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UNION PROFESSIONNELLE DES MÉTIERS DE LA FINITION

ACTUALITÉ GUIDE D’ACHATS : PETITS UTILITAIRES, LEQUEL CHOISIR ? P 12

FORMATION EMPLOI/FORMATION DANS LES MÉTIERS DE LA FINITION P 32 TRAVAUX INTERDITS ET RÉGLEMENTÉS DES MINEURS : NOUVELLES DISPOSITIONS P 44

L’UNION PROFESSIONNELLE DES MÉTIERS DE LA FINITION

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L’ENVOL D’UNE NOUVELLE UNION

DE BELLES PERSPECTIVES POUR

LES MÉTIERS DE LA FINITION

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Dossier

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LA CO-ACTIVITÉ SUR UN CHANTIER : COMMENT L’OPTIMISER ?

Technique

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LES SOLS SOUPLES, LA QUALITÉ DE L’AIR ET LA SANTÉ

158 JANVIER

2014


CLUB ALLIANCE PEINTURES Fabricants de produits, de matériels ou prestataires de service, vous constituez l’environnement professionnel de l’entrepreneur de peinture. Le Club Alliance Peintures est un lieu privilégié entre les entreprises membres de l’Union et leurs fournisseurs partenaires.

Si vous souhaitez adhérer au Club Alliance Peintures, contactez Yves Labbé : contact@cluballiance.fr


Pensez-y ! Reflets & Nuances est consultable en version numérique

Mes chères consœurs, mes chers confrères,

L

www.cluballiancepeintures.com

es assemblées générales extraordinaires de l’UNRST et de l’UPPF du 4 décembre 2013 ont validé la fusion des deux Unions.

Je remercie aussi Philippe Jariel pour son investissement et son implication dans cette création ainsi qu’Yves Labbé qui est le délégué général de l’UPMF et votre interlocuteur privilégié. Je veillerai à ce que chacun de nos adhérents trouve une réponse à leurs questions sur les sujets techniques quotidiens. Nous sommes là pour vous rappeler les règles de nos métiers à travers les NF DTU et avis techniques, nous sommes là pour vous aider. Entrepreneur en activité, je vis comme vous nos difficultés au quotidien. La réunion de nos deux Unions de métier permettra d’avoir les moyens techniques et financiers de poursuivre nos recherches

© MANU MOVIES

L’Union professionnelle des métiers de la finition (UPMF) vient de naître et je suis honoré d’en être le premier président. Je remercie les présidents Gérard Adamo et Philippe Bertolani d’avoir œuvré dans l’ombre pendant près de deux ans pour obtenir ce rapprochement et également tous les membres des bureaux des deux Unions qui ont participé à l’élaboration de ce projet.

Marc Ciolfi

Président de l’Union professionnelle des métiers de la finition

sur les pathologies diverses qui affectent le résultat de nos travaux. Nous continuerons aussi dans les diverses commissions à rechercher, analyser et proposer des solutions de mises en œuvre pérennes (en partenariat avec le CSTB, les fournisseurs, les ingénieurs, les maçons) à nos adhérents. « Reflets & Nuances » passe de trois à quatre numéros par an pour encore mieux vous informer de l’avancement des travaux de l’Union. N’hésitez pas à nous faire part de vos expériences, transmetteznous vos témoignages et vos photos de chantiers. « Reflets & Nuances » est à la fois un moyen de communication, d’échanges et la vitrine de notre savoir-faire ! 2014 sera une année difficile avec une baisse de - 0,4% en volume après une année 2013 à – 2,6%. Dans ce contexte, la satisfaction de nos clients est essentielle ! Mes chères consœurs, mes chers confrères, je vous souhaite à tous, malgré la conjoncture, mes meilleurs vœux de santé et de réussite pour vos entreprises !

L’événement > Avis de naissance de l’UPMF p 4 n Reflets & Nuances > Articles parus en 2013 p 10 n

TECHNIQUE Les sols souples, la qualité de l’air et la santé p 22 n Travaux en hauteur : ce qu’il faut savoir ? p 24 n Vos questions à l’UPMF-FFB p 26 n

Guide d’achats : petits utilitaires, lequel choisir ? p 12 n En 2014, une activité toujours en baisse p 14 n Zoom Assurance : respectez les normes p 16

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FORMATION

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Emploi/formation dans les métiers de la finition p 32 n Se former pour travailler autrement p 40 n Travaux interdits et réglementés des mineurs : nouvelles dispositions p 44 n Actions 3PF – Soutenez l’orientation sur vos métiers avec votre taxe d’apprentissage 2014 p 46 n

DOSSIER La co-activité sur un chantier : comment l’optimiser ? p 18

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ACTUALITÉ

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VIE SYNDICALE

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En avant l’UPMF !

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Sommaire

EDITORIAL

NOUVEAUTÉS p 48 Documents métiers de la finition Bon de commande p 54

MAGAZINE ÉDITÉ PAR CLUB ALLIANCE PEINTURES 9, rue La Pérouse 75784 Paris cedex 16 l Tél. 01 40 69 53 73 l Fax 01 40 70 01 74 l E-mail : contact@cluballiance.fr l N° ISSN : 1764-0709 l Président du Club Alliance Peintures - Directeur de la publication : Philippe Bertolani l Rédacteur en chef : Yves Labbé l Rédactrice en chef adjointe : Frédérique Foncelle l ONT COLLABORÉ AU NUMÉRO 158 : Luc Bachélerie, Corinne Bailly, Nicolas Dembreville, Didier Le Gorrec, Yona Ong, Michaela Tumpach l Publicité : Club Alliance Peintures l Maquette : Lenox l Impression : Corlet l Photo couverture : Fotolia/Lenox l La revue Reflets & Nuances est distribuée gratuitement. JANVIER 2014 Reflets & Nuances l 3


L’UNION PROFESSIONNELLE DES MÉTIERS DE LA FINITION

VIE SYNDICALE

L’ÉVÉNEMENT

L’ENVOL D’UNE NOUVELLE UNION DE BELLES PERSPECTIVES POUR

LES MÉTIERS DE LA FINITION

AVIS DE NAISSANCE 1er janvier 2014

: date historique pour les professions de la finition. Les deux

Unions existantes de la peinture et du sol, UPPF et UNRST, se rapprochent. Ensemble, elles créent l’Union professionnelle des métiers de la finition (UPMF-FFB).

Ce

rapprochement s’inscrit dans les objectifs fixés par la FFB dans son Livre blanc de mars 2011 « Réflexions sur l’évolution des métiers et l’adaptation des structures professionnelles » (Proposition n°1) dans le but de prendre en compte les évolutions des métiers et des entreprises du bâtiment. Il permet aux deux métiers concernés - la peinture et le revêtement de sol - de mutualiser leurs compétences en créant une seule Union

L’UPMF-FFB

6000 ENTREPRISES ADHÉRENTES

DE TOUTE TAILLE SUR TOUT LE TERRITOIRE

avec la représentativité des deux professions. En effet, non seulement beaucoup d’entreprises exercent ces deux métiers mais les exigences nouvelles de la part de la clientèle plaident sur le terrain pour un interlocuteur unique. L’Union de ces métiers se devait d’être à l’image d’une telle évolution. Actée par les instances des deux Unions, la création de l’UPMF apporte de belles perspectives aux métiers de la finition : parler d’une seule voix, rationaliser, renforcer le dynamisme collectif et individuel des adhérents.

© MANU MOVIES

«Bon vent à l’Union professionnelle des métiers de la finition ! »

DIDIER RIDORET, PRÉSIDENT DE LA FÉDÉRATION FRANÇAISE DU BÂTIMENT

«A

l’initiative du rapprochement entre l’UPPF et l’UNRST, deux présidents : Philippe Bertolani et Gérard Adamo, qui après une réflexion sur l’organisation de leur métier tout en maintenant leur identité, se sont appropriés la proposition 1 du Livre blanc de la FFB : Favoriser le rapprochement entre Unions et Syndicats de métiers. Ils n’ont pas dévié de leur trajectoire, malgré les obstacles qui se sont présentés à eux comme dans toute aventure humaine. Je tiens ici à les remercier et féliciter pour le travail accompli afin de mettre en œuvre ce projet qui était une volonté forte au sein de la Fédération. En effet, si les métiers sont « éternels », ils évoluent sous la pression du marché et grâce au dynamisme des entreprises. Je souhaite pleine réussite à Marc Ciolfi, président, et à Bruno Lucas, vice-président, qui sont désormais aux commandes de cette grande Union. Je suis certain qu’ils sauront allier l’exigence du marché et la proximité des métiers pour l’organisation d’un meilleur service à l’adhérent et la valorisation de l’image de leur métier. C’est dans les moments difficiles que les entrepreneurs doivent se rassembler pour être encore mieux informés et plus forts. » n

4 l Reflets & Nuances JANVIER 2014

Les orientations données par le Livre blanc de la FFB en 2011 sont clairement à l’origine du rapprochement de l’UPPF et de l’UNRST. Quelques extraits particulièrement significatifs >>>>>


LA PAROLE À…

Gérard Adamo, Philippe Bertolani :

A-t-il fallu désamorcer des craintes ou des réticences ?

« Une nécessité

La nécessité de rapprocher vos deux Unions s’est imposée au fil du temps. Pouvez-vous rappeler les fondements de ce rapprochement ? GÉRARD ADAMO : Nos adhérents respectifs ont été au cœur de ce rapprochement et il s’agit avant tout de leur assurer un meilleur service. Plus de 50 % des revêtements de sol sont mis en œuvre par les entreprises de peinture. Ce rapprochement constitue donc une réponse à une situation existante. Il va permettre à nos métiers d’être plus puissants. PHILIPPE BERTOLANI : La méthode de construction et de rénovation a changé et nos métiers avec. Les maîtres d’ouvrage ne veulent plus avoir autant de corps de métier face à eux. Nous en sommes arrivés à une modification de système, avec l’émergence de macro-lots : lots de construction, lots de techniques et lots de parachèvement, ceux qui nous concernent. Afin de réaliser une pièce complète en finition, une grande partie des entreprises de peinture intervient sur les revêtements de sol. C’est donc le marché qui fait le métier, et pas l’inverse. Le rapprochement de nos Unions répond à cette exigence.

Intérêt général : « Notre organisation doit, dans l’intérêt général, s’adapter comme le font nos entreprises. »

Attente des clients : « Les clients sont de plus en plus à la recherche de solutions globales, demandent des ensembliers ou un interlocuteur unique et recherchent une offre globale de travaux garantissant l’ensemble des performances de l’ouvrage. »

© EDF

historique »

PHILIPPE BERTOLANI (À GAUCHE) ET GÉRAD ADAMO SATISFAITS D’AVOIR MENÉ À BIEN LE RAPPROCHEMENT DE LEURS UNIONS.

Quel a été le rôle joué par le Livre blanc ? PHILIPPE BERTOLANI : Un rôle essentiel. Malgré un déséquilibre de nombre d’entreprises adhérentes entre les deux Unions, le Livre blanc de la FFB nous a permis d’aller plus loin. Pour moi, son idée principale a consisté à souligner tout l’intérêt qu’il y a à faire un « mariage heureux », avec une mutualisation de moyens administratifs, dans l’objectif que cette mutualisation se fasse au profit de la technique : chacun des deux métiers doit pouvoir être exercé correctement pour les entreprises qui les font. GÉRARD ADAMO : Le Livre blanc a vraiment boosté ce rapprochement. Il a affirmé avec force la nécessité de donner plus de poids aux professions de la finition et d’adapter nos structures professionnelles. Nous nous sommes dits qu’il serait bon de créer une Union commune des métiers de la finition, qui inclurait aussi à terme d’autres métiers. La réunion des peintres et des soliers est une première grande étape de ce mouvement.

Les modes opératoires que doivent respecter les regroupements :

GÉRARD ADAMO : Bien sûr, des craintes d’ailleurs légitimes. Les peintres sont plus nombreux que les soliers et ces derniers pouvaient légitimement craindre un déséquilibre. Il n’en a rien été car l’UPPF était bien consciente de cette appréhension. C’est pourquoi nous avons fait en sorte que la présidence de la nouvelle Union soit représentée par un “pur“ solier afin qu’il gère le premier mandat de ce rapprochement. Je souligne que nos métiers ne sont pas totalement mélangés puisqu’en ce qui concerne l’approche technique, chacune des deux professions disposera d’un ingénieur métier. PHILIPPE BERTOLANI : Il y avait des craintes, c’est obligé, mais cette idée du “mariage heureux“ a fait avancer tout le monde dans le même sens. Nos mandats respectifs, à Gérard Adamo et moi-même, s’achèvent sans conflit et on voit bien que la nouvelle Union crée un équilibre parfait entre les deux métiers. Ce sera à ses instances de veiller à ce que cet équilibre soit respecté.

En conclusion ? GÉRARD ADAMO : Nos entreprises vont être mieux représentées. Il ne faut pas craindre ce rapprochement, bien au contraire. Nous allons devenir beaucoup plus forts et avec plus de moyens, la formation de nos soliers n’en sera que meilleure et nos clients mieux servis. PHILIPPE BERTOLANI : Je dirai que c’est encore un tournant de plus pour nos professions et si l’on regarde bien leurs histoires respectives, nos structures ont toujours su s’adapter au changement. Gérard Adamo et moi-même serons les derniers présidents de l’UNRST et de l’UPPF. Longue vie à l’UPMF ! n

« Satisfaire aux critères de réussite de toute opération de rapprochement syndical. Le choix des actions à engager, et donc leur réussite, sera dicté par une triple exigence : • apporter de la valeur technique supérieure aux adhérents ; • privilégier la proximité métiers ; • permettre à chacun de préserver son identité. » JANVIER 2014 Reflets & Nuances l 5


L’ÉVÉNEMENT VIE SYNDICALE

Une grande Union, l’Union professionnelle des métiers de la finition, prend son envol. Quelles sont ses perspectives, ses ambitions ? Réponses croisées de Marc Ciolfi et Bruno Lucas, respectivement président et vice-président de la nouvelle Union.

© MANU MOVIES

Propos croisés

MARC CIOLFI

La nouvelle Union est désormais en place. Quelles sont ses perspectives ? MARC CIOLFI : Elles sont liées à la notion de « finition ». Désormais les professionnels de la finition sont regroupés en une même Union, ce qui correspond à une vraie tendance du marché : les maîtres d’ouvrage souhaitent de plus en plus avoir affaire à une entreprise multiservices qui englobe les principaux métiers de la finition du bâtiment. Nous y sommes. BRUNO LUCAS : Avant tout, ce qui importe, c’est l’attente de nos clients. En fait, nos compagnons sont de plus en plus polyvalents. Entre les deux métiers, nos clients, nos actions et nos objectifs sont communs. De plus, les métiers de la finition souffrent d’un problème lié aux conditions d’exécution sur chantier. La création de cette nouvelle Union nous permettra de mener ensemble la valorisation de ces conditions d’exécution.

L’UPMF est-elle à même de faire des propositions dans ce domaine ? MARC CIOLFI : Entre autres projets, nous avons celui d’élaborer un document à destination des maîtres d’œuvre, voire des clients euxmêmes, qui serait en quelque sorte

6 l Reflets & Nuances JANVIER 2014

un cahier des charges de la finition. Il s’agira de dire « Voici comment nous peintres et soliers - sommes capables de mener une fin de chantier ». BRUNO LUCAS : Nos professions interviennent en fin de chantier, dont elles subissent tous les aléas précédents. Souvent, cela a dérapé en amont et tout le monde est excédé par les retards. Dans un tel contexte, le fait de grouper les activités de finition au niveau représentatif permettra de montrer utilement un front uni visà-vis de la maîtrise d’œuvre et de la maîtrise d’ouvrage et de faire respecter nos ouvrages et nos compagnons.

Comment garantir ce front uni ? BRUNO LUCAS : C’est l’un des principaux enjeux. Nous devons faire en sorte que tout adhérent ait dans l’esprit qu’il faut désormais raisonner « finition », d’apporter des réponses communes. La communication interne et externe de l’UPMF va jouer un rôle essentiel pour cela. Un autre enjeu - lié au précédent - consiste à pouvoir élaborer dès maintenant des conditions d’exécution des marchés de finition qu’il s’agira de généraliser auprès de la filière construction, comme d’autres corps de métier ont réussi à le faire avec succès.

© MANU MOVIES

MARC CIOLFI ET BRUNO LUCAS

BRUNO LUCAS

MARC CIOLFI : Cela passera par la création de ce document modèle que nous pourrons tous inclure dans nos mémoires techniques pour la remise de l’offre. Il sera utile de le ressortir en cas de flottement sur le chantier et de co-activité non maîtrisée.

Que va apporter ce rapprochement aux adhérents ? BRUNO LUCAS : Le premier objectif est d’apporter une valeur ajoutée à l’entreprise adhérente, quelle que soit sa taille. Le recrutement de deux ingénieurs métiers, que nous souhaitons polyvalents (sol et peinture), apportera un soutien technique aux adhérents. Un plus un doit faire trois dans la performance. MARC CIOLFI : La nécessité de ce rapprochement a, je crois, achevé de convaincre les derniers réticents. L’organisation toute entière va dans la même direction : faire évoluer notre réponse aux clients. Demain, et sans doute plus tôt qu’on ne le pense, nos jeunes adhérents ne connaîtront qu’une seule Union. L’UPMF c’est l’avenir ! J’en profite pour remercier Philippe Jariel pour les services rendus à l’UNRST pendant toutes ces années. n


© MANU MOVIES

« Mieux armés pour relever l’enjeu de la formation » a plupart des entreprises de peinture sont aussi présentes sur le marché du revêtement de sol et il me paraissait totalement logique que les deux métiers soient réunis en une seule Union professionnelle afin de partager nos connaissances au cours des journées que nous passons ensemble.

> 2011

Le projet de rapprochement est initié. Sous l’impulsion du président de l’UPPF, Philippe Bertolani, et du président de l’UNRST, Gérard Adamo, il fait suite aux recommandations du Livre blanc de l’UPPF. > NOVEMBRE 2011 Le conseil d’administration de l’UPPF approuve le projet de rapprochement. > NOVEMBRE 2012 Le conseil d’administration de l’UNRST approuve à son tour le projet de rapprochement. > FIN 2012

Les travaux concernant le rapprochement entre les deux Unions démarrent. > JANVIER 2013

Les orientations souhaitées par les deux présidents sont mises sur le papier avec un calendrier précis des différentes étapes à respecter jusqu’à la mise en place de la nouvelle Union au 1er janvier 2014.

Sur le plan départemental, de toute façon, cela ne changera pas grand-chose car nous n’avons pas de section sol en Eure-et-Loir. Cela va surtout modifier notre approche au niveau national. Pour obtenir des renseignements sur le sol, nous aurons directement quelqu’un du métier comme interlocuteur. Mon attente, globalement, est que l’UPMF contribue à nous valoriser auprès des donneurs d’ordre. Nous sommes toujours les derniers à œuvrer sur les chantiers sans être toujours respectés des autres corps d’état, cela doit pouvoir changer. C’est aussi à nous de donner les réponses aux questions que l’on nous pose, à être toujours plus réactifs, en particulier au sujet de la réglementation. Par ailleurs, la question de la formation me semble importante : pourquoi les CAP soliers et peinture sont-ils toujours différents ? Peut-il y avoir une formation plus générale ? D’autant plus important que dans des structures de petite taille comme la mienne (10 compagnons), tout le monde doit être polyvalent. Du coup, c’est à nous de former les compagnons aux autres métiers que celui qu’ils pratiquent. L’un des principaux enjeux à relever est donc celui de la formation aux métiers de la finition. n

© MANU MOVIES

L

LES DATES CLÉS DU RAPPROCHEMENT

MATHIEU CLAVEAU, DIRIGEANT DE CLAVEAU-FORTEAU SARL (EURE-ETLOIR) ET PRÉSIDENT DE LA SECTION PROFESSIONNELLE DÉPARTEMENTALE PEINTURE FINITION

> FÉVRIER 2013

> 2 OCTOBRE 2013

• Conseil d’administration de l’UPPF : élection du président de l’UPPF qui deviendra le vice-président de la nouvelle Union. • Conseil d’administration de l’UNRST : élection du président de l’UNRST qui deviendra le président de la nouvelle Union. > 20 NOVEMBRE 2013

Signature du traité de rapprochement entre l’UPPF et l’UNRST en bureau extraordinaire. > 4 DÉCEMBRE 2013

• Assemblée générale extraordinaire de l’UPPF : approbation de l’opération de rapprochement entre l’UPPF et l’UNRST et signature des nouveaux statuts de l’UPPF devenant l’UPMF au 1er janvier 2014. • Assemblée générale extraordinaire de l’UNRST : approbation de l’opération de rapprochement entre l’UPPF et l’UNRST et de la dissolution de l’UNRST.

« Un poids plus important vis-à-vis de tous les interlocuteurs de la profession »

J

’ai la particularité de bien connaître les deux métiers et les deux Unions, ayant été membre du bureau de l’une puis de l’autre.

En tant que peintre-solier, constatant que mon activité devenait majoritairement le revêtement de sol, je suis en effet passé de l’UPPF à l’UNRST. La volonté de la FFB était de rapprocher les Unions avec l’idée qu’elles deviendraient plus fortes. Vis-à-vis des fabricants de la filière finition, cela compte. J’étais vraiment un partisan de ce rapprochement. Connaissant les deux Unions, je savais que cela ne pouvait pas se passer au détriment de l’une d’entre elles. Avec l’UPMF, chacun des métiers est sur un pied d’égalité. Je m’étais d’ailleurs engagé, vis-à-vis de mes confrères soliers, à y veiller. Chacun va pouvoir apporter à l’autre. Je pense d’ailleurs que les soliers vont apporter aux peintres une approche plus technique et une bonne connaissance de la réglementation des revêtements de sol. L’une des premières actions 2014, je crois, va consister à recenser et unifier tous les documents techniques existants, mis au point par l’UPPF comme par l’UNRST. n

© MANU MOVIES

Constitution d’un comité de pilotage (comprenant des membres des Bureaux des deux Unions), qui s’est réuni trois fois (mars, avril, mai) pour donner les grandes lignes du traité organisant le rapprochement et rédiger les statuts, avec l’appui du service juridique de la FFB.

YANN RIVIÈRE, DIRIGEANT DE YANN RIVIÈRE ENTREPRISE (CHARENTEMARITIME)

2014 Calendrier des réunions statutaires de l’UPMF 19 FÉVRIER 5 JUIN 5 NOVEMBRE

> Commissions et conseil d’administration > Commissions et assemblée générale > Commissions et conseil d’administration JANVIER 2014 Reflets & Nuances l 7


L’ÉVÉNEMENT L’UNION PROFESSIONNELLE DES MÉTIERS DE LA FINITION

Principes généraux de gouvernance VIE SYNDICALE

>

Le fonctionnement de l’UPMF se base sur les trois échelons qui structurent la FFB : le niveau national, la section professionnelle régionale et la section professionnelle départementale.

LE BUREAU DE L’UPMF > SA COMPOSITION Président

Marc Ciolfi

Président de la commission technique

Jacques Berlemont Vice-président

Bruno Lucas

Secrétaire

Présidente de la commission formation

Pascal Pawlaczyk

Rachel Pellé

Président de la commission gestion

Trésorier

Thierry Fougeray

Nicolas Blangy

Représentant du conseil de l’artisanat

Chargés de mission

Yann Rivière

Président de la commission communication

Fabien Daurat Frédéric Poggia Bruno Poilpré Patrick Torcol

Club Alliance Peintures

Alain Montourcy

Philippe Bertolani © MANU MOVIES/UPPF

> LA SECTION

RÉGIONALE

LE RÔLE DU PRÉSIDENT

Assurer la liaison entre les sections départementales de sa région. l Participer aux réunions statutaires de l’UPMF. l S’assurer de la représentativité de chaque section départementale de sa région. l Organiser une à deux fois par an une réunion de sa section régionale. l Informer l’UPMF de la date et du lieu des réunions. l Assister aux réunions des sections départementales. l Fédérer et si besoin dynamiser les sections départementales composant sa région. l Elaborer un rapport d’activité annuel à présenter aux réunions des présidents de sections régionales de l’UPMF. l S’efforcer d’assurer une bonne représentation de sa région aux commissions de l’UPMF. l

> LA SECTION OU CHAMBRE SYNDICALE

DÉPARTEMENTALE

LES COLLABORATEURS DE L’UPMF

LE RÔLE DU PRÉSIDENT

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8 l Reflets & Nuances JANVIER 2014

Assurer la veille sur l’évolution

de la profession dans le département. Assurer la circulation des informations de l’UPMF vers le département et réciproquement. Animer, mobiliser les adhérents dans son département. Informer les adhérents des travaux et événements de l’UPMF. Participer au conseil d‘administration de l’UPMF. Etre force de proposition de travaux et actions à mener par l’UPMF.

l l l

Délégué général > Yves Labbé Edition-Formation > Frédérique Foncelle Ingénieure technique > Mélinda Routier Secrétariat > Michaela Tumpach


MATERIS PEINTURES - S.A.S au capital de 13 097 643,30€ - R.C.S de Nanterre B 592 028 294 - 71, bd du Général Leclerc - 92583 Clichy Cedex


VIE SYNDICALE

>>>> ARTICLES PARUS EN 2013>>>> REFLETS & NUANCE

VIESYNDICALE SYNDICALE VIE n n n n n

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Pensez-y !

Conférence à Paris : les nouveaux décapants chimiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 La vie des sections . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 Conseil d’administration - UPPF et UNRST : naissance d’une nouvelle Union . . . . . . . . . . . . . 8 Salon Farbe : zoom sur l’édition 2013 . . . . . . . . . 9 Reflets & Nuances - Articles parus en 2012 . . . 12

Reflets & Nuances est consultable en version numérique

www.cluballiancepeintures.com

R&N

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La vie des sections . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 n Assemblée générale UPPF : mutualisation des compétences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 n Les 24 h du Bâtiment 2013 - Défendre nos entreprises pour reconstruire la France! . . . 10 n Fondation FFB : favoriser l’insertion sociale . . . 12

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DOS SYNDICALE DOSSIER

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Conseil d’administration : Bruno Lucas élu Président de l’UPPF . . . . . . . . . . 4 n Club Alliance Peintures : 8e rencontre . . . . . . . . . 6 n La vie des sections . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8

SAGA DES MARQUES

ACTUALITÉ ACT SYNDICALE n

Crédit d’impôt en faveur des économies d’énergie et du développement durable (CIDD): pas de changement en 2013 . . . . . . . . . . . . . . 14 n CNEES: un centre national d’expertise de l’enveloppe et de la structure . . . . . . . . . . . 16 n Assurance : le risque de faute inexcusable de l’employeur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 Zoom assurance n

La réception de vos travaux . . . . . . . . . . . . . . . 24

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Peintures biosourcées : tendance marketing ou véritable innovation ? . . . . . . . . . 22 n La réception des travaux : une étape à ne pas négliger . . . . . . . . . . . . . . . 28 ✸ Saga des marques : Unikalo, une affaire de famille ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32

n

Géolocalisation: un service efficace . . . . . . . . . . 14 La prévention : quel impact économique pour l’entreprise? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 n Concurrence déloyale : la FFB réclame 10 mesures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 n

Zoom assurance n

Comment s’assurer en cas de technique non courante ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

R&N

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Qualibat : l’essentiel pour un dossier en bonne et due forme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 ✸ Saint-Luc, la marque française des distributeurs indépendants . . . . . . . . . . . . . 24

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Le papier peint confirme son retour . . . . . . . . . 12 Certificats d’économie d’énergie : quels avantages pour les entreprises ? . . . . . . . 14 n RGE: urgence pour les entreprises ! . . . . . . . . . . 16 n

Zoom assurance

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Dix ans de responsabilité ! Mise en jeu de la responsabilité décennale . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

Bien préparer son chantier : comment s’y prendre? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22

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L’OPPBTP : partenaire «prévention» privilégié des professionnels du BTP . . . . . . . . . 20

10 l Reflets & Nuances JANVIER 2014


UNION PROFESSIONNELLE PEINTURE FINITIONS

Vie syndiCale uPPf et unrst : naissance d’une nouvelle union p.8

teCHniQUe recherche Peintures nouvelle génération, Peintures d’avenir ? p.36 Peintures au PloMb que faut-il savoir en Matière de régleMentation, Prévention et sécurité ? p.45

FOrMatiOn diMa : entre forMation scolaire et aPPrentissage Professionnel p.62

la RÉcEPTioN 28 dE TRavaUX : UNE ÉTaPE À NE PaS NÉGliGER PAGE

AVRIL

JUILLET

UNION UNION PROFESSIONNELLE PROFESSIONNELLE PEINTURE PEINTURE FINITIONS FINITIONS

FEDERATION FRANÇAISE DU BATIMENT FEDERATION FRANÇAISE DU BATIMENT

VIE SyNDIcALE ActuAlité

Assemblée générAle : Sauvegarde deS UPPF entrepriSeS en difficulté p.12 mUTUAlIsATIOn Des COmPeTenCes p.8

technique AcTUALITé ite et riSque incendie : un Sujet Brûlant p.26 géOlOCAlIsATIOn : Un servICe eFFICACe p.14

FormAtion FormATIoN licence profeSSionnelle en alternance geIQ un : FOrmer POUr Insérer p.40 diSpoSitif gagnant-gagnant ? p.40 CQP « FAçADIer ITéIsTe » : Une réPOnse AUx besOIns Des enTrePrIses p.42

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26

Prévention Poursuivre les efforts engagés QualiBaT

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FEDERATION FRANÇAISE DU BATIMENT

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155

ES >>>>> ARTICLES PARUS EN 2013>>>> REFLETS & NUANCES >>>>>

DÉCEMBRE

l’essenTiel pour un dossier en Bonne eT due forme 20

FEDERATION FRANÇAISE DU BATIMENT

UNION PROFESSIONNELLE PEINTURE FINITIONS

ACTUALITÉ LE PAPIER PEINT CONFIRME SON RETOUR p.12

TECHNIQUE MISE EN ŒUVRE DE SOLS PVC DÉCORATIFS p.33

FORMATION APPRENTIS DU BTP, QUI SONT-ILS ? p.42

BIEN PRÉPARER SON CHANTIER PAGE

COMMENT S’Y PRENDRE ? 22

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Peintures biosourcées : tendance marketing ou véritable innovation ?

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32 SAGA DES MARQUES

Unikalo : une affaire de famille !

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Saga

saga des marques

Technique

155 a V r i l

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TECHNIQUE TECHN

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des façades

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Le décapage chimique

SAINT-LUc, Sto, LA mArqUE de la Forêt noire au DES marché LE NF DTUquoi 59.1de neuf FrANçAISE mondial FAIT PEAUdepuis juin 2012 ? DISTrIbUTEUrS NEUVE INDéPENDANTS

VIE SYNDICALE

153 156 Juillet j u2 i l0 l e1t 2

4

PRÉSIDENCE DE L’UPPF BRUNO LUCAS ÉLU

TECHNIQUE

28

157

POSE D’UNE ITE RÉUSSIR LE CHEVILLAGE DE L’ISOLANT

DÉCEMBRE

2013

2013

R&N

155 n n n n

n n n n

Recherche : peintures nouvelle génération, peintures d’avenir ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Peintures au plomb : comment s’y prendre ? . . . . Bati-rénov, lauréat du Geste d’or 2012 . . . . . . . . . Peintures au plomb : que faut-il savoir en matière de réglementation, prévention et sécurité ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Normalisation : une mobilisation nécessaire . . . . Habilitation électrique : une obligation pour tous . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les bonnes pratiques sols souples : pose de lés et dalles textiles floqués . . . . . . . . . . Vos questions à l’UPPF-FFB . . . . . . . . . . . . . . . . . .

36 42 44 45 50 52 53 56

FORMATION FORMATION

R&N

155 n

DIMA : entre formation scolaire et apprentissage professionnel . . . . . . . . . . . . . n Accueil, intégration et fidélisation : des outils pour réussir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n FEEBat : dispositif maintenu en 2013 . . . . . . . . n 42e Olympiades des métiers : Kelly Lhoste, en route pour Leipzig . . . . . . . . .

62 64 66 68

R&N

156 n n n n n

Le NF DTU 59.1 fait peau neuve . . . . . . . . . . . . Un lustre recouvré . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Peinture dépolluante : changer d’air! . . . . . . . . Les bonnes pratiques sols souples : pose de dalles plombantes textiles et PVC . . . . Vos questions à l’UPPF-FFB . . . . . . . . . . . . . . . .

28 32 34 35 56

157 Une rénovation multi façade au Havre . . . . . . . Pose d’une ITE : réussir le chevillage de l’isolant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n Les bonnes pratiques sols souples : mise en œuvre LVT sol PVC décoratif en dalles et en lames . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n Corpus Qualibat : l’essentiel règlementaire et normatif en ligne . . . . . . . . . n Vos questions à l’UPPF-FFB . . . . . . . . . . . . . . . .

156 n

Former pour insérer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Votre IFRB est à votre service . . . . . . . . . . . . . . n CQP «façadier itéiste» : une réponse aux besoins des entreprises . . . . . . . . . . . . . . . n Chef d’équipe peinture et sols : booster les compétences en management . . . . . . . . . . n Promotion des métiers et valorisation de l’apprentissage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n

R&N n

R&N

26

40 41 42 44 48

R&N

157

n

28 n

33 36 38

Apprentis du BTP, qui sont-ils ? . . . . . . . . . . . . . 42 Apprentissage: adapter le dispositif professionnel aux besoins des entreprises . . . . 44 n 42e Olympiades des métiers: Kelly Lhoste, médaillée d’or à Leipzig . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46 n

JANVIER 2014 Reflets & Nuances l 11


GUIDE D’ACHATS

ACTUALITÉ

Petits utilitaires, lequel choisir ? En matière de VUL le choix s’avère pléthorique. © DACIA

Reflets & Nuances se penche sur trois petits utilitaires adaptés aux besoins des entreprises de finition.

L

es trois utilitaires que nous vous présentons regorgent de qualités. Les Renault Kangoo Express,

coulissant, le second est en option

pour sa part, de trois diesels de

à 250 euros, ainsi que d’une double

75 à 115 ch. Il est loin le temps

porte battante à l’arrière.

où les VUL “sifflaient” comme des soiffards. Les consommations ont

Connect ne jouent pourtant pas sur le

beaucoup baissé d’une génération

même registre. Le premier fait figure

à l’autre. Ainsi, le Dokker “ingurgite”

de star. Cette année encore, il réalise

4,5 l/100 km en moyenne seu-

© RENAULT

Dacia Dokker Van et Ford Transit

France, comme en Europe. Remodelée en mai 2013, la fourgonnette du Losange reçoit un nouveau museau

De quoi enfourner sans mal bidons

en plastique qui couvre toute la par-

et outillage. Une ouverture de toit

tie frontale, et protège des chocs

(girafon) en option, permet par

urbains. A l’intérieur, la planche de

ailleurs, de loger des objets longs.

bord qui manque de vide-poches,

Autre

nouveauté,

change et la finition monte d’un cran.

avant

à

Le Dokker Van de son côté, arbore

290 euros, permet de transporter

une ligne moderne, qui n’a plus rien

deux collaborateurs sans empiéter

à voir avec le style “Pays de l’Est” des

sur le volume utile. Le Dokker n’a

premières Logan. Quant au Transit

pas droit au girafon pas plus qu’à la

Connect, il se voit doter du “regard” Ford actuel. Bref, sur le chapitre du

trois

la places

lement. Le modèle du Losange fait un poil mieux et celui de l’Ovale bleu un poil moins bien. Mais, tous se tiennent dans un mouchoir.

banquette facturée

banquette trois places. En revanche, son siège passager s’efface pour

© FORD

les meilleures ventes du secteur en

Gamme vraiment complète pour le Kangoo

agrandir la surface de transport. Sous

En matière de gamme la plus vaste,

le capot, l’on retrouve à peu près les

le Kangoo croise en tête. Le petit

mêmes motorisations sur les Dacia et

VUL bénéficie de trois longueurs de

Accessibilité réussie

Renault, politique de groupe oblige.

carrosseries, de 3,9 m à 4,67 m, et

Avec pour cœur de gamme, deux

de 2,3 à 4,6 m3 de volume utile.

Le professionnel attend d’un utilitaire

diesel dCi de 75 et 90 ch. Le Kangoo

Il

que son accès soit aisé pour faciliter

qui est le seul à proposer une version

dénommée Compact, idéale en ville,

son travail quotidien. Le Kangoo

ZE électrique, a droit en sus, à un

en plus de l’Express et de la Maxi à

dispose d’un large ouvrant latéral

dCi 110 ch. Le Transit Connect dispose

empattement rallongé. De ce point

style bien délicat de départager nos petits VUL.

12 l Reflets & Nuances JANVIER 2014

propose

une

version

courte


mal loti, avec une seule longueur et 3,3 m3 de chargement. Côté sécurité, le Kangoo propose notamment l’ESC, avec aide au démarrage en côte ou © DACIA

encore en option, une caméra de recul dans le pare-soleil avant. Le Transit de son côté, propose l’Active

le réseau Ford Utilitaires mais à plus petite échelle. De ce point de vue, Dacia manque un peu d’expertise. En revanche, à l’heure de sortir son chéquier, le Dokker met tout le monde d’accord, avec une entrée de gamme diesel sous les 10 000 euros, soit 7 000 de moins que chez Ford et 3 000 de moins que pour le Kangoo. Imbattable ! Cerise sur le capot, il jouit d’une garantie 3 ans et 100 000 km. A l’issue de ce petit tour d’horizon, bien délicat de désigner le

City Stop, système qui ralentit le véhicule à petite vitesse en cas de risque de collision. Enfin, à l’heure du chômage de masse, rappelons que le Kangoo est fabriqué en France, à Maubeuge, quand le Dokker vient de Tanger au Maroc et le Transit de Valence en Espagne.

Dokker Van prix imbattable Renault a le privilège de jouer à

véhicule idéal. Le Dokker l’emporte en termes de prix et de garantie, la Kangoo domine par son réseau et ses équipements et le Ford reste la grande nouveauté du moment. Mais rassurez-vous avec ces trois-là, quel que soit votre choix, vous faites une bonne affaire. n

domicile, avec un maillage réseau imbattable en France. Un argument sensible

pour

les

entreprises

implantées en zone rurale. Par ailleurs, le Losange dispose de sites spécifiques Renault Pro+, pour les professionnels. Ford a mis en place

REJETS DE CO2 : PALIERS FIXÉS POUR LES VUL

PV À L’ÉTRANGER : FINIE L’IMPUNITÉ

La Commission européenne vient de statuer, les utilitaires de 2,6 à 3,5 tonnes devront émettre 175 g de CO2 au maximum, en moyenne en 2017. Ce seuil sera ramené à 147 g de CO2, trois ans plus tard, contre 203 actuellement. Petit coup de pouce, les modèles les plus vertueux des constructeurs ont droit à des “super crédits compensatoires”. Ainsi jusqu’en 2018, un modèle émettant moins de 50 g de CO2 bénéficiera d’un coefficient multiplicateur valorisant, dans le calcul des émissions moyennes de véhicules. Ce texte entend introduire en plus un nouveau protocole de mesure de la consommation et des rejets d’ici à 2017, plus en rapport avec la réalité.

Attention, les infractions routières vont passer les frontières. Jusque-là, les amendes dressées à l’étranger ne suivaient pas le contrevenant dans son pays de résidence. Epoque révolue, l’Union européenne, excepté le Royaume-Uni, le Danemark et l’Irlande, ont signé une convention fixant l’échange d’informations. Excès de vitesse, non-port de la ceinture, du casque, feu-rouge grillé, conduite en état d’ébriété, sous l’emprise de drogues, circulation sur voie interdite ou usage illicite du téléphone, ne resteront donc plus impunis.

© MERCEDES

de vue, le Dokker Van est le plus

MERCEDES SPRINTER : AUSSI SÛR QU’UN VP ?

Témoignage

© EGP SAUDEMONT

Pascal Pawlaczyk, gérant d’EGP

Saudemont

à

Arras (62)

Les 16 véhicules de marque Renault qui constituent notre flotte ne sont pas affectés à un chauffeur en particulier, mais selon le type d’ouvrage à réaliser. Pour un petit chantier, nos Kangoo sont bien adaptés. Si le lieu de travail est proche, les peintres partent au volant des versions ZE électriques. Au contraire, pour les travaux plus importants, certains de nos Trafic disposent de cabines approfondies permettant le transport de 6 ouvriers. S’il faut emporter des rouleaux de moquettes, nous disposons aussi d’un fourgon à caisse rapportée de 20 m3. En matière de sécurité, nos VUL reçoivent ABS et airbag, mais n’ont pas la clim qui entraîne entretien supplémentaire et surconsommation. A l’arrivée, nos choix en matière de VUL sont dictés par l’utilisation qu’on en fait.

Le gros utilitaire de Mercedes s’est refait une beauté. Au programme, nouvelle face avant et motorisations à la norme Euro 6, avec consommations en baisse. Ainsi, le Sprinter 2,2 l diesel de 130 ch, voit-il son appétit diminuer de 20 %, avec 6,3 l aux cent en moyenne. Côté équipements, un système de remise en ligne, suite à un coup de vent latéral inattendu, est désormais installé de série. Le Pack Sécurité propose pour sa part, le détecteur d’angle mort, le système de maintien sur sa ligne ou encore le freinage d’urgence automatique. Bonne nouvelle pour la sécurité ! Ces équipements étaient en effet, cantonnés jusque-là aux seuls VP.

PARTEZ BIEN ASSURÉS AVEC FIAT Atout Services est un contrat d’assurance auto proposant d’allonger sa couverture. Etabli par Fiat et FGA Capital, il est cessible et modifiable et s’adresse aux particuliers comme aux professionnels. Il est disponible sur les véhicules neufs du groupe ainsi que ceux de moins d’un an et moins de 20 000 km. Il propose d’étendre la garantie contractuelle du constructeur, jusqu’à 5 ans ou 200 000 kilomètres maximum.

FORD SOIGNE SON TRANSIT Chez Ford, le patronyme Transit désignait historiquement le gros utilitaire de la marque. Désormais, il est utilisé pour les quatre familles de VUL à l’ovale bleu. Bien difficile de s’y retrouver, donc. Le Transit Connect de la taille d’une Kangoo, est le dernier né. Mais on croise aussi le Transit Custom équivalent du Trafic et le Transit tout court qui s’attaque au Master. Enfin, il ne faut pas oublier le Transit Courier urbain, équivalent du Kangoo Compact. Alors, vous suivez ?

JANVIER 2014 Reflets & Nuances l 13


ACTUALITÉ

2014

Une activité toujours en baisse Les prochains mois ne promettent pas de perspective positive. Même s’il reste « limité »,

© FOTOLIA

ce recul d’activité s’ajoute à un contexte déjà tendu, qui déstabilise depuis longtemps déjà les entreprises du bâtiment.

La baisse d’activité de 2013… La situation économique du bâtiment a été mauvaise en 2013 et le restera en 2014, selon Didier Ridoret, président de la Fédération française du bâtiment. L’année 2013 se solde par une baisse globale de l’activité de - 2,6 % en volume, deux fois plus rapide qu’en 2012 : l’améliorationentretien et le logement neuf reculent respectivement de - 1,1 % et de - 7,4 %. Seul, le non-résidentiel neuf progresse de 0,8 %. Conséquence inévitable de ce recul de l’activité, la perte cette année, pour le secteur, de 25 000 emplois, dont 20 000 salariés et 5 000 intérimaires en équivalent-emplois à temps plein.

… se poursuivra en 2014 En 2014, le marché se rétractera encore de -0,4% en volume. Cette baisse est assez homogène entre les marchés : - 0,9 % pour le non-résidentiel neuf, - 0,2 % pour le logement neuf et - 0,2 % pour l’amélioration-entretien. Ces chiffres peuvent paraître modestes. En réalité, cette nouvelle marche négative s’ajoute à bien d’autres et déstabilise un peu plus chaque jour l’ensemble de nos entreprises. Au total, depuis 2008, le recul d’activité avoisine les 17 % en volume. En conséquence, la santé financière de toutes les entreprises se dégrade fortement. Autre conséquence, tout aussi inévitable, le secteur perdra, en 2014, 7 000 emplois en moyenne annuelle. Aucun signe avant-coureur d’une reprise des commandes ne se profile, ce qui inquiète les chefs d’entreprise. L’arrêt de la récession ne signifie pas reprise. Il importe donc pour

14 l Reflets & Nuances JANVIER 2014

sauvegarder l’emploi que l’amélioration très sensible de l’environnement institutionnel, bien engagée en 2013 avec notamment le Plan d’investissement en faveur du logement (PIL), le taux réduit de TVA de 5,5% sur les travaux d’économie d’énergie, se poursuive. A contrario, les contours de l’éco-conditionnalité restent à préciser. Or, une reprise rapide et substantielle de la construction neuve reste conditionnée à un renversement de tendance sur le segment de la primo-accession, aujourd’hui sinistré, prioritairement par un recalibrage du PTZ+ .

Pénibilité, concurrence déloyale : des sujets d’inquiétude Outre la baisse d’activité, trois autres sujets inquiètent la FFB, en ce début d’année. Premièrement, le compte individuel de prévention de la pénibilité, qui est considéré comme une usine à gaz coûteuse et d’une grande complexité de mise en œuvre. Les entrepreneurs, déjà soumis à de fortes charges et contraintes, risquent de se détourner de l’apprentissage et de l’insertion, et de renoncer à l’emploi en France. Deuxièmement, l’auto-entrepreneur : la FFB demande sans relâche d’exclure le bâtiment du régime afin de rassurer les artisans et entrepreneurs et restaurer les conditions d’une concurrence saine. Troisièmement, la concurrence déloyale des entreprises étrangères low cost qui bafouent la réglementation sociale et fiscale applicable sur le territoire national, mettant gravement en danger les entreprises respectueuses de la loi. n

L’ÉCO-PTZ EST DÉSORMAIS ACCESSIBLE AUX COPROPRIÉTÉS Un arrêté et un décret parus le 31 décembre 2013 au Journal officiel (JO) détaillent les nouvelles dispositions particulières à l’octroi aux syndicats de copropriétaires de l’éco-prêt à taux zéro (PTZ) pour financer les travaux de rénovation des logements. Les syndicats de copropriétaires peuvent demander aux banques depuis le 1er janvier 2014 des prêts à taux zéro pour réaliser des travaux d’amélioration de la performance énergétique de logements. Comme annoncé dès la fin septembre 2013, l’éco-PTZ est reconduit jusqu’à la fin 2015, dans le cadre de la loi de finances pour 2014. A noter que l’octroi de l’éco-PTZ devrait être conditionné, dès le 1er juillet 2014, au recours à des professionnels disposant du label RGE (Reconnu Garant de l’Environnement).

RÉNOVATION ÉNERGÉTIQUE : «J’ÉCORÉNOVE, J’ÉCONOMISE» Objectif du dispositif «J’écorénove, j’économise» mis en place par le Gouvernement ? Simplifier la démarche des particuliers qui souhaitent engager des travaux de rénovation énergétique dans leur logement. Selon leurs besoins, un numéro national* les orientera vers un réseau de proximité constitué des Points rénovation info service (PRIS). Ce dispositif est destiné à permettre un meilleur accès à l’information jusqu’à la réalisation du projet. renovation-info-service.gouv.fr

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TRAVAIL DISSIMULÉ L’Urssaf a mis en ligne l’édition 2013 du guide « L’entreprise face au travail dissimulé » sur www.urssaf.fr. Sous forme de fiches, il répond aux principales questions que les employeurs peuvent se poser en la matière.


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NOUVELLES NORMES EUROPÉENNES (SEPA) POUR LES VIREMENTS ET PRÉLÈVEMENTS

Zoom Assurance RESPECTEZ LES NORMES Les normes sont aujourd’hui en plein développement. Elles sont un gage de qualité et vous permettent de bien distinguer les supports de qualité. En matière de sols, c’est particulièrement utile. Choisir les produits les plus résistants, qu’il s’agisse de revêtements ou de colles, vous permet d’éviter des réclamations, voire des sinistres par la suite.

UNE BONNE CONNAISSANCE DES SUPPORTS CELA PERMET D’ÉVITER 50% DES PROBLÈMES Les problèmes les plus fréquents concernant la pose de sols se résument à trois types de sinistres : l’erreur de conception, le dégât aux tiers, le défaut de mise en œuvre (humidité du support). A eux seuls, ces problèmes constituent 50% des pathologies. Votre entreprise doit se montrer particulièrement vigilante sur le troisième point. En cela, elle se trouve confortée par la norme NF DTU 53.2.

Conseil La reconnaissance des supports rendue obligatoire par la refonte du NF DTU 53.2 et introduite dans la nouvelle norme NF DTU 54.1 contribue à améliorer la qualité des ouvrages et, par conséquent, à diminuer la sinistralité des opérateurs de ce marché. Elle rend obligatoire l’utilisation d’une sonde hygrométrique ou d’une bombe au carbure pour mesurer le taux d’humidité du support hydraulique. Cet outillage participe à une meilleure reconnaissance de ces supports et réduira votre exposition au risque. L’engagement de respecter strictement les dispositions de la norme NF DTU 53.2 peut permettre des allègements tarifaires de votre assurance. A contrario, un non-respect serait financièrement sanctionné.

Extrait de « A chaque métier son assurance », guide assurance en revêtements de sols souples et techniques réalisé par la SMABTP

16 l Reflets & Nuances JANVIER 2014

© EGP SAUDEMONT PASCAL BRUNET

ACTUALITÉ

SILVER ÉCONOMIE : UN MARCHÉ NAISSANT En France, les personnes âgées de 60 ans et plus, au nombre de 15 millions aujourd’hui, seront 20 millions en 2030. Ce « papyboom » entraînera une croissance d’activité pour l’ensemble des corps de métiers du bâtiment. Ils pourront ainsi profiter d’opportunités liées au maintien à domicile des personnes âgées et à l’accessibilité. Le gouvernement facilite l’émergence d’une filière dédiée à l’accompagnement du vieillissement de la population, la Silver économie, qui regroupe des activités de tous secteurs au service des personnes âgées. Il a lancé pour cela un chantier national, qui a fait appel aux acteurs concernés pour mener une réflexion à laquelle a pris part la FFB en faisant valoir le poids du bâtiment dans la Silver économie. Un contrat a été signé en décembre dernier entre l’Etat et les acteurs économiques positionnés sur le service aux personnes âgées.

CONTRAT TYPE DE SOUS-TRAITANCE : UNE NOUVELLE VERSION Des précautions s’imposent avant de confier des travaux à un sous-traitant. Pour aider les entreprises, mais aussi lutter contre les clauses arbitraires de certains contrats « maison », la FFB et les organisations professionnelles du BTP ont mis au point un contrat type intitulé « contrat de sous-traitance du BTP » : utilisez-le ! L’édition 2014 est appuyée par trois ministères1 et deux médiateurs nationaux : des relations interentreprises et des marchés publics. Téléchargeable sur le site de votre fédération départementale. 1 Le ministère de l’Ecologie et du Logement, le ministère de l’Artisanat et du Commerce, le ministère de l’Economie et des Finances

Le système SEPA (Single euro payments area - espace unique de paiements en euros) s’appliquera de manière obligatoire, aux virements et aux prélèvements à compter du 1er février 2014. Toutes les entreprises sont concernées, même si elles ne réalisent que des opérations en France, et doivent donc s’adapter rapidement à ces nouvelles règles et nomenclatures. Le relevé d’identité bancaire (RIB) disparaît au profit d’une codification internationale, composée de l’identifiant de la banque (Business identifier code ou BIC) et de celui du compte bancaire (International bank account number ou IBAN) : le BIC-IBAN. Pour plus d’information : www.banques-sepa.fr

MATERIS PAINTS : THIERRY FOURNIER, DIRECTEUR DES OPÉRATIONS INTERNATIONALES Thierry Fournier est nommé Directeur des Opérations internationales de Materis Paints, acteur de référence en France et en Europe pour la fabrication et la distribution de peintures et produits de décoration. Son périmètre de responsabilité s’étendra à l’Argentine, l’Espagne, le Maroc, le Portugal, la Suisse ainsi que l’export.

CRÉATION D’UNE HOLDING « CHEVALIER-SOLDIS » La société Chevalier (Lesquin–59) et la société Soldis (Aulnay-sous-Bois-93), adhérentes d’Udirev, 1er réseau indépendant français de distributeurs de revêtements de sol, ont uni leurs organisations pour conforter leur développement dans l’indépendance. Baptisée Chevalier-Soldis, la holding a pour vocation d’assurer à terme l’unité de direction par une fusion effective en 2019. Elle nourrit de grandes ambitions en distribution de produits de décoration.


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La co-activité sur un chantier : comment l’optimiser ?

DOSSIER

Toute la profession le sait : c’est sur les entreprises de finition que repose la pression accumulée sur le chantier. Étant les dernières à œuvrer, c’est à elles que sont imputés les retards de livraison… Il leur revient donc de les réduire au maximum, au risque que la qualité de l’exécution en soit altérée. Malgré ce constat, certaines évolutions se font jour. Etat des lieux.

L

es travaux de peinture doivent être réalisés en

« Nous obtenons rarement gain de cause lorsque nous

dernier. Selon la réglementation prévue dans le

expliquons les conditions dans lesquelles nous devons

NF DTU 59.1 « Travaux de bâtiment - Revêtements

travailler, déplore Philippe Borne. Nous sommes toujours

de peinture en feuil mince, semi-épais ou épais », les

tenus responsables des problèmes rencontrés, puisque la

chantiers doivent alors être propres, accessibles, et vidés

peinture est un des éléments qui se voit le plus. »

de tous objets matériels provenant d’un autre corps d’état

Poussière, retards et déchets laissés par les autres corps

(menuiserie, plomberie...) pour accueillir les ultimes

d’état constituent autant d’obstacles nuisant à leur

travaux de finition avant leur livraison aux maîtres d’œuvre

travail. Julien Miner, dirigeant de la société Miner dans le

ou aux maîtres d’ouvrage. Malheureusement, cela est

Lot-et-Garonne, déclare se confronter à cette situation

rarement le cas.

sur 80 % de ses chantiers. Une proportion qui ne le laisse

« Notre principale difficulté est d’intervenir alors que

pas indifférent. « Les architectes nous forcent à intervenir

d’autres sont encore en train d’opérer sur le chantier,

trop tôt pour respecter les délais de livraison : nous nous

surtout lorsque ce sont les travaux de menuiserie,

retrouvons ainsi à quatre ou cinq corps d’état, à travailler

d’électricité ou de plomberie qui sont encore en cours »,

ensemble sur un chantier où nous, les peintres, devrions

regrette Philippe Borne, dirigeant de l’entreprise Brunereau

être seuls, s’insurge-t-il. Résultat ? Marques, rayures, nous

Sté Nouvelle, en Charente-Maritime. Récupérer le chantier

sommes souvent obligés de tout refaire... gratuitement. ».

dans des conditions optimales ? Trop rare, hélas, alors que la

Tiraillés entre rentabilité et qualité de travail, les peintres

peinture est le faire-valoir visible de la qualité du chantier.

n’ont d’autres choix que d’être constamment présents sur

Les peintres souffrent d’un manque de reconnaissance et

le chantier pour veiller à ce que le travail soit respecté. Les

de respect de la part des promoteurs, des maîtres d’œuvre

difficultés rencontrées ne sont pourtant pas le seul fait de

et maîtres d’ouvrage, autant que des autres corps d’état.

la co-activité.

18 l Reflets & Nuances JANVIER 2014


© MANU MOVIES

© GRAPHICOBSESSION

« AUJOURD’HUI, POUR LES MAÎTRES D’OUVRAGE COMME POUR LES ENTREPRISES, LES DÉLAIS SONT NOS PRINCIPAUX ENNEMIS. »

« Pour éviter les mauvaises surprises, on anticipe »

PASCAL PAWLACZYK,

GÉRANT DE LA SOCIÉTÉ EGP SAUDEMONT, PAS-DE-CALAIS

«Il est vrai que dans la plupart des cas, nous ne récupérons pas les chantiers dans les meilleures conditions pour que les compagnons puissent travailler. Pour éviter

Un contexte économique tendu

les mauvaises surprises, je préfère toujours anticiper et faire un état des lieux avant notre

Ces problèmes seraient moindres si les délais de livraison

date d’arrivée avec les maîtres d’œuvre et

étaient extensibles. Mais hors de question pour les maîtres

d’ouvrage. Je veille à ce que les différentes

d’ouvrage, souvent sous pression, de régler des indemnités

parties s’engagent à respecter les conditions

de retard. Subissant une forte contrainte économique, les

du NF DTU 59.1 (température adéquate,

promoteurs, par exemple, réclament toujours plus de

nettoyage, clos couverts) et les normes de

rentabilité et de rapidité de mise en œuvre pour assurer des ventes qui baissent de façon significative depuis quelques années. Pour répondre aux impératifs de prix, c’est donc la qualité qui a tendance à être sacrifiée. Etant les derniers à intervenir, ce sont les peintres qui subissent les retards de chaque acteur du chantier. Dans la conjoncture actuelle, bon nombre d’entreprises sont confrontées à des difficultés économiques en cours de chantier. Au cours des deux dernières années, Philippe Borne a pu constater cette situation pour un certain nombre d’entreprises partageant avec lui des chantiers engagés.

sécurité. Je retourne sur le chantier plusieurs fois avant que nous commencions les peintures pour vérifier que tout a été respecté. Si ce n’est pas le cas, nous n’intervenons pas. Il m’arrive d’avoir recours à un huissier de justice pour attester de notre bonne foi, mais cela reste rare. En tout état de cause, il faut impérativement consigner par écrit les remarques et observations que nous avons à formuler quant aux dysfonctionnements constatés. Ces démarches me permettent d’assurer un cadre de travail adéquat pour

« Cela désorganise considérablement la réalisation. Nous

que les ouvriers puissent fournir une prestation

devons nous adapter à cela et le plus souvent rattraper ce

exemplaire. Les intérêts de tous sont protégés :

retard ! ». Oeuvrant en dernier, les peintres doivent souvent

clients, architectes et compagnons seront

composer avec ces obstacles de dernière minute. Entre la

et sont satisfaits. » n

collaboration avec de nouvelles équipes et l’accumulation de délais, terminer le chantier relève souvent de l’exploit.

>>>

JANVIER 2014 Reflets & Nuances l 19


DOSSIER >>>

« Une dévalorisation du travail des peintres qui se paye » PHILIPPE BORNE

DIRIGEANT DE L’ENTREPRISE BRUNEREAU STÉ NOUVELLE, CHARENTE-MARITIME

«L’année dernière, nous étions sur un chantier

Des raisons d’espérer Pourtant, ces difficultés ne sont pas irrémédiables. Les entreprises ont appris à gérer ces situations, à les anticiper pour qu’elles ne perturbent pas leur ouvrage. Anticiper l’intervention, imposer le respect, ou au contraire jouer la carte de la solidarité entre les compagnons, sont autant de méthodes utilisées dans un même objectif : valoriser le peintre et mettre en place les meilleures conditions de travail possibles sur les chantiers.

d’une trentaine de maisons dont la date de

Ainsi, la situation n’est pas toujours aussi délicate pour

livraison était impérative. Après réception des

les peintres. « Nous essayons généralement de nous

supports pour l’exécution de nos ouvrages (alors

arranger avec certains autres corps de métier, qui

que plombiers, menuisiers… intervenaient encore

subissent les mêmes problèmes que nous la plupart

dans nos zones d’exécution), nous avons constaté

du temps, explique Philippe Borne. Une véritable

de nombreuses infiltrations des toits-terrasses et

solidarité se créé entre nous, ce qui rend les relations

des fuites de plomberie, humidifiant le placo,

plus amicales et agréables. »

décollant nos revêtements et faisant ressortir des

Par ailleurs l’évolution du NF DTU 59.1 renforce le statut

moisissures... Malgré ces détériorations, nous avons

des entreprises de finition vis-à-vis des maîtres d’œuvre

été contraints de finir nos ouvrages et d’intervenir à

et maîtres d’ouvrage. Le groupement constitue aussi

nouveau (malgré le taux d’hygrométrie trop élevé

une solution. En effet, certains entrepreneurs préfèrent

et l’humidité intérieure apparente).

se regrouper pour se rassurer autant que leurs clients

Nous nous sommes exécutés sous la pression

sur la qualité du travail fourni et de l’environnement.

du maître d’ouvrage, ce dernier ayant pris des

Julien Miner a opté pour cette solution.

engagements de livraison fermes soumis à pénalités. Résultat ? Plus d’un tiers des maisons ont été refaites une à deux fois depuis la livraison, les peintures et le placo ne résistant pas à ces piètres réalisations. Nous aurions pu éviter cela si le planning de réalisation avait pris en compte des séquences d’intervention mieux cadencées et que les engagements de mise à disposition des logements avaient été plus réalistes. Aujourd’hui, pour les maîtres d’ouvrage comme pour les entreprises, les délais sont nos principaux ennemis.» n

Il travaille conjointement avec une entreprise de plâtrerie, de menuiserie, de carrelage... « Nous nous connaissons, les ouvriers et chefs d’équipe aussi, explique-t-il. Nous avons confiance en notre travail respectif, nous collaborons véritablement ». Il est en effet plus rassurant de travailler avec des entreprises que l’on connaît. Si tous n’ont pas cette chance, cela est tout de même fréquent. « Je cherche toujours à savoir avec quelle société nous partagerons le chantier, déclare Richard Couppé, dirigeant de la société Couppé et Fils dans le Loir-et-Cher. La plupart du temps, il s’agit d’entreprises de la région, que je côtoie souvent. C’est rassurant pour nos compagnons et pour moi de savoir à quoi et à qui s’attendre. Nous pouvons nous arranger et collaborer plus facilement. »

20 l Reflets & Nuances JANVIER 2014


DOSSIER

©©MANU MANUMOVIES MOVIES

« EN VEILLANT À RÉCUPÉRER UN CADRE DE TRAVAIL RESPECTUEUX DU NF DTU 59.1, NOUS TRAVAILLONS DANS L’INTÉRÊT DE TOUS. »

« Il faut respecter les finitions ! »

JULIEN MINER, DIRIGEANT DE L’ENTREPRISE MINER SAS, LOT-ET-GARONNE

Se faire respecter, c’est possible D’autres préfèrent anticiper pour faire respecter le

«Dans le bâtiment, c’est l’œil qui compte.

NF DTU 59.1 ainsi que les règles de sécurité en vigueur.

Et ce que l’œil voit, ce sont les finitions.

Grâce à cette réglementation, les peintres peuvent

Or, paradoxalement, notre travail est sous-

faire valoir leurs conditions et mettre en avant leur

estimé. Pour être peintre en bâtiment, surtout

intervention comme celle d’un métier technique

sur des chantiers publics, il faut savoir se faire

méritant d’être respecté. Ils peuvent ainsi faire valoir

respecter vis-à-vis des autres corps de métiers,

leur droit et insister pour récupérer un chantier propre et adapté aux conditions de travail des compagnons sous peine de non-intervention. « Pour produire un travail exemplaire et de qualité, nous ne pouvons pas imposer à nos équipes de travailler au péril de leur sécurité ou de façon contreproductive, explique Pascal Pawlaczyk, dirigeant de la société EGP Saudemont, Pas-de-Calais. C’est coûteux pour l’entreprise de peinture et bien souvent synonyme de pénalités de retard. En veillant à récupérer un cadre

des architectes et des clients. Nous devons néanmoins faire preuve de diplomatie pour que les collaborations se renouvellent sur d’autres chantiers ; un équilibre pas toujours facile à trouver lorsque l’on doit refaire gratuitement la prestation à cause de lots techniques en retard et irrespectueux. La véritable co-activité, c’est quand chaque corps de métier se complète et se succède pour ensemble mener à bien le chantier. C’est devenu rare. »» n

de travail respectueux du NF DTU 59.1, nous travaillons dans l’intérêt de tous. ». Sur place, les compagnons travaillent plus vite, plus efficacement. Et les clients ce qui les incite à reconduire l’entreprise pour d’autres marchés. n

© MANU MOVIES

sont satisfaits de constater la qualité de l’exécution…

« On arrive toujours à s’arranger »

RICHARD COUPPÉ, DIRIGEANT DE LA SOCIÉTÉ COUPPÉ ET FILS, LOIR-ET-CHER

«La plupart de nos chantiers se passent bien. Lorsque nous sommes confrontés à des délais courts, nous nous adaptons. Il arrive que des corps d’état soient eux-mêmes en retard et encore présents lorsque nous intervenons, mais on s’arrange pour ne pas travailler dans les mêmes pièces et faire en sorte qu’ils n’altèrent pas notre travail. Nous connaissons la plupart © FFB-HARALD GOTTSCHALK

des entreprises de la région, c’est plus facile de collaborer. Nous nous accordons une confiance et un respect réciproques. » n

JANVIER 2014 Reflets & Nuances l 21


TECHNIQUE

Les sols souples, la qualité de l’air et la santé

Installé à l’Institut de cancérologie de l’Ouest (Nantes Saint-Herblain), le revêtement iQ Optima de Tarkett ne contient pas de phtalate.

La prévention des risques est devenue une préoccupation majeure de nos sociétés modernes, en particulier dans le domaine de la santé. Les produits de finition et de décoration utilisés peuvent y contribuer, et parmi ceux-ci, les revêtements de sol.

22 l Reflets & Nuances JANVIER 2014

En plus du traitement antimicrobien à base d’ions d’argent, Sarlon Absolu de Forbo est produit avec un plastifiant d’origine végétal.

Des sources multiples Provenant de sources diverses (air extérieur, matériaux de construction, équipements, ameublement, activité humaine…), les polluants de l’air intérieur sont multiples et peuvent être de nature chimique (COV, formaldéhyde), physique (particules en suspension) ou biologique (moisissures, bactéries, pollens…). La question est d’autant plus prégnante que la « chasse aux gaspis » énergétiques génère des réglementations qui renforcent l’étanchéité à l’air des bâtiments. Si celle-ci ne s’accompagne pas d’une ventilation efficace, le confinement s’installe avec sa cohorte de polluants aux conséquences pouvant être graves pour la santé. Le décret du 2 décembre 2011 rend obligatoire la surveillance de la qualité de l’air intérieur dans certains établissements recevant du public (ERP) potentiellement sensible. A terme, l’ensemble des ERP ne devra pas dépasser les taux d’émissions de formaldéhyde maximum de 30 μg/m3 pour une exposition inférieure à 30 minutes et de 10 μg m3 pour une exposition prolongée. Dans ce cadre, un décret impose aux produits de construction et de décoration d’indiquer les caractéristiques

© FORBO

S

i la prise de conscience par le grand public de l’importance de la qualité de l’air intérieur est assez récente, le sujet fait aujourd’hui l’objet de débat et se traduit dans les réglementations. Depuis quelques années, l’Observatoire de la qualité de l’air intérieur nous informe que l’air que nous respirons à l’intérieur des bâtiments est 5 à 10 fois plus pollué que l’air extérieur. A raison de 22 heures par jour en moyenne, nous passons 80 % de notre temps en espace clos ou semi clos, dans les logements, lieux de travail, écoles, espaces de loisirs, commerces ou les transports. L’air que nous y respirons a des effets sur le confort et la santé, depuis la simple gêne jusqu’à l’aggravation ou le développement de pathologies comme les allergies respiratoires. Selon l’Organisation mondiale de la santé, la présence et la taille de matières particulaires ou de poussières fines constituent un facteur déterminant de la qualité de l’air intérieur. La matière particulaire, également appelée pollution particulaire, est un mélange de particules microscopiques : plus elles sont petites, plus elles sont potentiellement dangereuses. L’ensemble de la population est concerné, et plus particulièrement les personnes sensibles et fragiles : enfants, personnes âgées, malades pulmonaires chroniques. En France, 12 millions de personnes seraient atteintes d’allergies respiratoires dues à ce type de pollution.


De son côté Balsan s’est attaqué aux bactéries avec son traitement SilverCare : des ions d’argent protègent les moquettes en recouvrant les fibres d’une gaine protectrice de longue durée. Ils sont libérés très lentement sous l’effet de l’humidité ambiante et agissent naturellement contre les bactéries et les mauvaises odeurs et, indirectement, contre les acariens en interrompant leur chaîne alimentaire.

La structure textile des moquettes Airmaster de Desso permet de capturer les particules fines qui polluent l’air intérieur.

d’émission en substances volatiles polluantes après mise en œuvre. Appliquée aux nouveaux produits depuis le 1er janvier 2012 et à tous les autres depuis le 1er septembre 2013, l’étiquette indique 4 niveaux, de A+ pour une très faible émission à C pour un niveau élevé.

Réduire les nuisances sanitaires Face à ces différents constats, les industriels ont consenti des efforts importants en matière de recherche et développement. Aux critères techniques, fonctionnels et esthétiques des revêtements, il faut désormais ajouter des caractéristiques sanitaires et environnementales que l’utilisateur final ou le propriétaire des locaux imposera encore davantage aux prescripteurs dans les années à venir. Des exigences d’autant plus évidentes pour les matériaux utilisés en aménagement intérieur en raison de leur proximité avec l’individu. La démarche en faveur du mieux-vivre à l’intérieur des bâtiments se traduit concrètement dans la mise au point de produits plus sains, voire capables d’améliorer les choses. Dans le domaine des sols textiles, souvent injustement mis en cause du point de vue de l’hygiène, Desso a développé pour ses moquettes un produit qui contribue à améliorer la qualité de l’air intérieur. AirMaster est une technologie brevetée conçue pour capturer et retenir la matière particulaire dangereuse. C’est une solution mécanique qui fait que la structure de la moquette traitée capture en permanence les poussières fines. Cela sans aucun additif chimique, donc sans effet secondaire. La boucle haute composée de filaments de fils fins capture et retient les particules les plus petites (<10μm). Les poussières plus grosses sont retenues par les fils plus épais de la boucle inférieure. Enfin, la structure ouverte à côtes d’AirMaster et les espaces ouverts prévus entre les fils épais et les fils fins permettent une circulation optimale de l’air pendant le passage de l’aspirateur.

Les revêtements de sol résilients n’échappent pas à cette tendance vers des matériaux plus écoresponsables. Il y a d’abord eu une chasse aux bactéries qui s’est traduite par la mise au point de traitements antibactériens et antifongiques qui s’avèrent efficaces sur les souches ciblées par l’Institut national de veille sanitaire et contribuent, dans les établissements hospitaliers, à la prévention des maladies nosocomiales. Ces traitements sont en général basés sur la présence dans le revêtement d’ions argent porteurs d’une charge électrique qui viennent perturber le métabolisme des bactéries. Les développements les plus récents des industriels portent sur la réduction des émissions de COV et les technologies de production sans phtalate, grâce à l’utilisation de plastifiants bio-sourcés. Les phtalates sont utilisés comme plastifiant dans les PVC auxquels ils confèrent leur souplesse. Certains d’entre eux ont des effets nocifs sur la santé, en particulier sur la fertilité et le développement du fœtus et du nouveau-né. Leaders sur le marché français des sols PVC, Forbo, Gerflor ou Tarkett, annoncent des taux d’émission de COV à 28 jours < 250 µg/m3, voire < 100 µg/m3 pour certains, soit des quantités largement inférieures aux 1000 µg/m3 requis pour la classe A+, la meilleure classe d’émission. Chez ces mêmes fabricants, les plastifiants d’origine végétale font leur apparition dans les gammes où ils se substituent aux phtalates : Mipolam Symbioz chez Gerflor, Sarlon Absolu pour Forbo, iQ Natural chez Tarkett, ces produits ont sonné le signal de programmes d’éco-innovations appelés à se développer pour anticiper des réglementations toujours plus exigeantes en matière de qualité de vie. Signe des temps, Tarkett a récemment annoncé qu’en 2014, tous ses sols PVC produits en Europe seront sans phtalate. n

© GERFLOR

© DESSO

© ICO-CHRISTIAN HOUDOUX

Les sols PVC aussi

Mipolam Symbioz de Gerflor est un PVC homogène doté d’un plastifiant végétal et aucun phtalate n’entre dans sa composition. JANVIER 2014 Reflets & Nuances l 23


TECHNIQUE

Les équipements permettant de travailler en hauteur sont nombreux et certains, comme les échasses,

TRAVAUX EN HAUTEUR

les plates-formes suspendues

Ce qu’il faut savoir

et les échafaudages sur console, suscitent

© UPPF

des questions.

Échasses L’article R. 4323-58 du Code du travail dispose : « Les travaux temporaires en hauteur sont réalisés à partir d’un plan de travail conçu, installé ou équipé de manière à préserver la santé et la sécurité des travailleurs. Le poste de travail est tel qu’il permet l’exécution des travaux dans des conditions ergonomiques. » Les échasses ne répondent pas aux exigences de ce texte et ne sont pas des équipements qui préservent la santé et la sécurité des travailleurs. Elles ne peuvent donc pas être utilisées au travail.

Échafaudages sur console Une circulaire ministérielle DGT1 n°8 du 16 avril 2009 rappelle que leur sécurité d’utilisation dépend de la manière dont ils sont conçus, construits et installés, mais aussi des conditions dans lesquelles ils sont stockés et maintenus en état. L’Administration demande donc aux inspecteurs du travail de vérifier : • l’état de conservation général de l’échafaudage, dont il ne devrait être toléré aucune déformation permanente ou corrosion des éléments constitutifs pouvant compromettre sa solidité ; • sa conformité à la notice du fabricant, désormais obligatoire sur le lieu d’utilisation ; • le strict respect des conditions d’utilisation préconisées par cette notice ; 1

Direction générale du travail

24 l Reflets & Nuances JANVIER 2014

• les accès, qui doivent être sûrs ; • la continuité des protections collectives, et en particulier aux pignons ; • la réalisation de l’examen d’adéquation. ATTENTION Si une seule de ces conditions n’est pas remplie, la DGT1 considère que le risque de chute est suffisamment important pour justifier la mise en oeuvre des procédures prévues d’arrêt de chantier et/ou de vérification de l’équipement de travail par un organisme désigné. Cette position de l’Administration explique l’interdiction d’utilisation prononcée par certains inspecteurs du travail.

Plates-formes suspendues motorisées

(échafaudages volants) Ces équipements de travail sont couverts par un ensemble de textes normatifs et réglementaires précis. Il s’agit : pour la conception, de la directive européenne « machines » et de la norme européenne EN 1808 ; pour la mise en œuvre et l’utilisation, de la recommandation R 433. Pour éviter les arrêts de chantier et les injonctions, vous devez : • valider les choix in situ avant toute intervention (examen d’adéquation) ; • respecter le règlement de voirie ; • baliser la zone de stockage et l’aire de montage ;

• stocker et ranger le matériel convenablement sans entraver la circulation des tiers ; • mettre en place une protection contre les chutes de hauteur en terrasse, prioritairement collective ; • privilégier les moyens mécaniques indépendants de ceux de la plateforme pour la manutention du matériel ; • vérifier le bon état du matériel et mettre au rebut toute pièce endommagée ; • s’assurer de la compatibilité des composants lors de l’installation ; • respecter toutes les dispositions de la notice de montage du constructeur et/ou de la note de calcul ; • signaler par un panneau l’interdiction d’accès à toute personne étrangère à ces opérations. n Source : Bâtiment Actualité 2013 n°2

RAPPEL Les échelles, escabeaux, marchepieds ne sont pas des équipements de travail appropriés pour des postes de travail en hauteur. Ils ne peuvent être utilisés que dans deux cas : > impossibilité technique de recourir à un équipement assurant la protection collective des travailleurs ; > lorsque l’évaluation du risque de chute a établi qu’il est faible, et qu’il s’agit de travaux de courte durée ne présentant pas de caractère répétitif.


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VOS QUESTIONS À L’UPMF

TECHNIQUE

1

Le nf dtu 59.1 (homologué en juin 2013) s’intitule « travaux de bâtiment - revêtements de peinture en feuil mince, semi-épais ou épais». Quelle est la définition de « feuil » ? Le dictionnaire général du bâtiment en donne la définition suivante : le feuil désigne, de façon générale, un revêtement mince (peinture, vernis) solidaire de son subjectile, et constitué soit d’une couche unique, soit de plusieurs couches adhérant les unes aux autres.

2

Une question technique ?

client peut-il utiliser une lampe halogène pour effectuer la réception des travaux

de peinture d’intérieur sur des surfaces verticales

?

La réponse est dans le cahier des clauses techniques types (CCT) du NF DTU 59.1, au chapitre 8 « Essais et vérifications », alinéa 8.3.3 « Méthode 3 : contrôle de l’état de finition ». Il est indiqué : « Pour les surfaces verticales, l’observation se fait à 2 m environ du revêtement, orientée de 70° à 110° (angle du plan vertical d’observation avec celui de la surface observée). Cet éclairage n’est pas rasant, et lorsqu’il est artificiel, il est situé à plus de 2 m de distance, un peu à l’arrière et au-dessus de l’observateur, d’une puissance maximale de 100 W, sans être halogène. Il peut ainsi correspondre à celui d’un local où se trouve l’observateur. L’état de finition à obtenir est matérialisé par les surfaces de référence, et dans ces conditions d’observation, la perception de reprises ou d’embus n’est admise qu’en finition C. »

Transmettez-la à l’UPMF : contact@upmf.ffbatiment.fr

3

Mon

Quel doit être l’état du support pour une pose de revêtements pvc ? Un des principaux points à vérifier est l’humidité du support. Celle-ci doit être mesurée avec l’appareil « bombe au carbure ». La méthode est décrite à l’annexe B du NF DTU 53.2 P1-1 « Revêtements de sol PVC collés ». Le taux d’humidité résiduel mesuré doit être inférieur ou égal à 4,5 % en poids pour des supports à base de liants hydrauliques. Pour les supports à base de sulfate de calcium, ce taux doit être inférieur ou égal à 0,5 % (CPT 3578 - V2 – Mars 2012). Les autres points à contrôler lors de la reconnaissance du support sont : la présence de fissures ou microfissures, la cohésion de surface, la porosité, la planéité et la présence ou non d’un produit de cure. Ces contrôles sont décrits à l’article 6 du NF DTU 53.2 P1-1. Ils doivent être réalisés contradictoirement en présence du maître d’œuvre et font l’objet d’un rapport suivant le modèle de l’annexe A du NF DTU 53.2 P1-1.

4

Mon client exige une ligne parfaite à la jonction de deux teintes différentes. Quelles sont les tolérances pour une finition a ? Pour le contrôle des rechampissages (alinéa 8.3.4 du chapitre 8 « Essais et vérifications » du NF DTU 59.1), l’observation se fait comme pour contrôler l’état de finition. En finition A, la ligne de rechampissage ne présente pas d’irrégularité notable (sauf de légères différences d’aspect possibles de part et/ou d’autre inhérentes à l’exécution du rechampi lui-même).

5

Mon

client me demande de mettre en œuvre, dans son appartement, une lasure teintée

sur le sol en béton pour la protection et la décoration. la réalisation de cet ouvrage

?

Quel est le nf dtu de référence pour

www.uppf.ffbatiment.fr

nF dTu 59.1

Travaux de bâtiment

Revêtements de peinture en feuil mince, semi-épais ou épais

Travaux de bâTimenT Revêtements de peinture en feuil mince, semi-épais ou épais

nF dTu 59.1 - 2013

C’est la destination du produit qui définit le NF DTU de référence. Vous devez consulter la fiche technique du produit, dans laquelle le fabricant en détermine l’usage. Si celle-ci caractérise le produit pour un usage au sol, le NF DTU de référence sera le 59.3 « Peinture de sols ».

Prix public TTC : 40,00 €

26 l Reflets & Nuances JANVIER 2014

LE NF DTU 59.1 EN FORMAT DE POCHE Facile à transporter et à manipuler, le format de poche (12,4 cm x 18 cm) du NF DTU 59.1 « Travaux de bâtiment – Revêtements de peinture en feuil mince, semi-épais ou épais » (norme homologuée le 22 juin 2013) est disponible depuis le mois de décembre 2013 à la SEBTP (Société d’édition du BTP). Pour vous le procurer : 01 40 69 53 16 • bigotcsebtp@ wanadoo.fr http://librairie.sebtp.com • Prix : 40 € l’unité


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FORMATION

Afin de choisir les bonnes orientations qui permettront de mieux maîtriser le fonctionnement de la relation emploi-formation dans le secteur de la finition, en connaître les principaux domaines (activité, tissu d’entreprises, population active, formation professionnelle

EMPLOI/ FORMATION DANS LES MÉTIERS DE LA FINITION

L

’activité des entreprises de peinture finition représente 10% du marché du bâtiment, un chiffre d’affaires bien partagé entre petites entreprises et entreprises de taille plus importante. A noter que leur marché est particulièrement porté sur l’entretien rénovation (82%) alors que le neuf ne représente que 18%.

Les entreprises

30 l Reflets & Nuances JANVIER 2014

Près de 8 apprentis sur 10 sont formés dans une entreprise de finition et 96% dans une entreprise du BTP.

L’emploi L’effectif salarié (106 241 en 2011 hors apprentis) est sensiblement stable depuis 5 ans. 8,1% des salariés du BTP relèvent des entreprises de peinture-finition. Si toutes les fonctions existent

69 000, c’est le nombre d’entreprises de finition

dans ces entreprises, celles-ci ont toutefois

soit 14% des entreprises du BTP. Plus petites que

davantage besoin de personnel de production

l’ensemble des établissements du BTP, 96% ont

que d’encadrement.

moins de 10 salariés (contre 93% dans l’ensemble

Concernant la pyramide des âges des salariés, un

du BTP) et 67% sont des artisans seuls (contre

double phénomène est observé : l’âge moyen est

59% dans l’ensemble du BTP).

de 39,2 ans, l’un des plus élevés du BTP, et 12,7 %

Les entreprises du secteur sont relativement

des salariés ont moins de 25 ans, la proportion

peu impliquées dans l’apprentissage. Plus de

la moins importante (avec les métalliers). Si l’on

5 000 entreprises formatrices ont été identifiées

estime qu’une bonne pyramide des âges se situe

au cours d’une année scolaire. Il convient de

entre 15 et 20% de moins de 25 ans, force est de

doubler cet effectif si l’on se réfère aux entreprises

constater que le rajeunissement s’est interrompu

ayant accueilli des apprentis sur les 5 dernières

dans les entreprises de finition.

années.

Les métiers de la finition sont majoritairement

8% des entreprises de finition accueillent des

exercés par une main d’oeuvre qualifiée mais

apprentis du réseau CCCA-BTP c’est-à-dire que

la qualification varie selon le métier : de 75%

92% des entreprises ne forment pas. Il serait

de qualifiés ou très qualifiés pour les peintres

souhaitable que le taux des entreprises de finition

décorateurs à 63% pour les peintres ravaleurs.

accueillant des apprentis soit de l’ordre de 20%.

La population annuelle d’entrants pour la

Cette proportion n’est que de 2% chez les artisans

première fois dans les entreprises de finition est

seuls et atteint 41% au niveau des entreprises

représentative puisqu’elle compte 7 000 salariés

d’au moins 10 salariés.

dont 42% ont moins de 25 ans. n


initiale…) en termes d’évolutions et de perspectives s’avère nécessaire. Présentation des © UPPF

données emploi/formation de ce secteur élaborées par le

UN DISPOSITIF DE FORMATION BIEN STRUCTURÉ

Comité de concertation et de coordination de l’apprentissage dans le BTP (CCCA-BTP).

16 123 c’est l’effectif total en formation en 2011/2012 dans les lycées et CFA préparant un diplôme en peinture.

59% des effectifs en formation le sont par la voie de l’apprentissage (dans 148 lieux de formation dont 93 CFA du réseau CCCA-BTP contre 163 lycées). On constate un positionnement majoritairement de niveau V pour l’apprentissage et majoritairement de niveau IV et au-delà pour la voie scolaire.

BAC PRO 25%

CAP 62% 12000

5000

10 004

10000 8000

4 011

4000

7 207

3 726

3000

6000 2000

2797

4000

1000

2000 0

0

2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012

BP 11%

2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012

MC 1%

1 847

2000

285

120

120 100

1500

80 60

1000

40 500

0

20 0

2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012

BTS 1%

> CAP Certificat d’aptitude professionnelle > BAC PRO Baccalauréat professionnel > BP Brevet professionnel > MC Mention complémentaire > BTS Brevet de technicien supérieur

141

150 120

85

90

2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012

CONTRAT D’APPRENTISSAGE

60

0

VOIE SCOLAIRE CONTRAT D’APPRENTISSAGE

56

30

VOIE SCOLAIRE

TOTAL TOTAL

2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012

MODE DE FORMATION

CAP

MC

BP

BAC Pro

BTS

Total

Contrat d’apprentissage

7 207

120

1 847

285

85

9 544

3 726

56

6 579

4 011

141

16 123

Voie scolaire TOTAL

297

10 004

120

1 847

Evolution

JANVIER 2014 Reflets & Nuances l 31


FORMATION

DES TAUX DE RÉUSSITE AUX EXAMENS EXCELLENTS

©FOTOLIA

Supérieurs à 80% pour l’essentiel des diplômes, les taux de réussite aux examens sont excellents globalement et par niveau. Seul le BP reste en-deçà avec un taux de près de 76%.

90%

88,2%

85%

83,8% 80,6% 79%

80% 75%

73,3%

70%

NIVEAU III NIVEAU IV

67,3%

NIVEAU V

65%

2001

2002

2003

2004

2005

2006

2007

2008

2009

2010

MODE DE FORMATION

CAP

MC

BP

BAC Pro

BTS

Total

Contrat d’apprentissage

79,1

85,1

75,8

90,0

79,3

78,8

Voie scolaire

78,9

88,5

88,0

81,1

88,8

83,3

79,4

TOUTES SPÉCIALITÉS

79,0

85,1

75,8

2011

Evolution

PROGRESSION JUSQU’EN 2007/2008 SUIVIE D’UN DÉCLIN SENSIBLE

7 457 apprentis en 2012/2013 ont été formés aux métiers de la finition dans

32 l Reflets & Nuances JANVIER 2014

EFFECTIF TOTAL D’APPRENTIS DANS LES CFA CONVENTIONNÉS AVEC LE CCCA-BTP

EFFECTIF D’APPRENTIS EN FINITION

les CFA du réseau CCCA-BTP. En progression jusqu’en 2007/2008, l’effectif d’apprentis est suivi d’un déclin sensible. Globalement, l’effectif 2012/2013 est similaire à celui de 2004/2005. Par niveau : le niveau V concentre encore les ¾ de l’effectif en 2012/2013 (84,7% en 2003/2004), le niveau IV pèse pour 24% (15% en 2003/2004) alors que le niveau III reste marginal.

BTS aménagement finition MC peinture décoration Bac Pro aménagement et finition bâtiment BP peinture revêtements BEP finition CAP solier-moquettiste CAP peinture applicateur de revêtements Tous CFA conventionnés CCCA-BTP


©EGP SAUDEMONT P. BRUNET

1 APPRENTI SUR 8 EN FORMATION DANS LA FINITION

7 500

©EGP SAUDEMONT P. BRUNET

, c’est le nombre d’apprentis en 2012/2013 formés aux métiers de la finition dans les CFA du réseau CCCA-BTP soit 12% des apprentis dont 12% en niveau V, 12% en niveau IV et 2% au-delà.

À noter que 247 des 325 apprentis en CAP solier-moquettiste le préparent en un an.

RÉPARTITION PAR NIVEAU, DIPLÔME ET SPÉCIALITÉ

Spécialités des finitions

Toutes spécialités réseau CCCA-BTP

Part finitions/total réseau CCCA-BTP

Niveau V

5 639

46 041

12 %

CAP

5 639

45275

12%

• Peintre applicateur de revêtements

5314

12%

• Solier-moquettiste

325

1%

MC

Niveau IV BP • Peinture revêtements

Bac Pro • Aménagement et finition du bâtiment

MC

766

0%

1 789

14 598

12 %

1499

11162

13%

1499 149

13% 3165

149 141

5% 5%

271

52%

• Peinture décoration

141

Niveaux III, II et I

29

1 206

2 %

29

830

3%

BTS • Aménagement finition

52%

29

3%

DUT

0

49

0%

Autres diplômes de niveau III

0

117

0%

Diplômes de niveau I

0

210

0%

7 457

61 845

12 %

TOTAL

Avec 103 CFA, le CCCA-BTP est le premier réseau de l’apprentissage en France. Sa mission : mettre en œuvre et coordonner en France la politique de formation professionnelle initiale par l’apprentissage aux métiers du bâtiment et des travaux publics.

JANVIER 2014 Reflets & Nuances l 33


FORMATION ©EGP SAUDEMONT P. BRUNET

UNE REPRÉSENTATION RÉGIONALE ASSEZ DISPARATE

La part d’apprentis préparant une formation aux métiers de la finition dans l’effectif global d’apprentis inscrits dans les CFA du réseau CCCA-BTP varie de 6% en Corse et 8% en Ile-de-France à 16% en Pays de la Loire et 17% en Bretagne.

CAP

RÉGIONS

PAR

SOL

BP PR

Aquitaine

342

12

49

Auvergne

220

9

67

19

Bourgogne

205

42

11 30

Bretagne

335

26

113

Centre

299

40

89

Champagne-Ardenne

204

29

45

1

Corse

34

Franche-Comté

123

Bac pro AFB

MC D

BTS AF

9 16

29

16

2 42

26

Niveau V Niveau IV Niveau III

TOTAL Spécialités finition

Poids de la région

Toutes spécialités réseau CCCA-BTP

Part finition/ total réseau CCCA-BTP

403

5%

2 827

14%

324

4%

2 127

15%

258

3%

2 262

11%

549

7%

3 242

17%

444

6%

3 196

14%

278

4%

2 011

14%

37

0%

611

6%

191

3%

1 470

13%

Île-de-France

291

12

33

336

5%

4 220

8%

Languedoc-Roussillon

274

24

47

345

5%

3 291

10%

Limousin

60

7

30

97

1%

707

14%

Lorraine

143

11

43

211

3%

1 540

14%

Midi-Pyrénées

270

23

309

4%

2 854

11%

Nord - Pas-de-Calais

180

24

46

250

3%

1 736

14%

Basse-Normandie

202

14

33

254

3%

2 132

12%

14 16

Haute-Normandie

209

19

84

Pays de la Loire

517

27

271

5 12

7

319

4%

3 290

10%

49

876

12%

5 441

16%

Picardie

151

14

42

4

211

3%

2 201

10%

Poitou-Charentes

213

19

103

12

347

5%

2 491

14%

PACA

470

7

133

9

619

8%

6 438

10%

Rhône-Alpes

506

7

153

701

9%

6 788

10%

Réunion

66

98

1%

970

10%

7 457

100%

61 845

12%

TOTAL sur 103 CFA

35

32

5 314

325

1 499

149

141

29

PAR > CAP peintre applicateur de revêtements SOL > CAP solier-moquettiste PR > BP peinture revêtements AFB > Bac Pro aménagement et finition du bâtiment D > MC peinture décoration AF > BTS aménagement finition

34 l Reflets & Nuances JANVIER 2014



UNE REPRÉSENTATION RÉGIONALE ASSEZ DISPARATE

©EGP SAUDEMONT P. BRUNET

FORMATION

Effectifs d’apprentis 2012/2013 par CFA conventionné avec le CCCA-BTP et diplôme dans les métiers de la finition. CAP RÉGION / CFA Périgueux Blanquefort Morcenx Agen Pau

PAR 49 158 37 37 61

SOL

BP PR

Bac pro AFB

MC D

BTS AF

33

12

16

AQUITAINE Bellerive-sur-Allier Massiac Bains Clermont-Ferrand

101 11 33 75

9

24

19

43

9

CAP RÉGION / CFA

PAR

Nangis

30

Ocquerre

34

Trappes

18

Brétigny-sur-Orge

46

Rueil-Malmaison

31

Noisy-le-Grand

38

Saint-Denis

44

Ermont

50

AUVERGNE

ÎLE-DE-FRANCE

Dijon Marzy Autun Auxerre

Lézignan-Corbières

52

Méjannes-des-Alès

52

Montpellier

89

Mende

8

Perpignan

73

68 38 53 46

20

11

22

BOURGOGNE Plérin Quimper Saint-Grégoire Vannes

79 77 94 85

14 12

49 42 22

30

16

BRETAGNE Chartres Châteauroux Saint-Pierre-desCorps Blois Orléans

48 39 88

40

56 68

29 60

16

CENTRE Poix-Terron Pont-Sainte-Marie Reims Chaumont CHAMPAGNEARDENNE Bastia Ajaccio CORSE Besançon

31 46 89 38

18 11

16 29

29

SOL

1

BP PR

Bac pro AFB

MC D

13 20

Tulles

29 31

11

123

2 1 42

26

FRANCHE-COMTÉ

BP PR

Evreux

63

10

25

Dieppe

29

9

59

Montvilliers

46

Rouen

71

Saint-BrévinLès-Pins

79

Saint-Herblain

136

Angers

90 53

Le Mans

74

6

La Roche-sur-Yon

85

8

PAYS-DELA-LOIRE

10

47

Amiens

40

14

4

Pont-à-Mousson

105

Niort

52

Arches

38

Poitiers

69

77

Marly-lesValenciennes

64

Hesdigneul-lesBoulogne

39

71

Coutances

81

Alençon

50

67

22

23 11

38

53

Lille métropole (Roubaix)

7

40

73

39

14 42 57 17 19 54 39 28

MC D

39

8

62

12

42

4

19

PICARDIE

30 7 43

16

Laon

Saintes

LORRAINE Foix Rodez Toulouse Auch Cahors Tarbes Albi Montaubon

Bac pro AFB

40

Agnetz

Angoulême

BASSENORMANDIE

36 l Reflets & Nuances JANVIER 2014

SOL

LIMOUSIN

NORDPAS-DE-CALAIS Caen

PAR > CAP peintre applicateur de revêtements SOL > CAP solier-moquettiste PR > BP peinture revêtements AFB > Bac Pro aménagement et finition du bâtiment D > MC peinture décoration AF > BTS aménagement finition

PAR

Trois ville Laval

14

11

10 53

15

12

40

POITOUCHARENTES 9

16 14

15

9

14

28

12

19

GAP

25

9

Antibes

77

Marseille

96

25

Aix-les-Milles Arles

80

31

14

16

7

18 9

Toulon

64

Avignon

95

34

Bourg-en-Bresse

83

31

Livron

69

PACA

18

21

Digne

Mallemort

MIDI-PYRÉNÉES 18 16

CAP RÉGION / CFA

HAUTENORMANDIE

LANGUEDOCROUSSILLON Limoges

BTS AF

5

IMT Grenoble

46

Bourgoin-Jallieu

56

18

Saint-Etienne Dardilly

107

34

98

AFRA BTP Dardilly Saint-AlbanLeysse

23

25 7

35

47

22

66

32

RHÔNE-ALPES Réunion

DOM

BTS AF


INNOVATION

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FORMATION

Se former pour travailler autrement Romain Aillaud, conducteur de travaux chez Arnaud Peinture à Gap, a suivi une des formations proposées par l’ESJDB, l’Ecole supérieure des jeunes dirigeants du bâtiment. Une formation qu’il

© ESJDB

recommande et qu’il n’hésiterait pas à recommencer !

20 ans En 2014, l’ESJDB fêtera ses 20 ans. UNE SÉRIE

DE MANIFESTATIONS

est prévue au cours de l’année pour valoriser la remarquable réussite de l’école. Près de 3000 stagiaires ont été formés depuis l’origine. www.esjdb.com

A

ccomplir les mêmes tâches qu’auparavant mais d’une autre manière. S’améliorer dans son quotidien. C’est ainsi que Romain Aillaud, conducteur de travaux dans l’entreprise Arnaud Peinture à Gap (05), décrit les bénéfices apportés par les 13 mois passés à suivre l’enseignement de l’ESJDB (Ecole supérieure des jeunes dirigeants du bâtiment). « Cette formation m’a permis de gagner du temps au niveau des acquis. J’aurais certainement mis 10 ans à apprendre ce que j’ai appris en 13 mois ! », souligne Romain Aillaud. Encouragé par son père, avec qui il travaille dans l’entreprise familiale depuis 7 ans, ce jeune conducteur de travaux depuis 2 ans a accepté cette formation avec l’objectif de se perfectionner et, à terme, de gérer sa propre société. Le plus des formations de l’ESJDB selon lui ? Etre très représentatif des problématiques de la profession tous corps d’état confondus. En effet, chaque formation se concentre sur la gestion de l’entreprise et non sur la technique du chantier. « Avec un programme centré sur nos besoins, c’est un parcours obligé et indispensable pour ceux qui veulent reprendre une entreprise ou seconder leur patron. Il permet de limiter les erreurs et de travailler ensuite dans n’importe quel métier du bâtiment. Ces formations sont une chance pour le secteur », tient à préciser Romain Aillaud qui est sorti major de sa promotion il y a 9 mois.

Allier théorie et pratique La formation, très diversifiée, aborde les différents aspects de la gestion d’une société, depuis le management du personnel jusqu’à la comptabilité financière en passant par les relations avec les sous-traitants. Elle est sou-

38 l Reflets & Nuances JANVIER 2014

tenue par un projet collectif et se termine par une analyse complète de la société. « Tous les modules étaient intéressants, reprend Romain Aillaud, mais j’ai particulièrement apprécié ceux sur la transmission d’entreprise, la comptabilité financière, l’analyse de bilans, la gestion des risques. C’est une formation à la fois théorique et pratique qui nous permet d’analyser les forces et les faiblesses de notre entreprise. Durant 10 mois, nous avons travaillé par groupes, sur le projet de création d’une mezzanine dans un local de stockage d’une association à but non lucratif locale qui réinsère des personnes en difficulté. Nous avons défini les besoins de cette association, trouvé les financements et fait réaliser les travaux. Nous avons suivi le chanter et fait sa réception ».

Changer sa manière de travailler En fin d’année, la présentation d’une analyse complète de sa société devant des chefs d’entreprise, incluant une analyse financière et des prévisions à 3 et 5 ans, est l’occasion de faire un bilan sur les premiers acquis. Romain Aillaud estime par ailleurs que cette formation a été pour lui l’occasion de changer sa pratique de son métier en développant ses compétences. « Je me suis amélioré dans la façon dont j’aborde la facturation, le management, la mise en chantier ou encore les études de prix. » Avant de conclure : « C’est une formation qui prend du temps, même si elle se déroulait à 2 h de transport de chez moi, de 3 à 4 jours complets toutes les deux semaines pendant 13 mois. Mais cela en fait gagner beaucoup ! Si l’ESJDB propose une formation encore plus complète, je la ferais volontiers ! » n


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ACTIONS 3PF

Soutenez l’orientation sur vos métiers avec votre taxe d’apprentissage 2014 Grâce à votre contribution en 2014, l’objectif d’Actions 3PF est d’amplifier ses actions dans tous les départements et sensibiliser encore plus de jeunes aux métiers de la peinture.

F

ace aux besoins en recrutement de personnes qualifiées et motivées, l’UPMF-FFB s’implique dans l’association Actions 3PF qui regroupe l’ensemble des acteurs de la filière peinture finitions, pour promouvoir les formations et les métiers de la peinture auprès des jeunes. Exemple d’action qui dure depuis plus de dix ans : le « Tour de France des métiers de la peinture » au moyen du bus 3PF qui visite collèges, salons d’orientation etc. pour prêcher la bonne parole auprès des collégiens, lycéens et apprentis. Actions 3PF, autorisée depuis 2009 à percevoir une partie de la taxe d’apprentissage, fonctionne grâce aux versements qui lui sont affectés. La taxe d’apprentissage est en effet la seule taxe pour laquelle l’entreprise peut décider en partie des bénéficiaires. Soutenez les actions d’orientation en faveur de vos métiers en versant 20% du « hors quota » à Actions 3PF, en indiquant explicitement à votre organisme collecteur : Actions 3PF, 42 avenue Marceau 75008 Paris, sans oublier de préciser « activité complémentaire » dans les cases réservées au « hors quota ». La part « quota » est affectée d’office par l’organisme collecteur et si vous n’indiquez pas de souhaits, le « hors quota » est également laissé à sa discrétion. Cette part peut s’élever jusqu’à 20 % des fonds du « hors quota 48 % », soit 9,6 % de la totalité de la taxe d’apprentissage. Le coût d’une journée de tournée du bus 3PF s’élève aux alentours de 800 €. Si une entreprise verse 9 200 € de taxe d’apprentissage, en affectant 20 % du « hors quota » à Actions 3PF, elle offre une journée de promotion du métier auprès des jeunes. Rappelons que cette affectation à Actions 3PF ne modifie pas votre contribution habituelle à une école ou un CFA. n

40 l Reflets & Nuances JANVIER 2014

PROLONGATION DU DISPOSITIF FEE BAT JUSQU’EN 2017 Cécile Duflot, ministre de l’égalité des territoires et du logement, et Philippe Martin, ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, ont annoncé la poursuite du dispositif FEE Bat jusqu’en 2017, confirmant ainsi la volonté du gouvernement d’accompagner les professionnels du bâtiment et de renforcer leurs compétences pour atteindre les objectifs ambitieux fixés par le plan de rénovation énergétique des logements. Les formations FEE Bat sont la principale voie d’accès pour répondre aux exigences de compétences du référent technique de la qualification RGE (Reconnu garant de l’environnement). EDF continuera de cofinancer le dispositif FEE Bat en échange de CEE (certificats d’économie d’énergie) pour un montant de 50 millions d’euros.

LE REGARD DES ENSEIGNANTS SUR LES ENTREPRISES Les enseignants ont une vision de l’entreprise globalement positive puisque 76% en ont une bonne opinion, observant qu’elle offre des emplois et produit de la richesse. L’entreprise est porteuse de valeurs positives : en effet, 80% des enseignants citent l’innovation, 40% l’épanouissement et 38% la convivialité. Mais 71% estiment que l’entreprise n’est pas suffisamment présente dans l’enceinte de l’école. Aussi approuvent-ils la mise en place de conférences de présentation des métiers ( à 93%), l’intervention de professionnels en classe (à 85%) et 69% encourageraient les rencontres avec les entreprises pour découvrir des talents. Sondage réalisé par opinionWay Source : www.lefigaro.fr

©E. MÉTIVIER WALLPAPERLAB 2012

©UPPF12

FORMATION

WALLPAPERLAB 2014 : CRÉATION CONTEMPORAINE DE PAPIER PEINT Né d’un partenariat entre l’association pour la promotion du papier peint (A3P)1, le musée des Arts décoratifs et l’éditeur Domestic, le WallpaperLab est devenu le carrefour incontournable de la création contemporaine en matière de papier peint qui n’en finit pas de vivre une nouvelle jeunesse. Pour cette cinquième édition, cinq créateurs ont imaginé le papier peint de demain. Ionna Vautrin, Pauline Deltour, Denis Darzacq, Benjamin Graindorge et les Graphiquants ont fait preuve de créativité à travers leurs propositions respectives. L’exposition est ouverte au public jusqu’au 11 mai 2014 au musée des Arts décoratifs de Paris. 1

L’association pour la promotion du papier peint (A3P), qui réunit 80 % des intervenants de la profession (fabricants, éditeurs, distributeurs, partenaires), a pour vocation de valoriser le papier peint et les innovations techniques développées par les professionnels du secteur. A3P a fondé et organisé le premier WallpaperLab en 2006.

www.cluballiancepeintures.com

Pensez-y !

Reflets & Nuances est consultable en version numérique



FORMATION

TRAVAUX INTERDITS ET RÉGLEMENTÉS DES MINEURS

NOUVELLES DISPOSITIONS

© FOTOLIA

Les travaux qui les exposent à des risques pour leur santé ou leur sécurité sont strictement interdits aux mineurs sans dérogation possible. D’autres travaux, dits « réglementés», peuvent être autorisés aux jeunes en formation professionnelle (apprentis, salariés en contrat de

professionnalisation et stagiaires) par l’inspecteur du travail à la suite d’une demande de dérogation de l’employeur. ATTENTION : la liste de ces travaux interdits et réglementés et la procédure de dérogation ont été modifiées par deux décrets parus le 11 octobre 2013.

LISTE DES TRAVAUX INTERDITS ET RÉGLEMENTÉS POUR LES JEUNES DE 15 À 18 ANS PRINCIPES Interdiction pour les mineurs

Travaux exposant au risque électrique

• Interdiction d’accéder aux sites présentant un risque de contact avec des pièces nues sous tension (sauf installations à très basse tension de sécurité)  • Interdiction de réaliser des opérations sous tension

Conduite d’équipements de travail mobiles automoteurs et d’équipements de travail • Interdiction de conduire des équipements de travail mobiles automoteurs et des équipements servant au levage (engins de chantier, de travail servant au levage chariots élévateurs, grues mobiles, nacelles…)

DÉROGATIONS Autorisation de dérogation pouvant être accordée par l’inspecteur du travail pour les jeunes en formation professionnelle

Dérogation permanente pour les jeunes travailleurs

NON

OUI • Si le jeune bénéficie d’une habilitation électrique dans les conditions fixées par la réglementation pour les opérations sur installation électrique et travaux à proximité d’installation électrique

OUI

OUI • Si possession d’un diplôme ou d’un titre professionnel correspondant à l’activité exercée et si aptitude médicale à ces travaux • Si formation conforme à la réglementation et si titulaire d’une autorisation de conduite pour les équipements qui nécessitent une telle autorisation

Travaux avec risque d’effondrement ou d’ensevelissement

• Interdiction des travaux de démolition et de tranchées comportant des risques d’effondrement ou d’ensevelissement

NON

Travaux exposant à des agents chimiques dangereux

• Interdiction d’exposition à des agents chimiques dangereux (ACD) (exception pour certains agents comburants ou dangereux pour l’environnement)

OUI

Cas de l’amiante

• Interdiction d’exposition aux niveaux 1, 2 et 3 d’empoussièrement

Travaux exposant à des agents biologiques

• Interdiction d’exposition à des agents biologiques de groupe 3 et 4 (agents provoquant des maladies graves)

NON

NON

Travaux exposant aux vibrations mécaniques (utilisation de marteaupiqueur, table vibrante, pistolet à peinture, niveleuse…)

• Interdiction d’exposition à un niveau de vibration supérieur aux valeurs d’exposition journalières fixées par la réglementation (soit 2,5 m/s2 pour les mains et les bras et 0,5 m/s2 pour l’ensemble du corps)

NON

NON

• Interdiction du travail temporaire en hauteur si la prévention du risque de chute de hauteur n’est pas assurée par des mesures de protection collective

NON

NON

• Interdiction des travaux de montage et démontage d’échafaudages

OUI

Travaux temporaires en hauteur

OUI pour des opérations de niveau 1 et 2

Travaux en milieu confiné

• Interdiction de tout travail à l’intérieur de cuves, bassins, réservoirs, puits, conduites de gaz, canaux de fumée, égoûts, fosses et galeries

OUI

Travaux exposant à des températures extrêmes

• Interdiction de tout travail exposant à des températures extrêmes pouvant nuire à la santé du jeune travailleur

NON

Travaux impliquant l’utilisation d’équipements de travail (scies fixes, machines d’atelier…)

• Interdiction de l’utilisation et l’entretien des machines  comportant des éléments mobiles accessibles lors de l’exécution du travail ainsi que de certaines machines listées par voie réglementaire (ex. : scies circulaires)

OUI

• Interdiction de toute opération de maintenance sur des machines en fonctionnement ou susceptibles de se remettre en marche de manière inopinée

Manutention de charges

• Interdiction de tout port de charges supérieures à 20 % du poids du jeune travailleur

Travaux en milieu hyperbare

• Interdiction du travail en milieu hyperbare

Travaux exposant à des rayonnements ionisants

• Interdiction de tout travail exposant aux rayonnements ionisants de catégorie A ou B

NON OUI (sauf classe 0) OUI (sauf catégorie A)

NON OUI • Si possession d’un diplôme ou d’un titre professionnel correspondant à l’activité exercée et si aptitude médicale à ces travaux OUI • Si possession d’un diplôme ou d’un titre professionnel correspondant à l’activité exercée et si aptitude médicale à ces travaux

OUI • Si possession d’un diplôme ou d’un titre professionnel correspondant à l’activité exercée et si aptitude médicale à ces travaux OUI • Si possession d’un diplôme ou d’un titre professionnel correspondant à l’activité exercée et si aptitude médicale à ces travaux NON

OUI • Si possession d’un diplôme ou d’un titre professionnel correspondant à l’activité exercée et si aptitude médicale à ces travaux

OUI • Si aptitude médicale à ces travaux OUI • Si possession d’un diplôme ou d’un titre professionnel correspondant à l’activité exercée et si aptitude médicale à ces travaux OUI • Si possession d’un diplôme ou d’un titre professionnel correspondant à l’activité exercée et si aptitude médicale à ces travaux

Source : Bâtiment Actualité 19/11/2013

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Jusqu’à présent, vous deviez faire une demande pour chaque jeune concerné par la dérogation, qui était valable pour une durée d’un an. Dorénavant, vous pouvez demander une dérogation collective concernant l’ensemble des jeunes qui seront accueillis dans l’entreprise. Les autorisations déjà délivrées avant le 14 octobre 2013 restent valables jusqu’à leur échéance.

Enfin, certains jeunes travailleurs bénéficient de dérogations permanentes, notamment lorsqu’ils ont achevé leur cursus de formation professionnelle. Les dérogations permanentes ne font pas l’objet d’une décision de l’inspecteur du travail. n

COMMENT OBTENIR UNE DÉROGATION POUR LES JEUNES DE 15 À 18 ANS EN FORMATION CONDITIONS

Demande de dérogation collective de l’employeur

Avant d’adresser votre demande, vous devez remplir les conditions suivantes : avoir procédé à l’évaluation des risques professionnels ; avoir, à la suite de cette évaluation, mis en œuvre des actions de prévention ; respecter les obligations réglementaires de santé - sécurité ; assurer l’encadrement du jeune en formation par une personne compétente durant l’exécution de ces travaux.

PROCÉDURE Vous devez adresser votre demande de dérogation à l’inspecteur du travail (en LRAR). Votre demande doit préciser : • le secteur d’activité de l’entreprise ; • les différents lieux de formation connus et les formations professionnelles assurées ; • les travaux interdits susceptibles de dérogation nécessaires à la formation professionnelle et pour lesquels l’autorisation de déroger est demandée ; • les équipements de travail précisément identifiés nécessaires à ces travaux ; • la qualité ou la fonction de la ou des personnes compétentes chargées d’encadrer les jeunes pendant l’exécution des travaux précités.

Réponse de l’inspecteur du travail

L’autorisation qui vous est accordée est valable trois ans. La décision de l’inspecteur du travail peut indiquer les travaux, les équipements de travail et les lieux de formation pour lesquels la dérogation est accordée. Elle peut être retirée à tout moment si les conditions justifiant sa délivrance cessent d’être remplies.

Recours contre la décision de l’inspecteur du travail

Vous pouvez contester la décision de l’inspecteur du travail.

Vous devez adresser votre contestation au ministre du Travail dans un délai d’un mois. Son silence dans le délai de deux mois à compter de la réception du recours vaut rejet.

Information de l’inspecteur du travail à chaque embauche de jeune

Après avoir obtenu l’autorisation de dérogation collective : vous devez informer l’inspecteur du travail à chaque embauche de jeune dans l’entreprise (LRAR conseillée).

Dans les huit jours à compter de l’affectation du jeune aux travaux, vous devez communiquer à l’inspecteur du travail : • les prénoms, nom, et date de naissance du jeune ; • la formation professionnelle suivie, sa durée et les lieux de formation connus ; • l’avis médical d’aptitude à procéder aux travaux interdits pouvant faire l’objet d’une dérogation (l’avis médical doit être renouvelé chaque année pour les apprentis) ; • l’information et la formation à la sécurité dispensées au jeune ; • les prénoms, nom, et qualité ou fonction de la personne ou des personnes compétentes chargées d’encadrer le jeune pendant l’exécution des travaux en cause.

Renouvellement de la dérogation

Vous devez renouveler l’autorisation de dérogation collective tous les trois ans.

Vous devez adresser votre demande de renouvellement d’autorisation à l’inspecteur du travail trois mois avant la date d’expiration de la dérogation en cours (en LRAR).

Actualisation des données

Vous devez actualiser tous les éléments qui font l’objet de modifications et les communiquer à l’inspecteur du travail par tout moyen conférant date certaine dans un délai de huit jours à compter des changements intervenus.

L’inspecteur du travail dispose de deux mois à compter de la réception de la demande pour se prononcer. Son silence vaut acceptation.


NOUVEAUTÉS RUBBOL BL REZISTO SATIN DE SIKKENS : UNE LAQUE 100% CONFORT

BAG PROCESS® FORMATION PAR OSCA PEINTURES

Sa formulation à base de résine acrylique réticulée assure une haute résistance à l’abrasion et à l’encrassement.

Des programmes de formation du personnel au procédé Bag Process®.

Nouvelle texture semi-crémeuse spécifique de Rubbol BL Rezisto offre un grand confort d’application : elle ne coule pas et n’éclabousse pas et assure une bonne glisse sur le support et une très bonne adhérence. Le temps ouvert important limite le phénomène de reprise. En phase aqueuse, Rubbol BL Rezisto est disponible en blanc et en 1600 teintes du nuancier 4041.

Avec la machine de projection embarquée et un outillage perfectionné dont Bag Process® est à l’origine, ces technologies nécessitent la formation du personnel d’exécution ainsi que de l’encadrement pour permettre et optimiser les améliorations et avantages attendus. Osca peintures vous accompagne pour une maîtrise globale des technologies enduit airless (procédé Bêta), protection et ponçage (procédé Alpha), et projection de peinture en fût (procédé Gamma).

PREMIUM COLOR DE CAPAROL POUR UNE RÉSISTANCE À TOUTE ÉPREUVE Des teintes foncées, un aspect mat, le tout sans rayures.

B.TON DE SEIGNEURIE POUR DES FINITIONS D’ASPECT BÉTON Un enduit d’aspect béton d’une grande simplicité d’utilisation, 100% en phase aqueuse à base de matières premières recyclées.

Tél. 03 44 64 91 32 www.sikkens.fr

Ce produit sans ciment et prêt à l’emploi offre une texture onctueuse et facile à mettre en œuvre. Très garnissant, il permet une réduction des préparations de fonds minimale des supports qu’ils soient bruts (parpaings, plâtre…) ou anciens (peintures adhérentes, toile à peindre…). Disponible dans les 22 teintes du nuancier B.Ton, cet enduit décoratif offre une durabilité grâce à sa bonne résistance aux chocs et aux rayures.

BEISSIER LANCE PRESTONETT J Un enduit en pâte pour le traitement des bandes à joint des plaques de plâtre cartonnées.

Tél. 02 35 72 68 04 www.osca.fr

Premium Color est une peinture intérieure mate fortement résistante aux rayures et aux frottements. Elle minimise l’effet griffe et la perte de pigments, en constituant la solution idéale pour les lieux très fréquentés et fortement exposés. Lavable et résistante aux détergents ménagers ainsi qu’aux produits désinfectants, elle est conçue pour les teintes foncées et vives et appliquée en finition sur une couche d’Indeko mat. Tél. 03 22 38 39 47 www.caparol.fr

SHOWTIME DE FORBO POUR LES SOLS TENDANCE

EPISHOCK D’ELIS : UNE COLLECTION QUI DONNE DE LA TENUE

Revêtement de sol textile aiguilleté U3 P3 design et personnalisable pour le secteur de l’hôtellerie et des loisirs.

Une gamme de vêtements conçue pour répondre aux besoins des métiers du BTP.

© Elis

Tél. 01 57 61 00 00 www.seigneurie.com

Prêt à l’emploi et compatible avec tous les types de bandes, cet enduit assure une glisse aisée pour un véritable confort d’application, peu de retrait et un ponçage facilité. Conditionné en seau de 7 kg, Prestonett J s’emploie sur fonds sains, propres et préparés, conformément aux normes et aux NF DTU 59.1 et 59.4 en vigueur. Tél. 01 60 39 61 10 www.beissier.fr

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Composée de blousons avec fermeture à glissière, de pantalons et de gilets en trois déclinaisons de coloris, la collection Epishock de vêtements de travail valorise vos équipes et leur apporte une protection au quotidien contre différents types de risques majeurs. Grâce au tissu résistant à l’abrasion et à la coupure, ces vêtements protègent contre le risque d’agressions mécaniques superficielles. Tél. 0 810 192 192 (prix appel local) www.elis.com

Dans sa double déclinaison « Nuances » et « Experience », Showtime donne le ton avec une gamme de quatre tendances, seize dessins, cinquante coloris et plus de 600 combinaisons coloristiques. Les deux gammes s’associent aisément et peuvent être complétées par des plinthes coordonnées. Destinée aux locaux classés U3 P3 E1 CO, la collection offre une excellente résistance au trafic, grâce à une couche d’usure 100% polyamide. Résistante au poinçonnement et d’un confort acoustique (19dB), cette conception 100% made in France est facile d’entretien. Tél. 03 26 77 30 30 www.forbo-flooring.fr


EXCELLENCE SMA

INCREA - ©FOTOLIA

La fondation d’entreprise au service de la qualité et de la sécurité dans le BTP

17 ans de services et d’actions Acteur essentiel, partenaire de toutes les instances et organismes professionnels qui engagent des actions de recherche, des programmes de meilleure connaissance des pathologies et réalisent des actions de prévention, la fondation d’entreprise Excellence SMA s’engage pour la qualité et la sécurité dans la construction. La fondation d’entreprise Excellence SMA poursuit plusieurs objectifs : • sensibiliser le plus grand nombre de professionnels du BTP au coût de la non qualité ; • encourager la généralisation de comportements de prévention des sinistres ; • participer à des actions à destination des jeunes grâce à des partenariats avec des écoles de formation et d’apprentissage.

FONDATION D’ENTREPRISE DES MÉTIERS DU BTP

www.smabtp.fr


NOUVEAUTÉS SYSTEXX ACTIVE SP38 DE VITRULAN : RÉNOVATION SANS PRÉPARATION DES SUPPORTS IRRÉGULIERS

SEAU À PEINTURE PULL-LINER DE WÜRTH

Un revêtement mural en verre pré-peint, prêt à poser, à effet taloché.

ASTÉRIO MAT DE GUITTET : LE MAT DES LIEUX QUI VIVENT Une nouvelle peinture formulée à partir de micro-billes de verre.

Nouvelle plaquette sur la qualité de l’air intérieur : sept produits bénéficient du Label Excell.

Un concept de seau à peinture respectueux de l’environnement.

Contenant de 7 litres en polypropylène avec une anse en acier et doté de 5 films pelables en élastomère, son utilisation est un gain de temps pour les professionnels. Il n’est plus nécessaire de nettoyer le seau, il suffit d’enlever le film usagé pour retrouver immédiatement un support propre pour la prochaine utilisation. Les films usagés, quant à eux, pourront être facilement traités en déchèterie. Tél. 03 88 64 72 45 www.wurth.fr

SOFRAMAP VA PLUS LOIN DANS SA DÉMARCHE ENVIRONNEMENTALE

Pour répondre à la problématique de rénovation des murs abîmés lors de chantiers en environnement occupé, Vitrulan a développé Systexx Active SP38, un revêtement en verre qui corrige les défauts des supports tout en garantissant un rendu esthétique qualitatif avec un bel effet taloché.

Destinée à la décoration des murs intérieurs en travaux courants, en neuf comme en rénovation, Astério Mat se caractérise par sa nettoyabilité, son absence de lustrage et sa profonde matité. Le produit est destiné à toutes les pièces sèches, y compris celles à forts passages. Applicable à la brosse, au rouleau ou au pistolet Airless, Astério Mat est disponible en blanc et en tons pastel du nuancier Constellation.

Tél. +49 9227 77 - 0 www.systexx.com

Tél. 01 57 61 00 00 www.guittet.com

BATIROC, ITEC 319/419 DE L’ITEC POUR LES SOLS BIEN HABILLÉS Une génération de sols acoustiques certifiés UPEC A+ et garantissant une consommation d’énergie réduite.

OSCAR DE SEMIN : ENDUIT EN PÂTE EXTRA FIN Un enduit de lissage haut de gamme.

Le Laboratoire indépendant Excell a attribué à Excel Prim, Hygiopur, Helveprim, Murnyl “Plus”, Victory Satin, RoyalAcryl Bois et Royal Fer le Label Zone Verte et le Label Excell Plus selon un cahier des charges spécifique et un référentiel d’exigences supérieures aux différentes réglementations en vigueur. Ces produits labellisés permettent d’éviter un risque d’altération de l’air, de la composition et de la qualité organoleptique des denrées. Ils sont donc particulièrement destinés aux chantiers en environnement vinicole, aux industries agro-alimentaires et à tous les lieux de vie sensibles (crèches, écoles, hôpitaux, maisons de retraite, ERP, chantiers HQE®...). Tél. 04 92 02 66 72 www.soframap.com

Les trois collections certifiées UPEC A+ disposent d’une toute nouvelle structure de produit, une sous-couchemousse de produits acoustiques. Traités fongi et bactério statique et 100% recyclables, les nouveaux sols acoustiques Itec offrent une facilité de pose et sont disponibles en une large offre de dessins et couleurs modernes et classiques. www.ivcgroup.com

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Oscar est recommandé pour réaliser une finition lissée identique à celle obtenue avec les enduits gras à laquer ou encore pour recevoir des peintures de finition haut de gamme (mate, satinée ou brillante). Ce produit en phase aqueuse présente une bonne imperméabilité due à une forte teneur en résines et convient aux pièces humides. Tél. 03 82 83 53 57 www.semin.com



NOUVEAUTÉS INSPIRED BY PANTONE® DE TOLLENS : LA COULEUR DE L’ANNÉE 2014 RÉVÉLÉE JEFCO.FR : SITE INTERNET DÉDIÉ À LA PEINTURE

NOUVEAU TÉLÉMÈTRE LASER : LEICA DISTO TM D810 TOUCH

18-3224 Radiant Orchid intègre la collection.

Le nouveau site internet www.jefco.fr est plus didactique et plus simple d’utilisation.

La solution intelligente pour les levés et la documentation.

Plus convivial et plus rapide dans la recherche de l’information, ce nouveau site internet répond à tous les besoins d’informations des professionnels : fiches produits détaillées, chantiers références, brochures commerciales et de nombreux autres documents téléchargeables (fiches descriptives produits, fiches de données de sécurité, marquage CE, fiches de déclarations environnementales et sanitaires...). Cet outil de mesure de poche est équipé d’un écran tactile et propose une fonction « mesurez à l’image ». La caméra intégrée peut être utilisée pour prendre des photos et pour les télécharger sur un ordinateur à l’aide de l’interface USB. Un accessoire intelligent pour la plus grande précision : l’adaptateur pour trépied FTA360 avec réglage fin. Les fonctionnalités sont complétées par l’application intelligente et gratuite Leica DistoTM D810 sketch. Tél. +41 71 727 31 31 www.leica-geosystems.com

Tél : 04 96 12 50 00 www.jefco.fr

Subtile harmonie de fuchsia, de violet et de rose, la couleur Radiant Orchid apporte aux intérieurs une touche de douceur et une personnalité bien marquée. Peinture monocouche multisupport aux résines acryliques en phase aqueuse pour murs et boiseries, la collection Inspired by Pantone® de Tollens est riche de 41 couleurs prêtes à l’application ainsi que de 60 teintes proposées en mise à la teinte. Elle est déclinée en deux gammes de peinture intérieure pour murs et boiseries, Orizon et Flat Hydro.

ZIP’N’GO D’ALSAPAN FLOORING Nouveau concept d’assemblage des sols stratifiés simple comme un zip !

Tél. 01 41 27 64 20 www.tollens.com

PARISO MOB FB-M DE PAREXGROUPE EN FAÇADE

COLLE CONTACT DE BOSTIK : GREEN CONTACT®

Premier système ITE pour maison à ossature bois avec isolant fibre de bois sous avis technique du CSTB.

Une colle contact pour revêtements de sol souples nouvelle génération sans solvant.

Cette innovation basée sur un principe de verrouillage du petit côté par l’utilisation de languettes réutilisables se veut à la fois performante et écologique. Ce système exclusif d’assemblage des lames garantit une mise en œuvre simple et précise, une très grande résistance, ainsi qu’une flexibilité optimale. Tél. 03 88 59 29 89 www.epi.fr

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Pariso Mob FB-M est constitué de plusieurs couches, chacune d’entre elles ayant une fonction bien spécifique. Il peut recevoir de nombreuses finitions qu’elles soient minérales minces, minérales épaisses ou organiques. Perméable à la vapeur d’eau et d’une grande performance d’isolation, Pariso Mob FB-M atteint la classe I en tenue aux chocs, qui autorise l’installation du système en façades accessibles au public, pour toutes les finitions avec simple ou double armature.

Avec Green Contact®, Bostik propose un produit aux performances remplaçant les colles néoprènes solvantées. Elle convient à tous les supports convenablement préparés, sur sol et mur, en intérieur. S’appliquant confortablement au rouleau, elle présente un temps de gommage court. Classé A+, sans solvant et sans odeur, elle permet la pose de revêtement en locaux occupés. De couleur blanche, neutre au séchage, elle ne laisse pas de trace sur les murs.

Tél. 06 75 24 52 29 www.parexlanko.com

Tél. 01 55 99 90 00 www.bostik.fr


iQolor – intelligent Color les peintures de façade signées Sto Une gamme qui allie diversité et performances.

StoColor Silco et sa base de résines siloxanes favorise une imperméabilité à l‘eau de pluie, une très bonne perméabilité à la vapeur d‘eau et une forte résistance à l‘encrassement.

StoColor X-black et sa technologie NIR (Near Infrared Reflection) autorise l‘utilisation de teintes foncées et soutenues en façade.

StoColor lotusan® participe activement à garder les façades propres et sèches grâce à la fonction autonettoyante de l‘effet lotus®.


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Ville : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Code postal : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Tél : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Date : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Email : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Ces documents sont à commander à l’UPMF-FFB par fax 01 40 70 01 74 ou par mail contact@upmf.ffbatiment.fr. Ils sont également téléchargeables sur www.uppf.ffbatiment.fr >espace adhérents>médiathèque>publications>publications de l’UPPF jusqu’à ouverture du site www.upmf.ffbatiment.fr en février 2014.

© SARL PILLION

Les encarts techniques

Merci d’inscrire dans les cases correspondantes le nombre d’exemplaires souhaité

PEINTURES AU PLOMB QUE FAUT-IL SAVOIR EN MATIèRE DE RéGLEMENTATION, PRéVENTION ET SéCURITé ? Ce document a pour objet de rappeler à la maîtrise d’ouvrage et aux entreprises leurs obligations en matière de réglementation, prévention et sécurité en cas de présence de peintures au plomb.

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La fiche individuelle de pénibilité l

Arrêté du 30 janvier 2012 relatif au modèle de fiche prévu à l’article L. 4121-3-1 du code du travail. Les travaux sur peinture au plomb doivent être consignés dans une fiche individuelle de suivi. La fiche de pénibilité est communiquée au service de santé au travail qui la transmet au médecin du travail. Elle complète le dossier médical en santé au travail de chaque travailleur.

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Décret 48-2034 du 30/12/1948 relatif à l’interdiction d’emploi de produits plombifères et céruse dans tous les travaux de peinture en bâtiment pour l’ensemble des professionnels Arrêté du 01/02/1993 relatif à l’interdiction de la mise sur le marché et de l’emploi de certaines substances et préparations dangereuses Décret du 19/03/1993 fixant, en application de l’article R. 237-8 du code du travail, la liste des travaux dangereux pour lesquels il est établi par écrit un plan de prévention Arrêté du 07/08/1998 relatif aux limitations de mise sur le marché et d’emploi de certains produits contenant des substances dangereuses (dont certaines peintures au plomb) pour le grand public Décret 2001-97 du 01/02/2001 dit décret CMR (agents chimiques cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction) Décret 2003 - 1254 du 23/12/2003 relatif à la prévention du risque chimique

Peintures au plomb : que faut-il savoir en matière de réglementation, prévention et sécurité ? Document rappelant à la maîtrise d’ouvrage et aux entreprises leurs obligations en matière de réglementation, prévention et sécurité en cas de présence de peintures au plomb. Format A4, 4 pages

Mémoire technique

Guide de rédaction d’un mémoire technique pour les entreprises de peinture Trame adaptée au métier de la peinture indiquant les points essentiels à traiter dans un mémoire technique. Format A4, 3 volets

© IREF

Les encarts techniques

Peintures au plomb

Les dates clés

Attention à ne pas confondre présence de plomb et accessibilité au plomb. La présence de plomb dans un ouvrage entretenu n’a pas d’incidence sur la santé. Il n’y a pas d’obligation de supprimer la présence de plomb sur le support quel qu’il soit. Il y a obligation de supprimer le risque de l’accessibilité au plomb, présente lorsque l’ouvrage se dégrade. Les particules de plomb libérées lors de la dégradation du support sont dangereuses par leur ingestion ou l’inhalation. A partir du moment où il y a des travaux sur un mur (percement, perforation, fixation…) recouvert de peinture au plomb, le risque d’exposition au plomb existe. Dans ce cas si l’accessibilité au plomb est supprimée, le plomb et le risque restent en place.

Façades

LE DéCAPAGE CHIMIQUE DES FAçADES QUOI DE NEUF DEPUIS JUIN 2012 ? Ce document a pour objet d’informer les professionnels sur l’évolution des produits de décapage chimique des revêtements de façade, suite à la modification de la réglementation dans ce domaine. Il existe aujourd’hui de nombreux décapants ne contenant pas de dichlorométhane (DCM). Ces produits sont-ils efficaces ? Comportent-ils toujours des dangers ? Nécessitent-ils des changements d’organisation pour les professionnels concernés ? Comment choisir le décapant le mieux adapté, en tenant compte des paramètres efficacité/sécurité/coût ? Autant de questions qui sont abordées dans le présent document.

Le décapage chimique des façades : quoi de neuf depuis juin 2012 ? Les nouveaux décapants sans dichlorométhane (DCM) : leur efficacité, les modes opératoires, les dangers et moyens de prévention, leur coût. Format A4, 4 pages

Rappel de la nouvelle législation Les décapants de peinture contenant du dichlorométhane à une concentration égale ou supérieure à 0,1% en poids, ne doivent plus être utilisés par les professionnels depuis le 6 juin 2012. Cette décision n°455/2009/ CE du Parlement européen et du Conseil du 6 mai 2009 a été motivée par l’existence d’une forte suspicion d’effet cancérigène du dichlorométhane, constituant principal de la plupart des décapants chimiques de façade jusqu’à aujourd’hui. Les employeurs sont tenus de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé des salariés. Le non respect de ces obligations peut entraîner des sanctions pénales. En cas d’accident, la faute inexcusable peut être recherchée.

Isolation thermique par l’extérieur Fiches techniques Format A4, recto/verso • Cadre général de l’ITE • Composition des systèmes de l’ITE • Résumé du cahier des prescriptions techniques • Points singuliers à traiter lors de la mise en œuvre • Les accessoires

Réussir son chantier : Conditions d’exécution et modalités de fonctionnement des travaux d’aménagement et finition Document élaboré par les Unions du Groupement Aménagement Finitions (UMPI, UNECB, UNRST et UPPF). Format A5, 24 pages

Bâtir avec l’environnement

L’entreprise de peinture écoresponsable La charte FFB « Bâtir avec l’environnement » adaptée spécifiquement au métier de peintre. Format A4, 4 pages

Accessibilité

Guide des bonnes pratiques de mise en couleur Document élaboré en partenariat avec l’UNEA, l’UNTEC et l’Association Valentin Haüy Format A4, 16 pages

Le document ci-dessous est seulement téléchargeable. GUIDE PRATIQUE

peinture revêtements muraux

pour l’établissement des descriptifs et des quantitatifs

peinture de sols système d’étanchéité liquide façades isolation thermique par l’extérieur etics

L’entreprise de peinture et son assurance S’il est vrai qu’à chaque métier, il faut son assurance, il est aussi vrai qu’à chaque entreprise, il faut une assurance adaptée à sa taille, à ses spécialités et au chef d’entreprise. Ce document vous permettra de vérifier si vous êtes bien assuré et de faire le nécessaire pour vous protéger au mieux.

Qualification des travaux de peinture PEINTURES DÉCORATIVES INTÉRIEURES-EXTÉRIEURES

Ne constituent pas un ouvrage relevant du régime décennal

REVÊTEMENT D’IMPERMÉABILITÉ ANTI-CORROSION ISOLATION THERMIQUE PAR L’EXTÉRIEUR

Peut constituer un ouvrage relevant du régime décennal

Assurance

Responsabilités en fonction des travaux La distinction des responsabilités a été précisée au fur et à mesure des décisions prises par les tribunaux pour les travaux de peinture. TRAVAUX NEUF OU RÉNOVATION q Peintures intérieures q Peintures extérieures q Revêtements décoratifs

GARANTIE Durée : 10 ans à compter de la réception

=

j’ai un contrat (marché) pour des travaux

q Revêtements d’imperméabilité I1, I2 Garantie légale de 10 ans à compter de la réception

=

q Revêtements d’imperméabilité I3, I4

je construis un ouvrage

q Isolation thermique par l’extérieur Bâti neuf en service*

q Spécifiques

Garanties particulières Les engagements spécifiques de l’entreprise envers son client engagent sa responsabilité dans les conditions prévues au contrat. Par exemple : engagement de bonne tenue

Attention de ne pas reprendre les engagements des fabricants dans le contrat.

DÉSORDRES/DOMMAGES

CONTRAT

Quel que soit le désordre : responsabilité contractuelle de droit commun

Désordres esthétiques qui n’atteignent ni la solidité ni la destination de l’ouvrage

Contrat

Faute de l’entreprise retenue

« tous fondements »

Responsabilité pour désordres intermédiaires

de préférence

Dommages affectant la solidité de l’ouvrage ou le rendant impropre à sa destination Responsabilité décennale

Mise en jeu de cette garantie par le client

Cas particulier

(Voir votre assureur)

*Cass. Civ. 3e 18/01/2006, N°0417.888, qui considère que ces travaux ne sont pas pris en compte par la garantie décennale mais relèvent de la responsabilité contractuelle de droit commun.

L’entreprise de peinture et son assurance Ce qu’il faut savoir sur l’assurance en peinture finitions Format A4, 4 pages

1

50 l Reflets & Nuances JANVIER 2014

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Méthode descriptif Guide pratique pour l’établissement des descriptifs et des quantitatifs de peinture, revêtements muraux, peinture de sols, système d’étanchéité liquide, façades, isolation thermique par l’extérieur, ETICS Mode de rédaction d’un descriptif et d’un devis quantitatif estimatif Format A4, 32 pages

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Chantier




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