Non au plan Valls : libérons les Français

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ARGU FLASH NON AU PLAN VALLS

LIBÉRONS LES FRANÇAIS À RETENIR

CHIFFRE CLÉ

 Tous les indicateurs sont au rouge en France, alors que les autres pays européens se redressent, car la politique menée depuis deux ans est antiéconomique.

20 à 30 milliards

 Le plan Valls ne peut pas changer la donne car il se contente de raboter là où il faudrait réformer. Rationner sans réformer, c’est condamner notre pays à la crise.

C’est la somme qui manque pour boucler le plan Valls.

 L’UMP veut renouer avec la croissance en faisant le pari de la liberté !

La France est dans l’impasse alors que d’autres pays se redressent  François Hollande est au pouvoir depuis bientôt deux ans. Quel est son bilan ?  Le chômage a atteint un record historique : en France

métropolitaine, il y a près de 5 millions de personnes qui sont inscrites à Pôle emploi en catégories A, B, C. Le taux de prélèvements obligatoires explose aussi : 45,9 % en 2014 contre 43,7 % à la fin 2011. Résultat le pouvoir d’achat a reculé en 2012 (-1 %) et stagné en 2013 (+ 0,2 %) 

Pour autant, la dette approche les 2 000 milliards et les engagements de réduction du déficit ne sont pas tenus, nous devions être à 3 % fin 2013 selon l’engagement de François Hollande durant sa campagne, cet objectif sera peut-être tenu fin 2015. Et pour cause : l’État n’a jamais autant dépensé avec 57,1 % de dépenses publiques sur le PIB. 

La compétitivité de nos entreprises continue de se dégrader :  Le déficit commercial de la France en 2013 est de 61,2 milliards d’euros.  Les marges s’effondrent de 35,8 % en 2012 à 34,7 % en 2014.  Notre appareil industriel est menacé. La France dispose d’un tissu entrepreneurial fragile, avec peu de PME. Son principal atout, ce sont ces grands leaders industriels. Et voilà que nombre d’entre eux sont en phase d’être rachetés et de voir leurs centres de décision délocalisés : Lafarge/Holcim dont le nouveau siège sera à Suisse ; Publicis/Omnicom dont le nouveau siège sera probablement aux Pays-Bas ou au Royaume-Uni ; et maintenant Alstom convoité par General Electric.

 Dans le même temps, avec les mêmes contraintes européennes que nous, d’autres pays européens commencent à se redresser : 

L’Allemagne dont l’excédent commercial est de près de 200 milliards d’euros.

La Grande-Bretagne dont le taux de chômage est désormais de 6,9 % (son plus bas niveau depuis 2009) alors que notre taux de chômage ne cesse de progresser. 

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29 avril 2014 © Éditions de l’Union


ARGU FLASH l’Espagne a connu la plus forte réduction de déficit de la zone euro (3,5 points en un an) : alors que le gouvernement français n’est pas en mesure de respecter ses engagements. 

La réaction de François Hollande est mauvaise : gérer la pénurie au lieu de changer de modèle. Le plan Valls, c’est le rationnement sans les réformes  Face à cette impasse, quelle est la réaction de François Hollande et de Manuel Valls ? Ils proposent de garder le même système tout en serrant un peu plus les vis. Ils veulent gérer la pénurie. Le plan Valls, c’est une politique de rationnement sans aucune réforme de structures. D’un côté, on embauche des dizaines de milliers de fonctionnaires. De l’autre, on gèle les salaires. D’un côté, on parle de choc de simplification. De l’autre, on adopte une loi « Alur » qui créé tellement­de contraintes dans le domaine de l’immobilier et du bâtiment qu’elle conduit à l’effondrement du secteur. Les Français perdent en pouvoir d’achat mais sans aucune perspective de gagner plus, de produire plus, de progresser demain ! C ’est d’autant plus inquiétant que ce plan n’est pas à la hauteur des enjeux : On agite le chiffre de 50 milliards mais il est très en deçà de ce qu’il faudrait faire pour revenir dans la moyenne européenne des dépenses publiques (50 % de dépenses sur le PIB). Il faudrait faire 130 milliards d’économies, 70 milliards de plus que ce que propose le gouver­nement pour revenir dans les clous européens. 

Il faut 50 milliards d’économies pour revenir à 3 %. Plus 20 à 30 milliards pour financer les nouveaux allégements et baisses d’impôts annoncés par Valls. Donc la somme qu’il faut dégager, ce n’est pas 50 mais 70 à 80 milliards d’économies. Le compte n’y est pas, au bas mot, il manque 20 milliards. 

Le plan annoncé par Valls ne suffira pas à effacer les erreurs des 2 ans passés, notamment les 50 milliards d’augmentations d’impôts votées. Le plan Valls prévoit un taux de prélèvements obligatoires à 45,3 % du PIB en 2017. Il était à 45 % fin 2012, et même à 43,7 % à la fin 2011, dernière année où l’ancienne majorité est 100 % comptable de la gestion des comptes publics. Quoiqu’il arrive les impôts auront augmenté sur le quinquennat Hollande. 

Même en matière de pouvoir d’achat, on est loin du compte : la baisse des cotisations salariales sur les salariés au niveau SMIC n’aura pas vraiment d’impact. Avec 500 euros de baisses de charge sur un an, on se retrouve au final avec un gain de seulement 50 euros pour un couple au Smic avec deux enfants. En effet, la hausse de revenu liée au Smic est rognée par la baisse du RSA, de la Prime pour l’emploi, des aides au logement… 

L a seule solution, c’est de changer de modèle pour ouvrir enfin des perspectives aux Français. C’est ce que l’UMP veut leur proposer.

L’heure est venue d ’essayer autre chose : la liberté !  L es Français ont plein de ressources mais ils sont bridés par les impôts, les charges, les normes, les contrôles… et plus globalement, par une mentalité qui stigmatise le travail, le mérite, la réussite, la prise de risques. Du coup, beaucoup de Français font valoir leurs talents à l’étranger ou sont tentés de

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ARGU FLASH baisser les bras. Il faut au contraire faire émerger une culture de la liberté et la responsabilité. Une culture de la confiance. Abandonnons la culture de la pénurie, de la restriction, du malthusianisme pour entrer dans une culture de la liberté et de la responsabilité. Pour cela, il faut quatre axes de réformes :

1. L ibérer le travail pour sortir de la pénurie et rouvrir des perspectives aux Français ! Il faut sortir des 35 heures. Dans le secteur public. Et dans le secteur privé, par des négociations entreprise par entreprise. De même, il faut simplifier le droit du travail. Il était censé protéger les salariés. Aujourd’hui, il crée du chômage et donc de la précarité pour toute la société. Il faut que les employeurs embauchent sans risque et que les salariés soient protégés, non pas dans un poste, mais tout au long de leur parcours professionnel. L’UMP propose notamment un contrat de travail unique, plus simple et plus souple. En contrepartie de cette simplification, il faut un accompagnement beaucoup plus efficace des chômeurs dans la formation et le retour à l’emploi.

2. Coupons dans les normes et les contrôles Finissons-en avec les seuils dans les entreprises : doublons-les et lissons-les dans le temps. De la même manière, remplaçons les multiples structures de représentation du personnel par un « conseil d’entreprise » pour toutes les entreprises de moins de 250 salariés. Mettons en place un guichet unique administratif pour les PME. C’est à l’administration de s’adapter aux entreprises. Pas l’inverse. Coupons drastiquement dans les codes qui pourrissent la vie des producteurs : code de l’urbanisme, du travail, de l’environnement…

3. B aissons vraiment les impôts et les charges grâce à un plan courageux de baisse des dépenses L’idée est de revenir à un niveau de dépenses publiques à 50 % du PIB et de ne pas le dépasser. Une baisse de 10 % de la dépense publique, c’est 130 milliards d’euros en moins. La moitié pour le désendettement, la moitié pour redonner de l’air aux Français, en baissant les impôts sur le travail et l’investissement.

4. R epensons notre modèle éducatif, qui ne s’adresse aujourd’hui qu’aux bons élèves Nous avons besoin d’une école qui s’adapte à chaque élève, en lui donnant les clés pour réussir : la confiance en soi et les savoirs fondamentaux. Nous avons besoin d’autonomie pour les établissements scolaires. Avec des chefs d’établissement qui peuvent recruter leurs équipes pédagogiques. Qui sont évalués et qui rendent des comptes. Les rythmes scolaires montrent l’absurdité du système : un ministre qui prétend tout décider depuis Paris sans tenir compte des réalités locales, ça ne marche plus !

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