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A. Projets de réaménagements du 7ème

04 LE REAMENAGEMENT URBAIN ET PAYSAGER PUP 2030

A. PROJETS DE REAMENAGEMENTS DU 7EME

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Face à l’anticipation de la croissance économique et démographique du 7ème arrondissement, La mairie, la mission de Gerland et la métopole de la ville de Lyon ont convenu d’établir un ensemble de restructurations. I’enjeu est d’inscrire l’arrondissement dans le dynamisme du grand Lyon. Dans un premier temps ces travaux se sont davantage concentrés dans un plan global de Gerland sur cinq territoires pour une superficie global de 700ha. On favorise également la végétalisation avec notamment un important projet urbain et paysager du Parc Blandan , le 3ème poumon vert de la ville, une volonté forte de Monsieur Loic Graber ancien adjoint au maire et responsable de l’urbanisme de l’arrondissement. Bien que bénéfiques pour l’arrondissement, ces opérations favorisent néanmoins de manière implicite une gentrification. En effet, comme théorisé par Ruth Glass, on peut constater un fort intérêt des classes moyennes investissant les usines et les anciens entrepôts. Elles s’inscrivent dans une logique de renforcer les secteurs de l’innovation, l’offre de logements, d’éducation et scientifque comme le témoigne l’aménagement du boulevard des Sciences. On observe trois Zones d’aménagent concertés à Gerland : La Zac du bon lait, Massimi, des Girondins. Aujourd’hui, le PUP vient remplacer ces anciennes titres en prônant un projet urbain participatif. On note également le Bio-district de Gerland.

B. DENSITE ET REAMENAGEMENT URBAIN

Si ces programmes sont bénéfiques dans la dynamisation de la ville, force est de constater qu’ils ne prennent parfois pas en compte certains critères. Cette logique de réaménagement s’inscrit bel est bien dans une logique d’intensification de la ville. Il s’agit aujourd’hui d’un développement incontournable comme peuvent le souligner certains architectes chercheurs Philip Oswalt. Ce dernier a travaillé sur la question des Shrinking cities, ces villes post industriel qui ont connu une forte décroissance démographique et économique. L’auteur réfléchit au réamangement suite à la désindustrialisation. Il s’agit ici d’un écho à mon travail de mémoire de recherche. Dans le cas de la ville de Lyon, qui certes est loin d’être une ville rétrécissante, on peut toutefois trouver intéressant de confronter cette vision du réemploi des zones industrielles délaissées. Il s’agit ici d’adopter une approche durable à la construction et valoriser une offre de bâtiments déjà présents qui peuvent subvenir aux besoins liés à la croissance urbaine. Si réhabiliter apparaît parfois plus cher que de démolir pour construire du neuf, il s’agit cependant d’une approche incontournable en faveur d’un urbanisme durable et d’une manière de penser la ville. Comment intensifier la ville ? Pourquoi les Halles du faubourg sont-elles un témoin à conserver ? En quoi peuvent-elles s’inscrire dans la ville demain ?

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