Supplément Style du journal Les Affaires du 19 mars 2016

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Style

MODE

PRINTEMPS 2016

BEAUTÉ MAISON

Vin p. 10 Redécouvrez le merlot à son meilleur, puis garnissez votre réserve de bouteilles qui ne laisseront personne indifférent…

Griffintown

p. 12 Le buzz autour du boom : comment le quartier délabré est devenu l’endroit le plus hot en ville.

Musts

p. 15 Un shopping éclectique, des trouvailles extraordinaires pour se sentir extraordinaire. Pour hommes et femmes.


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2016 Tant de choses à partager avec vous : tout ce qui change si vite, le boulot avec les pressions d’une économie fragile, la Bourse qui perd le nord, la mode qui n’est plus un diktat, le réseau routier qui n’a plus de bon sens… et les heures de garderie qui ne changent pas pour autant  ! Le retour des années 1970 (on recycle le bahut en bois usé devenu coffre à outils dans l’atelier du paternel), et le prix du chou-fleur qui fluctue autant que le dollar américain... À n’y rien comprendre. Cependant, on est de plus en plus conscient de l’importance de respecter l’environnement, de recycler et de consommer intelligemment. Pendant mes dernières vacances, j’ai observé l’engouement pour le vintage. J’ai visité des endroits spécialisés où l’on trouve des bijoux de grand luxe – une montre Rolex des années 1950 dans son boîtier d’origine avec son certificat d’authenticité –, de beaux objets bien faits, bien conservés et qui ont encore une grande valeur. En 2016, c’est ça : on accorde plus de valeur aux biens, on les respecte davantage. La tendance à consommer pour consommer s’atténue, et ça me rassure ! Puis, pour ce qui est du chou-fleur, pourquoi ne pas le servir avec style, au centre de la table dans une assiette de service hors de l’ordinaire, avec des épices venues d’ailleurs, un filet de bonne huile d’olive et un verre de blanc  ? C’est l’expérience qui compte  ! Et offrez-vous une pause shopping. Après tout, cela contribue au bonheur, selon le Journal of Consumer Psychology...

L I S E PAU L - H U S É d it r ice d éléguée st y l e @ tc .tc

Illustration : Silke (colagene.com)

MODE

BEAUTÉ

CHIFFRES

RESTOS

VIN

On dévoile les looks du printemps pour messieurs.

Photoluminescence, brosse et maquillage…

Quelques réalités insoupçonnées.

Deux adresses qui marient le beau et le bon.

Grands crus et découvertes, 100 % bon goût.

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MAISON

MUSTS

Des accessoires pour qui aime boire et recevoir.

Griffintown, le quartier qui fait boom  !

Parce qu’on n’a jamais trop de style.

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VIN ETC.

10 11

12 15

/ Fauteuil en cuir Lucas et table d’appoint Pedestal en béton poli - West Elm / Ensemble veste et pantalon - Theory chez Ogilvy, 6 3 5   $ et 2 8 5   $ / Chandail - Michael Kors, 1 0 5   $ / Espadrilles - Lacoste, 1 4 0  $ / Photo - Christian Blais C O L L A B O R A T I O N É D I T O R I A L E : Jean-François St-Michel, Marie-Hélène Leboeuf D I R E C T I O N A R T I S T I Q U E : Charles DesGroseilliers G R A P H I S M E : Annick Désormeaux, Josée Noiseux EN COUVERTURE


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Style x MODE

UN PRINTEMPS CHIC ET SANS COMPLEXE La fantaisie en bleu Veston et chemise - Van Gils chez Ogilvy, 5 9 5   $ et 1 9 5   $ / Nœud papillon - chez Simons 2 5 0  $ / Solaires - Tom Ford chez Holt Renfrew, 4 5 5   $ / Mouchoir - Simons, 3 0   $

P H O T O  : C H R I S T I A N

B L A I S + S T Y L I S T E  : K A R I N E L A M O N T A G N E

+ M A Q U I L L E U S E  : S Y L V Y

PLOURDE


125 $

Veston - Ted Baker chez La Baie, 5 2 5   $ / Chemise - Burberry chez Ogilvy, 3 6 0   $ / Ceinture - French Connection, 7 8   $ / Bermuda - Acne Studio chez Boutique Want Apothecary, 2 4 0   $ / Chaussures - Want, 5 5 0   $ / Sac - Rudsak, 3 9 5   $

L’art de marier le rose

L’urbain « toutes occasions »

Veste - Selected chez Best Seller, 1 2 0   $ / Chemise et chandail - The Kooples chez Simons, 2 7 5   $ et 1 3 5   $ / Jeans - Armani, 2 4 0   $ / Montre, Lacoste - 1 7 5   $ / Chaussures - Hugo Boss, 2 7 5   $

La touche funky

Pantalon - Scotch&Soda, 1 6 9   $ / Espadrilles - Fish N Chips chez La Baie,


Version nec plus ultra

Veston - John Varvatos chez Simons, 4 9 8   $ / Chemise, pantalon et cravate - Matinique, 1 1 9   $ , 1 7 9   $ et 7 9  $ / Bottillons - Ted Baker, 2 2 5   $ Veston - John Varvatos chez Simons, 4 9 8   $ / Écharpe - Scotch&Soda, 7 8   $ / Jeans - G-Star, 2 2 0   $ / Chaussures - Hugo Boss, 2 2 5   $ / Cardigan - Banana Republic, 1 2 4   $

1 VESTON X 2 LOOKS

Façon promenade du week-end

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Style x MODE

Lumière sur la photoluminescence Le dermatologue Pierre Courchesne, du Centre de médecine et de chirurgie esthétique de Longueuil, nous explique en quoi consiste le traitement – de plus en plus populaire – de photoluminescence. Qu’est-ce que la photoluminescence ? Il s’agit d’un traitement qui sert à tonifier la peau du visage, à resserrer les pores, à dimi­ nuer les ridules, mais surtout, à augmenter la sécrétion de collagène. Le système, qui se nomme LumiBel, fonctionne grâce à une lampe à diodes électroluminescentes (DEL) qui activent un gel. Il s’agit d’une invention québécoise dont on se servait au départ pour traiter les problèmes d’acné. Ce traitement s’applique-t-il seulement au visage ? On peut également traiter le cou et le décolleté.

Style x BEAUTÉ

Est-il réservé aux femmes ? Pas du tout ! Les hommes aussi apprécient les bienfaits de ce traitement. Comment se déroule une séance ? La peau est d’abord bien nettoyée, puis on applique le gel qui réagit aux DEL. Ensuite, la région traitée est placée sous la lampe pendant une dizaine de minutes. Le temps d’enlever le gel et d’appliquer des produits apaisants, la séance entière dure environ 30 minutes. Combien de séances sont nécessaires ? On recommande quatre séances, à une semaine d’intervalle. Puis, trois mois plus tard, une dernière séance. Par la suite, c’est au patient de décider de la fréquence : il peut choisir de cesser le traitement, ou encore de revenir aux 3, 6 ou 12 mois. Quel est le prix de ce traitement ? Chaque séance coûte 300 $.

Esprit d’équipe

Le bien et le mâle

La mousse parfaite

Des joueurs en parfaite harmonie, une équipe gagnante… C’est ainsi que l’on pourrait décrire le Sérum défatigant yeux et le Gel revitalisant, les deux ajouts les plus récents de la ligne ClarinsMen. Un duo qui mise sur les forces de la nature – herbe à bison, gymnéma et baies de goji pour le premier, avocat, avoine et marron pour le second – pour contrecarrer les attaques du temps, repousser les premiers signes visibles de l’âge, et surtout, pour redonner vitalité, tonus et éclat à la peau. Un vrai jeu de puissance.

La famille Clarisonic s’agrandit, et le dernier-né de cette longue lignée de brosses nettoyantes pour le visage a cette fois été conçu spécifiquement pour les hommes. En effet, ces messieurs, barbus ou non, ont une peau bien différente de celle des femmes : elle est non seulement plus ferme et plus épaisse, mais a aussi un pH moins élevé. Et qui dit spécificité dit aussi produit adapté. Résultat ? AlphaFit, une brosse dont la forme et la vitesse d’oscillation répondent aux besoins particuliers des hommes.

Du savon à la bière ? C’est une initiative de la Savonnerie des Diligences, qui s’est associée à plusieurs microbrasseries québécoises, comme La Dunham et La Memphré, pour créer ce produit artisanal de grande qualité. Cependant, derrière des apparences ludiques, il y a du sérieux là-dedans : la levure de bière contient des enzymes et des vitamines fort bénéfiques pour les soins des cheveux, de la peau et des ongles. Le tout dans un chouette emballage signé SansCravate. À consommer sans modération.

40 $ et 48 $

199 $

24 $ le paquet de 3

clarins.ca

clarisonic.ca

savonneriediligences.ca


80 000

8 Les homards des Îlesde-la-Madeleine qui ont atteint la taille minimale réglementaire de commercialisation ont en moyenne huit ans.

145 000 000

Chaque année, la France exporte près de 145 millions de bouteilles de champagne.

20

Style x CHIFFRES

120 Selon la Fédération des chambres immobilières du Québec, en 2015, il a fallu 120 jours en moyenne pour vendre une résidence dans la pro­ vince. À Montréal, ce délai était de 119 jours pour une copropriété et de 87 jours pour une maison unifamiliale ou un plex.

Une étude de la National Marine Manufacturers Association of Canada nous apprend qu’un peu plus de 20 % des ménages québécois possèdent une embarcation de plaisance.

C’est le nombre de véhicules que Tesla Motors – spécialisé dans la construction de voitures électriques – prévoit vendre en 2016, une augmentation de 60 % par rapport à l’an dernier dans le monde. Le prix des divers modèles varie de 35 000 $ à 130 000 $, une fois les déductions gouvernementales de 8 000 $ appliquées.

2031

Des projections de l’Institut de la statistique du Québec nous disent qu’en 2031, 25 % de la population du Québec aura 65 ans et plus. Ce même groupe d’âge représentait 16 % de la population en 2011.

x RESTOS Quand c’est aussi beau que bon, on tient un bon filon. Deux restos qui l’ont compris.

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Le Serpent 257, rue Prince, Montréal, 514 316-4666, leserpent.ca Installé dans l’ancienne Fonderie Darling, Le Serpent est le troisième restaurant ouvert par l’équipe qui a fondé Le Filet et Le Club Chasse et Pêche. Mais ce n’est pas parce que le

groupe se connaît depuis plusieurs années qu’il souhaitait pour autant faire un copier-coller de ses autres réussites : « Le Serpent a son identité propre, tout comme les deux autres restaurants se distinguent l’un de l’autre », indique Denis Lessard, associé et maître d’hôtel. Dans ce troisième opus, ce sont les racines italiennes du chef Michele Mercuri qui sont réinterprétées de façon contemporaine dans une cuisine savoureuse et précise. Un peu à l’image

des lieux – pensés par un des propriétaires, Hubert Marsolais, et par Annie Lebel, de la firme in situ atelier d’architecture –, qui mêlent parfaitement le passé industriel de la fonderie à des éléments actuels. « De magnifiques oeuvres d’art ont été réalisées pour les murs du Serpent, ce qui fait écho à nos voisins du Centre d’art visuel de la Fonderie Darling, installé là depuis dix ans. » Un endroit qui ravit les yeux autant que les papilles.

2

Chez Lionel 1052, rue Lionel-Daunais, suite 302, Boucherville, 450 906-3886, chezlionel.ca Pourquoi avoir choisi d’établir un resto de ce genre à Boucherville, loin des quartiers branchés de la métropole ? Maria Linares, copropriétaire de Chez

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Selon un rapport du CEFRIO, sur les 21,5 heures passées en moyenne chaque semaine sur Internet par les Québécois de 35 à 54 ans en 2015, six l’ont été à partir d’un appareil mobile.

Lionel, affirme d’abord que la foodie en elle caressait depuis longtemps le rêve d’avoir un tel établissement. « Mais je trouvais regrettable qu’il n’y ait pas sur la Rive-Sud de bonnes tables comme on en trouve en ville, avec une cuisine de grande qualité et un chef réputé. Ça manquait au paysage. » Et ce chef, c’est le populaire Ian Perreault, qui, avec son style gourmand et singulier, dépoussière joyeusement les classiques des brasseries françaises en donnant à ses plats une touche résolument fraîche, décidément mo­ derne. Le tout dans un décor hyperchaleureux, branché sans être clinquant, marqué par le cuir et le bois. Les associés regrettent-ils d’avoir élu domicile à Boucherville ? « Aucunement ! La réponse qu’on reçoit est extraordinaire », affirme d’emblée madame Linares.


Style x VIN S T Y L E x M O D E x B E A U T É x M A I S O N P R I N T E M P S 2 0 1 6 P . 1 0 - 1 1

VINS DE GARDE

Le meilleur du merlot

Château Chantalouette 2010, Pomerol

De grands crus pour meubler votre cave à vin, et des découvertes pour épater vos convives. Quand la dégustation a bien meilleur goût !

Code SAQ : 12127279

49,75 $

Jacques Orhon

Écrivain et chroniqueur, membre de l’Académie Internationale du Vin

Le merlot cultivé à grande échelle m’a souvent laissé sur ma soif depuis quelques années, donnant un vin correct et aimable mais sans envergure, alors qu’en présence d’un véritable terroir, il peut exprimer tout son potentiel. Dernièrement, le Château Bélair-Monange premier grand cru classé 2013, élaboré avec 90 % de merlot, m’a épaté. Malgré un millésime qui en a laissé quelques-unes sur le carreau, les grandes propriétés appartenant à des maisons de renom – comme Jean-Pierre Moueix, propriétaire du domaine Château Bélair-Monange – s’en sont bien tiré. Les parcelles calcaires du plateau de Saint-Émilion apportent la fraîcheur dont le merlot peut manquer parfois, tandis que l’argile bleue des coteaux voisins confère longueur et intensité à ce grand cru racé qui sera superbe dans les années 2020. Idéal avec un croustillant d’agneau aux champignons des bois.

Château Bélair Monange 2013, Saint-Émilion Grand Cru

Ce vin, qui se présente sous une robe vive et intense, offre au nez de fines notes fruitées et un boisé bien intégré. La matière en bouche est là, avec des tanins soyeux, tout comme une certaine rondeur apportée par le merlot (70 %). Élégant et abordable, il se laisse boire maintenant avec un confit de canard, mais pourra attendre encore quelques années.

Ferraton Père et fils Hermitage rouge Les Miaux 2010 Code SAQ : 12278974

90,00 $

Code SAQ : 12380223 (disponible en ligne avec SAQ Signature)

Cette maison propose un hermitage encore jeune. Vin de syrah classique

135,00 $

avec des notes de cassis et de fumée au nez, et de réglisse en bouche. Des tanins satinés, de la finesse et de l’élégance en bouteille pour un vin sphérique d’une belle qualité. Un régal avec des noisettes de chevreuil, sauce poivrade. Il atteindra son apogée dans cinq ans.

E. Guigal CrozesHermitage blanc 2014 Code SAQ : 10520755

31,00 $ Belle cuvée que ce vin à 95 % de marsanne, cépage cultivé sur des coteaux bien exposés, et au soussol d’argile et de galets roulés. On a droit à une symphonie aromatique de fleurs blanches, de miel et d’amandes grillées. Issu de rendements faibles, ce vin sec et très net sera à son plein potentiel dans trois ans, avec par exemple des crevettes grillées au safran.

Crédit photo : Julia Marois (Jacques Orhon)

VINS DÉCOUVERTES

Joan d’Anguera Altaroses Montsant 2013

Ferraton Père et fils CrozesHermitage Les Pichères 2013 31,50 $/Code SAQ : 12278851

21,90 $/Code SAQ : 12575223

Une appellation peu connue de Catalogne (près du Priorat), un producteur qui ne lésine pas sur la qualité à la vigne comme à la cave, et le grenache dans ce qu’il a de meilleur donnent ici un vin savoureux et d’une bonne fraîcheur. Quelques années, et il jouera le jeu de l’harmonie avec un rôti de veau au vin rouge.

Un syrah au nez invitant avec ses notes de violette et ses parfums poivrés. Assez corsé, généreux, texturé et charnu grâce à des tanins bien mûrs, le vin, tout en équilibre, offre des saveurs d’épices douces et une bonne longueur. Tiendra le coup quelques années. Du plaisir en perspective avec une brochette de filet de bœuf, sauce béarnaise.

Jermann Di Silvio, Venezia Giulia Where Dreams Have No End 2013 65,50 $/Code SAQ : 10853998

Élaboré avec des vignes de chardonnay (97 %) de 25 à 40 ans, ce vin, un des meilleurs blancs de l’Italie, possède des arômes de miel, d’épices et de vanille, beaucoup de gras et de matière fruitée, ainsi qu’une grande persistance en bouche. À découvrir avec un gratin de fruits de mer à l’italienne.


Style x VIN ETC. De simples gadgets ? Que non ! Plutôt de chouettes accessoires pour qui aime boire et recevoir.

565 $

Le ruban d’Alessi

Le bandeau de Möbius est un ruban qui a une seule face, contrairement aux versions classiques, qui en ont deux. C’est cette forme, inspirée de l’étude d’August Ferdinand Möbius, mathématicien allemand du début du 19e siècle, qui a servi d’inspiration à ce support pour six bouteilles, conçu pour la marque Alessi.

30 $

À couteaux tirés

Vous le croyez archaïque ? Trop simple ? Pourtant, il est l’allié indéfectible des amateurs de vins de garde, car le tire-bouchon bilame a été spécialement conçu pour retirer les bouchons de liège âgés et fragiles. Par Peugeot, chez Vinum Design.

16 $

Un peu d’amertume

Tous les bons mixologues s’entendent : l’ingrédient essentiel d’un bon cocktail, c’est le bitter, une liqueur amère qui lie les ingrédients et leur donne de la profondeur. Leur choix de prédilection ? Le Jack Rudy Aromatic Bitters, dans sa bouteille qui rappelle les pots d’apothicaire.

LES PLAISIRS DE LA VUE

162 $ Grâce ou glace Voilà un bol à glaçons qui n’a rien de froid, avec ses courbes ravageuses, sa cuillère de service intégrée et son couvercle de bois d’acacia. Si beau qu’il peut même jouer les sculptures ! Par Nambe, chez Maison Lipari.

15 $

Pour les mordus

Depuis votre plus jeune âge, vous avez eu envie d’ouvrir une bouteille avec les dents ? Plus besoin de résister ! CB2 a enfin conçu un décapsuleur qui a du mordant. Moins cher qu’une visite chez le dentiste.

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ROSEMÈRE

REPENTIGNY

SAINT-JÉRÔME


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Le buzz autour du boom

GRIFFINTOWN Par Marie-Hélène Leboeuf

JE PARCOURAIS À PIED LE quartier avec une amie qui venait d’emménager dans le Sud-Ouest de Montréal. « Ici, c’est Griffintown », lui ai-je dit. J’habitais tout près, de l’autre côté du canal Lachine, depuis plus d’un an déjà. Amoureuse d’histoire, j’avais tôt fait de m’informer sur ce qui avait marqué le passé des environs, et j’avais offert de faire visiter le coin à cette copine, qui avait jusqu’alors habité des quartiers montréalais réputés « plus cool » en ces temps-là. C’est qu’à cette époque, il y a presque 20 ans, Griffintown ne payait pas de mine et n’avait plus rien du quartier ouvrier grouillant d’activité de la fin du 19e siècle, où de nombreux immigrants, en majorité Irlandais, s’étaient installés. Il y a

20 ans, on traversait ce secteur plutôt désert et industriel pour se rendre au centre-ville, pas pour s’y arrêter. Un genre de passage obligé pour ceux qui, comme moi, habitaient les quartiers environnants : la PetiteBourgogne, Saint-Henri, Pointe-SaintCharles. Je me souviens néanmoins du commentaire que j’avais fait à mon amie : « C’est un peu délabré, plutôt vieux, mais je pense que ça a du potentiel. » Certains ont non seulement perçu la même chose, mais ont aussi décidé de foncer, de croire qu’il y avait vraiment moyen de développer là une vie de quartier intéressante et branchée. Après tout, Griffintown profitait de bons atouts : à un jet de pierre du centre-ville, ce quartier permettait

de se rendre au travail rapidement et aisément, sans souffrir des aléas de la circulation automobile ; le canal Lachine agissait comme une frontière au Sud, mais aussi comme un long terrain de jeux pour les cyclistes et les joggeurs, qui pouvaient facilement se rendre dans le Vieux-Montréal ou jusqu’à Lachine ; les rues qui entourent le marché Atwater, non loin, commençaient déjà à se revitaliser, et les vieilles usines, à être restaurées.

Les jeunes d’abord Cependant, c’est notamment l’implantation de l’École de technologie supérieure (ETS) en 1997, à l’angle des rues Peel et Notre-Dame, qui a permis à une population jeune, ins­ truite et active de s’attacher au quartier

Toit terrasse, Lowney sur Ville, Phase 4, Prével.

et de le faire bouger à nouveau, le jour comme le soir. « Beaucoup de nos clients sont de jeunes ingénieurs », indique Mara Martin, courtière chez GCA Immobilier, un promoteur qui a mis en œuvre plusieurs projets dans le secteur, dont le plus récent se nomme le Wellington Griffintown. « Les gens qui ont étudié dans le coin veulent y rester une fois diplômés. C’est ce qui explique que la clientèle est si jeune. D’ailleurs, Griffintown est le quartier du Canada où l’âge moyen des propriétaires est le plus bas. » Pour se faire connaître auprès de cette clientèle, l’entreprise a même mis en ligne, via son site Internet, un blogue dans lequel sont présentés les découvertes et les points forts du coin. « La plupart de nos acheteurs sont des


Style x MAISON

Les antiquaires de la rue Notre-Dame ont dû apprendre à côtoyer les commerces branchés qui ont pris d’assaut Griffintown.

célibataires ou des couples. Il y a très peu de familles avec enfants. Les services ne sont pas encore développés. Par exemple, il n’y a pas d’école. » Gisèle Wehbe, représentante d’un autre projet, Le Canal Griffintown, situé un peu plus à l’ouest, rencontre de son côté beaucoup de résidents de la banlieue, des gens nantis, dans ses bureaux. Plusieurs pensent à la retraite qui viendra bientôt et souhaitent troquer leur maison contre un condo qui leur donnera un accès facile au centreville, ainsi qu’à une belle qualité de vie. « Pour nous, Griffintown et canal Lachine vont de pair, ajoute-t-elle. Il y a un quai au pied de notre projet, où des bateaux accostent l’été. De l’eau, des bateaux, une longue piste cyclable, du calme, l’accès facile, en plus des cafés, des boutiques et des restos… On ne trouve ça nulle part ailleurs à Montréal. » D’ailleurs, selon elle, Griffintown est appelé à voir la valeur de ses habitations hausser rapidement. « Dans 10 ans, les prix auront explosé. Les gens en sont conscients. Bien que Le Canal Griffintown attire surtout des propriétaires-résidents, je sais que de nombreux investisseurs se ruent sur d’autres projets. »

« Griffintown est le quartier du Canada où l’âge moyen des propriétaires est le plus bas. » – Mara Martin, courtière chez GCA Immobilier

Le projet Le Canal Griffintown, avec un quai à son pied donnant sur le canal Lachine.

L’effervescence commerciale aussi Un campus universitaire, de multiples copropriétés : il n’en fallait pas plus pour que des commerces commencent eux aussi à ouvrir leurs portes. C’est ainsi que Griffintown a vu peu à peu ses tavernes sombres et ses entrepôts désaffectés laisser la place à des restaurants et à des cafés joliment aménagés. On a vu aussi les antiquaires qui peuplaient la rue Notre-Dame apprendre à côtoyer des boutiques de design plus contemporaines. « Les propriétaires de notre magasin possèdent aussi la boutique Celadon, établie dans le quartier depuis longtemps », raconte Patricia Lepage, directrice générale de Mitchell Gold + Bob Williams, qui propose du mobilier haut de gamme. « En un sens, ils ont été visionnaires. Ils sentaient venir l’effervescence. C’est vraiment un quartier agréable, qui a à la fois un aspect patrimonial et un aspect plus contemporain. On a aussi une belle clientèle dans le coin, surtout de jeunes retraités ou de jeunes professionnels. » Luc Laroche et Guy Petit, respectivement président et directeur

marketing du Richmond, un restaurant chic qui a élu domicile dans une usine de 1896 entièrement restaurée, parlent du dynamisme de Griffintown avec le même enthousiasme. « C’était un risque au départ, le secteur n’était pas encore ce qu’il est. Mais le succès obtenu constitue une belle surprise », explique avec fierté monsieur Laroche, qui ajoute avoir également choisi Griffintown pour se rapprocher du quartier des affaires sans pour autant s’installer au centreville. Une bonne décision, à tel point qu’à l’enseigne se sont greffés un bistro, une terrasse et un marché, qui occupent aujourd’hui 20 000 pieds carrés. « La clientèle du restaurant est surtout composée de gens d’affaires qui ont les moyens et de touristes. C’est avant tout un commerce de destination. Les touristes savent que c’est un coin à voir et qu’ils peuvent maintenant y trouver de bonnes adresses, poursuit-il. Mais notre petit marché d’alimentation, lui, attire surtout des gens du quartier qui recherchent des produits raffinés, à l’image de ce que nous servons. » Son collègue abonde dans ce sens, et explique que le Richmond

Le quartier rime avec design ;

Vue sur le centre-ville à partir

plusieurs adresses de renom

d’une unité du nouveau projet

s’y sont établies, dont West Elm.

le Wellington Griffintown.


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Style x MAISON

développe même un comptoir de repas à emporter et de prêt-à-manger, question de satisfaire la population de jeunes professionnels qui s’installe à un rythme effréné dans le secteur. « C’est vraiment excitant de voir la vitesse à laquelle tout cela se développe », se réjouit Guy Petit. Pour illustrer la vitalité de Griffintown et la curiosité que cet ancien quartier ouvrier suscite, même à l’étranger, Guy Petit, du Richmond, évoque l’International Retailers Association Conference (la conférence de l’association internationale des détaillants) qui se tiendra cette année à Montréal. « Chaque année, des visites guidées sont organisées pour ces gens issus de l’industrie du marchandisage et du design visuel. Et en 2016, c’est Griffintown qui sera le sujet de leur visite. Des gens de partout en parlent, ils sont curieux. » Il n’y a pas à dire, il est bien loin, ce quartier anonyme et effacé que j’ai traversé jadis tant de fois sans jamais m’y arrêter. Et ce qui me réjouit, c’est qu’entre les nouveaux condos et les cafés branchés, Griffintown conserve les traces de son passé ouvrier, cette histoire qui lui donne son cachet si particulier…

« Dans 10 ans, les prix auront explosé. Les gens en sont conscients. » – Gisèle Wehbe,

représentante du projet Le Canal Griffintown

Une des tables les plus connues du secteur Sud-Ouest : Joe Beef.

Les débuts du boom

Le Richmond, restaurant chic qui a élu domicile

Jacques Vincent, co-président chez le promoteur immobilier Prével, était aux premières loges lorsque Griffintown a amorcé sa renaissance. « Nous avons toujours eu à cœur de participer activement à la revitalisation des quartiers », lance-t-il, visiblement fier. C’est en 2004, avec la rénovation complète d’une ancienne manufacture de chocolat, un projet nommé Le Lowney, que Prével s’est lancé dans l’aventure Griffintown. « On s’adressait alors à une clientèle essentiellement jeune : les superficies habitables étaient restreintes, mais on misait déjà sur les espaces communs, comme des terrasses, pour compléter les aires de vie. » Toutefois, le succès ne fut pas instantané, et monsieur Vincent avoue que les ventes des deux premières phases du Lowney ont été difficiles. « À l’époque, il fallait être visionnaire pour bâtir ou emménager dans ce coin-là. Il n’y avait rien. » Cependant, la persévérance des dirigeants a drôlement payé, tout comme leur conviction d’avoir choisi un emplacement de qualité. « Dans les premières phases, une copropriété se vendait environ 220 $ le pied carré. Actuellement, on travaille sur l’équivalent de la 16e phase, et le prix du pied carré est de 385 $. » Même si aujourd’hui, plusieurs promoteurs ont emboîté le pas, et même si les plus récents projets qui portent l’étiquette Le Lowney ne sont plus aménagés dans d’anciennes usines mais sont plutôt des constructions neuves, il n’en demeure pas moins que Prével chérit son rôle de précurseur. « J’adore raconter cette histoire, qui a commencé dans une manufacture de chocolat. Elle me tient à cœur », conclut Jacques Vincent.

dans une usine datant de 1896.

La valeur des copropriétés  Sud-Ouest par rapport à l’Île de Montréal* Prix médian du pied carré en 2015 Sud-Ouest : 3 8 1   $ Île de Montréal : 3 0 9   $ Augmentation de la valeur au pied carré entre 2010 et 2015 Sud-Ouest : 2 8   % (plus forte hausse de l’Île) Île de Montréal : 1 3   % Taille médiane des copropriétés vendues entre 2010 et 2015 Sud-Ouest : 8 0 0 p i . c a . Île de Montréal : 1 0 3 0 p i . c a . *Selon le Rapport des copropriétés au pied carré sur l’île de Montréal, Publication JLR, 2016


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