1 an de François Hollande = 1 an d'échecs pour la France et les Français

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1 AN DE FRANÇOIS HOLLANDE un cinquième des ambassadeurs ont été remplacés par des personnalités de gauche. Enfin, le calendrier et les modalités des élections régionales, cantonales et municipales ont été changés de manière à favoriser la gauche dans les urnes. François Hollande gère la France non pas dans l’intérêt général mais avec le but de conserver le pouvoir et de satisfaire les revendications d’un clan.

ÉCHEC SUR LA POLITIQUE EUROPÉENNE ET SACRIFICE DE NOTRE POLITIQUE DE DÉFENSE

François Hollande affaiblit la France François Hollande avait promis de « réorienter la construction européenne », de proposer « un pacte de responsabilité, de gouvernance et de croissance » et de « renégocier le traité européen » (engagement no 11), d’obtenir un « budget européen (2014-2020) au service des grands projets d’avenir » (engagement no 12) et de « défendre un budget européen ambitieux pour l’avenir de l’agriculture » (enga­ gement no 6)… Pour cela, il a voulu créer un rapport de force avec Angela Merkel. La France s’est retrouvée isolée sur la scène européenne face à une alliance germano-britannique. Aucun engagement européen de François Hollande n’a été tenu : le traité européen a été adopté le 9 octobre 2012 dans les termes négociés par Nicolas Sarkozy, il n’y a pas eu de pacte de croissance ; le 8 février 2013, le Conseil européen a décidé de réduire le budget européen et celui de la politique agricole commune pour les sept ans à venir. L’agriculture française, gage de notre indépendance alimentaire, risque d’en être fragilisée. L’influence européenne de la France est réduite à la portion congrue et le moteur franco-allemand est à l’arrêt. Parallèlement à ces défaites sur la scène européenne, le budget de la défense jusqu’en 2015 a été revu à la baisse, – 10 % par rapport à 2012. Et le Livre blanc de la défense prévoit 24 000 suppressions de postes dans l’armée française d’ici à 2019… Affaiblir ainsi l’armée­, c’est réduire le poids diplomatique de la France dans le monde et renoncer en partie à la politique de souveraineté voulue par le général de Gaulle. C’est une rupture majeure dans la ve République. L’Allemagne va ainsi redevenir la première armée du continent. La France pourra-t-elle toujours prétendre conserver son

AN

siège au Conseil de sécurité de l’ONU ? La France pourrat-elle encore demeurer la cinquième puissance du monde ?

ÉCHEC SUR LA COHÉSION NATIONALE

François Hollande divise les Français François Hollande avait promis de rassembler la nation, il a divisé les Français. La gauche a multiplié les sujets qui fracturent la société, pour détourner l’attention de son échec économique, en particulier sur l’ouverture du mariage et de l’adoption aux couples de même sexe. La société en est ressortie meurtrie et la famille, fragilisée, notamment en ce qui concerne la filiation et la protection des droits des enfants. Des millions de Français se sont sentis méprisés par le passage en force de la gauche sur ce texte. Par ailleurs, la gauche a choisi de stigmatiser des boucs émissaires afin de rejeter sur eux la responsabilité de ses difficultés : les familles, les entrepreneurs, les « riches », les retraités, les travailleurs­indépendants, les responsables des grandes religions, les élus… L’affaire Cahuzac a été la dernière illustration de ce procédé cynique : pour tenter de se dédouaner de ses fautes, François Hollande a voulu jeter l’opprobre sur l’ensemble des élus de France.

ÉCHEC SUR LA GOUVERNANCE

Y a-t-il un pilote dans l’avion ?

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Le couple exécutif ne dégage aucune autorité : François Hollande et Jean-Marc Ayrault se laissent critiquer par leurs ministres ou par les élus de leur majorité sans réagir… François Hollande semble gérer la France comme il dirigeait le PS, sans jamais prendre de décisions, en attendant que passe le temps et sans jamais savoir où aller. Le gouvernement donne un sentiment d’amateurisme et d’impréparation : censure de la taxe à 75 % et de la loi sur le logement, cafouillages sur Florange et Petroplus, contradictions publiques à répétition entre ministres sur les rythmes scolaires, le cannabis, le récépissé pour les contrôles d’identité, les Roms, la redevance télé, la taxation des œuvres d’art, les 35 heures, la germanophobie, etc. François Hollande décrédibilise enfin la parole publique : mensonge sur la fin des augmentations d’impôts, reniement­sur la hausse de la TVA, fausse renégociation du traité européen, promesse intenable sur la baisse du chômage… La confiance est rompue entre la France et François Hollande. ❚

D’ÉCHECS

POUR LA FRANCE ET LES FRANÇAIS ➜ François Hollande « demande à être jugé sur les résultats » (22 septembre 2012). Nous l’avons pris au mot : cela fait un an que la situation de la France et des Français se dégrade dans tous les domaines. Le chômage a explosé, le pouvoir d’achat a reculé, l’insécurité a progressé, la crédibilité de la France a été affaiblie. « Échec » est le mot qui résume le mieux l’action catastrophique de François Hollande.

ÉCHEC SUR LE CHÔMAGE

1 300 chômeurs de plus par jour Depuis un an, il y a en moyenne près de 1 300 demandeurs d’emploi supplémentaires par jour. Jamais dans notre histoire la France n’avait compté autant de demandeurs d’emploi­  : il y a plus de 3,2 millions de chômeurs en France. Si l’on ajoute les demandeurs d’emploi ayant eu une activité réduite, la France a dépassé le niveau catastrophique de 5 millions de personnes inscrites à Pôle emploi. Ces résultats terribles sont la conséquence d’une politique économique à contre-emploi. François Hollande a tout fait pour aggraver la crise : augmentation aveugle des impôts sur les entreprises et les particuliers ; alour­dis­sement des charges pesant sur les salaires ; baisse de la durée du travail avec le retour partiel à la retraite à 60 ans et la taxation des

heures supplémentaires ; arrêt brutal de toutes les réformes entreprises par Nicolas Sarkozy. Et ce ne sont pas quelques emplois d’avenir ou contrats de génération, financés par la dette, qui vont changer la donne. C’est ainsi que, pour 2013, la Commission européenne prévoit un taux de chômage de 10,7 %, puis de 11 % pour 2014.

ÉCHEC SUR LA DETTE

3,7 % de déficit public en 2013 Durant sa campagne, François Hollande avait pris deux engagements qui devaient être les marqueurs d’un « sérieux » de gauche : « Le déficit public sera réduit à 3 % du produit intérieur brut en 2013. Je rétablirai l’équilibre budgétaire en fin de mandat » (Engagement de campagne

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no 9). Un an après son entrée en fonction, il a déjà officiellement enterré ces deux engagements. Dans le programme de stabilité de la France pour les années 2013-2017, transmis à la Commission européenne le 17 avril dernier, le gouvernement reconnaît qu’il fera au mieux 3,7 % de déficit en 2013 et 0,7 % en 2017. Et encore, ces chiffres sont bâtis sur des prévisions de croissance peu sincères. Cette incapacité à maîtriser nos finances a une explication : le gouvernement socialiste continue à augmenter les dépenses publiques. En 2013, le taux de dépenses publiques en France va atteindre son plus haut niveau historique, à 56,9 % du PIB. Ce niveau de dépenses est le plus élevé de la zone euro : il est supérieur de 10,7 points à celui de l’Alle­magne, de 10 points à celui de l’Espagne et de 6 points à celui de l’Italie… Notre économie est asphyxiée et la crédibilité financière de la France, fragilisée.

ÉCHEC SUR LE POUVOIR D’ACHAT

ÉCHEC SUR LA CROISSANCE

Récession en 2013 François Hollande déclarait le 9 septembre 2012 sur TF1 : « J’ai demandé au gouvernement d’établir le budget 2013 en fonction d’une prévision réaliste de croissance, qui sera donc inférieure à 1 %, sans doute 0,8, car je ne veux pas que l’on puisse imaginer que l’État prépare son budget avec des hypothèses qui se révéleraient fausses. » Le verdict est tombé, les prévisions de croissance de François Hollande sont infondées : nous serons malheureusement en récession en 2013 (- 0,1 %, selon le Fonds monétaire international). Cette croissance négative est la conséquence directe d’une politique économique absurde fondée sur l’augmentation aveugle des impôts, l’absence de réformes courageuses et un discours général de stigmatisation de tous ceux qui entreprennent. Sans croissance, le chômage ne pourra pas reculer.

+ 30 milliards d’impôts en un an En un an, les impôts ont été augmentés de plus de 30 milliards d’euros. Contrairement aux affirmations de Jean-Marc Ayrault qui affirmait que « neuf Français sur dix ne seront pas concernés par les hausses d’impôts » (27 septembre  2012), ces augmentations frappent en particulier les classes moyennes : quand le gouvernement a pris 1 € aux plus aisés, il en a pris 2 aux classes moyennes ! Conséquence, pour la première fois depuis 1984, le pouvoir d’achat a reculé. Ce matraquage fiscal est aussi contre-productif d’un point de vue budgétaire : trop d’impôt­tue l’impôt. Un taux de prélèvement excessif paralyse l’économie et assèche les recettes fiscales. Malheureusement, le gouvernement est décidé à s’entêter dans cette impasse : 10 milliards de prélèvements supplémentaires sont prévus pour 2014. Le taux de prélèvements obligatoires va ainsi grimper à 46,5 % du PIB. Les familles, les retraités, les entreprises sont ciblés… Aux mêmes causes, les mêmes effets : la récession et le chômage sont au bout de cette préférence irrationnelle pour l’impôt !

ÉCHEC SUR LA SÉCURITÉ

La délinquance est repartie à la hausse La délinquance est repartie à la hausse pour la première fois depuis les années Jospin. Selon les données de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales, entre les onze premiers mois de François Hollande (mai 2012 -  mars 2013) et les onze derniers mois de Nicolas Sarkozy (mai 2011-mars 2012), les atteintes aux biens ont augmenté de près de 3 %, et les atteintes volontaires à l’inté­gri­té physique, de 4,5 %, soit environ 75 000 victimes supplémentaires. L’explosion de la délinquance est particulièrement marquée dans les zones de gendarmerie, qui couvrent les petites et moyennes communes. Les atteintes volontaires à l’intégrité physique y ont progressé de 19 % et les atteintes aux biens, de 7,5 %, sur les onze derniers mois. Cet inquiétant retour de l’insécurité est dû à un discours

Les cinq plus gros

complaisant, au plus haut niveau de l’État, envers les délinquants qui crée un climat d’impunité. La suppression des tribunaux correctionnels pour mineurs récidivistes, l’abrogation programmée des peines planchers et de la rétention de sûreté envoient ainsi des signaux dévastateurs de laxisme. De même, la gauche sape l’autorité de la justice quand elle réfléchit à mettre en place un mécanisme de libération conditionnelle automatique des détenus avant qu’ils n’aient fini leur peine, pour désengorger les prisons. Il faut adapter le nombre de places de prison à notre politique pénale, et non l’inverse ! La gauche n’a pas tiré de leçons de l’échec des années Jospin : pour elle, c’est avec moins de sévérité envers les délinquants que l’on va faire reculer l’insécurité.

ÉCHEC SUR L’IMMIGRATION IRRÉGULIÈRE

– 20 % d’expulsions de clandestins En 2012, il y a eu environ 20 300 expulsions de clandestins quand Nicolas Sarkozy était président de la République, contre 16 500 depuis que François Hollande a été élu, soit une baisse de près de 20 %… La lutte contre l’immi­gra­tion illégale s’est donc fortement relâchée depuis l’élection de François Hollande. Cela n’a rien d’étonnant, car, depuis mai 2012, Manuel Valls a multiplié les mesures visant à ouvrir les vannes de l’immigration, en particulier l’illégale : arrêt des placements en centre de rétention administrative pour les familles de clandestins ; suppression de la franchise de 30 € pour bénéficier de l’aide médicale d’État (AME) ; baisse de plus de 50 % du coût

d’un visa pour obtenir un titre de séjour ; assouplissement des critères de naturalisation… L’immigration incontrôlée fragilise pourtant la cohésion nationale.

ÉCHEC SUR LA RÉPUBLIQUE « EXEMPLAIRE »

Affaires, clientélisme et sectarisme… François Hollande s’était érigé en parangon de vertu durant la campagne présidentielle. Mais l’accumulation d’affaires­graves autour du PS signe la fin de la gauche morale et donneuse de leçons. Après les affaires DSK, Guérini, Kucheida, Dalongeville, Andrieux, qui se sont développées lorsque François Hollande était premier secrétaire du PS, voici l’affaire Cahuzac qui discrédite le gouvernement. Ou bien François Hollande était au courant des agissements de son ministre et alors il a couvert un escroc. Ou bien il n’était pas au courant et alors il a choisi un fraudeur comme ministre de la lutte contre l’évasion fiscale, dont il a cru sur parole les mensonges. Que ce soit de la complicité ou de l’incom­pé­ tence, l’autorité de François Hollande en est affectée. Par ailleurs, les clientèles électorales de la gauche ont été choyées au détriment­de l’intérêt général : suppression du jour de carence pour les fonctionnaires, recrutement de 60 000 professeurs, ouverture du mariage et de l’adoption pour les couples de même sexe, promesse de donner le droit de vote aux étrangers… Les nominations « politiques » se sont aussi multipliées : près d’un tiers des recteurs d’académie, un quart des préfets,

échecs de François Hollande

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Le chômage : 1 300 chômeurs de plus par jour Jamais la France n’avait compté autant de chômeurs dans toute son histoire. Le chômage touche plus de 5 millions de personnes toutes catégories confondues.

La France entre en récession en 2013 La croissance devrait reculer de 0,1 % en 2013, selon le FMI. C’est la conséquence d’une politique anticompétitive, fondée sur l’impôt, qui a mis l’économie à l’arrêt. www.u-m-p.org

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L’insécurité repart à la hausse La délinquance explose pour la première fois depuis les années Jospin. C’est le résultat de la destruction de l’arsenal pénal et de discours laxistes qui créent un climat d’impunité.

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La faillite de la République « exemplaire » L’affaire Cahuzac, le clientélisme électoraliste, les nominations partisanes signent la chute de la gauche morale et l’effondrement de l’autorité de François Hollande. www.u-m-p.org

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Le pouvoir d’achat recule pour la première fois depuis 1984 Jamais les prélèvements obligatoires n’avaient été aussi élevés. Les impôts ont été augmentés de plus de 30 milliards d’euros et frappent tous les Français.


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