ARGU FLASH EXPLOSION DU CHÔMAGE
FRANÇOIS HOLLANDE DOIT RENDRE DES COMPTES À RETENIR
CHIFFRE CLÉ
François Hollande a perdu son pari personnel d’inverser la courbe du chômage en 2013. Plutôt que de tenter de masquer la réalité de l’explosion du chômage, François Hollande doit prendre acte de son échec, rendre des comptes aux Français et changer de politique. L’UMP propose de renouer avec l’emploi en travaillant plus, en formant mieux les Français et en donnant plus de liberté à chacun.
566 100 C’est le nombre
de personnes supplémentaires qui se sont inscrites à Pôle emploi depuis l’élection de François Hollande.
20 mois de fausses promesses sur l’inversion de la courbe du chômage Cela fait plus de 20 mois que François Hollande réitère sa promesse d’inverser la courbe du chômage et affirme qu’il va réussir : 3 mai 2012 dans le Nouvel Observateur : « Je me donne 1 an » pour inverser la courbe du chômage.
9 septembre 2012 sur TF1 : « Nous devons inverser la courbe du chômage d’ici 1 an. »
31 décembre 2012 : « Nous devons y parvenir coûte que coûte », « d’ici 1 an ».
15 septembre sur TF1 : « On est tout près du but », « Nous y sommes presque. (…) Dans 2 mois, j’aurai à rendre des comptes. »
28 novembre : « L’inversion de la courbe du chômage est désormais amorcée. »
28 janvier : « Stabiliser, c’est ce que nous avons fait, ne suffit pas. »
François Hollande doit rendre des comptes de son échec personnel L e 15 septembre 2013, François Hollande a déclaré « j’aurai à rendre des comptes. » L’heure est venue de rendre des comptes aux Français qui avaient cru en sa promesse car le chômage a malheureusement considérablement augmenté au mois de décembre (+ 22 000 personnes en catégories A, B, C) et sur l’année 2013 (+6 %).
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28 janvier 2014 © Éditions de l’Union
ARGU FLASH
Aucune circonvolution sémantique ne pourra venir cacher la dure réalité : On n’est pas « à deux doigts » « de l’inversion » quand près de 280 000 personnes se sont inscrites à Pôle emploi en 2013, soit l’équivalent de la ville de Nantes !
Il n’y a pas « d’amélioration » quand il y a 930 demandeurs d’emploi supplémentaires par jour depuis mai 2012.
Il n’y a pas de « stabilisation » alors qu’il n’y a jamais eu autant de chômeurs en France (plus 5,5 millions toutes catégories confondues) !
C es chiffres sont d’autant plus inquiétants que ni les 550 000 contrats aidés financés par la dette, ni les « anomalies » statistiques en tous genres (les radiations administratives progressent de 33 % sur 1 an), ne masquent l’ampleur du désastre : 566 100 personnes supplémentaires se sont inscrites à Pôle Emploi depuis l’élection de François Hollande. F rançois Hollande n’a pas d’excuses. Son échec n’est pas dû à la conjoncture internationale : pendant que le chômage augmentait en France, il baissait au Royaume-Uni en Allemagne ou aux États-Unis. Son échec est la conséquence d’une politique basée sur la hausse des impôts, des dépenses et des contraintes pour les entreprises. F rançois Hollande doit aussi rendre des comptes sur la méthode qu’il a choisie, car son pari s’est peu à peu transformé en un feuilleton médiatique pénible, instrumentalisant à des fins politiciennes le sort de centaines de milliers de personnes qui ont perdu leur emploi. C’était oublier que derrière les chiffres, il y a des hommes et des femmes en souffrance.
Un changement de politique est urgent mais malheureusement improbable F rançois Hollande ne peut pas s’en tirer par une énième pirouette de communication. Il doit s’exprimer devant les Français pour assumer son échec et leur dire ce qu’il va changer. L e changement de politique est d’autant plus urgent que l’Unedic prévoit que le chômage va encore augmenter en 2014. Le FMI prévoit 0,9 % de croissance en 2014 alors qu’il faut au moins 1,5 % de croissance pour créer de l’emploi en France. Or si François Hollande a changé de communication, il semble parti pour ne pas changer de politique. Il a par exemple décidé de créer 50 000 emplois d’avenir supplémentaires en 2014… Comment ce qui n’a pas marché en 2013 pourrait fonctionner en 2014 ? Par ailleurs le fameux tournant social-démocrate est déjà à demi-enterré quelques jours après son annonce. Il a vite été requalifié par l’Élysée de « petit geste », puis considéré comme peu crédible par l’agence de notation Moody’s, avant que les partenaires sociaux, syndicats comme patronat, fassent finalement part de leurs doutes à haute voix… Quelle confiance peut-il rester à François Hollande alors qu’il avait mis toute sa crédibilité en jeu en s’engageant « coûte que coûte » à inverser la courbe du chômage ?
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L’UMP propose de sortir du chômage de masse par plus de liberté et de travail Le chômage de masse n’est pas une fatalité. Nous pouvons collectivement nous en sortir avec une politique courageuse basée sur la liberté et le travail. C ’est ce que nous avons proposé au Conseil national de l’UMP du 25 janvier 2014 :
Réduire massivement les dépenses, les impôts, les charges, les normes.
Lever les seuils qui empêchent les PME de grandir.
Travailler plus, en renégociant les 35 heures et en repoussant à 65 ans l’âge de départ à la retraite.
Mieux former les Français, avec l’apprentissage à 14 ans et la fin du collège unique, et mieux accompagner les chômeurs.
Encourager le travail en plafonnant à 75 % du Smic des revenus de la solidarité…
Le prochain rendez-vous pour les Français sera celui des municipales. Seule une sanction de la gauche pourra conduire à un changement de politique de Français Hollande.
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