La borne 2010 2011

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365 jours d'art contemporain en rĂŠgion Centre

Saison 2010 / 2011



365 jours d'art contemporain en rĂŠgion Centre

Saison 2010Â / 2011



La borne - saison 2 Pour le collectif : Laurent Mazuy et Sébastien Pons

Commençons tout d’abord, par un rappel des principes de cette action singulière et quelques données factuelles. La borne, micro architecture itinérante en région Centre, présente de l’art contemporain sur le principe du lèche-vitrine. Ainsi le contenant ouvert sur l’espace public par deux larges baies vitrées est proposé aux artistes comme un espace et une contrainte formelle à investir. Chaque saison, cinq villes accueillent La borne, de septembre 2011 à juin 2012 : Orléans, Châteauroux, Chinon, Saint-Avertin et enfin la Ferté-Saint-Aubin. À chaque placement deux artistes sont tour à tour présentés durant un mois. Ce jeu des duos (Janusz Stega / Olivier Soulerin, Cannelle Tanc / Olivier Nottellet, Christian Bonnefoi / Égide Viloux, Bernard Calet / Jérôme Letinturier et Emmanuel Régent / François Guibert 1) est l’occasion de créer des rapports, des oppositions ou des liens entre des démarches artistiques différentes. Ainsi, les œuvres exposées aux regards de tous appellent à la curiosité et invitent le spectateur à réagir sur une présence sans l’interface de la critique comme un événement de son quotidien 2.

La Ferté Saint-Aubin, François Guibert, Avatars, 2009-2011

1 - Les artistes sont choisis pour moitié dans le cadre d’un appel à projet (membre de la commission de sélection de la saison 2 : Alice Daoudal - Chargée de mission pour les musées et les arts plastiques au Conseil Régional du Centre, Jean-Christophe Royoux, Conseiller pour les arts plastiques à la Direction Régionale des Affaires Culturelles du Centre, Sylvie Turpin - Artiste et Sébastien Pons - Directeur artistique du POCTB) et par le POCTB (Soulerin, Bonnefoi, Calet, Letinturier et Guibert). 2 - Voir le document de présentation de La borne : p. 41-44.

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Pose de La borne à Orléans, place de Loire

Place de Loire, à Orléans, Janusz Stega met en scène un pastiche de vitrine commerciale avec deux tissus précieux dressés sur des portants à l’allure de kimonos japonais. Ces soieries sont ornées de motifs obtenus par des frottages collectés dans l’espace public alentour : plaques d’égouts, de téléphone… L’artiste qui lui succède, Olivier Soulerin, présente de fins châssis rehaussés de couleur, ordonnancés et entrecroisés. Ce travail à cheval entre peinture et sculpture reconstitue le volume interne du mobilier et répond graphiquement à la coque en zinc à joint debout de ce dernier. Si le travail de Stega joue la frontalité et le rapport à la vitre, l’installation de Soulerin entraîne le spectateur au déplacement d’une baie à l’autre afin de vivre la transparence de l’œuvre et la diversité des jeux de lumière et d’ombres portées. Ce premier placement de la saison, plus particulièrement, l’installation de Janusz Stega est inclue dans une plus large manifestation composée de deux expositions collectives, l’une présentée dans la galerie de notre collectif 3, l’autre dans un lieu patrimonial d’exception le sous-sol archéologique de la cathédrale d’Orléans 4. La programmation de cet ensemble est confiée à Benoît Warzé 5, qui, sur le thème Découvrir/Recouvrir, invite les artistes à intervenir librement : Érik Chevalier, Jacqueline Gueux, Sylvain Lainé, Janusz Stega et Sophie Vaupré. De la diversité des propositions artistiques, évoquons deux pièces de Sylvain Lainé présentes dans la crypte de la Cathédrale : l’artefact d’une télévision réalisé en poussières domestiques et un achalandage de téléphones portables moulés en éponges et lingettes usagées. Dans ce même lieu, Érik Chevalier met en scène le sarcophage de Robert de Courtenay, évêque d’Orléans, qui lança la construction de l’édifice gothique. Au-dessus de sa sépulture, sur la dalle en béton du plafond, la projection vidéo d’un corps en apesanteur s’échappant de son linceul. 6

3 - POCTB lieu d’art contemporain – 20 rue des Curés, Orléans. 4 – Nos plus vifs remerciements au conservateur de la Cathédrale d’Orléans, Frédéric Aubanton pour son écoute et son soutien. 5 - Directeur d’Espace 36, Saint-Omer - Nord-Pas de Calais.


Châteauroux, Olivier Nottellet, Levure, 2010 - Bois, farine, peinture

Dans la salle d’exposition du POCTB, ce même artiste montre, en écho à son installation dans la crypte, une autre vidéo, le corps d’un esclave noir allongé sur le sol progressivement enseveli sous du sucre de canne, évoquant ainsi le passé négrier de la ville et l’activité de raffinage qui fit sa prospérité au XVIIIe siècle. Jacqueline Gueux choisit quant à elle, de détourner la copie d’un célèbre tableau d’Ingres figurant Jeanne d’Arc, l’héroïne qui libéra Orléans du siège anglais le 8 mai 1429. L’artiste édite un sticker dont le graphisme blanc sur fond transparent ne se révèle qu’une fois l’opercule ôté. Au dessin de Jeanne en armure est associé le slogan « Déshabillez-moi ». Enfin, Sophie Vaupré s’empare du thème Découvrir/Recouvrir par une installation de dessins accompagnés d’une bande-son répétant inlassablement « Tu es là ». Ces derniers, fragments de vêtements et de corps, sont recouverts d’un plexiglass finement gravé. À Châteauroux, les deux artistes invités, Cannelle Tanc et Olivier Nottellet travaillent sur les questions inhérentes à l’appropriation d’un territoire. Ainsi Tanc expose des pièces récentes de toute nature : plans de ville aux ilots découpés, cartes et volumes abstraits, le tout mis en scène dans La borne aménagée à la manière d’un bureau d’études. Seule concession à cet espace formalisé, une barre en aluminium placée comme un gardecorps en arrière de la vitre principale du mobilier. Cet élément symbolique maintient le spectateur en retrait lui conférant ainsi comme sur les plans de ville des XVIe et XVIIe siècles le statut de pouvoir théorique 6. Olivier Nottellet tend dans l’espace de la borne les limites d’un paysage mouvant, utilisant la matière d’un volume en farine et le trait noir du cartographe. Il convoque le spectateur à se projeter dans un monde en réduction. Nos deux artistes au-delà de l’idée de territoire mettent en commun un simple plateau de bois dressé sur deux tréteaux, tantôt le lieu des réflexions et de tous les possibles pour Tanc, tantôt croûte terrestre d’un univers aux limites imposées chez Nottellet, qui, aux lisières du bord du monde, a simplement apposé un aplat de peinture bleu claire.

6 - Louis Marin, « La ville dans sa carte et son portrait » in De la représentation, Seuil / Gallimard, Paris, 1994.

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À Chinon, tout est affaire de peintre. Christian Bonnefoi fait entrer l’impossible, un dessin à l’encre de Chine sur tarlatane de près de deux mètres de haut par treize mètres de longueur. En l’accrochant au plafond à la manière d’un rideau qui serpente, il travaille par la diaphanité du matériau la profondeur et la multiplication des gris. Ce dessin singulier fut présenté de façon classique lors de la manifestation L’art dans les chapelles en 2007 (chapelle Saint-Nicolas des Eaux, Pluméliau). Égide Viloux met de la couleur. Il reconstitue un intérieur bourgeois, tapissant les cimaises de La borne de toile de Jouy, plaçant au sol une moquette rouge et projetant de façon dynamique, autour de l’idée de chambre ramenée à la simple présence d’un sommier métallique dépourvu de matelas, un ensemble de sphères et de pastilles colorées brouillant et surlignant l’espace. Un ensemble, réduit, décharné tout à la fois ludique et désenchanté. Ces deux peintures s’offrent, tour à tour, comme des éléments constitutifs de l’espace et de la réflexion : modes de lecture et de perception décalés et dynamiques. La belle peinture, l’idée d’une association entre peinture (histoire de la peinture) et culture, s’entend en ce qui nous concerne par l’aisance de choix poétiques inscrits dans une expérience narrative du médium. Loin du bitume et des pavés, des rues et des places qu’elle occupe traditionnellement La borne est installée à Saint-Avertin dans le jardin des Rives, le long des berges du Cher. Bernard Calais nous propose une pièce intitulée ICI OÙ LÀ : un simple banc peint en blanc placé devant les vitres et sur les cimaises trois néons clignotants qui reprennent le titre de l’œuvre. Le regardant est par le fait invité à se retourner et à regarder le panorama qui l’entoure. Jérôme Letinturier nous invite également à regarder le paysage qui nous entoure avec l’installation de deux pièces réalisées dans l’homogénéité d’une technique, fragments de plaques de bois en tous genres récupérés, découpés et assemblés représentant en miniature deux ponts, l’un en construction avec machines et grues, l’autre tout droit sorti de l’encyclopédie de Viollet le Duc, pont médiéval pourvu de moulin suspendu. Ces deux représentations sur l’idée du franchissement font écho au pont de béton au pied duquel La borne est installée. Pour son dernier placement de la saison, La borne se retrouve en cœur de ville, sur la place du marché de La Ferté Saint-Aubin. Dans cet espace central et villageois s’il en est, La borne reste vide. Sur ces murs, les traces d’un texte en lettres adhésives noires arrachées, décollées, usées. Ce texte illisible s’ajoute au mobilier comme une peau qui vient sertir l’espace intérieur, vacant. Ne pas oublier à propos de cette pièce qu’il s’agit d’un texte sans objet dont l’unique fonction est d’être coulée pour occuper l’espace d’un bloc graphique. Un texte fantôme en quelque sorte, une texture rendue à l’état de surface sublimée par l’effacement du texte même. Cette proposition radicale d’Emmanuel Régent est contrebalancée par la présentation de François Guibert qui choisit d’occuper pleinement avec plusieurs pièces, à la manière d’une galerie à ciel ouvert l’espace qui lui est offert. Photographies et sculptures traitent de l’apparition d’un vivant, l’instant d’avant la forme où la matière en gestation cherche et attend encore sa géométrie. L’ensemble des œuvres qui composent cette deuxième saison montre la diversité d’approches et de réponses aux conditions d’exposition particulières de La borne. Une programmation n’a cependant pas pour but de faire collection si ce n’est par la façon dont les œuvres jouent et répondent avec l’idée de contrainte induite par leur présence dans l’espace public. Le passant reçoit l’œuvre dans son déplacement quotidien sans y avoir été préparé. La contrainte formelle n’est pas tant, pour l’artiste, la manière dont il gére le mobilier que ce décalage créé par l’introduction de l’intime dans l’espace public. Saint-Avertin, Jérôme Letinturier, Les ponts, 2011 Bois, colle

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L’art pour tous Marianne Homiridis 1

À la demande de Laurent Mazuy et Sébastien Pons, je me suis penchée sur La borne à travers ses archives et plus particulièrement les deux éditions qui retracent les actions menées depuis 2000. Séduite par le travail mené par le collectif et les propositions des artistes, j’ai projeté La borne dans le champ qui est le mien, l’espace public. Mon esprit s’est mis à penser au projet Totologie du Gentil Garçon pour un groupe scolaire à Marseille. Installé dans la cour de l’école maternelle, très bien accueillie par les enfants, cette œuvre a fait l’objet d’une demande de la directrice de l’école d’enfermer les sculptures derrière un garde-corps, comme si celles-ci pouvaient mordre : « L’effet immédiat est que l’on aurait enfermé, sans aucune possibilité de les approcher, les sculptures comme s’il s’était agi de féroces animaux encagés. 2» Si j’évoque ce souvenir, c’est parce que j’y vois la liberté de l’artiste, ses capacités de dialogue avec la population, auxquelles je crois, prenant la ville en compte dans sa dimension politique mais aussi esthétique. C’est sur ce terrain, le dialogue entre l’art et l’architecture et l’ambition d’un nouveau type d’urbanité au moyen de la création artistique que les préoccupations du collectif et les miennes se rejoignent. La borne pourrait-elle être le premier pas d’un projet ambitieux qui l’amènerait à dépasser son propre cadre ? Les conventions et concepts qui sous-tendent la pratique artistique ont volé en éclat dans les années 1960 et l’objet dans l’art a été une source féconde de réflexion. Ces attitudes ont fortement nourri les modalités d’intervention dans l’espace public. Les travaux de Daniel Buren, Robert Barry, Lawrence Weiner, On Kawara, et bien d’autres… ont apporté un nouveau regard sur les situations et la perception. Vers 1960, la première exposition de Lawrence Weiner, telle qu’il l’a revendiquée, consistait, au cours de ses traversées du pays, à laisser « dans la forêt ou les champs, des sculptures qu’un spectateur pourrait trouver ou non, par hasard 3 ». Quelques

La borne à Saint-Avertin

1 - Marianne Homiridis est médiateur en art contemporain. Ancienne élève de l’École du Magasin à Grenoble et diplômée en Histoire de l’Art, elle dirige depuis 2005 le bureau des projets à Lyon, une agence de médiation artistique qui se donne pour objet de réaliser avec des artistes et des architectes ainsi que des collectivités des projets éphémères ou pérennes dans l’espace public urbain, péri-urbain ou rural. 2 - Le Gentil Garçon, extrait du courrier adressé à la direction de l’école, février 2011 : « Je viens de prendre connaissance de votre proposition concernant le design de la barrière prévue pour empêcher les enfants de l’école d’escalader mon œuvre Totologie. Si j’apprécie l’effort fait pour essayer de réaliser une infrastructure sur-mesure et non pas installer le tout-venant, je dois vous avouer ma stupéfaction en découvrant la simulation du projet. L’effet immédiat est que l’on aurait enfermé, sans aucune possibilité de les approcher, les sculptures comme s’il s’était agi de féroces animaux encagés. Je ne sais pas si vous vous en êtes rendu compte mais ce que suggère cette image est extrêmement négatif pour ne pas dire effrayant. Cela va à l’encontre d’un projet d’art public en général et de ma volonté de décomplexer le rapport que tout un chacun entretien avec l’art. Je ne remets pas en cause la nécessité sécuritaire de poser une protection, mais il faudrait qu’elle fasse visuellement office de barrière et non pas de cage. D’autre part le fait d’avoir utilisé un code couleur similaire à mon œuvre, si je reconnais là encore l’attention portée à la conception du projet, ne fait que brouiller les pistes. Je ne veux pas qu’il y ait de confusion entre ce que j’ai conçu et la barrière installée après coup. Pour le dire plus clairement, cette barrière ne fait pas partie de l’œuvre. » 3 - Michel Bourel, « Lawrence Weiner, biographie », in catalogue Art conceptuel I, CAPC, Bordeaux, 1988.

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années plus tard, il poursuivra avec ses sentences bousculant l’ordre spatial privilégié de la sculpture. Une multitude d’endroits et de sites serviront de lieu de présentation et de réception (espaces institutionnels, espaces domestiques privés, espaces publics, espaces indéterminés et illimités, etc.). Les séries « I Read », « I Met », « I Went » et « I Got up at » d’On Kawara, commencées en 1966 et 1968, forment une autobiographie dans laquelle l’artiste croise des informations liées à la réalité quotidienne : le culturel, le social, le géographique et le temporel. Les coupures de presse, le nom des personnes rencontrées, les itinéraires parcourus, l’heure de réveil, sont autant de « manuels de métaphysique portatifs à l’usage de tout un chacun – pour peu qu’il soit disponible à l’interrogation même 4 ». Les explorations des phénomènes physiques de Robert Barry, comme son accrochage de fils de nylon quasiment invisibles entre deux immeubles ou encore ses diffusions d’ondes électromagnétiques et de gaz inerte (« Inert Gaz Series », 1969) montrent ici l’importance donnée au spectateur en l’invitant à considérer « l’espace d’exposition non pour ce qu’il est ou ce qu’il a à montrer, mais comme un lieu de réflexion et d’échange. Il indique ainsi que la matérialité de l’œuvre se situe autant dans l’esprit de celui qui l’envisage que dans l’espace laissé vide 5 ». L’année 1968 voit encore les premières interventions sauvages de Daniel Buren, dans les rues de Paris avec les « Hommes-Sandwiches » et les « Affichages sauvages ». Pour la première, il s’agissait de recouvrir recto-verso d’un papier rayé blanc et vert des panneaux en deux éléments (tête et torse) tenus par des porteurs. La seconde consistait à recouvrir divers endroits de la ville et des environs dont des panneaux d’affichage publicitaire, des palissades de chantier, des piliers d’entrées, etc. de papiers à bandes verticales blanches et vertes. Simultanément, l’artiste présentait un collage de 18 x 5 m à l’intérieur du Musée d’art moderne de la ville de Paris. « Un seul et même matériau de base utilisé de façons variées questionnant le cadre, l’extérieur, l’intérieur, le support, la fixité, la mobilité, le rapport surface et structure, l’espace, les distances (différences) d’un endroit à un autre, l’activité du regardeur, le toucher… et se mettant radicalement en question en tant qu’objet et, entre autres, en tant qu’objet non monnayable 6. » La borne porte en elle suffisamment de potentiel pour aller vers autre chose que le simple écran dans lequel se projette l’activité sociale de l’artiste. En servant de dispositif, elle peut permettre de prolonger l’activité des artistes invités vers la ville. Elle peut encore mettre en dialogue, questionner l’espace d’exposition, le monde réel, le dedans/ dehors, le statut de l’œuvre d’art, la production pour l’un et pour l’autre, etc. Les exemples historiques mentionnés ci-dessus voudraient illustrer l’éventail des propositions éphémères, libres dans leurs mises en œuvre, que les artistes inventent depuis cinquante ans. Gordon Matta-Clark, Hélio Oiticica, Michael Asher ou encore plus proches de nous, Francis Alÿs, Sam Durant, Anri Sala, Tino Sehgal, Melick Ohanian, Jordi Colomer… sont les représentants de ces pratiques focalisées sur le lien entre l’art et la vie. À un nouveau type de projet temporaire, qui se décrocherait ou s’effacerait avec le temps, peut également se substituer « l’invitation » de réaliser une intervention permanente. Dans ce cas, le rôle de la ville ou du village invitant évolue, il s’engage pour la création et sa diffusion et devient celui d’un commanditaire (acheteur). On peut encore imaginer une volonté politique à plus grande échelle (agglomérations, communautés de communes, départements, régions) dans un souci d’équilibre régional et d’action culturelle. 12

4 - Jean-Louis Maubant, « D’une vie à l’œuvre », cat. de l’exposition On Kawara, Whole and parts, 1964-1995, Nouveau Musée/Institut d’art contemporain, Villeurbanne, 1997. 5 - Exposition VIDES, Centre Georges Pompidou, 2009. 6 - Daniel Buren, Les Écrits (1965-1990). Tome I, CAPC Musée d’art contemporain, Bordeaux, 1991.


Châteauroux, Cannelle Tanc. Novembre 2010

Les propositions des artistes contenues dans La borne semblent appeler à cela. Qu’est-elle exactement ? Sa mobilité et sa structure simple rappellent entre autres les théories sur l’architecture mobile et plus récemment l’architecture sans bâtiment de Yona Friedman. Elle n’invite pas seulement à exposer, elle se rend disponible à celui qui veut s’en servir, elle occupe des vides, un temps donné. Au fil des années, elle tisse un réseau sur le territoire, elle s’adapte également à lui. Sa forme et sa taille au fond importent peu. Elle n’est pas une architecture même « micro » mais tout à la fois un espace fermé et ouvert, un espace intime et public. Parmi les œuvres présentées, les empreintes de plaques d’égouts de Janusz Stega, les cartes sans architecture de Cannelle Tanc, l’enregistrement de la matière en mouvement d’Olivier Nottellet, … montrent bien que La borne occupe l’espace entier du lieu où elle se trouve en mettant en évidence le rôle de l’artiste, trop peu présent dans l’espace public, et affirmant une autre manière de sensibiliser le plus grand nombre à l’œuvre d’art. Par opposition au public spécifique et éclairé qui fréquente les lieux d’expositions, il s’agit avec La borne de considérer le « public tout aussi éclairé potentiellement mais non spécialisé et surtout dont l’éducation artistique n’a jamais été faite 7 ».

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7 - Daniel Buren, À force de descendre dans la rue, l’art peut-il enfin y monter ?, éd. Sens et Tonka, Paris, 1998.


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Parcours de la saison 2009 / 2010

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08/11/09 - 03/01/10 CHÂTEAUNEUF-SUR-LOIRE (Loiret) Régis Sénèque / Christophe Dalecki

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15/01/10 - 28/02/10 NOGENT-LE-ROTROU (Eure-et-Loir) Jean-François Courtilat / Brigitte Zieger

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05/03/10 - 02/04/10 ROMORANTIN-LANTHENAY (Loir-et-Cher) Julien Brunet / Élodie Boutry

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03/05/10 - 27/06/10 AMBOISE (Indre-et-Loire) Josué Rauscher / Ségolène Garnier


Saison 2010 / 2011 Retrouvez, suivez, commentez… le parcours de La borne sur www.poctb.fr

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18/09/10 - 08/11/10 ORLÉANS (Loiret) La borne, place de Loire

Janusz Stega

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Dans le cadre de la manifestation Découvrir / Recouvrir

Olivier Soulerin

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18/09/10 - 10/10/10

Découvrir / Recouvrir

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Oulan Bator, 20 rue des Curés Érik Chevalier, Jacqueline Gueux, Sylvain Lainé, Janusz Stega, Sophie Vaupré Sous-sol archéologique de la cathédrale Érik Chevalier, Jacqueline Gueux, Sylvain Lainé

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14/11/10 - 02/01/11 CHÂTEAUROUX (Indre) La borne, rond-point du Bombardon

Cannelle Tanc Olivier Nottellet 3

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04/03/11 - 24/04/11 SAINT-AVERTIN (Indre-et-Loire) La borne, jardin des Rives

Bernard Calet Jérôme Letinturier 5

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07/01/11 - 27/02/11 CHINON (Indre-et-Loire) La borne, place de la Fontaine

Christian Bonnefoi Égide Viloux 4

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03/05/11 - 26/06/11 LA FERTÉ SAINT-AUBIN (Loiret) La borne, place de la Halle

Emmanuel Régent François Guibert

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ORLÉANS

Janusz Stega Dans le cadre de la manifestation Découvrir / Recouvrir Du 18 septembre au 10 octobre 2010

L’histoire des empreintes sur les plaques d’égouts, a commencé au Japon en 2003 lors d’une résidence à la villa Kujoyama à Kyoto. Mon interrogation d’alors a été : comment encore parler d’Hiroshima ? Le Japon a les plaques les plus belles au monde. J’ai sillonné pas mal le pays, j’en ai même vu des colorées. Pour la petite histoire, les moins belles se trouvent à Hiroshima… Les motifs des plaques sont, pour moi, le dernier décor avant « l’enfer ». Derrière ces motifs se cache l’immonde… C’est ce qui m’intéresse, sous l’aspect d’un beau tissu décoratif, en découvrant l’origine du motif, une inversion se produit chez le spectateur et l’immonde apparait. Dans La borne, j’ai voulu donner l’aspect d’une vitrine japonaise en souvenir des boutiques de Kyoto où l’on tisse les tissus de kimono encore à la main et que l’on expose comme des œuvres d’art à part entière.

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Motif dégoût, 2010 Impressions sur plaques d’égouts, dans les environs de La borne. Encre, toile, supports métalliques


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ORLÉANS

Olivier Soulerin Du 15 octobre au 8 novembre 2010

Autour comme au travers est une pièce « in situ », réalisée pour La borne et en fonction de l’espace atypique de ce lieu. Une pièce conçue à mesure, préfabriquée sur plan, opérée côte à côte. En dehors du lieu pour se réaliser dedans. Entre peintures et sculptures, les pièces que je réalise se construisent en étroite relation avec le lieu qui les accueille. La couleur s’y déploie par le biais de dispositifs simples et répétitifs. Des structures de jeux se forment, des formes s’organisent, des rapports d’échelles se tissent, des matériaux s’assemblent, des couleurs s’échelonnent… Parallèlement aux surfaces vitrées, des panneaux à claire-voie sont disposés dans La borne à intervalle régulier. Montée plan par plan la pièce entière s’échafaude, suggérant à la fois le stock comme contenant (rayonnage potentiel comme capacité de stockage) et comme contenu (châssis, peintures) où l’entrepôt et l’entreposé ne font qu’un. Dans la profondeur des points de vue, la superposition des châssis compose une partition qui fragmente l’espace tout en formant simultanément un volume,

une structure « qui fait bloc ». Si comme dans La borne, on ne peut pas rentrer physiquement dans la pièce, notre regard s’y faufile, tente de s’y frayer un chemin. Si la structure parait bien établie, elle reste ouverte et la cadence saccadée des couleurs mouvante. Au fur et à mesure des déplacements, les points de vue se multiplient comme autant de versions de variantes rythmiques possibles.

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Autour comme au travers, 2010 Châssis en bois, enduit teinté dans la masse, vérins de fixation métallique



OULAN BATOR - ORLÉANS

Découvrir / Recouvrir Érik Chevalier, Jacqueline Gueux, Sylvain Lainé, Janusz Stega, Sophie Vaupré Du 18 septembre au 10 octobre 2010

Janusz Stega Xylographie, 2010 Vidéo

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Le pays où le ciel est toujours bleu en collaboration avec l’association espace 36 (Saint-Omer / Nord-Pas de Calais vous propose une exposition d’art contemporain en trois volets à partir des mots Découvrir / Recouvrir. Ce thème est développé autour de l’archéologie et du patrimoine. Les œuvres présentées prennent la forme d’interventions in-situ à Oulan Bator (galerie d’art contemporain du POCTB) et dans le sous-sol archéologique de la Cathédrale d’Orléans (en lien avec l’Architecte des Bâtiments de France du Loiret, Conservateur du monument). À ces deux lieux singuliers est associée la venue de La borne, place de Loire (mobilier itinérant de présentation d’œuvres en région Centre). Ces trois temps répartis dans le centre historique sont l’occasion d’un parcours et d’une découverte de la création contemporaine.


Sylvain Lainé Hutte, 2010 Tickets de caisse, bois, dessins d’enfants

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page de gauche : Jacqueline Gueux Chambre 17, Levens, 16 août 2004 Boucle vidéo 8 minutes - 27 secondes Sophie Vaupré TUESLA, 2010 Installation, dessins à la craie, son ci-contre : Érik Chevalier Découvrir, 2010 Sucre roux, boucle vidéo 5 minutes 30 secondes

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SOUS-SOL ARCHÉOLOGIQUE DE LA CATHÉDRALE - ORLÉANS

Découvrir / Recouvrir Érik Chevalier, Jacqueline Gueux, Sylvain Lainé Du 18 septembre au 10 octobre 2010

Les fouilles archéologiques du chœur de la cathédrale d’Orléans ont été réalisées, sous la direction de l’abbé Chesnesseau en 1937, afin de savoir si l’édifice possédait ou non une crypte. Aucun vestige de cette nature ne fut découvert. En revanche, des fragments des cathédrales mérovingienne, carolingienne et romane furent mis au jour. Après restauration et réalisation d’une couverture en béton servant de sol à l’actuel chœur de la cathédrale, le site a été pendant de nombreuses années ouvert au public, figé dans une mise en scène des années 1950 / 1960.

Jacqueline Gueux Effacer le plancher / Essuyer la mémoire, 2003 Boucle vidéo 8mm - 30 minutes ci-contre, de haut en bas : Sylvain Lainé Téléphones, 2010 Éponges moulées Télévision, 2010 Poussière moulée Moule, 2010 Plâtre et polystyrène Érik Chevalier Recouvrir, 2010 Boucle vidéo 5 minutes 30 secondes

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Au mur : Carte dymaxion, monde, 2010 Photographie sur aluminium, 90 x 75 cm Carte dymaxion, villes, 2010 Photographie sur aluminium, 100 x 75 cm Peau, carte de Châteauroux, 2010 Impression sur bâche, barre métalique, 90 x 125 cm Sur la table : volume dymaxion, villes, 2010 Plexiglas, 30 x 30 x 30 cm volume dymaxion, rues, 2010 Plastique, 30 x 30 x 30 cm Pli, New-York, 2009 Carte évidée pliée, dimensions variables Sphère, Dubai, 2009 Carte évidée pliée, dimensions variables

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CHÂTEAUROUX

Cannelle Tanc Du 14 novembre au 8 décembre 2010

Ma production se déploie dans plusieurs médiums – dessin, peinture, photographie, volume –, et s’articule autour d’un même objet : les cartes. Je découpe les cartes, y enlevant les zones construites des villes, et préservant, par contre, les rues, les espaces verts, les cours d’eau qui les parcourent. Ces plans, troués, révèlent un nouveau dessin de celles-ci, en même temps qu’ils acquièrent un nouveau statut, s’éloignant de l’objet carte de départ. Au regard, ils ont quelque chose, désormais, de la dentelle. Mieux, ce sont des filtres, des grilles. Ils permettent d’imaginer de nouveaux paysages,de nouvelles architectures. Comme le dit Rem Koolhaas, ils sont l’inconscient qui structure les villes. Mais ils peuvent aussi devenir un élément de décor. Les ambiances urbaines ne peuvent-elles pas se vivre comme s’il s’agissait de terrains de jeu, ou comme s’il s’agissait de plateaux de cinéma ?

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CHÂTEAUROUX

Olivier Nottellet Du 10 décembre 2010 au 2 janvier 2011

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Levure - Une partition du soubresaut. Le projet pour La borne consiste à faire coïncider un dessin et une matière. Une ligne d’horizon mouvementée, répétée qui entre en relation avec un tas de farine. L’idée du levain, de la pâte qui repose et qui monte. Un mouvement silencieux et invisible. La dérive des continents ramenée à l’économie d’une ligne incertaine. La farine et ses reliefs immaculés comme témoin du moindre geste. La main à la pâte. C’est le dessin en question, la ligne vivante qui nous entoure et n’en finit pas de signaler les bords du monde. Les baguettes du dessinateur à l’affût du moindre soubresaut de cette matière blanche prête à la transformation. La borne en sismographe géant.

Levure, 2010 Bois, farine, peinture




CHINON

Christian Bonnefoi Du 7 au 30 janvier 2011

Le dessin sur toile libre, intitulé Saint Nicolas des Eaux, mesure 1,70 x 13 m. À la différence d’un tableau, une telle longueur ne permet pas de saisir l’ensemble d’un seul coup d’œil, qu’il soit posé à plat sur un mur ou, comme ici, dans la situation d’un serpent qui danse. À plat, le mode d’approche qu’il suggère est celui de la marche, ou celui des rouleaux de la peinture chinoise, une main enroulant, l’autre déroulant, et ne laissant comme fil conducteur que la mémoire qui conserve à sa manière, sur un mode méditatif détaché en partie du visuel, le souvenir de l’ensemble. Ici, dans sa position serpentine, le dessin est donné d’un coup, comme un tableau ; mais les contournements méandres et plis ne permettent pas de voir ni le continu ni la suite des séquences : certaines sont cachées, d’autres ne présentent que le revers ou le dos : cette manière de présenter le dessin, à partir du moment où elle implique l’espace réel de La borne, et les ouvertures qui lui sont propres, le déplace dans une situation sculpturale où le mouvement du spectateur autour de l’œuvre devient une nécessité. Mais plutôt qu’une sculpture, l’aspect de surface propre au dessin et la souplesse de la toile, suggère l’image du drapé classique, qui est une forme dans la forme, une forme qui en redouble une autre (le corps) tout en s’en séparant, un caché-montré. J’ai choisi de présenter ce dessin de cette manière pour montrer que le mode d’exposition est partie prenante de la forme et de sa conception, que ces deux dimensions sont dans une relation dialectique toujours en mouvement.

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Saint Nicolas des Eaux, 2007 Dessin sur toile (acrylique, graphite)


CHINON

Égide Viloux Du 1er au 27 février 2011

Le container qui par sa forme ressemble à une malle de luxe, m’a dicté l’idée d’une « garniture cosy ». En effet, ce mobilier recouvert de zinc brossé est un objet soigné. Un écrin où je propose un mariage de genres : de la toile de Jouy créée au XVIIIe siècle et des pois de couleurs acidulées néo-pop. Si le lit existe, du moins sa structure métallique (le sommier), ce dernier est refermé dans son écrin. Des pois multicolores en volume font écho à ceux peints sur la toile de la « chambre ». Dans le conte de La princesse au petit pois, dix matelas superposés cachent l’unique petit pois qui maintient la princesse éveillée toute la nuit. Des gens dorment dehors dans la rue. Les cauchemars, les insomnies nous épuisent. Je vois La borne comme une vitrine ou un caveau, où je peux évoquer la mythologie, « Diane chassant un cerf », les théories sur la lumière et les couleurs, de Newton, de Goethe et de Chevreul, qui sont pour les peintres des « passages » obligés.

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Intérieur rouge, 2011 Toile de Jouy, moquette, boules en polystyrène, peinture acrylique, lit pliant en métal




SAINT-AVERTIN

Bernard Calet Du 4 au 27 mars 2011

Une borne est un marquage, elle sert de limite entre deux territoires. LÀ, La borne est mobile et à chacune de ses étapes, elle marque un nouvel espace, un ICI. Par cette intrusion l’espace d’accueil se trouve interrogé et sans doute modifié pendant la durée de son stationnement. La borne est une micro architecture fermée, le spectateur n’entre pas. Elle présente un « objet » artistique qui est visible au travers de deux vitrines. Celles-ci sont disposées à 90°. Ainsi le bornage n’est pas un point qui définit un entre-deux mais un espace ouvert, un angle entre-deux. Mon travail, sans connaître le OÙ d’implantation a été guidé par la spécificité complexe de ce container qui amène de l’étrangeté dès son arrivée et tout au long de son séjour. J’ai donc pensé une structure traversant l’intérieur de l’architecture. Trait d’union entre les surfaces vitrées, comme des écrans, OÙ, la structure que je nomme « banc », se transforme en deux chaises tournées vers l’extérieur suivant les deux axes dessinés par l’angle. Ce mobilier est hybride, mi assise collective (banc), mi assises individuelles (chaises). Il est de plus recouvert de peinture réfléchissante, celle-LÀ même qui est utilisée pour le marquage routier qui, la nuit réfléchit faiblement la lumière de nos phares. Les chaises devant nous, sont des éléments que l’on regarde mais elles indiquent chacune, un point de vue, des directions vers lesquelles elles sont orientées, à l’extérieur. Le promeneur devient spectateur actif. Il devient élément mobile entre le lieu d’implantation, l’espace qu’il croise régulièrement physiquement, et mentalement, le dispositif intérieur visible au travers de vitres-écrans. Réflexions, mobilités autant de déplacements - métaphores (en grec) que chacun pourra, s’il le veut engager. Elles seront redoublées par trois signes-lumières que sont les néons ICI OÙ LÀ. ICI OÙ LÀ, 2011 Néons, médium, peinture réfléchissante

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SAINT-AVERTIN

Jérôme Letinturier Du 30 mars au 24 avril 2011

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S’installer au bord de l’eau, un fleuve, des rives. Depuis le début des transhumances les cours d’eau furent des obstacles, parfois même des monstres rugissant leurs crues. Je pense que les fleuves furent regardés depuis des milliers d’années avec respect et crainte. De l’aide au transport des marchandises aux pêches nourricières l’eau n’a pas été qu’un obstacle. Cependant, ces frontières naturelles dessinèrent notre vieux continent avec certaines malices. Puis des ponts et autres transbordeurs sont venus au fil de nos économies couvrir nos géographies. Quelques villes sont nées de simples ponts, quelques guerres pour des passages aux pouvoirs commerciaux et stratégiques puissants laissent encore aujourd’hui quelques traces. SaintAvertin me fait penser à tout cela, lieu « nœud » de passage, l’eau, les flux, les ponts. Une concentration de réseaux pour un petit village déjà ancien qui absorbe, un peu malgré lui, les proximités nouvelles de la grande ville voisine. Les ponts autoroutiers couvrent maintenant les paysages : de ces viaducs difficile de voir ce qui est enjambé. Le conducteur actif pense à ses points et ses voisins auto-mobilisés. Les paysages ont disparu de ses visions de voyageur.

Pourtant là, en quelques secondes, il vient, où vont passer la Loire et le Cher… autant dire pour un homme d’il y a à peine quelques dizaines d’années un événement digne d’un pèlerinage ! Je pense donc à tout cela quand je construis. Je ne fais que passer, je regarde et j’interprète. Tenter d’évoquer une sensation que j’ai pensée, tenter de raconter sans caricaturer. Jouer presque comme un enfant qui n’a d’adulte que son histoire et sa mémoire. J’aime à citer le philosophe Michel Serres qui nous invite à prendre conscience de la révolution cognitive générée par la révolution de l’information. L’homme externalise sa mémoire grâce aux nouvelles technologies. Je pense que mes fabrications sont des morceaux de ma mémoire, que mes analyses visuelles et sensibles d’un lieu, d’un territoire, se retrouvent dans une ou des constructions volumétriques, et si les envies le permettent, artistiques.

Les ponts, 2011 Bois, colle


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LA FERTÉ SAINT-AUBIN

Emmanuel Régent Du 3 au 24 mai 2011

Facinisl Odiam, 2011 Lettres adhésives

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Le texte Facinisl Odiam a été conçu avec un logiciel de substitution utilisé par les graphistes pour remplir les parties écrites dans les maquettes d’édition avant les rendus définitifs des auteurs. Il s’agit donc de phrases qui n’ont pas de sens autre que « d’occuper physiquement l’espace » comme une sculpture de transition présentée dans un lieu inaccessible La borne installée temporairement sur la place de la Halle. Facinisl Odiam est collé sur l’ensemble des murs de La borne. Le lettrage adhésif est presque effacé par grattage comme lors d’une exposition en cours de démontage. Traces obsolètes, ces informations ne sont plus lisibles même si, à l’origine, ces phrases n’ont pas pour vocation d’être lues.

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LA FERTÉ SAINT-AUBIN

François Guibert Du 25 mai au 26 juin 2011

Les Avatars, œuvres numériques insaisissables, semblent flotter dans les limbes, ne sont visibles que partiellement. Pourtant cette vision partielle trahit des caractères communs, aussi bien formellement que dans les textures. Les Avatars partagent, en effet, les gènes d’une source unique et ce sont les éléments composant cette source qui se croisent et laissent envisager la métamorphose à venir. Les volumes au sol – formes, fragments, ruines ou tentatives de modélisation – entrent en résonance avec les images. La borne, comme une mise entre parenthèses, piège les formes, fige un état, un instant. Avatar, n.m. Dans la religion hindoue, chacune des incarnations de Vichnou. Par extension, il signifie familièrement Changement ou Transformation d’un objet ou d’un individu qui en a déjà subi plusieurs.

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Au mur : Avatar (1, 2, 3, 4, 10), 2009 Image numérique, tirage à plat sur plexiglas, 55 x 40 cm Au sol : Avatar, 2011 Structure en contreplaqué et résine polyester stratifiée, dimension variable



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365 jours d'art contemporain en rĂŠgion Centre

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Le parcours des artistes Janusz Stega Né en 1958 - Vit et travaille à La madeleine (Nord) Expositions individuelles 2011 Xylographie / BAR, Bureau d’Art et de Recherche / Roubaix 2010 galerie Ucher / Cologne / Allemagne La borne / Le POCTB / Orléans 2009 Rogaland kunstsenter / Stavanger / Norvège 2008 galerie Ucher / Cologne / Allemagne 2007 galerie Ucher / Cologne / Allemagne Espace 36 / musée de l’Hôtel Sandelin / Saint Omer 2006 L’art dans les chapelles / chapelle Sainte-Tréphine / Pontivy 2005 galerie Ucher / Cologne / Allemagne Le magasin / Lille 2004 musée d’Arras (abbaye Saint-Vaast) / Arras Maison Folie d’Arras (Hôtel de Guines) / Arras 2003 galerie 2001 / Kobe / Japon Motifs d’enfer / Villa Kujoyama / Kyoto / Japon galerie Ucher / Cologne / Allemagne 2002 galerie la Tête d’Obsidienne / la Seyne-sur-mer le Vivat / Armentières 2001 Les Déplacés / FRAC Nord-Pas de Calais / Dunkerque 2000 Médiathèque Marguerite Yourcenar / Faches Thumesnil Le Cairne / Centre d’Art / Digne 1997 Le bois de bouleaux / Le Splendid / Lille Espace Lumière / Hénin Beaumont 1996 Domus 1 / artconnection / Lille 1994 galerie Okop / Olstyn / Pologne 1992 Le Vivat / Armentières 1991 galerie de l’ARIAP / Lille 1988 galerie du 69 / Lille Expositions collectives 2010 Découvrir / Recouvrir / Le POCTB / Orléans 2008 La densité du papillon / Ecole des beaux-arts / Rouen Atelier de peinture Jean Ferlicot / galerie commune / 36bis / Tourcoing 2007 Double Sens / galerie commune / Tourcoing 2006 Pas si loin, but so close / Les moyens du bord / Morlaix Fluide / Thuin / Belgique Paysages de Flandre, de l’infiniment petit à l’infiniment grand / musée de Flandre à Cassel / Lille 2005 Les merveilles du monde / musée de Dunkerque / Dunkerque 2003 TRANS-POSITIONS, œuvres de la collection du FRAC Nord-Pas de Calais / Centre d’art Passerelle / Brest, 2002 De singuliers débordements / Maison de la Culture / Amiens galerie Ucher / Cologne / Allemagne Foire internationale d’art contemporain / Cologne / Allemagne 2001 Stop & Go / Frac Nord-Pas de Calais Raamwerk / Ostende / Belgique Appellation d’Origine Non Contrôlée / Amiens 2000 Image sur image / galerie Arc en ciel / Liévin 1999 Symposium / Rencontres d’artistes européens / Liessies Image sur image / galerie La Friche La Belle de Mai / Marseille 1998 L’atelier en œuvre / Faches Thumesnil Plener / résidence d’artistes franco-polonais / Ojcow / Pologne Paysage manifestement / Lille 1997 Plener / Résidence d’artistes franco-polonais / Rieulay L’arc et la tension / Fort Saint Bénédict / Cracovie / Pologne 1996 9 X France / Palac Sztuki / Cracovie / Pologne 1992 Usine Catteau / La Madeleine 1991 Constat / Espace Constant / Roubaix 1990 APP’ART / Intervention dans un HLM / Dunkerque 1989 22 vla les artistes / Callone Ricouart 1983 Exposition des 24 heures / quai du Wault / Lille 48

Résidence 2003 Résidence d’artiste AFFA / Villa KUJOYAMA / Kyoto / Japon

Olivier Soulerin Né en 1973 - Vit et travaille à Montigny-lés-Cormeilles (Val-d’Oise) http://olivier.soulerin.net/ Expositions individuelles 2011 Novembre à Vitry : les lauréats Florence Reymond et Olivier Soulerin / galerie municipale / Vitry-sur-Seine Arrêts fréquents / médiathèque Hugo Pratt / Cournon d’Auvergne 2010 La borne / Le POCTB / Orléans 2009 De toutes pièces / No Limit n°5 / La Vigie / Nîmes 2008 Le Blanc n’existe pas / musée Matisse / Cateau-Cambrésis 2007 Quai à quia / Chapelle Saint-Louis / Poitiers De part en bout / De bout en part / galerie Cardenas Bellanger / Paris 2005 < > / galerie Cardenas Bellanger / Paris (D)étai(l)s de (P)référence / galerie Incognito / Paris 2004 Réfection faite / ERBA / Rouen Y voir goutte / ERBA / Clermont-Ferrand 2003 Etais de (P)référence / Le seuil / Paris 2002 +ou-° / La galeru / Fontenay-sous-Bois Expositions collectives 2010 Novembre à Vitry / Vitry-sur-Seine Max / atelier 13 / Valenciennes Accrochages / sur une invitation de Frédérique Lucien / Saint-Ouen Les autres œuvres / galerie Villa des Tourelles / Nanterre 2009 Espace compris / Interface / Dijon Hors De Dans / Atelier Cardenas Bellanger / Paris Sculpteurs de trottoirs / le Quartier / Quimper 2008 Lo sfumato / Sassari / Sardaigne 2007 …avec lesquelles j’exerçais dans l’ombre / galerie Villa des Tourelles / Nanterre La muraille opaque grimpe en quinconce et inversement / Le Bureau à la galerie RLBQ / Marseille 2007 NADA / galerie Cardenas Bellanger / Miami / États-Unis FIAC / galerie Cardenas Bellanger / Paris Art Brussel / galerie Cardenas Bellanger / Bruxelles / Belgique 2006 NADA / galerie Cardenas Bellanger / Miami / États-Unis FIAC / galerie Cardenas Bellanger / Paris Art Brussel / galerie Cardenas Bellanger / Bruxelles / Belgique 2005 L’En Jeu / ERB-A de Cornouaille / Quimper 3 artistes pour 1 espace / Le POCTB / Orléans FIAC / Futur Quake / galerie Cardenas Bellanger / Paris Rencontres n°25 / la Vigie / Nîmes Chambre de peinture / Bétonsalon / Paris Travaux récents / galerie Pitch / Paris 2004 35 heures / Le_Bureau / Les laboratoires / Aubervilliers Exercices / l’Impasse / Paris FIAC / Futur Quake / galerie Cardenas Bellanger / Paris Please, please yourself / atelier Cardensas-Bellanger chez Pnuts / Paris 2003 La petite marchande a super bien marché / Clermont-Ferrand 2002 Je vois ce que c’est / Institut Barbe / Fontenay-sous-Bois Le cadeau de nos soucis / Art en bout de ville / Dompière-sur-Bresbres 2001 Sincères félicitations / ENSB-A / Paris Jeune création / La Halle de la Villette / Paris Bourses et prix 2010 Novembre à Vitry / galerie municipale de Vitry-sur-Seine 2009 Aide à la création / Clermont Communauté 2005 Aide à l’exposition / atelier Cardenas Bellanger

Cannelle Tanc Née en 1970 - Vit et travaille à Paris (Paris) www.cannelletanc.eu Expositions individuelles et collectives 2011 Parce que la carte est plus importante que le territoire / Immanence / Paris BLAF - festival d’arts visuels de Bratislava / Institut Français de Slovénie / Brastislava / Slovénie TABLE – PROJECTEUR / Le Bateau Lavoir / Paris


Urban Transformations, Artfoyer & symposium/talk / White Space / Zürich / Suisse Céleste in Berg #1 / Bie Bäckerei-Kulturbackstube / Innsbruck / Autriche 2010 La borne / Le POCTB / Châteauroux Under the knife / 2angles / Flers Golden Factory / Immanence / Paris Under the knife / Fiction SPACE / Budapest / Hongrie Die Zeit der leichten Dinge / Architekturforum / Zürich / Suisse Solo show / Trajector Artfair / Centrifugal project / Londres / Royaume Uni Art Bruxelles / Bruxelles / Belgique Utopies incarnées / Le Cabaret Voltaire / Zürich / Suisse 2009 Le complexe de Rittberger / Glassbox / Paris L‘As du Carreau / galerie de la Médiathèque / Forbach Archipel / La Force de l‘art 02 / Grand Palais / Paris 2008 Improbable / Espace Vallès / Centre d’art contemporain / Grenoble Feed back / galerie Xprssns / Hambourg / Allemagne Le musée des rencontres / galerie Cortex Athlético / Bordeaux Recto-verso / Biennale du Papier et de l’Écrit / Mantes-la-jolie Recto-verso / La Passerelle / Rouen Re-building / La générale en manufacture / Sèvres Columbia / Bell Street project / Vienne / Autriche Project Or / en parallèle d’Art Fair Rotterdam by Mama Showrom / Rotterdam / Pays-Bas 2007 Documenta XII + I / dans le cadre de: wwwdocumenta-docknet / questions about art – explore, ask, inspire / initié par : Kunsthochschule, School of Art & Design / Kassel / Allemagne Documenta XII + I / Institution Kunstlerhaus Frize / Hambourg / Allemagne Cities / Gallery Ampersand International Arts / San Francisco / California / États-Unis Le livre d’artiste de Matisse à l’art contemporain / musée d’art et d’histoire de Tapeï / Taïwan / Chine 2006 Harmony Factory, Tribute to Nam June Paik / galerie Copyright / Art France, Berlin / Berlin / Allemagne United Islands Tour 2006, Part III / galerie Capri / Berlin / Allemagne 2005 Berliner Liste / en parallèle d’Art Forum / Vitra Design Museum / Berlin / Allemagne Art & Architecture / Le POCTB / Orléans oui non peut être / Usine 798 / galerie perifnet / Beijing / Chine Festival DIAF / Beijing / Chine 2004 Latitude Nord 48°50’ 29’’_ Longitude Est 28° 19’ 6’’ / Nuit Blanche / musée de La Poste / Paris Memory-Project / musée des beaux-arts / Le POCTB / Orléans Memory-Project / Le POCTB / Orléans 2002 J’ai couché avec toi / École Spéciale d’Architecture / Paris 2001 Situation / Immanence / Paris La borne / Le POCTB / Orléans Plantation / Abbaye de Jumièges / Rouen 2000 La Kermesse de l’art / Immanence / Paris Petit à petit l’oiseau fait son bonnet / Espace Vallès, Centre d’art contemporain / Saint-Martin-d’Hères / Isère Carte blanche 3 / invitation de Frank Lamy / Saint-Denis Carte blanche 4 / invitation de Frank Lamy / galerie EOF / Paris Les lauréats de la Fondation Yoshii / galerie Yoshii / Paris Résidences 2012 Atelier Multiples-Éditions / École cantonale d’Art du Valais 2010 2angles / Flers 2009 Centre d‘art La Guarda / Salta / Argentine 2005 L’âge d’Or, réseau des Écoles d’art du Sud de la France / Berlin / Allemagne 2005 visitematente / Berlin / Allemagne 2004 Point Éphémère / Centre de pratiques artistiques, Paris 2002 Mains d’œuvres / Centre de pratiques artistiques / Saint-Ouen 1997 Bourse de résidence / Phénix / États-Unis / Ensb-a / Paris Commandes et collections publiques 2008 1% / D.D.E. / Etampes 2008 Art collection Erasmus MC / Rotterdam / Hollande Bourses et prix 2011 Aide individuelle à la création / Drac Île-de-France 2009 Allocation de recherche / CNAP 2008 Aide individuelle à la création / Drac Île-de-France

2006 Bourse Fondation Hippocrène / Paris 2001 Aide individuelle à la production / Monum / Drac Haute-Normandie 1999 Bourse art-plastiques / Fondation Marcel Bleustein-Blanchet 1999 Aide à la diffusion des diplômés / Ensb-a / Paris 1999 Lauréat de la Fondation 3 Suisses 1997 Aide aux projets / Ensb-a / Paris 1996 Concours Perrier-Jouët / exposition des oeuvres récompensées / Salle Melpomène / Ensb-a / Paris

Olivier Nottellet Né en 1963 - Vit et travaille à Lyon (Rhône) www.oliviernottellet.com Expositions individuelles 2011 O. Nottellet / galerie M. et T. de la Châtre / Paris 2010 La borne / Le POCTB / Châteauroux Entre nous / Commande pour Bernardaud / Limoges / Paris J’y pense et puis j’oublie / Centre d’art contemporain / Le Vog / Grenoble 2009 La belle et le tas d’or / Vitrines du musée d’art contemporain / Nice O. Nottellet / galerie M. et T. de la Châtre / Docks Art Fair / Lyon 2008 Bivouac et autre salle de sport / Frac Basse-Normandie / Caen Dark side of the mood / Envoy Gallery / New-York / États-Unis Vue imprenable / Réalisation de la chambre N°10 / Hôtel Windsor / Nice 2006 Du vent dans les cordes / Maison pour l’art contemporain / Cajarc Olivier Nottellet / La galerie / Noisy-Le-Sec Faites peur / CRAC / Sète Black out / galerie M. et T. de la Châtre / Paris Le ring des rouleaux / Centre d’art contemporain / Saint-Fons 2005 Les égouts du paradis / Nuit Blanche / Paris White-spirit / La Station / Nice 2004 La ville fantôme / Malkasten / Düsseldorf / Allemagne Crazy paper / Fiac / galerie M. et T. de la Châtre / Paris La ville fantôme / galerie des beaux-arts / Pau 2002 Liberte libre t’es chérie / galerie de l’Ancien Collège / Chatellerault Entrée 9 / Avignon 2001 Beauty by et vous - Vidéos / BDV / Paris 2000 Papier peint / Société Nogushi / Paris 1999 RAQVAM [risques autres que véhicules à moteurs] / galerie des beauxarts / Metz 1997 Installation video / MAC / Marseille 1996 Olivier Nottellet / Zoo galerie / Nantes Traits révélateurs / Centre d’art / Juvisy-sur-Orge 1992 Dessins / galerie Diastole-Systole / Verdun À fond perdu / Le tunnel / Paris Expositions collectives 2010 Nouvelles acquisitions / Institut d’Art Contemporain / Villeurbanne Circuit céramique / musée des Arts Décoratifs / Paris Teken Zeit Foundation / Glazen huis / Amsterdam / Hollande Le temps du dessin / musée des beaux-arts / Nancy 2009 Acquisitions 2009 / Le ring / Artothèque de Nantes / Nantes Dessin partout / galerie des beaux-arts / Rouen Je campe sur mes positions / galerie M. et T. de la Châtre / Paris 2008 Bancale / Le POCTB / Orléans L’entrée / Les éditions de la Villa Saint-Clair / CRAC / Sète Il faut raser carthage / commissariat : B. Méline / Lieu commun / Toulouse Disparate / commissariat : I. Devisscher / galerie F. Desimpel / Bruxelles / Belgique Joseph Alois Schumpeter / OUI / Centre d’art contemporain / Grenoble Salon du dessin contemporain / Paris 2007 Petit baba Noël / galerie M. et T. de la Châtre / Paris Biennale de Lyon / Commisariat : Saâdane Afif, Valérie Chartrain, de Valence / Lyon Conversations / Centre culturel Français / Helsinki / Finlande Rouge gorge / galerie Gounod / Saint-Denis de La Réunion Dessine le / Espace François Mitterrand / Périgueux Welcome to our neighbourhood / Stadtgalerie / Saarbrück / Allemagne Group show / Envoy Gallery / New-York / États-Unis Salon du dessin contemporain / galerie M. et T. de la Châtre / Paris 2006 L’egosysteme, 10 ans de la station / Confort Moderne / Poitiers

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2005 3 h pas plus / chez Stéphane Calais / Paris Do you moules a merveilles ? / musée Calbet / Grisolles Les 10 ans de triangle / Friche de la belle de mai / Marseille Déplacements / Le bbb / Toulouse Rouge-gorge / Maison Folie Wazemmes / Lille Trait d’union / CRAC / Sète 2004 Ville fantôme [video] / VKS / Toulouse Art fair / galerie M. et T. de la Châtre / Bruxelles / Belgique Groupshow / galerie M. et T. de la Châtre / Paris 2003 Prix R Schuman / Luxembourg Lee 3 tau ceti central armory show / Villa Arson / Nice Parcours géopoétique / À La Plage / Lycée R. Naves / Toulouse Dessins d’artistes / Chapelle des pénitents / Aniane Videorium 01 / Les Abattoirs / Toulouse Peter Pan is back / galerie Nelson / Paris Lignes singulières / Le Triage / Nanterre Delmas, Guigounon, Nottellet / galerie des beaux-arts / Marseille 2002 Anywhere out of the world / Raid Projects / Los Angeles / États-Unis Dessin et vidéo / Centre d’édition contemporaine / Genève / Suisse La cure / Centre d’art / Pougues-les-Eaux Manifesta 4 - Frankfurt / Main / Allemagne Nottellet et Guillet / l’H du siège / Valenciennes 2001 Anywhere out of the world / Parker’s Box Gallery / New-York / États-Unis Oublie moi / Ipso Facto / Nantes 2000 Fréquence livre / Kulturhuef Grevenmacher / Luxembourg Circuit / Lausanne / Suisse Tempête en cours / Chez Julie Heintz / Paris Connexe / galerie EOF / Paris Plat du jour / Intervention urbaine / Hambourg / Allemagne Batofar / proposition de Daniel Lesbaches / Paris 1999 Draw up / Zoogalerie / Nantes Contacts / Centre d’art Le trapèze / Amiens Ainsi de suite / CRAC / Séte 1998 Acquisitions / Artothèque / Nantes 1997 Fétiches et collifichets 2 / Zoogalerie / Nantes New bercy new works / atelier Mara Goldberg / Paris galerie des Archives / Paris Mois de l’estampe + Saga / Venividi / Paris Adieu monde cruel / Alloncle Larose / Paris 1996 Bon débarras / musée du Barrois / Bar-le-Duc Je joue je joue pas 00 / Alloncle Larose / Paris 1995 Programmation video / galerie des Archives / Paris Semaine internationale de la vidéo / Sainy-Gervais / Genève De-ci de-la du cinema / atelier A. Le Bras / Nantes 1994 Nottellet / Paradeis / Centre d’art / Blénod les Pont à Mousson 08316794 / L’embarcadère / Lyon Comment raser un donjon qui dérange ? / À l’écart / Montreuil 1993 O. Nottellet et P. Perrot / Centre d’art / Bretigny-sur-Orge Résidences 2007 Bourse de recherche du Fiacre / New-York / États-Unis 2004 Résidence à Düsseldorf / Invitation du Landes de RhénanieWestphalie et de l’Institut Français / Allemagne 2001 Résidence à la Friche de la Belle de mai / Triangle France / Marseille 1998/99 Résidence à la Cité internationale des arts / Paris 1994/95 Résidence à l’Hôpital Ephémère / Paris Commandes publiques 2010 IPEFAM Institut Polytechnique d’Études Franco Allemandes de Management / Metz 2008 Conseil Régional de Lorraine / Lycée GBeaumont / Saint-Dié 2007 Gymnase Daniel Costantini / Chambly 2006 Maison de la deuxième chance / Bellefontaine / Toulouse Collections publiques Fonds National d’Art Contemporain / Frac Basse Normandie / Frac Île-deFrance / IAC Villeurbanne / Artothèques de Nantes, de Cajarc, d’Auxerres

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Bourses 1999 Aide individuelle à la création / DRAC Île-de-France 1993 Aide individuelle à la création / DRAC Île-de-France 1992 Aide à la première exposition / DAP Paris 1989 Aide individuelle à la création / DRAC Lorraine

Christian Bonnefoi Né en 1948 - Vit et travaille à Gy-les-Nonains (Loiret) www.christian-bonnefoi.com Expositions individuelles (sélection) 2012 Musée Matisse / Le Cateau-Cambrésis Centre d’Art Domaine de Kerguéhennec / Morbihan Musée de Céret / Céret 2011 La borne / Le POCTB / Chinon Riva Yares Gallery / Scottsdale / États-Unis galerie Oniris / Rennes galerie Jacques Elbaz / Paris 2010 Riva Yares gallery / Santa Fe / États-Unis galerie Jacques Elbaz / Paris galerie Monos / Liège / Belgique 2009 rétrospective Musée des beaux-arts / Liège / Belgique galerie Rosa Turetsky / Genève / Suisse galerie Jacques Elbaz / Paris Temple University / Rome / Italie Casa della Litteratura / Rome / Italie La Verrière-Hermès / Bruxelles / Belgique 2008-2009 rétrospective MNAM-Centre Pompidou / Paris 2008 galerie Oniris / Rennes

Égide Viloux Né en 1954 - Vit et travaille à Paris (Paris) www.egideviloux.fr Expositions individuelles 2011 La borne / Le POCTB / Chinon 2010 Orientation / Moments artistiques / Paris 2009 Éclaircie / L’Art dans les Chapelles / Pays de Pontivy 2007 Inclinaison/Déclinaison / La galerie / La Galeru / Fontenay-sous-Bois 2002 Le dernier jour / Chapelle Saint-Louis / Poitiers 2001 À l’heure du soleil / Espace d’Art contemporain Camille Lambert / Juvisy-sur-Orge 1998 Satori / galerie de Couvaloup / Morges / Suisse 1994 Encore une fois : qui a peur du rouge, du jaune, du bleu / galerie Arts et Lettres / Vevey / Suisse 1991 Quand la peinture annonce la couleur / Manoir de la ville de Martigny / Suisse 1990 Université de Lausanne / Lausanne / Suisse 1989 galerie Fischlin / Nyon / Suisse 1987 galerie de la Proue, / Lausanne / Suisse 1985 galerie Jonas / Neuchâtel / Suisse 1983 Espace Palud N°1 / Lausanne / Suisse 1982 Espace Palud N°1 / Lausanne / Suisse 1980 Passion-passion / galerie Le Môtier, / Romainmôtier / Suisse 1979 Rencontre avec Égide Viloux / musée des beaux-arts de Lausanne / Lausanne / Suisse Expositions collectives 2009 Artistes pluriels, école singulière / École nationale supérieure d’architecture / Paris-Val de Seine Sedute in opera / Museo d’Arte Contemporaneo / Acri / Italie 2008 Assises / Cents une chaises-œuvres / Ministère de la Culture / Paris 2007 Quai a quia / Chapelle Saint-Louis / Poitiers Ruches en sommeil (installation sonore) et Palettes contrôlées / Hors d’œuvres / Juvisy-sur-Orge 2006 Antipersonnelle 3 / École des beaux-arts / Besançon, 2005 Antipersonnelle 2 / galerie Villa des Tourelles / Nanterre 2004 Antipersonnelle 1 / L’H du siège / Valenciennes Objectif Lune / École régionale des beaux-arts / Rouen Rencontres n°23 / La Vigie / Nîmes 2003 Camping / École des beaux-arts et Arts Décoratifs / Limoges Ready-Made Colour / La Passerelle / Brest Œuvres à domicile / Juvisy-sur-Orge 2002 Le Sentier / galerie EOF / Paris 2000 Pintura / FRAC Auvergne / Clermont-Ferrand 1999 Interface 4 / Marseille L’atelier parisien / galerie EOF / Paris


4 x 11 réserve « avec ou sans titre » / le CREDAC / Ivry-sur-Seine 1998 L’abstraction et ses territoires / Le Dix 9 / Montbéliard 1996 Peintures : parcours tramé / Espace Ecureuil / Toulouse Chez l’un l’autre / galerie Anton Weller / Paris 1994 Salon de Montrouge / Montrouge 1993 Cité Internationale des Arts / Paris 1991 galerie Patrick Riquelme / Vannes Peintures dans la ville / Lugano / Suisse 1989 Peintures dans la ville / Montreux et Neuchâtel / Suisse1988 galerie Hofstettler / Fribourg / Suisse 1986 Aspects d’une peinture contemporaine suisse / Figeac et Castelnau Espace Palud n°1 / Lausanne / Suisse Peintures dans la ville / Lausanne / Suisse 1985 Zig-Zag / Fribourg / Suisse 2e Triennale des jeunes peintres et sculpteurs de Suisse romande / Martigny / Suisse 1983 École Polytechnique Fédérale / Lausanne / Suisse 1981 Fri-Art / Fribourg / Suisse

Bernard Calet Né en 1958 - Vit et travaille à Tours (Indre-et-Loire) http://www.collectifr.fr/reseaux/bernard-calet Expositions individuelles 2011 Entretemps / Espace d’Art Contemporain / La Rochelle N-O-W-W-H-E-R-E / galerie Arcuterie / Poitiers La borne / Le POCTB / Saint-Avertin 2010 Pas encore / galerie Contexts / Paris Nowhere / Arthothèque / Angers 2009 Maisons-Fluos / CRDT / Théatre Nouvel Olympia / Tours One To One / Là bas / MAM galerie / Rouen Situation, le nouvel air est-il mieux que l’air conditionné ? / Störk galerie / Rouen Translation / Micro Onde / Vélizy 2008 mais qu’est ce qu / galerie contemporaine / Chinon Fluo202 / atelier 202 / Paris 2007 Séjour / Emmetrop / Bourges PVL / Plastivaloire, dans le cadre du Mécénat d’Entreprises / Langeais 2006 Lieu dit / 13 bis / Clermont-Ferrant 2003 Proximité / FRAC Alsace / Sélestat Proximité – suite / musée d’Art et d’Histoire / Cholet 2000 École Supérieure des beaux-arts / Tours La galerie / Centre d’art / Noisy-le-Sec Expositions collectives 2011 L’urbanité des médiums / commisaire Christophe le Gac / Backslash gallery / Paris Trucville / Chapelle du Genêteil / Château-Gonthier Chemin de Faire / Neuil-les-Aubiers 2010 [Accords] et [Désaccords] / Nantes Art, Paysage etTerritoire / Digne les Bains 2009 Saison 10 / Eternal Network / Tours 2008 Cent / galerie Defrost / Paris Tool box / Entre Deux / Nantes 2005 Workshop / Institut Arbeit und Wirtschaft, Universität Bremen Artistes pages jaunes / galerie Magda Danysz / Paris Commandes publiques / Réalisations pour l’espace public 2010 Axe-Ohm / Volume sonore #2 / Jardin du musée / Tours 2005 Église Saint-Germain / Sully-sur-Loire 2004 îlot / festival Rayons Frais / Tours 2003 Tapis / “Nouveaux commanditaires“ de la Fondation de France / Espace de cérémonie du Service Départemental d’Incendie et de Secours / Alençon, 2002 Géographie commune / groupe scolaire Dulcie September, commande dans le cadre de la Bourse d’Art Monumental / Ivry-surSeine 1995 Labyrinthe / Hall de l’IUT / Chartres 1990 Sans Titre / parc de sculptures du centre d’art contemporain de Vassivière / commande du FRAC Limousin

Jérôme Letinturier Né en 1970 - Vit et travaille à Flers (Orne) www.jeromeletinturier.com Expositions personnelles 2011 La borne / Le POCTB / Saint-Avertin 2008 Sur la route encore / Le Radar / Bayeux 2006 Inventaire / Site d’expérimentation artistique / Bazouges la Pérouse 2005 1970 www 61 / Tour Saint-Aubin / Angers 2003 à 2006 Participation au réseau des galeries d’art des collèges et Lycées Action soutenue par la DRAC et l’inspection académique de Basse Normandie Cinq expositions personnelles annuelles en collèges et lycées 2002 Sculptures et bas-reliefs récents / Centre poétique / Rochefort-sur-Loire 1998 Sculptures et Images / Saint-Aubin de Luigné 1996 Sculptures et installation / Centre Culturel / La Ferté Macé Expositions collectives 2010 13 à table / Fort Liédot / musée Napoléon / Île d’Aix 2009 1 artiste 1 douche / Les bains douches, Alençon 2009 Iconoclastes / Centre d’art Marcel Duchamp / Yvetot 2007 Citadelle / Belle-Île-en-Mer 2007 Atelier de la Saulaie / Traverse / Mers-les-Bains 2005 Pick‘s art Gallery / Ostende / Belgique 2003 Boucherie, Charcuterie, Traiteur / G8 / Angers 2002 Quand l’Art change la baie / Le jardin de la merveille / Abbaye du Mont Saint-Michel 2002 Vôtre salon / le Ô de Drôle d’Organe / Nantes 2002 L’atelier de la Saulaie / Centre d’Art / Bazouges 2001 Le Mont autrement / Église de Céaux / Ceaux 2000/2002 Eux et Encore Eux / Bibliothèque Universitaire de Belle-Beille / Angers 2000 Itinéraire 2000 / Caen 2000 Maîtres des lieux / le Forum des Arts / Saint-Lô

Emmanuel Régent Né en 1973 - Vit et travaille à Villefranche-sur-Mer (Alpes-Maritimes) et à Paris (Paris) www.emmanuelregent.fr Expositions individuelles 2011 Le temps du territoire / grand hall / Centre International d’Art Contemporain / Villa Arson / Nice Le temps du territoire, 20 dessins d’architecture / passage du 3e étage / MAMAC / Nice Docks Art fair, Foire Internationale d’Art Contemporain / Lyon Le réflexe du Parachute / galerie Espace À VENDRE / Nice La borne / le POCTB / La Ferté Saint-Aubin 2010 Mes plans sur la comète / Drifting away / module 2 / Palais de Tokyo / Paris Parler pour ne rien dire / Beating round the bush / galerie Le Cabinet / Paris Décisif / Performance dans le cadre de la nuit des musées / FRAC / Marseille 2009 Une partie d’un monde auquel, dit-il, je ne croyais pas / commissaire Marie Deparis / Espace d’art Chez Robert 2008 La parabole silencieuse / chapelle des Calvairiennes / Mayenne 2007 La quatrième sonnerie / galerie Espace À VENDRE / Nice 2006 Pavillon Suisse / Le Corbusier / programmation de Maribel Nadal / cité internationale / Paris 2005 Quelquefois au hasard mais pas toujours / Chapelle des Pénitents blancs / programmation du Château Musée Villeneuve / Vence Bon anniversaire / galerie du Tableau / Marseille Quel temps fait-il sur toi ? / Nuit des musées nationaux / Fondation Vasarely / Aix-en-Provence Expositions collectives 2012 Tout doit disparaître / Atelier des Vertus / Paris À l’origine Nice / Marlborough gallery / Monaco Bête et méchant / galerie Window / Paris Drawing now / Carrousel du Louvre / Paris Ich bin ein Pariser / Immanence / Paris

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La ligne / galerie le Cabinet / Paris La ligne II / galerie Espace À VENDRE / Nice 2011 ChezLeGrandBag / galerie Art&Rapy / Monaco Ici Nice / Chantier sang neuf / Nice Obsédés textuels / galerie RDV / Nantes Festival Ap’Art / festival-apart / Saint-Rémy de Provence et les Alpilles La couleur en avant / MAMAC / Nice La sculpture autrement / Eco’parc / Mougins Opening / galerie Espace À VENDRE / Nice L’art au paradis / Paradis design / Marseille Drawing now / Carrousel du Louvre / Paris Art on paper / White hotel / Bruxelles Artparis, I Love My Job / Caroline Smulders / Grand Palais / Paris 2D/3D, I Love My Job / Caroline Smulders / Paris Al ghaib, aesthetics of the disappearance Ghaib / Centre d’art de Maraya-Sharjah / Émirats Arabes Unis 2010 White Things / Espace Ugot togu / Marseille Éditions et Multiples / Librairie Mazarine / Paris Au bout de la main / Les Douches / Nuit blanche / Paris Figure libre / Mairie de Guyancourt / Guyancourt Salon du dessin Contemporain / Carrousel du Louvre / galerie Espace À VENDRE / Paris One More Reality / Fabbrica del vapore / Milan / Italie 2009 SxS dans R, (part1) / la générale en manufacture / Sèvres SxS dans R, (part2) / galerie jeune création / Paris Un salon particulier / I Love My Job / Caroline Smulders /showroom rue martel / Paris 6 / une proposition d’Adrien Pasternak / galerie Kernot / Paris 3ème Salon du Dessin Contemporain /galerie Espace À VENDRE / Paris 2008 HEC / galerie Le Cabinet / Paris Space to sale artist’s show 2 / galerie Espace À VENDRE / Nice Au lit avec mon artiste / Dernier avertissement au général hôtel / Paris Slick / 104 / Paris. Bancale / Le POCTB / Orléans Édition 10 - France / Commissaire Lioba Reddeker / Red Bull / Hangar-7 / Salzburg / Autriche Subito / une invitation de la Station / Castello della Lucertola / Apricale / Italie Multiples 2008 / Astérides à la Générale en manufacture / Sèvres RDV au marais / galerie Schirman et de Beaucé / Paris 2ème salon du dessin contemporain / Paris Illusion, I Love My Job / Caroline Smulders / appartement du 52 avenue Foch / Paris 2007 Dessine le ! / commissaire Philippe Coubetergues / Espace culturel départemental Francois Mitterand / Périgueux Space to sale artist’s show / galerie Espace À VENDRE / Nice Nuit Blanche à Mayenne / Mayenne Uqbar improbables géographies d’un no man’s land / Commissaire Catherine Macchi / galerie de l’atelier Soardi / Nice Vos dessins s’il vous plait ! / galerie Espace À VENDRE / Nice. Cabinet Démocratique / Villa Cameline / South Art avec le Lab0 / Nice 1er salon du dessin contemporain / galerie Schirman et de Beaucé / Paris Paris tout Court / programmation video Philippe Deboucaud / Festival de Cinéma / cinema L’Arlequin / Paris 2006 Collection / galerie galerie Espace À VENDRE / Nice Quand la neige fond où va le blanc ? / commissaire Catherine Macchi / galerie de l’atelier Soardi / Nice Contrastes / Originalgallery à bord de Lady Lola / port Hercule / Monaco Nos amours de vacances / Centre d’art contemporain de Carros Cabinet Névrotique / Villa Cameline / South Art avec le Lab0 / Nice 2 jours de nuits / place Saint Sulpice sur l’invitation de Leïla Voight / A3-Art / Paris 2005 Magnétique / galerie expérimentale / Centre de Création Contemporaine / Tours Présentation n°1 / multiples édités par la galerie Schirman & de Beaucé / galerie Schirman & de Beaucé / Paris

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François Guibert Né en 1966 - Vit et travaille à Montreuil (Seine-Saint-Denis) Expositions individuelles et collectives 2011 La borne / Le POCTB / la Ferté Saint-Aubin 2010 Came / boucherie Emsalem / Paris Parcours / I’H du siège / Valenciennes 2009 La chair de l’objet / galerie Villa des tourelles / Nanterre La chair de l’objet / galerie Smagghe / Paris Être au monde / Mairie de Montreuil / Montreuil 2008 Impossible to capture / galerie Defrost / Paris 2007 Deep / Les Salaisons / Romainville 2006 no 10 de la revue INSID / galerie Magda Danysz / Paris 2005 Art en dépot : En chantier / La vitrine / LAC&S / Limoges Curiosités contemporaines / Montreuil 2004 Biennale Européenne d’art contemporain / Nîmes Jeune Création / La Villette / Paris 2003 Travaux d’ateliers / Montreuil 2003 Jeune Création / La Villette / Paris 2002 La marine des lumières / musée National de la Marine / Brest Bidhre / Huicenmillun / Montreuil Fées et petites merveilles / Courant d’art / Deauville 2000 Une petite demière... / Huicenmillun / Montreuil Corps / Huicenmillun / Montreuil 1999 Entrée principale / Huicenmillun / Montreuil 1998 Pretextes / Huicenmillun / Montreuil 1996 Ateliers d’Alforville / Alforville 1996 Salon de Montrouge / Montrouge 1994 Chapelle Saint-Louis de la Salpêtrière / Paris 1993 Chapelle Saint-Eman / Chartres Dies Irae t / galerie Utopias Y Copias / Chartres


La borne - Revue de presse À Orléans : - Stud’ – N° 56, septembre 2010 – Rub. Expo – POCTB X 3 - Orléans.mag – n° 81, septembre 2010 – L’agenda culture – Découvrir/Recouvrir (auteur Émilie Cuchet) - La République du Centre – 21 septembre 2010 – Des artistes du Pas-de-Calais s’exposent dans la ville - La République du Centre – 5 novembre 2010 – Rub. Orléans – « La Borne » : une curiosité urbaine qui interpelle

À Châteauroux : - Châteauroux pour tous (magazine municipal) – n° 60, octobre/novembre 2010 – Rub. Culture – La borne est dans la place - La Nouvelle République – 12 novembre 2010 – Rub. Châteauroux, vie de la cité – L’art contemporain s’invite en ville (auteur Thierry Roulliaud) - BIP TV – Décembre 2010 (journal) – Reportage (2mn 30)

À Chinon : - La Nouvelle République – 8 janvier 2011 – Ceci est une galerie d’art... - La Nouvelle République – 9 janvier 2011 – L’art contemporain investit la place pour faire parler (auteur Patrick Goupil) - La Nouvelle République – 31 janvier 2011 – La borne change d’oeuvre pour capter les regards (auteur Patrick Goupil) - La Nouvelle République – 4 février 2011 – Borne : ça parle mieux ! (auteur Patrick Goupil)

À Saint-Avertin : - Revue Parallèle(s), l’activité culturelle autour de l’Indre-et-Loire – N° 17, 7 mars-avril 2011 – Rub. trans-sfert – Ici Où Là Bernard Calais (auteur Mathieu Richard)

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Le pays où le ciel est toujours bleu (POCTB) est un label de création et de médiation en art contemporain installé dans les ateliers d’artistes orléanais Oulan Bator. Ce label s’envisage comme une force de propositions et de réflexions sur les territoires. Ce collectif d’artistes développe en France et à l’étranger depuis l’année 2000 des actions à partir d’outils à même de porter une dynamique globale et un dialogue permanent avec les artistes et les publics : La borne, mobilier urbain de présentation et de création en art contemporain itinérant en région Centre, des expositions individuelles et collectives, des aides à la production et à la publication, des échanges avec des collectifs d’artistes et des lieux associatifs... Le collectif est composé de : Fabrice Bothereau, Michael Edward Buckley, Philippe Charlet, Jean Delaunay, Alexis Jahiel, Laurent Mazuy et Alexandre Turbant. La borne : - conception : Le pays où le ciel est toujours bleu - architecte : Bertrand Penneron (Tours) - réalisation du mobilier : Stéphane Pouëssel (Monts) Saison 2010 / 2011 : - direction artistique et commissariat : Laurent Mazuy et Sébastien Pons - photographies : Le pays où le ciel est toujours bleu - conception graphique : Sébastien Pons assisté d’Erwan Beauvir - création du logotype et de la plaquette de présentation : Akroe La borne bénéficie du soutien de la Direction Régionale des Affaires Culturelles du Centre et du Conseil Régional du Centre. La borne est proposée aux villes gratuitement. Nous tenons à remercier les municipalités d’Orléans, Châteauroux, Chinon, Saint-Avertin et La Ferté Saint-Aubin, ainsi que les établissements culturels et les différents services techniques pour leur accueil et leurs précieux conseils. Nous souhaitons également adresser nos remerciements aux artistes et aux publics qui ont fait vivre cette deuxième saison de La borne en région Centre. Le pays où le ciel est toujours bleu - 20, rue des Curés - 45000 Orléans - 02 38 53 11 52 - www.poctb.fr



Le pays oĂš le ciel est toujours bleu

Direction RĂŠgionale des Affaires Culturelles Centre


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