Reflets et nuances • 161

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UNION PROFESSIONNELLE DES MÉTIERS DE LA FINITION

VIE SYNDICALE Un rôle à la fois de liant et de leader > p.4

ACTUALITÉ Amiante : la campagne Carto nécessite l’implication des entreprises > p.10 LA REVUE DES MÉTIERS DE LA PEINTURE ET DU REVÊTEMENT DE SOL

L A R E V U E D E S P E I N T R E S E T D E S S O LI E R S

TECHNIQUE Les systèmes douche impliquent une mise en œuvre soignée > p.26

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18 Gestion des déchets :

un défi à relever

TECHNIQUE ITE

ENDUIT MINCE À LA CHAUX AÉRIENNE

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FORMATION BTP

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FORMATIONS OBLIGATOIRES ET RECOMMANDÉES

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OCTOBRE

2014


CLUB ALLIANCE Fabricants de produits, de matériels ou prestataires de service, vous constituez l’environnement professionnel de l’entrepreneur de finition. Le Club Alliance est un lieu privilégié entre les entreprises membres de l’Union professionnelle des métiers de la finition et leurs fournisseurs partenaires.

Si vous souhaitez adhérer au Club Alliance Contactez Yves Labbé : contact@cluballiance.fr


ÉDITORIAL Mes chères consœurs, mes chers confrères,

L

a crise que nous subissons depuis 2010 a fragilisé un grand nombre de nos entreprises. Aucune reprise digne de ce nom ne s’annonce pour 2015.

Marc Ciolfi

© MANU MOVIES

C’est dans ces moments-là que nous devons être au plus près de nos clients : être à leur écoute pour répondre à leurs besoins. Afin de les satisfaire et les fidéliser, une démarche qualité interne est nécessaire notamment avec la mise en place d’opérations d’autocontrôle.

Président de l’Union professionnelle des métiers de la finition

Elle l’est d’abord pour l’entreprise parce qu’un autocontrôle élimine une majorité de réserves et donne satisfaction au client. Le compagnon passera alors moins de temps à lever les retouches et l’entreprise Cette démarche qualité interne est aussi nécessaire pourra ainsi l’employer à d’autres tâches pour les maîtres d’ouvrage, qui apprécient ces efforts plus rentables. Pour atteindre cet objectif, et tentent de s’en souvenir lors des consultations il convient de sensibiliser l’ensemble suivantes. On peut aussi le leur rappeler. Surtout à de notre personnel à une nouvelle l’heure où nombre d’entreprises étrangères viennent organisation des chantiers. sur nos marchés à des prix aberrants ! Notre savoir-faire, la qualité de notre travail, la spécialisation et la technicité de nos métiers seront nos atouts de demain ainsi qu’une meilleure préparation de nos chantiers. Le marché nous oblige à évoluer et cette démarche interne paiera le jour de la reprise. Souhaitons qu’elle arrive vite !

Pensez-y ! Reflets & Nuances est consultable en version numérique

DOSSIER/SAGA n

SOMMAIRE

www.cluballiancepeintures.com

n

P.

18

Gestion des déchets : un défi à relever p.18 Une saga rémoise : Forbo Sarlino p.22

TECHNIQUE

P.

26

Les systèmes douche impliquent une mise en œuvre soignée p.26 n Enduit mince à la chaux aérienne sur ITE p.28 n Bardage bois : protéger et décorer p.30 n Vos questions à l’UPMF-FFB : > 2 ingénieurs à votre écoute p.34 n

VIE SYNDICALE

P.

4

La vie des sections « Un rôle à la fois de liant et de leader » p.4 n Carnet syndical p.5 n La FFB veut prévenir le burn-out chez les artisans et entrepreneurs p.6 n

FORMATION

P.

40

Une vision plus stratégique de la gestion d’entreprise p.40 n Formations obligatoires ou recommandées du BTP p. 42 n UNIEP : Painting skills legacy 2014 p. 42 n

ACTUALITÉ

P.

8

Véhicules utilitaires : faut-il passer à la LLD ? p.8 n Amiante : la campagne Carto nécessite l’implication des entreprises p.10 n Qualibat : la nomenclature évolue p.14 n Zoom Assurance : la faute du client… p.16 n

À NE PAS MANQUER n n

P.

44

Les nouveautés p.44 La bibliothèque UPMF-FFB p.50

OCTOBRE 2014 Reflets & Nuances l 3


La vie des sections VIE SYNDICALE

Bruno Fiard est le président de la section iséroise de l’UPMF. La section peinture finition de la Fédération du BTP de l’Isère est l’une des plus dynamiques et s’est distinguée avec l’opération de communication Tee-shirts, reconduite pour la 4e année. Rencontre avec cet entrepreneur très investi dans l’animation de sa section.

Un rôle à la fois de liant et de leader

Reflets & Nuances Combien d’entreprises sont adhérentes à la section peinture finition de l’Isère ? Bruno Fiard Nous comptons 60 entreprises de peinture et finition sur les 600 adhérents tous corps d’état de la FBTP Isère. Cela représente 1 200 salariés. Il s’agit d’entreprises plutôt fidèles. Le renouvellement se fait plutôt par la conjoncture, certaines entreprises cessant leur activité étant remplacées par d’autres…

R&N Comment voyez-vous votre rôle de président de section ? Qu’est-ce que cela représente pour vous ? BF Le président de section a un rôle très important d’animation et de relais. En tant qu’animateur, il doit proposer des sujets de réflexion et permettre aux adhérents d’échanger afin de défendre au mieux les intérêts communs et de promouvoir nos métiers. Il est également un relais essentiel, un passeur d’informations à la fois montantes et descendantes. C’est lui qui va transmettre à ses 60 adhérents les dernières actualités régionales ou nationales de l’UPMF et de la Fédération mais en retour, c’est lui qui peut transmettre le ressenti

4 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014

et les difficultés de la base. Nous sommes dans une société excédentaire d’un point de vue législatif aussi il y a toujours des conseils à donner, des informations à transmettre et qui vont profiter à chacun. Je dirais que j’ai un rôle à la fois de liant et de leader.

R&N Comment fonctionne votre section ? Combien de réunions organisez-vous par an ? BF Nous organisons environ 3 à 4 réunions par an autour de thématiques et de sujets techniques ou liés à nos métiers, comme la sécurité sur les chantiers qui concerne tout le monde. Le prochain rendez-vous aura pour thème les assurances. Nous organisons également des moments conviviaux qui redynamisent et remobilisent. La conjoncture est assez compliquée et c’est bien de donner le sourire aux gens ! C’est plus facile après pour aborder les sujets sérieux.

R&N Est-ce difficile d’animer une section ? BF En général, nous nous retrouvons aux réunions entre 12 et 15 personnes maximum. Même lorsque le sujet intéresse, il est très difficile de mobiliser. C’est la même chose pour les autres départements. Lorsque la conjoncture est


mauvaise, les entrepreneurs nous disent qu’ils cherchent de nouveaux chantiers et lorsqu’elle est bonne, ils nous disent qu’ils sont trop pris par leurs chantiers ! En général, les adhérents sont toujours réticents à venir mais ils repartent contents car ils ont appris des choses. C’est là que le rôle du président peut être marquant, en intercalant des moments de convivialité avec des rendez-vous plus sérieux. Tous les ans, dans notre section, nous fêtons la Saint-Luc, le patron des peintres. Cette année, nous avons organisé, un peu avant le 18 octobre, une journée à Marseille. Ces moments sont essentiels car nous sommes un syndicat d’entreprises et nous devons faire preuve d’un minimum de solidarité pour défendre des intérêts communs et ces moments sont un moyen de travailler la solidarité.

LA FFB PRÉSENTE DANS LES MÉDIAS Tout l’été, au moment d’importants arbitrages gouvernementaux, le président de la FFB, Jacques Chanut, a continué d’alerter les médias nationaux sur la situation du secteur, en faisant des propositions concrètes pour relancer l’activité. Une stratégie gagnante avec, à la clé, un plan de soutien en faveur du logement, présenté fin août.

R&N Vous êtes à l’initiative de l’opération de communication Tee-shirts. Vous pouvez nous en dire plus ? BF Lorsque j’ai pris mon premier

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mandat de président de la section peinture de l’Isère, j’ai demandé aux adhérents quels étaient les sujets sur lesquels ils souhaitaient que l’on travaille. Pour un très grand nombre, il s’agissait de la mauvaise image du peintre. Ils voulaient améliorer l’image de marque de nos métiers. Je me suis dit qu’avec les 1 200 salariés des entreprises adhérentes, cela faisait beaucoup de personnes pour faire passer nos messages et j’ai eu l’idée d’utiliser les dos de ces salariés ! Ils sont présents sur un très grand nombre de chantiers de l’Isère et ces tee-shirts au slogan « les peintres en bâtiment un métier haut en couleur » sont un moyen simple pour communiquer auprès des prescripteurs, clients… Aussi pourquoi ne pas étendre cette opération au niveau régional voire national ? n AFFICHE BTP ISERE 40X60 cm.indd 1

16/05/13 14:06

Les Coulisses du bâtiment : entre découverte et innovations La 12e édition des Coulisses du bâtiment qui s’est déroulée les 9, 10 et 11 octobre, a remporté un grand succès. Cet événement de la rentrée pour le secteur a accueilli, partout en France, de nombreux visiteurs venus voir les réalités des chantiers, appréhender les techniques et découvrir des métiers en pleine mutation.

La FFB 44 inaugure sa Maison du bâtiment Les fédérations du bâtiment des Pays de la Loire et de Loire-Atlantique ont quitté leurs locaux vétustes de Nantes pour s’installer dans un tout nouveau bâtiment BBC, à Saint-Herblain, d’une superficie de 2 500 m2 sur trois étages. Le site accueille également la BTP Banque, la SMABTP, l’IFRB (Institut de formation et recherche du bâtiment) et le Baticlub 44.

Sections départementales à l’ACTION En septembre, ont eu lieu en Gironde, une réunion commune à l’initiative d’Eric Léonard et Jean-Yves Sabron, respectivement président des sections professionnelles peinture et plâtrerie, sur le thème de l’interface peintres/plâtriers et dans le Loiret, une rencontre de plusieurs sections professionnelles, à laquelle a participé l’UPMF en intervenant sur le NF DTU 59.1. En octobre et novembre, des réunions ont été programmées par les sections des départements suivants : Loire-Atlantique (2 octobre), Oise (8 octobre), Sarthe (14 octobre), Finistère (17 octobre), Morbihan (6 novembre), Côtes-d’Armor et Ille-et-Vilaine (6 et 7 novembre).

OCTOBRE 2014 Reflets & Nuances l 5


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VIE SYNDICALE

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• Actualités générales

• Comptes-rendus des réunions • Technique • Publications Demandez à votre fédération départementale votre code d’accès.

La FFB veut prévenir le burn-out chez les artisans et entrepreneurs La Fédération française du bâtiment a annoncé sa participation aux travaux de l’observatoire Amarok pour lutter contre le burn-out.

CARNET SYNDICAL

AUVERGNE STÉPHANE LEPAGE

gérant de Lepage SARL à Yzeure (Allier), a été élu président régional UPMF d’Auvergne, en remplacement de Roger Aussel.

VOSGES CHRISTOPHE MULLER

dirigeant de la société Bové SAS à Saint Étienne Les Remiremont, a été élu à la présidence de la Chambre professionnelle peinturevitrerie des Vosges. Il succède ainsi à Yann Marbacher.

DÉCÈS MICHEL DUFFAU est décédé le 14 août 2014 dans sa 75e année. Il a créé son entreprise de peinture et de revêtements de sol à Pau en 1959. Intégrant très rapidement les instances patronales, il détiendra de nombreux mandats au niveau régional et national, notamment la présidence de la Fédération du BTP des Pyrénées Atlantiques. Homme de convictions, Michel Duffau laissera le souvenir d’un militant infatigable, qui fut un grand acteur de la vie économique de son territoire.

6 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014

Le secteur du bâtiment subit une crise sans précédent. Stress, mise sous pression, baisse de moral, surmenage… le burn-out ou « syndrome d’épuisement professionnel » est aussi une réalité qui touche les professionnels du bâtiment et qui a des conséquences sur l’entreprise et la sphère familiale. Face à ce constat, la Fédération française du bâtiment s’alerte de la santé des artisans et entrepreneurs souvent confrontés à de multiples difficultés. « Septembre - octobre est traditionnellement une période très difficile moralement pour le chef d’entreprise, explique Jacques Chanut, le président de la FFB. Il faut remettre l’entreprise en route après la trêve estivale, rechercher des chantiers pour l’hiver, courir après les règlements ou impayés pour reconstituer une trésorerie mise à mal après un mois sans facturation, etc. » La FFB a donc décidé de participer aux travaux d’Amarok, un observatoire à vocation scientifique et expérimentale, qui mène une étude concernant la santé des chefs d’entreprise. Le but est d’analyser les croyances, les attitudes et les comportements des dirigeants de PME, artisans et commerçants à l’égard de la santé physique et mentale, que ce soit leur propre santé ou celles de leurs salariés. « Il nous a semblé important de mettre en place au plan national cette dynamique d’accompagnement et de travailler à une écoute des artisans et entrepreneurs en souffrance », souligne Jacques Chanut.

Des initiatives se multiplient La volonté de la FFB et d’Amarok est de déterminer les démarches à adopter pour prévenir les risques d’accident au travail des dirigeants, de fournir des outils de repérage du burn-out. Pour ce faire, la FFB et son réseau territorial mobilisent leurs adhérents afin de constituer un panel de dirigeants volontaires pour participer au processus expérimental de suivi de la santé des entrepreneurs. En région, des initiatives ont vu le jour pour aider les entreprises en difficulté. Des Fédérations ont déjà mis en place des actions concrètes comme le dispositif « Les casques bleus » dans le Nord-Pas-de-Calais qui propose un accompagnement moral aux entrepreneurs en souffrance. Dans la Vienne ou dans les Côtes-d’Armor, des cellules d’écoute ont été mises en place. « D’autres initiatives sont en cours de réflexion en Charente-Maritime et vont être multipliées sur le territoire » ajoute Jacques Chanut.


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ACTUALITÉ

Faut-il passer à la LLD ? véhicules utilitaires

Les entrepreneurs ont longtemps choisi pour leur VUL, l’achat au comptant ou le crédit classique. Mais depuis peu, la location longue durée (LLD) gagne du terrain. Faut-il pour autant craquer ?

«P

our un dirigeant de TPE ou de PME, acheter sa flotte n’a aucun sens, estime Guillaume Maureau, directeur général adjoint au commerce chez ALD Automotive (Société-Générale). Il vaut mieux conserver le capital pour l’acquisition du matériel nécessaire à l’activité », ajoute le spécialiste. Pourtant, l’achat en propre et le crédit classique demeurent les options les plus couramment choisies dans le secteur du bâtiment, alors que ces solutions pénalisent la capacité d’emprunt. « La LLD (location longue durée) qui représente 80 % des financements automobiles chez les grands comptes, chute à 6 % lorsque l’on aborde les PME/TPE. Nous avons donc un gros travail d’évangélisation à effectuer », sourit Jean-Loup Savigny, directeur général d’Arval SME Solutions France.

Pourquoi un tel retard ? « Pour l’achat d’un VUL, les peintres ou soliers passent par leur concessionnaire, plutôt habitué à vendre du crédit classique voire de la LOA (location avec option d’achat). Mais, notre stratégie de conquête, via notre réseau d’agences bancaires, commence à porter ses fruits. Ainsi, la LLD progresse désormais de 10 % par an, sur cette cible », se félicite le représentant du groupe Société-Générale. « Nous avons aussi à séduire les experts comptables qui conseillent, par habitude, les modes de financement classiques, déclare Jean-Loup Savigny. Depuis quelques années, nous leur expliquons que la LLD permet d’économiser en

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moyenne 20 % sur le coût total de détention d’un véhicule », ajoute ce dernier. Un chiffre qui paraît un peu optimiste… La location étant réputée relativement onéreuse.

La LLD est-elle adaptée aux peintres et soliers ? Cette solution est réputée intéressante pour des véhicules qui roulent beaucoup. Ce n’est pas toujours le cas de ces artisans qui multiplient en général les petits allers et retours, avec de faibles kilométrages annuels, à la clef. Les peintres et soliers sont par ailleurs, nombreux à faire aménager l’intérieur de leurs fourgons. Pour amortir ces installations onéreuses, ils conservent leurs utilitaires parfois plus de dix ans. « Ils ont raison de le faire, c’est une question de bon sens », affirme Jean-Loup Savigny, qui leur conseille malgré tout, de passer à la LLD. Pourtant, celle-ci impose le renouvellement fréquent des VUL. Incohérent ? Pas nécessairement. Remplacer son véhicule un peu plus tôt que d’habitude présente en effet des avantages. Cela permet notamment de bénéficier des derniers modèles dotés de moteurs moins gloutons qui autorisent donc une baisse de la facture carburant. Ils sont en outre dotés des derniers équipements de confort et de sécurité qui rendent la conduite moins harassante. Enfin, sur les “fourgons âgés”, les frais d’entretien et de réparation ont tendance à augmenter. « Chez nous, nous proposons aux peintres et soliers des contrats sur 7 ans, mieux adaptés », se félicite le représentant d’Arval.


La LLD a tout compris ? « Le gros avantage avec la location longue durée, c’est que tout est inclus. Le professionnel sait à l’avance ce que sa flotte va lui coûter et règle le même loyer tous les mois. Il peut par ailleurs, compter à tout moment sur des utilitaires récents et en bon état. Enfin, un véhicule de prêt lui est accordé en cas de panne, pour que l’activité se poursuive sans interruption.

Un point important pour leurs entreprises dont l’image peut pâtir du mauvais état d’un véhicule. En résumé, si la LLD compte indéniablement de vrais atouts à son actif, en bénéficier peut rapidement s’avérer hors de prix. La prudence reste donc de mise.

THIERRY FOUGERAY, DIRIGEANT DE L’ENTREPRISE FOUGERAY À SAINT-MALO (35) « Pour nous, la location n’est pas très intéressante. Pour qu’elle le soit, il faut des véhicules qui roulent beaucoup, alors que les nôtres font peu de kilomètres. De plus, nous les conservons longtemps, au minimum 8 ans. Certains sont même achetés d’occasion. Du coup, nous avons pour habitude de souscrire des crédits bancaires classiques. Pour le moment, ce mode de financement nous convient. A une époque, nous avons acheté certains véhicules sur fonds propres. Mais, depuis quelques années la trésorerie étant moins florissante, nous y avons renoncé. En tout, notre flotte est composée d’une trentaine de fourgons qui servent à amener les peintres ou soliers sur les chantiers. Il s’agit en majorité de Peugeot Expert ou Partner et de Renault Trafic ou Kangoo. Pour les grosses équipes, nous avons aussi des Renault Master et des Iveco Daily aménagés en cabines approfondies ainsi qu’un Mercedes Vito 9 places. Nous disposons encore d’une dizaine de véhicules société sur base VP, pour les administratifs. Nous remplaçons en moyenne 5 véhicules par an ».

MERCEDES VIANO/VITO EN AVANT TOUTE ! © RENAULT

Du coup, il peut se focaliser sur son métier de base : la finition », explique Franck Gaillard, directeur marketing de FGA Capital (Groupe Fiat). Pourtant, pour bénéficier de ce “tableau idyllique”, l’entrepreneur doit souscrire à l’ensemble des services proposés : entretien, véhicule de remplacement, assurance, pneumatiques… Et dans ce cas, le montant du loyer peut vite devenir vertigineux. Autre point sombre, « il est délicat de déterminer à l’avance combien de kilomètres un fourgon va parcourir, alors que c’est notamment sur ce paramètre variable que les contrats de LLD sont établis », rappelle Franck Gaillard. En échange, le professionnel bénéficie effectivement d’une flotte de moins de 7 ans, en bon état de marche et de présentation.

© MERCEDES

NOUVEAU TRAFIC : TOUT CHANGE SAUF LA SOUTE Le nouveau Trafic, renouvelé de fond en comble, reçoit une cabine toute neuve. Cet espace est désormais traité façon “bureau mobile”, équipé de supports pour téléphone, d’un siège central rabattable pour accueillir une tablette, d’un espace pour ordinateurs ou encore d’un écritoire amovible. Bref, tout pour bien travailler… A l’arrêt, bien sûr. Le compartiment utile pour sa part, conserve des cotes identiques d’une génération à l’autre. Malin ! Du coup, l’on peut réutiliser son ancien aménagement intérieur. Quant aux consommations, elles baissent en moyenne d’un litre.

OPEL VIVARO : LE JUMEAU C’est la deuxième génération d’Opel Vivaro conçue par Renault. Cette fois-ci, les différences esthétiques avec le Trafic s’avèrent un poil plus nettes avec des capots moteurs et des calandres différents. Les étonnantes rondeurs du précédent modèle sont abandonnées. La partie technique est reprise intégralement du Losange. Le Vivaro a droit au diesel 1,6 l biturbo qui remplace le 2,0 l, avec une baisse des consommations à la clé. Enfin, la cloison FlexCargo permet de charger des objets jusqu’à 4,15 m de long. Les tarifs débutent à 21 700 euros HT.

Changements techniques sur l’utilitaire à l’Étoile, concurrent du Trafic. Le nouveau Vito est aussi disponible en traction avant, avec un moteur 1,6 l développant 88 ou 114 ch. La propulsion et la transmission intégrale restent d’actualité sur les versions hautes : 136, 163 et 190 ch. Le VUL allemand reçoit désormais l’aide au stationnement ou le Crosswind Assist qui atténue les effets des bourrasques de vent.

L’INSÉCURITÉ ROUTIÈRE DE RETOUR ? On s’était habitué à voir la mortalité refluer sur les routes ces dernières années. Et puis patatras, le nombre des décès repart à la hausse au premier semestre 2014, avec 7,9 % d’augmentation. Les piétons et les cyclistes comptent pour 40 % dans cette hausse. Les instances publiques rappellent l’importance des distances de sécurité, de l’adaptation aux conditions de circulation, du respect du feu orange en ville, grillé par 75 % des automobilistes… Et les dangers du téléphone au volant !

BOLLORÉ BLUECAR : L’AUTOLIB’ EN BLEU DE TRAVAIL Cette version utilitaire, dérivée de l’Autolib’, de son vrai nom Bolloré Bluecar, voit sa banquette arrière remplacée par un compartiment à plancher plat, accessible par un hayon élargi. Destinée à ceux qui souhaitent associer écologie et activité professionnelle, sa charge utile atteint 230 kg pour un volume utile de 0,9 m3. L’autonomie est comprise entre 150 et 200 km. Prix : 9 600 euros HT à l’achat avec 80 euros/mois pour la batterie. Une formule en location est proposée à 500 euros/mois, assurance incluse.

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© DR

ACTUALITÉ

AMIANTE

La campagne Carto nécessite l’implication des entreprises L’évaluation des risques et la mesure du niveau d’empoussièrement est au cœur de la nouvelle réglementation amiante. Lancée en septembre 2014 pour réaliser des mesures d’empoussièrement lors d’interventions sur des matériaux contenant de l’amiante (sous-section 4 essentiellement), la campagne Carto met à contribution les entreprises.

A

fin de se conformer à la réglementation - entrée en vigueur avec le décret « 2012-639 » du 4 mai 2012 - lors de travaux courants sur matériaux amiantés (sous-section 4), les entreprises sont obligées d’effectuer une évaluation des risques basée sur le niveau d’empoussièrement en amiante attendu et de rédiger un mode opératoire qui sera à transmettre à l’inspection du travail. Or le manque d’informations sur les niveaux d’empoussièrement des techniques courantes rend cette tâche difficile pour les entreprises.

rité (INRS) et les organisations professionnelles du BTP ont établi un partenariat pour mettre en place une campagne de mesurage sur chantiers appelée « Carto », qui a démarré en septembre dernier et s’étendra jusqu’à la

Disposer d’une cartographie des niveaux d’empoussièrement moyens pour les différentes situations de travail en sous-section 4 devient donc une nécessité, d’autant plus que la valeur limite d’exposition professionnelle (VLEP) à l’amiante sera abaissée le 1er juillet 2015.

L’objectif est de réaliser sur 400 à 800 chantiers, sur tout le territoire, la mesure de l’empoussièrement en fibre d’amiante correspondant aux processus les plus

Afin d’aider les professionnels dans cette tâche, l’Organisme professionnel de prévention du BTP (OPPBTP), la Direction générale du travail (DGT), l’Institut national de recherche et de sécu-

rentrée 2015. La FFB, en lien avec son groupe national amiante (GNA) et le Syndicat national des entreprises de démolition (SNED), assure un rôle complémentaire : celui de coordonnateur de la campagne de mesurage.

Mesures sur 400 à 800 chantiers

courants du BTP ne nécessitant pas une certification de l’entreprise, ce qui permettra d’apporter aux entreprises les informations nécessaires sur le niveau d’empoussièrement. Des recommandations en matière de prévention et de bonnes pratiques seront également formulées pour les professionnels qui effectuent des travaux en sous-section 4.

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10 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014


Dépollution de l’air intérieur…

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ACTUALITÉ

>>> Cette nouvelle campagne de mesures sur chantiers vient compléter la campagne META (microscope électronique à transmission analytique) réalisée à l’initiative de la Direction générale du travail, entre 2009 et 2011, pour les travaux de la sous-section 3 dont les résultats sont disponibles sur le site de l‘INRS (www.inrs.fr). La campagne Carto doit permettre une évaluation facile des risques liés à l’amiante et aux processus du BTP, en particulier pour les petites entreprises, ce qui facilitera également la mise en place des moyens de protection adaptés.

Implication des entreprises La contribution des entreprises de tous les métiers concernés est indispensable à la réussite de la campagne Carto. La FFB incite fortement ses entreprises adhérentes à participer à la campagne et à fournir les coordonnées de chantiers sur lesquels elles interviennent afin d’y effectuer les mesures. Pour proposer un chantier, les entreprises n’ont qu’à remplir et retourner une fiche de candidature téléchargeable sur www.amiante.ffbatiment.fr. Le concours des maîtres d’ouvrage et autres partenaires est également bienvenu. Les chantiers seront sélectionnés en fonction de leur adéquation avec les situations de travail à étudier et de la qualité du repérage amiante et du mode opératoire envisagé pour les travaux. Les mesures seront effectuées par des laboratoires accrédités. Les entreprises qui participeront à la campagne, d’une part obtiendront gratuitement, à titre individuel, le taux d’empoussièrement de leur chantier, et d’autre part contribueront collectivement à établir des niveaux d’empoussièrement type, ce qui permettra à toutes les entreprises de répondre efficacement aux obligations réglementaires. Pour en savoir plus : www.amiante.ffbatiment.fr

12 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014

Participez à la prévention des risques amiante Les appareils de protection respiratoire (APR) sont aujourd’hui un équipement de protection individuelle (EPI) majeur de la protection des ouvriers contre les poussières liées aux manipulations d’amiante. Une étude de l’INRS sur les moyens de protection est en cours. Objectif : évaluer les valeurs de protection des APR en situation de travail avec des mesures d’empoussièrement en microscope électronique à transmission analytique (META). L’INRS cherche des entreprises volontaires pour des tests sur chantiers en sous-section 3 (fourniture gratuite des masques de protection). La FFB souhaitant contribuer à cette étude afin de participer à l’évolution de l’état des connaissances dans le secteur de la prévention des risques des salariés vis-à-vis de l’amiante, elle sollicite la participation de ses entreprises adhérentes.

Depuis le 20 juin 2014, tous les devis et factures des entreprises artisanales doivent mentionner les références de l’assurance professionnelle obligatoire souscrite au titre de la ou les activités exercées dans le cadre du métier. Dans le bâtiment, la seule assurance obligatoire est celle couvrant la responsabilité décennale des constructeurs. Les entreprises ne réalisant pas de travaux soumis à assurance obligatoire n’ont pas à porter de mentions spécifiques sur leurs devis et factures. Par exemple, celles intervenant en qualité de sous-traitant ou exerçant une activité ne participant pas à la réalisation de travaux de construction : maintenanceentretien, peintures décoratives, sablage…

LE CIDD DEVIENT LE CITE Le nouveau crédit d’impôt développement durable (CIDD) s’appellera crédit d’impôt de transition énergétique (CITE). Le taux unique de 30% pour les travaux engagés à partir du 1er septembre 2014 sera applicable à une opération seule, sans condition de ressources. La mesure ne sera juridiquement validée qu’après adoption définitive de la loi de finances de 2015.

© MATTHIEU GAUCHET

© DR

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DEVIS ET FACTURES : DES MENTIONS OBLIGATOIRES POUR LES ENTREPRISES ARTISANALES

SALON INTERNATIONAL DU PATRIMOINE CULTUREL 2014 Du 6 au 9 novembre prochain, au Carrousel du Louvre à Paris, le Salon international du Patrimoine fêtera ses 20 ans autour du thème de la transmission des savoir-faire et des entreprises, un défi majeur pour l’avenir du secteur.


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ACTUALITÉ

La nomenclature évolue

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QUALIBAT

A la demande de la FFB et de ses Unions et Syndicats, Qualibat a fait évoluer sa nomenclature de qualifications. Trois domaines sont concernés dont l’isolation thermique par l’extérieur.

Les modifications portent sur trois activités : les toituresterrasses végétalisées avec la création d’une qualification 3292, la métallerie qui réorganise les qualifications 4411, 4412 et 4413, et l’isolation thermique par l’extérieur avec la redéfinition des qualifications 7131, 7132 et 7133. Le Groupement isolation thermique par l’extérieur (GITE-FFB) a estimé que l’organisation des qualifications par procédé n’était pas satisfaisante pour rendre compte de ses métiers. Il a donc proposé de découper les qualifications d’ITE par marché et par niveau de technicité. La 7131 (technicité courante) est désormais requise pour la maison individuelle, le petit collectif et le petit tertiaire, quelle que soit la technique mise en oeuvre. Les 7132 (technicité confirmée) et 7133 (technicité supérieure) couvrent tout type de bâtiment. Cette dernière qualification est réservée aux entreprises disposant d’un bureau d’étude et démontrant leur capacité à concevoir des projets complexes incluant des sujétions et points singuliers. Leur attribution reste de la compétence des commissions siégeant à l’échelon départemental pour les technicités courantes et confirmées et national pour la technicité supérieure. Effectives depuis le 1er juin 2014, les nouvelles nomenclatures ainsi adaptées permettent de faire mieux reconnaître les compétences des entreprises. Concernant la qualification « Efficacité énergétique - « Les pros de la performance énergétique® », des simplifications ont été apportées aux exigences relatives au responsable technique : le module 3 n’est plus obligatoire et l’obligation de formation de collaborateurs supplémentaires pour les entreprises de plus de 50 salariés a été supprimée.

ACTUALISÉ SEPTEMBRE

2014

2014

Pour en savoir plus : www.qualibat.com La nouvelle version est téléchargeable sur le site.

Q U A L I F I CAT I O N E T C E RT I F I CAT I O N DES ENTREPRISES D E CO N S T R U CT I O N

www.qualibat.com

14 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014

UN ANNUAIRE DES ENTREPRISES RGE EN LIGNE VÉRIFIEZ VOTRE RÉFÉRENCEMENT Depuis le 1er septembre 2014, pour bénéficier de l’écoprêt à taux zéro dans le cadre de travaux d’amélioration énergétique des bâtiments, les clients doivent faire appel à des entreprises disposant d’une qualification Reconnu garant de l’environnement (RGE). Pour faciliter la recherche d’un professionnel RGE, un annuaire des entreprises qualifiées RGE est en ligne sur le site www.renovationinfo.service.gouv.fr. Il permet aux maîtres d’ouvrage notamment particuliers d’identifier par domaines de travaux et de sélectionner, en fonction de leur situation géographique, les entreprises RGE répondant à leurs besoins en matière de travaux. L’outil propose également un annuaire inversé permettant de vérifier, à partir du nom, du Siret ou du Siren, qu’une entreprise est qualifiée RGE. La mise en ligne de cet annuaire constitue un élément important en termes de visibilité des entreprises RGE et notamment des Pros de la performance énergétique®.

Conseil

Nous invitons les adhérents titulaires d’une qualification RGE à vérifier qu’ils sont bien référencés sur ce site et, en cas de problème, à prendre contact avec leur organisme de qualification.

VOUS N’AVEZ PAS LA MENTION RGE ? VOUS POUVEZ ENCORE VOUS FORMER ! Les modules de formation FEEBat répondent à vos besoins du point de vue technique, énergétique et commercial. Ils sont adaptés à tous les métiers et donnent une vision globale de la rénovation énergétique Pour en savoir plus : www.feebat.org ou contactez votre fédération départementale.


La gamme CapaNature La référence en matière de peinture respectueuse de l’environnement

Des peintures intérieures idéales pour les chantiers suivant une démarche HQE

CapaBlanc La peinture pour travaux courants Indeko Fix L’impression pigmentée en phase aqueuse Indeko Existe en finition MAT, SATIN, SOIE et SEMI BRILL, pour des travaux soignés CapaSilan La peinture à plafond mat profond, recommandée en lumière rasante Tous les produits de la gamme CapaNature sont sans émission nocive : COV < 1 g/L

www.caparol.fr


Zoom Assurance La faute du client… QUAND LE MAITRE D’OUVRAGE EST A L’ORIGINE DES DESORDRES

Un défaut d’entretien ou un usage anormal de votre ouvrage par le maître d’ouvrage peut vous exonérer de tout ou partie de votre responsabilité, à condition que vous ayez, clairement et par écrit, exercé votre devoir de conseil.

ATTENTION Vous devez remettre dans tous les cas soit au coordonnateur SPS soit au maître d’ouvrage, lors de la réception et contre signature, un document précisant clairement les limites et contraintes d’utilisation de l’ouvrage réalisé ainsi que ses modalités d’entretien ou de maintenance. Le cas échéant, attirez son attention sur la nécessité, pour lui, de conclure un contrat d’entretien.

Le revêtement de sol PVC posé dans un local commercial présente des décollements multiples.

L’expertise révèle que ce local, destiné à l’origine à un usage d’entrepôt, a ultérieurement été loué comme supermarché et que le revêtement mis en œuvre, conçu pour supporter une circulation légère, ne pouvait supporter la circulation intensive de chariots élévateurs. L’entreprise de mise en œuvre est exonérée de sa responsabilité décennale, du fait du changement de destination de l’ouvrage entraînant un usage anormal du revêtement de sol.

Extrait de « A chaque métier son assurance », guides assurance en « peinture et finitions » et en « revêtements de sols souples et techniques » réalisés par la SMABTP.

Pensez-y ! Reflets & Nuances est consultable en version numérique

www.cluballiancepeintures.com

16 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014

Didier Ridoret, président de la FFB de 2008 à 2014, a pris la présidence de SMABTP le 1er septembre. Il succède à Christian Baffy.

ABSENTÉISME : LE BTP DEMEURE BON ÉLÈVE Selon le 6e baromètre de l’absentéisme du cabinet Alma Consulting Group, le BTP reste un des meilleurs élèves en matière d’absentéisme, avec un taux de 2,95% soit des salariés absents 10,8 jours. Le taux d’absentéisme tous secteurs confondus est de 4,26%.

INSERTION PUBLICITAIRE : ATTENTION AUX ARNAQUES

EXEMPLES Suite à la réfection d’une façade, des décollements apparaissent sur une partie très étendue. Après expertise, il est constaté que le client passait trois fois par an sa façade au nettoyeur haute pression (contrairement aux règles d’entretien de la façade qui avaient été remises par l’entreprise à réception). L’entreprise de peinture finition est alors dégagée de sa responsabilité.

DIDIER RIDORET, PRÉSIDENT DE SMABTP

Les professionnels sont souvent sollicités par des sociétés qui proposent des insertions publicitaires dans des revues et des annuaires professionnels sur support papier ou Internet. Certaines recourent à des méthodes trompeuses. Ne répondez pas à des sollicitations insistantes et prenez le temps de la réflexion avant de signer. En cas de doute, contactez votre fédération.

© PATRICK. H.MULLER

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ACTUALITÉ

TOLLENS DONNE DES COULEURS À LA VIE DES ENFANTS MALADES Le groupe Tollens (Materis Paints) s’est associé à l’Institut sur les maladies génétiques Imagine pour la mise en couleurs du nouveau bâtiment construit sur le campus de l’hôpital Necker, à Paris 15e. 13 000 litres de peinture Tollens répondant aux enjeux techniques, environnementaux et esthétiques de l’ouvrage réalisé selon la démarche HQE ont été fournis. Peintures et laques environnementales, hautes en couleurs vives issues du nuancier Collection inspired by Pantone de Tollens, ont permis de créer un univers lumineux pour un établissement porteur d’espoir.


PEINTURE DÉPOLLUANTE

La peinture d’un nouvel air

DÉTRUIT JUSQU’À

80 %

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DÈS L’APPLICATION

EFFICACE PENDANT

7 À 20 ANS SELON LE NIVEAU DE POLLUTION

woze

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En savoir plus sur

: www.peinturepourlaqualitedelairinterieur.fr - tollens.com


© FOTOLIA

DOSSIER

Gestion des déchets :

un défi à relever Entre les évolutions réglementaires de plus en plus contraignantes et les exigences sociétales de développement durable, la prévention et la gestion des déchets de chantier deviennent incontournables pour les peintres et les soliers, comme pour tous les professionnels du BTP. Reflets & Nuances fait le point sur la situation et vous donne toutes les clefs pour devenir une entreprise « responsable ».

C

oûts élevés, organisation lourde à mettre en place, le traitement des déchets de chantier est encore trop souvent synonyme de tracas supplémentaires pour les professionnels. Pourtant il existe des solutions à tous les stades de ce processus pour vous faciliter la tâche tout en respectant la réglementation.

Responsabilité des entreprises

© FOTOLIA

Chaque entreprise est responsable de la gestion des déchets qu’elle produit et/ou détient jusqu’à leur élimination ou valorisation finale, même lorsqu’elle confie leur traitement à un tiers (article L 541-2 du code de l’environnement). Elle doit s’assurer que leur élimination est conforme à la réglementation. La directive européenne déchets de 2008 qui constitue le texte de référence en la matière, établit un ordre de préférence des modes de traitement des déchets : prévention, préparation pour la réutilisation, recyclage, autres modes de valorisation et, en dernier recours, ‘’élimination sans risque et compatible avec l’environnement’’. Le texte introduit toutefois la possibilité de déroger à

18 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014

cet ordre de priorité ‘’pour certains flux de déchets spécifiques, lorsque cela se justifie pour des raisons, entre autres, de faisabilité technique, de viabilité économique et de protection de l’environnement’’. Cette directive fixe également l’objectif de réemployer, recycler ou valoriser 70 % des déchets du secteur du BTP d’ici à 2020. La diminution de la production de déchets dangereux, elle, est désormais inscrite dans le Plan national de prévention des déchets 2014-2020, paru le 28 août dernier.

Trier les déchets Première étape pour que la gestion des déchets ne soit plus un problème : adopter des bonnes pratiques en amont pour en limiter la production. De petits gestes facilement applicables au quotidien peuvent déjà être mis en place dans l’entreprise. Par exemple, cela peut être de privilégier des produits de substitution moins polluants, de limiter le dessèchement des peintures sur les outils d’un jour à l’autre pour éviter leur lavage journalier et diminuer les rejets d’eau souillée, ou encore pour les soliers de limiter les chutes de pose. Deuxième


BROSSES ET CHIFFONS SOUILLÉS

« Première étape pour que la gestion

étape, identifier tous les déchets produits par l’enun problème : adopter treprise. Les déchets des des bonnes pratiques en amont pour en limiter métiers de la finition sont la production. » souvent dispersés, mélangés et cela complique leur traitement. Bien que le tri ne soit pas obligatoire, il est fortement conseillé d’une part parce qu’il réduit de manière significative les coûts de traitement et d’autre part parce qu’il facilite la valorisation des déchets. Pour rappel, les déchets du BTP se répartissent en trois catégories. La première regroupe les déchets inertes du type béton, brique ou cailloux. Elle concerne principalement les déchets de matériaux de construction qui peuvent être soit envoyés vers une plateforme de recyclage, soit éliminés en installation de stockage de déchets inertes (ex-classe 3). La deuxième englobe les déchets non dangereux, anciennement appelés déchets industriels banals (DIB). Parmi eux se trouvent les déchets de revêtements de sol (hors carrelage), les déchets de peintures et vernis qui ne contiennent ni solvants organiques ni substances dangereuses, ainsi que les emballages, les absorbants, les chiffons d’essuyage et les vêtements de protection, non contaminés par des substances dangereuses. Ces produits peuvent être recyclés, incinérés ou éliminés dans une installation de stockage de déchets non dangereux (ex-classe 2). Quant aux emballages, ils sont soumis à une obligation de recyclage ou de valorisation si leur production est supérieure à 1 100 litres par semaine. La troisième catégorie est celle des déchets dangereux. Elle regroupe tous les produits de revêtements qui contiennent des solvants organiques ou d’autres matières dangereuses ainsi que les emballages et le matériel contaminé par ces substances. Après un conditionnement adéquat, ils doivent subir un traitement ou être éliminés en installation de stockage de déchets dangereux (ex-classe 1). Leur traitement fait l’objet d’un bordereau de suivi, pour assurer la traçabilité du processus, qui doit être conservé pendant cinq ans par l’entreprise. des déchets ne soit plus

Externaliser Gérer toutes les étapes de traitement des déchets, que ce soit la collecte, le transport ou le dépôt en centre de traitement ou de stockage peut s’avérer très fastidieux et très coûteux. Pour simplifier cette tâche, les entreprises ont la possibilité de faire appel à des sociétés

François Devin

[PDG DE L’UNION DES PEINTRES, À TOULOUSE (31)]

S’engager au quotidien « Il faut penser aux déchets dès l’achat de matériel. Par exemple nous privilégions l’utilisation de peintures en phase aqueuse, de big fûts recyclables avec des poches en plastique, de manchons jetables et de colle à eau au lieu du ruban adhésif. Aujourd’hui l’essentiel des lavages de matériel se font à l’eau et notre consommation de white spirit a baissé de 60 % en 6 ans. Pour cela il est essentiel de sensibiliser tous ses compagnons à l’intérêt environnemental et commercial d’une gestion responsable des déchets. En ce qui concerne la peinture, les fûts et fonds de fûts sont confiés à un fabricant de peinture, Maestria, avec qui notre société à un accord. Il les prend en charge et les recycle sans coût pour l’Union des peintres grâce à une subvention de l’agence de l’eau Adour-Garonne. Pour les sols, nous recyclons l’ensemble de nos chutes de sol PVC propres ou souillées avec le système « Reuse» de Tarkett. La prochaine étape pour aller encore plus loin dans le recyclage des déchets c’est le traitement de l’eau de lavage des brosses. L’eau souillée est désormais notre objectif principal en terme de gestion des déchets. Nous voulons nous équiper d’une machine à nettoyer les outils de peinture et envisageons de demander une subvention à l’agence de l’eau pour nous aider à faire cet investissement. »

spécialisées dans la collecte et le traitement des déchets comme Chimirec ou Recydis. Certains fabricants de peinture proposent aussi de reprendre les déchets et de s’occuper de toutes les étapes de leur traitement. C’est le cas de Seigneurie Gauthier qui propose à ses clients le « Contrat vert ». Il s’engage à reprendre leurs déchets

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OCTOBRE 2014 Reflets & Nuances l 19


Gestion des déchets :

un défi à relever

Patrice Savoldelli

[DIRIGEANT DE BS MOQUETTE, À SAINT-MAUR-DES-FOSSÉS (94)]

Inventer de nouvelles solutions « Pour les dalles de moquettes textiles, je participe à la filière Optimum depuis sa création. J’y ai toujours cru car on ne peut pas continuer à enfouir nos déchets. Cette démarche est appréciée par nos clients et pour le moment, je n’en ai eu aucun qui a refusé de prendre ce coût en charge. L’un des enjeux majeurs de gestion des déchets concerne les moquettes en lès. Elles représentent 65% des déchets de moquettes produits par mon entreprise et ne sont pas valorisables par Optimum. Elles finissent donc enfouies à la décharge. Le problème vient de la difficulté de les conditionner efficacement après usage. C’est pourquoi nous réfléchissons au sein d’Optimum à une solution pour traiter ces moquettes. Une des pistes actuelles est de trouver une solution de découpage pour stocker ce type de moquette de la même manière que les dalles. Pour les dalles en PVC, le process de fabrication et la composition changent suivant le fabricant. Il est donc compliqué d’organiser la collecte et le recyclage quand il y a plusieurs types de PVC sur le même chantier, sauf si c’est un chantier très important auquel cas le fabricant va proposer de récupérer les chutes neuves. Pour les petits chantiers, c’est plus difficile et nous travaillons également sur ce point avec Optimum.

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et à en confier le traitement à un partenaire certifié. Le professionnel reçoit pour chaque dépôt un bordereau de reprise des déchets et une attestation de destruction. Le fabricant-distributeur Jefco, lui, propose le service « Atelier Vert » à ses clients du Grand Ouest et de la région parisienne. Il prend en charge toutes les démarches, de l’enlèvement des déchets dans les locaux de l’entreprise par une société spécialisée jusqu’à leur traitement. « Avec “Atelier Vert“, nos clients ont accès à un prix compétitif et négocié pour eux de soixante-cinq centimes le kilo, ainsi qu’à des forfaits de transports calculés au plus juste par département, explique Michael Dufour,

directeur de Jefco. La solution “Atelier Vert“ leur donne l’assurance que leurs déchets seront traités en conformité avec la réglementation sans s’encombrer de toutes les démarches administratives et la perte importante de temps que ce type de tâches peut occasionner. Avec leur facture et le bordereau de traitement des déchets, nous leur remettons un bon de réduction de 10% sur notre gamme Eco-Peintures® ». Jefco envisage de généraliser cette solution à tout son réseau d’ici au début de l’année 2015.

Valoriser Autre solution efficace qui concerne les soliers, le programme Optimum1 valorise les dalles textiles de revêtements de sol, neuves ou usagées, en les transformant en combustible. Créée à l’initiative de l’Union française des tapis et moquettes et de l’Union nationale des revêtements de sols techniques (UNRST, aujourd’hui UPMF-FFB) de la Fédération française du bâtiment, cette association organise la collecte des dalles de moquettes et leur transport vers le site de transformation de l’opérateur partenaire. Les dalles usagées sont conditionnées dans des « big bags » permettant d’en stocker et d’en évacuer jusqu’à 150 m2 ou sur des palettes filmées pour les chantiers plus importants. Elles vont devenir des granulés qui serviront de carburant de substitution dans les cimenteries. Les matières non combustibles contenues dans les granulés donneront après combustion de la chaux, indispensable à la fabrication du ciment. La totalité des matières récupérées est ainsi valorisée sans résidus ultimes. Un certificat attestant cette valorisation est ensuite remis à l’entreprise qui le remettra au maître d’ouvrage. Le coût de cette solution varie suivant les quantités de moquettes récupérées et peut faire l’objet d’une ligne sur le devis de l’entreprise en charge des travaux. Rendre visible ce coût est aussi une manière de montrer l’engagement de son entreprise dans une démarche de développement durable et de marquer des points auprès des clients sensibles à ces problématiques. © OPTIMUM

DOSSIER

CAS PARTICULIER DES DÉCHETS D’AMIANTE Les professionnels de la finition peuvent rencontrer ce type de déchets par exemple lors du retrait de quelques dalles vinyl-amiante ou de revêtements de sol fixés avec des colles amiantées. Lors de la préparation des surfaces à peindre, dans certains cas, des poussières d’amiante libre peuvent être émises et doivent être récupérées pour être traitées. Tous ces déchets sont considérés comme dangereux et doivent être conditionnés de manière étanche et être identifiés par l’étiquetage réglementaire. L’élimination de ces déchets s’effectue en installation de stockage de déchets dangereux et doit être tracée par un bordereau de suivi des déchets d’amiante.2

20 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014


Gestion des déchets :

un défi à relever avis d’expert

S’équiper Le lavage à la main des outils de peinture est une source potentielle de pollution de l’eau. Les eaux souillées sont considérées comme des déchets, parfois dangereux, et doivent suivre la filière de traitement adaptée. En aucun cas elles ne doivent être déversées dans les réseaux d’eaux usées ou directement sur le sol. Il existe des machines à nettoyer les outils de peinture qui filtrent les déchets de l’eau et facilite leur traitement. Cependant l’investissement initial puis les coûts de fonctionnement représentent souvent un obstacle à leur achat, alors que le coût des consommables n’est pas aussi élevé que le croient les professionnels. À l’initiative de certaines Fédérations régionales, des opérations collectives ont été mises en place en partenariat avec l’Agence de l’eau ou l’ADEME3, pour aider les entreprises à acquérir des machines à nettoyer le matériel. L’UPMF-FFB est également en train de monter une opération expérimentale avec l’Agence de l’eau Adour-Garonne pour faciliter aux professionnels l’acquisition de ces machines.

Se documenter Toutes ces démarches environnementales peuvent être présentées au client et apparaître sur le devis. Cela peut être un atout face aux clients en valorisant votre entreprise et sa « responsabilité sociétale ». Pour vous aider à améliorer la gestion des déchets lors d’un chantier, la Fédération française du bâtiment met à disposition sur son site Internet les pictogrammes utiles pour le tri des déchets, les bordereaux et documents types, les textes réglementaires de référence et de nombreux documents ressources sur ce thème4. Un moteur de recherche pour trouver en quelques clics les collecteurs et lieux de traitement des déchets les plus proches est également disponible et fera l’objet d’une application pour smartphone et tablettes d’ici à la fin de l’année 2014. Tous ces éléments doivent permettre aux entreprises de transformer des contraintes fortes, aussi Mieux gérer bien financières que réglementaires, en les déchets de chantier de bâtiment atout commercial tout en construisant un avenir plus durable pour les générations futures.

Laurent Chateau

[CHARGÉ DE LA THÉMATIQUE DES DÉCHETS DU BTP À L’ADEME*]

Responsabiliser les acteurs « En général la gestion des déchets sur les chantiers n’est pas du tout optimisée et c’est un travail de longue haleine de faire changer les choses. Pour cela, nous collectons et diffusons les bonnes pratiques et les outils via notre site Internet3, nous informons sur la réglementation et nous soutenons financièrement la recherche et le développement ainsi que des initiatives locales. L’un de nos combats est de faire sortir les déchets des comptes prorata sur les chantiers. Toutes les charges d’un chantier, y compris les déchets, sont regroupées et les intervenants sur le chantier paient au prorata du coût de chaque lot et non en fonction de ce que chacun produit. Ce fonctionnement n’est pas responsabilisant puisque les entreprises ne se rendent pas forcément compte du coût des déchets qu’elles produisent. Du coup, cela n’incite ni à produire moins de déchets, ni à mieux les recycler ! Il y a peu de moyens donnés aux contrôles et ces moyens diminuent régulièrement. Il y a donc peu de contrôles et peu de sanctions. Tous les changements indispensables pour mieux gérer les déchets se font ainsi uniquement grâce à la bonne volonté de tous les acteurs ! »

* L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) participe à la mise en oeuvre des politiques publiques dans les domaines de l’environnement, de l’énergie et du développement durable. Afin de leur permettre de progresser dans leur démarche environnementale, l’Agence met à disposition des entreprises, des collectivités locales, des pouvoirs publics et du grand public, ses capacités d’expertise et de conseil. Elle aide en outre au financement de projets, de la recherche à la mise en œuvre et ce, dans ses domaines d’intervention.

ENVIRONNEMENT & CONSTRUCTION DURABLE

POUR EN SAVOIR PLUS 1 www.recyclage-moquettes.fr 2 www.amiante.ffbatiment.fr 3 www.optigede.ademe.fr/dechets-batiment 4 www.dechets-chantier.ffbatiment.fr

OCTOBRE 2014 Reflets & Nuances l 21


UNE SAGA RÉMOISE :

Forbo Sarlino

© FORBO SARLINO

SAGA

Transport par avion des rouleaux de linoléum

Si la marque Forbo Sarlino a traversé le XXe siècle, c’est parce qu’elle a toujours su se moderniser dans un contexte particulièrement mouvant. Retour sur une belle saga rémoise.

C Frederic Walton, le père du Linoléum

omme chacun sait, l’histoire de la marque Forbo Sarlino est intimement liée à celle du linoléum. A tout seigneur tout honneur : c’est d’abord à un citoyen britannique, Frederic Walton, que revient la paternité de ce revêtement. Dès 1860, constatant que l’huile de lin se solidifiait au contact de l’air chaud, Walton substitue cette matière au caoutchouc qui composait l’essentiel du Kampticon, l’ancêtre du linoléum créé dans les années 20. Ce nouveau type de revêtement connaîtra alors un succès mondial.

Créateur : Henri Faillant En France, c’est Henri Faillant qui introduit le linoléum. Sous son impulsion est créée à Reims, en 1924, la Société Anonyme Rémoise du Linoléum, devenue en 1931 la Société Industrielle Rémoise du Linoléum

22 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014

Sarlino. C’est dans une ancienne filature de schappe de soie que s’installe alors la fabrique. Déjà, de puissants moyens sont alors au service de cette production. L’usine comprend les installations suivantes : cellules d’oxydation, centrale électrique, chaufferie, bâtiment des mélangeurs, atelier des calandres… Très vite, toutefois, intervient la crise de 1929, avec pour conséquence la défaillance de deux banques qui avaient soutenu Sarlino depuis sa fondation. Résultat, une autre société est créée fin 1931, qui absorbera la première quelques années plus tard. Avec l’appui technique et financier de l’Union Continentale du Linoléum (qui deviendra ensuite Forbo, société à capitaux suisses), l’entreprise poursuit un développement continu au point de devenir la première usine française de linoléum. Hélas, le contexte politique et militaire dicte sa dure


1928 TROIS USINES DE LINOLÉUM

(Allemagne, Suède et Suisse) forment l’Union Continentale de Linoléum.

1950 - 1973 DIVERSIFICATION

vers des produits tels que les textiles et les sols PVC.

1973 - 1974 Réception et contrôle des matières premières, écorces de bois servant à fabriquer la farine de bois, entrant dans la composition du linoléum

Calandrage du linoléum

LES ACTIVITÉS DES COLLES

sont développées indépendamment de celle du linoléum.

L’UNION CONTINENTALE DU LINOLÉUM

loi et l’usine subit de 1940 à 1946 de très importants dommages, qui ont paralysé son activité, laquelle se résume alors à la transformation des demi-produits en stock, à la fabrication de toiles et de sacs en fil papier ainsi qu’à l’exploitation d’un brevet pour la fabrication d’un article synthétique pour semelles. Les 4/5es de l’effectif sont alors licenciés. En même temps, des faits surprenants se sont déroulés sur le site, comme on en a désormais la certitude depuis une période récente. « Il y avait toujours eu des rumeurs, explique Thierry Colas, actuel président de Forbo Sarlino : plusieurs personnes m’avaient parlé de choses secrètes qui se seraient déroulées sur place. Avec l’ouverture des archives américaines, on sait maintenant que l’usine a été réquisitionnée pendant l’Occupation pour faire fonctionner une ligne de montage d’avions de l’armée

allemande. Un objectif que l’armée américaine n’avait pas réussi à atteindre. »

La période du baby-boom Dès la fin de la guerre, Sarlino reconstitue entièrement son potentiel de production. Les immenses besoins en logement dans les années 50 et 60 coïncident tout naturellement avec une phase extraordinaire de développement du linoléum. Le souci constant de modernisation des équipements de production vient soutenir cette expansion. Sarlino, premier producteur de linoléum, doit toutefois faire face au boom des produits synthétiques dans les années 70. « L’entreprise a su se réinventer, souligne Thierry Colas. Elle s’est reconvertie à ce moment dans la fabrication de sols PVC et textiles. » Ce virage est à l’origine d’une nouvelle expansion, Sarlino voyant se suc-

est rebaptisée Forbo pour montrer l’étendue de l’offre produits maintenant disponible.

1975 - 1994 FORBO ÉVOLUE

dans un groupe mondial présent sur cinq continents : acquisition d’une usine de revêtements de sol en Grande-Bretagne et diversification dans les revêtements muraux.

1994 ACQUISITION DE SIEGLING

spécialisé dans le process des bandes transporteuses.

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UNE NAISSANCE DANS LE CONTEXTE DE LA GUERRE 14-18 La Société Anonyme Rémoise du Linoléum a été fondée à l’issue de la Première Guerre Mondiale. L’idée était de s’affranchir des importations du linoléum et de créer un outil de fabrication national dans le cadre de la reconstruction du pays. Sur l‘instigation du maire de Reims, M. Marchandeau, la loi du 30 juillet 1920 permet d’ailleurs de convertir en actions les dommages de guerre. Une manne dont les fondateurs tireront parti. L’histoire de l’entreprise est d’ailleurs très ancrée dans celle de la Première Guerre puisque la première campagne de publicité du fabricant utilisait l’image de la cathédrale de Reims en feu en 1914. OCTOBRE 2014 Reflets & Nuances l 23


SAGA >>>

En décors variés, Sarlino a sa place dans toutes les pièces de la maison. Extrait des publications « Les cahiers techniques du linoléum » éditées par la société Forbo Sarlino dans les années 50.

2000-2001 NOUVELLES STRATÉGIES concentrées sur 4 points : le linoléum, le PVC, Belting et les colles.

2001-2003 LES COLLES S’ÉTENDENT au rang mondial en acquérant Swift, opérant dans le monde entier depuis les États-Unis, l’Europe et l’Asie. Le marché Belting s’étend à la GrandeBretagne.

LE LINOLÉUM ET LE PVC émergent pour créer Forbo Flooring. Désormais, trois activités principales : Flooring, Belting et Movement.

2004-2006 STRATÉGIE RECENTRÉE

sur les trois divisions. Restructuration et mesures pour augmenter le profit.

ACQUISITION

d’un fabricant d’adhésifs chinois spécialisé dans les adhésifs à base d’eau.

2007 NOUVELLE DÉNOMINATION

et stratégie de croissance pour le groupe Forbo : les trois divisions Flooring, Adhésif et Belting deviennent Flooring Systems, Bonding Systems, Movement Systems, opérant sous le groupe Forbo via une stratégie de business intégrée.

Depuis 2008 CROISSANCE RÉGULIÈRE des ventes malgré la crise actuelle, notamment à l’exportation.

céder à sa tête des dirigeants d’envergure tels que Jules Staat - qui mettra d’ailleurs en œuvre la médecine du travail et sera à l’initiative d’entreprises du logement social rémois, toujours en place aujourd’hui - puis André Dennu et Alain Réquillart, qui prendront tout spécialement en main la conversion de l’activité vers la fabrication et la diffusion de revêtements PVC et de sols textiles compacts. « Alain Réquillart est le dirigeant qui a apporté une impulsion très marketing à l’entreprise et à la marque, reprend Thierry Colas. C’est aussi lui qui a réintroduit le linoléum aux Pays-Bas, qui est très tourné vers les produits naturels. Le Groupe dispose ainsi de deux usines sœurs pour la fabrication du linoléum : en Hollande et en Écosse. » C’est au mitan des années 70 que l’entreprise sera rebaptisée Forbo, afin de se donner une stature internationale.

15 sites de production aujourd’hui En dehors d’une politique de certification ISO intensive (qualité, mais aussi normes environnementales et sociales, en lien avec sa culture sociale historique), l’entreprise a grandi depuis 2008, en particulier avec l’acquisition de Bonar Floors, qui fabrique et commercialise notamment le Flotex depuis son usine de Château-Renault. « Depuis 2005, déjà, le dirigeant du Groupe, This E. Schneider, a beaucoup contribué à renforcer les structures de Forbo et la position de la marque en France, précise Thierry Colas.

Première affiche réalisée par havas en 1929

24 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014

Aujourd’hui, nous pouvons nous enorgueillir de très belles références : Manufacture des tabacs à Lyon, musée du Quai Branly à Paris, musée Peugeot à Sochaux, grands hôpitaux, tel le Nouvel Hôpital d’Orléans (N.H.O.)… En effet, la division sols, Forbo Flooring Systems, détient l’offre la plus large du marché. Nous sommes présents sur tous les secteurs, avec des gammes très étendues : PVC, LVT, textile, textile floqué, dalles moquette, linoléum… Cette offre très large va jusqu’aux tapis de propreté et aux systèmes douche. » Au total, la division Forbo Flooring Systems comprend 15 sites de production dans 6 pays. L’usine de Reims reste spécialisée sur la production de sols PVC, avec 7 millions de m2 annuels, et près d’un million de m² de sol textile. S’étendant sur 11 hectares, elle comprend toujours le « château », qui était la demeure du fondateur Henri Faillant. C’est dans ce château que l’entreprise avait bâti sa première école de pose. « Nous sommes fiers de dire que nous contribuons à l’emploi en France, s’enthousiasme Thierry Colas. Nous avons aujourd’hui quatre écoles de pose (Reims, mais aussi Rennes, Montpellier et Tours). Pour obtenir le titre de solier, des jeunes peuvent être formés en alternance dans nos centres par notre propre personnel ». On le voit, la fibre sociale du Groupe est toujours d’actualité.



©TARKETT

TECHNIQUE

Un concept de salle d’eau qui assure accessibilité, hygiène et étanchéité

Les systèmes douche impliquent une mise en œuvre soignée Même avec des systèmes très élaborés et performants, le savoir-faire et la compétence du professionnel sont essentiels pour la bonne fin de l’ouvrage.

P

our garantir aux personnes à mobilité réduite un accès facile aux salles d’eau des établissements hospitaliers et des maisons de retraite et offrant également une solution pertinente pour les résidences étudiantes et autres locaux collectifs, les concepteurs disposent de systèmes respectant les exigences de sécurité, d’accessibilité et d’étanchéité. Mis au point il y a une trentaine d’années, les systèmes de douche de plain-pied élaborés avec des revêtements de sol et murs PVC remplacent les solutions carrelées. Avantages : réduction des risques de glissades donc sécurité accrue, entretien facilité par l’absence de joint d’où meilleure hygiène, affaiblissement acoustique tout en assurant l’étanchéité de l’ouvrage. Les réglementations récentes en matière d’accessibilité confortent le développement de ces systèmes proposés par Forbo (Sarlibain), Gerflor (Taradouche) et Tarkett (Concept Douche).

26 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014

L’adaptation aux contraintes Des textes précis s’imposent aux prescripteurs et maîtres d’ouvrages : dimensions, volumes, implantation des équipements. En établissements de santé, le ressaut entre l’espace douche et le reste de la salle d’eau doit être idéalement nul. Il ne doit pas faire plus de 4 cm et, au-delà de 2 cm, il impose une rampe d’accès à l’espace douche. Le revêtement de sol doit être antidérapant. Face à ces contraintes, on comprend tout l’intérêt d’un revêtement comme le PVC. La souplesse du matériau permet de réaliser des douches sans bac, avec siphon d’évacuation, donnant un accès direct de l’usager tout en assurant l’étanchéité dans les pièces humides.
 L’absence de receveur a aussi l’avantage de ne pas limiter les dimensions ou la forme de la douche et d’éviter portes et rideaux. Le revêtement PVC, antiglissant au sol (voir Reflets et Nuances n° 160), intègre un traitement fongis-


Réalisation de la double coupe des lés muraux © LUC BACHÉLERIE

Un Avis Technique valide systématiquement le concept qui associe revêtement de sol PVC hétérogène compact et mural en PVC calandré, ainsi que des accessoires de finition spécifiques comme les profilés d’angles et de plinthes et les systèmes d’évacuation.

La mise en œuvre au sol… Fondamentale, la mise en œuvre du système devra être réalisée suivant l’Avis Technique, le cahier des charges en vigueur à la date du chantier et conformément aux règles de l’art, procurant alors une garantie de 10 ans. L’implantation du siphon de sol par le plombier se fait au minimum à 30 cm de toutes parois et le support classé P3 aura une pente minimum vers le siphon de 1 cm par mètre. 

Au mur, le subjectile doit être plan, propre, sain, sec et solide. Les tuyauteries d’arrivée ou d’évacuation doivent être sorties de 5 cm au maximum. Lors de la pose au sol, le support doit présenter une siccité convenable. La remontée en plinthe en arrondi sur un profilé d’appui est recommandée. Celui-ci est appliqué sur toute la périphérie de la pièce, avec coupe en biseau au niveau des pieds d’huisserie et fixé en double encollage avec une colle contact. Les lés seront prédécoupés 24 h avant collage en tenant compte du métrage nécessaire pour la remontée en plinthe. Le traçage de la remontée en plinthe sera réalisé en périphérie sur les murs à un minimum de 10 cm de hauteur. La pose s’effectue à lés inversés, tout joint soudé devant se situer au minimum à 30 cm du siphon. La pose s’effectue par simple encollage, à la colle acrylique, en insistant au niveau des angles sortants. Recouvrir le siphon et maroufler avant de découper soigneusement à l’intérieur de l’orifice puis chauffer le revêtement pour faciliter sa retombée dans le siphon. À l’intérieur du siphon, l’épaisseur du PVC arasée sera garnie d’un joint polyuréthane. L’anneau de fixation est ensuite placé sur l’épaisseur du revêtement puis enfoncé et bloqué dans le siphon. Lors de la confection de la plinthe, bien faire épouser le revêtement dans l’angle sol/mur à l’aide de la roulette d’angle et de la soufflerie chauffante. La remontée en plinthe se fera par double encollage polychloroprène. Pour réaliser

les angles rentrants, appliquer le revêtement dans l’angle à l’aide d’une roulette d’angle puis effectuer la coupe à 45° en appui sur une équerre ou un gabarit puis araser la plinthe à 10 cm de hauteur.

…et au mur Le solier devra être aussi performant pour la pose au mur, une surface qui lui est moins familière. Les lés seront prédécoupés 24 h avant collage à une température ambiante supérieure à 15°. Pour compenser l’épaisseur de la remontée en plinthe, un profilé de jonction sera appliqué par double encollage polychloroprène. Les lés ne doivent jamais être coupés dans les angles et les joints doivent se situer au plus loin de la zone humide et au minimum à 10 cm d’un angle. Prévoir un recouvrement de 3 cm minimum sur la remontée en plinthe. Les lés seront implantés, inversés, sur toute la hauteur du local. L’encollage du mur sur la largeur d’un lé jusqu’à la plinthe se fera avec une colle acrylique en partant du trait d’aplomb préalablement tracé sur le mur. Maroufler à l’aide d’une cale en liège en chassant l’air de haut en bas et du centre vers les bords. Le lé suivant sera posé soit à bord serré soit en superposant les lisères de 3 cm environ. Dans ce dernier cas, la coupe du joint sera effectuée après chauffage à la soufflerie. Afin d’effectuer le passage d’un angle rentrant, le revêtement sera affiché jusqu’à l’angle tout en le repliant sur lui-même et une pliure effectuée sur la hauteur le long de l’angle. Le passage de l’angle sera réalisé en utilisant une roulette d’angle et en prenant soin de maroufler l’angle, de chaque côté, en commençant par le bas. L’angle saillant sera réalisé par double encollage polychloroprène sur 5 cm de part et d’autre de l’arête. Maroufler jusqu’à l’angle, chauffer le revêtement et le tourner en marouflant l’angle avec un chiffon et avec la roulette d’angle sortant. Le bas du lé sera arasé en laissant un recouvrement de 3 cm qui sera encollé sur la remontée en plinthe du revêtement de sol.

Étanchéité par soudure

© LUC BACHÉLERIE

tatique et bactériostatique et se contente d’un nettoyage journalier à l’eau additionnée d’un détergent neutre. La remontée en plinthe facilite l’entretien dans les angles.

24 à 48 h au moins après la pose des revêtements, on procèdera à la soudure à chaud des joints par cordon d’apport. Le joint est préalablement ouvert avec la gouge à rainurer en prenant appui sur une règle guide. Puis la soudure à chaud est réalisée avec une buse. Enfin, lorsqu’il est refroidi, le surplus de cordon est arasé au couteau. Confection du joint thermosoudé OCTOBRE 2014 Reflets & Nuances l 27


TECHNIQUE Les systèmes d’isolation thermique par l’extérieur (ITE) sous enduit évoluent pour s’adapter à de nouvelles demandes des prescripteurs et entreprises. Le développement d’une offre

©STO

d’enduits minces à la chaux aérienne ITE compatible est l’une de ces évolutions.

Antiseptique, la chaux apporte souplesse d’application, luminosité des teintes et résistance au verdissement et à la moisissure.

Enduit mince à la chaux aérienne sur ITE

D

ans un système d’ITE, l’enduit remplit de nombreuses fonctions techniques et esthétiques. Son rôle premier consiste à protéger la façade

contre les affres de la météo (pluie, vent, soleil…). On lui demande dans le même temps d’être perméable à la vapeur d’eau, insensible à la fissuration, adhérent et résistant aux chocs. Avec l’ITE, le support d’enduit est spécifique, plus souple qu’une paroi maçonnée puisqu’il s’agit de l’isolant. Il doit donc, en plus d’y adhérer, résis-

ter aux déformations potentielles de l’isolant, notamment celles liées aux chocs thermiques. La nature du liant joue un rôle essentiel dans la reprise des tensions hygrothermiques et dans le comportement à la fissuration (résistance en traction et module d’élasticité).

Compatible ITE L’une des réponses à ces problématiques consiste à utiliser des enduits minces à la chaux, y compris la chaux aérienne. Des produits à l’esthétique tradition-

28 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014

nelle, aspect mat naturel, mais compatibles avec la mise en place d’une ITE. Important quand on sait le marché potentiel de l’ITE en rénovation du bâti ancien. Pourquoi développer de tels systèmes ? Parce que, répondent en cœur les fabricants, ces enduits bénéficient des caractéristiques esthétiques et techniques de la chaux, comme la souplesse qui procure un faible module d’élasticité. Une qualité particulièrement appréciée sur les constructions anciennes et détournée, dans le cas d’ITE, pour une adaptation à des matériaux plus technologiques, mais tout aussi « souples » que les isolants. La perméabilité à la vapeur d’eau est aussi un plus, tout comme les propriétés antiseptiques, qui freinent le développement bactérien ou l’accrochage des moisissures. Les fabricants mettent également en avant le caractère ininflammable des mortiers d’enduits minéraux à la chaux et le fait qu’il s’agit d’une matière première renouvelable*.

* La chaux aérienne transforme le calcaire pur en chaux vive puis en chaux éteinte avec ajout d’eau, avant de durcir et carbonater dans un mortier d’enduit pour recréer avec l’air et le dioxyde de carbone, un nouveau calcaire pur.


La mise en œuvre du système ITE reste identique. L’application de l’enduit, en revanche, demande un coup de main.

avis d’expert Rolland Cresson, directeur de l’Iref (Institut de recherche et d’études de la finition)

Avantages des enduits minces

« En toute franchise, ce sont des produits – je parle là uniquement des enduits à la chaux aérienne mis en œuvre à l’extérieur – que je ne conseille qu’avec des réserves sous nos climats. De mon point de vue, ils sont difficilement adaptables à la plupart de nos régions car les contraintes sont telles que la carbonatation de la chaux peut ne pas se faire dans de bonnes conditions. Il y a aussi beaucoup de contraintes de mise en œuvre ; ces produits demandent beaucoup d’attention dans leur utilisation et les risques de désordres tels que microfissures ou moirages ne sont pas à exclure même si l’application est réalisée dans de bonnes conditions. Et, il n’existe pas de normes de mise en œuvre. Si toutefois le client insiste, il est important de l’informer de l’ensemble des contraintes, des risques encourus et des temps de pose qui sont souvent beaucoup plus longs qu’avec un produit traditionnel. Dans tous les cas, lors de la mise en œuvre, il est nécessaire de réaliser des recoupements réguliers, d’humidifier la maçonnerie, sans qu’elle soit ruisselante, de protéger les surfaces du rayonnement direct du soleil, de la pluie, etc. ».

Proposés en poudre ou en pâte, leurs caractéristiques sont semblables à celles d’un enduit minéral épais. Ils offrent aussi les avantages des enduits minces de type RPE : produits prêts à l’emploi, économie de matière (2,5 kg/m2). Ils sont aussi systématiquement proposés dans le cadre d’un système complet, qui intègre les composants techniques (isolants, treillis, fixations…) et une finition compatible avec tous les composants. Selon les fabricants, cette approche optimise les performances et la pérennité du système, tout en garantissant son assurabilité. En ce qui concerne la mise en œuvre, les choses se compliquent, celle-ci est très complexe, très longue et ne tolère pas l’approximation (voir avis d’expert).

Modénatures et couleurs Outre ses fonctions techniques, le rôle esthétique et décoratif de l’enduit est évident. Et si l’on a souvent reproché à l’ITE sous enduit d’être « pauvre » sur ce plan, beaucoup d’évolutions positives sont à noter, notamment par le biais de ces enduits à la chaux. Ainsi, que ce soit sur le plan des couleurs, des modénatures, des effets, rien n’est impossible. Par exemple, il est tout à fait envisa-

geable de concevoir un système d’ITE sous enduit avec effet pierre de taille, lequel sera obtenu par ponçage après application d’un enduit spécial à la lisseuse. Tous les aspects structurés sont réalisables, à l’exception des aspects très lisses et fermés. A noter, les finitions talochées fin permettent de limiter l’encrassement. Côté couleur, attention aux limites posées par la réglementation. Laquelle interdit l’utilisation de teintes dont le coefficient d’absorption du rayonnement solaire (alpha) est inférieur à 0,7 (ou 0,5 en montagne). Il s’agit d’éviter les coloris foncés sur les façades exposées aux chocs thermiques. Sur ce plan, certains fabricants repoussent les limites en proposant des produits aux couleurs foncées qui pourtant respectent cette limite. On trouve également pour les finitions des badigeons spécifiques avec lesquels il est possible d’obtenir des effets colorés de pleine matitude et de transparences qui patinent avec le temps. De quoi satisfaire la demande…

les enduits à la chaux ont un temps d’ouverture plus long et ne sèchent pas en surface. Une caractéristique appréciée des façadiers.

© VPI

© WEBER

« Informer le client sur l’ensemble des contraintes »

OCTOBRE 2014 Reflets & Nuances l 29


TECHNIQUE

© GUARD INDUSTRIE

Bardage bois Protéger et décorer

Le bardage du théâtre de Quimper a vieilli prématurément. Une rénovation avec une lasure spécifique antisalissures lui a fait retrouver une colorisation proche de la teinte d’origine du bois d’Ipé.

De plus en plus de bâtiments sont bardés de bois. Des bardages qu’il convient d’entretenir et de rénover à l’aide de produits et systèmes lasures ou peintures spécifiques.

L

a part accrue du bois dans la construction, ainsi que le recours de plus en plus fréquent aux bardages dans la construction en général, s’accompagnent inévitablement d’un fort développement de travaux de réfection des façades qui en sont revêtues. Réfection, car les bardages neufs sont, la plupart du temps, traités et teintés en usine par le fabricant. Les entreprises de peinture interviennent donc majoritairement pour des travaux de rénovation et d’entretien. Pour ce faire, elles ont à disposition une offre pléthorique de peintures et lasures dédiées. Des systèmes qui ont une double fonction : assurer la décoration du revêtement et le protéger des attaques clima-

tiques, notamment des rayons UV et de la pluie. De façon facultative, ils peuvent également assurer une protection complémentaire contre le développement de champignons et d’insectes. .

Phase aqueuse Dans ce domaine, l’évolution de la réglementation en 2010 a limité les formulations en phase solvant. Les fabricants qui avaient anticipé cette date proposent désormais toute une palette de produits peintures ou lasures - en phase aqueuse ou à haut extrait sec. Des produits qui ont atteint la maturité et qui sont aussi performants en termes de recouvrement et de protection que les précédents en phase

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LE CHANGEMENT D’ASPECT Les architectes adorent, mais les maîtres d’ouvrage ne sont pas toujours convaincus : exposé au soleil et à la pluie, le bois non traité ou dépourvu de finition change d’aspect en surface et grise. Cette modification résulte de réactions photochimiques et physiques, qui font évoluer la composition chimique du bois en surface. Dans la plupart des cas, il s’agit d’une altération esthétique qui n’entraîne aucune dégradation biologique ou de la stabilité mécanique, et donc de l’aptitude au service. Problème : l’aspect grisé est rarement homogène. Il est possible avec des lasures spécifiques de créer une prépatine qui stabilise la teinte grise et l’uniformise.

30 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014



BARDAGE BOIS

Protéger et décorer

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TECHNIQUE

Eric Léonard, dirigeant de Sofibat à Pessac (Gironde)

© SILVERWOOD

« Le plus important c’est la qualité de la brosserie »

Il est indispensable d’utiliser des peintures microporeuses, c’est-à-dire perméables à la vapeur d’eau en phase d’assèchement.

« Pour trouver le bon produit, nous réalisons tests et essais. Mais globalement, les peintures et lasures bois proposées par les industriels nous conviennent bien. Les produits en phase aqueuse se sont beaucoup améliorés. Le plus important, c’est la qualité de l’application et la bonne connaissance des produits. Par exemple, il faut savoir qu’avec les lasures plus on multiplie le nombre de couches, plus elles foncent. Outre l’aspect esthétique, cela peut créer des chocs thermiques. Concernant la mise en œuvre, c’est un métier ! Ce n’est pas si simple, il faut notamment faire attention aux températures extérieures (ni trop chaud ni trop froid) et on ne travaille pas les peintures en phase aqueuse comme, auparavant, les glycéros solvantées. Le plus important à mes yeux, c’est la qualité de la brosserie. Une peinture en phase aqueuse se travaille avec des outils dotés de soies acryliques. Ce n’est pas encore tout à fait rentré dans les habitudes. L’autre problématique avec ces brosses, c’est le nettoyage, car les peintres ont tendance à moins les nettoyer qu’auparavant et à les jeter, ce qui représente un coût. C’est pourquoi nous avons mis en place un fonctionnement spécifique au sein de l’entreprise. Tout le monde rapporte ses brosses et nous les nettoyons sur place pour les conserver le plus longtemps possible ».

32 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014

solvant. Avec, en plus, les avantages inhérents aux formulations en phase aqueuse : pas ou peu d’odeur, temps de séchage réduit, réalisation de deux passes dans une journée… Les lasures d’imprégnation et de finition rencontrent un franc succès. Elles forment un film transparent ou semi-transparent coloré ou non, laissant visible la texture et la veinure du bois. Les produits incolores protègent tout en respectant la teinte du bois. La transparence est fonction des pigments qui protègent le bois des rayons UV. Plus il y a de pigments, plus le bois est protégé dudit rayonnement. On trouve également des lasures opaques qui laissent la structure du bois visible, mais qui masquent le veinage. Elles se dégradent par érosion (farinage) sous l’action de l’eau et des UV. La rénovation, si ce n’est pas trop dégradé, s’effectue par brossage à la brosse Nylon, époussetage et application d’une couche de rénovation.

Compatibilité essence finition Quant aux peintures, obligatoirement microporeuses, elles font disparaître la texture et la couleur du bois par un film opaque, fortement pigmenté, généralement d’aspect satiné. Soumises à des conditions d’expositions égales en termes

d’intempéries et de rayonnement, leur tenue s’avère plus longue que celle des lasures, mais leur rénovation exige des travaux plus importants : ponçage et brossage de toutes les parties non adhérentes, époussetage, application d’une couche d’égalisation puis d’une ou deux couches de finition. Il est également essentiel de respecter les recommandations du NF DTU-59-1 « Travaux de bâtiment- Revêtements de peinture en feuil mince, semi-épais ou épais », ainsi que celles des fiches techniques des produits, en particulier concernant les travaux de préparation de surface. Autres éléments essentiels : la compatibilité entre l’essence de bois et le produit de finition choisi. En effet, certaines essences, en raison de leur nature anatomique ou chimique, ne sont pas compatibles avec certaines finitions. C’est le cas des bois acides (chêne, châtaignier, douglas, red cedar…) qui peuvent nuire à la qualité du film en provoquant une accélération du durcissement du film. De leurs côtés, les bois fortement résineux (pin maritime, pin sylvestre, pitchpin, épicéa…) sont parfois sujets aux exsudations de résine plus ou moins importantes lors d’expositions au soleil ou à la chaleur. Malheureusement, peu de produits permettent de les contrer.



TECHNIQUE

Vos questions à l’UPMF-FFB BESOIN D’UN CONSEIL TECHNIQUE ? Deux ingénieurs répondent aux questions des adhérents de l’UPMF-FFB

Mélinda Routier au 01 40 69 57 04 Pierre Couque au 01 40 69 57 08

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NOTRE ENTREPRISE A RÉALISÉ DES TRAVAUX DE LASURE SUR DU BÉTON. NOTRE PRESTATION N’A PAS ÉTÉ PAYÉE AU MOTIF D’UNE DIFFÉRENCE DE TEINTE ENTRE L’ÉCHANTILLON DU FOURNISSEUR ET LE BÉTON SUR SITE DANS LES CONDITIONS RÉELLES. CES TRAVAUX RELÈVENT-ILS DU NF DTU 59.1 ?

La lasure sur béton relève bien du NF DTU 59.1 « Travaux de bâtiment - Revêtements de peinture en feuil mince, semi-épais ou épais » puisqu’il s’agit de décoration. Le paragraphe 8.3.1 « Méthode 1 : appréciation visuelle de la couleur » indique que la couleur d’un revêtement est évaluée par comparaison visuelle des éprouvettes échantillons d’aspect définies au paragraphe 7.3.2 et le revêtement en œuvre à réceptionner. Le paragraphe 7.3.2 « Etablissement d’éprouvettes échantillons d’aspect » stipule qu’une éprouvette peut être exécutée par l’entrepreneur à la demande du maître d’ouvrage ou de son représentant. La lasure n’étant pas un produit filmogène, l’aspect final dépend de la qualité d’aspect du subjectile d’où l’importance de réaliser une surface témoin in situ. Une surface de référence est indispensable pour ce produit.

2

DANS UNE SALLE DE BAIN, ON VEUT M’IMPOSER DE POSER UN REVÊTEMENT PVC SOUS UNE BAIGNOIRE. EXISTE-T-IL UNE NORME CONCERNANT LA POSE DE REVÊTEMENT PVC DANS UNE SALLE DE BAIN AVEC BAIGNOIRE ?

Il n’existe pas de norme traitant de la pose de revêtement de sol en présence de baignoire. Sauf disposition particulière exposée dans les DPM (documents particuliers du marché), le revêtement PVC peut être posé au choix sous ou autour de la baignoire. Le NF DTU 53.2 « Travaux de bâtiment Revêtements de sol PVC collés » fait cependant référence au classement UPEC et à la réalisation des lisières et soudures en fonction du classement UPEC du local.

3

JE DOIS INTERVENIR SUR UNE ANCIENNE PEINTURE CONTENANT DU PLOMB. OÙ PEUT-ON TROUVER DE LA DOCUMENTATION SUR LA MARCHE À SUIVRE ?

L’UPMF (Union professionnelle des métiers de la finition) a édité un document « Peintures au plomb », téléchargeable dans la rubrique « Publications » de l’espace « Adhérent » du site de l’Union www.upmf.ffbatiment.fr. L’OPPBTP (Organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics) propose également un guide plomb téléchargeable sur son site www.oppbtp.com. Ces deux documents reprennent les étapes et les points importants à prendre en considération lors de tels chantiers.

4

POUR LA POSE DE REVÊTEMENTS DE SOL EN RÉNOVATION, QUELLES SONT LES DISPOSITIONS À PRENDRE LORSQUE LE SUPPORT N’EST PAS HORIZONTAL ?

En rénovation, l’entrepreneur doit informer le maître d’ouvrage d’un problème d’horizontalité. D’après le CPT  (Cahier des prescriptions techniques) 3635-V2 « Exécution des enduits de sol intérieurs pour la pose de revêtements de sol - Rénovation » , la planéité et l’horizontalité sont au moins égales à celles du support. C’est au maître d’ouvrage de décider si oui ou non il souhaite un rattrapage de l’horizontalité du support. Une étude de la surcharge admissible par le support mettra en avant les solutions possibles. Ce travail fera l’objet d’une facturation supplémentaire.

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34 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014

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Vos questions à l’UPMF-FFB

TECHNIQUE 5

JE DOIS POSER DES DALLES TEXTILES SUR UN SUPPORT DE TYPE « DALLAGE SUR TERREPLEIN ». LE MAÎTRE D’ŒUVRE NE SOUHAITE PAS METTRE EN ŒUVRE DE BARRIÈRES ANTIREMONTÉES D’HUMIDITÉ. SUR QUEL TEXTE PUIS-JE M’APPUYER POUR L’EN DISSUADER ?

Le NF DTU 53.1 « Travaux de bâtiment - Revêtements de sol textiles » stipule que le support ne doit pas être susceptible d’exposer le revêtement posé à des remontées d’humidité. Le NF DTU 13.3 « Dallages » n’oblige pas le lot « gros œuvre » à la réalisation d’une barrière antiremontées d’humidité. Cependant, la responsabilité de l’entreprise de revêtements de sol sera engagée en cas de sinistre. Il est donc indispensable pour l’entreprise de refuser la pose sans barrières de protection anti-remontées d’humidité et d’en informer le maître d’œuvre par courrier avec accusé de réception. Il incombe au lot « revêtements de sol » de proposer une solution de mise en œuvre d’une protection contre les remontées d’humidité, qui fera l’objet d’une facturation supplémentaire.

6

QUELLE EST LA RÉGLEMENTATION EN VIGUEUR EN MATIÈRE D’INCENDIE POUR LA MISE EN ŒUVRE D’’ISOLATION THERMIQUE PAR L’EXTÉRIEUR (ITE) SUR UN BÂTIMENT D’HABITATION R+3 ? QUELLES SONT LES DISPOSITIONS À PRENDRE POUR LE CADRE D’UNE FENÊTRE EN NU INTÉRIEUR ET EN NU EXTÉRIEUR : OÙ METTRE LA BANDE DE LAINE DE ROCHE ?

L’IT 249 (Instruction technique 249 de mai 1982) préconise la mise en œuvre de bandes de laine de roche pour les bâtiments d’habitation R+3 de la 3e famille et ne préconise aucune disposition particulière si le bâtiment est de la 2e famille (définition des familles dans l’arrêté du 31 janvier 1986). Si le cadre de la fenêtre est au nu intérieur, la bande de laine de roche doit être mise en place en linteau et s’il est au nu extérieur, la laine de roche est placée de façon à former un U sur le pourtour de la fenêtre (cf. Reflets & Nuances 159 - Avril 2014).

7

LE MAÎTRE D’OUVRAGE VEUT FAIRE UN ESSAI DE QUADRILLAGE SUR LA PEINTURE POUR LA RÉCEPTION DE MES TRAVAUX. OÙ PUIS-JE TROUVER DES INFORMATIONS CONCERNANT CET ESSAI ?

La norme en vigueur sur les essais de quadrillage est la norme NF EN ISO 2409 (indice de classement T30-038) « Peinture et vernis - Essai de quadrillage » que vous pouvez vous procurer auprès de l’AFNOR (Association française de normalisation) www.afnor.org.

8

QUELLES SONT LES TOLÉRANCES DE PLANIMÉTRIE POUR UN ENDUIT MINCE EN ITE ? D’AUTRE PART, EXISTE-T-IL DES RÈGLES DE RÉCEPTION DE L’OUVRAGE FINI COMME DANS LE NF DTU 59.1 ?

Le CPT 3035-V2 « Systèmes d’isolation thermique extérieure par enduit sur polystyrène expansé » mentionne, dans le paragraphe 4.3, que la planéité d’ensemble doit être de 7 mm maximum sous la règle de 2 m. Les systèmes d’ITE étant sous AT (avis technique), DTA (document technique d’application) ou ATE (agrément technique européen) ne sont pas repris dans un NF DTU (à condition que l’AT, le DTA ou l’ATE ne renvoient pas aux NF DTU). Il n’existe donc pas de texte concernant les modalités de réception des ouvrages pour l’ITE.

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9

ON ME DEMANDE DE POSER UN REVÊTEMENT DE SOL PVC SUR UN ANCIEN PLANCHER BOIS « VENTILÉ ». QU’EST-CE QUE CELA IMPLIQUE ?

Afin d’éviter l’enfermement de l’humidité et la dégradation future du support, la ventilation en sousface du plancher bois doit être conservée fonctionnelle. Le CPT 3635 - V2 « Exécution des enduits de sol intérieurs pour la pose de revêtements de sol - Rénovation » au paragraphe E2.4 propose des exemples de réalisation.

10

ON M’A LIVRÉ COMME SUPPORT UNE CHAPE ANHYDRITE QUI PRÉSENTE UNE LAITANCE PARTIELLE APRÈS PONÇAGE. QUEL DOCUMENT ME PERMET DE REFUSER LE SUPPORT ?

Les chapes anhydrites sont soumises à leurs Avis techniques ainsi qu’au Cahier du CSTB 3578 V2 « Chapes fluides à base de sulfate de calcium » dans lesquels il est stipulé que la laitance de la chape doit être éliminée entièrement par l’applicateur de la chape.

36 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014

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Vos questions à l’UPMF-FFB

TECHNIQUE 11

LE MAÎTRE D’OUVRAGE M’IMPOSE UNE TEINTE FONCÉE SUR UN MUR EN EXTÉRIEUR. QU’INDIQUE LE NF DTU 59.1 À CE SUJET ?

Le paragraphe 7.1 « Conditions minimales d’intervention » du CCT (cahier des clauses techniques types) du NF DTU 59.1 stipule que « les teintes (dont l’indice de luminance Y est supérieur à 35% ou dont le coefficient d’absorption du rayonnement solaire est inférieur à 0,7) sont admises sur tous supports ; les autres teintes sont à proscrire (sauf application de l’article 3.2 du NF DTU 59.1 P2 CCS) ». Concernant la référence au paragraphe 3.2 « Travaux ne faisant pas partie du marché » du CCS (cahier des clauses administratives spéciales types), cela indique que l’emploi de ce type de produits ne fait pas partie du marché mais il peut y avoir des dispositions particulières dans les DPM (documents particuliers du marché). Par conséquent, l’envoi d’un courrier recommandé au maître d’ouvrage en exigeant une réponse en retour pour l’informer des risques (sollicitations thermiques importantes suivies de l’écaillage de la peinture) de la mise en œuvre de ce type de produit à l’extérieur est vivement conseillé.

12

LE MAÎTRE D’OUVRAGE ME DEMANDE DE BAISSER LE CLASSEMENT UPEC DU REVÊTEMENT PVC PROPOSÉ. DANS QUELLE MESURE FAUT-IL ACCEPTER ?

Le cahier du CSTB 3509 « Revêtements de sol – Notice sur le classement UPEC et classement UPEC des locaux » indique les classements de durabilité en fonction de l’usage par type de local. Ce classement est reconnu par les assurances. Il est possible de baisser la classe UPEC d’un revêtement seulement s’il reste équivalent ou supérieur à celui préconisé par le classement pour le local considéré.

13

LA FICHE TECHNIQUE DU MORTIER QUE NOUS UTILISONS FAIT RÉFÉRENCE AU PARAGRAPHE 6.5.6.9.1 DU NF DTU 59.1. QUE PRÉCONISE CE PARAGRAPHE ?

Le NF DTU 59.1 cité dans cette fiche technique est celui de septembre 2000. Il existe une nouvelle édition du NF DTU, datée de juin 2013, dans laquelle le paragraphe correspondant est le 7.5.8.2 « Raccords de matériaux » qui renvoie au 7.4.2.4 « Raccords de matériaux ». Les préconisations sont les suivantes : « Au droit des raccords de matériaux déjà fissurés ou jointoyés, et pour limiter l’aspect déplaisant de fissurations plus ouvertes ou à venir, il peut être procédé à la pose de bandes de calicot, de tissu naturel ou synthétique, à cheval sur le raccord. La bande d’armature est noyée dans les couches d’apprêt. Cette opération est quelquefois désignée marouflage ».

14

DANS LE CADRE D’UNE IMPERMÉABILISATION DE FAÇADE, LE MAÎTRE D’ŒUVRE VEUT M’IMPOSER LA RÉCEPTION DES TRAVAUX EN FIN D’APRÈS-MIDI. PUIS-JE ACCEPTER COMPTE TENU DE L’ORIENTATION DE LA LUMIÈRE À CE MOMENT DE LA JOURNÉE ?

Le paragraphe 9.3.1 « Appréciation visuelle de l’état de finition » du NF DTU 42.1 « Travaux de bâtiment - Réfection de façades en service par revêtements d’imperméabilité à base de polymères » stipule que l’appréciation visuelle se fait par comparaison avec les surfaces de référence prescrites au paragraphe 5.2 et que l’observation s’opère à 5 m minimum de façon à voir la façade dans son entier, avec un éclairage incident normal (angle compris entre 70 à 110°, à l’intérieur duquel doit se trouver l’observateur). En fin d‘après-midi, la lumière risque d’être rasante et par conséquent défavorable à une bonne réception des ouvrages. Nous vous conseillons de procéder à la réception en fin de matinée ou début d’après-midi.

15

QUEL EST LE CLASSEMENT AU FEU D’UNE MOQUETTE ET D’UNE SOUS-COUCHE ACOUSTIQUE POUR UNE SALLE DE RESTAURANT ?

L’ERP (établissement recevant du public) de type N (restaurant) impose un classement de réaction au feu M4 (ancien classement français, produit ne portant pas le marquage CE) ou Dfl, s1 (classement européen, marquage CE du produit). Pour ce dernier classement, « D » représente la catégorie d’exigence, « fl » signifie floorings (revêtements de sol) et « s » smoke (fumée).

38 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014


Dalles carrées et rectangulaires, en grands et petits formats.

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FORMATION

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MATHIEU CLAVEAU DIRIGEANT DE CLAVEAU-FORTEAU SARL (EURE-ET-LOIR) ET PRÉSIDENT DE LA SECTION PROFESSIONNELLE DÉPARTEMENTALE PEINTURE FINITION

Une vision plus stratégique de la gestion d’entreprise Le succès de l’Ecole supérieure des jeunes dirigeants du bâtiment (ESJDB), créée par la Fédération française du bâtiment en 1994, ne se dément pas. Depuis 20 ans, l’école aide les dirigeants à mieux gérer leur entreprise. Mathieu Claveau, gérant d’une entreprise de peinture finition en Eure-et-Loir, revient pour Reflets & Nuances sur les bénéfices qu’il a pu tirer de la formation qu’il y a suivie.

Reflets & Nuances Pourriez-vous vous présenter ainsi que votre parcours ? Mathieu Claveau Je suis entré dans le monde du travail à l’âge de 15 ans, dans l’entreprise familiale de peinture finition, en préparant un CAP. Puis, j’ai passé un Brevet Professionnel avant de poursuivre en institut de peinture décorative, l’Ipedec, en banlieue parisienne. J’ai ainsi acquis toutes les compétences techniques pour pouvoir gérer des chantiers avec mon père mais il me manquait des connaissances en gestion d’entreprise. J’ai entendu parler de l’Ecole supérieure des jeunes dirigeants du bâtiment, et je me suis inscrit. Cette formation m’a donné envie de voler de mes propres ailes et j’ai racheté, il y a 4 ans, une entreprise de peinture finition en Eure-et-Loir, à Nogent le Roi. C’était le projet que j’avais développé à l’école. Cette entreprise, cédée par son dirigeant qui partait à la retraite, comptait deux ouvriers et un apprenti. Aujourd’hui, nous avons une dizaine d’employés. Je pense que sans cette formation, je n’aurais pas su aussi bien la développer.

R&N Que vous a apporté cette formation à l’ESJBD dans la concrétisation de votre projet ? MC L’ESJBD nous apporte des connaissances pratiques pour la gestion quotidienne de notre entreprise. Il est difficile de bien gérer son affaire sans avoir fait cette école, elle nous permet de bien identifier les pièges et mieux anticiper les risques. Concrètement, ce qui m’a été le plus utile dans la mise en place de mon projet, ce sont les modules de gestion financière, de management et de réglementation législation. Avant ce cursus, j’avais une vision plutôt artisanale du pilotage d’une entreprise. 40 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014

L’ESJBD m’a appris à analyser financièrement un chantier, décortiquer les prix, c’est-à-dire comprendre comment et où je peux gagner de l’argent. C’est une vision plus stratégique.

R&N Vous vous êtes implanté en rachetant une entreprise, quels sont les défis auxquels vous avez dû faire face ? MC Le recrutement de personnes qualifiées et adéquates ! Il faut savoir reconnaître les profils dont on a besoin, ce qui est difficile en entretien, dans un bureau, car on ne sait pas comment le candidat travaille.

R&N Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un souhaitant racheter une entreprise pour développer une activité de peinture/ revêtement de sol ? MC Si la personne n’a pas suivi de formation comme celle dispensée par l’ESJBD, il faut qu’elle le fasse rapidement afin de se donner toutes les chances de réussir. Elle ne doit pas hésiter non plus à faire appel aux collaborateurs de la Fédération française du bâtiment ou de l’Union professionnelle des métiers de la finition. Les artisans et les chefs d’entreprises ne les sollicitent pas assez.

R&N En tant que dirigeant d’une entreprise de petite taille, comment faites-vous pour assurer à la fois la dimension commerciale et la production ? MC Je ne compte pas mes heures ! Pour l’instant, je suis seul mais j’envisage d’embaucher, dès que je le pourrai, un conducteur de travaux qui serait également chargé d’affaires.


R&N Quels sont, selon vous, les critères de fidélisation d’un client dans votre secteur d’activité ? MC Nous travaillons sur le marché du particulier. Marché pour lequel le relationnel, le savoir-faire, la confiance sont essentiels. Je ne suis jamais le moins-disant ni le plus-disant mais le client est prêt à rémunérer une qualité de travail, un respect des délais, un chantier propre, des ouvriers aimables. Ce sont eux qui sont en contact direct avec le client, aussi un bon relationnel est nécessaire. Quand le chantier se passe bien et que le client nous rappelle pour d’autres travaux, il demande souvent la même équipe.

R&N Quels sont vos projets à venir ? MC L’année prochaine, je reprends l’entreprise familiale à Cloyes, mon père partant à la retraite. Avec ces deux sociétés, nous couvrons une large zone géographique : l’Eure et Loir, les Yvelines et Paris. Dans ces deux derniers départements, nous ne sommes pas sur le même portefeuille de clientèle. Nous sommes sur des prestations plus haut de gamme avec une qualité de finition supérieure.

R&N : Pour terminer, vous êtes président de la section professionnelle départementale d’Eure et Loir. Que représente pour vous cet engagement syndical ? MC Cet engagement est le signe de l’intérêt que je porte à mon métier et pour le promouvoir auprès du grand public. S’engager, c’est aussi défendre les entreprises au quotidien et créer des liens entre confrères. n

WORLDSKILLS COMPETITION : EN ROUTE POUR STRASBOURG ! Les sélections régionales de la 43e WorldSkills Competition ont pris fin en septembre. Près de 900 jeunes ont décroché leur ticket pour défendre dans leur métier les couleurs de leur région lors des finales nationales, qui se tiendront du 28 au 31 janvier 2015, à Strasbourg (Alsace). On observe un rajeunissement majeur des jeunes sélectionnés : 96% auront moins de 20 ans. Trois jours d’épreuves pleines de suspens… À la clef : une qualification en équipe de France des métiers et la perspective de défendre les couleurs de la France lors de la compétition internationale, du 10 au 16 août 2015, à São Paulo (Brésil). Afin de préparer dans des conditions optimales les candidats français aux épreuves internationales, Worldskills France a mis en place un réseau de centres d’excellence. Sélectionnés pour la qualité de leur formation et la performance

de leurs équipements, plus de 22 établissements ont déjà été labellisés. Pour la peinture-décoration, c’est le lycée Pierre-Joël Bonte à Riom (Puy-de-Dôme) qui a été retenu. www.worskills-france.org

EUROSKILLS 2014 À LILLE A l’heure où nous bouclons la rédaction de ce numéro, les 35 jeunes membres de l’équipe de France des métiers Euroskills 2014 concourent, du 2 au 4 octobre, dans 29 métiers dont ceux de la peinture et décoration et de solier-moquettiste. Cette compétition professionnelle européenne a été organisée pour la première fois en France, à Lille Grand Palais. Elle s’adresse aux jeunes de moins de 25 ans et promeut les métiers, tous les deux ans, dans l’un des 27 pays membres de Worldskills Europe.


FORMATION

2014

Painting Skills legacy UNIEP

FORMATIONS OBLIGATOIRES ET RECOMMANDÉES DU BTP

Un site internet pour informer les entreprises

PAINTING SKILLS LEGACY : DES ÉCHANGES ENRICHISSANTS ENTRE APPRENTIS EUROPÉENS Rassemblant des apprentis peintres de différents pays européens, le « Painting Skills Legacy » leur permet de découvrir et partager de nouvelles techniques spécifiques à leur métier.

Constructys, l’organisme paritaire collecteur agréé du BTP, propose un site Internet sur les formations obligatoires et recommandées dans le secteur de la construction.

F

ace au nombre croissant des formations obligatoires dans le BTP, à l’importance et à la complexité du sujet, Constructys OPCA de la construction a lancé, à la demande de la FFB, un outil en ligne sur les formations obligatoires et recommandées : www.formations-obligatoires-btp.fr. Son contenu a été élaboré par l’Organisme professionnel de prévention du BTP (OPPBTP), l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS) et la Caisse nationale de l’assurance maladie des travailleurs salariés (CNAMTS), tous partenaires de Constructys pour cette opération. Ce guide remplace l’ancien guide « Gefor ». Il s’adresse aux entreprises, aux responsables ressources humaines, aux responsables qualité, sécurité environnement (QSE), mais aussi aux salariés. CLARIFIER ET SIMPLIFIER L’un de ses objectifs est de clarifier les intitulés de formation et simplifier la recherche pour les entreprises. Les utilisateurs trouveront ainsi 124 fiches décrivant les formations liées à l’exercice des métiers (sur chantier ou en atelier), à la prévention et à la sécurité. Le site leur permet de trouver la formation correspondant à leurs besoins en utilisant la liste ou le moteur de recherche multicritères permettant de trier les formations en fonction du métier, du sujet ou du public. Il propose également des précisions sur les obligations ou conseils de recyclage, des informations sur l’éligibilité et l’imputabilité de ces formations et met à disposition un système d’alerte par e-mail sur les nouveautés réglementaires. Un espace « actualités » présente des témoignages d’entreprises. Des informations complémentaires seront intégrées ultérieurement: par exemple seront ajoutées des formations non obligatoires, mais nécessaires pour accéder aux différents marchés du bâtiment. Les formations obligatoires et recommandées représentent près de 48% des actions mises en œuvre par les entreprises du BTP en 2013 dans le cadre de leur plan de formation. 86% d’entre elles visent à répondre aux contraintes réglementaires et 14% sont réalisées pour se mettre en conformité dans le cadre d’un marché.

42 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014

C’est à Leiden, au Pays-Bas, qu’a eu lieu au mois de juin dernier la rencontre « Painting Skills Legacy ». Parrainé par Akzo Nobel, cet événement réunit des apprentis européens de pays membres de l’Union internationale des entreprises de peinture (UNIEP) afin de partager de nouvelles techniques en peinture. Cette année, des équipes de trois à quatre apprentis, dirigées par des chefs d’équipe venant de dix pays, se sont retrouvées lors de cette manifestation. Pendant trois jours, ces apprentis ont participé à des ateliers de travaux pratiques consacrés notamment à la peinture à effets spéciaux, au sablage et à la couleur. Ce fut aussi l’occasion pour l’UNIEP d’expliquer au jeune public l’importance et le rôle d’une association d’entreprises de peinture aux niveaux international et européen et de renforcer son engagement en matière de formation professionnelle, qualification et mobilité des apprentis en Europe. L’événement s’est achevé par la réalisation d’un projet social : la rénovation d’une école spécialisée pour enfants autistes âgés de 12 à 17 ans, dans le Sassenheim. Tous les apprentis ont ainsi pu laisser une trace de leur travail. Le « Painting Skills Legacy» a permis de partager des pratiques professionnelles et des techniques innovantes, mais également d’établir de nouvelles relations professionnelles et conviviales entre peintres de différents pays. « J’ai été très fier, a déclaré Markus Straube, président de l’UNIEP, que l’Union ait participé à cet événement novateur destiné à valoriser notre métier, où de jeunes peintres apprennent les nouvelles technologies tout en laissant une trace dans une œuvre communautaire. L’UNIEP veillera à ce que cette expérience soit renouvelée régulièrement ».


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TAPIFLEX DE TARKETT POUR ÉGAYER LES SOLS Une collection de sols souples en PVC destinée à l’éducation, aux établissements de santé et aux bureaux.

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ZOLPAN : ZOOM SUR LE PATRIMOINE RÉGIONAL

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Un nouvel outil de préconisation de teintes en ligne. Composée de 10 modèles disposant de performances techniques et d’équipements distincts, cette gamme s’adapte à tous types de contraintes. Pouvant fonctionner aussi bien en position verticale qu’horizontale, transportable d’une seule main, elle a été étudiée pour un franchissement aisé des marches. Robuste et stable, Kärcher® a prévu de multiples rangements de la buse, un châssis résistant aux chocs et à l’oxydation afin de simplifier le quotidien des professionnels. Zolpan, en s’associant à l’agence d’architecture et design couleur Atelier 3D, a réalisé un nouveau nuancier « Façades régionales » avec une segmentation du territoire français en neuf régions aux identités fortes, pour revaloriser leur patrimoine culturel et architectural. Les « Façades régionales » sont une rubrique d’un nouveau site www.zolpan-intensement-couleurs.fr destiné à valoriser l’expertise des professionnels et leur faciliter le travail de recommandation auprès de leurs clients.

Tél. 0825 820 150 www.karcher.fr

GOUJON D’ANCRAGE W-FA/S RONDELLE LARGE DE WÜRTH Le goujon adapté pour la fixation d’éléments en bois.

Une collection de 55 papiers peints développés en association avec les 140 peintures décoratives haut de gamme. La gamme Excellence propose tous les décors et couleurs en version compacte (Acczent Excellence 3-4) et en version acoustique (Tapiflex Excellence 3-4 à 19dB) pour un meilleur confort intérieur. Tapiflex Escalier est un ensemble de solutions pour l’accessibilité des locaux afin de faciliter l’accueil et l’orientation. Complétée des accessoires pour soigner les finitions, la collection Tapiflex est fabriquée sans phtalates et présente des niveaux très faibles en émissions de COVT (composés organiques volatils totaux). Tél. 01 41 20 40 40 www.tarkett.fr

LA GAMME PROTIGRE DE JEFCO Une gamme de peintures de travaux courants pour répondre à toutes les exigences de chantier.

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Sa rondelle large permet de répartir uniformément la pression sur une surface d’appui plus importante et limite l’écrasement des supports tendres comme le bois. Le goujon W-FA/S répond également aux exigences de pose contraignante d’ancrage proche du bord et entraxe entre deux goujons très faible. L’extrémité du goujon a également été renforcée pour un enfoncement au marteau sans détérioration des filets. Tél. 03 88 64 72 45 www.wurth.fr

44 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014

font de cette gamme en phase aqueuse une réponse adaptée pour les chantiers à grands volumes en neuf ou en rénovation, applicable aussi bien en pièces humides qu’en pièces sèches. Disponible dans les 40 agences Jefco en blanc et pastel en 4 L et 15 L.

D’aspect mat, velouté ou satiné, Protigre bénéficie d’une grande facilité d’application, d’une opacité remarquable et d’un excellent garnissant. La faible odeur, le classement A+ et le faible taux de COV

Mathys® a développé une collection de papiers peints pour créer des ambiances cosy, chic et design et associé chaque papier peint à quatre peintures de la gamme cachemire®, créant ainsi une kyrielle de décorations possibles, répartis en 5 ambiances : Chic & Baroque, Intemporel, Design graphique, Romance d’un jour et Paradis fruité. Tél. 0 1 30 40 00 44 www.mathyspaints.eu



NOUVEAUTÉS SOFRAMAP PRÉSENTE HYGIO’AIR Une peinture dépolluante qui capte et détruit les formaldéhydes.

FORBO FLOORING SYSTEMS DÉVOILE MATERIOTECH Une gamme de revêtements de sol destinée aux établissements d’hébergement pour les personnes âgées dépendantes (EHPAD).

Issue des dernières technologies, Hygio’Air permet de lutter contre l’un des polluants majeurs de l’air ambiant, le formaldéhyde, en captant les molécules présentes dans l’air et en les transformant en vapeur d’eau. Hygio’Air, disponible en 4 L et 10 L (blanc et teintes pastel), en finition mate et veloutée, vient compléter la peinture antibactérienne Hygiopur, dans la gamme à fonction “sanitaire”. Tél. 04 92 02 66 72 www.soframap.com

Tout en intégrant les nécessités techniques, ces revêtements s’inspirent de textures et matériaux familiers pour créer des ambiances chaleureuses et rassurantes. Ils proposent des solutions appropriées aux contraintes des différents locaux, privatifs ou collectifs, au sein des établissements de santé. Sans phtalates, la gamme Materiotech dispose des qualités techniques lui conférant une résistance au roulage des charges lourdes, un confort sonore optimal et des solutions adaptées en matière d’hygiène et de sécurité.

SEIGNEURIE LANCE LISSWOOD SATURATEUR ET LISWOOD O’SATURATEUR Une protection très nature des bois extérieurs.

SEMIN AIRLESS 3 EN 1 Un enduit airless dernière génération.

Semin Airless 3 en 1 est un enduit intérieur prêt à l’emploi très blanc, très couvrant et d’aspect sec mat profond. Il possède trois actions : sous-couche, enduisage et finition procurant un aspect tendu sans lissage. Semin Airless 3 en 1 s’applique par projection sur plaques de plâtre soigneusement jointées, révisées et dépoussiérées ou sur tout autre support lisse. Avec un temps de séchage entre 6 et 24 heures selon la quantité déposée, il est recouvrable par une peinture acrylique ou glycéro.

Tél. 01 57 61 00 00 www.seigneurie.com

WEBER COLORIE LES FAÇADES AVEC ULTIME COLOR Une nouvelle technologie qui permet de réaliser des façades enduites de teintes foncées, même exposées plein sud.

Grâce à de nouveaux pigments combinant un impact thermique faible et une absorption solaire limitée, weber crée des teintes foncées insensibles à la chaleur. Cette technologie a été déclinée sur deux produits de la gamme minérale : weber.pral F Ultime Color (un enduit coloré d’imperméabilisation et de décoration des façades) avec weber.terranova print Ultime Color (un enduit de matriçage aux effets de couleurs, reliefs et textures pour une façade personnalisée). Weber propose ainsi une gamme de 252 teintes organiques : la collection Eclat organique. Tél. 01 60 62 13 00 www.weber.fr

46 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014

Une peinture à effets décoratifs.

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Seigneurie complète sa gamme de produits bois avec ces deux nouveaux saturateurs en phase solvantée et aqueuse pour protéger les bardages et les terrasses tout en conservant le veinage et l’aspect naturel du bois. Disponibles dans 50 teintes naturelles, Lisswood Saturateur et Liswood O’Saturateur sont faciles et rapides à mettre en œuvre et permettent une réalisation du chantier dans la journée.

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Par petites touches ou sur des pans entiers, Alpha Metallic apporte une finition raffinée sur surfaces lisses ou structurées grâce aux pigments contenus et qui reflètent la lumière. Déclinée dans 54 teintes modernes, Alpha Metallic se caractérise par un rendu métallisé brossé ou tendu, élargissant encore le champ des possibilités décoratives. Formulée à base de copolymères en dispersion en phase aqueuse, elle offre un pouvoir couvrant élevé. Avec une glisse et adhérence optimales, elle est résistante à la coulure et revendique un très faible taux d’émission des substances polluantes. Tél. 03 44 64 91 32 www.sikkens.fr


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LE GANT FIT4PRO AUX COULEURS DE ROSTAING® Un gant de protection tricoté en fibres polyamide/HPPE pour allier confort, dextérité et sécurité.

La société française Soppec propose Tracing® (adapté aux surfaces intérieures) et Tracing® Plus (dédié aux espaces extérieurs). Ces solutions sont préconisées pour les surfaces à trafic modéré comme les parkings, les pistes cyclables ainsi qu’aux surfaces très sollicitées comme les entrepôts logistiques, les zones de production… Les chariots de traçage adaptés en font une technique de traçage rapide, sans préparation préalable de la peinture ou d’un système d’application (thermique, électrique). Tél. 05 45 90 93 12 www.soppec.fr

VORWERK PRÉSENTE PARTS Une ligne de revêtements de sol souples durable et recyclable

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Le gant Fit4Pro est fabriqué selon une technique appelée vanisage qui permet d’avoir un type de fibres à l’intérieur du gant et un autre à l’extérieur de celui-ci. Il en résulte un gant gainant, fin et très confortable. Le polyamide sur la face externe du gant améliore la tenue et l’imprégnation du polymère polyuréthane de l’enduction. HPPE, sur la face interne du gant, offre glisse, fraîcheur et protection. L’enduction en polyuréthane noire est peu salissante et très résistante à l’usure. Tél. 04 74 46 07 13 www.rostaing.com 48 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014

Des solutions plus propres et plus performantes pour les soliers

Parts vient enrichir de 32 nouveaux décors la collection Re/Cover green, dans une approche environnementale et design. Composée majoritairement de matières premières naturelles et renouvelables (des bio-polyols issus d’huiles végétales de ricin et de colza), la nouvelle gamme Parts est conçue sans phtalates et à très faible niveau d’émissions. Très résistante à l’usure et au poinçonnement, elle répond aux problématiques des immeubles tertiaires et des ERP (établissements recevant du public), lieux à fort trafic. Tél. 02 51 85 47 52 www.vorwerk-moquettes.com

Bostik a mis au point une gamme de trois produits associant performance technologique et respect de l’environnement. Green Contact : une colle contact sans solvant, au temps de gommage court pour la pose des revêtements de sol souples en escalier, marches intégrales et remontées en plinthes ; Power Elastic : une colle « fusion » aux performances cohésives très élevées, spécialement formulée pour les LVT (Luxury Vinyl Tiles), le caoutchouc (dalle ou lé) et pour tous les revêtements de sol souples exigeants (PVC homogènes nerveux, linoléum…) ; Adhesitech, quant à elle, est la première colle sol repositionnable pour supports y compris les dalles semiflexibles, sous-couches acoustiques ou de désolidarisation. Tél. 01 55 99 90 00 www.bostik.fr


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BIBLIOTHÈQUE UPMF-FFB

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QUE FAUT-IL SAVOIR EN MATIèRE DE RéGLEMENTATION, PRéVENTION ET SéCURITé ? Ce document a pour objet de rappeler à la maîtrise d’ouvrage et aux entreprises leurs obligations en matière de réglementation, prévention et sécurité en cas de présence de peintures au plomb. Attention à ne pas confondre présence de plomb et accessibilité au plomb. La présence de plomb dans un ouvrage entretenu n’a pas d’incidence sur la santé. Il n’y a pas d’obligation de supprimer la présence de plomb sur le support quel qu’il soit. Il y a obligation de supprimer le risque de l’accessibilité au plomb, présente lorsque l’ouvrage se dégrade. Les particules de plomb libérées lors de la dégradation du support sont dangereuses par leur ingestion ou l’inhalation. A partir du moment où il y a des travaux sur un mur (percement, perforation, fixation…) recouvert de peinture au plomb, le risque d’exposition au plomb existe. Dans ce cas si l’accessibilité au plomb est supprimée, le plomb et le risque restent en place.

Les dates clés l

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La fiche individuelle de pénibilité l

Arrêté du 30 janvier 2012 relatif au modèle de fiche prévu à l’article L. 4121-3-1 du code du travail. Les travaux sur peinture au plomb doivent être consignés dans une fiche individuelle de suivi. La fiche de pénibilité est communiquée au service de santé au travail qui la transmet au médecin du travail. Elle complète le dossier médical en santé au travail de chaque travailleur.

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Décret 48-2034 du 30/12/1948 relatif à l’interdiction d’emploi de produits plombifères et céruse dans tous les travaux de peinture en bâtiment pour l’ensemble des professionnels Arrêté du 01/02/1993 relatif à l’interdiction de la mise sur le marché et de l’emploi de certaines substances et préparations dangereuses Décret du 19/03/1993 fixant, en application de l’article R. 237-8 du code du travail, la liste des travaux dangereux pour lesquels il est établi par écrit un plan de prévention Arrêté du 07/08/1998 relatif aux limitations de mise sur le marché et d’emploi de certains produits contenant des substances dangereuses (dont certaines peintures au plomb) pour le grand public Décret 2001-97 du 01/02/2001 dit décret CMR (agents chimiques cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction) Décret 2003 - 1254 du 23/12/2003 relatif à la prévention du risque chimique

Les encarts techniques

PEINTURES AU PLOMB

L’entreprise de peinture et son assurance

© IREF

© SARL PILLION

Les encarts techniques

Merci de cocher votre sélection

S’il est vrai qu’à chaque métier, il faut son assurance, il est aussi vrai qu’à chaque entreprise, il faut une assurance adaptée à sa taille, à ses spécialités et au chef d’entreprise. Ce document vous permettra de vérifier si vous êtes bien assuré et de faire le nécessaire pour vous protéger au mieux.

LE DéCAPAGE CHIMIQUE DES FAçADES

Qualification des travaux de peinture

QUOI DE NEUF DEPUIS JUIN 2012 ? Ce document a pour objet d’informer les professionnels sur l’évolution des produits de décapage chimique des revêtements de façade, suite à la modification de la réglementation dans ce domaine. Il existe aujourd’hui de nombreux décapants ne contenant pas de dichlorométhane (DCM). Ces produits sont-ils efficaces ? Comportent-ils toujours des dangers ? Nécessitent-ils des changements d’organisation pour les professionnels concernés ? Comment choisir le décapant le mieux adapté, en tenant compte des paramètres efficacité/sécurité/coût ? Autant de questions qui sont abordées dans le présent document.

PEINTURES DÉCORATIVES INTÉRIEURES-EXTÉRIEURES

Ne constituent pas un ouvrage relevant du régime décennal

REVÊTEMENT D’IMPERMÉABILITÉ ANTI-CORROSION ISOLATION THERMIQUE PAR L’EXTÉRIEUR

Peut constituer un ouvrage relevant du régime décennal

Responsabilités en fonction des travaux La distinction des responsabilités a été précisée au fur et à mesure des décisions prises par les tribunaux pour les travaux de peinture.

Rappel de la nouvelle législation

TRAVAUX NEUF OU RÉNOVATION

Les décapants de peinture contenant du dichlorométhane à une concentration égale ou supérieure à 0,1% en poids, ne doivent plus être utilisés par les professionnels depuis le 6 juin 2012. Cette décision n°455/2009/ CE du Parlement européen et du Conseil du 6 mai 2009 a été motivée par l’existence d’une forte suspicion d’effet cancérigène du dichlorométhane, constituant principal de la plupart des décapants chimiques de façade jusqu’à aujourd’hui. Les employeurs sont tenus de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé des salariés. Le non respect de ces obligations peut entraîner des sanctions pénales. En cas d’accident, la faute inexcusable peut être recherchée.

q Peintures intérieures q Peintures extérieures q Revêtements décoratifs

GARANTIE Durée : 10 ans à compter de la réception

=

j’ai un contrat (marché) pour des travaux

q Revêtements d’imperméabilité I1, I2 Garantie légale de 10 ans à compter de la réception

q Revêtements d’imperméabilité I3, I4

= je construis un ouvrage

q Isolation thermique par l’extérieur Bâti neuf en service*

q Spécifiques

Garanties particulières Les engagements spécifiques de l’entreprise envers son client engagent sa responsabilité dans les conditions prévues au contrat. Par exemple : engagement de bonne tenue

DÉSORDRES/DOMMAGES

CONTRAT

Quel que soit le désordre : responsabilité contractuelle de droit commun

Désordres esthétiques qui n’atteignent ni la solidité ni la destination de l’ouvrage

Contrat

Faute de l’entreprise retenue

« tous fondements »

Responsabilité pour désordres intermédiaires

de préférence

Dommages affectant la solidité de l’ouvrage ou le rendant impropre à sa destination Responsabilité décennale

Mise en jeu de cette garantie par le client

Cas particulier

(Voir votre assureur)

Attention de ne pas reprendre les engagements des fabricants dans le contrat.

*Cass. Civ. 3e 18/01/2006, N°0417.888, qui considère que ces travaux ne sont pas pris en compte par la garantie décennale mais relèvent de la responsabilité contractuelle de droit commun.

1

Peintures au plomb Peintures au plomb : que faut-il savoir en matière de réglementation, prévention et sécurité ? Format A4, 4 pages

Façades

Le décapage chimique des façades : quoi de neuf depuis juin 2012 ? Format A4, 4 pages

Mémoire technique

Guide de rédaction d’un mémoire technique pour les entreprises de peinture Format A4, 3 volets

Bâtir avec l’environnement

L’entreprise de peinture écoresponsable Format A4, 4 pages

Assurance

L’entreprise de peinture et son assurance Format A4, 4 pages

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Chantier

Isolation thermique par l’extérieur 5 Fiches techniques Format A4, recto/verso

Réussir son chantier : Conditions d’exécution et modalités de fonctionnement des travaux d’aménagement et finition Format A5, 24 pages

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UNION PROFESSIONNELLE DES MÉTIERS DE LA FINITION

Entreprise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . E-mail : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Tél : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Ville : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Code postal : . . . . . . . . . . . . . . . . Date : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

50 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014

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Guide des bonnes pratiques de mise en couleur Format A4, 16 pages

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MAGAZINE ÉDITÉ PAR CLUB ALLIANCE 9, rue La Pérouse 75784 Paris cedex 16 l Tél. 01 40 69 53 73 l Fax 01 40 70 01 74 l E-mail : contact@cluballiance.fr l N° ISSN : 1764-0709 l Président du Club Alliance - Directeur de la publication : Philippe Bertolani l Rédacteur en chef : Yves Labbé l Rédactrice en chef adjointe : Frédérique Foncelle l ONT COLLABORÉ AU NUMÉRO 161 : Luc Bachélerie, Corinne Bailly, Nicolas Dembreville, Didier Le Gorrec, Stéphane Miget, Lucile Torregrossa, Michaela Tumpach l Publicité : Club Alliance l Maquette : Lenox l Impression : Corlet l Photo couverture : Fotolia/ Lenox l La revue Reflets & Nuances est distribuée gratuitement.


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