Argumentaire - La Cour des Comptes tire le signal d'alarme

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ARGU FLASH FINANCES PUBLIQUES

LA COUR DES COMPTES TIRE LE SIGNAL D’ALARME À RETENIR

CHIFFRE CLÉ

 La Cour des Comptes accable la gestion de François Hollande pour 2013. Les impôts ont explosé mais le déficit a largement dérapé.  Les perspectives sont sombres jusqu’en 2017. La Cour des Comptes montre que les budgets bâtis par la gauche sont des châteaux de cartes qui vont s’effondrer au moindre imprévu.  Il faut, dès la loi de finance rectificative, corriger le tir et baisser réellement les dépenses et les impôts pour enfin maîtriser la dette.

2 000 milliards C’est le montant que la dette française devrait dépasser d’ici la fin de l’année 2014.

Augmentation des déficits, de la dette, des dépenses et des impôts : la Cour des comptes dresse un réquisitoire de la gestion de François Hollande pour l’année 2013  La Cour des comptes déplore que le déficit public atteigne 4,3 % du PIB en 2013 « alors que la loi de programmation des finances publiques de décembre 2012 prévoyait […] de revenir à 3,0 % du PIB. » François Hollande avait solennellement pris, devant la Cour des comptes : « l’engagement de ramener le déficit public à 3 % en 2013 ». (7 septembre 2012). Un écart de 1,3 point entre la prévision (3 %) et l’exécution (4,3 %), cela représente 26 milliards, c’est un dérapage considérable qui correspond à 80 % du budget de la Défense ! Par ailleurs, selon la Cour des comptes la dette « a augmenté de 3,1 points pour atteindre 94,1 % du PIB à la fin de 2013 », une augmentation qui aurait été pire, si les taux d’intérêt n’avaient pas été historiquement bas. P ourquoi ces dérapages ? Parce que les dépenses continuent à augmenter (+2 % en valeur) tandis que les recettes s’effondrent car trop d’impôt tue l’impôt. Le matraquage fiscal a mis l’économie à l’arrêt ce qui en retour fait baisser les recettes. Si augmentation des impôts rime avec dérive des déficits alors cela veut dire que les efforts des Français sont vains et que leur argent est gâché ! C ’est bien la gestion de François Hollande qui est en cause, car, à situation égale, nos voisins européens s’en sortent mieux. La Cour des comptes note que « la dette publique de la France a augmenté un peu plus que les moyennes des dettes des pays de la zone euro et de l’Union européenne et, pour la première fois, s’est trouvée, à la fin 2013, au-dessus de ces deux moyennes. La dette publique allemande a diminué de 2,6 points de PIB en 2013 alors qu’elle a augmenté de 3,2 points en France. »

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19 juin 2014 © Éditions de l’Union


ARGU FLASH Des prévisions gouvernementales douteuses pour 2014  La Cour des comptes doute des prévisions du gouvernement : La prévision de 1 % de croissance « paraît désormais élevée » ; Les recettes, corrigées à la baisse de 10 milliards, sont surestimées de « 2 à 3 milliards » ;  Les prévisions de croissance de la dépense publique, notamment en ce qui concerne les hausses de masse salariale et de prestations sociales, « sont sous-estimées ».  

 Par conséquent, les objectifs de réduction du déficit risquent de ne pas être tenus : le gouvernement s’engage à tenir 3,8 % de déficit en 2014, la Cour des comptes craint que le déficit soit « proche de 4 % voire légèrement supérieur ». Malheureusement, « la dette publique dépassera les 2 000 milliards d’euros à la fin 2014 » (elle était de 1 797 milliards quand François Hollande est arrivé au pouvoir). Un gouvernement qui manque à répétition ses engagements trahit la confiance des Français et fait fuir les investisseurs.

Un scenario 2015-2017 sans crédibilité  L a Cour des comptes pointe les économies fantômes du gouvernement. Sur les 50 milliards d’économies proposées par Manuel Valls « 30 milliards d’euros sont encore peu documentées, voire pour certaines d’entre elles incertaines ». Pour la seule année 2015 « les économies identifiées […] ne sont pas à la hauteur : seuls 5 à 7 milliards d’euros d’économies sont annoncés, sans que des mesures documentées et un calendrier précis soient présentés. » L a Cour tord le cou à l’idée d’une baisse des impôts. Les prélèvements ne devraient baisser que de 14 milliards d’ici 2017, alors qu’ils ont explosé de 52 milliards entre 2012 et 2014… On est loin d’un retour à un niveau soutenable de pression fiscale ! Q uant aux prévisions de croissance et de recettes, elles reposent sur des hypothèses que la Cour des Comptes juge trop « optimistes ». Dans ces conditions, la crédibilité du gouvernement s’effondre, et la crise budgétaire risque de s’aggraver d’ici 2017.

Le château de cartes financier de François Hollande et Manuel Valls s’écroule, il faut profiter de la loi de finances rectificative pour corriger le tir !  L ’UMP tire le signal d’alarme : pour que la France n’aille pas droit dans le mur il faut d’urgence changer de politique budgétaire. Lors du séminaire de l’équipe dirigeante de l’UMP en décembre 2013, l’équipe dirigeante avait par exemple proposé à l’unanimité : De baisser de 130 milliards d’euros les dépenses de l’État pour baisser de 65 milliards les impôts et affecter 65 milliards au remboursement de la dette.  De lancer des réformes courageuses : établir une règle de non-remplacement de un fonctionnaire sur deux qui partent à la retraite hors domaine régalien ; mettre fin à « l’emploi à vie » systématique dans la fonction publique ; passer l’âge de départ à la retraite à 65 ans comme pour la plupart des pays européens et harmoniser les régimes… 

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19 juin 2014 © Éditions de l’Union


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