UNION PROFESSIONNELLE DES MÉTIERS DE LA FINITION
VIE SYNDICALE CONSEIL D’ADMINISTRATION DE L’UPMF-FFB P.4
TECHNIQUE PERSONNALISER LES SOLS EN TERTIAIRE ET RÉSIDENTIEL P.24
FORMATION L A R E V U E D E S P E I N T R E S E T D E S S O LI E R S
CONCOURS « UN DES MEILLEURS OUVRIERS DE FRANCE » , EPREUVES QUALIFICATIVES DE LA 25E ÉDITION P.43
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LES ÉQUIPEMENTS DE PROTECTION INDIVIDUELLE
U N I M P É R AT I F POUR PROTÉGER SES C OMPAG N ON S
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Actualité
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Technique
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VÉHICULES UTILITAIRES
CHANTIER ARENA À BREST
AMÉNAGER POUR MIEUX TRAVAILLER
UNE SALLE CLASSE A
159 A V R I L
2014
CLUB ALLIANCE PEINTURES Fabricants de produits, de matériels ou prestataires de service, vous constituez l’environnement professionnel de l’entrepreneur de peinture. Le Club Alliance Peintures est un lieu privilégié entre les entreprises membres de l’Union et leurs fournisseurs partenaires.
Si vous souhaitez adhérer au Club Alliance Peintures, contactez Yves Labbé : contact@cluballiance.fr
Valoriser nos métiers
A
u nom de l’UPMF, je souhaite féliciter Jacques Chanut, élu président de la Fédération française du bâtiment lors du conseil d’administration de la FFB du 21 mars 2014. Déterminé à défendre nos valeurs : valeur d’entreprise, valeur d’humanisme, valeur d’un syndicalisme patronal indépendant, à promouvoir nos métiers et nos entreprises, il a su rassembler autour d’un programme ambitieux mais réaliste. La priorité du combat de la FFB portera sur le développement de tous les segments de marché car, on le sait tous, il n’y a pas d’entreprise sans marché. Le président élu de la FFB pourra compter sur l’engagement de l’UPMF, une nouvelle Union en ordre de marche dont la volonté est d’accroître le service aux adhérents, qui sera à ses côtés dans les combats que la Fédération aura à mener pour défendre les valeurs de la Profession. Je donnerai l’exemple des mesures en matière de délais de paiement adoptées dans le cadre de la loi relative à la consommation. La réduction des délais fournisseurs qui va s’imposer à nos entreprises, aura un effet négatif sur nos trésoreries mais cette même loi, grâce aux nombreuses interventions de la FFB, a aussi le mérite d’inclure obligatoirement le délai de vérification
Pensez-y !Reflets & Nuances
est consultable en version numérique
© MANU MOVIES
www.cluballiancepeintures.com
Marc Ciolfi
Président de l’Union professionnelle des métiers de la finition
des situations par le maître d’œuvre dans la totalité du délai de paiement. Par ailleurs, la loi prévoit des amendes lourdes contre les mauvais payeurs. L’Union a pour rôle de définir les besoins de notre profession et les formations nécessaires pour faire progresser nos métiers, de mettre en avant leur technicité et de valoriser nos savoir-faire afin que nos conditions d’exécution soient connues et reconnues. C’est pourquoi je vous incite à rejoindre les groupes de travail et les commissions (technique, gestion, formation, communication) de l’Union dont nous donnons les axes de travail dans ce numéro. Ce sera le moyen pour vous de faire entendre vos souhaits et participer à la valorisation de nos métiers. Vous serez régulièrement informés de l’avancement de ces travaux dans Reflets & Nuances. Depuis le 1er février, une ingénieure matériaux est votre interlocutrice au sein de l’UPMF pour répondre à vos questions techniques. Un second ingénieur devrait intégrer l’équipe prochainement. N’hésitez pas à faire appel à eux.
Conseil d’administration de l’UPMF p 4 n Régions et formation p 6 n Carnet syndical p 7 n La vie des sections p 8 n
TECHNIQUE
Véhicules utilitaires Aménager pour mieux travailler p 12 n Prévenir le risque routier dans le BTP p 14 n e-btp Le portail de référence des entreprises du BTP p 16 n Zoom Assurance Les désordres pendant la première année p 16
n
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FORMATION n L’ESJDB, 20 ans au service des futurs dirigeants du BTP p 40 n L’UNIEP encourage la mobilité des apprentis en Europe p 42 n Concours « Un des meilleurs ouvriers de France » Epreuves qualificatives de la 25e édition p 43 n Conseillers d’enseignement technologique Un pont entre l’école et le monde professionnel p 44 n Etre « reconnu garant de l’environnement » : un signe de qualité p 46
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DOSSIER n
n n
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n
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Personnaliser les sols en tertiaire et résidentiel p 24 n « Aplat by Wilmotte », un produit d’exception p 26 n Une salle classe A p 28 n Isoler par l’extérieur en toute sécurité p 30 n Une rénovation double effet p 32 n Le calepin de chantier « peinture » p 34 n Vos questions à l’UPMF-FFB p 36
ACTUALITÉ
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4
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VIE SYNDICALE
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Sommaire
EDITORIAL
Les équipements de protection individuelle (EPI) : un impératif pour protéger ses compagnons p 20
NOUVEAUTÉS p 48 Documents métiers de la finition Bon de commande p 50
MAGAZINE ÉDITÉ PAR CLUB ALLIANCE PEINTURES 9, rue La Pérouse 75784 Paris cedex 16 l Tél. 01 40 69 53 73 l Fax 01 40 70 01 74 l E-mail : contact@cluballiance.fr l N° ISSN : 1764-0709 l Président du Club Alliance Peintures - Directeur de la publication : Philippe Bertolani l Rédacteur en chef : Yves Labbé l Rédactrice en chef adjointe : Frédérique Foncelle l ONT COLLABORÉ AU NUMÉRO 159 : Luc Bachélerie, Corinne Bailly, Nicolas Dembreville, Didier Le Gorrec, Justine Forest, Michaela Tumpach l Publicité : Club Alliance Peintures l Maquette : Lenox l Impression : Corlet l Photo couverture : Fotolia/Lenox l La revue Reflets & Nuances est distribuée gratuitement. AVRIL 2014 Reflets & Nuances l 3
L’UNION
VIE SYNDICALE
« Relancer le marché sera le souci quotidien dans les trois ans qui viennent.
»
© UPMF
JACQUES CHANUT ELU PRÉSIDENT DE LA FÉDÉRATION FRANÇAISE DU BÂTIMENT
19 FÉVRIER 2014
CONSEIL D’ADMINISTRATION DE L’UPMF Invité au conseil d’administration de l’UPMF pour présenter ses objectifs, Jacques Chanut, alors candidat à la présidence de la Fédération française du bâtiment, a tenu un discours franc. Le 21 mars, il a été élu président de la FFB par le conseil d’administration de la Fédération pour un mandat de trois ans. Succédant à Didier Ridoret, il prendra ses fonctions le 13 juin 2014 lors du congrès de la FFB à Biarritz.
A
ccueilli
par
président
Marc
Ciolfi,
sur
l’environnement
du
secteur
Lucidité, solidarité, combativité
l’UPMF,
bâtiment : des menaces internes
Jacques Chanut, seul candidat
(cassure entre les petites et les
à la présidence de la FFB, a exposé
grosses entreprises, exacerbée par
son programme devant un auditoire
la situation économique, tension
très attentif.
très forte entre les entreprises
Après avoir présenté en quelques
générales et les sous-traitants) et des
mots son cursus professionnel et
menaces externes (tendance lourde
syndical, Jacques Chanut a commencé
à vouloir défaire des mesures qui
son intervention en faisant un constat
étaient un soutien de l’activité dans
la réalité des choses qui changent
simple : les entreprises souffrent,
le bâtiment (Scellier, PTZ…). Une
dans nos professions et aussi au sein
les politiques méconnaissent notre
autre menace pèse sur la profession :
de notre organisation professionnelle
monde et le monde des entreprises
l’inertie de la puissance publique à
et les adapter. L’esprit de solidarité
a
des
combattre la concurrence déloyale
doit revenir au cœur de nos discours.
dossiers société. D’où un certain
(auto-entrepreneurs et travailleurs
La combativité : il faut que nous
nombre de menaces qui pèsent
détachés). Alors, que faire ?
adoptions désormais des méthodes
été
totalement
4 l Reflets & Nuances AVRIL 2014
de
absent
Face à ces menaces, « il faut intensifier notre combat pour éviter d’être considérés comme un secteur de « 2e division », souligne Jacques Chanut. Notre Fédération doit en priorité faire preuve de lucidité, de solidarité et de combativité. La lucidité, c’est accepter
que nous nous mettions en ordre de bataille sur des sujets qui ont trait à nos valeurs: valeur d’entreprise, valeur d’humanisme, valeur d’un syndicalisme patronal indépendant. » Des
éléments
doivent
pousser
les entreprises à ne pas céder au renoncement. « D’abord, le bâtiment sera le moteur de la croissance de ce pays, déclare Jacques Chanut. Sur l’ensemble du territoire avec un maillage général, il a un effet de levier immédiat. Ensuite, le bâtiment est un secteur innovant. En 20 ans, les métiers du bâtiment ont évolué au niveau des matériaux mais aussi dans la mise en œuvre et la technicité. Enfin, le bâtiment est un secteur qui croit en l’avenir. Cette capacité de résistance des entreprises à la crise est un signe fort et atypique ».
Développer nos marchés « La priorité de notre combat, c’est de développer nos marchés par la mise en place de conditions favorables à ce développement, tout en ayant la lucidité de dire qu’on est en face d’un Etat impécunieux. Il faut donc pouvoir proposer des pistes réalistes qui peuvent être entendues » poursuit Jacques Chanut. La reprise dans le secteur ne peut passer que par un nouvel essor de la primoaccession à la propriété (objectif : 500.000 logements par an). La profession doit proposer des mesures permettant d’atteindre cet objectif. Parmi les autres pistes, la transition énergétique dont la profession doit prendre en charge la promotion et la défense afin d’être le moteur pour lancer ce marché, les suppressions de normes (qui élèvent le coût de la construction de manière pléthorique), le marché de l’accessibilité qui représente un enjeu majeur. « Relancer le marché, ce sera le souci quotidien dans les trois ans qui viennent » lance Jacques Chanut en
évoquant les pistes d’amélioration ou d’évolution sur les contraintes des entreprises. En premier lieu, combattre la concurrence déloyale. S’agissant de l’auto-entrepreneur, l’objectif à atteindre est de sortir le secteur du bâtiment de ce statut. Pour ce qui est des entreprises étrangères, le combat sera de longue haleine. Si la concurrence est une chose normale y compris entre pays européens, elle se doit d’être loyale et logique. Sur le sujet, les propos du candidat à la présidence de la FFB sont clairs : « en termes d’éthique, on ne peut pas demander à une fédération professionnelle qui est là pour défendre les valeurs d’entreprise, de défendre ce système. Moi, je ne m’en sens ni le courage ni l’envie. Oui, pour une explication technique pratique, non pour défendre ce système. » Autre combat vital pour les entreprises du bâtiment, qui nécessite une mobilisation forte de la profession : la réforme des retraites et le compte personnel pénibilité. D’une extrême complexité, le dispositif constitue un incroyable casse-tête dans notre secteur à forte intensité de main d’œuvre. « Ce qui est terrible, c’est que nous avons déjà perdu la bataille de l’image » déplore Jacques Chanut. Réformant en profondeur le système de formation, la loi relative à la formation professionnelle, à l’emploi et à la démocratie sociale n’est pas non plus favorable, pour les entreprises du bâtiment entre 10 et 300 salariés. Jacques Chanut fait également part de son inquiétude face à un phénomène nouveau qui est la non-transmission des entreprises aux générations futures. C’est de la responsabilité des chefs d’entreprise de tenir un discours positif et d’accompagner et former différemment les jeunes >>> générations.
LES AXES DE TRAVAIL
© UPMF
offensives plutôt que défensives et
COMMISSIONS ET GROUPES DE TRAVAIL (GT) UPMF
COMMISSION TECHNIQUE (JACQUES BERLEMONT)
GT EXTÉRIEUR-FAÇADES-ITE (BRUNO POILPRÉ)
D Suivi de l’étude sur la consommation d’enduit ITE (inadéquation entre les fiches produits et la réalité du terrain) D L’amiante sur les façades GT REVÊTEMENTS DE SOL (JACQUES BERLEMONT)
D Révision du classement UPEC des locaux (2004) D Préparation de l’ouverture de la révision du NF DTU 53.1 « Revêtements de sol textiles » (2001) D Finalisation du Cahier des prescriptions techniques (CPT) sur les systèmes douches plastiques GT INTÉRIEUR-DÉCORATION (PASCAL PAWLACZYK)
D Finalisation de la fiche « interface peintres/menuisiers » D Les travaux dans les escaliers en toute sécurité D Organisation d’une rencontre avec les fabricants de lasures D Proposition de recherche pour 2014/2015 dans le cadre du Programme recherche développement métiers (PRDM) : les enduits airless et la mécanisation
COMMISSION GESTION
(THIERRY FOUGERAY)
D La productivité dans l’entreprise : comment l’améliorer ? D Le régime des petits et des grands déplacements du personnel de l’entreprise
COMMISSION FORMATION
(RACHEL PELLÉ)
D Elaboration d’une carte des formations finition par région D Préparation de la révision du BP « peintre applicateur de revêtements » D Suivi du projet 3PF destiné à adapter les formations et la réalité du terrain en fournissant aux formateurs des ressources pédagogiques D Suivi des concours de l’excellence (Olympiades des métiers, Un des meilleurs ouvriers de France etc.)
COMMISSION COMMUNICATION (ALAIN MONTOURCY)
D Actualisation de l’annuaire et du site internet UPMF D Actions de valorisation du métier D Edition de documents UPMF GT « HYGIÈNE, SÉCURITÉ, DÉCHETS » (PATRICK TORCOL)
D Création d’un mémento animé pour initier et former le personnel de chantier aux tris des déchets peinture et sol suivant leur dangerosité. GT « CONDITIONS D’EXÉCUTION DES TRAVAUX DE FINITION » (FABIEN DAURAT)
D Révision du document sur les « Conditions d’exécution des travaux de finition »
SI VOUS ÊTES INTÉRESSÉS PAR CES SUJETS n’hésitez pas à rejoindre les commissions et groupes de travail de l’UPMF et participez ainsi à la valorisation de votre métier. CONTACT : Yves Labbé au 01 40 69 53 71 ou labbey@upmf.ffbatiment.fr AVRIL 2014 Reflets & Nuances l 5
>>>
VIE SYNDICALE
© UPMF
CARNET SYNDICAL
Enfin, il souhaite remettre le métier au centre de la communication et de l’image du bâtiment en mettant en avant l’excellence des métiers.
constater que peu de représentants des métiers font partie du conseil régionale, ce que déplorent les présidents de sections régionales
Evoquant la FFB et son réseau, Jacques Chanut la qualifie de « belle maison, en ordre de marche ». Une Fédération souvent crainte dans
régionales. En effet, force est de
d’administration de leur fédération
La FFB : une belle maison respectée
même
métiers au sein des fédérations
l’interprofessionnel,
quelquefois jalousée, en tous cas respectée, ayant un degré d’expertise aussi bien aux niveaux technique qu’économique, social, fiscal et autre, qui fonctionne très bien et un maillage territorial inégalé. Mais il faut penser à mutualiser, à faire
UPMF. Jacques Chanut s’étonne de ce manque de représentativité des
ARIÈGE NICOLAS PIZZO,
dirigeant de la société RPM Bally à Nice, a été désigné délégué de la section professionnelle peinture–plâtrerie staff stuc et revêtements spéciaux de la FBTP des Alpes-Maritimes.
DOUBS SERGE SALVI,
dirigeant de Salvi Pierre SAS à Morteau, a été désigné président de la section départementale des métiers de la finition par le nouveau conseil d’administration de la Fédération BTP du Doubs.
métiers au sein des instances des fédérations régionales et indique qu’il sera le premier des avocats pour que cela change. « Pour que les métiers soient écoutés et représentés dans les régions, il faut aussi qu’ils soient regroupés et pèsent suffisamment pour pouvoir exister » ajoute-t-il. Marc Ciolfi remercie Jacques Chanut
mieux avec moins, à aller chercher
de son intervention, saluée par
de nouveaux adhérents et leur
les applaudissements fournis des
proposer de nouveaux services.
participants.
Derniers sujets abordés : l’enga-
Le
gement numérique qui doit être
poursuit par le carnet syndical
plus fort, la communication qui doit
(voir ci-contre) et la présentation
être plus percutante et le suivi des
des
mandataires à l’interprofessionnel
l’Union par le président Ciolfi, qui
qui doit avoir une approche plus
demande ensuite aux présidents de
professionnelle.
commissions et chargés de groupes
L’intervention de Jacques Chanut
de travail d’exposer leurs axes de
s’est terminée par des échanges
travail pour 2014 (voir p. 5). En fin
avec la salle sur la stratégie de la
de séance, Marc Ciolfi soumet le
FFB vis-à-vis des marchés de la
règlement intérieur de l’UPMF aux
performance énergétique, la loi de
membres présents qui l’adoptent à
modernisation de l’économie (LME),
l’unanimité.
l’informatisation de la Fédération,
Prochain rendez-vous le 5 juin :
la communication et la place des
Assemblée générale UPMF. n
conseil
d’administration
membres
du
Bureau
PUY-DE-DÔME MARC ROCHE
dirigeant de la société Roche Marc à Thiers, succède à Roger Aussel à la présidence de la section professionnelle d’aménagement de la FBTP du Puy-de-Dôme.
PYRÉNÉES-ATLANTIQUES/ BÉARN SERGE SUBIAS,
dirigeant de la SARL de Laborie à Pau, a été élu président de la chambre syndicale peinture des Pyrénées-Atlantiques/Béarn et succède ainsi à Bernard Sault. Il a pris ses fonctions le 3 avril 2014.
se
de
www.upmf.ffbatiment.fr Le site internet de l’UPMF est accessible depuis le mois de février. Dans votre espace adhérent Toutes les actualités de la profession, les comptes rendus des réunions de l’Union, les documents dont vous avez besoin dans l’exercice de votre métier
…
ARRIVÉE DE MÉLINDA ROUTIER Ingénieure en chimie et matériaux, Mélinda Routier, 28 ans, a intégré l’équipe de l’UPMF le 1er février 2014. 6 l Reflets & Nuances AVRIL 2014
PENSEZ À VOUS CONNECTER ! Les internautes qui saisiront les adresses des anciens sites de l’UPPF et de l’UNRST seront automatiquement redirigés sur le site de l’UPMF.
L’UNION
Régions et formation Reconnaissance du métier
Le 18 février, s’est tenue la réunion des présidents de sections régionales UPMF à la FFB à Paris. Leur rôle dans le domaine de la formation au niveau régional était à l’ordre du jour. Compte-rendu.
C
’est
le
vice-président
de
l’UPMF, Bruno Lucas, en charge de
l’animation
des
sections
territoriales, qui ouvre la séance de la réunion des présidents de sections régionales du 18 février, à laquelle ont été également conviés les membres du Bureau. A l’issue d’un tour de table sur les réunions organisées par les présidents de sections régionales, force est de constater que la majorité des sections ont des difficultés à mobiliser les entreprises. Un débat s’engage alors entre les participants sur cet échelon territorial. Si organiser des réunions régionales s’avère être une dépense d’énergie inutile par rapport au résultat obtenu en termes de fréquentation, il semble en effet nécessaire de faire
Les participants soulèvent ensuite la question de la place du président de section régionale au sein de la Fédération régionale. En effet, peu d’entre eux sont membres du conseil d’administration de leur fédération d’où un sentiment de manque de reconnaissance du métier au niveau de la région (le sujet a été évoqué avec Jacques Chanut, candidat à la présidence de la FFB, lors de son intervention au conseil d’administration de l’UPMF, voir p. 4) Invité par l’Union à participer à la réunion, Francois Falise, directeur du service formation de la FFB, intervient sur le rôle des présidents de sections régionales dans le domaine de la formation au niveau régional. Depuis une trentaine d’années, les régions ont acquis un nombre important de compétences dans le champ de la formation et aujourd’hui la loi relative à la formation professionnelle, à l’emploi et à la démocratie sociale confirme le rôle prédominant des Conseils régionaux en ce domaine. Des virages importants vont être pris non seulement en raison de la réforme assez lourde qui se met en œuvre mais aussi parce que l’apprentissage est en grande difficulté, ce qui n’est pas uniquement dû à la conjoncture. Certaines entreprises ne prennent plus d’apprentis : ce qui pose la question des sections qui sont ouvertes et des stratégies de formation qui peuvent être mises en œuvre dans chacun des métiers au niveau territorial.
évoluer le fonctionnement des sections pour gagner en efficacité. L’animation des réunions se ferait au niveau des sections départementales, les présidents de sections régionales ayant alors pour rôle de s’assurer du bon fonctionnement des sections de leur région, de leur fournir des outils d’animation et de servir de relais auprès de l’Union.
Apporter de la légitimité au discours « Chaque année, les Conseils régionaux sollicitent les FFB régionales notamment sur les ouvertures et fermetures de sections de formation, que ce soit par la voie scolaire ou par la voie de
l’apprentissage, mais aussi de plus en plus sur des formations élaborées pour des demandeurs d’emploi, des appels d’offre faits auprès d’organismes de formation etc. » indique François Falise. Pour y répondre, il est indispensable que les Fédérations aient « l’appui des professionnels car ce sont eux qui apportent une légitimité aux besoins des entreprises que ce soit sur des aspects quantitatifs ou qualitatifs, à la nécessité d’avoir des approches filières et de modifier des plateaux techniques par exemple » souligne-t-il. Les présidents de sections régionales doivent prendre conscience qu’ils ont un rôle à jouer sur l’appréciation qualitative de l’offre de formation car ils ont la connaissance du terrain et obtiennent l’avis des sections départementales sur la qualité des formations, « ce qui donne du sens au discours tenu vis-à-vis des Conseils régionaux sur la formation initiale ou continue » précise François Falise. Les présidents de sections régionales sont donc des interlocuteurs professionnels sur un certain nombre de sujets de formation, qui doivent pouvoir être identifiés, au niveau de la Fédération, comme l’homme ou la femme-ressource en capacité de répondre, avec les services de l’Union et des départements, aux sollicitations des Conseils régionaux. Outre un rôle local évident, les présidents de sections régionales ont un rôle de déclinaison d’initiatives prises au niveau national. Si un besoin de formation est identifié par l’Union, une mise en œuvre territoriale peut être envisagée notamment en utilisant les Instituts de formation et recherche du bâtiment (IFRB). L’exemple est donné du certificat de qualification professionnelle « façadier itéiste » dispensé dans plusieurs régions. n
AVRIL 2014 Reflets & Nuances l 7
LA VIE DES SECTIONS
GPPF QUAND ÉCOLOGIE RIME AVEC ÉCONOMIE ! En partenariat avec l’Agence de l’eau Seine Normandie, le GPPF (Groupement des professionnels de la peinture finition), avec la Fédération BTP 77 et la FFB Ile-de-France, a lancé une opération pour aider les entreprises de peinture finition à acquérir une station de nettoyage écologique des brosses et rouleaux et à gérer leurs déchets. Nom de code : « Zéro rejet ». La réglementation en vigueur sur la gestion des déchets dangereux impose en effet aux artisans et entreprises de peinture de gérer la collecte et le traitement de leurs déchets dans des filières spécialisées, et incite à trouver des solutions écologiques pour le nettoyage de leurs outils. Concernant ce dernier point, l’enjeu pour les professionnels est double : d’une part limiter leur consommation d’eau souvent très importante dans cette phase de nettoyage (20 litres environ par rouleau) et d’autre part éviter le rejet direct de résidus toxiques dans le réseau d’eaux usées. Aujourd’hui, les stations de nettoyage sélectionnées par l’Agence de l’eau répondent aux attentes des entreprises franciliennes. Aussi, pour les aider à relever ce défi, l’Agence de l’eau a mis en place un dispositif financier de soutien, qui s’articule autour de deux actions : l l’une pour l’acquisition de stations de nettoyage écologique des brosses et rouleaux. Concrètement, l’Agence de l’eau Seine-Normandie propose aux
entreprises d’Ile-de-France la prise en charge financière d’une partie du coût de l’équipement : 60% du prix de la machine est accordée aux entreprises de moins de 50 salariés (45% pour les plus de 50 salariés) ; l l’autre pour la collecte et le traitement des déchets dangereux en centres agréés. Une seconde aide financière de 60% du coût est accordée aux entreprises franciliennes durant trois ans. Un avantage certain quand on sait que le non-respect de la réglementation peut entraîner jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 75.000 euros d’amende. Contact : Evelyne Barlerin Tél. 01 40 55 12 05
SEINE-ET-MARNE TECHNIQUE ET ENVIRONNEMENT Le 16 janvier s’est tenue au CFA (centre de formation pour apprentis) de Nangis une réunion de la section peinture de Seine et Marne, présidée par Luc Papavoine. Les participants ont pu assister à une démonstration et tester une station de nettoyage des brosses et rouleaux, permettant de réduire le coût de traitement des déchets, d’améliorer la longévité des rouleaux et de réduire le temps de nettoyage tout en économisant l’eau et supprimant les rejets polluants dans le réseau d’assainissement. Une sélection de douze machines et le traitement des déchets bénéficient d’une subvention de 60% de l’Agence de l’eau Seine Normandie (voir ci-dessus l’opération
« Zéro Rejet »). Dans un second temps, Luc Papavoine a présenté les nouveautés du NF DTU 59.1 sorti en 2013 qui clarifie les exigences du maître d’oeuvre à l’avantage des entreprises de peinture.
ISÈRE COMMENT SE FAIRE PAYER EN FIN DE CHANTIER ? Le service juridique de la Fédération BTP Isère est intervenu lors de la réunion de la section peinture du 21 janvier 2014, présidée par Bruno Fiard, pour aborder la problématique du paiement en fin de chantier tant en marchés publics que privés. Cette réunion a été l’occasion de revenir sur les droits des entreprises en matière de paiement, de rappeler aux entrepreneurs les textes applicables et la réglementation sur les délais de paiement. De manière générale, dans le contexte économique actuel, il est conseillé aux entreprises de ne pas attendre plusieurs mois avant de réagir, notamment en marchés privés, au risque de voir le maître de l’ouvrage déposer le bilan. A ensuite été évoquée l’opération de communication destinée à valoriser l’image de marque des entreprises de peinture dans tout le département. Initiée en 2010, elle sera reconduite en 2014. Les salariés, cette année encore, porteront fièrement sur les chantiers des tee-shirts au slogan « les peintres en bâtiment un métier haut en couleur ». Le lancement de cette nouvelle édition aura lieu le 5 juin prochain.
© BTP 77
VIE SYNDICALE
Réunion de la section peinture de seine-et-marne
>>> 8 l Reflets & Nuances AVRIL 2014
ALPHA METALLIC
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VIE SYNDICALE MIDI-PYRÉNÉES
© FFB-MIDI-PYRÉNÉES
LA VALORISATION DE L’ENTREPRISE DE PEINTURE FINITION
La convivialité était au rendez-vous, le 26 février, au Club House de l’USC Colomiers rugby pro D2 où s’est réunie la section UPMF de Midi Pyrénées, à l’initiative de son président Pierre Tountevich. Parmi les participants, des entreprises non adhérentes à la FFB dont une entreprise de sol. Deux fournisseurs étaient invités, la société Barraque peinture et Forbo Sarlino, rapprochement oblige ! C’est par la technique que la réunion a débuté avec la présentation par Yves Labbé, délégué général de l’UPMF-FFB, des nouveautés du NF DTU 59.1. Pascal Capdevila, président du syndicat peinture sol et finitions de Haute-Garonne, a ensuite présenté l’opération de valorisation de la profession que son syndicat a engagée avec l’aide d’une agence de communication, à l’issue d’un constat négatif sur la perception de l’entreprise de peinture finition par les clients et maîtres d’œuvre. Cette action s’articule autour de trois axes. Le premier axe est de faire évoluer l’image de la profession, en valorisant ses évolutions techniques
et esthétiques et en mettant en avant les actions en faveur de l’insertion des jeunes ainsi que l’attitude écoresponsable de l’entreprise. Deuxième axe : faire connaître la valeur de la prestation, esthétique et technique (acoustique, thermique etc.). Le troisième axe étant la mise en valeur du poids économique de la corporation (action importante en matière de formation, d’insertion et d’embauche). La cible de cette action est multiple : les clients (donneurs d’ordre publics et privés), les entreprises générales, les organisations syndicales du bâtiment, les chambres des architectes, les administrations. Divers moyens sont mis en place pour communiquer sur cette action dont une charte appelée Prorev (Les pros des revêtements), une campagne de communication dans la presse quotidienne régionale et les gratuits, des réunions d’information etc. « Je compte sur l’adhésion de tous mes confrères du département à cette opération » a conclu Pascal Capdevila. S’en est suivi un débat sur la possibilité d’étendre ce projet aux autres départements de la région et à la cible des particuliers. Dernier intervenant de la réunion : François Devin, président de l’Association régionale construire l’environnement (ARCE) et dirigeant de l’entreprise L’union des peintres à Toulouse. L’ARCE accompagne les entreprises du BTP de la région, afin de limiter les impacts environnementaux générés par leurs activités. Pour pallier cette problématique, l’Agence de l’eau Adour Garonne subventionne une partie des coûts engendrés (à hauteur de 60 %) par
l’acquisition de stations de nettoyage d’outils de peinture. François Devin a incité ses confrères à s’engager dans cette démarche. En fin de réunion, des échanges ont eu lieu avec les deux fournisseurs invités qui ont présenté leurs produits. Les participants ont terminé leur rencontre par la visite des infrastructures du stade Michel Bendichou, commentée par Alain Carré, président du club et ancien président de la FFB Midi Pyrénées.
SOMME RENCONTRE CHEZ CAPAROL Présidée par Eric Gilot, la section peinture revêtements de sol de la Somme s’est réunie le 20 février chez Daw Caparol à Boves. A l’ordre du jour de la réunion : les évolutions du NF DTU 59.1 exposées par Yves Labbé, délégué général de l’UPMF-FFB. Cette rencontre a été également l’occasion pour les participants de découvrir les machines de nettoyage des outils de peinture et les aides des Agences de l’Eau associées ainsi que d’assister à une démonstration d’une machine de projection de peinture. Une rencontre très réussie ! n
© UPMF
>>>
LA VIE DES SECTIONS
www.uppf.ffbatiment.fr
nF dTu 59.1
Travaux de bâtiment
Revêtements de peinture en feuil mince, semi-épais ou épais
Travaux de bâTimenT Revêtements de peinture en feuil mince, semi-épais ou épais
nF dTu 59.1 - 2013
Réunion de la section peinture de la somme chez caparol
Prix public TTC : 40,00 €
10 l Reflets & Nuances AVRIL 2014
En janvier et février, les sections départementales du Bas-Rhin, des Bouches-du-Rhône, de l’Essonne, de Meurthe-et-Moselle et le GPPF (Groupement des professionnels de la peinture finitionFFB Grand Paris) ont organisé des réunions de présentation du nouveau NF DTU 59.1.
VÉHICULES UTILITAIRES
Aménager pour mieux travailler ACTUALITÉ
Un aménagement intérieur améliore la rentabilité d’un utilitaire, ainsi que la sécurité de ses occupants. Intéressant. Voici les dernières évolutions et tendances de ce marché.
U
n VUL qui sort de chez le concessionnaire est souvent aussi dénudé qu’un touriste
nisent donc l’installation d’un “sys-
l’été au Cap d’Agde. C’est bien dom-
tés”. Ces instances conseillent d’y
mage. Un aménagement intérieur
adjoindre une cloison de sépara-
améliore en effet la sécurité des pas-
tion intérieure entre l’habitacle et
sagers. « Ainsi, en cas de choc à 50
la partie stockage. Chez Renault,
km/h, un bon système d’arrimage
97 % des VUL en sont désormais
permet d’éviter que la cargaison
équipés. Les constructeurs auraient-
d’un utilitaire ne soit projetée vers
ils pris conscience de l’importance
l’avant avec une force comprise entre
d’une paroi ? Pas sûr. « C’est plus
20 et 40 fois son poids, rappelle l’OVE
son intégration en série à la plupart
(l’Observatoire du véhicule d’entre-
des utilitaires, qui explique ce pro-
prise). Dans ce cas, les occupants,
grès », modère le Losange. « Une
tème d’attaches Iso 27956, adapté aux masses et volumes transpor-
sauvés par leurs ceintures et leurs
chose est sûre, nous posons de
airbags, risquent de se faire tuer par
plus en plus de cloisons, explique
leur chargement », déplore cet orga-
Jean-Jacques G rolade, d irecteur-
nisme. La CNAMTS (Caisse nationale
commercial de Tolémécane, alors
d’assurance maladie des travailleurs
même que la législation n’impose
salariés) et l’INRS (Institut national
pour le moment qu’un simple arrêt
de recherche et de sécurité) préco-
de charge tubulaire. Un élément étanche coûte environ 400 euros, ajoute le responsable et est souvent accompagné d’un système de ventilation de la zone de stockage ». Indispensables pour les professionnels qui transportent des produits toxiques. Par ailleurs, pour préserver son véhicule des outrages
12 l Reflets & Nuances AVRIL 2014
Un bon aménagement constitue une aide au quotidien pour les peintres et soliers. Cela leur permet notamment de visualiser en un coup d’œil si matériels et matériaux se trouvent à bord et évite donc les allers et retours intempestifs. « Pratiquement un tiers des déplacements dans le secteur du bâtiment seraient dus à ce genre d’oublis », informe l’INRS. Par ailleurs, nombreux sont les
professionnels
régulièrement
qui
leurs
égarent
outils
mal
rangés. « Avec un agencement adapté, chaque instrument occupe une place dédiée, ce qui évite les recherches Danièle
stériles
»,
Honoré,
explique
responsable
commerciale chez Bott. Cela permet aussi
de
maintenir
outillages
et matériaux en bon état de conservation.
Mais
plus
encore,
c’est de santé publique qu’il s’agit. « Une bonne installation réduit la reproduction de gestes et de postures pénibles », précise-t-on à l’INRS. Et avec le temps, votre dos
du temps et aussi d’utilisateurs pas
apprécie.
toujours délicats, il existe des planprotection latéraux. Ils permettent
Des tendances se dessinent
de conserver son VUL dans un bel
Comme on équipe son appartement,
état de présentation et d’en préser-
l’on organise son utilitaire avec
ver sa valeur.
étagères, coffres ou tiroirs.
chers ainsi que des panneaux de
© FIAT
Praticité et efficacité
en la matière : l
Crise économique aidant, le
bois connaît un retour en grâce. Ses tarifs raisonnables font la différence avec l’acier plus cher et l’alu hors de prix. Il permet un agencement sur-mesure et s’avère beaucoup moins polluant à produire. Plus facile à recycler que les alliages, alu ou acier, il se pare en outre d’une flatteuse touche écolo. l
Nouveau venu, le polypropylène
(variété de plastique), aisément
Témoignage Jean-Louis Aillaud, gérant de Arnaud Peinture
© ARNAUD PEINTURE
à
Gap
« J’ai connu de vieux chefs de chantier qui avaient tout en triple dans leur fourgon, une vraie épicerie ambulante. Je suis rigoureusement contre cette façon de faire. Nos fourgons sont utilisés pour transporter et non pour stocker du matériel. Du coup, je résiste un peu à l’installation d’étagères intérieures qui finissent souvent par ressembler à des étales de quincaillerie. En revanche, les planchers antidérapants et autres parois de protection latérales se révèlent rigoureusement indispensables pour emporter matériels et matériaux, sur les chantiers. Les casiers à roulettes se révèlent fort peu pratiques sur un échafaudage. Notre flotte comprend une vingtaine de véhicules, en majorité des Ford Transit Connect. A l’extérieur, ils reçoivent barres de toit ou galeries et à l’intérieur des cloisons de séparation métalliques pour la sécurité du conducteur. C’est primordial en cas d’accident ».
©MERCEDES
Plusieurs tendances se dessinent,
recyclable, est 60 % plus léger que le bois. Il autorise un gain de 100 à 130 kg sur un aménagement pour Renault Master, à sécurité égale. l Autre évolution, les bureaux de recherche & développement, notamment chez Modul System ou Optima, conçoivent désormais les aménagements dans leur globalité et non plus élément par élément. Avec à l’arrivée des installations mieux adaptées au besoin du professionnel. Quoiqu’il en soit, in fine, il faut passer à la caisse. « Pour un peu moins de 1000 euros, l’on obtient un plancher et des casiers en bois sur un fourgon type Kangoo, déclare Jean-Jacques Grolade. Pour une installation en acier sur un VUL style Trafic, le prix varie entre 2 et 3 000 euros ». Un aménagement a donc bien des vertus. Il apporte praticité, efficacité et confort, avec à la clé, un surcroît de rentabilité. n
Les bouchons sur les routes coûteraient près de 6 milliards d’euros à la France chaque année. C’est une étude du Center economics and business research, qui établit ce chiffre. Sur ce total, le “temps gaspillé” représente la perte sèche la plus conséquente, avec 3,5 milliards d’euros. Plus loin, le poste “pertes en carburant” s’élève à 568 millions d’euros. Logiquement, les automobilistes franciliens sont les plus pénalisés, avec une enveloppe annuelle globale de près de 3 milliards d’euros. Ces derniers gaspillent en moyenne 60 heures par an, bloqués à leur volant.
ESP OBLIGATOIRE SUR LES VUL Après l’ABS depuis 2009, c’est au tour de l’ESP de monter à bord des utilitaires. Dès le 1er septembre prochain, le correcteur de trajectoire sera obligatoire sur tous les véhicules neufs, homologués en Europe. Ce système maintient le contrôle du véhicule en cas de coup de volant brusque et permet de conserver sa trajectoire. Il éviterait 80 % des accidents dus à un dérapage. Une bonne nouvelle pour la sécurité, donc.
RENAULT TRAFIC OPEL VIVARO : DEUX D’UN COUP Identiques à la calandre près, les Renault Trafic et Opel Vivaro changent de visage. Ces utilitaires “jumeaux” reprennent la base technique développée par le Losange. En revanche, nul dérivé Nissan n’est attendu cette fois. Les photos et esquisses présagent d’un design singulier, faisant l’impasse sur l’actuel pavillon arrondi. Ces deux VUL sont attendus, animés par de nouveaux moteurs, pour l’été prochain.
© TOYOTA
CHERS EMBOUTEILLAGES
TOYOTA S’INVITE CHEZ PSA Le museau de l’utilitaire de milieu de gamme de PSA, fabriqué à l’usine SevelNord de Valenciennes, arbore un quatrième logo. Le ProAce de Toyota rejoint en effet les Peugeot Expert, Citroën Jumpy et Fiat Scudo. Le dernier arrivé reprend dans leur intégralité les caractéristiques techniques des trois autres. Au menu toujours, deux longueurs et deux hauteurs de pavillons, pour des volumes utiles de 5 à 7 m3. Côté moteurs, trois diesel sont proposés, allant de 90 à 163 ch. Petit avantage, l’utilitaire aux yeux bridés bénéficie d’une garantie 3 ans ou 100 000 km. Soit un an de plus que chez PSA…
SOS À BORD DES VUL, EN 2015 L’Europe souhaite imposer l’E-Call sur les utilitaires et les VP, dès octobre 2015. Ce système alerte automatiquement les secours en cas d’incident. Il renseigne les services d’assistance sur l’heure du sinistre, sa localisation précise, ainsi que sur le type de véhicule en cause ou le nombre de ceintures bouclées à l’intérieur. Cet équipement d’urgence, gratuit, devrait réduire d’environ 50 % le temps d’arrivée des secours, en zone rurale et de 40 % en ville. Il pourrait sauver 2500 vies par an, en Europe.
AVRIL 2014 Reflets & Nuances l 13
ACTUALITÉ
Prévenir le risque routier dans le BTP Souvent sous-estimé par les entreprises du BTP, le risque routier est pourtant un risque majeur dans le secteur. La route est à l’origine de plusieurs centaines d’accidents du travail graves ou mortels. Des mesures
© FOTOLIA
de prévention peuvent être mises en place.
L
e risque routier professionnel recouvre l’ensemble des risques liés aux déplacements véhiculés dans le cadre du travail, à la fois dans leurs aspects organisationnels, techniques et humains. Dans le secteur du BTP, ce risque est bien réel mais reste sousestimé par les entreprises, la conduite étant associée à une activité banale, ne relevant pas spécifiquement du cadre professionnel. La route est la deuxième cause d’accidents graves et mortels dans le BTP après les chutes de hauteur. En 2011, on dénombrait ainsi 18 accidents mortels, 223 accidents avec invalidité, 1 888 accidents avec arrêts de travail et 156 797 journées de travail perdues dans la branche. De plus, si la fréquence des accidents de la route dans le BTP est sensiblement identique à celle des autres secteurs d’activité, leur gravité est globalement supérieure. Cet état de fait s’explique par des facteurs de risques élevés propres aux activités du BTP, en particulier le transport de personnes pour aller sur les chantiers avec un nombre souvent important de personnes à bord mais aussi le transport de charges et de matériaux lourds, encombrants et/ou de grande longueur, les types de parcours effectués : circulation intra-chantier avec co-activité et absence ou non-respect du PPSPS (Plan particulier de sécurité et de protection de la santé), et
Mieux préparer les besoins en matériels et matériaux pour ne pas multiplier les allers retours entre l’atelier et le chantier et faire en sorte que les matériaux soient livrés au maximum par les fournisseurs réduisent aussi les déplacements. Pour aller déjeuner, plutôt que de reprendre son véhicule, choisir des restaurants proches du lieu de travail. La sécurisation des déplacements passe quant à elle par l’identification des itinéraires les plus roulants et le choix des grands axes routiers de préférence, et sur les chantiers par la mise en place et le respect d’un plan de circulation. Les grands déplacements doivent faire l’objet d’une organisation spécifique, avec la détermination d’une distance à partir de laquelle seront prévus des découchages pour les équipes. Pour être fonctionnel et sûr, l’aménagement intérieur prendra en compte l’ensemble des besoins en outillage permanent, en matériaux courants et en matériels spécifiques aux interventions effectuées, et se conformera au règlement ECE-R17, pertinent en cas de freinage d’urgence, ainsi que sur la connaissance de la charge utile résiduelle.
les grands déplacements.
Ne pas oublier la cloison de séparation cabine, un bon arrimage des matériels et matériaux et de s’assurer que le poids cumulé des matériels, matériaux et personnes transportés, des aménagements intérieurs et du réservoir plein est compatible avec la charge utile du VUL.
Rationaliser et sécuriser les déplacements
Dernier maillon de la prévention du risque routier, le conducteur n’en est pas le moindre : son comportement sur la route est décisif en termes de sécurité, la sienne
Planifier et rationaliser les déplacements effectués dans le cadre de l’entreprise permet de réduire les risques tout en entraînant des gains de productivité. Favoriser le co-voiturage pour rejoindre les chantiers et optimiser les parcours sur une journée sont des solutions qui peuvent être développées pour limiter les déplacements.
14 l Reflets & Nuances AVRIL 2014
comme celle d’autrui. n
L’OPPBTP met en place un vaste dispositif d’outils en faveur de la prévention routière à destination des conducteurs et des chefs d’entreprises du BTP : • module de sensibilisation « maîtriser le risque routier » • formation pédagogique • documentation et vidéos pratiques à télécharger gratuitement Pour en savoir plus : www.preventionbtp.fr
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ACTUALITÉ
Le portail de référence des entreprises du BTP Les acteurs du monde de la construction se sont rassemblés pour créer le portail www.e-btp.fr et proposer des services en ligne aux entreprises de bâtiment et de travaux publics.
e-btp,
via son portail internet www.e-btp.fr, propose aux entreprises de la Fédération française du bâtiment (FFB) et de la Fédération nationale des travaux publics (FNTP), des solutions web qui simplifient leur activité et leur gestion : veille marchés publics, suivi de chantier, devis, paie externalisée, etc. L’inscription des entreprises de la FFB et de la FNTP est gratuite et sans engagement. Elle permet aux artisans et chefs d’entreprise, ainsi qu’à leurs salariés, de disposer d’un compte individuel et personnalisable. Ce portail propose des services gratuits ou payants nécessaires à la gestion et au développement d’une entreprise ainsi que des offres promotionnelles sur une sélection de produits. D’autres seront intégrés dans les mois à venir afin de fournir aux entreprises une offre encore plus complète. En facilitant l’accès, via internet, à des solutions proposées par des éditeurs de
référence reconnus dans le monde de la construction et adaptés à la diversité de taille et d’activité des entreprises, www.e-btp.fr est le portail de référence et fédérateur des acteurs du bâtiment et des travaux publics. Rassemblant BTP Banque, la FNTP, IT-FFB, PRO BTP, les mutuelles du BTP (SMA, Auxiliaire, CAM), le Groupe Moniteur mais aussi Altamys, éditeur de solutions web et de dématérialisation, BRZ France, éditeur de solutions de gestion et de paie, et Océan, éditeur de solutions de géolocalisation, ce portail s’inscrit dans le droit fil du projet e-bat mené sous l’égide de la Fédération française du bâtiment. Il inscrit le développement des usages numériques au coeur de son activité pour aider les artisans et entrepreneurs du BTP à relever le double défi, économique et technologique, qui se pose à eux. e-btp est à l’écoute des besoins des entreprises en matière numérique et s’attache à faire d’internet un allié des artisans, TPE et PME du BTP afin d’accélérer les usages en ligne et maintenir leur compétitivité. n Pour en savoir plus tél. 01 40 69 57 61 e-mail : presse@e-btp.fr twitter : @portail_ebtp www.e-btp.fr.
16 l Reflets & Nuances AVRIL 2014
JEAN-CLAUDE GUYARD, NOUVEAU PRÉSIDENT DE L’OPPBTP Jean-Claude Guyard, membre titulaire représentant la Fédération nationale des travaux publics, et Véronique Deleville, membre titulaire représentant la Fédération générale FO construction, ont été élus respectivement président et vice-présidente de l’Organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics (OPPBTP), lors de la réunion du Conseil du comité national du 5 février 2014.
CHRISTELLE FABRE, NOUVELLE DIRECTRICE MARKETING & DÉVELOPPEMENT DU GROUPE TOLLENS Professionnelle du marketing des marques à forte valeur ajoutée, Christelle Fabre a été nommée directrice marketing & développement du Groupe Tollens (Materis Paints), acteur de référence en France et en Europe pour la fabrication et la distribution de peintures et produits de décoration. Elle aura la responsabilité du marketing et de la communication des produits professionnels (peinture bâtiment, produits de mise en oeuvre et revêtements murs et sols), du marketing de la distribution intégrée et indépendante et de l’assistance technique.
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Devenez Le nouveau métier du peintre onip a mis au point une innovation qui permet de dépolluer l’air intérieur du formaldéhyde qu’il contient : lA gAmme lAbel’onip CleAn’R. Pour accompagner ce lancement, ONIP crée aujourd’hui un nouveau métier, ouvert aux peintres, qui leur permet de bénéficier : - d’un extRAoRdinAiRe potentiel mARChé : la loi Grenelle 2 rend obligatoire la surveillance de la qualité de l’air intérieur dans les crèches et les écoles maternelles, soit environ 30.000 établissements. D’autre part, les particuliers sont très sensibles au risque de pollution de leur intérieur. Avec près de 32 millions de foyers, c’est une formidable source de croissance pour vous.
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RAppRoChez-vous de votRe distRibuteuR onip pouR êtRe le 1eR suR votRe seCteuR ! Cette invention a fait l’objet d’un dépôt de brevet sous le numéro : fR.13/54994 en date du 31 mai 2013.
*Information sur le niveau d’émission de substances volatiles dans l’air intérieur, présentant un risque de toxicité par inhalation, sur une échelle de classe allant de A+ (très faibles émissions) à C (fortes émissions).
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LE SERVICE APRÈS-VENTE DANS LE BÂTIMENT AUSSI ! Des désordres se manifestent sur votre ouvrage au cours de la première année suivant la réception, dite « année de parfait achèvement ». Au cours de cette première année, les désordres, dont vous devez répondre, ne sont pas assurables s’ils sont mineurs.
Conseil Quand les dommages sont mineurs, ils ne sont pas couverts par l’assurance et sont considérés comme relevant de votre service après-vente. Vous devez les reprendre, à vos frais, le plus rapidement possible. Si les désordres sont graves, ils peuvent être couverts par l’assurance, en particulier s’ils engagent votre responsabilité décennale ou votre garantie de bon fonctionnement.
ATTENTION ! Votre contrat d’assurance peut prévoir des dispositions particulières à son application durant cette période : une franchise majorée, par exemple.
EXEMPLES Du faïençage ainsi que des microfissurations apparaissent sur une façade durant les deux mois suivant la réception des travaux. Ils ne sont que d’ordre esthétique et ne menacent pas la solidité de l’ouvrage. L’entreprise de peinture doit effectuer à sa charge la reprise partielle de l’ouvrage. Un revêtement de sol avec des joints soudés à chaud est posé sur un support. Deux mois après la réception, des décollements localisés et épars apparaissent. Par leur faible ampleur, ils ne relèvent pas de la responsabilité décennale de l’entreprise. Celle-ci doit donc intervenir à ses frais pour une réfection partielle de son ouvrage.
Extrait de « A chaque métier son assurance », guides assurance en « peinture et finitions » et en « revêtements de sols souples et techniques » réalisés par la SMABTP.
18 l Reflets & Nuances AVRIL 2014
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LES DÉSORDRES PENDANT LA PREMIÈRE ANNÉE
©GEPI
ACTUALITÉ
DIDIER CHAMPEVAL : NOUVEAU PRÉSIDENT DU GEPI Didier Champeval, de l’entreprise Vallée Anticorrosion/Groupe Vallée à Golfech (Tarnet-Garonne), a été élu président du Groupement des entrepreneurs de peinture industrielle (GEPI) lors du conseil d’administration du 13 mars 2014. Christophe Nicoletta, dirigeant du Groupe Nicoletta à Vitry-sur-Orne (Moselle), en est le viceprésident.
LES PINCEAUX ET BROSSES DÉVOILENT LEURS TALENTS CACHÉS La Fédération française de la brosserie fête ses 150 ans avec une exposition inédite « Du ménage à l’art » au Viaduc des Arts à Paris, jusqu’au 20 avril 2014. De l’outil pour l’art, la beauté, l’industrie jusqu’à l’objet du quotidien au design le plus inattendu, celle-ci fera découvrir à travers 400 objets, un patrimoine vivant méconnu, celui des brosses et des brossiers. www.dumenagealart.fr
DES MOQUETTES LUMINEUSES !
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JONONE ET CHROMATIC® : UNE INSPIRATION COMMUNE A l’occasion de son lancement, Chromatic® a créé l’événement couleurs lors d’une soirée exceptionnelle à Electric Paris (15e), le 20 mars. Autour de la découverte du nuancier Chromatic® de PPG, les invités ont pu vivre des expériences étonnantes en compagnie du peintre graffeur JonOne, artiste aux références coloristiques bien marquées qui, inspiré par les tonalités du dernier-né des nuanciers, offre une œuvre picturale haute en couleurs, à l’image de Chromatic®.
Les leaders mondiaux de l’éclairage Philips et de la moquette Desso ont annoncé un partenariat en vue de développer des moquettes lumineuses et « communicantes » intégrant des LED. Destinée aux marchés européens et du Moyen-Orient, cette nouveauté concernera tant les marchés du neuf que de la rénovation. Le lancement est prévu courant 2014.
CONTRAT DE SOUS-TRAITANCE : LES CONDITIONS PARTICULIÈRES Pour accompagner les conditions générales du contrat de sous-traitance (édition 2014), deux modèles de conditions particulières, complètes et simplifiées, sont à la disposition des entreprises sur www.sebtp.com
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DOSSIER
Les équipements de protection individuelle (EPI) : un impératif pour protéger ses compagnons
Comme l’ensemble des professions du bâtiment, peintres et soliers sont exposés tous les jours aux risques sur leurs chantiers. Chefs d’équipe et compagnons doivent donc se protéger. En complément des équipements de protection collective de base (EPC), leur recours à des équipements de protection individuelle (EPI) est essentiel pour se prémunir contre des dangers éventuels pour leur santé et leur intégrité physique. Conditions d’utilisation, mise à disposition... Le point complet sur les EPI.
S
ur les chantiers, les risques peuvent être
individuelle (EPI) complémentaires, définis par le Code du
multiples et d’origines diverses : biologiques,
travail comme des « dispositifs ou moyens destinés à être
chimiques, mécaniques, thermiques ou encore
portés ou tenus par une personne en vue de la protéger
électriques. Les compagnons doivent en permanence
contre les risques susceptibles de menacer sa santé ou sa
faire preuve de vigilance. Il est néanmoins du ressort de
sécurité ».
l’employeur de veiller à ce que les règles de sécurité soient
C’est donc en amont du chantier que l’employeur doit
respectées, et que leurs salariés, bien équipés, travaillent
déterminer les protections nécessaires, et analyser le
dans les meilleures conditions.
cadre de travail des compagnons pour anticiper les risques possibles. Lors de l’évaluation du chantier, il
Bien choisir les EPI en amont du chantier
peut consulter le Comité d’hygiène, de sécurité et des
La première des mesures de prévention est la mise en
ou d’autres organismes comme la Caisse nationale
place d’équipements de protection collective (EPC). Ils
d’assurance maladie des travailleurs salariés (CNAMTS),
assurent indistinctement la sécurité du personnel affecté
ou encore la Caisse d’assurance retraite et de la santé au
(risque direct) et celle des autres personnes présentes à
travail (CARSAT) pour choisir les équipements les mieux
proximité. Ils peuvent prendre la forme d’échafaudages,
adaptés et clarifier les conditions de mise à disposition
de garde-corps, de balisage... Toutefois, si l’analyse des
et d’utilisation des EPI, notamment la durée de port...
risques révèle que ces mesures sont insuffisantes ou
La gravité du risque, la fréquence de l’exposition, les
impossibles à mettre en œuvre, l’employeur devra mettre
caractéristiques du poste de travail sont déterminants
à disposition des salariés des équipements de protection
dans le choix de ces équipements. Ils sont généralement
20 l Reflets & Nuances AVRIL 2014
conditions de travail (CHSCT), l’Organisme professionnel de prévention du BTP (OPPBTP), la médecine du travail
© LENOX/FOTOLIA
consignés dans le document unique (DU). « Nous nous réunissons une fois par trimestre avec la CARSAT, l’inspection du travail et l’OPPBTP pour réadapter, si nécessaire, notre document unique,
U N I M P É R AT I F
mis en place en 2006 », explique Loïc Biegel,
POUR PROTÉGER SES C OMPAG N ON S
directeur travaux de l’entreprise Lagarde et Meregnani en Meurthe-et-Moselle. Les performances des EPI peuvent former un facteur différenciant pour le choix que doit réaliser le chef d’entreprise. Leur fabrication est très réglementée. Les équipements sont le plus souvent évalués sur la base de normes européennes qui fixent des méthodes d’essai et des exigences de performance. Il y existe donc trois catégories de performance qui déterminent le niveau de certification en fonction de la gravité du risque. Ainsi, les équipements
Pour le peintre au pistolet, le port d’une combinaison jetable à cagoule de catégorie 3 type III ou IV est obligatoire.
de catégorie 1 (types lunettes de soleil, gants...) sont autocertifiés par le fabricant, ceux de catégorie 2 sont soumis à un examen CE de type par un organisme notifié (casques de protection...) et enfin, ceux de catégorie 3, ©HUBERT SAS
prévenant les risques graves ou mortels, sont soumis à un examen CE de type ainsi qu’à une procédure complémentaire de garantie (appareils de protection respiratoire...). L’employeur peut ainsi orienter son choix en fonction du niveau de protection souhaité.
Faire adopter les EPI sur le chantier : une mission primordiale
En plus de sa conformité, il faut vérifier la date limite d’utilisation du casque.
C’est la responsabilité pénale de l’employeur qui est engagée sur les chantiers. De fait, l’obligation de respecter les conditions de travail sécuritaires de ses salariés lui incombe. Non seulement l’employeur a l’obligation de
© ENTREPRISE POGGIA
fournir gratuitement les EPI mais il doit veiller à ce qu’ils demeurent en état de conformité avec les règles techniques et soient réservés à un usage individuel. Cependant, le coût de ces équipements peut parfois être rédhibitoire pour les employeurs. « Il arrive que l’arbitrage ne soit pas toujours en faveur de la prévention », explique Philippe Bourges, ingénieur conseil des risques professionnels des travailleurs salariés). Néanmoins, ces coûts s’avèrent assez négligeables alors qu’il s’agit d’éviter les accidents du travail, qui, au-delà d’engager la responsabilité morale de l’employeur, font augmenter les cotisations sociales annuelles. Comme l’explique Jean-Louis Gautron, dirigeant
©EGP SAUDEMONT P. BRUNET
BTP à la CNAMTS (Caisse nationale d’assurance maladie
Pour éviter l’hygroma du genou, des genouillères sont nécessaires. Mieux vaut choisir les modèles intégrés aux pantalons.
>>>
AVRIL 2014 Reflets & Nuances l 21
DOSSIER
Le s é qu i pem en t s d e pr o tect i on indi v i du ell e ( E P I )
U N I M P É R AT I F POUR PROTÉGER SES C OMPAG N ON S
LE SECOURISME EN APPUI DES EPI Outre les équipements matériels, la formation au premier secours fait partie des éléments de protection individuelle indispensables à ces environnements à risque. Si les EPI servent à prévenir les risques au maximum, les compagnons n’en sont pas moins à l’abri d’accidents et doivent rester vigilants. Savoir réagir vite et attribuer les premiers secours peut être salvateur. « Les 3/4 de mon équipe savent prodiguer des soins de premiers secours et effectuent un rappel tous les deux ans de leur brevet de secourisme », souligne Jean-Louis Gautron.
un automatisme avant même d’être une obligation. Grâce à ces démarches et cette formation au quotidien, on constate une baisse des accidents de chantier ces dernières années. « Il faut néanmoins redoubler d’efforts et ne pas hésiter à faire des piqûres de rappel au quotidien », déclare Jean-Louis Gautron. L’objectif est de responsabiliser les compagnons, tant dans le respect du port des EPI, que dans leur maintien en bon état. Dès qu’ils sont usagés, ils sont immédiatement remplacés, avec un délai de prévenance de 48h pour les chaussures. Le choix des EPI, parmi la multitude d’équipements disponibles, peut aussi être réalisé conjointement avec les équipes. Ils doivent se sentir à l’aise dans leurs équipements. Le confort est un critère relativement important en ce sens qu’il facilite l’adoption des EPI par les compagnons.
>>>
de l’entreprise SPP dans la Vienne : « En évitant les accidents de travail, ces cotisations ne changent pas, et il est dès lors facile de récupérer ces investissements de départ. Avec les EPI, nous investissons en quelque sorte de l’argent dans nos équipes. » Le non-respect du port des EPI est passible de sanctions. L’obligation de sécurité est en effet définie par l’article L4122-1 du Code du travail, à savoir prendre soin de sa santé et de sa sécurité ainsi que de celles des autres personnes concernées par ses actes ou ses missions au travail. La responsabilité pénale de l’employeur est donc engagée. D’une manière générale, le non-respect de consignes de sécurité est considéré par la jurisprudence
Les différents types de protection Le métier de peintre est plus dangereux qu’il n’y paraît et requiert des équipements spécifiques. Risques de chutes de hauteur, poussières de ponçage lors des préparations des surfaces, risques plomb lors des rénovations de surfaces anciennes... Les peintres devront ainsi veiller à utiliser une plateforme individuelle roulante (PIRL), des masques, des outils ergonomiques pour éviter de lever les bras au-dessus des épaules trop souvent... Cependant, à chaque tâche, matériau ou produit employé
correspond
un
équipement
spécifique.
Pour les peintres au pistolet, il faudra donc des
comme une faute passible d’une sanction disciplinaire. Un
protections auditives, respiratoires, de la tête, du
manquement isolé peut ainsi entraîner une sanction allant
corps, des mains, des pieds, des yeux et du genou.
de l’avertissement au licenciement dans le pire des cas.
Pour ce qui est des peintres façadiers, le risque est encore plus élevé. Les chefs d’équipe doivent se montrer plus
Eduquer et former : inculquer les réflexes de sécurité
vigilants notamment contre les risques de chutes de
Employeurs et chefs d’équipe mettent généralement un
des filins). En plus de la vérification annuelle des moteurs,
point d’honneur à former leurs compagnons aux dangers
les chefs d’équipe doivent recevoir une formation spéciale
encourus sur le chantier. Ainsi, ils appréhendent mieux les
tous les ans également. En intervention, il faut prévoir
risques et comprennent davantage la nécessité et l’utilité
une protection lors du nettoyage de la façade, utilisant
de ces équipements. L’objectif est de développer des
des produits chimiques. Les mêmes équipements sont
réflexes de sécurité. Pour cela, les chefs d’équipe ont le
requis : gants, casques, chaussures, genouillères, bouchons
devoir d’inculquer ces principes de base au quotidien et
d’oreille, masques antipoussière, combinaisons, lunettes.
de les répéter jusqu’à ce que le port de chaussures, gants,
Et pour les façadiers aussi, leur port doit devenir un
masques, casquettes-coques, bouchons d’oreille devienne
automatisme. n
22 l Reflets & Nuances AVRIL 2014
hauteur, du fait du travail sur des échafaudages volants (en hauteur avec un moteur et des plateaux suspendus à
Un impératif p our protéger ses compagnons
© ENTREPRISE POGGIA
« Travailler dans les meilleures conditions : un impératif ! »
« Responsabiliser les compagnons face aux risques » JEAN-LOUIS GAUTRON
LOÏC BIEGEL, DIRECTEUR TRAVAUX CHEZ LAGARDE ET MEREGNANI (MEURTHE-ET-MOSELLE)
DIRIGEANT DE LA SOCIÉTÉ SPP (VIENNE)
«Nous insistons sur la prévention des risques
dans les meilleures conditions. Mon rôle en
auprès de nos compagnons. Salariés depuis
tant qu’employeur est de m’assurer de leur
plus de dix ans pour la plupart, ils ont bien
protection en leur fournissant les équipements
intégré les consignes de sécurité. Les EPI sont
adéquats. Néanmoins, je me dois de les
une seconde peau sur le chantier. Il n’y aucun
former et de leur faire prendre conscience
problème pour les faire respecter car tous ont
de la nécessité d’utiliser ces équipements au
pris conscience des enjeux de sécurité qu’ils
quotidien. Dans le bâtiment, le risque d’accident
représentent. De notre côté, nous mettons un
du travail est élevé et les conséquences
point d’honneur à nous réunir trimestriellement pour nous adapter aux changements de législation. Par exemple, depuis la nouvelle réglementation concernant le travail à proximité de matériaux amiantés, nous avons mis en place les formations réglementaires dans le cadre des travaux en sous section 4.
«Je veux que mes compagnons travaillent
peuvent être graves. Nous souhaitons les éviter le plus possible et y portons une attention toute particulière. C’est la raison pour laquelle je souhaite les responsabiliser. La protection individuelle est aussi, comme le nom l’indique, un souci individuel. Les chefs d’équipe rabâchent ainsi quotidiennement les règles de sécurité et veillent en quelque sorte sur les compagnons.
Nos compagnons sont ainsi formés à travailler
Pourtant, le but reste d’accomplir le travail
sur les chantiers amiantés, ce qui est souvent
demandé dans les délais requis. On ne peut
le cas dans la rénovation. Ils connaissent ainsi
donc pas passer notre temps à dire et redire
les risques et sont équipés, au sens propre,
aux compagnons de se protéger. D’où notre
comme au figuré, pour délivrer un travail de
démarche de responsabilisation de nos peintres
qualité tout en préservant leur santé. »» n
et soliers. Une fois qu’ils comprennent, et prennent conscience de ce qu’ils risquent, c’est gagné. » n
Choisir les bons équipements « Un de nos rôles est d’aider les employeurs à choisir les équipements les plus adaptés au maintien de la bonne santé de leurs salariés. Il est vrai qu’en raison des coûts que représente ce type de matériel, l’arbitrage ne se fait pas toujours en faveur de la prévention. C’est la raison pour laquelle nous intervenons. Nous veillons à ce que les salariés travaillent dans les meilleures conditions. »
PHILIPPE BOURGES, INGÉNIEUR CONSEIL À LA DIRECTION DES RISQUES PROFESSIONNELS DE LA CNAMTS
AVRIL 2014 Reflets & Nuances l 23
© FORBO-FLOTEX
TECHNIQUE
Personnaliser les sols en tertiaire et résidentiel Si le revêtement de sol des espaces de travail, des lieux publics ou de l’habitat privé doit présenter des caractéristiques fonctionnelles adaptées à l’usage, il permet également d’affirmer l’identité des lieux au travers d’une architecture intérieure dont le sol constitue l’un des éléments les plus visibles.
T
rès créatifs, les revêtements textiles, résilients ou semi durs offrent aujourd’hui une panoplie de solutions à la fois techniques et esthétiques. Le marché met à la disposition des professionnels un choix de produits répondant de manière pertinente aux questions d’acoustique, de thermique et désormais d’accessibilité, mais également de développement durable et de qualité sanitaire et environnementale. Parallèlement à ces critères fonctionnels, l’offre produit traduit une tendance lourde à la personnalisation, portée par le besoin d’identifier clairement des lieux dans un monde où la communication est incontournable. Une tendance soutenue par des moyens technologiques de plus en plus pointus, et tout particulièrement en matière d’impression. En effet, les techniques numériques ont largement contribué à faire évoluer l’esthétique des revêtements de sol. L’originalité en matière de dessins et de graphismes, autrefois l’apanage des sols textiles, est désormais accessible à tous les types de matériaux. Et les sols PVC techniques, majoritairement prescrits en établissements hospitaliers, scolaires et logements
24 l Reflets & Nuances AVRIL 2014
sociaux, profitent de ces évolutions pour pénétrer dans de nouveaux marchés.
Le jeu des formats Si la diversité et la qualité des décors constituent un argument de poids, la conquête de nouveaux secteurs par cette famille de revêtements s’appuie également sur de nouveaux formats. Lés en 150 et 200 cm de large ou dalle en 33x33 et 50x50 cm : longtemps le choix s’est résumé à ces deux options pour un revêtement de sol PVC technique. Si ces formats constituent encore le gros du marché en raison de leur praticité pour la pose de grandes surfaces, les professionnels disposent désormais d’éléments modulaires. Des formats de dalles plus variés et incluant du rectangulaire (30x60, 40x60, 50x50, 60x60, 30x90, 60x90 cm) et un choix de lames de différentes longueurs et largeurs ouvrent aux prescripteurs des possibilités de calepinages et de compositions jusqu’alors insoupçonnées. Cette nouvelle catégorie de produits, baptisée LVT (de l’anglais Luxury Vinyl Tile) connaît une belle progression. Si la demande émane encore majoritairement du résidentiel collectif, elle connaît un développement rapide dans les secteurs
L’impression numérique en haute définition offre un choix illimité de graphismes.
© INTERFACE
des magasins, des résidences pour personnes âgées, de l’hôtellerie, voire des espaces de bureaux. Avec un besoin de renouvellement assez fréquent des décors pour suivre les tendances de la mode, l’aménagement de magasins s’avère un marché particulièrement porteur pour ce type de produits. Les PVC calandrés compacts procurent des surfaces originales grâce à l’intégration dans la masse de granulats colorés dispersés de façon aléatoire. Les nouvelles techniques de production permettant d’insérer un film photographique sous la couche d’usure parfaitement transparente donnent lieu à des reproductions de toutes sortes et d’un réalisme extrême. Les effets 3D constituent une autre variante qui confère au sol une identité empreinte d’originalité. Outre les avantages esthétiques que procure la modularité des formats en permettant des compositions graphiques originales, l’impression numérique apporte au sol PVC une nouvelle dimension décorative.
Impressions et structures textiles
Un hall d’accueil animé par les couleurs vives et le jeu de textures des dalles textiles.
Interprétation du sol stratifié signée Karim Rashid pour un hôtel berlinois.
© PARADOR
En usage résidentiel, la moquette demeure d’un grand classicisme avec des velours coupés unis ou à motifs discrets dans les chambres et des bouclés plus résistants pour les pièces où le trafic est plus important. Alors que les gammes de couleurs présentent souvent des palettes importantes, ce sont toutefois les tonalités les plus classiques qui l’emportent. L’originalité, il faut la chercher dans les applications tertiaires comme l’hôtellerie et les espaces de bureaux, avec des produits plus haut de gamme. Les hôtels offrent aux concepteurs une belle opportunité de tirer parti des vastes possibilités découlant des techniques d’impression associées à l’informatique pour créer des moquettes personnalisées. Elles permettent de prolonger la tradition des moquettes tissées à dessins traditionnelles qui étaient — et demeurent souvent — l’apanage des palaces, en l’élargissant à des motifs plus contemporains et pour des coûts moindres. A partir d’une esquisse numérisée, un échantillon est réalisé dans des délais réduits et soumis au client pour approbation. L’impression d’une grande finesse est réalisée par injection des colorants au cœur des fibres. Très flexibles, ces techniques d’impression permettent des fabrications en quantité très réduites (moins de 50 m2). Parallèlement aux créations pures, les fabricants disposent de banques de dessins et de couleurs à partir desquelles l’architecte pourra réaliser de multiples combinaisons. A côté de l’impression, la texture des surfaces a pris une grande importance dans l’esthétique des sols textiles. En mélangeant velours coupé et velours bouclé à hauteurs variées, en combinant des fibres de grosseurs et de couleurs différentes, voire en introduisant des fibres métalliques dans le velours, on obtient des structures et des graphismes qui génèrent à leur tour des jeux d’ombres et de lumières. Il devient possible, grâce au sol, de stimuler l’imagination et de doter les espaces d’une identité forte.
>>> AVRIL 2014 Reflets & Nuances l 25
“Aplat by Wilmotte”, un produit d’exception
© FORBO-FLOTEX
TECHNIQUE
Jean-Michel Wilmotte et Jefco lancent « Aplat by Wilmotte » un concept de peintures architecturales hautes performances et respectueuses de l’environnement.
Les familles
>>>
26 l Reflets & Nuances AVRIL 2014
© WILMOTTE & ASSOCIÉS SA
Dans le domaine de la couleur, les efforts des fabricants témoignent d’une volonté de lui octroyer plus de place dans un environnement où le fonctionnel induit souvent un certain conformisme. Les gammes proposées offrent la possibilité d’introduire davantage de couleurs, sans tomber dans l’excès, selon un juste équilibre qui permet d’animer les sols dans les espaces de bureau tout en respectant une sobriété de bon aloi servant de support aux aménagements ultérieurs. On note dans les gammes l’apport de coloris audacieux, vitaminés et toniques qui dynamisent les sols et contribuent à la création d’ambiances vivifiantes. Les mariages de teintes multiplient les possibilités décoratives : effet de profondeur grâce aux différents tons d’une même couleur, jeu de contrastes par alternance de nuances claires et foncées ou encore, dégradés chromatiques. Le choix judicieux de couleurs permet de matérialiser et délimiter les espaces sur des plateaux ouverts. Les gammes de coloris sont construites autour de nuances formant des thèmes comportant à leur tour des variations qui facilitent le choix du prescripteur lorsqu’il recherche une personnalisation de son projet. Tout en réduisant, d’un point de vue fonctionnel, la visibilité des salissures, l’association de couleurs et de diverses structures sur la surface textile crée des effets visuels intéressants dont l’originalité est encore accrue lorsqu’il s’agit de dalles textiles, un format privilégié dans les espaces de bureaux. Le mélange couleurs et matière peut alors générer des sols qui rehaussent, qui soulignent, qui agrémentent, qui adoucissent ou qui vibrent. On obtient des rayures aléatoires ou non, associant des bandes de couleurs différentes pour un rendu contemporain très dynamique. La moquette prend alors un caractère architecturé qui sublime la notion de revêtement de sol pour s’épanouir aux côtés des autres concepts architecturaux et intensifier les sensations. n
Les Les Les Les Les
Naturelles Célestes Terrestres Sanguines Ombres
Les Végétales Les Encres
L
a gamme « Aplat by Wilmotte » est née de la rencontre entre l’architecte Jean-Michel Wilmotte et le fabricant de peintures professionnelles Jefco à l’occasion de la rénovation du Musée d’Orsay en 2011 (voir Reflets & Nuances 152). Le cahier des charges très strict défini par Jean-Michel Wilmotte pour « Aplat by Wilmotte » consistait à produire une peinture mate aux caractéristiques techniques particulièrement innovantes afin d’obtenir une bonne durabilité dans le temps. « Le point essentiel de la peinture Aplat est son caractère non lustrant, explique Marc Mafille, responsable marketing chez Jefco. En effet, en plus d’être une peinture de grande qualité (semi-tendue, excellente opacité, très bon garnissant, maçonnerie et boiserie…), la peinture Aplat a été élaborée avec le souci de pouvoir proposer une peinture à l’aspect mat poudré dans les lieux à fortes sollicitations où la résistance était un élément déterminant ». Jefco a utilisé des charges extrêmement dures à base de charges de céramique qui permettent de ne pas polir au frottement, ce qui rend possible son utilisation dans des lieux à fort trafic « non seulement dans un environnement recevant du public (comme les musées, les bureaux, les couloirs etc.) mais également dans le cercle privé (les pièces à vivre, les chambres…), précise Marc Mafille. Nous voulions pouvoir proposer à nos clients (peintres ou architectes) une peinture esthétique mais avec de vrais atouts techniques.» La mise au point de la gamme « Aplat by Wilmotte » a duré plus d’un an. Plusieurs mois de travail d’une équipe dédiée à la recherche colorimétrique ont été nécessaires pour obtenir les 85 teintes correspondantes à l’univers de Jean-Michel Wilmotte. Les peintures de la gamme (mate et brillante) sont disponibles en pot d’1, de 2,5 ou de 10 litres dans les agences Jefco et sur internet www.jefco.fr ainsi que le coffret-nuancier, maniable et facilement transportable, comprenant les 85 cartes de couleur. 9
Caractéristiques techniques Les peintures de la gamme sont destinées à être appliquées en intérieur sur du plâtre, du béton, du bois massif ou des dérivés du bois. L’application s’effectue à une température supérieure à 8 °C et une humidité relative inférieure à 65 %. Le produit est classé A+ en termes d’émission de composés organiques volatils (COV) dans l’air intérieur et présente une valeur limite de 29 g/l de COV. Le rendement superficiel spécifique est compris entre 11 et 13 m²/litre et par couche. Il peut varier de 20 à 30 % en fonction de l’absorption et du relief du support. n
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UNE SALLE CLASSE A
© RAUB BREST
© RAUB BREST
TECHNIQUE
La conception de la salle G3SE Arena à Brest, a tourné autour d’un maître mot : développement durable avec des performances élevées pour le bâtiment. Dans cette optique, une finition en peinture de classe A sur les bétons apparents et les plâtres a été demandée, constituant un challenge pour l’entreprise chargée des travaux.
Un des 10 essais couleurs réalisés in situ
A
vec
la
construction
d’un
cette ambition. La salle a, par ailleurs,
à
reçu le label Arena pour sa capacité,
double vocation sportive et
sa multifonctionnalité, son intégration
équipement
événementielle,
innovant la
communauté
urbaine et environnementale, décerné
urbaine Brest Métropole Océane se
par
dote d’une salle multifonctionnelle
développement
pouvant accueillir des événements
« Il s’agit d’un des plus grands chantiers
sportifs
ou
de la place brestoise depuis des
internationale, dans les conditions
décennies, explique Frédéric Baudot,
proposées par les fédérations sportives.
responsable du secteur peinture de
Le cahier des charges du projet G3SE
l’entreprise Raub Brest (29) en charge
à Brest était donc à la hauteur de
du lot peinture. C’est l’occasion de
d’ampleur
nationale
le
Centre
national du
sport
pour
le
(CNDS).
démontrer notre savoir-faire. L’appel © RAUB BREST
d’offres demandait une prestation de finition en peinture de classe A sur des bétons apparents en plafond et mur
devait être conforme aux exigences du NF DTU 59.1 avec des tolérances inférieures à 5 mm sous la règle de 2 m et inférieures à 2 mm sous la règle des 20 cm. « Certains ouvrages ont dû être ragréés localement, reprend Frédéric Baudot, ou bien les parties fortement bullées ont dû être reprises d’un commun accord avec le lot gros-œuvre. Dans son ensemble, les éléments de maçonnerie ont été largement à la hauteur de la qualité demandée. L’architecte avait souhaité que les peintures soient réalisées sur des bétons apparents en passant par les phases d’enduisage qu’exige la finition A. »
ainsi que sur les ouvrages en plaques
Les essais de gris
28 l Reflets & Nuances AVRIL 2014
Quelque 10 essais de peinture Ensuite, ont pu commencer les essais in situ de colorimétrie et d’aspect pour les enduits et les peintures. Au total, quelque 10 essais ont été réalisés pour mettre au point les 6 à 7 teintes différentes qui seront appliquées de © RAUB BREST
de plâtre. » Pour répondre à cette demande, l’entreprise a d’abord procédé à la réception des supports soit « une bonne semaine de travail en tout, précise Frédéric Baudot, car nous avons réceptionné l’ensemble des voiles béton, les prémurs et les prédalles. » La planéité des ouvrages
© RAUB BREST
La salle G3SE ARENA à Brest : un projet de 5 000 places au dessin très dense
façon à jouer avec les différentes
silice, ce qui permettrait de donner un
de peinture, c’est beaucoup plus
luminosités : soit 4 teintes dominantes
aspect mat au support. Les essais sont
complexe qu’un chantier classique. »
orange, rouge, différents dégradés de
en cours et ce pourrait être cette option
Démarré en décembre 2013, la salle
gris et un blanc cassé. Entre temps, le
qui serait retenue par les architectes».
devrait être livrée en août 2014. Malheureusement, les fortes intem-
cahier des charges des résines des sols et des gradins en bois des deux salles a été modifié. « Dans l’appel d’offres, il était demandé une résine semi brillante. Seulement, cette brillance pourrait engendrer des reflets de lumières non souhaitables lors de l’utilisation des spots et différents
Quand la météo s’en mêle
péries de cet hiver ont retardé le chantier et il va falloir trouver des
Pour réaliser ces 18 000 m2 de peintures, le respect du planning est important car le phasage exigé par l’OPC
(Ordonnancement,
solutions pour respecter les délais. La coordination entre toutes les entreprises va être déterminante pour mener à bien ce projet. n
pilotage
FICHE D’IDENTITÉ
éclairages, poursuit Frédéric Baudot.
et coordination) est très serré. « Il y
La
des
aura une coactivité importante sur ce
complexité
chantier, explique Frédéric Baudot. Par
supplémentaire car, en général, les
exemple, lorsque l’on travaillera dans
résines de sols ont un aspect brillant
la grande salle, nous devrons nous
ou
pourquoi
coordonner avec d’autres corps d’état
la réalisation d’échantillons avant
comme le menuisier, l’électricien,
s MACRO LOT : Quille (Bouygues Construction)
travaux devient indispensable. La
l’entreprise de pose des gradins etc.
s LOT PEINTURE : Raub Brest (29)
solution pourrait être d’incorporer une
Deux semaines pour chaque phase
modification
charges
entraîne
semi-brillant.
du
cahier
une
C’est
s MAÎTRE D’OUVRAGE : Communauté urbaine de Brest, Brest Métropole Océane s MAÎTRE D’ŒUVRE : Herault Arnod Architectes
TECHNIQUE
Isoler par l’extérieur en toute sécurité
L’instruction technique (IT) 249 relative aux façades prend en compte les risques incendie propres à certains complexes d’isolation thermique par l’extérieur (ITE) sous enduit mince. Cette réglementation propose des solutions pour réduire efficacement la propagation de feu entre étages.Rappel de ces solutions.
E
LA SOLUTION P2
n 2013, le marché de l’ITE en
• la proximité des ouvertures d’un étage
France a poursuivi sa croissance.
à un autre avec le respect de la règle
Elle consiste en un renforcement au
Avec 19,8 millions de m2 installés,
C+D (schéma B) : c’est l’addition des
niveau des linteaux, tableaux et appuis
le secteur marque une progression
distances horizontales et verticales
de fenêtre réalisé au moyen d’une
de 6,5% par rapport à 2012 soit une
entre deux étages au droit d’une baie.
armature supplémentaire en fibres de
progression globale de 22% entre 2011
Elle permet d’assurer la résistance à
verre identique à celle du système. Cette
la propagation verticale du feu par
armature en une pièce est positionnée
les façades ;
et collée au mortier sur la maçonnerie,
et 2013(1). Publiée en 2010 sous forme d’Arrêté rédigé par le ministère de l’Intérieur, l’IT 249 qui prend en compte les risques incendie propres à certains complexes d’isolation thermique par l’extérieur est citée dans deux textes réglementaires : la section « Façades »
• la quantité de chaleur qui peut être
fixée mécaniquement puis retournée
dégagée lors d’un incendie : c’est
sur chant et sur une largeur d’au moins
la masse combustible mobilisable
20 cm sur la face extérieure de l’isolant.
(MCM) ;
Un profilé d’angle pré-entoilé, mis
• le type de bâtiment : maison
(article CO19 à CO22) du règlement de
individuelle,
sécurité incendie des établissements
ERP…
logement
collectif,
en œuvre en tableau et linteau, est prévu. L’armature principale vient en recouvrement en partie frontale. LA SOLUTION P3
recevant du public (ERP) et l’arrêté du
Concernant
31 janvier 1986 modifié concernant la
enduit hydraulique armé d’épaisseur
Elle présente deux variantes :
≤ 10 mm ou systèmes d’enduit
• pour la menuiserie au nu intérieur
comportant une fraction massique
on instaure des bandes de protection
sécurité incendie dans les habitations.
Des solutions techniques
les
systèmes
avec
La tenue au feu d’une façade dépend de
organique inférieure à 10% (2), les
nombreux paramètres :
solutions proposées pour empêcher
• la proximité entre deux bâtiments :
la propagation du feu sont reprises
le rapport P/H (schéma A) ; Caractéristiques Classement au feu
Isolant Type laine minérale
A2-s3, d0
Polystyrène expansé ou polystyrène extrudé
Marquage CE Euroclasse E Preuve du suivi d’ignifugation chez le producteur de la matière première avec un niveau de performance équivalent à l’Euroclasse D
dans le tableau ci-dessous.
des linteaux et débordant de 300 mm de part et d’autre de la baie du gros œuvre. La bande de protection se compose d’un isolant en laine minérale
Epaisseur
Solutions selon §5.5 de l’IT 249
de roche ou autre isolant au moins
Sans limite
Pas de disposition particulière
minimale de 90 kg/ m3. Cette bande
≤ 120 mm
Solution P2 ou P3 ou P4
classé A2-s3, d0, de masse volumique est d’épaisseur identique à celle de l’isolant et de hauteur minimale de 200 mm. Elle est collée sur sa surface et fixée mécaniquement au pas de 1m
120 mm < e ≤ 200 mm Solution P4
En fonction du type d’isolant, de ses caractéristiques et de son épaisseur, et si le C+D est supérieur ou égal à 1 m, la MCM ne rentre plus en compte. Cela permet le montage de systèmes plus épais. 30 l Reflets & Nuances AVRIL 2014
au-dessus de chaque baie au droit
à mi-hauteur de la bande. La bande doit présenter un chant coplanaire
MISE EN ŒUVRE DE LA SOLUTION P4 : LES DIFFÉRENTES ÉTAPES
Schéma B
Schéma A
1 ENCOLLAGE DE LA BANDE Appliquer la colle en plein au dos de la bande filante en laine de roche.
avec celui correspondant de la baie (voussure ou tableau). Pour éviter le risque de fissuration de l’enduit, à la jonction des deux isolants de nature différente, il convient de mettre en œuvre en complément un profilé d’angle pré-entoilé (comme en P2) dont l’aile frontale entoilée vient en
Schémas C
recouvrement sur toute la largeur de la bande et sur une largeur
complémentaire de 20 cm en face
2 POSITIONNEMENT DE LA BANDE Important : la bande doit être placée entre 20 cm et 50 cm du linteau de la baie située sous la bande.
extérieure de l’isolant non A2-s3, d0 ; • pour la menuiserie au nu extérieur, en
complément
des
dispositions
ci-dessus, des bandes de protection identiques sont également disposées verticalement, protégeant le pourtour de la baie. LA SOLUTION P4 Cette
solution
est
une
3 PERÇAGE ET CHEVILLAGE Centrer et cheviller au maximum tous les 50 cm.
protection
par bandes filantes qui consiste en un recoupement par une bande de
cahier 3714 du CSTB (téléchargeable
protection horizontale filante sur tout
sur www.cstb.fr).
l’étage requis tous les deux niveaux
La solution P4 au demeurant la plus
(schémas C).
onéreuse est
Pour
permet d’augmenter l’épaisseur de
locaux avec application du C + D, ce
l’isolant tout en limitant les risques de
recoupement est réalisé à chaque
propagation du feu d’un étage à l’autre.
niveau. Les caractéristiques de cette
Nous rappelons que la responsabilité
bande de protection et son mode de
de l’entrepreneur est engagée pendant
fixation sont décrits dans la solution P3.
toute la vie de l’édifice, en ce qui
Les dispositions constructives de la
concerne la sécurité des personnes et
solution P4 sont décrites dans le
des biens. n
(2)
bâtiments
abritant
intéressante car elle
des
(1)
les
4 MAROUFLAGE DE LA FIBRE DE VERRE COMPLÉMENTAIRE Appliquer le treillis de 60 cm de hauteur de manière à le faire déborder de 20 cm de part et d’autre de la bande filante.
Selon l’étude TBC Générateur d’Innovation % fraction organique à considérer pour chacune des couches, base et finitions, sur produit durci AVRIL 2014 Reflets & Nuances l 31
© ACAPACE
TECHNIQUE
© ACAPACE
Le foyer s’est transformé en une luxueuse résidence service rebaptisée Résidence Alexandre Boëly.
Une rénovation double effet
La résidence pour personnes âgées Alexandre Boëly à Versailles a fait l’objet © ACAPACE
d’une vaste rénovation permettant à la fois aux bâtiments de s’inscrire dans le tissu ancien du quartier Saint-Louis et d’être désormais conforme à la RT 2012 avec une isolation thermique par l’extérieur.
L
’ancien foyer-logements Mignot pour personnes âgées, situé à Versailles (78) et construit dans les années 1970, dénotait dans l’architecture traditionnelle du quartier Saint-Louis, dont le décor architectural n’a pas changé depuis le XVIIIe siècle. Le projet de rénovation de ce foyer prévoyait, outre la mise en œuvre d’une isolation thermique par l’extérieur (ITE), de réinsérer les 4 300 m2 de bâtiments dans le tissu ancien du quartier, de
FICHE D’IDENTITÉ
façon « harmonieuse et esthétique ». Cette opération « tiroir » (les habitants ont été déplacés d’un bâtiment à
L’ancien foyer-logements Mignot à Versailles (78) avant transformation.
Isolation double épaisseur
l’autre en fonction de l’avancée des
« Ce chantier a présenté plusieurs
travaux) a permis la mise en place
gageures
d’un complexe Sto avec une finition
Yanneric Henon-Letort. Tout d’abord
minérale à base de chaux, sous l’œil de l’architecte en chef des Bâtiments de France, Frédéric Didier. « Il y avait une volonté du maître d’ouvrage, Acapace, de réhabiliter cette résidence afin qu’elle soit conforme à la RT 2012. Et l’architecte a souhaité une finition
avec
pour
nous
l’intégration
modénatures,
de
corniches,
»,
poursuit
nombreuses bandeaux,
appuis de fenêtres, en composite de verre StoDeco Profils (microbilles expansées de silice). Ensuite, avec la création de joints creux afin de donner un aspect pierre de taille au parement. Un traçage minutieux du
s MAÎTRE D’OUVRAGE : Acapace SA
chaux afin d’inscrire les bâtiments dans le quartier », explique Yanneric Henon-
été réalisé puis ceux-ci ont été creusés
s MAÎTRE D’ŒUVRE : Frédéric Didier, ABF
Letort, directeur général de l’entreprise
à la défonceuse avant la pose d’un
FIR Développement chargée du lot
profil d’entoilage et l’enduit de finition.
ITE. Le complexe mis en œuvre sur un
« Ca a été un travail très précis, avec
isolant en polystyrène blanc est un
des alignements à respecter, des traits
système Sto avec une finition Sto Miral.
parfaitement rectilignes à creuser.
s LOT ITE : FIR Développement, Chavenay (78) s COMPLEXE ITE : Sto Sous-enduit Sto Levell Impression Sto Prep Miral Finition Sto Miral Modénatures StoDeco Profils
32 l Reflets & Nuances AVRIL 2014
dessin des joints sur le polystyrène a
>>>
iQolor – intelligent Color les peintures de façade signées Sto Une gamme qui allie diversité et performances.
StoColor Silco et sa base de résines siloxanes favorise une imperméabilité à l‘eau de pluie, une très bonne perméabilité à la vapeur d‘eau et une forte résistance à l‘encrassement.
StoColor X-black et sa technologie NIR (Near Infrared Reflection) autorise l‘utilisation de teintes foncées et soutenues en façade.
StoColor lotusan® participe activement à garder les façades propres et sèches grâce à la fonction autonettoyante de l‘effet lotus®.
Le calepin de chantier « Peinture » est sorti © FIR DÉVELOPPEMENT
TECHNIQUE
L
e calepin « Travaux de peinture de bâtiment intérieurs et extérieurs» vient
compléter
la
collection
«
Calepins
chantier® »
de
créée
par la FFB pour informer le personnel d’exécution des modifications apportées aux règles nationales de construction dans
1. Environnement
>>>
le cadre du Plan Europe.
Un premier polystyrène a été mis en œuvre afin d’obtenir un seul nu de façade.
Supports
Équipements
Destinés aux personnels de chantier, les calepins traitent des règles d’exécution issues des documents techniques de mise en œuvre. En aucun cas, ils ne se substituent aux NF DTU. Ils ne traitent que les cas
34 l Reflets & Nuances AVRIL 2014
les plus courants. Le
présent
calepin
de
chantier
reprend
les
prescriptions du NF DTU 59.1 « Revêtements de peinture en feuil mince, semi-épais ou épais ».
10
Il aborde les travaux de peinture de bâtiment intérieurs Environnement
Supports
et
extérieurs,
sur
de
nombreux
supports (béton, mortier, enduit, plaque de plâtre, bois, métal, support peint…) et traite
Réception
de tous les revêtements de peinture : de l’hydrofuge à la peinture épaisse (anciennement appelée RPE). Faites connaître ce document en l’utilisant comme outil d’animation de vos réunions de sections départementales ou régionales. n
Les conditions de réception des travaux de peinture sont détaillées afin d’éviter au peintre des contraintes d’observation en dehors des spécifications du NF DTU 59.1. 28
RAPPEL
Cela nous a pris du temps », précise Yanneric Henon-Letort. La pose de l’isolant a été complexe notamment en raison des nombreuses ouvertures existantes et de nus existants différents. Un premier polystyrène de 110 mm a été mis en œuvre afin d’obtenir un seul nu de façade, recouvert par une seconde épaisseur de 100 mm. « Les plaques ont été découpées à dimension à l’aide d’une machine par fil chaud pour des coupes nettes. Cette solution évitait l’envol de billes de polystyrène. Elle nous permettait également d’optimiser au maximum la découpe notamment de la première passe », explique Yanneric Henon-Letort. Une fois les plaques posées, la planéité a été rectifiée à la ponceuse avec aspirateur dorsal. « La première passe devait être aussi soigneusement réalisée que la seconde puisqu’elle entrait dans le calcul énergétique », précise Yanneric HenonLetort. L’interaction sur ce chantier avec la menuiserie était primordiale. « Des volets traditionnels en bois ont été posés. Nous devions donc nous aligner sur les cotes transmises par le menuisier sans oublier de nous caler sur le calepinage des gonds ». L’ancien foyer s’est ainsi transformé en une luxueuse résidence service rebaptisée Résidence Alexandre Boëly. Toutefois, le maître d’ouvrage a gardé les précédents locataires et certains logements accueilleront même des retraités à revenus modestes. n
REVÊTEMENTS DE SOL SOUPLES > Deux calepins de chantier existent :
s Tome I PVC collés (avril 2007) Basé sur le NF DTU 53.2 « Revêtements de sol PVC collés » s Tome II Textiles – Caoutchouc – Linoléum (janvier 2008) Basé sur le NF DTU 53.1 « Revêtements de sol textiles» Pour vous procurer les « Calepins de chantier » adressez-vous à votre fédération départementale.
VOS QUESTIONS À L’UPMF-FFB
TECHNIQUE
1
Le NF DTU 59.4 intitulé « Mise en œuvre des papiers peints et des revêtements muraux » précise pour les conditions de pose, une température ambiante supérieure à 10°C et inférieure à 30 ° C. L’hygrométrie doit être inférieure à 65 % HR. Par ailleurs, il est toujours recommandé de lire la fiche descriptive du revêtement établie par le fabricant.
Besoin d’un conseil technique ? Appelez au 01 40 69 57 04
2
LA MAÎTRISE D’ŒUVRE M’IMPOSE DU PSE (POLYSTYRÈNE EXPANSÉ) GRAPHITÉ. SA MISE EN ŒUVRE EST-ELLE IDENTIQUE AU PSE BLANC ?
Oui, la technique de mise en œuvre est identique. Cependant le PSE graphité étant sensible aux UV, il est recommandé, pendant le stockage et sa mise en œuvre, de le protéger par un filet anti UV. Son recouvrement par l’enduit de base est obligatoire dans les 48 heures après sa pose. Le PSE graphité ne peut être mis en œuvre qu’en calé chevillé ou en mode collé. Dans ce dernier cas, la pose de deux chevilles par panneau est obligatoire selon les recommandations du cahier des prescriptions techniques (CPT) 3035 de juillet 2013.
Mélinda Routier, ingénieure, répond aux questions des adhérents de l’UPMF-FFB.
3
QUELLES SONT LES CONDITIONS ACCEPTABLES POUR LA POSE DE REVÊTEMENTS INTÉRIEURS DANS UN LOGEMENT, EN HIVER ?
MALGRÉ LA MISE EN PLACE DES MOUCHOIRS DE RENFORCEMENT AUX ANGLES D’UNE OUVERTURE, UNE LÉGÈRE FISSURE APPARAÎT. QUELLE POURRAIT EN ÊTRE LA CAUSE ?
Elle peut être due à l’absence ou à la mauvaise jonction en L c’est-à-dire qu’il y a un alignement de la plaque de PSE avec l’angle de la baie, ou au fait que le bord de la plaque de PSE n’est pas à 30 cm au moins de l’angle de l’ouverture.
4
LA MAÎTRISE D’ŒUVRE M’IMPOSE UNE FIXATION CALÉE CHEVILLÉE SANS ME PRÉCISER LE PLAN DE CHEVILLAGE. QUELLE SOLUTION ME CONSEILLEZ-VOUS ?
Il n’existe que deux solutions décrites dans le cahier des prescriptions techniques (CPT) 3035 de juillet 2013. Après séchage et durcissement du calage, l’isolant est fixé au support avec des chevilles à rosace. Les chevilles peuvent être disposées de deux manières : - en plein : les chevilles sont disposées uniquement dans le panneau isolant, - en joint et en plein : les chevilles sont disposées dans le panneau et à l’intersection de plusieurs panneaux.
5
LE MAÎTRE D’ŒUVRE ME DEMANDE DE PRENDRE EN CHARGE LE « NETTOYAGE DE MISE EN SERVICE » DIT ÉGALEMENT « NETTOYAGE DE FIN DE CHANTIER ». EST-CE DU RESSORT DU PEINTRE ?
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Travaux de bâtiment
Revêtements de peinture en feuil mince, semi-épais ou épais
Travaux de bâTimenT Revêtements de peinture en feuil mince, semi-épais ou épais
nF dTu 59.1 - 2013
Non, cette prestation n’est pas du ressort du peintre dans le cadre du NF DTU 59.1 P2. En effet, le cahier des clauses administratives spéciales types rappelle : - Article 6 - Travaux après peinture : « Le nettoyage de mise en service n’est pas fait par le peintre » - Article 3 - Consistance des travaux objet du marché - § 3 Travaux spéciaux : « Pour être exécutés par l’entreprise, ils doivent faire l’objet d’un supplément de marché se référant à des spécifications particulières. » Donc le maître d’œuvre peut vous demander un nettoyage de chantier en dehors de votre marché : votre difficulté est de le chiffrer avant même de connaître l’étendue de la prestation. Il convient de trouver une formule en terme de temps de main d’œuvre ou un forfait à valider avec le client.
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36 l Reflets & Nuances AVRIL 2014
LE NF DTU 59.1 EN FORMAT DE POCHE Facile à transporter et à manipuler, le format de poche (12,4 cm x 18 cm) du NF DTU 59.1 « Travaux de bâtiment – Revêtements de peinture en feuil mince, semi-épais ou épais » (norme homologuée le 22 juin 2013) est disponible depuis le mois de décembre 2013 à la SEBTP (Société d’édition du BTP). Pour vous le procurer : 01 40 69 53 16 • bigotcsebtp@ wanadoo.fr http://librairie.sebtp.com • Prix : 40 € l’unité
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TECHNIQUE
VOS QUESTIONS À L’UPMF-FFB
6
Besoin d’un conseil technique ? Appelez au 01 40 69 57 04 Mélinda Routier, ingénieure, répond aux questions des adhérents de l’UPMF-FFB.
8
7
PUIS-JE OBTENIR UNE FINITION A SUR UNE TOILE DE VERRE SUR FOND NEUF?
Le tableau 1 de l’article 4 « Tableaux des travaux préparatoires et d’impression » du Cahier des clauses techniques (CCT) du NF DTU 59.4 « Mise en œuvre des papiers peints et des revêtements muraux » montre qu’il est possible d’obtenir une finition A après la pose des matériaux des familles 1 à 6 en respectant les étapes de préparation du fond préalablement. L’article 3.1.1 de ce même CCT reprend les « Familles des revêtements muraux par type de supports de base ». Il est évoqué dans la famille 2 une « toile de verre contre-collée sur support papier » et dans les familles 3 et 4 les « non tissés à peindre ». Il est donc possible d’obtenir une finition A sur une toile de verre.
DANS LE CADRE DE TRAVAUX DE PEINTURE EXTÉRIEURS, EN APPLICATION D’UN FILM MINCE SUR DU BÉTON BANCHÉ, QUEL DOIT ÊTRE LE PAREMENT DES SUPPORTS ?
D’après l’article 5.3.3 « Subjectiles en béton brut de décoffrage intérieurs et extérieurs et produits industriels en béton » du NF DTU 59.1 «Travaux de bâtiment - Revêtements de peinture en feuil mince, semi-épais ou épais », il est précisé qu’ « en extérieur, un revêtement de peinture en feuil mince ou semi-épais est appliqué uniquement en présence d’un parement soigné. »
A LA RÉCEPTION D’UN SUPPORT EN BÉTON BANCHÉ, POUR MISE EN ŒUVRE D’UN FILM MINCE, LE MAÇON ME DIT QUE CELUI-CI EST CONFORME AU FD P18-503. CELA CORRESPOND-IL BIEN AU SUPPORT SOIGNÉ QUE J’ATTENDS ?
Le NF DTU de maçonnerie correspondant à ce type de travaux est le NF DTU 23.1 « Murs en béton banché » qui renvoie au NF DTU 21 « Exécution des ouvrages en béton », dont l’article 7.2.1 « Parements des parois latérales et sous-faces » dit que le parement extérieur des ouvrages exposés à la pluie doit, lorsqu’il est destiné à rester brut ou à être revêtu d’une peinture ou d’un carrelage collé, être un parement soigné. Les caractéristiques de planéité y sont citées. Il est également indiqué que les caractéristiques de l’épiderme et les tolérances d’aspect des parements sont définies dans le FD P 18-503 (fascicule de documentation publié par l’AFNOR). En conclusion, le FD P 18-503 peut se référer à un parement soigné dans la mesure où les valeurs correspondent bien à celles du NF DTU 21.
9
MON CLIENT SOUHAITE LA MISE EN ŒUVRE D’UNE TEINTE FONCÉE EN EXTÉRIEUR. CELLE-CI EST VIVEMENT DÉCONSEILLÉE PAR LE FOURNISSEUR. Y-A-T-IL UNE NORME CONCERNANT LA COULEUR ?
Concernant la pose d’une teinte foncée en extérieur, l’article 7.1 « Conditions minimales d’intervention » du NF DTU 59.1 dit qu’en travaux extérieurs, les teintes (dont l’indice de luminance Y est supérieur à 35% ou dont le coefficient d’absorption du rayonnement solaire est inférieur à 0,7%) sont admises sur tous les supports ; les autres teintes sont à proscrire (sauf application de l’article 3.2 du NF DTU 59.1 P2 CCS).
10
APRÈS APPLICATION D’UNE PEINTURE ACRYLIQUE SUR LES MURS INTÉRIEURS D’UNE ÉGLISE, LA PEINTURE A SÉCHÉ NORMALEMENT MAIS AU BOUT D’UN CERTAIN TEMPS, ELLE S’EST MISE À SUINTER. Y-A-T-IL UNE EXPLICATION LOGIQUE AUTRE QUE LES EFFETS DE L’HUMIDITÉ AMBIANTE PAR MANQUE DE CHAUFFAGE (OU LACRIMA CHRISTI !!) ?
Le suintement observé peut être dû au choc thermique entre l’extérieur du bâtiment et l’intérieur. En effet, cette différence de température déplace le point de rosée sur le mur intérieur, ce qui engendre un phénomène de condensation.
11
LORS DE LA RÉCEPTION DES OUVRAGES, À QUELLE DISTANCE DOIT-ON SE POSITIONNER, SACHANT QUE LE NF DTU 59.1 ÉVOQUÉ DANS LES PIÈCES DU MARCHÉ EST ANTÉRIEUR À LA VERSION 2013, CAR LE MARCHÉ A ÉTÉ SIGNÉ LE 28 NOVEMBRE 2012 ?
Le NF DTU de référence pour ce marché est donc le NF DTU 59.1 de septembre 2000. L’article 7 « Essais et vérifications » et plus particulièrement le 7.3.4 : « Méthode 4 : Contrôle de l’aspect de surface » dit que les observations doivent être faites à 2 m avec un éclairage orienté de 70° à 110°. Dans la nouvelle version de 2013 du NFDTU 59.1, les conditions d’observation restent les mêmes mais sont décrites plus précisément (voir p. 34 « Calepins de chantier Travaux de peinture de bâtiment intérieurs extérieurs »). 38 l Reflets & Nuances AVRIL 2014
FORMATION
L’ESJDB, 20 ANS AU SERVICE DES FUTURS DIRIGEANTS DU BTP Créée par la Fédération française du bâtiment,
© JBV NEWS
l’Ecole supérieure des jeunes dirigeants du bâtiment (ESJDB) fête ses 20 ans. Ancien stagiaire de l’école, Edouard Bastien, 38 ans, en a pris la présidence en janvier 2014. Entretien.
Les stagiaires de l’ESJDB sont d’origines diverses. Quels sont leurs profils ? Edouard Bastien Nos stagiaires sont des collaborateurs de TPE et PME. 92% sont issus des rangs des entreprises de moins de cinquante salariés. Nombreux sont ceux qui sont fils et filles d’entrepreneurs. En effet, près du quart sont des femmes et ce taux a été multiplié par trois ces quinze dernières années. Ils - ou elles viennent d’horizons professionnels variés, et leurs entreprises interviennent sur tous les corps d’état. Nous accueillons aujourd’hui une population très diversifiée avec un niveau initial de formation éclectique. Une moitié est constituée par des autodidactes ou des stagiaires disposant d’un niveau CAP ou Bac professionnel tandis que l’autre moitié a reçu une formation supérieure. Cette diversité des profils constitue une des valeurs essentielles de notre école.
Quelle est l’originalité des cursus de formation de l’ESJDB ?
motivations et leur projet professionnel. À l’issue d’une formation en alternance organisée en région sur quatorze mois, nous leur délivrons un diplôme reconnu de niveau bac + 2. Délivrer ce titre officiel d’ « entrepreneur du bâtiment » est un véritable gage de qualité.
Vous avez effectué une enquête auprès de vos anciens stagiaires. Qu’en ressort-il ? EB Cette enquête est effectuée tous les trois ans et conduites auprès de l’ensemble de nos 2600 anciens stagiaires répartis sur tout le territoire. Elles montrent que 80% d’entre eux suivent le plan d’action qu’ils ont élaboré à l’ESJDB et 95% affirment utiliser les compétences développées en formation. Grâce aux outils opérationnels délivrés pendant le cursus, 55% d’entre eux deviennent dirigeants dans les trois ans qui suivent la sortie de formation. Ce taux croît progressivement jusqu’à atteindre 90% la 7e année. Nous formons donc bel et bien des futurs dirigeants d’entreprise du BTP. Enfin, la crise que nous traversons a fait naître des situations nouvelles : comment voir au-delà du court terme et surtout comment développer
EB Une des véritables originalités de cette
un projet d’avenir ? Les futurs dirigeants mettent
formation consiste à accueillir des candidats
très vite en avant que le patron qui sort du lot
de tous niveaux, en les sélectionnant sur leurs
est celui qui est visionnaire.
40 l Reflets & Nuances AVRIL 2014
© ESJDB
LA RÉALITÉ VIRTUELLE AU SERVICE DU BÂTIMENT
L’enquête menée en novembre 2013 met également en lumière une qualité propre à nos stagiaires : l’optimisme. Aujourd’hui, il en faut pour diriger une entreprise ! Nos stagiaires possèdent et développent cette qualité et leurs réponses l’illustrent parfaitement. Selon eux, le passage par l’ESJDB permet d’affronter les bourrasques avec de meilleures chances de survie, voire de succès.
Lorsqu’ils deviennent dirigeants, la formation suivie à l’ESJDB a-t-elle un impact sur leur activité? EB Absolument. Alors que les temps sont au recul des effectifs en 2014, 75% des anciens élèves de l’ESJDB prévoient une stabilisation dans leur entreprise et 16 % envisagent au moins une création nette de poste. Pour autant, ils s’inscrivent bien dans le contexte du secteur du bâtiment et affichent les mêmes préoccupations que leurs confrères. De fait, lorsqu’on leur propose de citer six préoccupations majeures, celles qui ressortent nettement dès la première réponse sont : le prix des chantiers, la nécessité d’améliorer les trésoreries et de trouver de nouveaux clients. Nous constatons aujourd’hui, 20 ans après sa mise en place, que l’ESJDB demeure un outil pertinent pour la pérennisation des TPE et PME du secteur et leurs emplois. Les formations de l’école collent aux réalités quotidiennes et donnent aux chefs d’entreprise du bâtiment, futurs créateurs ou repreneurs tous les atouts pour atteindre leurs objectifs professionnels. n
Les étudiants en licence professionnelle « chargé d’affaires en peinture aménagement finition » ont accueilli les entreprises du bâtiment lors du premier salon Bâti Virtual qui s’est déroulé, au mois de janvier, à l’Université catholique de l’Ouest à Laval. Plusieurs applications virtuelles visant à simplifier les travaux d’aménagement finition ont été expérimentées. Présent à cet événement, Bruno Lucas, vice-président de l’UPMF, a souligné le véritable enjeu que représente la réalité virtuelle dans le secteur du bâtiment. « Cela permet aux entreprises et aux clients de visualiser les projets de travaux, explique-t-il. C’est également un moyen de lutter contre la pénibilité. »
MINEURS EN FORMATION
RÉFORME DE LA FORMATION : PUBLICATION DE LA LOI La loi relative à la formation professionnelle, à l’emploi et à la démocratie sociale a été publiée au Journal officiel du 6 mars 2014. Cette loi réforme en profondeur le système de formation professionnelle tel qu’il existait depuis près de quarante ans. Elle renforce les différents dispositifs de formation au service de l’individu pour augmenter sa qualification et crée de nouveaux outils au service de la formation. Elle prévoit de nouvelles modalités de financement de la formation, notamment la réduction des fonds mutualisés, renvoyant à l’entreprise le financement de ses actions de formation.
CERTIFICATION PROFESSIONNELLE « SOLIER »
Les mineurs peuvent être amenés, dans le cadre de leur formation, à effectuer des tâches figurant sur la « liste des travaux interdits et réglementés » (voir Reflets & Nuances n°158). Avant qu’ils n’interviennent, les entreprises doivent impérativement obtenir une dérogation de l’inspecteur du travail. Pour faciliter leurs démarches, l’Administration a publié deux formulaires types accompagnés d’une notice d’utilisation, accessibles sur www.travailler-mieux.gouv.fr
La Commission nationale de la certification professionnelle (CNCP) a proposé, lors de sa séance du 13 décembre 2013, un avis favorable à la demande d’enregistrement au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) pour la certification de « solier », niveau IV, pour une durée de cinq ans (arrêté publié au Journal officiel du 30 janvier 2014).
OLYMPIADES DE LA PRÉVENTION
L’Institut de formation et de recherche du bâtiment (IFRB) Poitou-Charentes propose une formation en alternance de « conducteur de travaux tous corps d’état », certification professionnelle de niveau III inscrite au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP). D’une durée de 18 mois, elle se déroule à Saintes (17) et à Poitiers (86). Pour plus d’information, IFRB Poitou-Charentes 05 49 61 20 66 contact@poitou.ifrb.fr
Un concours récompensera le meilleur trio entreprise-tuteurjeune lors des finales nationales des Olympiades des métiers début 2015 à Strasbourg. La Caisse d’assurance retraite et santé au travail d’Alsace-Moselle associe les fédérations du BTP à cette initiative, aux côtés de l’Organisme professionnel de prévention du BTP (OPPBTP) et de l’Etat.
FORMATION « CONDUCTEUR DE TRAVAUX TOUS CORPS D’ÉTAT »
AVRIL 2014 Reflets & Nuances l 41
FORMATION
L’UNIEP encourage la mobilité des apprentis en Europe
Organisée par l’Union internationale des entrepreneurs de peinture(1) (UNIEP), une réunion entre partenaires du projet « Painting skills network » s’est tenue à Bruxelles au mois de février pour présenter le nouveau programme Erasmus+, qui devrait permettre à de nombreux jeunes de vivre une expérience de mobilité européenne. Dans le secteur de la finition,
L
© UNIEP
des actions sont en cours.
es partenaires français, tchèques, belges et allemands se sont réunis les 17 et 18 février 2014 à Bruxelles,
structuré en trois actions clés dont l’ac-
bonnes pratiques. L’élément fondamen-
tion 2 « Coopération » visant à soutenir
tal soulevé a été de définir un niveau
la création de partenariats stratégiques
minimum de qualifications profession-
à l’initiative de l’UNIEP en collaboration
tels que « Painting skills network ». Le
nelles qui puisse être commun à tous
avec le centre de recherche en chimie
but du programme est de promouvoir le
les états membres. Sans mettre en péril
(SBG) de Dresde, dans le cadre du pro-
transfert, le développement et la mise
les spécificités techniques et méthodo-
jet «Painting skills network». Ce projet
en œuvre de l’innovation et des bonnes
logiques propres à chaque état membre
de réseau de compétences en peinture,
pratiques dans l’enseignement et la for-
et afin d’améliorer la libre circulation des
qui compte au total onze partenaires, est
mation professionnels, d’en améliorer la
salariés et des jeunes professionnels
cofinancé par la commission européenne
qualité, de moderniser les institutions de
au sein de l’Union, l’élaboration d’un
dans le cadre du programme de forma-
formation professionnelle et de renforcer
schéma de qualifications et de connais-
tion européenne Leonardo da Vinci.
les échanges de pratiques.
sances pour chaque niveau profession-
Objectif de la réunion : présenter le nou-
nel s’avère nécessaire. Les qualifications et les compétences dans le secteur de
futures destinées à encourager la mobi-
Définir un niveau minimum de qualifications
lité des jeunes apprentis et harmoniser
Les thèmes débattus ont fait ressortir la
en Pologne. Des schémas de qualifica-
le marché des métiers de la peinture
nécessité de disposer d’une éducation
tions nationales existant déjà en France,
finition en Europe.
et d’une formation adéquates, le souci
en Allemagne et en Belgique, d’autres
Erasmus+ regroupe en un seul pro-
d’harmoniser les qualifications entre les
efforts sont à fournir pour élargir cette
gramme sept anciens outils pour l’édu-
états membres de l’Union européenne
expérience à d’autres pays. Pour pouvoir
cation, la formation et la jeunesse, parmi
ainsi que les actions futures à mettre en
atteindre cet objectif, il serait également
lesquels le programme Leonardo. Il est
place afin de favoriser les échanges de
utile d’étendre les résultats du projet
veau programme européen de mobilité Erasmus+ et envisager des actions
(1)
la peinture ont déjà été comparées en Allemagne, en République Tchèque et
Créée en 1953, l’UNIEP représente près de 50 000 entreprises à travers ses quatorze pays membres dont la France.
42 l Reflets & Nuances AVRIL 2014
CONCOURS « UN DES MEILLEURS OUVRIERS DE FRANCE »
Epreuves qualificatives de la 25e édition «Painting skills» de l’UNIEP mené par l’Allemagne, le Danemark, l’Espagne, l’Italie, la Norvège et le Royaume-Uni, à d’autres pays européens.
Des peintres et des soliers venus de toute la France ont passé les épreuves qualificatives pour accéder au concours de l’excellence.
©UPMF
Dans ce contexte, des rendez-vous sont déjà programmés. Du 20 au 22 mai 2014, une rencontre entre professeurs de peinture aura lieu à l’UNIEP à Bruxelles. Elle marquera une étape dans l’harmonisation des qualifications de base et sera l’occasion de comparer les compétences dans le secteur de la finition entre les états membres. Du 23 au 26 juin, sera également organisée, en Hongrie, une rencontre pour les apprentis qui pourront réaliser des travaux pratiques et échanger des méthodes de mise en œuvre de peinture. En France, le lycée Les Lombards à Troyes a invité deux étudiants et un professeur d’une école tchèque à participer à leur exposition annuelle de travaux pratiques qui se tiendra en septembre 2014. Ces actions ainsi que la promotion de la mobilité européenne des apprentis pourront contribuer à améliorer l’image du secteur en attirant de plus en plus de jeunes vers le métier de la peinture finition. Cette réunion a marqué une étape supplémentaire dans l’élargissement du réseau de l’UNIEP en mettant en relation pour la première fois les entreprises, les instituts de formation et les organisations professionnelles tant au niveau national qu’européen. D’autres partenariats sont prévus prochainement. Affaire à suivre. n
©UPMF
Comparer les compétences des apprentis
O
bligatoires pour toutes les classes du concours « Un des Meilleurs Ouvriers de France », quel que soit le nombre des candidats, les épreuves qualificatives vérifient que les candidats possèdent les fondamentaux de leur métier. CÔTÉ PEINTURE, elles se sont déroulées le 8 février au lycée des métiers du bâtiment Benjamin Franklin à la Rochette (Seine-et-Marne). Répartis en loges séparées, trente candidats ont participé aux épreuves dans la classe 13, seize dans la catégorie « peinture d’intérieur » et quatorze en « peinture décors ». A l’issue de presque sept heures d’épreuve (épreuves écrite et pratique), le jury de la classe 13 (inspecteur de l’Education nationale et professionnels des spécialités concernées), présidé par Luc Papavoine, président de l’Union professionnelle peinture du BTP 77, a sélectionné quatre candidats en peinture d’intérieur et trois en peinture décors pour concourir à la 25e édition du concours des MOF (2013-2015). Ces épreuves qualificatives ont été organisées grâce au concours d’Unikalo qui a fourni les produits nécessaires à la réalisation des ouvrages, du groupe de distribution Nuances et Décoration et ses partenaires, et de BTP 77. CÔTÉ SOL, c’est le fabricant Tarkett, qui a accueilli au Tarkett Studio à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), les 13 et 14 mars, les épreuves qualificatives de la catégorie « solier » (classe 19) auxquelles participaient onze candidats. Rappelons que c’est en 2011, lors de la 24e édition, que le métier de solier a fait son entrée dans la compétition et a ainsi intégré le groupe III « Métiers du bâtiment et du patrimoine architectural » du prestigieux concours. Sous l’œil d’experts de la profession : un jury composé de professionnels, d’enseignants et d’industriels, présidé par Marc Testaud de Marchain, les candidats ont passé une épreuve théorique suivie d’une épreuve pratique d’une durée de six heures. Huit candidats auront accès à l’épreuve finale du concours. « Une cuvée prometteuse » de l’avis du président de jury. Tous les candidats ont un an pour présenter l’œuvre qui leur permettra d’accéder au titre de l’excellence. Ils ont la possibilité de réaliser leur sujet en « loge », dans un établissement de formation (CFA, lycée…), de proposer tout ou partie d’un ouvrage réel (avec l’accord de leur employeur et du client) ou de réaliser leur œuvre chez eux sur leur temps libre. n AVRIL 2014 Reflets & Nuances l 43
CONSEILLERS D’ENSEIGNEMENT TECHNOLOGIQUE
FORMATION
Un pont entre l’école et le monde professionnel En tant qu’experts du monde professionnel dans le secteur qu’ils représentent, les conseillers d’enseignement technologique (CET)
© SOFT COLOR
sont appelés à agir dans toutes les mesures visant à rapprocher
Francis Nocquet, dirigeant de Soft Color
le système éducatif de son environnement économique.
L
Le conseiller est un interlocuteur privilégié
tuent des critères déterminants pour assumer
pour les jeunes ayant envie de s’engager
sa fonction. Une fois nommé, le CET est por-
dans un secteur professionnel précis. Il est en
teur de plusieurs missions dont la présidence
quelque sorte le porte-parole de son activité et
de jury aux examens professionnels des CAP et
se doit de défendre les intérêts des entreprises
l’orientation professionnelle des jeunes. « Nous
et donc de la profession qu’il représente auprès
notons et évaluons les candidats, explique
du système éducatif.
Francis Nocquet, dirigeant de Soft Color à Niort
L’objectif de cette mission est de faciliter
(Deux-Sèvres), CET en peinture finitions depuis
l’insertion durable des jeunes dans la vie pro-
trois ans. Nous en profitons également pour
fessionnelle, dans des métiers techniques,
échanger nos points de vue sur nos métiers,
parfois mal connus des équipes éducatives. Le
c’est très enrichissant pour nous de pouvoir
CET participe à la mise en place d’opérations
croiser nos regards sur ce que nous faisons au
concrètes, comme des activités pédagogiques,
quotidien et sur les façons de le promouvoir ».
stages, conférences pour apporter aux élèves
Le CET doit permettre d’adapter les formations
une meilleure connaissance des métiers, et les
et leur validation à la réalité économique, aux
orienter vers les meilleures formations pour y
évolutions techniques du métier et de son
accéder.
champ professionnel. Il est le garant de la qua-
Malgré cela, pour Francis Nocquet, si la mission
lité des diplômes attribués aux nouvelles pro-
est noble, elle est parfois difficile à accomplir.
motions.
« Il est regrettable que nous ne soyons pas
Un interlocuteur privilégié pour les jeunes
44 l Reflets & Nuances AVRIL 2014
de l’Association française pour le développe-
e CET étant un relais entre l’enseignement et le monde de l’entreprise, sa connaissance du métier et son implication consti-
ment de l’enseignement technique (AFDET).
plus sollicités pour intervenir dans les collèges. Aujourd’hui, le système éducatif est trop théorique. Les jeunes élèves n’ont pas assez de prise
Le rôle du CET dépasse largement la conduite
sur la pratique. Nous n’avons pas suffisamment
de jury d’examen, même si cette mission est
d’occasion de leur expliquer les réalités du
essentielle. Il participe également à différentes
terrain » regrette t-il. Ce témoignage met en
instances dépendant de l’Education nationale
avant un certain manque de reconnaissance de
(commissions professionnelles consultatives
la part d’instances souvent dites trop élitistes
(CPC), comités de coordination régionaux de
par rapport aux métiers techniques.
l’emploi et de la formation professionnelle
Le mandat des CET est de six ans. La prochaine
(CCREFP), conseils d’administration d’établis-
nomination interviendra au 1er janvier 2015.
sements scolaires…) et crée des partenariats
Les CET sont nommés par le recteur de l’aca-
avec les établissements de formations tech-
démie de leur domicile, après avoir été propo-
nologiques et professionnelles. Il intervient
sés par des organisations représentatives des
ainsi dans les collèges, suivant les demandes
branches professionnelles. n
FORMATION
Etre « reconnu garant de l’environnement » : un signe de qualité Marc ROCHE, Dirigeant de l’entreprise éponyme
Bénéfique à la fois à l’environnement, à l’entreprise et ses clients, la mention « reconnu garant de l’environnement » (RGE) présente de multiples avantages.
S
erait-ce l’impact (positif) des campagnes de sensibilisation concernant les énergies renouvelables ?
tères suivants soient remplis : être assuré
métiers. Par exemple, pour la dernière
pour les activités concernées, former un
formation,
ou plusieurs référents sur les domaines
neuf personnes issues de différents sec-
En tout état de cause, les particuliers font
visés, fournir un minimum d’installations
teurs professionnels. »
de plus en plus appel à ces systèmes
en une période donnée, réaliser (en par-
Enfin, l’entreprise souhaitant devenir
d’énergies dans le cadre de leurs projets
tie ou totalement) la pose du matériel
« RGE » devra se soumettre à un contrôle
de construction ou de rénovation de leur
et enfin assurer la responsabilité des tra-
de réalisation évaluant le respect des
habitat et ce, majoritairement, dans un
vaux effectués en sous-traitance.
règles de l’art et le service au client, une
souci de faire diminuer les pertes et la
Des formations interactives
première fois dans les 24 mois suivant
facture énergétiques de leur habitation. Pour se positionner sur ce marché florissant de la rénovation énergétique, l’obtention d’une mention « RGE » (reconnu garant de l’environnement) est primordiale. « Je ne pensais pas que ça m’apporterait autant et me démarquerait à ce point de mes concurrents, s’exclame Marc Roche, dirigeant de l’entreprise éponyme à Thiers (Puy-de-Dôme), spécialisée dans la rénovation et l’isolation thermique. Toutes les semaines, nous
L’entreprise devra se former à l’efficacité énergétique en suivant la formation aux économies d’énergie du bâtiment (FEE Bat) ou formation ENR selon sa spécialité. Elle devra obtenir une qualification délivrée par un des trois organismes de qualification accrédités par le COFRAC (Qualibat, Qualifelec ou Qualit’enr). Et également être titulaire de la marque « Pros de la performance énergétique »
nous étions un groupe de
l’obtention de la mention RGE, puis tous les quatre ans. Dès le 1er juillet 2014, toute demande d’éco-prêt à taux zéro faite par les clients devra s’appuyer sur des devis d’entreprises « RGE ». Et à partir du 1er janvier 2015, seules les factures émises par des professionnels étant « RGE » permettront aux ménages de bénéficier du crédit d’impôt développement durable. « J’ai recommandé à tous mes collègues
(déposée par la Fédération française du
de devenir « RGE ». Cette qualification a
bâtiment et gérée par un organisme
fait évoluer l’entreprise, et a motivé le
rénovation/isolation. Je suis mentionné
indépendant) ou de la mention « effica-
personnel », explique Marc Roche.
sur tous les sites Internet du gouverne-
cité énergétique » Qualibat ou, pour les
Une qualification qui rassure le client et
ment depuis que j’ai la qualification RGE.
électriciens, de la mention « économie
garantit le savoir-faire de l’entreprise,
L’impact est phénoménal ! »
d’énergie » Qualifelec. « Les différentes
dans le respect de l’environnement, un
Plusieurs conditions doivent être rem-
formations que nous avons suivies nous
impératif aujourd’hui.
plies par l’entreprise qui souhaite béné-
ont sensibilisés au travail d’isolation,
Agissez vite pour que vos clients fassent
ficier de cette qualification. Tout d’abord,
souligne Marc Roche. Les formations
encore appel à vous pour des travaux
ce professionnel devra
respecter un
sont interactives grâce à un animateur
de rénovation énergétique ! L’échéance
cahier des charges précis afin que les cri-
qui nous apprend beaucoup sur tous nos
approche. n
comptons au moins deux demandes en
46 l Reflets & Nuances AVRIL 2014
POUR EN SAVOIR PLUS : www.renovation-info-service.gouv.fr
Mardi 8h, un client me demande si mon entreprise et mes salariés sont bien protégés. J’ai plusieurs assureurs, cela va être compliqué. Je n’ai pas vu mon assureur depuis 5 ans : je suis perdu. Je reste serein : mes conseillers SMABTP et SMAvie BTP sont là, ils ont tout prévu !
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Franck et Sophie, conseillers en assurance SMABTP et SMAvie BTP Quand un problème arrive à l’un de nos clients, ce n’est jamais celui qu’il imaginait ! Heureusement, notre expérience nous permet de réagir viteetetSophie, d’apporter le meilleur conseil Franck conseillers en assurance SMABTP et SMAvie BTP aussi bien en assurance construction qu’en assurance de un personnes. Ensemble, Quand problème arrive à l’un denous nos clients,à ce n’est jamais celui qu’il imaginait ! répondons tous les besoins de nos assurés
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SMABTP, société d’assurance mutuelle à cotisations variables, entreprise régie par le Code des assurances RCS PARIS 684 764mutuelle - 114 avenue Emile Zola -entreprise 75739 PARIS Cedex 15des assurances SMABTP, société 775 d’assurance à cotisations variables, régie par le Code RCS PARIS 775 684 - 114 avenue Emile Zola - 75739 PARISpar Cedex 15 SMAvie BTP, société d’assurance mutuelle à 764 cotisations fixes, entreprise régie le Code des assurances SMAvie BTP, société d’assurance mutuelle à cotisations fixes, entreprise régie par le Code des assurances RCS PARIS 775 684 772 - 114 avenue Emile Zola - 75739 PARIS Cedex 15 RCS PARIS 775 684 772 - 114 avenue Emile Zola - 75739 PARIS Cedex 15
Crédits photos : Fotolia - ©Leo - ©Jeanette Dietl - Gettyimages® - ©Troels Graugaard / Février 2014-PB0837
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NOUVEAUTÉS SOFRAMAP : NOUVEAU LOGO ET NOUVEAU CATALOGUE La version actualisée du catalogue devient une véritable vitrine de la gamme Soframap.
SYSTEXX ACTIVE L65 COMME VECTEUR DE COMMUNICATION Une toile de verre avec un message personnalisé.
SEMIN E : LA RÉPONSE AU TRAITEMENT SIMPLIFIÉ DE L’ÉTANCHÉITÉ
CHROMATIC® : PPG ANNONCE LA COULEUR ! Un nuancier unique commun aux marques du Groupe PPG.
Les prescripteurs de la couleur bénéficient d’une palette complète de 1 170 teintes uniques, contemporaines et inspirantes, issue de la marque Chromatic® reproductible et accessible partout en France sur les 750 machines à teinter Absolu System®. Les peintres peuvent s’appuyer sur un nuancier professionnel disponible dans plus de 700 points de vente et sur chromaticstore.com. Ils accèdent également aux outils en ligne pour accompagner leurs clients dans la sélection des couleurs (palette digitale, proposition d’harmonies couleur, simulateur déco…) Tél. 01 57 61 00 00 www.seigneurie.com
Un enduit d’étanchéité à l’air à base de plâtre permettant de traiter efficacement les fuites d’air parasite.
Sa présentation synthétique, claire et structurée permet d’accéder facilement aux informations pertinentes nécessaires pour faire ou conforter le choix dans la réalisation de vos projets ou chantiers. Pour chaque référence-produit, un flash code intégré permet d’accéder à la “plate-forme produit” du site internet. Vous aurez ainsi accès non seulement aux fiches descriptives produits mais également aux fiches de données de sécurité, aux fiches de déclarations environnementales et sanitaires, aux déclarations de performances des produits de construction et à toutes les documentations commerciales Soframap. Tél. 04 92 02 66 72 www.soframap.com
AQUACRYL VELOURS D’UNIKALO
Tél. +49 9227 77 - 0 www.systexx.com
SOLTIS® 96 ET SOLTIS® W96 DE SERGE FERRARI Deux nouveaux composites dédiés à l’univers des pergolas.
Une peinture acrylique murale veloutée garnissante en phase aqueuse.
Unikalo lance Aquaryl velours, une peinture destinée à la décoration des supports usuels du bâtiment et de décors à peindre. D’aspect velouté, poché léger, elle est désormais labélisée Ecolabel en blanc et en teintes. Applicable à la brosse, au rouleau polyester tissé ou en airless, elle est disponible en blanc et quatre Bases pour réaliser plus de 90 000 teintes. Tél. 05 56 34 23 08 www.unikalo.com
48 l Reflets & Nuances AVRIL 2014
A l’accueil des immeubles d’entreprises ou dans les salles de conférences, le revêtement mural Systexx Active L65 constitue une réponse personnalisée et sur mesure : un logo ou un message peut être tissé dans le revêtement mural selon la technique Jacquard. Systexx Active L65 possède les caractéristiques techniques de résistance, durabilité et hygiène propres aux revêtements Systexx. Il remplit également les exigences les plus élevées pour la protection contre le feu et peut être rénové jusqu’à 10 fois sans que la qualité du relief n’en soit altérée. Destiné à tout type de bâtiment (individuel, collectif…), il améliore l’efficacité énergétique de l’habitat. Semin E s’applique par projection avec machine à plâtre à projeter ou airless sur tout type de paroi maçonnée, avant ou après la pose des plafonds en plaque de plâtre. Disponible en sacs de 25kg, il permet de traiter simultanément les murs maçonnés ainsi que les points singuliers, jonction menuiserie/maçonnerie et plafond/maçonnerie. Tél. 03 82 83 53 57 www.semin.com
En protection solaire extérieure, ces deux références complémentaires se mettent en scène tant chez les particuliers qu’en façades de commerces, cafés, hôtels et restaurants. Soltis® 96, composite souple et micro-aéré, permet une libre circulation de l’air. Il filtre jusqu’à 95% des rayons UVA et UVB, tout en préservant l’apport de lumière naturelle. Soltis® W96, screen imperméable, concilie luminosité et étanchéité ainsi que confort thermique. Il conserve son aspect texturé en transparence et se révèle aussi comme une protection efficace face aux intempéries. www.sergeferrari.com
NOUVEAUTÉS
INTEMPOREL DE CAPAROL Une collection de 72 teintes pour l’intérieur au-delà des modes.
NOUVEAU GUIDE DE ZOLPAN : « LA COULEUR AU SERVICE DE L’ACCESSIBILITÉ » Des solutions concrètes dans le cadre d’une réalisation de bâtiment public en neuf ou en rénovation.
LA GAMME MARMOLEUM CLICK DE FORBO COLLECTION INSPIRATION INDUSTRIELLE SIGNÉE GUITTET Le concept permettra de sélectionner des teintes et de proposer des harmonies en étant assuré d’un résultat harmonieux. Organisé en quatre sous familles d’aide au choix de teintes de base, des harmonies et des accents à ajouter, les éléments de la collection sont regroupés en un outil : le Color Book. Disponible à la vente ainsi que les nuanciers en magasins Caparol. www.caparol.fr Tél. 03 22 38 39 47
GUIDE WEBER EDITION 2014 Plus compact, plus pratique.
Avec son nouveau guide, Zolpan apporte des réponses à partir du cheminement de l’extérieur vers l’intérieur d’une personne ayant un handicap, que ce soit en termes de couleurs, de solutions produits ou de produits de marquage et de repérage de ses fournisseurs partenaires. Un guide de choix de peintures en fonction de la destination des travaux et des contraintes liées aux réglementations accessibilité est également proposé.
Fabriqué à partir de matériaux naturels, un revêtement de sol de haute qualité facile à poser.
Une palette de teintes chic et tendance.
Tél. 04 72 10 70 60 www.zolpan.fr
BATON ROMPU 90 & 139 BY PANAGET Délicatement teintés, les parquets Bâton Rompu apportent une touche de couleur.
Créé en collaboration avec Emmanuel Geffriaud, architecte DPLG, ce concept apporte un éventail de solutions décoratives inspirées par des contrastes des effets de structures et de matières brutes dans les trois propositions créatives : Loft Chic, Atelier Urbain et Esprit Récup’. La « Collection Inspiration Industrielle » se décline également au travers de quatre revêtements décoratifs (Arezzo, Ispahan, Jaïpur et Lumiol), deux laques (Horus et Orion Soleil) et deux peintures de maçonnerie intérieure (Mat 78 Hydroplus et Biosphère Velours).
D’une épaisseur totale de 9,8 mm, Marmoleum Click se présente sous forme de lames de 90 x 30 cm et de dalles de 30 x 30 cm et comporte un système clipsable breveté, qui garantit une pose facile, sans colle ni clou. Disponible dans une large gamme de 21 coloris, il est conçu essentiellement pour l’habitat, grâce à sa facilité de pose. Marmoleum Click répond aux normes européennes environnementales les plus vigoureuses et est naturellement antibactérien. www.forbo-flooring.fr
Tél. 01 57 61 00 00 www.guittet.com
Véritable recueil d’informations, l’édition 2014 s’offre un nouveau format plus compact, lui permettant une utilisation aisée afin de répondre aux besoins de professionnels mobiles. Cette année, le Guide Weber se décline en version interactive, accessible à partir du site www.weber.fr, compatible avec les interfaces des tablettes et Smartphones. La version papier est disponible auprès de négoces et centres régionaux Weber. Tél. 01 60 62 13 00 www.weber.fr
Bâton rompu simple, bâton rompu double, coupe de pierre, à l’anglaise, échelle…Bâton Rompu de Panaget, c’est autant de choix mettant en valeur toutes les singularités du bois et un brossage soigné. Les bois des parquets Panaget, issus de forêts gérées durablement et de sources contrôlées, sont certifiés PEFC. Compatibles avec les sols chauffants, ils sont conçus pour une pose flottante avec colle ou pose collée en plein. Bâton Rompu 90 est disponible en trois finitions vernies : satiné, habano et linen. La collection Bâton Rompu 139 est disponible en trois finitions huilées : dolmen, flanelle et tufeau. Tél. 02 99 05 77 77 www.panaget.com
AVRIL 2014 Reflets & Nuances l 49
BON DE COMMANDE
JE SOUHAITE RECEVOIR GRACIEUSEMENT LES DOCUMENTS CI-DESSOUS.
01 40 70 01 74
À FAXER
Nom/Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Entreprise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . UNION PROFESSIONNELLE DES MÉTIERS DE LA FINITION
Ville : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Code postal : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Tél : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Date : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Email : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Ces documents sont à commander à l’UPMF-FFB par fax 01 40 70 01 74 ou par mail contact@upmf.ffbatiment.fr. Ils sont également téléchargeables sur www.upmf.ffbatiment.fr >espace adhérents>médiathèque>publications>publications de l’UPMF.
© SARL PILLION
Les encarts techniques
Merci d’inscrire dans les cases correspondantes le nombre d’exemplaires souhaité
PEINTURES AU PLOMB QUE FAUT-IL SAVOIR EN MATIèRE DE RéGLEMENTATION, PRéVENTION ET SéCURITé ? Ce document a pour objet de rappeler à la maîtrise d’ouvrage et aux entreprises leurs obligations en matière de réglementation, prévention et sécurité en cas de présence de peintures au plomb.
l
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La fiche individuelle de pénibilité l
Arrêté du 30 janvier 2012 relatif au modèle de fiche prévu à l’article L. 4121-3-1 du code du travail. Les travaux sur peinture au plomb doivent être consignés dans une fiche individuelle de suivi. La fiche de pénibilité est communiquée au service de santé au travail qui la transmet au médecin du travail. Elle complète le dossier médical en santé au travail de chaque travailleur.
l
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Décret 48-2034 du 30/12/1948 relatif à l’interdiction d’emploi de produits plombifères et céruse dans tous les travaux de peinture en bâtiment pour l’ensemble des professionnels Arrêté du 01/02/1993 relatif à l’interdiction de la mise sur le marché et de l’emploi de certaines substances et préparations dangereuses Décret du 19/03/1993 fixant, en application de l’article R. 237-8 du code du travail, la liste des travaux dangereux pour lesquels il est établi par écrit un plan de prévention Arrêté du 07/08/1998 relatif aux limitations de mise sur le marché et d’emploi de certains produits contenant des substances dangereuses (dont certaines peintures au plomb) pour le grand public Décret 2001-97 du 01/02/2001 dit décret CMR (agents chimiques cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction) Décret 2003 - 1254 du 23/12/2003 relatif à la prévention du risque chimique
Peintures au plomb : que faut-il savoir en matière de réglementation, prévention et sécurité ? Document rappelant à la maîtrise d’ouvrage et aux entreprises leurs obligations en matière de réglementation, prévention et sécurité en cas de présence de peintures au plomb. Format A4, 4 pages
Mémoire technique
Guide de rédaction d’un mémoire technique pour les entreprises de peinture Trame adaptée au métier de la peinture indiquant les points essentiels à traiter dans un mémoire technique. Format A4, 3 volets
© IREF
Les encarts techniques
Peintures au plomb
Les dates clés
Attention à ne pas confondre présence de plomb et accessibilité au plomb. La présence de plomb dans un ouvrage entretenu n’a pas d’incidence sur la santé. Il n’y a pas d’obligation de supprimer la présence de plomb sur le support quel qu’il soit. Il y a obligation de supprimer le risque de l’accessibilité au plomb, présente lorsque l’ouvrage se dégrade. Les particules de plomb libérées lors de la dégradation du support sont dangereuses par leur ingestion ou l’inhalation. A partir du moment où il y a des travaux sur un mur (percement, perforation, fixation…) recouvert de peinture au plomb, le risque d’exposition au plomb existe. Dans ce cas si l’accessibilité au plomb est supprimée, le plomb et le risque restent en place.
Façades
LE DéCAPAGE CHIMIQUE DES FAçADES QUOI DE NEUF DEPUIS JUIN 2012 ? Ce document a pour objet d’informer les professionnels sur l’évolution des produits de décapage chimique des revêtements de façade, suite à la modification de la réglementation dans ce domaine. Il existe aujourd’hui de nombreux décapants ne contenant pas de dichlorométhane (DCM). Ces produits sont-ils efficaces ? Comportent-ils toujours des dangers ? Nécessitent-ils des changements d’organisation pour les professionnels concernés ? Comment choisir le décapant le mieux adapté, en tenant compte des paramètres efficacité/sécurité/coût ? Autant de questions qui sont abordées dans le présent document.
Le décapage chimique des façades : quoi de neuf depuis juin 2012 ? Les nouveaux décapants sans dichlorométhane (DCM) : leur efficacité, les modes opératoires, les dangers et moyens de prévention, leur coût. Format A4, 4 pages
Rappel de la nouvelle législation Les décapants de peinture contenant du dichlorométhane à une concentration égale ou supérieure à 0,1% en poids, ne doivent plus être utilisés par les professionnels depuis le 6 juin 2012. Cette décision n°455/2009/ CE du Parlement européen et du Conseil du 6 mai 2009 a été motivée par l’existence d’une forte suspicion d’effet cancérigène du dichlorométhane, constituant principal de la plupart des décapants chimiques de façade jusqu’à aujourd’hui. Les employeurs sont tenus de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé des salariés. Le non respect de ces obligations peut entraîner des sanctions pénales. En cas d’accident, la faute inexcusable peut être recherchée.
Isolation thermique par l’extérieur Fiches techniques Format A4, recto/verso • Cadre général de l’ITE • Composition des systèmes de l’ITE • Résumé du cahier des prescriptions techniques • Points singuliers à traiter lors de la mise en œuvre • Les accessoires
Réussir son chantier : Conditions d’exécution et modalités de fonctionnement des travaux d’aménagement et finition Document élaboré par les Unions du Groupement Aménagement Finitions (UMPI, UNECB, UNRST et UPPF). Format A5, 24 pages
Bâtir avec l’environnement
L’entreprise de peinture écoresponsable La charte FFB « Bâtir avec l’environnement » adaptée spécifiquement au métier de peintre. Format A4, 4 pages
L’entreprise de peinture et son assurance S’il est vrai qu’à chaque métier, il faut son assurance, il est aussi vrai qu’à chaque entreprise, il faut une assurance adaptée à sa taille, à ses spécialités et au chef d’entreprise. Ce document vous permettra de vérifier si vous êtes bien assuré et de faire le nécessaire pour vous protéger au mieux.
Qualification des travaux de peinture PEINTURES DÉCORATIVES INTÉRIEURES-EXTÉRIEURES REVÊTEMENT D’IMPERMÉABILITÉ ANTI-CORROSION ISOLATION THERMIQUE PAR L’EXTÉRIEUR
Assurance
Ne constituent pas un ouvrage relevant du régime décennal Peut constituer un ouvrage relevant du régime décennal
Responsabilités en fonction des travaux La distinction des responsabilités a été précisée au fur et à mesure des décisions prises par les tribunaux pour les travaux de peinture. TRAVAUX NEUF OU RÉNOVATION q Peintures intérieures q Peintures extérieures q Revêtements décoratifs
GARANTIE Durée : 10 ans à compter de la réception
=
j’ai un contrat (marché) pour des travaux
q Revêtements d’imperméabilité I1, I2 Garantie légale de 10 ans à compter de la réception
q Revêtements d’imperméabilité I3, I4
= je construis un ouvrage
q Isolation thermique par l’extérieur Bâti neuf en service*
q Spécifiques
Garanties particulières Les engagements spécifiques de l’entreprise envers son client engagent sa responsabilité dans les conditions prévues au contrat. Par exemple : engagement de bonne tenue Attention de ne pas reprendre les engagements des fabricants dans le contrat.
DÉSORDRES/DOMMAGES
CONTRAT
Quel que soit le désordre : responsabilité contractuelle de droit commun
Désordres esthétiques qui n’atteignent ni la solidité ni la destination de l’ouvrage
Contrat
Faute de l’entreprise retenue
« tous fondements »
Responsabilité pour désordres intermédiaires
de préférence
Dommages affectant la solidité de l’ouvrage ou le rendant impropre à sa destination Responsabilité décennale
Mise en jeu de cette garantie par le client
Cas particulier
(Voir votre assureur)
*Cass. Civ. 3e 18/01/2006, N°0417.888, qui considère que ces travaux ne sont pas pris en compte par la garantie décennale mais relèvent de la responsabilité contractuelle de droit commun.
L’entreprise de peinture et son assurance Ce qu’il faut savoir sur l’assurance en peinture finitions Format A4, 4 pages
1
Les documents ci-dessous existent uniquement en version numérique, téléchargeables sur www.upmf.ffbatiment.fr
Accessibilité
Guide des bonnes pratiques de mise en couleur Document élaboré en partenariat avec l’UNEA, l’UNTEC et l’Association Valentin Haüy Format A4, 16 pages
50 l Reflets & Nuances AVRIL 2014
GUIDE PRATIQUE
peinture revêtements muraux
pour l’établissement des descriptifs et des quantitatifs
peinture de sols système d’étanchéité liquide façades isolation thermique par l’extérieur etics
,
Méthode descriptif
Guide pratique pour l’établissement des descriptifs et des quantitatifs de peinture, revêtements muraux, peinture de sols, système d’étanchéité liquide, façades, isolation thermique par l’extérieur, ETICS Mode de rédaction d’un descriptif et d’un devis quantitatif estimatif Format A4, 32 pages
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Chantier
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