Hicham Benohoud, Sans titre, série « La salle de classe », 1994-2002. HichamBenohoud/courtesy GalerieVU.
Vendredi 21 mars 2014 Séminaire « Musées de sciences humaines et art contemporain» - de 14h à 17h suivi d’une Présentation de l’ouvrage Géoesthétique – de 17h30 à 18h30
Entrée basse du Fort Saint-Jean, 201 quai du port 13002 Marseille, locaux de l’Institut méditerranéen des métiers du patrimoine (I2MP, 2e étage) Entrée gratuite dans la limite des places disponibles. Inscription obligatoire par courriel à i2mp@mucem.org . Renseignements : aude.fanlo@mucem.org
« Pourquoi les artistes se saisissent-ils des sciences humaines ? » - volet 2 Depuis plusieurs décennies, certains artistes ont intégré dans leur œuvre des démarches ou des dispositifs qui s'apparentent à des travaux de recherche en sciences humaines. Il est aujourd'hui courant de rencontrer des artistes ou des commissaires du champ de l'art contemporain « spécialisés » dans des sujets comme le post-colonialisme, le féminisme, l'histoire sociale, certains fonds d'archives... Certains sont reconnus à part entière comme des chercheurs pour leur sérieux, leur capacité d'approfondissement, leur connaissance d'un terrain, d'un fonds d'archives... « La plate-forme curatoriale » le peuple qui manque a ainsi pu organiser un colloque intitulé « L'artiste en ethnographe » en 2012 au musée du Quai Branly. Le centre d’art parisien Bétonsalon se consacre également à ces formes artistiques qui entretiennent un lien étroit avec la recherche. Comment et pourquoi ce partage épistémologique entre la démarche scientifique (observation, analyse, discours…) et la démarche artistique (expression et création) s’est-il brouillé ou déplacé ? Quelles peuvent être les convergences dans les objets exploités, dans les méthodes, dans le statut des artistes et des chercheurs ? Après une séance liminaire consacrée à cette question dans sa dimension historique, ce second volet permettra de confronter des expériences récentes à travers les regards complémentaires d’artistes, de commissaires et de chercheurs. Elle réunira les intervenants suivants : Intervenants : • • • •
Kantuta Quirós et Aliocha Imhoff, commissaires d’exposition, directeurs de la plateforme curatoriale le peuple qui manque Garance Malivel, historienne de l’art, coordinatrice de projets à Bétonsalon Estefania Peñafiel Loaiza, artiste Ralf Marsault, anthropologue et photographe
Cette séance sera suivie d’une présentation de l’ouvrage Géoesthétique, de 17h30 à 18h30 L’ouvrage collectif Géoesthétique revient sur le tournant spatial de l’art, et se veut un manifeste « géocritique » qui rassemble des écrits de géographes, de théoriciens et d’historiens de l’art, d’artistes et de commissaires d’exposition autour de la figure de l’artiste en géographe. Ce livre est une coproduction du Parc Saint-Léger-Centre d’art contemporain, de l’Ecole supérieure d’Art de Clermont Métropole, et de l’Ecole nationale supérieure d’Art de Dijon, édité par B42. En présence de Kantuta Quirós et Aliocha Imhoff, directeurs d’ouvrage, Estefania Peñafiel Loaiza, artiste contributrice et Sandra Patron, directrice du Parc Saint-Léger.