ARGU FLASH IMMIGRATION
MANUEL VALLS OUVRE LES VANNES À RETENIR
CHIFFRE CLÉ
En 2013, la lutte contre l’immigration illégale s’est relâchée : il y a eu moins d’expulsions et plus de régularisations. Plutôt que d’assumer son laxisme, Manuel Valls cherche à faire porter le chapeau à la droite. À l’UMP, nous assumons qu’il faut plus d’autorité et de fermeté pour lutter contre l’immigration clandestine et mieux contrôler les flux migratoires.
- 25 % C’est la baisse du nombre d’expulsion de clandestins en 2013 par rapport à 2012.
Moins d’expulsions, plus de régularisations et de naturalisations : le bilan laxiste de Manuel Valls En 2013, selon les données révélées par Manuel Valls, les expulsions de clandestins baissent de 25 %. Les régularisations augmentent d’au moins 27 % (voire de 45 % selon Le Monde) et les naturalisations progressent de 14 %. Les vannes de l’immigration sont grandes ouvertes : aujourd’hui les clandestins ont toutes les chances d’échapper aux expulsions, puis d’être régularisés et enfin naturalisés. Tout cela n’est pas le fruit du hasard, mais bien la conséquence directe des choix de Manuel Valls qui a notamment assoupli les critères de régularisation, bradé la naturalisation, déserté le champ de la lutte contre l’immigration irrégulière, baissé le prix des visas, rendu gratuite l’Aide Médicale d’État pour les clandestins. Cette démission du gouvernement face à l’immigration irrégulière encourage le communautarisme. Sur la sécurité (1 021 cambriolages par jour en 2013) comme sur l’immigration, les chiffres montrent sans ambiguïté que Manuel Valls s’affirme de jour en jour comme le plus mauvais ministre de l’Intérieur depuis Daniel Vaillant, ministre de Lionel Jospin.
Plutôt que d’assumer son échec, la gauche cherche des boucs émissaires Manuel Valls s’est défaussé sur un supposé « bilan très mauvais » de ses prédécesseurs. On croit rêver ! Faut-il lui rappeler que cela fait 20 mois qu’il est ministre de l’Intérieur ? Faut-il lui rappeler qu’en 2013, il a été le seul et unique ministre de l’Intérieur en charge de la sécurité des Français ?
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4 février 2014 © Éditions de l’Union
ARGU FLASH En cela, Manuel Valls est cohérent avec une communication gouvernementale qui tourne au déni : le chômage augmente, c’est la faute de Nicolas Sarkozy ! L’insécurité explose, c’est la faute de l’héritage ! Les déficits dérapent, c’est la faute de l’UMP ! Des enfants boycottent l’école, c’est la faute de la droite ! À l’entendre, la gauche n’a rien fait, rien promis, n’est responsable de rien, n’a de comptes à rendre à personne. À l’écouter, on croirait qu’elle est dans l’opposition et non dans la majorité.
À l’UMP, nous assumons sans trembler une ligne d’autorité et de fermeté Nous voulons adapter notre politique d’immigration aux défis du xxie siècle. Nous proposons de : totalement la procédure d’asile (6 mois maximum, recours compris, avec expulsion systématique en cas de rejet). Refondre
Organiser tous les ans une conférence nationale sur l’immigration pour déterminer les capacités d’accueil de la France, selon nos besoins.
Limiter l’immigration familiale avec :
La restriction des conditions du regroupement familial. L’instauration de conditions plus strictes pour un Français qui voudrait faire venir en France sa famille étrangère.
Réduire l’attractivité sociale de la France avec : La suppression de l’Aide Médicale d’État, hors circonstances humanitaires. Pas d’allocations familiales et logement sans une durée de résidence légale d’au moins 2 ans. 10 ans pour le RSA et le minimum vieillesse.
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