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UNION PROFESSIONNELLE DES MÉTIERS DE LA FINITION

VIE SYNDICALE 5 juin 2014 Première assemblée générale de l’UPMF > p.4

ACTUALITÉ Equipement : les VUL comme les VP > p.12 LA REVUE DES MÉTIERS DE LA PEINTURE ET DU REVÊTEMENT DE SOL

L A R E V U E D E S P E I N T R E S E T D E S S O LI E R S

TECHNIQUE Maîtriser la glissance sur sol souple > p.28

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18 TRANSMETTRE SON ENTREPRISE

UN ENJEU MAJEUR POUR LE DIRIGEANT

TECHNIQUE ITE

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22

TRAITER LES POINTS SINGULIERS POUR ASSURER UNE ENVELOPPE CONTINUE ET PÉRENNE

FORMATION

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36

INFOPRO-FINITION.COM

UN PROJET ORIGINAL ET UNIQUE À DESTINATION DES FORMATEURS

160 juillet

2014


CLUB ALLIANCE Fabricants de produits, de matériels ou prestataires de service, vous constituez l’environnement professionnel de l’entrepreneur de finition. Le Club Alliance est un lieu privilégié entre les entreprises membres de l’Union professionnelle des métiers de la finition et leurs fournisseurs partenaires.

Si vous souhaitez adhérer au Club Alliance Contactez Yves Labbé : contact@cluballiance.fr


EDITORIAL Mes chères consœurs, mes chers confrères,

Un gros nuage noir se profile à l’horizon 2015.

L

Marc Ciolfi

© MANU MOVIES

a loi sur la pénibilité, telle que présentée à ce jour, nous obligera à comptabiliser quotidiennement les tâches « pénibles » de nos salariés. Nous n’en voulons pas !

Président de l’Union professionnelle des métiers de la finition

Les négociations en cours devraient alléger ce dispositif mais au-delà du résultat, c’est bien une contrainte supplémentaire à la fois administrative et financière qui viendra alourdir une fois de plus la L’autre effet pervers serait l’évaluation de cette charge de travail de nos entreprises. pénibilité individuelle, qui sera contestée par La cotisation supplémentaire de notre personnel et par nous-mêmes. Ce sera l’ordre de 1,8 % ne serait qu’un début une source de conflit sans fin dans un contexte et ne ferait qu’augmenter au fil du déjà difficile pour les entreprises. temps. Cela aurait pour effet premier de continuer à creuser l’écart du coût du travail avec nos concurrents étrangers.

Nous devons faire corps avec la FFB pour nous battre et rejeter en bloc ce système inacceptable. Continuons à manifester notre désaccord sur cette loi scélérate !

profond

Confraternellement vôtre.

Pensez-y ! Reflets & Nuances est consultable en version numérique

SOMMAIRE

P.

4

Première assemblée générale de l’UPMF p.4 La vie des sections p.6 n Carnet syndical - La parole à … p.10 n n

FORMATION ACTUALITÉ

P.

12

Equipement : les VUL comme les VP p.12 Aide financière pour l’achat d’un échafaudage p.14 n Calcul des index BT p.15 n Zoom assurance p.16 n n

DOSSIER n

P.

P.

22

Traiter les points singuliers pour assurer une enveloppe continue et pérenne p.22 n Imperméabilité de façade : systèmes qualitatifs en perte de vitesse p.24 n Maîtriser la glissance sur sol souple p.28 n Un sol textile en espace public de montagne p.30 n Vos questions à l’UPMF-FFB p.34 n

www.cluballiancepeintures.com

VIE SYNDICALE

TECHNIQUE

18

Transmettre son entreprise : un enjeu majeur pour le dirigeant

P.

36

Infopro-finition.com : un projet original et unique à destination des formateurs p.36 n Beau Travail de peintre p.38 n Piloter une entreprise de bâtiment ne s’improvise pas p.40 n Le titre de solier de niveau IV renouvelé p.42 n Diplôme universitaire « compagnon en bâtiment durable » p.44 n

À NE PAS MANQUER n n

P.

46

Les nouveautés p.46 La bibliothèque UPMF-FFB p.50

JUILLET 2014 Reflets & Nuances l 3


VIE SYNDICALE

© UPMF

5 juin 2014

Le 5 juin, à la FFB à Paris, s’est tenue la première assemblée générale de l’UPMF, présidée par Marc Ciolfi. L’Union internationale des entrepreneurs de peinture, invitée à y participer, a présenté ses activités. Compte-rendu.

Première assemblée générale de l’UPMF

L

e président Ciolfi a tenu avant tout à remercier ceux qui ont pris le temps de venir échanger avec leurs confrères. « Cette assemblée générale est particulière puisque c’est la première de l’Union professionnelle des métiers de la finition, notre Union, et je suis honoré de la présider » indique Marc Ciolfi en commençant le rapport moral 2013 dont il ressort deux temps forts. « Le temps fort de 2013, c’est bien évidemment l’aboutissement du rapprochement entre l’UPPF et l’UNRST, qui a nécessité, pour mener à bien ce projet, une activité intense tout au long de l’année jusqu’au 4 décembre 2013, date à laquelle les assemblées générales extraordinaires des deux Unions ont approuvé le rapprochement, poursuit-il. Je remercie à nouveau pour tout le travail accompli les deux présidents à l’initiative de cette démarche, Philippe Bertolani et Gérard Adamo. » Date historique pour les métiers de la finition, la création de l’UPMF leur apporte de belles perspectives : parler d’une seule voix, rationaliser, renforcer le dynamisme collectif et individuel des adhérents et leur rendre un meilleur service. « Le rapprochement acté par les instances des deux Unions, les statuts approuvés, une nouvelle organisation mise en place et le recrutement de deux ingénieurs effectué, l’UPMF, qui regroupe 6 000 entreprises, a pris son envol le 1er janvier 2014 » ajoute le président de l’UPMF en assurant les participants de sa détermination à valoriser la profession et assurer sa pérennité. Il souligne ensuite un autre temps fort, technique celui-ci : la sortie le 22 juin du nouveau NF DTU 59.1 intitulé « Travaux de bâtiment - Revêtements de peinture 4 l Reflets & Nuances JUILLET 2014

De gauche à droite : Bruno Lucas, vice-président de l’UPMF, Marc Ciolfi, président de l’UPMF, Stuart Seddon, président de l’Uniep, Patrizia Di Mauro, secrétaire générale de l’Uniep.

en feuil mince, semi-épais ou épais » et laisse le soin à Bruno Lucas, vice-président de l’Union, d’en exposer les principales avancées1. Bruno Lucas insiste également sur l’importance du «Calepin de chantier - Travaux de peinture de bâtiment intérieurs et extérieurs », document de vulgarisation du NF DTU 59.1 destiné aux personnels de chantier. « Les métiers de la finition souffrent d’un problème lié aux conditions d’exécution sur chantier » souligne le viceprésident de l’Union. C’est pourquoi l’UPMF a commencé à rédiger un fascicule relatif aux conditions d’exécution des travaux d’aménagement et finition qui donnera à tous les acteurs de la finition des arguments techniques, juridiques, en matière d’hygiène et de sécurité, pour pouvoir faire respecter leurs propres règles professionnelles. « L’objectif est de faire connaître ce document dans les sections départementales et dans l’environnement de la profession » précise Bruno Lucas.

Le président régional UPMF : de nouvelles missions Les rapports d’activité 2013 des présidents de commission ayant été cette année distribués en séance et non lus par leur président respectif, Bruno Lucas demande à chacun d’entre eux de mettre en avant un des axes de leurs travaux qu’ils poursuivront en 2014. La commission technique enclenchera le processus de révision du NF DTU 53.1 « Revêtements de sol textiles », organisera une nouvelle rencontre avec les fabricants à la suite de la conclusion des essais concernant la problématique de la consommation d’enduit pour ITE en finition mince plus importante sur chantier que ce qu’indiquent les fiches techniques, et fera le point sur


l’application mécanisée des produits de peinture. La révision du BP « peintre applicateur de revêtements » étant annoncée pour 2015, la commission formation préparera la refonte de ce diplôme. La commission communication se donne pour mission de rechercher de nouveaux partenaires « sol » pour Reflets & Nuances. Quant à la commission gestion, elle mènera à bien sa réflexion sur la façon d’améliorer la productivité dans les entreprises de finition. Chargé des sections territoriales, Bruno Lucas fait ensuite part de la nouvelle orientation que l’Union souhaite donner aux missions du président régional UPMF afin que le fonctionnement de ces sections gagne en efficacité. Ces missions s’articuleront autour de trois axes : la formation et la valorisation du métier, en devenant l’interlocuteur privilégié des instances formation de la région ; le métier, en étant le représentant régional métier vis-à-vis de la FFB régionale et la vie syndicale, en représentant l’Union dans les sections. La partie statutaire de l’assemblée s’est terminée par la lecture du rapport financier par Nicolas Blangy, trésorier, et des rapports du commissaire aux comptes. L’assemblée générale a approuvé le rapport du conseil d’administration sur les actions et la situation financière de l’Union pour l’exercice 2013.

L’UNIEP : la seule voix des entreprises de peinture en Europe Le président Ciolfi souhaite la bienvenue à Stuart Seddon, président d’honneur de l’Union internationale des entreprises de peinture (UNIEP) et Patrizia Di Mauro, secrétaire générale. « Au 1er janvier l’UPMF a réintégré les rangs de l’UNIEP et nous nous en réjouissons, ajoute-t-il. L’Europe impacte la vie quotidienne de nos entreprises. C’est en nous rassemblant que nous pourrons faire entendre leur voix auprès des institutions de l’Union européenne et défendre les intérêts de la profession ».

Son objectif principal est de faire entendre la voix des entreprises de peinture à Bruxelles et d’informer tous ses membres des dernières initiatives législatives concernant le secteur de la peinture et du bâtiment, telles que la TVA, le système REACH (législation sur les substances chimiques), la santé et la sécurité au travail, la libre circulation des travailleurs, le travail non déclaré, etc. Pour cela, l’UNIEP agit en tant que groupe de pression auprès des institutions européennes afin de participer au processus décisionnel et défendre les intérêts des entreprises. « Par ailleurs, l’UNIEP organise des journées politiques et est impliquée dans plusieurs projets européens : Legacy skills (échange de techniques entre jeunes peintres), Leonardo et Painting skills (mobilité des appentis en Europe)2, explique Patrizia Di Mauro, ainsi que des campagnes d’un grand intérêt pour le secteur et qui aident à le promouvoir au niveau européen.» Elle évoque ensuite le manifeste politique que l’UNIEP a publié en mars dernier, en vue des élections européennes qui ont eu lieu en mai 2014. Adressé au Parlement européen qui l’a accueilli favorablement, ce manifeste met l’accent sur trois nécessités pressantes : la réduction des formalités administratives et l’accès au crédit, l’investissement dans l’éducation et la formation professionnelle, la lutte contre le travail illégal et le dumping social. Pour terminer, la secrétaire générale de l’UNIEP insiste sur la nécessité d’une importante représentativité face aux institutions européennes. « Grâce au lobbying exercé par l’association auprès de Bruxelles, la profession peut tirer des sonnettes d’alarme et améliorer l’environnement dans lequel les entreprises évoluent » conclut Philippe Bertolani, désormais membre du Conseil de l’UNIEP.

1Lire article p.28 de Reflets & Nuances n°156 de juillet 2013 2Lire article p. 42 de Reflets & Nuances n°159 d’avril 2014

© UPMF

Le président Seddon remercie Marc Ciolfi de son accueil et se dit honoré d’être présent à l’assemblée générale de cette nouvelle Union, en saluant le rapprochement réalisé entre l’UPPF et l’UNRST, source de force et de dynamisme.

Rappelant tout d’abord que l’UNIEP a été fondée à Paris, par l’UNPVF (Union nationale des peintres vitriers de France), en 1953, la secrétaire générale Patrizia Di Mauro présente les activités de l’association. Présidée actuellement par Markus Straube (Allemagne), l’UNIEP représente environ 60 000 entreprises dans quatorze pays d’Europe. Membre de l’Union européenne de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises (UEAPME), elle oeuvre comme intermédiaire entre les associations des peintres et les institutions européennes.

JUILLET 2014 Reflets & Nuances l 5


La vie des sections

© UPMF

VIE SYNDICALE

MOSELLE Acceptation des supports et réception des ouvrages finis

Les sections professionnelles « peinture-finitions-revêtements » et « carrelage revêtements de sol » ont tenu, le 25 avril à la FBTP à Metz, une assemblée générale commune sous la présidence de Felice Della Rosa et Patrick Ambrosini. Après les formalités statutaires et informations professionnelles de chacun des métiers, Véronique Sever, responsable du service juridique de la FBTP Moselle, a présenté les dernières informations juridiques et notamment le nouveau service mis en place par la Fédération : la garantie de protection juridique permettant aux entreprises, pour un tarif « adhérent » particulièrement intéressant, d’être accompagnées dans les démarches de contentieux (impayés, redressement fiscal…). Yves Labbé, délégué général de l’UPMF, et Hubert Carette, secrétaire général de l’UNECB (Union des carreleurs), ont ensuite animé une réunion technique sur « l’acceptation des supports et la réception des ouvrages finis », deux étapes cruciales dans la réalisation des travaux, qui bien maîtrisées, évitent des sinistralités et des contentieux éventuels. Ils insistent particulièrement sur l’absolue nécessité de réceptionner d’une manière formelle les supports et subjectiles avant tout démarrage des travaux. La réception des ouvrages finis joue un rôle essentiel tant sur le plan technique que sur le plan administratif. Des échanges fructueux ont eu lieu après cette intervention très appréciée des participants, qui se sont ensuite retrouvés pour un déjeuner sur place.

ISÈRE

VAUCLUSE

Opération T-shirts reconduite

Des sujets variés

© UPMF

Présidée par Bruno Fiard, la section peinture s’est réunie le 10 avril dans les locaux de la FFB Isère, en présence de Marc Ciolfi, président de l’UPMF, qui est intervenu sur la nouvelle Union professionnelle des métiers de la finition. A l’ordre du jour de cette réunion également, la présentation par Yves Labbé, délégué général de l’UPMF, des principales modifications apportées au NF DTU 59.1 paru en juin 2013. Les participants ont ensuite été informés du nouvel étiquetage des produits et des peintures, relatif à la qualité de l’air intérieur. Autre sujet évoqué : les possibilités de financement en Isère pour l’acquisition de machines à nettoyer les matériels de peinture. Rappelons que la section peinture de l’Isère a reconduit son opération de communication, lancée le 5 juin, pour promouvoir l’image de marque des entreprises de peinture dans tout le département. Pendant un mois, les salariés des 60 entreprises de peinture adhérentes ont arboré sur les chantiers, ainsi que les jeunes en apprentissage peinture et les enseignants, le slogan « les peintres en bâtiment un métier haut en couleur » apposé sur leurs T-shirts.

6 l Reflets & Nuances JUILLET 2014

Rémi Fernandez, président de la section peinture, et Diego Boluda, président de la section revêtements de sol, ont réuni leurs confrères le 14 avril à la Fédération à Avignon. Yves Labbé, délégué général de l’UPMF, est intervenu sur la nouvelle Union née du rapprochement de l’UPPF et de l’UNRST avant que Richard Avril, conseiller prévention OPPBTP (Organisme professionnel de prévention du BTP), ne prenne la parole sur les actions menées par l’organisme. Autres sujets évoqués : la révision du NF DTU 53.1 «Travaux de bâtiment - Revêtements de sol textiles » au sujet de laquelle les entrepreneurs ont fait part des avancées qu’ils souhaitaient voir apporter au document et les possibilités de financement des stations de nettoyage du matériel de peintre.

PICARDIE La communication à l’ordre du jour Persuadés que les sujets techniques doivent rester une composante forte du service proposé par la FFB, Nicolas Blangy, président régional UPMF, Eric Gilot, Pascal Odent et Claude Desprez, respectivement présidents des sections de la Somme, de l’Oise et de l’Aisne, se sont réunis le 22 avril dernier, sous l’impulsion de l’animateur métiers régional, pour réfléchir à la vie de leur section professionnelle. Ce nouveau mode de fonctionnement, qui sera réitéré chaque année, leur permet de débattre de l’actualité de leur métier et de décider du moyen par lequel ils souhaitent transmettre l’information à leurs confrères. Il peut s’agir d’organiser une réunion, régionale ou départementale, mais désormais aussi d’envoyer une communication ciblée métier. Des actions de lobbying local, spécifiques au métier, peuvent aussi faire partie de ce plan d’actions annuel. Ce travail est mené en concertation avec les fédérations départementales qui adhèrent à cette nouvelle méthode de travail. Des réunions départementales d’information sur le NF DTU 59.1 auprès de la maîtrise d’ouvrage, de la maîtrise d’œuvre et des entreprises générales de bâtiment sont proposées en 2014 ainsi que sur les subventions pour l’achat de machines à nettoyer les outils du peintre. Par ailleurs, les présidents souhaitent l’envoi d’une communication métier, début 2015, à tous les adhérents UPMF de Picardie, L’objectif de ce document sera de lister, de façon synthétique, toute l’actualité du métier et de renvoyer vers des éléments plus complets de l’Union ou de la Fédération. D’un coup d’œil, les adhérents bénéficieront des principales informations techniques à retenir et pourront creuser l’information souhaitée.


*Information sur le niveau d’émission de substances volatiles dans l’air intérieur, présentant un risque de toxicité par inhalation, sur une échelle de clase allant de A+ (très faibles émisions) à C (fortes émisions).


VIE SYNDICALE

La vie des sections

SEINE-MARITIME/Rouen-Dieppe Etes-vous bien assuré ? La chambre de peinture, présidée par Paul Hubert et la chambre de carrelagerevêtements de sol, présidée par Nadine Marchand, ont organisé conjointement leur assemblée générale le 13 mars à la FFB Rouen-Dieppe. Après la partie statutaire au cours de laquelle a été évoqué le rapprochement entre l’UPPF et l’UNRST pour devenir l’UPMF, la SMABTP a insisté sur la question « êtes-vous bien assuré ? » puis est intervenue sur la sinistralité et les pathologies récurrentes rencontrées par les professionnels de la finition. Le 16 mai, Paul Hubert a réuni ses confrères pour une réunion technique sur le nouveau NF DTU 59.1 dont les changements ont été commentés par Yves Labbé, délégué général de l’UPMF.

© SP76/ROUEN DIEPPE

BATICUP-2014-AFFICHE.qxp_Delavega creation 20/05/14 11:22 Page1

NORD-PAS-DE-CALAIS

BOUCHESDU-RHÔNE

Rendez-vous techniques

HAUTE-GARONNE Les dirigeants peintres s’intéressent à l’amiante Cinq jours durant plusieurs dirigeants d’entreprises adhérentes au syndicat de la peinture sols et finition ont suivi, à l’image de leur président, Pascal Capdevila, une formation intensive sur le risque amiante, qui s’est déroulée dans les locaux de la FBTP 31. L’amiante ne fait pas partie de ces sujets qui, comme la mode, perdent de leur intérêt au fil du temps. Avec l’amiante c’est une question de santé publique qui est en jeu et en la matière, il n’existe pas de date de péremption. On ne peut que louer, en conséquence, ces dirigeants de faire preuve d’un esprit aussi avisé en regard de la santé de leur personnel mais aussi des opportunités d’affaires que cette situation engendre même si de l’avis du président Capdevila, la formation était trop éloignée de la profession de peintre.

8 l Reflets & Nuances JUILLET 2014

BATICUP Méditerranée fête ses dix ans

avant le 6 septembre 2014 !

La 10e édition de la BATICUP Méditerranée se déroulera à Marseille les 13 et 14 septembre prochain, sous le parrainage de Nathalie Simon, ex-championne de France de planche à voile, et se positionne cette année comme un événement « supporter » du projet « Marseille Provence capitale européenne du sport 2017 ». Organisée à l’initiative de la Fédération du BTP des Bouches-du-Rhône, la première régate professionnelle de la rentrée est devenue l’événement nautique incontournable des acteurs de la construction. Entrepreneurs, architectes, bureaux d’études, fournisseurs… peuvent participer à ce rassemblement sportif et décontracté aux allures de « fête de famille ». Chaque année, les peintres des Bouches-du-Rhône engagent un bateau. Côté partenaires, Jefco et Couleurs de Tollens, membres du Club Alliance, seront présents. Pour ses dix ans, la BATICUP Méditerranée conservera plus que jamais son caractère festif et convivial : plus de 600 invités sont attendus à la grande soirée du samedi, moment fort de détente et de partage. Ce rendez-vous nautique est une occasion unique de rencontres avec tous les acteurs de la profession. Alors, que vous soyez du Sud ou d’ailleurs, tous à la barre ! L’évènement nautique du BTP, vous y serez ?

Entrepreneurs du BTP, architectes, bureaux d’études, promoteurs, fournisseurs, affichez votre sportivité et votre soutien à la candidature de Marseille Provence Capitale Européenne du Sport 2017 en participant à la 10ème édition de la BATICUP Méditerranée ! Venez rejoindre les 600 passionnés du BTP et de la mer pour vivre 2 jours de régate et de fête dans la superbe rade de Marseille. Organisée par la Fédération du BTP 13 pour tous les acteurs de la Construction, la BATICUP Méditerranée se déroulera les 13 et 14 septembre prochains.

Pour en savoir plus sur les formules de partenariats, l’inscription à la régate ou la soirée de Baticup, n’hésitez pas à contacter Danièle au 04 91 23 26 20 ou contact@baticup-med.fr • www.baticup-med.fr

SAÔNE-ET-LOIRE Une journée bien remplie Présidées respectivement par Didier Sève et Jean-Yves Lonjaret, les sections professionnelles « plâtrerie peinture » et « maçonnerie » ont organisé pour leurs adhérents la visite des carrières souterraines et des usines à chaux de la société « Chaux & enduits de Saint Astier » (CESA) en Dordogne. Arrivés la veille à Périgueux après un long voyage en car, c’est le lendemain dès 8h30 que la visite du site a commencé, suivie d’un exposé technique sur les chaux et enduits et d’une visite guidée de l’aire d’exposition. C’est très convivialement que les saône-et-loiriens ont été accueillis par leur hôte qui leur a fait découvrir les chaux naturelles pures ou colorées, pour la restauration et la rénovation. ©CESA

A l’initiative de Pascal Pawlaczyk, président de l’Union régionale peinture finition du Nord-Pas-de-Calais, des réunions techniques, animées par Yves Labbé, délégué général de l’UPMF, ont été groupées sur deux jours pour présenter les changements apportés au NF DTU 59.1 : le 15 avril à la FFB à Arras et le 16 avril à Marcq-en-Baroeul à la FFB Nord-Pas-de-Calais. Ce fut également l’occasion de présenter la nouvelle Union professionnelle des métiers de la finition.

INSCRIVEZ-VOUS


Une résistance extrême aux chocs Système basique mixte

Système minéral classique

Capatect Dark Side Joules


VIE SYNDICALE

UNION PROFESSIONNELLE DES MÉTIERS DE LA FINITION

CARNET SYNDICAL

ANNUAIRE NATIONAL DES ENTREPRISES DE L’UNION PROFESSIONNELLE

DES

MÉTIERS DE LA FINITION L A

R E V U E

D E S

M É T I E R S

DE LA PEINTURE ET DU REVÊTEMENT DE SOL

2014

BAS-RHIN GUY KLEINMANN

L’UPMF

6 000 entreprises

© PH.BAUDUIN

de finition

JACQUES CHANUT A PRIS SES FONCTIONS À LA FFB Elu Président de la Fédération française du bâtiment le 21 mars dernier, Jacques Chanut a pris ses fonctions le 13 juin, lors du congrès de la FFB à Biarritz, succédant ainsi à Didier Ridoret, président depuis 2008. A cette occasion, il a rappelé les principaux enjeux du secteur du bâtiment : la défense du marché, notamment grâce à la transition énergétique et à la défense de la primo-accession ; l’allègement des normes, des complexités administratives et de la fiche pénibilité ; la lutte contre la concurrence déloyale avec les mêmes règles et contrôles pour tous ; la promotion des métiers afin d’accompagner l’apprentissage, l’alternance, et l’insertion des jeunes ainsi que la transmission d’entreprise.

dirigeant de Peintures Kleinmann à Brumath, a été élu président de la nouvelle chambre professionnelle de la finition du Bas-Rhin.

Les points de vente des partenaires de l’annuaire

MISE À JOUR DE L’ANNUAIRE DE L’UPMF

GIRONDE ERIC LÉONARD

Mise à jour dans sa version numérique, la nouvelle édition de l’annuaire de l’UPMF regroupant les 6 000 entreprises des métiers de la finition met à votre disposition leurs coordonnées et vous permet de contacter facilement vos confrères, notamment en cliquant sur leur e-mail. Vous trouverez également les distributeurs locaux par région de vos partenaires industriels. www.cluballiancepeintures.com

dirigeant de l’entreprise Sofibat à Pessac, a été élu le 14 avril 2014 président de la section professionnelle peinture de la Gironde pour un mandat de trois ans. Il succède à Yves Sorain.

COMMISSION ECONOMIQUE FFB BRUNO LUCAS

président du directoire de la SA BAL Groupe Lucas, vice-président de l’UPMF, a été désigné président de la commission économique de la FFB.

ARRIVÉE DE PIERRE COUQUE

NOMINATION RAYMOND POGGIA

dirigeant de l’entreprise Peintures & rénovations des Alpes à Colombe (38), a été nommé au grade d’Officier dans l’ordre des Palmes académiques par décret du Premier Ministre en date du 1er février 2013. Il a également reçu la médaille de vermeil de l’enseignement technique.

Ingénieur matériaux diplômé de l’école Polytech Grenoble, Pierre Couque, 24 ans, a intégré l’équipe de l’UPMF le 2 juin 2014.

PATRICK TORCOL MPR

LA PAROLE À… Plus-value des hommes et des femmes dans nos entreprises Depuis que je suis rentré dans cette grande et belle maison appelée « le Bâtiment », j’ai côtoyé de nombreuses personnes avec des personnalités très différentes et parfois surprenantes, allant d’un extrême à l’autre. Plus de trente ans à parcourir une route sinueuse, remplie d’embûches, de craintes, de peurs, de solitude mais aussi de bonheur et de satisfaction du travail bien accompli. Combien de fois me suis-je retrouvé à mon bureau, seul face à des décisions importantes à prendre devant engager l’entreprise, sans pouvoir me confier à quiconque. Impossible de partager ce que j’appellerai la « solitude du chef d’entreprise », qui n’est prise en compte par personne et encore moins par les pouvoirs publics. Seul face à un carnet de commandes vide, seul face à un découvert bancaire, seul face 10 l Reflets & Nuances JUILLET 2014

à une administration intraitable et inhumaine la plupart du temps, seul face au choix stratégique pour le bon déroulement de l’entreprise, seul face à des femmes et des hommes qui attendent de vous que vous ne leur donniez que des bonnes nouvelles et que vous affichiez un visage souriant pour les rassurer. Se sentir seul à faire face à des situations difficiles peut parfois être accompagné d’actes irréversibles. La « pénibilité morale » ne peut-elle pas, elle aussi, être porteuse de maux ? Mais ce chemin chaotique est heureusement parsemé d‘instants magiques dus au facteur humain, source d’avantages dans nos entreprises. Le facteur humain est inépuisable à condition de bien l’entretenir et de le cultiver au quotidien. Les hommes et les femmes qui m’ont

[LE PRÉ SAINT GERVAIS-93]

accompagné durant ma carrière, m’ont fait grandir. Sans eux, ma solitude n’aurait pas été supportable. Ils m’ont obligé à plus d’ouverture, d’écoute et de tolérance. A plusieurs reprises, ils m’ont démontré qu’ils n’étaient pas indifférents aux problèmes de l’entreprise. Leurs encouragements et motivations ont servi de carburant pour me faire avancer sur cette route sinueuse. Rien n’aurait été possible sans l’esprit d’entreprise des personnes qui m’ont entouré. Alors en réalité, je n’ai jamais été seul mais toujours accompagné. C’est cette plus-value des hommes et des femmes qui forment nos entreprises que nous devons mettre à l’honneur et promouvoir au quotidien. Seuls, nous ne représentons que nousmêmes.



© FIAT

ACTUALITÉ

les VUL comme les VP Equipement

Longtemps aussi dépouillés que des cellules de moines, les utilitaires peuvent recevoir aujourd’hui le même équipement qu’un véhicule particulier. Mais, quelles fonctions sont indispensables ?

Et puis, tout a changé. « En fait, les équipements ont investi les utilitaires en deux temps. Les constructeurs ont commencé à “vépéiser” leurs modèles voilà une quinzaine d’années », explique Yves Le Comte responsable marketing de Fiat Professionnal. Aujourd’hui, les VUL empruntent leur plate-forme à des voitures particulières. « Ils ont adopté la traction avant, des motorisations plus modernes et plus “discrètes”, voire des boîtes robotisées (DSG) très agréables », raconte Philippe Jourdain, responsable produit chez VW. La technologie quant à elle, monte à bord des fourgons autour de 2010. Cette date

correspond à l’arrivée de la climatisation sur le secteur qui s’accompagne d’une augmentation de la dotation en matière de confort et de sécurité. C’est à ce moment que les packs optionnels qui regroupent plusieurs équipements font leur apparition. « Ces packs rencontrent un vif succès. Chez nous, la finition Pack Techno disponible sur le Ducato, est choisie par une majorité de nos clients », explique le responsable Fiat. Aujourd’hui, si l’on se penche sur le catalogue d’options d’un utilitaire, la liste ressemble à un inventaire à la Prévert. L’on croise pêlemêle détection de franchissement de fil, feux auto-adaptatifs, reconnaissance des panneaux de signalisation, caméra et radar de recul, GPS intégré avec écran tactile, limiteur-régulateur de vitesse… De quoi faire pâlir de jalousie James Bond, l’espion britannique, pourtant habitué aux gadgets high-tech. Ces systèmes, souvent proposés en option, ont aussi pour mission d’alourdir la note et d’accroître les marges des constructeurs.

PASCAL ODENT, GÉRANT DU GROUPE ODH À CHANTILLY (OISE) « Le confort de nos utilitaires s’est amélioré depuis une dizaine d’années. Aujourd’hui, leur habitacle n’a plus grand-chose à envier à celui d’un VP. Notre flotte comprend une trentaine de véhicules essentiellement des Peugeot Expert et Boxer et des Renault Kangoo et Trafic. Il s’agit pour la plupart d’entrées de gamme. A cela s’ajoute quelques voitures de société Peugeot 207 et Renault Clio à 2 places. Le choix de moteurs de faible cylindrée permet d’éviter les trop nombreux excès de vitesse. Tous nos véhicules sont pourvus de l’ABS et de l’airbag conducteur, soit l’essentiel à mes yeux en termes de sécurité. Pour le confort, nous optons en général pour la radio CD et le verrouillage centralisé. En revanche, seuls les conducteurs de travaux, qui font jusqu’à 50 000 km par an, ont droit à la climatisation. Pour les autres, les compagnons notamment, qui parcourent de petites distances, cet équipement me paraît moins primordial. Enfin, les Smartphones, dont sont équipés nos employés, rendent les GPS caduques ».

12 l Reflets & Nuances JUILLET 2014

© ODH

A

vant, les utilitaires étaient considérés comme de vils outils de travail. Ils étaient basiques et dépouillés, façon voitures fabriquées en Europe de l’Est au moment du communisme. Au menu : tôles qui grincent, direction non assistée qui “fait les biceps”, sièges aussi durs que du béton, et bruit assourdissant dû à l’absence d’insonorisation comme de paroi de séparation. Les habitacles laissaient peu de place aux fioritures.


© CITROEN

CIRCULATION ALTERNÉE RÉSULTAT NUANCÉ

Clim ou pas clim ?

© CITROEN

Question confort, cette fois, la climatisation divise. Certains y sont très attachés. Elle décontracterait et détendrait les ouvriers “échauffés” et fatigués par une journée de labeur. D’autres, comme Pascal Pawlaczyk, y voit plus de contraintes que de bénéfices. « Je ne choisis pas cet équipement sur mes utilitaires parce qu’il augmente la consommation et nécessite un entretien régulier. Nos employés circulent rarement plus d’une heure par jour, ils peuvent donc s’en passer », déclare le gérant d’ECP Saudemont à Arras (Pas-de-Calais). Reste que la valeur de revente (VR) serait meilleure pour un véhicule muni d’une climatisation… Une allégation sujette à caution, qui constitue en revanche un excellent argument de vente pour les constructeurs. De la même manière, la meilleure isolation des cabines des VUL modernes rend l’option siège chauffant facultative, à moins d’être “horriblement frileux”. En résumé, le meilleur conseil à donner est de faire le tri entre l’indispensable et le gadget. Et de se passer le plus possible de ces derniers. Votre utilitaire vous reviendra beaucoup moins cher, sans que vous n’y perdiez grand-chose en sécurité ou agrément quotidiens.

GRANDS UTILITAIRES PSA/FIAT : PHASE 2 Le grand fourgon commun à PSA et Fiat, né en 2006, évolue. Toujours conçus et construits dans la Botte, les Citroën Jumper, Peugeot Boxer et Fiat Ducato reçoivent une nouvelle face avant qui diffèrent par quelques détails. L’équipement fait un bond avec désormais la possibilité d’opter pour l’aide à la descente, la caméra de recul ou le GPS intégré avec écran tactile. La gamme vaste comprend toujours quatre longueurs et trois hauteurs de chargement différentes. Des versions bennes ou châssis-cabines figurent aussi au catalogue.

Le pic de pollution du 17 mars dernier a été l’occasion de tester la circulation alternée en région parisienne. Airparif, association chargée d’évaluer la qualité de l’air en Îlede-France, a paru assez dépitée suite à ce premier essai grandeur nature. Si cette mesure a bien réduit les pollutions aux abords des grands axes, périphériques ou grandes avenues, elle n’a pas suffi à améliorer la qualité de l’air dans son ensemble.

UN LABEL VO RENAULT POUR LA RENTRÉE C’est en septembre prochain que sera lancé Renault Occasion Pro. Ce label proposera une sélection d’utilitaires d’occasion, recevant des garanties spécifiques. Transformés ou de série, ces VUL seront visibles dans l’une des 95 concessions du réseau Renault Pro+.

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Faire le tri entre indispensable et superflu permet de ne pas trop grever le prix d’un utilitaire. La législation française impose désormais sur tous les VUL neufs, l’ABS et l’airbag conducteur. L’ESP les rejoindra en novembre prochain. Bref, en matière de sécurité l’on dispose du minimum sans mettre la main à la poche. Pour les fonctions supplémentaires, à chacun de définir ce dont il a besoin selon son usage. Pour les professionnels, le kit Bluetooth ou téléphone main-libre semble essentiel. « Les artisans passent leur temps au téléphone à prendre des rendez-vous ou à négocier des contrats. Cette fonction permet de conserver les mains sur le volant », déclaret-on chez Peugeot. Les radars et caméra de recul, disponibles sur le nouveau Peugeot Boxer notamment, s’avèrent également vraiment pratiques au quotidien. La visibilité vers l’arrière n’étant pas le point fort des utilitaires. En revanche, détecteurs de changement de fil ou essuie-glaces automatiques se révèlent vite agaçants et finissent souvent déconnectés “à vie”. Les nouveaux Smartphones remplacent par ailleurs, fort bien les GPS (cf encadré), même si un écran intégré à la planche de bord, calme l’ardeur des voleurs.

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Eviter les gadgets coûteux

NISSAN E-NV200, UNE LEAF EN BLEU DE TRAVAIL Le petit utilitaire de Nissan roule désormais aussi à l’électricité, dans une version à la calandre obstruée. La mécanique du e-NV200 provient directement de la Leaf, berline électrique du constructeur nippon. Résultat, une autonomie de 170 km et une vitesse de pointe de 120 km/h. Le châssis du e-NV200 a dû être retravaillé pour accueillir sous le plancher, un pack de batteries lithium-ion. Les flottes DHL, Ikea ou Coca-Cola notamment ont déjà testé des versions prototypes.

LA MORTALITÉ ROUTIÈRE À LA HAUSSE On avait pris l’habitude d’assister à une baisse assez régulière des chiffres des morts sur la route. Et puis patatras, depuis deux mois c’est l’inversion de tendance avec une augmentation assez franche sur mars et avril derniers. Ainsi avec 255 tués, avril 2014 a compté 8,1 % de décès supplémentaires. Pire, les autres indicateurs passent aussi dans le rouge avec 7,3 % de blessés et 8 % d’hospitalisations en plus.

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ACTUALITÉ

Aide financière pour l’achat d’un échafaudage Prévention

La CNAMTS1 offre aux entreprises du bâtiment de 1 à 49 salariés une aide financière pour l’achat d’un échafaudage, appelée « Echafaudage + ». Proposée jusqu’en septembre 2015, elle est destinée à l’acquisition d’un échafaudage de pied ou roulant avec montage et démontage en sécurité (MDS) admis à la norme NF avec en option, une aide à l’achat d’une remorque avec rack pour le transport des échafaudages. Objectif : réduire les risques liés aux chutes de hauteur qui ont représenté en 2012, 16 % des accidents du travail du BTP (50 décès sur 144). L’aide représente 40 % de l’investissement hors taxes plafonnée par entreprise à 6 000 € pour un échafaudage de pied, 3 000 € pour un échafaudage roulant et 2 000 € pour une remorque avec rack. Comme condition, l’entreprise doit avoir formé, depuis moins de cinq ans, un ou plusieurs salariés à l’utilisation, au montage et au démontage des échafaudages auprès d’un organisme de formation conventionné par la CNAMTS2. Non cumulable avec un autre dispositif de subvention (subvention OPPBTP3, autre aide de CARSAT4), l’aide ne porte que sur un seul échafaudage par entreprise. Elle ne peut être accordée a posteriori sur un achat déjà réalisé, une réservation de l’aide devant être effectuée avant l’achat. Les équipements financés par crédit-bail, leasing ou location longue durée sont exclus du dispositif. CONSEIL : contactez votre correspondant Carsat4 au plus tôt pour vérifier que vous remplissez les conditions pour bénéficier de l’aide.

1 Caisse nationale de l’assurance maladie des travailleurs salariés 2 Liste disponible sur www.ameli.fr/espace employeurs > rubrique prévention 3 Organisme professionnel de prévention du BTP 4 Caisse d’assurance retraite et de la santé au travail

Statistiques 2013 QUALIBAT

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Les entreprises qualifiées en chiffres

MEMENTO DU SOUS-TRAITANT : NOUVELLE ÉDITION Pour aider ses adhérents à respecter et faire respecter la loi du 31 décembre 1975 relative à la sous-traitance, la FFB a mis au point dès 1980 un « Mémento du soustraitant ». Après de nombreuses éditions régulièrement actualisées, une édition 20141 a été réalisée pour intégrer les dernières évolutions concernant la soustraitance, notamment : • le nouveau régime d’autoliquidation de la TVA applicable aux contrats de sous-traitance conclus à compter du 1er janvier 2014 ; • un rappel sur les couvertures d’assurance qu’il convient de souscrire en position de soustraitant ; • le nouveau contrat-type de sous-traitance composé des conditions générales et d’un cadre de conditions particulières simplifiées ; • de nouveaux modèles de lettre2 permettant au soustraitant de faire accélérer le paiement direct de ses travaux par le maître de l’ouvrage public. 1/2Téléchargeables sur www.upmf.ffbatiment.fr Espace adhérents > Médiathèque > et respectivement dans Publications > Sous-traitance et dans Boîte à outils > Sous-traitance

Spécialité 611 Peinture-Ravalement

3301 ENTREPRISES QUALIFIÉES dont 2465 de moins de 20 salariés 789 entre 21 et 100 salariés 47 à plus de 100 salariés

Spécialité 612 Ravalement en peinture Activité 34 Calfeutrement et protection des façades

998 ENTREPRISES QUALIFIÉES

dont 365 de moins de 20 salariés 556 entre 21 et 100 salariés 77 à plus de 100 salariés

266 ENTREPRISES QUALIFIÉES dont 159 de moins de 20 salariés 102 entre 21 et 100 salariés 5 à plus de 100 salariés

Spécialité 621 Revêtements textiles

942 ENTREPRISES QUALIFIÉES dont 556 de moins de 20 salariés 352 entre 21 et 100 salariés 34 à plus de 100 salariés

Spécialité 622 Revêtements résilients

1829 ENTREPRISES QUALIFIÉES dont 1128 de moins de 20 salariés 655 entre 21 et 100 salariés 46 à plus de 100 salariés

14 l Reflets & Nuances JUILLET 2014

www.upmf.ffbatiment.fr LES INFORMATIONS QUI FACILITENT VOTRE QUOTIDIEN • Actualités générales • Comptes-rendus des réunions • Technique • Publications Demandez à votre fédération départementale votre code d’accès à l’espace « Adhérent ».


LOI RELATIVE À LA CONSOMMATION : CONTRATS À TACITE RECONDUCTION Les entreprises qui proposent à leurs clients particuliers des contrats de longue durée renouvelables automatiquement doivent les informer de leur droit d’y mettre fin en respectant la durée de préavis convenue. La loi « Hamon » relative à la consommation impose au professionnel d’informer le consommateur ou nonprofessionnel de la possibilité de ne pas renouveler le contrat à son échéance « au plus tôt trois mois et au plus tard un mois avant le terme de la période autorisant le rejet de la reconduction ». Cette information devra se faire par écrit, « par lettre nominative ou courrier électronique dédiés ». Il s’agit d’un courrier personnalisé dont l’objet porte sur le droit à résiliation. L’information, « délivrée dans des termes clairs et compréhensibles, fait apparaître, dans un encadré apparent, la date limite de résiliation ».

FORUM NANORESP : RÉFLEXION SUR LES NANOMATÉRIAUX Organisé par la SMA BTP, un forum sur les nanomatériaux, habitat et construction s’est tenu le 28 avril dernier avec des interventions d’industriels et de laboratoires techniques. L’UPMF était représentée à ce Forum NanoResp qui offre une réflexion ouverte sur les nanotechnologies et les nanomatériaux. Partant des préoccupations des diverses parties prenantes, ce dialogue propose de mettre en partage les connaissances, les initiatives concrètes, les attentes liées à ce domaine pour questionner les usages, les bénéfices et les risques des « nanoproduits » au regard des alternatives existantes. Il s’agit aussi d’examiner comment les différents acteurs concernés assument leurs responsabilités.

Calcul des index BT

L’insee a repris la maîtrise d’ouvrage Depuis près de 60 ans, les index BT étaient calculés parallèlement par la FFB et le ministère de l’Equipement. Le ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie (ex-ministère de l’Equipement) a demandé à l’Insee1 de reprendre la maîtrise d’ouvrage et la méthode de calcul des index BT à son compte. Ce transfert était prévu à l’automne 2014 à l’issue de réunions de concertation qui devaient avoir lieu entre l’Insee et la FFB. Or, un décret officialisant le transfert de maîtrise d’ouvrage est paru dès le 7 février dernier. L’Insee peut désormais appliquer sa propre méthode de calcul : choix des matériaux suivis, de l’indice de salaires voire des pondérations. Les index BT de novembre 2013 ont d’ailleurs été publiés à la fin du mois de février selon la méthode de calcul de l’Insee. Ces index deviennent les nouveaux index officiels et seront publiés sur les sites de la FFB. Les négociations reprendront entre la FFB et l’Insee pour affiner les matériaux devant être suivis par l’Insee et faire évoluer les structures des index en relation avec l’évolution de la structure des coûts des entreprises. Les créations et suppressions d’index devront dorénavant passer par la direction des affaires juridiques du ministère de l’Economie.

1Institut national de la statistique et des études économiques


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ACTUALITÉ

Zoom Assurance Même quand ce n’est pas de votre faute DOMMAGE CAUSÉ PAR UN AUTRE INTERVENANT

Légalement, chaque entreprise est tenue, vis-à-vis du maître d’ouvrage, de réparer les désordres affectant ses travaux, même s’ils ont été endommagés par un autre intervenant. Elle dispose cependant d’un recours contre le responsable s’il est identifié. Les différents intervenants sur un même chantier sont considérés comme des tiers entre eux. Les dommages qu’ils se causent relèvent de leur responsabilité civile, dont l’assurance, quoique facultative, s’impose évidemment.

CONSEIL

IMPORTANT

Prévention N’acceptez pas de faire des travaux sur des supports où le poids de l’humidité est supérieur à 5 % et/ou la planéité d’ensemble n’est pas rapportée à la règle des 2 m et au réglet de 20 cm. Vous devez être le seul intervenant sur le chantier, notamment en raison des poussières que pourrait générer le travail d’un tiers. Les locaux dans lesquels vous travaillez doivent être hors d’eau, hors d’air et correctement ventilés.

Vice du matériau La mauvaise qualité d’un enduit ou d’une peinture, un défaut de fabrication d’un revêtement, d’un enduit de sol ou d’une colle peuvent rapidement entraîner des désordres. Vous êtes garant de la qualité des matériaux que vous mettez en œuvre (même si ceux-ci ont été

fournis par votre client). Vous disposez cependant d’un recours à l’encontre des fournisseurs, qui engagent leur responsabilité en leur qualité de vendeur, soit au titre des vices cachés de la chose, soit pour manquement à leur obligation de renseignement.

Erreur de conception La présence d’une maîtrise d’œuvre n’est pas suffisante pour décharger l’entreprise d’exécution de tous les risques consécutifs à un défaut de conception. En effet, l’entreprise doit signaler les difficultés de réalisation et émettre des réserves écrites auprès du maître d’ouvrage. Dans de nombreux cas, les responsabilités sont partagées.

Il est nécessaire d’apporter la preuve de la responsabilité de l’auteur des dommages. Conservez la trace écrite de tous vos échanges : conseils, préconisations, réserves, avertissements. Cela vous permettra de démontrer que vous avez parfaitement rempli votre devoir de conseil. Vérifiez que les matériaux que vous utilisez répondent aux performances exigées par la réglementation française, en particulier s’ils proviennent de l’étranger et ce, même s’ils sont marqués CE.

Extrait de « A chaque métier son assurance », guides assurance en « peinture et finitions » et en « revêtements de sols souples et techniques » réalisés par la SMABTP.

16 l Reflets & Nuances JUILLET 2014

EXEMPLES Une entreprise de peinture réalise le revêtement extérieur d’un lotissement. Une seconde, chargée des fermetures, intervient ensuite et endommage la façade. Le maître d’ouvrage refuse de réceptionner l’ouvrage. La première entreprise est alors contrainte de reprendre son ouvrage. Heureusement, elle avait souscrit une assurance « tous risques chantier ». Celle-ci va lui éviter d’exposer ses fonds propres et donc de rencontrer des difficultés financières. L’intervention d’un autre corps d’état après la mise en œuvre du revêtement de sol endommage ce dernier. Le corps d’état responsable reste malheureusement non identifié. En l’absence d’une assurance « tous risques chantier » couvrant ce risque, l’entreprise doit reprendre à ses frais son ouvrage.



Transmettre son entreprise :

un enjeu majeur pour le dirigeant

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DOSSIER

Comment et quand transmettre son entreprise ? Comment identifier son repreneur ? Quels montages juridiques et financiers utiliser ? Reflets & Nuances répond à (presque) toutes vos questions sur la cession-transmission.

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epuis le temps que l’on parle du baby-boom (devenu « papy-boom »), celui-ci est devenu une réalité. Nombreux sont les entrepreneurs qui atteignent l’âge de la retraite et souhaitent transmettre leur affaire. Leurs motivations sont diverses : s’assurer un complément de retraite, passer le flambeau à un enfant ou un collaborateur… Quelle que soit cette motivation, la transmission d’entreprise est une affaire sérieuse. Pour beaucoup, l’aboutissement d’une vie professionnelle. Un sujet qui valait bien un dossier complet de Reflets & Nuances. Avec, à la clé, quelques recommandations (lire L’avis d’expert) et témoignages de professionnels du secteur finition qui ont cédé leur entreprise.

Savoir anticiper Le mot magique, souvent entendu lorsqu’on évoque la transmission, est « anticipation ». Ce n’est pas pour rien qu’on en parle usuellement. Car, en réalité, il y a tout à mettre au point : les volets fiscaux, juridiques, administratifs, financiers, sociaux, managériaux, commerciaux, patrimoniaux, humains ! Alors, anticiper, cela veut dire quoi exactement ? 18 l Reflets & Nuances JUILLET 2014

Cela signifie qu’il faut orienter son action en fonction de cette perspective en s’y prenant au moins trois ans avant la date de transmission envisagée. Il faut en effet que l’entreprise soit au point sur le plan fiscal et juridique, sans parler des réorganisations patrimoniales (le mieux, pour ces sujets, est de se mettre en relation avec les spécialistes : experts-comptables, conseillers financiers, avocats… ). Le cédant doit se poser quatre questions sur la transmission : à qui, quoi, comment, quand ? A qui transmettre ? C’est la question de la nature même de la transmission : à un héritier, un collaborateur ou à un repreneur ? En clair, à quelqu’un de l’intérieur ou de l’extérieur ? Les témoignages recueillis (lire encadrés) explorent ces deux choix possibles. La forme de la cession peut découler directement de ce sujet car, s’il y a plusieurs héritiers par exemple, il s’agit de ne désavantager personne, sans oublier la question de la gouvernance de l’entreprise. Le « quoi transmettre » ? C’est important bien sûr, puisqu’une entreprise peut être vendue en étant, par exemple, scindée en deux. Un repreneur peut ne vouloir racheter qu’une partie de l’activité. Quant au « comment » et au « quand », nous allons revenir dessus à plusieurs reprises.


Transformer un point faible en point fort

C’est pourquoi le diagnostic doit être complet et le cédant ne doit pas hésiter à tout passer au crible. Il doit raconter son entreprise mais aussi en révéler le potentiel pour demain.

L’évaluation, étape capitale A un stade ou un autre de sa démarche, le cédant va devoir dresser une évaluation de son entreprise. Une étape capitale. La FFB délivre une méthode pour cela, qui mixe deux approches : le patrimonial et le rendement. Dans le premier cas, il s’agit d’évaluer ce qui appartient à l’entreprise (l’actif, mais aussi le passif, en apportant les retraitements nécessaires). Dans le second cas, de calculer la moyenne des résultats nets pondérés des trois dernières années auquel on applique un taux de rendement qui tient compte du risque propre à l’activité du bâtiment. En conjuguant ces deux critères, on obtient la valeur de l’entreprise. C’est différent dans le cas d’une entreprise individuelle car, dans ce cas-là, seul le fonds de commerce est transmis. L’attractivité de l’entreprise doit aussi tenir compte de sa transmissibilité. Pour qu’elle soit transmissible, elle doit être en capacité d’acquérir une certaine autonomie visà-vis de son dirigeant et de vivre sans lui. Pour ce point aussi, l’anticipation est essentielle : cette démarche peut aller jusqu’à former chefs d’équipe et conducteurs de travaux afin qu’ils acquièrent de l’autonomie par rapport au dirigeant. Le repreneur y sera très sensible.

Céder à ses enfants : ce qu’il faut savoir Parallèlement, le cédant doit mener à bien une réflexion patrimoniale et répondre aux questions suivantes : que vais-je devenir après la transmission ? Où, comment et avec quels revenus vais-je vivre ? Idem pour mon

TRANSMISSION DE L’ENTREPRISE MPR LE PRÉ-SAINT-GERVAIS [93]

©MPR

Alors, comment anticiper toute ces questions ? « Le dirigeant n’est pas le mieux placé pour avoir une connaissance claire et objective de son affaire », fait remarquer Dominique Chapelain, conseil et expert en transmission d’entreprise (société Diribat). Il est trop “dedans“ et ne possède pas la vision de celui qui arrive de l’extérieur ». D’où la nécessité de réaliser un diagnostic approfondi de son activité. Cela permettra au cédant d’en identifier points forts et points faibles. Il ne faut pas négliger ces derniers. Souvent, le repreneur a besoin de détecter des points faibles, au sujet desquels il peut se dire qu’il constitue précisément l’homme de la situation : par ses compétences (complémentaires, par exemple, à celles du fondateur), il va pouvoir travailler ces points afin de donner de la valeur additionnelle à l’entreprise. Un défaut est fréquemment un axe d’amélioration. Raison supplémentaire pour ne pas le cacher. « Le repreneur doit savoir ce qu’il fera demain avec cette entreprise et anticiper les pistes de développement », précise Dominique Chapelain.

Regards croisés entre père et fils [Patrick Torcol-58 ans] [Eric Torcol-34 ans] Quelle méthode avez-vous utilisée pour céder l’entreprise à votre fils ? PATRICK TORCOL : j’ai créé l’entreprise MPR en 1982 et nous sommes 49 salariés. Mon fils Éric, qui travaille avec moi depuis plus de 15 ans, a manifesté en son temps la volonté de reprendre l’entreprise. Au fil des années, j’ai constaté que progressivement il prenait le pouvoir, ce qui me rassurait, car on ne donne pas le pouvoir, il se prend. Dans cet esprit, je lui ai transmis 44% des parts de la société, par le biais d’une donation. Éric a occupé tous les postes dans l’entreprise et connaît aujourd’hui tous les rouages pour assurer son bon fonctionnement.

Pourquoi avoir souhaité reprendre l’entreprise familiale ? quand mon père m’a proposé d’intégrer l’entreprise, je n’ai pas hésité une seconde. C’était le moyen pour moi de partager ensemble une belle histoire et un beau challenge. La relation entre deux fonctions, chef d’entreprise et père, peut parfois être difficile à gérer, il y a une frontière à ne pas franchir. Notre satisfaction est d’avoir fait à ce jour un grand chemin l’un à côté de l’autre. En tant que directeur général, j’insuffle des orientations nouvelles, dans le secteur du dégât des eaux, du ravalement, de l’informatique... Je me fais un devoir de racheter les parts restantes de mon père, car j’estime qu’il doit pouvoir bénéficier du fruit de son travail. Cela va être un investissement pour moi, mais rien ne s’obtient gratuitement, sans efforts.

ERIC TORCOL :

Et maintenant ? PATRICK TORCOL : j’ai su m’effacer dès lors qu’Éric a pris les rênes de l’entreprise. Il ne peut y avoir qu’un chef. Je ne lâche pas mon travail au sein de MPR, mais c’est Éric qui pilote. Il a su consolider, renforcer l’existant, tout en développant un nouveau portefeuille de clientèle. Une de ses priorités est le contact permanent avec le personnel de l’entreprise, il a les valeurs humaines nécessaires pour diriger les femmes et les hommes qui l’entourent. Une chaîne est formée de plusieurs maillons. En parfaite cohésion avec Eric, je ferai valoir mes droits à la retraite dans quelque temps afin qu’il devienne président de la SAS MPR.

conjoint. La transmission s’inscrit donc dans un projet plus global. Toute la palette de la fiscalité patrimoniale peut être exploitée, avec notamment les différentes possibilités de donations en cas de cession à ses enfants. Mais au-delà, et une fois que le dirigeant a arbitré — transmission familiale ou non — et opté pour une transmission familiale, deux questions devront se poser avant toute construction juridique : pour reprendre, l’enfant

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JUILLET 2014 Reflets & Nuances l 19


DOSSIER

Transmettre son entreprise :

un enjeu majeur pour le dirigeant

Jacques Silve [MARSEILLE]

L’option du MBO >>>

pressenti est-il suffisamment compétent et motivé ? Et la cession à cet héritier en particulier ne risque-t-elle pas de remettre en cause l’entente familiale ? À noter qu’en ce qui concerne la compétence, le futur légataire a la possibilité de bénéficier d’une formation au sein de l’Ecole supérieure des jeunes dirigeants du bâtiment (ESJDB) (lire article p. 40). Souvent, l’héritier doit pouvoir se faire un prénom dans l’entreprise. Cela aussi se prépare : il faut qu’il détienne rapidement une visibilité et une légitimité auprès des clients, des partenaires et des collaborateurs. Sur le plan juridique, il va être nécessaire de mettre en place un dispositif qui permette au dirigeant de céder le pouvoir au successeur familial choisi tout en respectant l’égalité entre tous ses enfants, s’il en a plusieurs. Cela peut passer par une holding familial qui permet de contrôler l’entreprise (et de la mettre à l’abri de toute mésentente). Ainsi, chaque enfant a le même nombre de parts de l’entreprise mais celui qui dirige détient la majorité de la société holding, laquelle détient elle-même la majorité de l’entreprise. Bien sûr, il y a d’autres façons de céder l’activité à ses enfants. Deux frères au profil différent, par exemple (l’un plutôt technicien, l’autre plutôt gestionnaire), peuvent se partager les décisions.

Céder à un collaborateur Transmettre l’entreprise à l’un de ses salariés est un cas de figure fréquent. Il n’est pas rare que se développe une forme de relation filiale entre le chef d’entreprise et son principal collaborateur. Il y a plusieurs points communs entre ce type de transmission et la cession intra-familiale avec, bien sûr, quelques différences. Comme l’enfant du dirigeant, le collaborateur repreneur doit faire preuve de motivation et présenter les compétences indispensables à la direction d’une société. Il peut très bien, lui aussi, intégrer le parcours de formation de l’Ecole supérieure des jeunes dirigeants du bâtiment. Ce cursus lui permettra de combler ses lacunes en matière de gestion, à laquelle il n’a généralement pas été associé jusqu’alors. S’il y a plusieurs compagnons dans l’entreprise, le patron doit, comme pour les enfants, assumer, expliquer et argumenter ce choix afin qu’il n’y ait aucun sentiment de favoritisme.

Mise en vente : principales étapes Une fois l’ensemble des étapes de préparation passées, vient le temps de la mise en vente. Il faut vendre et le faire savoir. « C’est souvent un dilemme, relève Dominique Chapelain : le dirigeant veut vendre mais ne souhaite pas toujours que cela se sache. » Quoiqu’il en soit, il faut savoir exploiter ses réseaux personnel et professionnel. Le dirigeant doit saisir l’opportunité de discussions 20 l Reflets & Nuances JUILLET 2014

« J’approchais des 60 ans et je savais que des collaborateurs étaient intéressés à reprendre mais sans disposer de moyens suffisants. J’en ai donc parlé à mes différentes banques, dont l’une m’a mis en relation avec un fonds d’investissement local. Au début, cela nous a surpris mais il s’avère que cette solution est tout à fait adaptée à notre cas de figure. D’une certaine manière, nous étions trop petits pour intéresser un repreneur de dimension nationale et trop gros pour appâter un acquéreur local tout seul. Pour pouvoir lever plusieurs millions d’euros, les acquéreurs ont opté pour un MBO (Management Buy Out), c’est-à-dire la reprise de l’entreprise par des salariés. Le MBO leur permet de bénéficier d’un effet de levier important. La dette que représente l’emprunt bancaire constitue la moitié du montant à investir pour le rachat, l’autre moitié de ce montant étant financée par le fonds d’investissement régional et par les repreneurs eux-mêmes : les cadres dirigeants et quatre autres collaborateurs. Ces personnes connaissent bien la société et ses clients, ce qui est un atout majeur. Il est prévu que ce fonds, qui dépend de la Caisse d’épargne Provence-Alpes-Corse, se retire au bout de 5 ans. En ce qui me concerne, j’ai veillé, pour le volet patrimonial de l’opération, à ne revendre qu’à moins de deux années de mon départ en retraite, ce qui me permet de bénéficier d’une exonération sur les plus-values. »

sur les chantiers, avec des fournisseurs (qui connaissent beaucoup d’entreprises), etc. Il est également possible de passer une annonce sur le site transmibat.fr (créé par la FFB) ou sur d’autres sites spécialisés (chambres consulaires, banques… ) . Cette annonce ne révèle pas l’identité de l’entreprise et lorsqu’un repreneur est intéressé, c’est auprès de la Fédération qu’il postule. Celle-ci joue un rôle d’intermédiaire qualitatif et interroge le postulant sur son projet et son profil avant de transmettre son dossier au cédant. C’est donc celui-ci qui garde l’initiative d’entrer ou non en contact avec l’entreprise qui s’est manifestée. En passant par transmibat.fr, le dirigeant pourra être aidé par sa fédération départementale (et sa cellule transmission) pour être mis en relation avec des consultants spécialisés dans la cession d’entreprise. Sans entrer dans la négociation (ce n’est pas son rôle), la Fédération pourra contribuer à dresser l’évaluation de l’entreprise. Dès la première prise de contact entre le cédant et le repreneur potentiel, un accord de confidentialité doit être signé. Le cédant remet ensuite un dossier de présentation de l’entreprise à son interlocuteur. Suite à cet entretien et si le repreneur potentiel confirme son intérêt après des discussions qui font déjà partie des négociations, ce dernier rédige alors une lettre d’intention. Il indique un prix d’achat maximum, qu’il va assortir de conditions (audits d’acquisition satisfaisants, conditions de règlement, conditions suspensives), et de nombreux autres


points : financement de l’opération, garanties demandées (notamment la garantie de passif), durée de l’offre, pour ne citer que les plus fréquentes. Une fois que le cédant a donné son accord suite à la réception de cette lettre, les deux parties entrent dans un processus dit exclusif, en ce sens que le vendeur donne l’exclusivité à un repreneur pour négocier sur une certaine période. Cette phase de négociation comporte des audits, qui constituent pour le repreneur autant de moyens de vérifier la véracité de ce que le chef d’entreprise a énoncé précédemment : mise à disposition des contrats de travail, du carnet de commandes, etc. Il rencontre aussi salariés et clients lors de cette période. « Certains cédants sont encore frileux à ce stade et ne font visiter leur entreprise que le dimanche, souligne Dominique Chapelain. Ca ne sert à rien. L’acquéreur a besoin de voir une entreprise en marche. » Etape suivante : si les deux entrepreneurs confirment leur intérêt réciproque, un protocole d’accord est préparé. Souvent rédigé par un avocat spécialiste, cet acte d’engagement formalise les conditions de mise en œuvre (avec des conditions suspensives, notamment sur le financement bancaire ou la reconduction d’un marché important) et prépare l’acte de cession. Celui-ci est signé quelques semaines après, si toutefois les conditions suspensives ont été levées. Si tout va bien, l’acte de vente est signé devant un avocat ou un notaire.

Il y a une vie après la vente On aurait tort de penser que la transmission s’arrête une fois la vente signée. Afin de donner toutes ses chances de réussite à l’acquéreur, le vendeur peut lui prêter main forte pendant quelque temps pour la prise en mains de l’entreprise. Généralement cet accompagnement est stipulé en amont et figure dans les différents actes. Dans certains cas, une partie du paiement de la vente est assujettie aux résultats obtenus par l’entreprise au cours de la première année de reprise. « En revanche, il n’est pas utile que l’acquéreur “s’attarde“ dans l’entreprise après sa vente, précise Dominique Chapelain : le nouveau dirigeant doit pouvoir rapidement s’imposer. » Concernant le volet fiscal, la taxation faite auprès du cédant qui vend sa société correspond aux prélèvements sociaux d’une part (CSG, CRDS) et à la plus-value soumise au barème de l’impôt sur le revenu de l’autre. Il existe des abattements fiscaux, notamment si le cédant liquide ses droits pour partir à la retraite ( jusqu’à deux ans avant et deux ans après). Il est conseillé de se rapprocher d’un fiscaliste, qui pourra évaluer le montant de l’impôt. On le voit : toutes ces démarches, depuis le tout premier moment où la transmission est envisagée jusqu’à cette dernière étape décrite ci-dessus, montrent bien que la cession de son entreprise est une affaire sérieuse.

Dominique Chapelain EXPERT EN CESSION-TRANSMISSION [DIRIBAT]

Quels sont les délais qui s’écoulent généralement entre le moment où le cédant passe son annonce et celui où la vente se concrétise ? Ils sont variables bien sûr. Toutefois, ces délais sont le plus souvent supérieurs à six mois. Il peut même s’écouler environ un an jusqu’à la vente effective, à partir du moment où le repreneur est intéressé. En revanche, lorsqu’une annonce est déposée et qu’aucun repreneur ne se manifeste pendant plusieurs mois, le cédant doit se poser la question de l’attractivité de son offre.

Quels sont généralement les profils des repreneurs ? Il y a le fils ou la fille bien sûr, mais aussi un salarié, souvent le collaborateur principal, devenu en quelque sorte le « fils spirituel ». Autre cas de figure fréquent : un salarié d’une autre entreprise de finition, par exemple un conducteur de travaux. Il a envie de devenir patron et son propre employeur n’envisage pas une succession. Ce sont des profils intéressants car ils connaissent bien le métier et le marché. Attention toutefois à leur contrat de travail, surtout si leur employeur actuel se situe dans la même zone géographique.

Et les cadres de plus grandes entreprises désirant se mettre à leur compte ? C’est une autre grande catégorie de repreneurs. Par exemple, des salariés de très grandes entreprises du même secteur d’activité qui, pour x raisons, voient leur avenir un peu bouché et profitent d’une possibilité de sortie financièrement intéressante pour reprendre une affaire. Cela peut très bien fonctionner. Prudence toutefois : même si la personne a d’excellentes pratiques de conduite de chantier, le passage d’une grande entreprise à une TPE ou PME peut être un choc. Le repreneur doit en être pleinement conscient. Autre profil, enfin : les repreneurs provenant d’un autre secteur d’activité. La question essentielle devient alors celle de la taille de l’entreprise, la personne n’étant pas issue du métier. Si cette taille est importante, ce n’est pas forcément handicapant. On voit d’ailleurs d’excellents repreneurs qui acquièrent des entreprises de plus de dix salariés en peinture-finition et leur donnent un nouvel élan commercial (et gestionnaire). En cas de petite entreprise, c’est beaucoup moins évident : le dirigeant a nécessairement des décisions d’ordre technique à prendre. De toute façon, tout repreneur doit posséder aujourd’hui au moins deux de ces trois compétences clés : la technique, la gestion, le commercial.

Quelles sont les grandes tendances en matière de cession d’entreprise ? Dans le bâtiment en général, 45 % des chefs d’entreprise ont plus de 50 ans, ce qui totalise 100 000 entreprises concernées dans les dix ans à venir. Or parmi ces dirigeants, 40 % n’ont pas encore réfléchi à leur transmission. On sait qu’environ 6 entreprises du bâtiment sur 10 sont transmises au moment du départ en retraite de leur dirigeant, ce qui équivaut à environ 5 000 entreprises chaque année sur le marché. Peu facilement transmissibles, surtout parce qu’elles sont des entreprises individuelles sans salariés, les autres mettent tout simplement la clé sous la porte. Pour les repreneurs extérieurs, le critère régional est prépondérant : ils font plus facilement l’acquisition d’une entreprise du littoral Atlantique ou du sud de la France.

JUILLET 2014 Reflets & Nuances l 21


Si la mise en place d’un système d’isolation thermique par l’extérieur

TECHNIQUE

(ITE) sous enduit est d’une grande efficacité au niveau thermique, il importe

©STÉPHANE MIGET

qu’il ne devienne pas source de problèmes, en raison d’un traitement hasardeux des points singuliers.

Traiter les points singuliers pour assurer une enveloppe continue et pérenne

L

es habitudes constructives évoluent. Pour preuve, le développement significatif des systèmes d’isolation thermique par l’extérieur (ITE) dont on a posé presque 20 millions de mètres carrés en 2013 alors qu’il y a à peine sept ans, il s’en posait moins de 6 millions (source TBC*). Dans cet ensemble, les procédés sous enduit mince sont majoritairement prescrits. Pour que le succès ne se démente pas, il est important que prescription et mise en œuvre soient à la hauteur. L’une des conditions de la réussite, sinon la condition, repose sur le traitement des points singuliers. Lequel est capital si l’on veut une enveloppe performante sur le plan thermique, esthétique, en termes d’étanchéité à l’eau, et également pérenne. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ces points singuliers, en neuf ou rénovation, sont légion : jonction avec les balcons, encadrements de baies, arêtes et angles rentrants et sortants, jonction entre murs et

22 l Reflets & Nuances JUILLET 2014

toitures, acrotères, joints de dilatation en façade et en toiture-terrasse, saillies pour les bâtiments existants ou encore soubassements, fondations, planchers bas sur terre-plein… Il est donc impératif de les traiter pour réaliser une enveloppe sans pont thermique et assurer ainsi une isolation continue. Outre une limitation des déperditions, ce traitement continu va éviter les risques de moisissures, de condensation et de corrosion au droit des ponts thermiques, à l’intérieur du bâtiment.

Réflexion préalable A priori dans le neuf, leur traitement est plus simple car pensé (normalement) dès la phase conception. Cela dit, les architectes aiment jouer avec les volumes et les ouvertures, donc ont tendance à les multiplier. Autre mode génératrice de points singuliers : la multiplicité des


© POGGIA

Stéphane Orsetti, chargé de mission au GIE Socabat

Trois questions à… revêtements de façade sur un même bâtiment posant ainsi la question de la jonction entre, par exemple, un enduit et un bardage. Dans l’existant, tout dépend du type de bâtiments. Mais les choses ne sont pas toujours simples notamment lorsqu’il y a des saillies en façade ou des modénatures.

R&N : En tant qu’observateur de la pathologie, constatez-vous une augmentation des sinistres liés à un mauvais traitement des points singuliers d’ITE ?

Neuf ou rénovation, le raccordement du système d’ITE avec les ouvertures représentent, avec les raccordements en toiture et le traitement des angles et joints, l’un des points les plus critiques lors de la mise en œuvre. C’est pourquoi, au-delà de l’isolation elle-même, il est nécessaire de réfléchir avant le démarrage de chantier à la réalisation de ces points singuliers. Et s’il y a changement de menuiseries, cette réflexion doit être menée avec le fournisseur de celles-ci. Dans tous les cas, les angles de baies vitrées seront obligatoirement renforcés à l’aide de mouchoirs de renfort, avant la mise en œuvre du sous-enduit.

Stéphane Orsetti : « A notre niveau, nous ne notons pas

Système complet

R&N : Quels conseils délivrez-vous aux entrepreneurs ?

Pour ce traitement, outre une bonne technicité des opérateurs, il est important d’avoir une bonne connaissance des documents relatifs aux procédés. A ce jour, il n’existe pas de DTU et ces systèmes sont encore considérés comme technique non courante sauf si elle bénéficie d’un Atec (avis technique) ou ATE (agrément technique européen) et DTA (document technique d’application). Pour autant, il existe de nombreux documents auxquels il convient de se référer : comme la version 2 du cahier CSTB 3035 (CPT)**, relatif aux conditions d’emploi et de mise en œuvre des systèmes d’isolation thermique extérieure par enduit sur polystyrène expansé. De même, les procédés sont systématiquement proposés dans le cadre d’un système complet qui intègre les composants techniques (isolants, treillis, fixations…) et une finition compatible avec tous les composants. Selon les fabricants et les assureurs, cette approche optimise les performances et la pérennité du système. © PPG

* Le marché de l’isolation

**

d’augmentation importante du nombre d’expertises en relation avec ces désordres. Ce qui ne signifie pas qu’il n’y a pas de pathologies, juste que certaines d’entre elles ne rentrent pas dans le cadre de la décennale. On observe, en outre, l’émergence de nouvelles pathologies liées au renforcement de la réglementation thermique et au changement dans les habitudes constructives. Par exemple avec la pose au nu extérieur du mur de menuiseries dotées de précadre. Si le joint n’est pas correctement réalisé, il y a risque d’infiltration à l’interface ITE menuiserie. Mais le gros souci actuellement réside dans l’arrivée sur le marché d’entreprises qui ne sont pas ou peu qualifiées. Inévitablement, la qualité de réalisation des façades s’en ressent, notamment au niveau des nombreux points singuliers à traiter. »

SO : « Les travaux d’isolation thermique par extérieur sous

enduit sont très techniques, du fait des nombreux points singuliers et de la diversité des configurations de façade. D’où la nécessité de disposer d’opérateurs bien formés. C’est la première étape. Les entreprises ont aussi intérêt à s’engager dans une démarche de qualité, ce qui constitue un gage de savoir-faire vis-à-vis des différents interlocuteurs. Je pense qu’il est indispensable d’adopter des procédés sous ATE et DTA pour des questions d’assurabilité. Dans le cas contraire, l’assureur demandera une étude au cas par cas. Cela passe encore par les méthodes de travail. Par exemple, la découpe des isolants PSE (polystyrène expansé) : il est indispensable qu’elle soit réalisée au fil chaud, les découpes à la scie s’avèrent approximatives, susceptibles de nuire à l’homogénéité et la continuité de l’ensemble. »

R&N : Pouvez-vous nous donner d’autres exemples ? SO : « Oui. Les rails de départ qui, pour autoriser leur

dilatation, doivent être espacés de 3 mm. Il y a aussi des soucis aux angles. A ce niveau, les panneaux isolants doivent se croiser et les angles être renforcés à l’aide de profils dédiés (harpage). Il y a également de fortes problématiques au droit des joints des panneaux isolants que l’on rebouche avec de la mousse PU, ce qui crée un point dur susceptible d’engendrer de la fissuration. Attention également aux chevilles trop enfoncées et bien sûr aux baies : découpe en L de l’isolant et réalisation de coins mouchoirs obligatoires. Autre pathologie nouvelle : la mise en œuvre sur une même façade de PSE blanc PSE gris, d’où dilatations différentielles et fissurations. »

thermique par l’extérieur en France en 2013 Téléchargeable gratuitement sur www.cstb.fr

JUILLET 2014 Reflets & Nuances l 23


TECHNIQUE

Imperméabilité de façade :

systèmes qualitatifs en perte de vitesse © ZOLPAN

Très techniques, encadrés par une norme DTU exigeante et réservés à la rénovation, les systèmes d’imperméabilité restituent l’étanchéité à l’eau des façades. Concurrencés sur leur propre terrain par l’isolation thermique par l’extérieur (ITE), ils sont de moins en moins prescrits.

S’ils sont étanches à l’eau, les systèmes d’imperméabilité sont néanmoins perméables à la vapeur d’eau, de façon à laisser « respirer » la paroi, en tous cas à ne pas bloquer la vapeur d’eau, source de désordres dans les murs.

D

édiés à la rénovation des façades, les systèmes d’imperméabilité créent ou rétablissent l’étanchéité à l’eau des façades en service. Ce sont leurs propriétés intrinsèques, notamment leur grande souplesse et leur comportement élastométrique, qui leur permettent de résister à la fissuration du support – dans une certaine limite – sans se déchirer, et donc d’empêcher l’infiltration des eaux de pluie et de ruissellement dans la maçonnerie. Ces systèmes sont aujourd’hui, malgré leur qualité, en perte de vitesse. Notamment parce que les maîtres d’ouvrage profitent des travaux de rénovation pour mettre en place une isolation thermique par l’extérieur (voir encadré p.25). Autre explication, il s’agit là de produits très techniques exigeant une

préparation et une mise en œuvre spécifique qui augmentent les coûts. Autre frein possible, la frontière qui n’est pas toujours très nette entre produits décoratifs et d’imperméabilité. Ce qui a des implications en termes d’assurabilité, les systèmes décoratifs ayant une garantie d’un an tandis que ceux d’imperméabilité relèvent de la garantie décennale. Par exemple, certains RSE (revêtements semi-épais) bénéficient à la fois d’un classement I1 premier niveau des systèmes d’imperméabilité (norme NF P 84-404 DTU 42.1) et d’un classement D3, troisième et dernier niveau des revêtements décoratifs (norme NF P 74-201 DTU 59.1). Dans tous les cas, si le produit est prescrit D3, il reste D3 avec sa garantie de deux ans et son DTU de référence. Si ce même

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TECHNIQUE

Frédéric Poggia, gérant de l’entreprise Poggia, Seyssinet (38)

« Les clients et maîtres d’œuvre se tournent de plus en plus vers l’ITE » « Le marché de l’ITE, filière sèche et humide, s’impose petit à petit à celui de l’imperméabilité de façade. Clients et maîtres d’œuvre optent de plus en plus pour l’ITE bien qu’il y ait des disparités avec les régions aux hivers rigoureux. Les maîtres d’ouvrage préfèrent souvent remplacer les systèmes d’imperméabilisation I4 par une ITE qui est certes deux fois plus chère mais qui permettra une réduction de la facture énergétique tout en valorisant le bien. Le renouvellement des qualifications pour le niveau I4 est d’ailleurs de plus en plus difficile à obtenir car nous avons moins de chantiers de référence. Le NF DTU 42.1 qui représente le reflet de l’expérience des professionnels et des règles de l’art, et aussi destiné à être contractualisé au dossier de consultation, nous conforte dans la maîtrise des techniques et des produits liés aux systèmes d’imperméabilisation. La mise en œuvre est relativement simple pour peu que l’on choisisse les bons outils, notamment les rouleaux. Attention aussi à respecter le nombre de couches. »

>>>

produit est prescrit I1, il est I1 avec sa garantie décennale et son DTU de référence. Attention donc aux confusions.

Quatre types de systèmes Les règles de mise en œuvre sont fixées par la norme NF P 84-404 DTU 42.1 « Réfection de façades en service par revêtements d’imperméabilité à base de polymères ». Laquelle, révisée en 2008, n’admet que des produits acryliques et vinyliques en phase aqueuse. Elle spécifie aussi les quatre types de systèmes couverts par la garantie décennale de I1 à I4, en fonction des caractéristiques mécaniques des produits définies par la norme européenne NF EN 1062-1.

© STO

Diagnostic et étude préalable

26 l Reflets & Nuances JUILLET 2014

Comme pour tous travaux de ravalement, un diagnostic précis est indispensable avant de se lancer. Celui-ci permettra de déterminer la nature et l’état du support, de tenir compte des contraintes d’exposition des parois (écarts de température, chaleur, gel, taux d’humidité), de définir la nature des travaux préparatoires et le choix de l’impression, de réfléchir au traitement des points singuliers et de choisir les systèmes adaptés au support – ce en fonction de la taille des fissures existantes. En outre, il sera possible de prévoir la résistance future à la fissuration souhaitée par le maître d’ouvrage.

Indispensable également, l’étude préalable. À ne pas confondre avec le diagnostic, elle est imposée par le NF DTU 42.1. Impérativement réalisée par un organisme indépendant lorsque la solution technique a été arrêtée (pour les ouvrages inférieurs à 500 m2, l’entreprise peut effectuer l’étude), elle ne vise qu’un seul but : déterminer si la solution d’imperméabilité retenue est applicable sur le revêtement existant, ou si ce revêtement doit être décapé. Si elle n’est pas réalisée, il y a obligation de décaper le revêtement existant, même si visuellement aucun défaut n’est constaté.

La nature du support a son importance puisque la norme DTU en autorise quatre dans le cadre de techniques courantes : le béton de granulats courants ou légers de type parement soigné ; les maçonneries d’éléments ou de béton revêtues d’un enduit à base de liant hydraulique traditionnel ou prêt à l’emploi ; les revêtements scellés ou collés de petits éléments en pâte de verre ou grès cérame. D’autres supports sont admis mais il s’agit alors de techniques non courantes.

Quand réaliser l’étude préalable > Lorsque le revêtement existant a une épaisseur inférieure à 300 micromètres (cas d’un film mince) et qu’on envisage de le recouvrir par un système d’imperméabilité I1, I2, I3 ou I4. > Lorsque le revêtement existant montre une épaisseur supérieure à 300 micromètres (D3 et imperméabilité de façade) et qu’on envisage de le recouvrir avec une imperméabilité I1. Le décapage est obligatoire pour les revêtements de plus de 300 micromètres si l’on souhaite mettre en place une imperméabilité de classe I2, I3 ou I4.


iQolor – intelligent Color les peintures de façade signées Sto Une gamme qui allie diversité et performances.

StoColor Silco et sa base de résines siloxanes favorise une imperméabilité à l‘eau de pluie, une très bonne perméabilité à la vapeur d‘eau et une forte résistance à l‘encrassement.

StoColor X-black et sa technologie NIR (Near Infrared Reflection) autorise l‘utilisation de teintes foncées et soutenues en façade.

StoColor lotusan® participe activement à garder les façades propres et sèches grâce à la fonction autonettoyante de l‘effet lotus®.


TECHNIQUE Les accidents du travail comme les accidents domestiques sont souvent provoqués par les glissades et chutes de plain-pied. Et dans la majorité des cas, le revêtement de sol est un © ALTRO FLOORS

des éléments en cause. Des solutions existent permettant de préserver l’intégrité physique des personnes. Les sols des cuisines collectives présentent des risques de glissance.

Maîtriser la glissance sur sol souple

L

es chutes de plain-pied peuvent être la conséquence de plusieurs problèmes : inattention, trébuchements, revêtements en mauvais état… Selon l’Institut national de recherche et de sécurité, ces chutes représentent à elles seules plus de 25% des accidents avec arrêts de travail. Du côté des accidents domestiques, la Caisse nationale d’assurance maladie avance que, chaque année, près de 2 millions de personnes âgées de plus de 65 ans sont victimes d’une chute. Avec l’âge, le risque de chutes augmente et représente les deux tiers des décès par accidents chez les plus de 75 ans. Dans bien des cas, c’est un problème de sol glissant qui est la cause des chutes. Dans les locaux professionnels, la glissance des sols relève en général de la nature même de l’activité exercée et, en particulier, des ambiances humides générées par cette activité. Ainsi, des ateliers de l’industrie agro-alimentaire ou des cuisines de restauration collective. En résidentiel, également en raison de la présence d’eau, les salles de bains sont des lieux à risques. Des 28 l Reflets & Nuances JUILLET 2014

risques démultipliés dans les établissements de santé et les résidences pour personnes âgées où les occupants sont fragilisés. Dans l’habitat collectif comme dans les établissements recevant du public, les zones permettant d’accéder aux bâtiments depuis l’extérieur sont également des espaces où peuvent se produire des chutes. Dans tous ces lieux, il conviendra d’effectuer les choix pertinents en matière de revêtement de sol afin de prévenir les accidents par chute. Dans tous les cas, la loi de 2005 sur le handicap, avec 2015 comme date butoir, impose la mise en œuvre de dispositifs d’aménagement en matière d’accessibilité des bâtiments afin de faciliter la vie des personnes à mobilité réduite. Les sols sont naturellement concernés par cette règlementation : les revêtements de sol et les équipements sur le sol des cheminements des parties communes doivent être sûrs et permettre une circulation aisée des personnes handicapées. Le sol ou le revêtement du cheminement accessible doit être non meuble, non glissant et non réfléchissant.


Une solution pour ne pas glisser sur les sols des douches à l’italienne.

Les coefficients mesurés

Pour mesurer objectivement la glissance des sols, le Comité Européen de Normalisation a retenu deux méthodes pour comparer et classifier les performances des revêtements. La plus communément utilisée est la méthode du plan incliné en laboratoire (DIN 51130). Elle permet d’évaluer la résistance au glissement des revêtements de sol et convient à toutes les situations de marche (pieds nus, chaussures de sécurité, chaussures de ville). Tous les types de revêtements de sol peuvent être étudiés avec tous les produits mouillants ou polluants rencontrés dans la vie quotidienne (eau, eau + détergent ou produit moussant, eau + huile). La glissance est caractérisée à partir d’un coefficient d’inclinaison tenant compte de la nature du corps en contact avec le revêtement (chaussure ou pied nu), de la nature et de la quantité d’eau ou de lubrifiant en présence sur le sol, et de facteurs mécaniques liés à l’individu (glissement du talon, pression de contact). La méthode fait appel à un opérateur qui marche en avant puis en arrière sur le plan recouvert du revêtement de sol à tester. Le plan est incliné progressivement jusqu’à ce que l’opérateur sécurisé perde l’équilibre. Cette méthode détermine ainsi l’angle limite d’inclinaison et donc la résistance au glissement du revêtement. On obtient un classement allant du plus glissant R9 (angle de glissade compris entre 6° et 10°) au non glissant R13 (angle de glissade supérieur à 35°).

permettent

© GERFLOR

Mesurer la glissance

© TARKETT

L’autre méthode, réalisée sur site, est l’essai de frottement dynamique (NF EN 13893). On utilise un appareil portable comportant un patin chargé qui est tiré parallèlement à la surface du revêtement de sol à vitesse constante. La force horizontale exercée pour tirer le patin est enregistrée sur la longueur d’un tracé. La force horizontale est divisée par la force verticale pour obtenir le coefficient de frottement dynamique. Les mesurages sont effectués uniquement sur des surfaces de revêtement sèches.

de

comparer

le caractère glissant des zones testées (entre 0 et 1). On considère qu’un coefficient de frottement supérieur à 0,4 présente une sécurité minimum pour un revêtement de sol.

Les solutions PVC Le carrelage a été pendant longtemps, et demeure souvent, le revêtement de sol le plus souvent prescrit dans les cuisines collectives et les salles d’eau des établissements de santé. Mais le PVC est aujourd’hui très présent dans ces applications, en particulier dans les salles de bains des hôpitaux et des maisons de retraite. Il présente en effet des avantages en termes d’acoustique, d’hygiène (nombre réduit de joints) mais également de glissance. Pour obtenir l’effet antiglissant, le PVC homogène inclut des particules antidérapantes (oxyde d’aluminium, carbure de silicium, particules de quartz). Ces éléments viennent affleurer lorsque le pied exerce une pression sur le sol, ce qui déclenche un effet de grip. L’anglais Altro s’est fait une spécialité de cette famille de produits qui ont fait leurs preuves. Parfaitement au point depuis plusieurs années mais demandant une bonne compétence technique de la part de l’entreprise qui met en oeuvre, Forbo Sarlino (Sarlibain), Gerflor (Taradouche) et Tarkett (Concept Douche) offrent des solutions complètes pour l’aménagement des salles d’eau de plain-pied, avec un sol antiglissant associant étanchéité, facilité d’entretien et accessibilité. Pour l’aménagement des cuisines collectives ou centrales, il existe sur le marché deux systèmes sous Avis Technique, développés en association entre un fabricant de revêtement de sol et un industriel des produits de mise en œuvre : Gerflor et Uzin d’une part, Altro Floors et Bostik d’autre part. Ils sont constitués d’éléments indissociables à savoir : un ragréage autolissant pour les parties planes et un pour les parties pentues, une colle réactive à 2 composants, cordon de soudure, siphon et caniveau et le revêtement antiglissant (Altro Unity 25 et Altro Stronghold K30 pour Altrofloors, Tarasafe Plus pour Gerflor). La mise en œuvre doit être assurée par des entreprises agréées par le fabricant du revêtement de sol. La pente et la position des siphons doivent être soignées pour éviter la présence d’eau stagnante.

Sécuriser la marche des personnes en état de fragilité.

JUILLET 2014 Reflets & Nuances l 29


TECHNIQUE

© FLOTEX

© FLOTEX

Un sol textile en espace public de montagne

L’impression haute définition reproduit l’aspect du bois avec beaucoup de réalisme.

Répondre aux lourdes contraintes endurées par le sol d’une galerie commerciale, qui plus est implantée dans une station de sport d’hiver, était le défi à relever pour le revêtement qui serait prescrit par le maître d’œuvre. Associé à un système pertinent de protection des accès, le revêtement textile floqué retenu a parfaitement répondu aux attentes.

30 l Reflets & Nuances JUILLET 2014

A

u cœur de la station de sports d’hiver Courchevel 1850, le Forum est une galerie commerçante qui rassemble toute une palette d’activités tournées vers les services et les loisirs, un point de rencontre qui entend mettre l’accent sur la convivialité. Sur 18 000 m2, l’offre se décline en plusieurs niveaux et pôles d’attraction caractérisés tant par leur différence que par leur complémentarité. Autour d’un vaste hall conçu comme le centre névralgique du complexe et réparti sur trois niveaux, se retrouvent boutiques, espaces de restauration, maison de la presse, laverie, une structure artificielle d’escalade, un centre de fitness, un bowling. Transparent, le bâtiment laisse voir le paysage et les pistes tandis que les arcades côté rue s’ouvrent

sur les terrasses extérieures et la vie de la station. Construit en 1990, le bâtiment est représentatif de l’architecture contemporaine en montagne. Très sollicité, le cadre d’accueil intérieur avait toutefois besoin d’être actualisé afin de recréer un effet d’attraction chaleureux, moderne et fonctionnel. La rénovation des revêtements de sol a grandement contribué à cette opération « relooking » qui s’est déroulé sur trois mois pour s’achever en novembre dernier, avant l’ouverture de la saison.

Des conditions agressives Maître d’œuvre sur cette opération, l’architecte d’intérieur Christine Meurice-Vibert (73-Saint-Oyen) était


confrontée, pour le choix du revêtement de sol, à la double contrainte de sa tenue à l’usage et son entretien d’une part, et, d’autre part, de son aspect esthétique. Avec l’obligation de répondre aux attentes de la municipalité maître d’ouvrage, des services techniques et des commerçants. Les conditions d’usage d’un revêtement de sol sont particulièrement sévères dans une station de sports d’hiver. Entre l’humidité de la neige fondue, les trafics intenses chaussures de ski au pied et les problèmes d’entretien, les contraintes sont nombreuses pour les prescripteurs œuvrant sur des résidences et autres centres commerciaux. Pour avoir déjà utilisé du Flotex dans des locaux à fort passage en montagne, Christine Meurice-Vibert avait l’expérience de ce revêtement floqué aux caractéristiques techniques très particulières.

Une construction textile originale En effet, la construction du Flotex de Forbo lui permet de résister à l’usure et de supporter des procédures de nettoyage qui ne seraient pas tolérées par d’autres sols textiles. Le velours est constitué de fibres polyamides ultra courtes implantées par un effet de champ magnétique, à raison de 80 millions de brins au m2, dans un support en PVC expansé et stabilisé par un voile de verre. Ces brins sont ensuite fixés définitivement au support par une enduction qui les rend inarrachables. La combinaison de la haute densité des fibres et de leur rapport hauteur/ diamètre limite les effets de l’abrasion à leur extrémité, évitant qu’elles s’écrasent. Cette densité réduit la possibilité de pénétration des salissures, qui demeurent en surface

L’entreprise Revet 73 :

du savoir-faire en altitude Jean-François Woehrl, dirigeant

L’entreprise Revet 73 (73-Cevins) qui a réalisé la mise en œuvre des revêtements de sol est spécialisée dans ce domaine depuis plus de 40 ans. Depuis quatre ans, reprise et dirigée par Jean-François Woehrl, elle emploie 10 personnes et réalise un chiffre d’affaires moyen compris entre 2 et 2,4 millions d’euros. « Nous intervenons sur l’ensemble du bassin albertvillois et notre activité à un fort aspect saisonnier, qui nous conduit à doubler notre capacité de production à certaines périodes, explique Jean-François Woehrl. Nous intervenons sur les marchés publics et les grands comptes comme le Club Méditerranée, l’UCPA et le résidentiel hôtelier implantés en montagne, en Savoie et Haute-Savoie. Notre situation géographique nous a permis de nous spécialiser sur ce créneau et de nous différencier de nos confrères. Elle implique en effet des contraintes qu’il convient de bien gérer. Nous devons intervenir dans des délais très courts et quelles que soient les conditions climatiques. A nous de bien programmer les travaux en concertation avec le maître d’ouvrage ou le maître d’œuvre. L’expérience de nos poseurs les conduit à utiliser la bonne colle, au bon moment. » Ce savoir-faire a permis à Revet 73 de traiter tous les Club Med réalisés ou rénovés dans la région depuis 10 ans, de travailler très régulièrement avec l’UCPA. L’hôtel 5 étoiles Les Grandes Alpes, à Courchevel, est une autre référence de prestige. « Sur le Forum, qui était un marché public, poursuit Jean-François Woehrl, notre connaissance du Flotex a été un atout important. C’est en effet un revêtement que nous posons énormément en montagne pour ses caractéristiques qui correspondent complètement aux contraintes rencontrées. Un exemple : on peut très bien le travailler à 4°. Sur ce chantier, le challenge le plus important était la préparation du support. Nous partions sur un carrelage existant qui n’offrait pas toutes les garanties de planéité. Les joints de dilatation et de fractionnement ont été ouverts et remplis avec une résine époxy. Puis le sol a été traité avec un primaire d’accrochage (Primatech de Bostik) appliqué au rouleau avant de tirer à la pompe un ragréage P3. Pour la pose du Flotex, nous avons recommandé l’utilisation d’une colle polyuréthane pour tenir compte non seulement de l’importance du trafic piétonnier mais également du passage d’engins lourds comme les chariots et les transpalettes pour les livraisons. Avec le risque d’arrachement de la colle, donc d’une usure prématurée du revêtement. Notre intervention a duré près de deux mois mais nous avons pu travailler dans de bonnes conditions car, même si elle reste ouverte, la galerie est peu fréquentée durant l’intersaison. » Ce qui n’était plus le cas à partir de Noël ainsi qu’en février lorsque, durant les Jeux de Sotchi, des retransmissions en direct avaient lieu quotidiennement dans le Forum. Cela avec un succès incroyable qui a permis au revêtement de faire la preuve de ses qualités dans ce type d’application. Et un chantier dont l’entreprise peut tirer une légitime fierté.

en facilitant l’aspiration, et autorise un brossage intense, y compris à la monobrosse. Enfin, la liaison étroite entre velours et sous-couche forme un ensemble imperméable et imputrescible qui permet un lavage à grande eau avec des détergents puissants tolérés par le polyamide 6.6.

Un maître d’ouvrage soucieux de la pérennité de ses sols sera rassuré par la certification NF UPEC U3P3E2/ U3sP3E2 de ce revêtement imputrescible, imperméable, résistant aux agents tachants et chimiques, bénéficiant d’un traitement antimicrobien incorporé dans la masse et procurant un amortissement acoustique de 21dB.

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JUILLET 2014 Reflets & Nuances l 31


© FLOTEX

© FLOTEX

TECHNIQUE

Le logo de la galerie marchande a été imprimé sur le revêtement.

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La protection des accès occupe une surface importante, à l’intérieur comme à l’extérieur.

La précision du dessin Pour l’esthétique, l’architecte d’intérieur a retenu la référence Flotex HD Naturals dont les 2000 m2 transforment le hall central, au cœur de la galerie, en un espace aux tons boisés et chaleureux qui rappelle la nature et les chalets environnants. HD est une collection d’impression numérique en haute définition, qui crée des textures de qualité et un aspect s’approchant de la 3D. La technologie de fabrication utilisée permet d’obtenir des répétitions infinies de grands motifs aux couleurs vives ou aux tons plus calmes comme la reproduction d’essence bois utilisée ici. L’originalité des dessins est portée par une qualité de reproduction découlant des techniques numériques d’impression textile qui utilise des colorants réactifs plutôt que des pigments appliqués en surface. La couleur ne se contente pas « d’enduire » la surface mais pénètre en profondeur dans chaque fibre.

32 l Reflets & Nuances JUILLET 2014

Avec au final davantage de densité et d’intensité pour les couleurs, une meilleure définition des détails à l’intérieur du dessin, un rendu beaucoup plus net et une qualité d’impression homogène sur l’ensemble de la surface textile. Cette technologie d’impression a également permis de personnaliser le site en dessinant, sur 50 m2 au sol, le logo « Le Forum ».

94 % des salissures et de l’humidité sur 6 ml. Egalement à l’intérieur et passé le seuil, 23 m2 de Nuway Grid, accessibles aux personnes à mobilité réduite, assurent une double fonction de grattage et d’absorption grâce à des profilés rigides en aluminium dans lesquels sont insérées des bandes d’essuyage Coral Brush faisant un rappel de couleurs avec le hall.

Accès bien protégés

A l’extérieur, les accès sont bordés par 23 m2 de tapis rigide Nuway Tuftiguard Plain chargés d’éliminer un maximum des saletés dès l’entrée. Composé de profilés gratte-pieds en aluminium brossé et de bandes d’essuyage en caoutchouc vierge, ce tapis recueille de grandes quantités de salissures. Sa structure ouverte avec bandes simples et siphon récupère efficacement la neige et propose une alternative aux grilles habituellement placées dans les extérieurs de stations, et qui se révèlent bruyantes et contraignantes pour les chaussures à talon.

Quelles que soient les performances du Flotex en matière d’entretien, le maître d’œuvre a souhaité les associer, conformément aux préconisations de Forbo, à des systèmes de protection installés de part et d’autre des accès à la galerie marchande. A l’intérieur, les entrées sont dotées de 270 m2 de Coral Brush, un tapis en velours tufté et coupé. Sa structure en fibres lui confère une grande résistance au trafic ainsi qu’au feu, critère indispensable en ERP et offre une capacité de rétention de


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TECHNIQUE

Vos questions à l’UPMF-FFB 1

JE DOIS RÉALISER DES TRAVAUX CONSISTANT À ENCAPSULER DES DALLES AMIANTÉES ET À LES RECOUVRIR D’UN PARQUET FLOTTANT. CELA RELÈVE-T-IL D’UNE FORMATION AMIANTE SOUS-SECTION 3 OU SOUS-SECTION 4 ?

L’encapsulage est en effet à considérer de façon générale en sous-section 3 quand il s’agit d’un encapsulage étanche, durable et solide. Toutefois, dans le cas où l’encapsulage ne réunit pas ces conditions, comme dans le cas de la mise en place d’une moquette ou d’un linoléum collé par scotch double face sur des dalles vinyle amiante, il s’agit de sous-section 4. Ainsi, la pose d’un parquet flottant recouvrant des dalles amiantées relèverait de la sous-section 4.

2

LE MENUISIER A POSÉ DES FENÊTRES IMPRIMÉES FOURNIES PAR LE MAÎTRE D’ŒUVRE. LES TROUS DE VIS NE SONT PAS BOUCHÉS. QUI DOIT LES REBOUCHAGES DE CES TROUS DE VIS ?

Dans le NF DTU 59.1 « Travaux de bâtiment – Revêtements de peinture en feuil mince, semi-épais ou épais », l’article 3.1 « Travaux faisant partie du marché » du CCS (cahier des clauses spéciales) ne mentionne pas les travaux de rebouchage. S’il le souhaite, le maître d’œuvre peut les demander au peintre. Ces travaux feront alors l’objet d’une facturation supplémentaire.

3

JE DOIS REPEINDRE UN PLAFOND DANS UN BAR-TABAC SUR LEQUEL SONT COLLÉES DES DALLES DE POLYSTYRÈNE. PUIS-JE REPEINDRE PAR-DESSUS OU SUIS-JE OBLIGÉ DE LES ENLEVER ?

Dans un ERP (établissement recevant du public), ce type de dalles est rigoureusement interdit dans le neuf comme en rénovation.

4

ON NOUS DIT QUE NOS PASSAGES D’ANGLE (ANGLE ENTRANT) EN PAPIER PEINT SONT « NON-CONFORMES », SANS PLUS D’EXPLICATION. EXISTE-T-IL UNE NORME OU UN TEXTE CONCERNANT LA CONFORMITÉ DE LA POSE DE PAPIER PEINT ET NOTAMMENT LORS DU PASSAGE D’ANGLE ?

Le NF DTU 59.4 « Mise en œuvre des papiers peints et des revêtements muraux » ne donne pas de précision sur les passages d’angle. En revanche, il comporte l’article 7 « Vérifications » présentant les critères de conformité dont les passages d’angle ne font pas partie.

5 Besoin d’un conseil technique ? Appelez au

LE NF DTU 59.2 « REVÊTEMENTS PLASTIQUES ÉPAIS SUR BÉTON ET ENDUITS À BASE DE LIANTS HYDRAULIQUES » EXISTE-T-IL TOUJOURS ?

Depuis la sortie en juin 2013 du nouveau NF DTU 59.1 « Travaux de bâtiment - Revêtements de peinture en feuil mince, semi-épais ou épais », le NF DTU 59.2 n’existe plus. En effet, il est repris en partie par le NF DTU 59.1 et en partie par le NF DTU 42.1 « Travaux de bâtiment - Réfection de façades en service par revêtements d’imperméabilité à base de polymères ».

6

01 40 69 57 04 Mélinda Routier, ingénieure, répond aux questions des adhérents de l’UPMF-FFB.

34 l Reflets & Nuances JUILLET 2014

SUR LE CHANTIER D’UNE ÉCOLE, JE DOIS POSER UN REVÊTEMENT DE SOL PVC SUR UN DALLAGE SUR TERRE-PLEIN. LE CCTP (CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIÈRES) NE PRÉVOIT PAS DE SOUS-COUCHE ANTI-REMONTÉE D’HUMIDITÉ. QUEL EST LE NF DTU DE RÉFÉRENCE ET QUI DOIT CETTE SOUS-COUCHE ?

Il s’agit du NF DTU 53.2 « Travaux de bâtiment - Revêtements de sol PVC collés ». L’article 6 « Prescriptions relatives à l’exécution » du CCT (cahier des clauses techniques) et plus particulièrement le 6.1.3.1 « Dallage » précise les conditions de mise en œuvre sur dallage. Le titulaire du lot revêtement de sol doit s’assurer que l’une des solutions techniques décrites dans l’article est inscrite dans les DPM (documents particuliers du marché). En revanche l’article 3.2 « Travaux ne faisant pas partie du marché » du CCS (cahier des clauses spéciales) stipule que « la fourniture et l’application de tout système de sous-couche d’interposition ou de système de barrière anti-remontée d’humidité sous avis technique (ou son équivalent dans les conditions indiquées à l’avant-propos) » ne font pas partie du marché sauf dispositions contraires des DPM.


7

EXISTE-T-IL UNE MÉTHODE POUR ÉLABORER UN MÉTRÉ DE PEINTURE?

L’UPPF-FFB (devenue l’UPMF-FFB), en collaboration avec l’Union des architectes et l’Union des économistes de la construction, a réalisé un guide pratique pour l’établissement des descriptifs et des quantitatifs. Il concerne tous les travaux de peinture, revêtements muraux et ravalement de façades réalisés à l’échelon national, quelle que soit la domiciliation de l’architecte et de l’économiste. Consultable sur www.upmf.ffbatiment.fr / espace adhérent / médiathèque / publications

8

LES BANDES VISUELLES SUR DES PORTES D’ENTRÉE DES ERP DOIVENT ÊTRE POSÉES À 1,10 M ET 1,60 M DE HAUTEUR. DOIT-ON PRENDRE LES MESURES PAR RAPPORT AU BORD DE LA BANDE OU AU MILIEU DE CELLE-CI ?

La circulaire n° DGUHC 2007-53 du 30 novembre 2007 ne donne pas de précision à ce sujet : « il est recommandé de disposer les motifs à l’intérieur de deux bandes horizontales d’une largeur de 5 cm, situées respectivement à 1,10 m et 1,60 m de hauteur ». De l’avis d’un expert, se baser sur le milieu de la bande convient très bien car cela assure la présence des bandes aux hauteurs souhaitées. Le tout étant que les bandes soient suffisamment larges.

9

POUR UN RAVALEMENT DE FAÇADE ISOLÉE THERMIQUEMENT PAR L’EXTÉRIEUR DANS LE CADRE D’UNE COPROPRIÉTÉ, LE DIAGNOSTIC AVANT TRAVAUX EST-IL OBLIGATOIRE ?

Les règles ETICS (Règles professionnelles pour l’entretien et la rénovation de systèmes d’isolation thermique extérieure « ETICS ») précisent: « Une reconnaissance préalable du subjectile est obligatoire quelle que soit la surface concernée. La reconnaissance préalable du subjectile implique l’intervention d’un professionnel (organisme ou maître d’œuvre spécialisé), autre que l’entrepreneur et les fournisseurs, choisi par le maître d’ouvrage, et à la charge de celui-ci lorsque la surface concernée est supérieure à 250 m2 ou lorsque le maître d’ouvrage l’exige. Lorsqu’il s’agit d’un marché unique correspondant à une maison individuelle mitoyenne ou non de R0 ou R+1 maximum dont la surface isolée en ETICS est inférieure ou égale à 250 m2, la reconnaissance préalable peut être effectuée par l’entrepreneur, assisté le cas échéant par le professionnel de son choix. »

10

ON M’IMPOSE UNE MODIFICATION DU CCTP (CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIÈRES) AVEC DE MULTIPLES COULEURS DANS DES LOGEMENTS. QUEL EST L’EXTRAIT DU NF DTU 59.1 QUI POURRAIT ME PERMETTRE DE JUSTIFIER UNE PLUS-VALUE ?

Contrairement à la version précédente, le NF DTU 59.1 homologué en juin 2013 prend en compte le nombre de couleurs par pièce (dans le cas où le NF DTU 59.1 applicable serait bien celui du 22 juin 2013). L’article 3.2 « Travaux ne faisant pas partie du marché » du CCT (cahier des clauses techniques) indique sauf dispositions contraires des DPM (documents particuliers du marché) que les travaux à caractère décoratif impliquant notamment des tracés, rechampissages décoratifs et des choix de polychromie spécifiques au-delà des limites fixées dans l’annexe A pour les revêtements intérieurs, ne font pas partie du marché. Cette annexe normative donne les limites de prestations suivantes : « Les rechampis décoratifs ne seront que ceux en plafond, huisseries et plinthes. Un maximum de 4 teintes sera toléré pour l’ensemble du chantier inférieur à 1000 m² de peinture. Pour des chantiers particuliers : établissements hospitaliers, scolaires etc., un maximum de 7 teintes pourra être accepté par étage. »

11

SUR UN CHANTIER, LE SOL EST CONSTITUÉ D’UN PLANCHER BOIS EN OSB, RECOUVERT PAR NOTRE LOT D’UNE CHAPE SÈCHE SUIVIE D’UN RAGRÉAGE FIBRÉ PUIS D’UN SOL SOUPLE. J’AI DEMANDÉ UNE RÉSERVATION DE 30 MM (CHAPE, RAGRÉAGE ET SOL SOUPLE). IL S’AVÈRE QU’EN MOYENNE LA RÉSERVATION EST DE 34 MM CE QUI ENTRAÎNE UNE SURCONSOMMATION DE RAGRÉAGE. JE SOUHAITERAIS SAVOIR QUELLE TOLÉRANCE AUTORISE LE NF DTU DES PLANCHERS BOIS ?

Le NF DTU concerné est le NF DTU 51.3 « Planchers en bois ou en panneaux à base de bois ». Le paragraphe 5.1.6 « Tolérance de l’ouvrage terminé » et notamment le point 5.1.6.3 « Arase (mise à niveau) » stipulent que lorsque le plancher est posé avant les revêtements de sol des pièces contiguës, l’arase donnée par le trait de niveau du maçon doit être respectée à 2 mm près.

JUILLET 2014 Reflets & Nuances l 35


FORMATION

C’est à l’initiative de l’UPMF-FFB que l’association « Peintres et peintures pour la France » (3PF) regroupant l’ensemble de la filière finition (fabricants, distributeurs, entrepreneurs et artisans peintres)1 a créé, avec le soutien actif du CCCA-BTP2 et de l’Éducation nationale, un site de référence de la filière destiné aux formateurs, visant à mutualiser tous les savoirs et savoir-faire de la profession.

infopro-finition.com :

un projet original et unique à destination des formateurs

«L

e projet est venu d’un constat fait lors d’un atelier organisé avec nos partenaires industriels sur la (non) qualité dans les métiers

de la peinture, explique Rachel Pellé, présidente de la commission formation de l’UPMF-FFB : une inadéquation entre la formation dispensée au sein des CFA et des lycées professionnels et les besoins réels des entreprises de peinture, due notamment à une relation encore insuffisante entre le monde de l’enseignement et celui de l’entreprise. » La filière a alors décidé de se réunir, avec la collaboration du CCCA-BTP et de l’Education nationale, pour créer un site appelé « infopro-finition.com ». Alimenté et validé par la filière, il met des ressources pédagogiques à la disposition des formateurs de CFA, des professeurs de lycées professionnels, des tuteurs et des maîtres d’apprentissage de la filière.

Des formations en phase avec les besoins des entreprises Les objectifs sont multiples : contribuer à faire évoluer les formations afin qu’elles répondent aux besoins des entreprises tout en respectant les référentiels en vigueur,

36 l Reflets & Nuances JUILLET 2014

créer une culture « filière » et une synergie entre tous les acteurs de la filière et les établissements de formation, mettre à leur disposition de nombreuses ressources de natures diverses et les informer des dernières évolutions technologiques et réglementaires, organiser et proposer une veille active dans tous les domaines liés à la filière, permettre à tous les formateurs de mutualiser leur production et d’échanger leurs expériences. Bases métiers, produits, matériels, règlementation, référentiels diplômes… Le site aborde toutes les thématiques en lien avec les métiers de la finition au travers de supports variés (vidéos, fiches, diaporamas…), actualisés en fonction des dernières évolutions du secteur, pour aider les formateurs dans l’élaboration de leurs supports pédagogiques dans le cadre des formations initiales en peinture finition (CAP, BP, Bac pro, BTS, licence pro). Philippe Bertolani, alors président de l’UPPF (Union professionnelle peinture finition), membre du conseil d’administration d’Actions 3PF, et Rachel Pellé, chargée de la formation, ont participé activement à ce projet. « Par ce projet, la profession souhaite combler les écarts entre ce qui se fait et devrait être fait et à moyen terme, remettre tout le monde à niveau » espère Rachel Pellé.


COMMENT AVOIR ACCÈS À www.infopro-finition.com ?

C’est facile et gratuit ! Sur simple inscription sur le site et après réception d’un mot de passe par courriel, les enseignants peuvent accéder gratuitement à son contenu. Parallèlement, le site est alimenté et validé par l’ensemble des acteurs de la filière finition s’inscrivant de la même façon.

FFEBat/RGE Un nouveau module dédié au responsable technique

L’AVIS D’UN FORMATEUR

Un gain de temps et d’énergie Philippe Moreau a débuté sa carrière en tant qu’ouvrier au sein d’une entreprise du bâtiment située en Auvergne. Rapidement promu chef de chantier de finition, il a ensuite décidé de changer de cap et d’intégrer le CFA d’Agnetz (Oise) où il est formateur depuis 21 ans. Il forme aujourd’hui des apprentis peintres de niveau CAP et BP. Qu’attendez-vous de ce nouveau site infopro-finition ? Ce que j’en attends, ce sont des ressources immédiates, en phase avec les référentiels de l’Education nationale mais aussi avec les besoins des entreprises, aussi bien en matière de finition, de mécanisation, de nouveaux produits, et des pratiques à mettre en œuvre aujourd’hui. J’y vois également un autre avantage : suivre en temps réel les évolutions métier. Trouver en un lieu unique un maximum de données et d’informations qui permettra de développer des supports pédagogiques, ce sera pour les formateurs un gain de temps et d’énergie.

Améliorer la qualité de l’apprentissage Ce nouveau site de référence pour tous les formateurs de la filière finition a été lancé officiellement à l’occasion du séminaire national « Apprentissage et métiers de l’aménagement et de la finition » organisé par le CCCA-BTP, qui s’est déroulé du 31 mars au 4 avril dernier à Port-Bourgenay (Vendée), en présence des formateurs et équipes de direction des 103 CFA du BTP du réseau de l’apprentissage BTP, des professionnels et partenaires du secteur de l’aménagement finition et du domaine de la santé et sécurité au travail. Le site a reçu un accueil positif par l’ensemble des acteurs présents. Le but du séminaire était de contribuer à l’amélioration de la qualité de l’apprentissage BTP. Les travaux se sont articulés à partir d’un domaine essentiel : la prise en compte dans la formation professionnelle en alternance des attentes des entreprises du secteur et des évolutions à venir. La réflexion a été menée autour de trois axes : • une analyse des pratiques de formation au regard des attentes de la profession et d’un état des lieux réalisé dans chaque CFA du BTP du réseau de l’apprentissage BTP, • un approfondissement sur des thématiques pédagogiques relevant des métiers de l’aménagement et de la finition, • la conception de projets régionaux pour mettre en œuvre des actions d’amélioration de la qualité de la formation déclinées sur le terrain par les CFA du BTP.

1 Représentés par leur organisation professionnelle respective SIPEV (Syndicat des industries des peintures, enduits et vernis), FND (Fédération nationale de la décoration), UPMF/FFB, CAPEB/UNA PVR 2 Comité de

concertation et de coordination de l’apprentissage dans le BTP

L’offre de formation du dispositif FEEBat s’enrichit d’un nouveau module de formation dédié à la mention RGE (Reconnu garant de l’environnement). D’une durée de trois jours, il est destiné au responsable technique des entreprises souhaitant obtenir la qualification RGE, qui doit détenir un ensemble de connaissances définies dans la charte RGE Travaux. Cette formation a pour objectifs de : • comprendre le fonctionnement énergétique d’un bâtiment dans le contexte du Plan de rénovation énergétique de l’habitat (PREH), • connaître les principales technologies clés, les différentes solutions d’amélioration de la performance énergétique d’un bâtiment, leurs interfaces, • dans le cadre d’une approche globale, savoir appréhender et expliquer le projet de rénovation énergétique, en interprétant une évaluation énergétique. Ce module pourra être mis en œuvre par les organismes de formation habilités, à partir du second semestre 2014. Il viendra en complément des combinaisons de modules FEEBat éligibles pour le RGE. Pour en savoir plus : contactez votre fédération départementale

Pensez-y ! Reflets & Nuances est consultable en version numérique

www.cluballiancepeintures.com JUILLET 2014 Reflets & Nuances l 37


FORMATION

Dans le cadre du Pacte de responsabilité et de la mobilisation pour créer un million d’emplois, la FFB se mobilise aux côtés du MEDEF et présente huit métiers en tension dans le programme « Beau Travail » diffusé sur deux chaînes nationales. Rodrigue, jeune peintre, nous raconte son métier.

C

’est encore un des nombreux paradoxes français : alors que le nombre de personnes sans emploi atteint des records, il existe aujourd’hui dans notre pays 400 000 emplois non pourvus. Au total, 115 métiers en attente de recrutement ont été identifiés par le MEDEF. Faire connaître et valoriser ces métiers pour lesquelles les entreprises ne trouvent pas de compétence, tel est donc l’objectif du programme court « Beau Travail », produit et financé par l’organisation patronale et diffusé sur les chaînes France 2 et France 3 du 14 mai au 26 décembre 2014. « Beau Travail » rassemble des témoignages de salariés, jeunes ou moins jeunes, sur le métier qu’ils exercent. Filmés dans leur environnement professionnel, ils racontent leurs activités au quotidien et les satisfactions qu’ils en tirent. Leur parcours et la formation pour accéder à chaque métier sont mis en avant. Il est à noter que tous les métiers présentés sont accessibles via une formation en alternance. Ce programme est complété par un site internet qui va plus loin en mettant en avant les qualités requises et la fiche métier. Sollicitée, la FFB participe à ce programme avec 8 métiers dont celui de peintre. C’est Rodrigue, ouvrier peintre dans l’entreprise ADER à Bordeaux (33), qui a été choisi pour présenter le métier. Agé de 24 ans, Rodrigue explique fièrement que « ça ne s’improvise pas ce métier, il y a des techniques à connaître et puis il faut savoir quelle peinture va sur quel support. Mais quand le client me dit que c’est beau, je suis le plus heureux ! ».

Nathalie Vessaud, dirigeante de l’entreprise ADER

38 l Reflets & Nuances JUILLET 2014

Revaloriser nos métiers Pourquoi Rodrigue ? « Rodrigue a été choisi après un casting en fait, raconte Nathalie Vessaud, dirigeante de l’entreprise ADER. A l’issue de l’entretien, nous avons été rappelés pour nous informer qu’il avait été choisi. Rodrigue, c’est quelqu’un qui a le sourire quand il arrive le matin. On voit qu’il aime son métier de peintre et il connaît la valeur du travail. » Nathalie Vessaud, qui reconnaît des difficultés à embaucher des ouvriers qualifiés dans les périodes où le marché se porte bien, estime que les métiers manuels sont souvent, injustement, dévalorisés. « Je suis toujours partante pour promouvoir nos métiers. Dans le bâtiment, nous avons une bonne grille des salaires avec des métiers bien payés, poursuit-elle. J’ai des enfants qui sont au collège et à qui on explique qu’il faut aller jusqu’au baccalauréat mais on ne leur parle pas des métiers du bâtiment ou de bouche par exemple. Ils sont considérés comme des sous-métiers alors qu’ils ont autant de valeur que celui d’ingénieur.» « Tordre le cou aux idées reçues » et donner envie aux téléspectateurs de se tourner vers ces métiers est un des objectifs de ce programme. Mais Nathalie Vessaud a une autre ambition pour ces petits films : « Ces supports ont le mérite d’exister, ce serait dommage qu’ils soient relégués aux archives ! Ce serait bien qu’ils puissent être visionnés dans les collèges, les centres de documentation, à la portée de tous pour montrer qu’il y a une alternative aux grandes études. »

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FORMATION

Piloter une entreprise du bâtiment ne s’improvise pas Depuis la création de l’Ecole supérieure des jeunes dirigeants du bâtiment (ESJDB) par la FFB en 1994, plus de 2 600 candidats à la reprise d’entreprise y ont été formés aux techniques de gestion et de management, la formation leur ayant permis de s’affirmer dans leur premiers pas de chef d’entreprise.

U

nique en France, les cursus proposés par l’ESJDB ne sont ni techniques, ni empruntés aux écoles de commerce. Les formations s’appuient sur la réalité quotidienne de l’entreprise de bâtiment pour donner à des techniciens confirmés ou des responsables d’encadrement, les outils nécessaires à une gestion optimum de l’entreprise. Pour atteindre ces objectifs, l’ESJDB propose des formations adaptées à chaque étape de la vie de l’entrepreneur du BTP, du créateur-repreneur au dirigeant en activité.

Le cursus Entrepreneur : une formation pour apprendre à diriger Les stagiaires du cursus « Entrepreneur du bâtiment » ont pour la plupart une première expérience dans le secteur. Pour le reste, l’hétérogénéité domine : âgés de 20 à 50 ans, à raison de 20 % de femmes. Ils ont en majorité une formation technique du bâtiment du CAP au BTS, mais un quart d’entre eux sont des autodidactes. Leur dénomi-

40 l Reflets & Nuances JUILLET 2014

nateur commun : la solidité de leur projet professionnel défini avec le chef d’entreprise et affiné lors d’une commission d’admission qui constitue le laissez-passer indispensable pour rejoindre l’ESJDB.

dispose de la boîte à outils nécessaire pour diriger une entreprise du BTP.

Les 70 jours de formation (en alternance) s’organisent autour de 4 axes : la gestion financière de l’entreprise et du chantier, le management des équipes, les aspects juridiques et sociaux, la stratégie d’entreprise et l’évolution des marchés.

Pour un dirigeant d’entreprise, prendre le temps d’analyser sa structure et son environnement relève souvent du défi. Pourtant, c’est ce temps d’analyse qui permet la mise en place d’une vision stratégique de son entreprise sur le long terme.

Une période de stage d’observation en entreprise tierce permet aux candidats de repérer et d’analyser d’autres modes de fonctionnement, enrichissant ainsi leurs « catalogues de bonnes pratiques ». Cette formation se conclut par la réalisation d’un « projet d’évolution professionnel », le stagiaire réalisant luimême l’audit de son entreprise, son analyse financière et surtout élabore son plan d’action, véritable feuille de route pour les années à venir. Les stagiaires obtiennent un titre homologué niveau III (bac +2) et

Visio BTP : développer une vision stratégique de son activité

C’est pourquoi l’ESJDB propose une formation « action » spécifique aux dirigeants en place, Visio BTP, centrée sur leurs besoins, qui leur offre la possibilité de prendre du recul sur leur activité et d’assoir leurs compétences de dirigeant d’entreprise du BTP. Adapté au rythme des chefs d’entreprises, le cursus est de 18 jours. Améliorer la compétitivité, développer les compétences ou encore assurer la rentabilité de sa structure, tels sont les objectifs de cette formation « action ». Pour en savoir plus : www.esjdb.com


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FORMATION

Reconnu par la profession pour sa qualité et son adéquation aux besoins des entreprises, le titre de solier (niveau IV) a été renouvelé par la Commission nationale de la certification professionnelle (CNCP) pour une période de cinq ans.

Le titre de solier de niveau IV renouvelé

D

éposé conjointement par l’UNRST-FFB1 (aujourd’hui Union professionnelle des métiers de la finition (UPMF-FFB) et le SFEC (Syndicat français des enducteurs, calandreurs et fabricants de revêtements de sol et murs), ce titre de niveau IV a été renouvelé par la Commission nationale de la certification professionnelle (CNCP) jusqu’en 2019. Il permet de reconnaître les compétences des compagnons soliers pour la mise en œuvre courante et technique des revêtements de sol souples et de murs. Il est accessible en VAE (validation des acquis de l’expérience) ou en candidature libre via des entretiens ou des mises en situation pratique pour les professionnels qui veulent valoriser leur savoir-faire. Le titre de solier est également accessible en formation initiale, aux jeunes à partir de 16 ans, qui se lancent dans le métier. Pour s’y préparer, ils doivent suivre une formation de 18 mois en alternance au travers d’un contrat de professionnalisation dispensé dans les centres de formation du RFS (Réseau de formation des soliers).

Contenu de la formation Cette formation comprend un enseignement pratique pour se former sur la préparation des supports, la pose courante et la pose technique des revêtements de sol souples (par exemple : les techniques de pose en escaliers, la pose de douche, les poses conductrices, mais aussi l’entretien, les finitions ou la décoration…).

42 l Reflets & Nuances JUILLET 2014

Elle intègre également un enseignement technologique avec les calculs professionnels (calcul de besoins, devis...), l’ergonomie ou la sécurité sur le chantier, la prise en compte des nouvelles données environnementales. Alliant théorie et pratique, elle connaît de bons résultats avec près de 90 % de réussite et 95 % d’embauchés à l’issue de la formation, ainsi qu’une reconnaissance de la profession sur sa qualité et son adéquation. Depuis sa création, près de 500 jeunes ont obtenu leur diplôme. Malheureusement cela ne suffit pas pour répondre au besoin d’au moins 300 soliers par an2 pour faire face aux départs en retraite de la classe d’âge des baby boomers. Huit centres de formation agréés dispensent aujourd’hui cette formation dans l’hexagone. Ils se situent à Lyon (Rhône), Montpellier (Hérault), Paris, Reims (Marne), Rennes (Ille-et-Vilaine), Sedan (Ardennes), Toulouse (Haute-Garonne), Tours (Indre-et-Loire) (voir sur www.formation-solier.fr). Pour trouver toutes les informations relatives au titre de solier de niveau IV, les compétences évaluées ou le profil des candidats, rendez-vous sur le site internet de la CNCP http://www.rncp.cncp.gouv.fr/ puis dans l’onglet « recherche avancée » tapez « solier » dans le champ « intitulé ».

1 Le titre est présenté avec les deux institutions cosignataires UPMF-FFB et SFEC 2 Résultats d’une étude menée en 2013 par le SFEC et l’UNRST-FFB sur le besoin annuel en soliers


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FORMATION

Diplôme universitaire

« Compagnon en bâtiment durable »

Répondre aux enjeux de performance énergétique des bâtiments, tel est l’objectif de ce nouveau diplôme universitaire « compagnon en bâtiment durable » qui forme des professionnels compétents en matière d’efficacité et de rénovation énergétiques. Le diplôme universitaire (DU) « compagnon en bâtiment durable » est un diplôme de niveau IV préparé en un an, en alternance. Formation unique en France pour l’instant, elle est ouverte aux jeunes, de tous corps de métiers du bâtiment, titulaires d’un bac pro ou d’un BP. Ce DU forme des professionnels qualifiés et capables d’appliquer les nouvelles normes en matière de bâtiment durable, de travailler ensemble avec les différents corps de métiers présents sur le chantier et de devenir les référents développement durable du bâtiment. En travaillant de concert avec les autres corps d’état, les compagnons de chantier apprennent à collaborer et à mieux communiquer pour assurer, ensemble, les performances d’une construction. La formation est centrée à 70% sur la pratique professionnelle : les enseignements sont réalisés en situations réelles de chantier. Qualibat a validé cette formation comme étant éligible RGE (Reconnu Garant de l’Environnement), ce qui permettra aux entreprises embauchant les jeunes titulaires de valoriser ce diplôme dans leur dossier RGE. Sous contrat de professionnalisation, les jeunes se forment durant une année à raison de 700 heures à l’IUT (Institut universitaire technologique) de Marne-la-Vallée et de 1 100 heures en entreprise. Lancée en octobre 2013 à Champs-sur-Marne (77), la première promotion a accueilli 11 candidats. La deuxième promotion démarrera en septembreoctobre 2014. Les villes de Rennes (35) et Nice (06) sont déjà sur les rangs pour implanter ce diplôme localement.

44 l Reflets & Nuances JUILLET 2014

EUROSKILLS : LILLE 2014 Les EuroSkills sont la plus grande compétition européenne des métiers manuels, techniques et technologiques. Elle s’adresse à des jeunes de moins de 25 ans (apprentis, lycéens, étudiants, jeunes actifs) issus de près de 25 pays européens. 41 métiers y sont représentés. A l’échelle européenne, les EuroSkills visent à promouvoir les savoir-faire et la formation professionnelle tout en développant la mobilité des jeunes en Europe. Après Rotterdam en 2008, Lisbonne en 2010, Spa Francorchamps en 2012, le Nord-Pas de Calais accueille les EuroSkills du 2 au 4 octobre 2014 à Lille, sur le site unique de Lille Grand Palais.

OLYMPIADES DES MÉTIERS : ENTRÉE DU MÉTIER DE SOLIER DANS LA COMPÉTITION Tarkett France, spécialiste des revêtements de sol, et WorldSkills France, l’association en charge de la promotion des jeunes et des métiers à travers l’organisation des Olympiades des Métiers, ont signé le 8 avril une convention de partenariat entérinant l’entrée du métier de solier-moquettiste dans la compétition. Ce partenariat permettra de promouvoir le métier de solier et l’excellence technique et de faire découvrir aux jeunes le savoir-faire du métier.

OPPBTP : 100 MINUTES POUR LA VIE

25 000 jeunes

des CFA du CCCA BTP (Comité de concertation et de coordination de l’apprentissage dans le BTP) participent à l’opération 100 minutes pour la vie, organisée par l’OPPBTP (Organisme professionnel de prévention du BTP). Objectif : leur transmettre durablement les bons réflexes à avoir pour prévenir les risques professionnels sur les chantiers.

LE SITE DE L’OBSERVATOIRE DES MÉTIERS DU BTP FAIT PEAU NEUVE L’observatoire des métiers du BTP a fait évoluer son site internet (www.metiers-btp.fr) et a notamment enrichi les chiffres du secteur pour permettre des recherches statistiques très affinées. Le site propose également une boîte à outils dédiée à la gestion des emplois et des compétences, aux métiers et à la formation.

JEUNES DIRIGEANTS Grâce à la promotion alsacienne de l’Ecole supérieure des jeunes dirigeants du bâtiment (ESJDB), les locaux de l’amicale des sapeurs-pompiers de Feldkirch (Haut-Rhin) ont été rénovés et inaugurés en avril dernier. Les futurs entrepreneurs ont mobilisé des jeunes demandeurs d’emploi formés à l’Association pour la formation professionnelle des adultes (AFPA) avec l’aide de la région, dans le cadre d’un parcours d’insertion élaboré par l’Institut formation et recherche du bâtiment.

ITE : INITIATIVE LORRAINE Constatant un manque de personnel qualifié en matière d’isolation thermique par l’extérieur, l’Opca Constructys, Pôle Emploi Lorraine et trois centres de formation régionaux se sont regroupés pour mettre en place une préparation opérationnelle à l’emploi collective (POEC) dans ce domaine. Depuis fin 2013, les CFA de Pont-à-Mousson (54) et de Montigny-lès-Metz (56) ainsi que l’AFPA de Golbey (88) se sont répartis la formation (399 heures dont 130 en entreprise) d’une soixantaine de demandeurs d’emploi peintres, carreleurs ou maçons.


La collection

I n s p I r at I o n I n d u s t r I e l l e

ct la colle

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INDUSTRIELLE INSPIRATION

La Collection inspiration industrielle 31 nuances bleutées et grisées évoquant la modernité et l’aspect brut des matériaux. Ces teintes sont présentées en différentes finitions et effets décoratifs.


NOUVEAUTÉS

DÉCO NAÉ « MISE EN COULEURS » : LE NOUVEAU NUANCIER D’UNIKALO

KEDOPLAN DE SEMIN Semin présente sa gamme d’enduits de ragréage.

Un outil complémentaire d’aide à la vente

STODÉCO FRAME DE STO POUR EMBELLIR LES FAÇADES ! Ensemble d’encadrements et d’appuis de fenêtres pour les façades isolées par l’extérieur

Spécialement conçue pour séduire les particuliers, la gamme StoDéco Frame permet de valoriser et d’embellir la façade. Elle comprend des encadrements sobres et très polyvalents ainsi que des variantes caractérisées par des moulures plus travaillées. Réalisés dans un matériau inerte et léger issu du recyclage, ces encadrements sont par ailleurs conformes aux impératifs du développement durable.

Unikalo dévoile son nouveau nuancier riche de 193 teintes, déclinées en 30 ambiances originales et modernes. Fruit d’une collaboration entre les coloristes et une décoratrice d’intérieur, il apporte des conseils déco de qualité. Les peintures Naé, formulées à base de composants naturels et biosourcés, associent tendance déco, performances techniques et qualités environnementales. Elles sont disponibles en impression et finition mate ou veloutée. Tél. 05 56 34 23 08 www.devenezdecoresponsable.com

NEOMAT NON LUSTRANT DE SEIGNEURIE Une peinture acrylique mate nouvelle génération destinée à la décoration des murs intérieurs

MONOTIGRE 4G DE JEFCO : MAT PROFOND SANS REPRISE Le mat ultime de 4e génération

Grâce à leur spécificité, les cinq nouveaux ragréages de sol Kedoplan répondront à vos besoins en fonction de toutes les situations de ragréage rencontrées. Kedoplan 3, pour les locaux à circulation modérée existe en version Fibrée (applicable sur béton et plancher bois), Autolissante et Express pour une rénovation rapide. Kedoplan Super 4 est, quant à lui, dédié à la rénovation et aux locaux à fortes sollicitations tandis que Kedoplan 4 Trafic Intense est un ragréage rapide, fibré et polyvalent. Tél. 03 82 83 53 57 www.semin.com

DESSO AIRMASTER® : CAPACITÉ PERMANENTE DE FILTRAGE DE L’AIR

Véritable mat profond sans reprise, Monotigre 4G conjugue esthétisme et technicité afin de répondre aux spécificités architecturales modernes. Destiné aux travaux courants d’intérieur, Monotigre 4G s’applique sur murs et plafonds en monoproduit. Il est disponible en 4L et 15L en blanc et teintes pastel du nuancier Jefcolor. Tél. 04 96 12 50 00 www.jefco.fr

NUANCIERS LASURES SATIZOL DE ZOLPAN 120 teintes pour embellir durablement le bois

Des dalles de moquette contribuant à l’amélioration de la qualité de l’air intérieur

Tél. 01 34 34 57 00 www.sto.fr

Grâce à sa formule à base de microbilles de verre, cette peinture acrylique, qui offre une très bonne résistance au lustrage et à l’abrasion, s’entretient facilement. Elle peut donc s’appliquer même dans les lieux les plus exposés aux frottements ou aux salissures. Sa matité profonde et stable dans le temps minimise les risques de reprise pour un rendu de qualité. Disponible en blanc et plus de 600 tons pastel, Neomat non lustrant est labélisé NF Environnement. Tél. 01 57 61 00 00 www.seigneurie.com

Desso AirMaster® capture et retient les poussières fines, ce qui entraîne une baisse significative de la propagation des polluants microbiens (tels que les moisissures, les pollens et les allergènes). En faisant appel à une solution mécanique, la structure de la moquette rend cette fonctionnalité permanente et annule tout effet secondaire. La structure ouverte du produit garantit une libération aisée de la poussière lors du nettoyage afin d’assurer une régénération maximale de la capacité de filtrage de la moquette. Les dalles Desso AirMaster® sont disponibles dans 24 coloris avec la possibilité de créer son propre AirMaster®. Tél. 01 55 26 39 39 www.desso.fr

46 l Reflets & Nuances JUILLET 2014

En collaboration avec Atelier 3D couleur, Zolpan lance deux gammes de teintes subtiles alliant tradition et modernité. Le nuancier Satizol Lasures naturelles et colorées allie naturalité et tendance tandis que le nuancier Satizol Lasures opaques est construit depuis les blancs colorés jusqu’aux tons saturés profonds. Ce large choix de couleurs réalisables avec le système à teinter Zolpachrom 3, permet de répondre à toutes les attentes, des plus classiques aux plus contemporaines. Tél. 04 72 10 70 60 www.zolpan.fr


β

α

γ

Bêta

Alpha

Gamma

Technologie d’application de l’enduit Airless

Technologie de la protection du non-peint et du ponçage

Technologie de la projection Airless de la peinture en fût

Renseignements

02 35 72 68 04


NOUVEAUTÉS UNE DÉMARCHE ÉCO-INNOVANTE DE FORBO FLORING SYSTEMS

STYL’BÉTON DE GUITTET Un revêtement décoratif inspiré d’une tendance forte en décoration

Une nouvelle génération de revêtements de sol souples sans phtalate

HYDROFUGE ONIP POUR PROTÉGER LES MAÇONNERIES MINÉRALES Une solution en phase aqueuse pour la protection des surfaces contre le ruissellement Forbo Flooring Systems annonce l’arrivée de nouvelles solutions conçues pour améliorer la qualité de l’air intérieur et la santé des utilisateurs. Plus de 50% des gammes Forbo sont produites sans phtalate, sans aucune répercussion au niveau du coût pour les clients. Avec cette génération de revêtements de sol souples, Forbo Flooring Systems couvre l’ensemble des segments du marché : la santé, l’enseignement, l’hôtellerie et les loisirs, le résidentiel, les bureaux et l’industrie. Constitué de résines siloxane et silane, Hydrofuge Onip permet l’hydrofugation des surfaces minérales non peintes telles que les pierres, briques, ciment ou béton. S’utilisant en extérieur comme en intérieur, il permet de conserver leur aspect d’origine et d’assurer leur protection en prévenant la prolifération de la végétation et des effets indésirables de la pollution. Hydrofuge Onip génère peu d’odeur et ne jaunit pas. Tél. 01 46 72 30 95 www.onip.com

www.forbo-flooring.fr

WEBER AU SERVICE DES CONFORTS DES UTILISATEURS Une offre complète et polyvalente des systèmes de l’isolation thermique par l’extérieur (ITE)

Dans la volonté de créer un habitat confortable et durable, weber présente des solutions pour le confort thermique avec son système ITE composé des isolants, fixations et revêtements. Weber. therm XM ultra 22 propose une épaisseur minimale pour une isolation maximale. Weber.therm 305 est la nouveauté qui met l’ITE à la portée des maisons individuelles et des petits collectifs. Tél. 01 60 62 13 00 www.weber.fr

48 l Reflets & Nuances JUILLET 2014

Guittet a conçu un enduit de décoration intérieur en phase aqueuse, prêt à l’emploi, pour les murs intérieurs, imitant le béton dans sa version brute ou lisse. Disponible dans une palette de 23 teintes d’aspect mat, Styl’Béton propose une multitude de solutions décoratives en réponse à toutes les envies. Conditionnée en pot de 15 kg, cette pâte onctueuse est composée à 77% de matières premières recyclées et classée A+ sur l’échelle de réglementation des émissions dans l’air intérieur. Tél. 01 57 61 00 00 www.guittet.com

RUBBOL SATIN DE SIKKENS : LA LAQUE SANS ÉCHEC

L’INTÉGRALE DÉCO DE TOLLENS Une gamme de peintures décoratives entièrement réinterprétée

Tollens revisite entièrement, sur le plan chromatique comme technique, son offre phare en matière de peintures décoratives, enduits et peintures à effets. Il lance ainsi trois grandes familles de produits (Les Intemporels, Les Collections et Les Chaux) possédant chacune une palette de couleurs dédiée et une formulation simplifiée pour faciliter leur mise en œuvre par les professionnels. Tél. 01 41 27 64 20 www.tollens.com

SOFRAMAP ET L’ITE : SA GAMME ET SON NOUVEAU RECUEIL Une offre de systèmes d’isolation thermique par l’extérieur, en termes de produits et de supports de communication

Une peinture-laque satinée mate en phase solvant thixotrope prête à l’emploi pour travaux courants

Dédié aux travaux courants en intérieur, Rubbol Satin s’applique sur des bois ou matériaux de dérivés du bois, métaux et anciennes peintures. Sa texture gélifiée assure un résultat soigné sans effort et supprimant les risques de coulures ou d’éclaboussures. Un temps ouvert long permet de bien travailler le support et de limiter le risque de reprise. Disponible en blanc et en 1600 teintes du nuancier 4041, Rubbol Satin protège les supports durablement contre les chocs et rayures.

La dernière documentation technique et commerciale ITE de Soframap regroupe toute la gamme dédiée. Les systèmes Tekmatherm : avec et sans ciment ; en poudre sur polystyrène expansé ou sur laine minérale... que ce soit en mode collé, calé-chevillé ou par fixation mécanique ; le traitement des points singuliers ; les types de solutions d’entretien et rénovation ; les informations relatives aux aides à la rénovation énergétique (crédit d’impôt, développement durable, éco-prêt à taux 0, prime exceptionnelle...). Découvrez également la nouvelle plaquette spécialement consacrée au système P.MP MultiPor® 100 % minéral.

Tél. 03 44 64 91 32 www.sikkens.fr

Tél. 04 92 02 66 72 www.soframap.com



BIBLIOTHÈQUE UPMF-FFB

Vous souhaitez accéder aux documents de l’UPMF-FFB ? Ils sont accessibles en version papier ou en version numérique

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www.upmf.ffbatiment.fr >espace adhérents>médiathèque >publications>publications de l’UPMF

par fax 01 40 70 01 74

QUE FAUT-IL SAVOIR EN MATIèRE DE RéGLEMENTATION, PRéVENTION ET SéCURITé ? Ce document a pour objet de rappeler à la maîtrise d’ouvrage et aux entreprises leurs obligations en matière de réglementation, prévention et sécurité en cas de présence de peintures au plomb. Attention à ne pas confondre présence de plomb et accessibilité au plomb. La présence de plomb dans un ouvrage entretenu n’a pas d’incidence sur la santé. Il n’y a pas d’obligation de supprimer la présence de plomb sur le support quel qu’il soit. Il y a obligation de supprimer le risque de l’accessibilité au plomb, présente lorsque l’ouvrage se dégrade. Les particules de plomb libérées lors de la dégradation du support sont dangereuses par leur ingestion ou l’inhalation. A partir du moment où il y a des travaux sur un mur (percement, perforation, fixation…) recouvert de peinture au plomb, le risque d’exposition au plomb existe. Dans ce cas si l’accessibilité au plomb est supprimée, le plomb et le risque restent en place.

Les dates clés l

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La fiche individuelle de pénibilité l

Arrêté du 30 janvier 2012 relatif au modèle de fiche prévu à l’article L. 4121-3-1 du code du travail. Les travaux sur peinture au plomb doivent être consignés dans une fiche individuelle de suivi. La fiche de pénibilité est communiquée au service de santé au travail qui la transmet au médecin du travail. Elle complète le dossier médical en santé au travail de chaque travailleur.

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Décret 48-2034 du 30/12/1948 relatif à l’interdiction d’emploi de produits plombifères et céruse dans tous les travaux de peinture en bâtiment pour l’ensemble des professionnels Arrêté du 01/02/1993 relatif à l’interdiction de la mise sur le marché et de l’emploi de certaines substances et préparations dangereuses Décret du 19/03/1993 fixant, en application de l’article R. 237-8 du code du travail, la liste des travaux dangereux pour lesquels il est établi par écrit un plan de prévention Arrêté du 07/08/1998 relatif aux limitations de mise sur le marché et d’emploi de certains produits contenant des substances dangereuses (dont certaines peintures au plomb) pour le grand public Décret 2001-97 du 01/02/2001 dit décret CMR (agents chimiques cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction) Décret 2003 - 1254 du 23/12/2003 relatif à la prévention du risque chimique

Les encarts techniques

PEINTURES AU PLOMB

L’entreprise de peinture et son assurance

© IREF

© SARL PILLION

Les encarts techniques

Merci de cocher votre sélection

S’il est vrai qu’à chaque métier, il faut son assurance, il est aussi vrai qu’à chaque entreprise, il faut une assurance adaptée à sa taille, à ses spécialités et au chef d’entreprise. Ce document vous permettra de vérifier si vous êtes bien assuré et de faire le nécessaire pour vous protéger au mieux.

LE DéCAPAGE CHIMIQUE DES FAçADES

Qualification des travaux de peinture

QUOI DE NEUF DEPUIS JUIN 2012 ? Ce document a pour objet d’informer les professionnels sur l’évolution des produits de décapage chimique des revêtements de façade, suite à la modification de la réglementation dans ce domaine. Il existe aujourd’hui de nombreux décapants ne contenant pas de dichlorométhane (DCM). Ces produits sont-ils efficaces ? Comportent-ils toujours des dangers ? Nécessitent-ils des changements d’organisation pour les professionnels concernés ? Comment choisir le décapant le mieux adapté, en tenant compte des paramètres efficacité/sécurité/coût ? Autant de questions qui sont abordées dans le présent document.

PEINTURES DÉCORATIVES INTÉRIEURES-EXTÉRIEURES

Ne constituent pas un ouvrage relevant du régime décennal

REVÊTEMENT D’IMPERMÉABILITÉ ANTI-CORROSION ISOLATION THERMIQUE PAR L’EXTÉRIEUR

Peut constituer un ouvrage relevant du régime décennal

Responsabilités en fonction des travaux La distinction des responsabilités a été précisée au fur et à mesure des décisions prises par les tribunaux pour les travaux de peinture.

Rappel de la nouvelle législation

TRAVAUX NEUF OU RÉNOVATION

Les décapants de peinture contenant du dichlorométhane à une concentration égale ou supérieure à 0,1% en poids, ne doivent plus être utilisés par les professionnels depuis le 6 juin 2012. Cette décision n°455/2009/ CE du Parlement européen et du Conseil du 6 mai 2009 a été motivée par l’existence d’une forte suspicion d’effet cancérigène du dichlorométhane, constituant principal de la plupart des décapants chimiques de façade jusqu’à aujourd’hui. Les employeurs sont tenus de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé des salariés. Le non respect de ces obligations peut entraîner des sanctions pénales. En cas d’accident, la faute inexcusable peut être recherchée.

q Peintures intérieures q Peintures extérieures q Revêtements décoratifs

GARANTIE Durée : 10 ans à compter de la réception

=

j’ai un contrat (marché) pour des travaux

q Revêtements d’imperméabilité I1, I2 Garantie légale de 10 ans à compter de la réception

q Revêtements d’imperméabilité I3, I4

= je construis un ouvrage

q Isolation thermique par l’extérieur Bâti neuf en service*

q Spécifiques

Garanties particulières Les engagements spécifiques de l’entreprise envers son client engagent sa responsabilité dans les conditions prévues au contrat. Par exemple : engagement de bonne tenue

DÉSORDRES/DOMMAGES

CONTRAT

Quel que soit le désordre : responsabilité contractuelle de droit commun

Désordres esthétiques qui n’atteignent ni la solidité ni la destination de l’ouvrage

Contrat

Faute de l’entreprise retenue

« tous fondements » de préférence

Responsabilité pour désordres intermédiaires Dommages affectant la solidité de l’ouvrage ou le rendant impropre à sa destination Responsabilité décennale

Cas particulier

Mise en jeu de cette garantie par le client

(Voir votre assureur)

Attention de ne pas reprendre les engagements des fabricants dans le contrat.

*Cass. Civ. 3e 18/01/2006, N°0417.888, qui considère que ces travaux ne sont pas pris en compte par la garantie décennale mais relèvent de la responsabilité contractuelle de droit commun.

1

Peintures au plomb Peintures au plomb : que faut-il savoir en matière de réglementation, prévention et sécurité ? Format A4, 4 pages

Façades

Le décapage chimique des façades : quoi de neuf depuis juin 2012 ? Format A4, 4 pages

Mémoire technique

Guide de rédaction d’un mémoire technique pour les entreprises de peinture Format A4, 3 volets

Bâtir avec l’environnement

L’entreprise de peinture écoresponsable Format A4, 4 pages

Assurance

L’entreprise de peinture et son assurance Format A4, 4 pages

Les 2 ouvrages ci-dessous existent uniquement en version numérique, téléchargeables sur

www.upmf.ffbatiment.fr GUIDE PRATIQUE

peinture revêtements muraux

pour l’établissement des descriptifs et des quantitatifs

peinture de sols système d’étanchéité liquide façades isolation thermique par l’extérieur etics

,

Chantier

Isolation thermique par l’extérieur 5 Fiches techniques Format A4, recto/verso

Réussir son chantier : Conditions d’exécution et modalités de fonctionnement des travaux d’aménagement et finition Format A5, 24 pages

Accessibilité

Guide des bonnes pratiques de mise en couleur Format A4, 16 pages

Pour recevoir gracieusement les ouvrages de votre choix, merci de compléter ce bulletin UNION PROFESSIONNELLE DES MÉTIERS DE LA FINITION

Méthode descriptif

Guide pratique pour l’établissement des descriptifs et des quantitatifs de peinture, revêtements muraux, peinture de sols, sel, façades, ite, ETICS Format A4, 32 pages

Entreprise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . E-mail : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Tél : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Ville : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Code postal : . . . . . . . . . . . . . . . . Date : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

50 l Reflets & Nuances JUILLET 2014

MAGAZINE ÉDITÉ PAR CLUB ALLIANCE 9, rue La Pérouse 75784 Paris cedex 16 l Tél. 01 40 69 53 73 l Fax 01 40 70 01 74 l E-mail : contact@cluballiance.fr l N° ISSN : 1764-0709 l Président du Club Alliance - Directeur de la publication : Philippe Bertolani l Rédacteur en chef : Yves Labbé l Rédactrice en chef adjointe : Frédérique Foncelle l ONT COLLABORÉ AU NUMÉRO 160 : Luc Bachélerie, Corinne Bailly, Nicolas Dembreville, Justine Forest, Didier Le Gorrec, Stéphane Miget, Michaela Tumpach l Publicité : Club Alliance l Maquette : Lenox l Impression : Corlet l Photo couverture : Fotolia/Lenox l La revue Reflets & Nuances est distribuée gratuitement.


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