ ro 160534 N¡ RC 43651. Pour Extrait et Mention ALLEGEANCE CONSULTING ___________________________ « FIPROF s.a.r.l » Fiduciaire des Professionnels 02,5éme étage, Immeuble Tachfine 88, Avenue Youssef Ibn Tachfine Tanger Tél. : 0539 94 50 61 Fax : 0539 94 50 44 Fiprof2008@gmail.com DROGUERIE AHLAN S.A.R.L Au capital social : 100.000,- dh Siege social : Rdc, Lots Riad Ahlan I N°436, Magasin - Tanger RC : 62203 Assemblée Générale Extraordinaire du 14 Décembre 2015 « Dissolution anticipée » Aux termes dÕ une dŽ libŽ ration en date du 14 DŽ cembre 2015, LÕ assemblŽ e GŽ nŽ rale, dŽ cide conformŽ ment ˆ lÕ article 27 des statuts, la dissolution anticipŽ e de la sociŽ tŽ ˆ compter du 14/12/2015 et sa mise en liquidation amiable . LÕ assemblŽ e GŽ nŽ rale dŽ cide de dŽ signer comme liquidateur : Mr. Mohamed BOUCHKAREN, titulaire de la C.I.N n¡ LC23460, et domiciliŽ ˆ Tanger : Lot Ryad Ahlen 1 n¡ 436 avec les pouvoirs les plus Ž tendus prŽ vus ˆ cet effet et fixŽ le siŽ ge de la liquidation au lieu du si• ge social. Le si• ge de la liquidation est fixŽ au si• ge de la sociŽ tŽ . Le dŽ p™ t lŽ gal du proc• s-verbal de cette AssemblŽ e GŽ nŽ rale Extraordinaire a Ž tŽ effectuŽ au greffe du tribunal de Tanger, en date du 06/01/2016, sous le numŽ ro 160623. Pour avis, le liquidateur Fiprof ___________________________ « FIPROF s.a.r.l » Fiduciaire des Professionnels 02,5éme étage, Immeuble Tachfine 88, Avenue Youssef Ibn Tachfine Tanger Tél. : 0539 94 50 61 Fax : 0539 94 50 44 fiprof2008@gmail.com RAFIDIN TRAVAUX S.A.R.L AU CAPITAL SOCIAL : 100.000,- DH Siege social: 15, 4éme Etage, Résidence Mèriem, Route de Tétouan -Tanger R.C : 56965 Modification statutaire Assemblée Générale Extraordinaire du 14 Décembre 2015 Aux termes dÕ une dŽ libŽ ration en date du 14 DŽ cembre 2015, lÕ AssemblŽ e GŽ nŽ rale Extraordinaire, dŽ cide : Mr. ER RAHMOUNI ABDELALI, dŽ tenteur de CENT (100) parts sociales de mille (1.000,- DH) dirhams chacune dans la sociŽ tŽ dite Ç RAFIDIN TRAVAUX SARL AU » ; c• de et transporte, sous toutes les garanties ordinaires et de droit, CENT (100) parts sociales ˆ Mr. Omar DERRAZ. * Mr. Omar DERRAZ devient associŽ unique. Par consŽ quent lÕ article 6 et lÕ article 7 des statuts ont modifiŽ s comme suit : Le capital social sÕ Ž levant ˆ 100 000.00 Dh (CENT MILLE DIRHAMS) est divisŽ en 100 parts sociales de 1000.00Dh chacune toutes enti• rement libŽ rŽ es ainsi le dŽ clarant expressŽ ment les associŽ s et attribuŽ es: ARTICLES 6 et 7 : CAPITAL ET PARTS SOCIALES Le capital social est fixŽ ˆ la somme de CENT MILLE (100.000,- DH) DIRHAMS, il est divisŽ en CENT (100) parts sociales de MILLE (1.000,- DH) DIRHAMS chacune, attribuŽ es totalement ˆ lÕ associŽ unique : - Mr. Omar DERRAZ: 100 parts socialesTotal : 100 parts sociales LÕ associŽ a constatŽ que la sociŽ tŽ reste sociŽ tŽ a responsabilitŽ limitŽ e dÕ associŽ unique et dŽ cide : * dÕ accepter la démission du gŽ rant unique de ses fonctions : Mr. ER RAHMOUNI ABDELALI, Marocain, nŽ le 01/01/1974 ˆ BRIKCHA, titulaire de CIN N¡ GM 36498 et domiciliŽ ˆ Tanger : LOT RIYAD AHLEN 2 N¡ 434, en lui donnant quitus entiers et définitifs de sa gestion. * de nommer en qualitŽ du gŽ rant unique de ladite sociŽ tŽ pour une durŽ e indŽ terminŽ : Mr. Omar DERRAZ, de nationalitŽ marocaine, nŽ le 08/04/1986, titulaire du CIN N¡ LB96308, et demeurant ˆ KSAR EL KEBIR : Centre de Tatoft CR et CDT Tatoft. Et engage ladite sociŽ tŽ dans tous les actes et documents la concernant par sa seule signature. Et par consŽ quent les articles15 et 16 sont modifiŽ s.

Le dŽ p™ t lŽ gal a Ž tŽ effectuŽ au greffe du tribunal de Tanger, en date du 06/01/2016 sous le numŽ ro 160624. Pour extrait et mention. Fiprof sarl ___________________________ « FIPROF s.a.r.l » Fiduciaire des Professionnels 02,5éme étage, Immeuble Tachfine 88, Avenue Youssef Ibn Tachfine Tanger Tél. : 0539 94 50 61 Fax : 0539 94 50 44 Fiprof2008@gmail.com TEFFEL TRAVAUX S.A.R.L AU au capital social : 100.000,- dh Siège social : 630, Rue 2tr Avenue Arabie Saoudite, Beni Makada Lakdima-TangerRC: 58071 Assemblée Générale Extraordinaire du 14 Décembre 2015 « Dissolution anticipée » Aux termes dÕ une dŽ libŽ ration en date du 14 DŽ cembre 2015, lÕ assemblŽ e GŽ nŽ rale, dŽ cide, la dissolution anticipŽ e de la sociŽ tŽ ˆ compter de ce jour et sa mise en liquidation amiable . LÕ assemblŽ e GŽ nŽ rale dŽ cide, de dŽ signer comme liquidateur Mr. Mohamed TOUIJER, titulaire de CIN N¡ K358886 et domiciliŽ ˆ Tanger : Hay Beni Makada Lakdima, Rue N¡ 47 N¡ 26 ;avec les pouvoirs les plus Ž tendus prŽ vus ˆ cet effet et fixŽ le siŽ ge de la liquidation au lieu du si• ge social . Le si• ge de la liquidation est fixŽ au si• ge de la sociŽ tŽ . Le dŽ p™ t lŽ gal du proc• s-verbal de cette AssemblŽ e GŽ nŽ rale Extraordinaire a Ž tŽ effectuŽ au greffe du tribunal de Tanger, en date du 06/01/2016, sous le numŽ ro 160625. Pour avis, le liquidateur Fiprof ___________________________ SOCIETE ** STN TRAVAUX ET NEGOCE S.A.R.L ** Siège social: 454-1 LOT ANASSER-LARACHE LARACHE Constitution d’une Société A Responsabilité Limitée Aux termes dÕ un acte sous seing privŽ en date du 27/11/2015 ˆ LARACHE, il a Ž tŽ Ž tabli les statuts dÕ une sociŽ tŽ ˆ responsabilitŽ limitŽ e, dont les caractŽ ristiques sont les suivantes : Dénomination : SOCIETE ** STN TRAVAUX ET NEGOCE S.A.R.L ** Objet : Travaux de constructionet negoce Plus généralement : Tous services administratifs, financi• res mobili• res immobili• res pouvant se rattacher directement ou indirectement ˆ lÕ objet social. Siège social est ˆ : DIOR 454-1 LOT NASSER-LARACHE Durée : est fixŽ e ˆ 99 années ˆ dater du jour de sa constitution dŽ finitive. Capital social : est fixŽ ˆ 100.000,00 Dhs divisŽ en 1000 parts sociales de 100,00 Dhs rŽ parties comme suit : Mr ABDERRAZAK LAKHYARI : 500 parts sociales, MR HICHAM BENABOUD :500 parts sociales Gérance : Mr ABDERRAZAK LAKHYARI, titulaire de CIN N¡ LA95440 , de nationalitŽ marocain , est nommŽ gŽ rant de la dite sociŽ tŽ Année sociale : du 1er janvier au 31 décembre. Immatriculation : La sociŽ tŽ a Ž tŽ immatriculŽ e au registre de commerce aupr• s du tribunal de premi• re instance de LARACHE le : 06/01/2016 sous le numŽ ro : 3291 du registre analytique. Pour extrait et mention La gŽ rance ___________________________ SOCIETE **KMSH NEGOCE S.A.R.L AU ** Siège social: 11 RUE AHMED EL MANSOUR EDDAHBI LARACHE Constitution d’une Société A Responsabilité Limitée Aux termes dÕ un acte sous seing privŽ en date du 07/12/2015 ˆ LARACHE, il a Ž tŽ Ž tabli les statuts dÕ une sociŽ tŽ ˆ responsabilitŽ limitŽ e, dont les caractŽ ristiques sont les suivantes : Dénomination : SOCIETE ** KMSH NEGOCE S.A.R.L AU ** Objet : Travaux divers de constructionet et negoce Plus généralement : Tous services administratifs, financi• res mobili• res immobili• res pouvant se rattacher directement ou indirectement ˆ lÕ objet social. Siège social est ˆ : 11 Rue Ahmed El Mansour Eddahbi Larache Durée : est fixŽ e ˆ 99 années ˆ dater du jour de sa constitution dŽ finitive. Capital social : est fixŽ ˆ 50.000,00 Dhs divisŽ en 100 parts sociales de 500,00 Dhs rŽ parties comme suit : Mr CASDAR MOHAMED : 100 parts sociales Gérance : Mr CASDAR MOHAMED , titulaire de CIN N°LB150059, de nationalité marocain , est nommé gérant de la dite société Année sociale : du 1er janvier au 31 décembre. Immatriculation : La sociŽ tŽ a Ž tŽ immatriculŽ e au registre de commerce aupr• s du tribunal de premi• re instance de LARACHE. Pour extrait et mention La gŽ rance


ECONOMIE

L 'I N F O

SANTÉ

EN

V R A C

du 09 Jan. 2016

TOURISME

RUBRIQUE

Economie en 2016 : un saut vers l’inconnu !

L’année 2016 n’augure rien de bon pour l’économie marocaine et les mesures drastiques prises par le gouvernement Benkirane dans le cadre de la loi de Finances entrée en vigueur le 1er janvier entraîneront inéluctablement des augmentations en chaîne des prix de produits de première nécessité et des services et, par ricochet, elles frapperont, de plein fouet, le pouvoir d’achat des ménages marocains et notamment celui des classes populaires et moyennes, conduisant ainsi, par voie de conséquence, à davantage de paupérisation des Marocains qui n’en peuvent plus désormais: revalorisation des prix de voyages par train ; de l’eau et de l’électricité ; des cotisations à l’Assurance maladie obligatoire, du prix du sucre et de la taxe sur les ventes de biens immobiliers, pour ne citer que ces simples exemples. Mais le comble vient de la libéralisation des prix des produits pétroliers soumis au libre jeu de l’offre et de la demande, alors que le prix du baril de pétrole qui ne dépasse pas 40 dollars ne s’est pas répercuté sur la vente à la pompe. Pourtant, la logique de la libéralisation exige que lorsque le prix du baril baisse, les prix de vente au public des produits raffinés fassent de même. Cette situation sociale intenable constitue un saut vers l’inconnu.

Législatives 2016 : la machine s’emballe déjà !

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A quelques mois des législatives, les prédateurs cassent déjà leurs tirelires et se frottent déjà les mains, décidés à faire de 2016 l’année électorale par excellence. L’enjeu est d’autant plus crucial qu’il dessinera la future carte politique et déterminera, in fine, du fin fond de ses urnes que nous espérons transparentes, celles et ceux qui siégeront à la Chambre des représentants et, a posteriori, le prochain Exécutif qui prendra les rênes du pouvoir. La bataille promet ainsi bien des empoignades mais, aussi, le retour de pratiques répréhensibles qui commencent déjà à (re) pointer le bout de leur nez, notamment en matière de «tazkiates» (accréditations) au profit de candidats prêts à tout acheter, et, par voie de conséquence, au profit de zaïms de partis politiques enclins à vendre au plus offrant. Apparemment, on ne serait pas encore prêts à rompre totalement avec les manigances électorales du passé…

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Pension de retraite des parlementaires et des ministres : des chiffres astronomiques !

Pension de retraite d’un parlementaire : retenue sur salaire de 2900 dh par mois pour recevoir ensuite une pension de 5000 dh par mois s’il fait un seul mandat de 5 ans ; 7000 dh par mois, s’il fait 2 mandats soit 10 ans et 9000 dh par mois, s’il fait 3 mandats soit 15 ans. Ainsi, par exemple, un parlementaire qui fait un seul mandat de 5 ans, verse à la caisse de retraite un total de 17,4 millions de centimes retenus en 5 ans et reçoit en contrepartie 240 millions de centimes pendant une durée de vie moyenne de 40 ans. Donc, il pompe des caisses de l’Etat 226 millions de centimes pour ses 5 années de travail (ou de sommeil) sous la coupole du parlement. Comparativement, un salarié payé au smig durant toute sa vie active (30 à 45 ans), reçoit une pension de retraite moyenne de 2400 dh par mois. Le cas d’un ministre est différent : lui, il ne verse rien à l’Etat qui lui garantit pourtant une pension de retraite forfaitaire minimum de 3900 dh, quelle que soit sa fonction post-ministérielle. Cette somme forfaitaire est constituée de la pension de retraite relative à son emploi normal de fonctionnaire ou de salarié et le reste versé par l’Etat. En situant ce complément à la somme moyenne de 2 millions de centimes par mois, cela nous donne un versement total de 24 millions de centimes par an, soit un total de 960 millions de centimes pendant une retraite de 40 ans. En plus, cette retraite est transmissible aux héritiers du ministre retraité après sa mort. Si l’on multiple ce cas par les quelque 300 ministres retraités vivants ou décédés, on obtiendra la somme astronomique de 288 milliards de centimes, pompés dans les caisses de l’Etat, pour une durée de travail de 5 années un seulement. Cette somme pourrait renflouer les caisses des retraites agonisantes qui, selon Benkirane, seraient totalement en faillite en 2020. En comparaison, un ministre français ne reçoit sa pension de retraite qu’après avoir atteint l’âge de

SPORT

TANGER PRATIQUE

60 ans. Le montant de cette pension ne dépasse pas 1200 euros par mois, alors que le smig qui en est supérieur, se situe à 1450 euros. Apparemment, la levée de boucliers qui a lieu, sur Facebook, contre les retraites des parlementaires, semble porter ses premiers fruits, puisque deux projets de loi prévoient de mettre un terme au système actuel de ces retraites. Alors que le PJD souhaite adapter le système actuel à celui des retraites dans les autres secteurs publics, le PAM va plus loin en revisitant l’ensemble des paramètres. Ainsi, Abdelaziz Aftati et Said Khayroune, tous deux députés du PJD, prépareraient une proposition de loi pour la réforme des retraites des parlementaires. Seoln Aftati «cette proposition de loi rompt avec le droit à la retraite des parlementaires dès la fin de leur mandat. Les pensions de retraite ne leur seront versées, en revanche, qu’une fois atteint l’âge de la retraite». De son côté, Aziz Benazzouz, membre du PAM, déclare que «la proposition de son équipe fera de l’actuel système de retraites des parlementaires un simple souvenir». Il révèle que l’idée principale de la proposition du PAM est de rendre la retraite des parlementaires facultative et complémentaire. De plus, les parlementaires ne pourront en bénéficier qu’à partir de 62 ans. «La proposition du PAM met également fin à la participation du Parlement au système des retraites, laissant l’adhésion à la seule charge des parlementaires». Pour Benazzouz, ce sont les parlementaires qui doivent apporter des modifications à la loi 92.24, puisque ce sont eux-mêmes qui ont rédigé la loi actuelle leur permettant de bénéficier de rentes non méritées. Aftati révèle, par ailleurs, que la réforme proposée modifie les taux de participation des parlementaires à leurs retraites, ainsi que la méthode de calcul utilisée pour définir le montant de la pension. «Il n’est plus acceptable que la pension de retraite soit caclulée sur la base forfaitaire de 1.000 DH par année de mandat. De la même façon, la participation des parlementaires à leurs retraites ne peut pas être plafonnée à 2.900 DH par mois» a-t-il déclaré.

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Sécheresse : un besoin pressant de 600 mm de pluie

Après près de trois mois de retard des pluies, la saison agricole pour cette année est presque compromise. Les dernières précipitations ne donnent pas beaucoup d’espoir aux agriculteurs qui estiment que 600 millimètres de pluie seraient encore nécessaires avant le mois d’avril prochain, pour sauver la saison agricole. En attendant, la situation demeure difficile et l’on s’accorde à dire que le Maroc est bel et bien entré dans la spirale de la sécheresse, que les cultures de céréales n’auraient aucune chance d’être sauvées et qu’on peut uniquement compter sur les zones irriguées qui peuvent assurer une production céréalière. En fait, pour sauver cette saison agricole, il est nécessaire d’avoir des précipitations entre janvier et juin prochain. Les précipitations espérées devraient également augmenter le taux de remplissage des barrages et permettre au fourrage de se développer, ce qui est vital pour les éleveurs qui redoutent une montée en flèche des prix des aliments de bétail. D’ailleurs, tout serait prêt pour l’indemnisation des agriculteurs touchés par la sécheresse. La Mutuelle agricole marocaine d’assurance (Mamda) serait disposée à débourser 1 à 1,2 milliard de dirhams, sachant que multirisque climatique est tenue de couvrir les céréales et les légumineuses contre la sécheresse, la grêle, le gel, les vents violents, les vents de sable et l’excès d’eau. Cette couverture constitue une composante importante du plan anti-sécheresse. Mais pour que les agriculteurs assurés soient indemnisés, le gouvernement doit d’abord déclarer officiellement le sinistre d’une sécheresse établie.

Crise Iran - Arabie Saoudite

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Une nouvelle crise a éclaté avec l’exécution par Ryad du dignitaire chiite Nimr el-Nimr, critique du pouvoir saoudien, avec 46 autres personnes condamnées pour « terrorisme », dont la majorité pour des attentats attribués au réseau extrémiste sunnite Al-Qaïda. Cette exécution a provoqué une guerre de mots entre Téhéran et Ryad et des manifestations de colère parmi la communauté chiite dans plusieurs pays, dont l’Iran où les représentations saoudiennes ont été attaquées, l’Irak, le Liban, Bahreïn ainsi que le Pakistan et le Cachemire indien Cheikh Nimr avait été condamné à mort en 2014 pour « terrorisme », « sédition », « désobéissance au souverain » et « port d’armes ». Il avait été la figure de proue de la contestation qui avait éclaté

JEUX

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en 2011, dans la foulée du Printemps arabe, dans l’est saoudien où vit la minorité chiite qui se plaint de marginalisation. Les vives tensions entre l’Iran chiite et ses voisins arabes sunnites ont franchi un nouveau seuil, l’Arabie saoudite et ses alliés rompant ou réduisant leurs relations diplomatiques avec Téhéran après une crise déclenchée par l’exécution d’un dignitaire chiite. Craignant une escalade aux conséquences imprévisibles, la Russie a affirmé être « prête à servir d’intermédiaire » pour résoudre la crise entre Ryad et Téhéran, deux pôles d’influence dans la région tourmentée du Proche-Orient. Les Etats-Unis, alliés des Saoudiens mais qui se sont aussi rapprochés des Iraniens à la faveur de l’accord sur le nucléaire conclu en juillet, ont appelé « à des mesures positives pour calmer les tensions ». La France et l’Allemagne ont également plaidé pour une désescalade après que Bahreïn et le Soudan ont annoncé eux aussi la rupture de leurs relations avec l’Iran. Les Emirats ont pour leur part réduit leurs liens avec Téhéran. L’Arabie saoudite a annoncé « la rupture de ses relations diplomatiques avec l’Iran et exigé le départ sous 48H des membres de la représentation diplomatique iranienne ». Téhéran a rétorqué en accusant Ryad de chercher à aggraver les « tensions » au Moyen-Orient et en affirmant que la rupture des relations n’effacerait pas « l’erreur stratégique » qu’a été l’exécution de cheikh Nimr. Bahreïn, dirigé par une dynastie sunnite qui entretient des liens étroits avec Ryad, a lui aussi rompu ses relations avec l’Iran et demandé à tous les diplomates iraniens de quitter le royaume « sous 48 heures ». Une décision similaire a été prise par le Soudan, alors que les Emirats arabes unis ont seulement annoncé le rappel de leur ambassadeur à Téhéran et la réduction des liens diplomatiques. Les réactions virulentes de l’Iran à l’exécution et les attaques de représailles de manifestants contre l’ambassade saoudienne à Téhéran, partiellement détruite, et le consulat dans la ville iranienne de Machhad ont provoqué l’ire de Ryad. Le guide suprême d’Iran Ali Khamenei avait déclaré dimanche «que la main divine vengerait» le cheikh exécuté des dirigeants saoudiens. Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir Abdollahian, a fustigé l’Arabie saoudite, premier exportateur mondial de brut, pour « avoir comploté en vue de faire baisser les prix du pétrole ». L’Iran accuse Ryad d’avoir joué un rôle primordial dans la baisse des prix du pétrole en maintenant un niveau de production très élevé. En Irak voisin, pays à majorité chiite, deux mosquées sunnites ont été visées par des attentats (1 mort) et le muezzin d’un troisième abattu, faisant craindre une résurgence des violences intercommunautaires. Les autorités irakiennes ont accusé des « éléments infiltrés » d’avoir perpétré ces attaques « pour raviver les violences entre chiites et sunnites », alors que de nouvelles manifestations anti-saoudiennes sont prévues dans le pays. La crise diplomatique a même touché le sport, les clubs saoudiens participant à la Ligue des champions d’Asie ayant demandé à jouer contre les clubs iraniens en terrain neutre et non en Iran. Les relations entre Ryad et Téhéran évoluent en dents de scie depuis la révolution islamique iranienne de 1979. Les deux puissances sont le plus souvent en désaccord sur les crises dans la région et s’accusent mutuellement de chercher à élargir leur influence. Elles avaient rompu leurs relations de 1987 à 1991, après de sanglants affrontements entre pèlerins iraniens et forces saoudiennes lors du hajj à La Mecque en 1987. Pour les experts, la nouvelle crise risque d’alimenter les guerres par procuration que se livrent actuellementTéhéran et Ryad notamment en Syrie et au Yémen. Le Maroc a exprimé sa préoccupation et «craint que les débordements en cours ne prennent une dimension ingérable dans les jours qui suivent»

Blocage de WhatsApp, Skype et Viber…

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Les appels gratuits par la VoIP au Maroc ont été bloqués par les trois opérateurs télécoms du Royaume, du moins sur la 3G et la 4G, mais le pire pourrait arriver avec un blocage total des appels par voix IP, y compris en wifi, dans les 2 prochains mois. La réaction des internautes n’a pas tardé. Les usagers de smartphones s’indignent face à cette décision. Plusieurs actions collectives ont été lancées, dont au moins trois pétitions. D’autres internautes expliquent comment le blocage peut être contourné. Pour faire court, la solution se nomme VPN (Virtual Private Network). Il s’agit d’un réseau virtuel privé qui vous permet d’enlever les restrictions locales et vous garantir ainsi l’accès aux applications et sites web restreints par les opérateurs téléphoniques. Le Journal de Tanger • N° 3879 • Samedi 09 Janvier 2016


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I. NOUVEL AN, NOUVEL ELAN : Cette nouvelle année est toute spéciale pour moi. Un drôle de tournant, le point culminant, le début du compte à rebours, l’âge mûr qui détruit le dernier mur. L’occasion, pour moi, de vous dire combien je suis sensible à la fuite du temps, à la succession des années, à ces réveillons qui martyrisent les vignerons, à ces 7 milliards de bouches qui consomment 12 raisins à la même heure, à la même minute, une heure qui n’est pas la même pour tous mais qui signifie ce même sentiment de victoire contre le temps. Histoire de célébrer une année de gagner et feindre d’oublier celle que l’on perd ! J’ai lu les espérances des uns, les prévisions des lecteurs du futur, les attentes des peuples, les vœux des politiques, les craintes des astrologues, les rêves des économistes, les peurs des agriculteurs, les désillusions des diplômés, j’ai partagé avec certains mon optimisme éclairé et mon pessimisme philosophique, j’ai écouté la voix de la raison et celle de la passion et quand j’ai voulu, comme vous, établir un diagnostique serein pour mieux gérer les 5

Pr.

dernières minutes d’un match éprouvant, stressant, l’histoire est venue me rappeler que le Temps est un imposteur, un manipulateur, un indicateur trompeur, une bouée de sauvetage qui se dégonfle dès qu’on s’y accroche, une illusion, une chimère, un mirage traitre qui maltraite jusqu’à ce qu’il s’arrête à votre insu. Je formule des vœux fervents à tous ceux qui, comme moi, ont compris que la célébration est un appel à une réaction, un nouvel an doit susciter un nouvel élan, une nouvelle ambition, une réflexion sur la vie, l’aire de repos où l’on médite les kilomètres parcourus, où l’on reprend son souffle autour d’un café et d’une tranche de bûche au chocolat, l’occasion de repenser son âge afin de réinvestir autrement le bonus que l’on pense avoir acquis, une nouvelle chance à saisir pour mieux en jouir. Bonheur, santé, prospérité, paix, amour, travail, tolérance, humanité et liberté, dialogue et progrès entre les peuples, confiance et élégance de l’esprit, transparence et solidarité, voilà ce que je souhaite à tous mes amis lecteurs d’ici et d’ailleurs, qu’Allah vous protège et bénisse vos pas ! II. LES RUELLES AFFLUENTES QUI DONNENT SUR LA CORNICHE : Comme chacun sait, la corniche est, depuis quelques semaine, un véritable champ de bataille où des blindés sans scrupules démolissent les vestiges d’une époque et en inventent d’autres pour les générations à venir. Ces chantiers suscitent à la fois espoirs et émotions, joies et craintes, cependant, nous avons appris à en mesurer l’intensité lorsqu’à notre réveil, une voix est tracé, un trottoir est tapissé, des réverbères sont dressés, de nouvelles tranchées sont réalisées…etc. Le Tanger de demain a déjà enterré celui d’hier et d’aujourd’hui et c’est tant mieux diraient les plus optimistes. Je suis de ceux qui ont la chance de vivre cette transformation en direct, « pied dans l’eau » : je n’en crois pas mes yeux ! Au fait, j’espère que toutes les ruelles perpendiculaires à la grande avenue Mohammed VI seront, elles aussi, concernées par le réaménagement, l’éclairage, les nouveaux trottoirs, les palmiers magiques… Ceci étant dit, beaucoup de ceux que je côtoie dans les différentes réunions, (généralement, des Tangérois purs et durs) ne voient pas d’un bon œil cette opération de chirurgie esthétique que l’ont fait subir à leur belle fée mais aucun d’eux ne renie la résurrection d’une ville, jadis jetée aux oubliettes, massacrée, marginalisée. Oui pour le Tanger métropole, oui pour le changement sous contrôle ! Certains m’ont affirmé que les autorités compétentes de la ville travaillent en huis clos et ne se gênent pas de décider sans l’avis de la société civile tangéroise de ce que sera le devenir de la ville, de ce que sera la robe de mariée qu’elle portera à l’avenir afin que les prétendants Le Journal de Tanger • N° 3879 • Samedi 09 Janvier 2016

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daignent faire la queue à leur descente d’avion ou de leur débarquement de bateau. Une question me taraude : le slogan officiel annonce l’ouverture de la Marina pour juin 2016 ! Ai-je bien entendu, mal compris, mal lu ? A cinq mois de la date butoir, le challenge me semble difficile à gagner ! Autres temps, autres miracles ! Pendant que j’y suis, que nos urbanistes se penchent sur le problème de la laideur de la résidence « Marbel », un point noir face à la lumière du soleil. Une mise à niveau me semble nécessaire ! III. LA PLACE DES NATIONS ET LE BOULEVARD MOHAMMED V : Heureux de voir la Place des Nations calmer les passions des manifestants et susciter l’espoir des amoureux de la ville, de ceux qui aspirent au changement. Un parking est le bienvenue, j’aurais souhaité connaître ce que sera le toit de ce dernier : place animée ou terne, zone commerciale ou simplement zone piétonne avec jets d’eau et jardin lumineux… ? Nous sommes aussi préoccupés par le sort futur qui sera réservé au Boulevard Mohammed V. Rien ne filtre. Est-il au programme ? Ce boulevard est triste à faire pleurer les crocodiles ! Il n’y a pas deux sans trois, allez-y, creusez, bêchez, fouillez, ne laissez nulle place où ne passent grues, bulldozers, perceuses, camions, goudronneuse, jardiniers, électriciens, maçon, architectes, topographes…et tous ces autres qui participent à cet élan fabuleux, celui de faire de Tanger une ville digne de son passé et qui n’aura aucun complexe lorsqu’elle aura à affronter son avenir. IV. LE GRAND PROJET DE LA PORTE DE TANGER METROPOLE : Youtube diffuse les images du grand projet de la grande porte de Tanger qui sera édifiée à Malabata à l’image des mégaprojets de Dubai avec tours, « hôtel 7 étoiles », centre commercial, esplanade gigantesque, bureaux, espaces verts, presqu’île lumineuse…etc. On se met à rêver ! Bluff ou réalité, les mois à venir sauront nous apporter la part de vérité ou de mensonge de ces annonces médiatiques. Il en est de même pour la gare du TGV marocain. Un projet sublime, extraordinaire ! Même questionnement autour des projets du tram tangérois et du téléphérique dont les images figurent dans les affiches géantes plantées sur l’Avenue Mohammed VI. Quels délais ? De grâce, je souhaite vivement admirer ce Tanger qui se construit avant que mes yeux ne se ferment ! Lors d’une réunion avec des amis tangérois, une réflexion a été émise, fort justement d’ailleurs, à propos des autres quartiers de la ville et des projets de mise à niveau les concernant. Je transmets ! V. CHARLIE HEBDO EN CHARLOT HEBDO : Ce «Charlot hebdo» semble avoir fait du terrorisme son fond de commerce et de la provocation son message publicitaire. Les gens ne sont pas dupes, ils ne l’ont d’ailleurs jamais été concernant les intentions belliqueuses et «antisémites» de ce torchon qui défend la liberté d’insulter au nom de la liberté d’expression. Il est vrai que ce qui est vérité au-delà des Pyrénées est mensonge au-deçà et que la notion de liberté d’expression n’est pas forcément la même partout et n’est pas, non plus, perçue de la même manière, là où l’on se trouve, n’en plaise au donneurs de leçons et aux hypocrites de toutes les langues, de toutes les religions, de toutes les races, de toutes les cultures. «Charlot Hebdo» qui fait honte au lieu de faire rire (Alain Juppé a bien fait de le rappeler : «Cette Une ne me fait pas rire») ne semble pas avoir compris la leçon des «choses» et que faire pleurer et souffrir d’autres individus et d’autres familles est son dernier souci. Elle n’évoque plus seulement le Prophète des musulmans, elle s’arroge le droit d’insulter le dieu de tous les croyants, toutes religions confondues. Un Dieu portant en bandoulière une Kalaknikov ne signifie pas seulement que les adeptes des religions (notamment ceux de l’islam) sont violents, sont assimilés au terrorisme mondial, sont fanatiques, intégristes, barbares… mais, pire que cela, cette Une diabolique tend à remettre en question la foi même des croyants, cette foi qui se fonde, avant tout sur l’unicité de Dieu, la foi en Dieu. Pour ces « fous du non Dieu », Dieu qui devrait être bon, juste et pacifique, serait, selon eux, un aventurier, barbare, assassin, criminel, terroriste… Dans ce pays que j’aime bien, ce Charlot Hebdo est pire que la bombe H de la Corée du Nord que l’on se refuse encore d’attaquer, de bombarder, de détruire par le biais d’une coalition de pays anti-armes de destruction massive. La Corée du Nord n’est, hélas pas, l’Irak, la Syrie, la Libye…! Combattre la Corée du Nord, c’est avoir le milliard de Chinois en face, des dictateurs en verve qui ne craignent pas les états d’âmes de « démocrates » chez eux et moins scrupuleux ailleurs. Qui pourrait m’aider à démêler ces fils inextricables, à expliquer les actes inexplicables de ces fils, voisins, cousins ? A force de lire, j’ai perdu le rire ! VI. MORT DE MICHEL CALABRU ET DE PIERRE BOULET : Le monde des arts est en deuil, pas uniquement en France mais partout où ces noms ont marqué des générations de fans de ces deux grands. Michel Calabru est, avant tout, un « Marocain » né en 1922 à Safi avant d’être un Français, né au Maroc. Sa carrière exceptionnelle d’acteur a été fulgurante et sa voix unique résonne encore dans nos oreilles d’enfant et dans celles de notre âge adulte tant ce géant a traversé le Temps avec panache, avec art, dirai-je. Avec Louis de Funès, Michel Calabru est de ceux qui nous ont appris à rire « naturellement », de ceux qui nous ont enseigné un humanisme sans fard, une certaine idée de la

JEUX

DIVERS

joie de vivre, un absurde souriant, une caricature éloquente d’une certaine idée de la vie. Avec ses 200 films et ces dizaines de pièces de théâtre, Calabru aura traversé son siècle de bout en bout avec le sourire de ceux qui cultive l’espérance, de ceux qui, grâce au bonheur des autres ont pu bénéficier de la générosité de la Providence: rendre les autres heureux prolonge la vie ! Calabru est mort dans son sommeil, je suis de ceux qui croit à son prochain réveil, puisque désormais toute son œuvre sera diffusée sur tous les écrans, sur toutes les chaînes, Calabru aura mérité la postérité, l’immortalité ! On apprend, par ailleurs, que sa ville natale, Safi, lui avait rendu un vibrant hommage en 2010, la ville ayant également fait installer, à cette occasion, une plaque commémorative sur la maison où il est né : «Dans cette maison, le 27 octobre 1922, est né Michel Galabru ». Qu’il repose en paix. Les Marocains ne l’oublieront pas. Quant à Pierre Boulet, le grand musicien, le chef d’orchestre charismatique qui n’avait pas besoin de sa « baguette » magique pour motiver, diriger, emballer, entraîner ses musiciens, lui aussi nous a quittés sous les airs mélodieux d’un hiver curieux où les grands tombent comme des feuilles mortes vaincu par l’âge et non par les orages. Un grand maître qui s’en va et la musique mondiale est en deuil. Son œuvre est à redécouvrir, son tiroir de musique est à rouvrir ! Paix à ton âme musicale, celle d’une musique douce qui rejetait la violence des airs qui pollue nos ouïes, qui martyrisent nos tympans. Chapeau bas, les grands ! VII. LES GROTTES D’HERCULES SE RECONCILIENT AVEC LEUR MYTHE: J’ai enfin visité les Grottes d’Hercules dans leurs nouveaux atours après leur mise à niveau. J’ai été tout d’abord fasciné par les transformations, par les infrastructures, par le dallage, par le mirador, par l’aménagement d’escaliers menant à la plateforme qui borde la mer, par la mise en valeur de l’intérieur des Grottes, par la place, par les affiches géantes (dont les textes me semblent manquant de précision et de justesse scientifique) mais, à ma grande surprise, je fus aussi déçu par le muret qui surplomb la mer Sali par les visiteurs, par les bancs et les tables déjà rouillées par l’humidité, par certains projecteurs déjà arrachés de leur orbite, par les services des lieux de restauration, les cafés, les responsables des magasins, le déficit d’informations en termes d’indication et d’orientation qui faciliterait la visite des touristes (le plan étant insuffisamment élaboré). La qualité des services et des prestations est en dessous des normes exigées dans un lieu pareil. Consommer a été pour moi une dure épreuve ! Peut-on accepter de remettre les clefs de locaux modernes à des gens habitués à gérer des kiosques en bois, offrir des palais à des gens modestes qui n’ont aucune expérience de gestion et peu de moyens leur permettant d’offrir des prestations de haut niveau. Je ne sais pas ce que pensent les touristes mais à leur place, ma première réaction serait : « Comment a-ton permis à des non professionnels d’ouvrir des cafés et des restaurants aussi médiocres ? ». Auparavant, on tolérait les cafés populaires, le thé à la menthe servi sur des tables boiteuses et des chaises abracadabrantes mais aujourd’hui, le contraste est flagrant entre le local et le service. Un café infect, douteux, une hygiène à revoir, des garçons en tenue « bédouine »… A revoir ! A méditer! Et puis, j’ai beau chercher la billetterie, introuvable ! Tant mieux ou tant pis, ma visite a été très agréable ! Merci ! VIII. LE CERCLE DES ARTS : La nouvelle association tangéroise dénommée «Association Internationale des Tangérois du Monde» a organisé le dimanche 3 janvier 2016, une importante réunion de travail qui a été entièrement consacrée à la mise en place d’une vision, d’un programme et d’une stratégie dont l’objectif est d’atteindre les objectifs contenus et définis par les fondateurs dans ses Statut. Un débat serein et responsable a eu lieu dans ce nouvel espace, fort agréable et accueillant, qu’est le «Cercle des arts» récemment inauguré et dont la propriétaire est Mme Abaâkil. Débattre du Tanger culturel et social dans ce lieu qui inspire et qui respire la correspondance des arts suscite inévitablement une harmonie des idées et une clarté de la vision. L’association dirigée par notre ami Nourredine Saoud, unTangérois résident en Angleterre, se compose d’éléments de valeur (ces derniers représentent des domaines variés et de haute facture) qui semblent décidés à rompre avec l’action associative clientéliste et opportuniste, ils paraissent également prêts à injecter leur savoir-faire et leurs moyens dans des réalisations qui répondent aux attentes des Tangérois et qui se hissent au niveau de leurs ambitions légitimes. A cette réunion, été conviés trois représentants de la société civile tangéroise auxquels il a été demandé de donner leur avis sur le programme d’action de ladite association. Il s’agit du Pr Mohammed Semlali, ex doyen de la faculté des sciences de Tétouan, Président du Club Unesco Tanger et de la Fondation Sigma, M. Si Mohammed Mrini, journaliste et membre de plusieurs associations tangéroises et du Pr Sidi Mohamed ElYamlahi Ouazzani, ex Doyen de la Faculté des Lettres de Tétouan, écrivain, journaliste, universitaire et membre de plusieurs associations locales, nationales et internationales. Des recommandations ont été faites, des germes d’idées attendent d’éclore, des volontés à mettre à l’épreuve et des défis grandioses sont à relever. Est-ce une association de plus à Tanger ou une valeur ajoutée à l’éventail associative ? L’avenir seul pourra répondre à cette question. Bonne chance, mes amis !


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