Le journal des Cramades n°6 - Juillet 2012

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N° 6 - Juillet 2012

Le journal des Cramades L’actualité du traitement de nos déchets EDITO / On dit toujours que la facture liée à la collecte et au traitement de nos déchets est trop lourde. Mais la gestion de nos déchets est une responsabilité à laquelle nous ne pouvons déroger, car il est de notre devoir de protéger l’environnement de la pollution qu’elle génère et de préserver la planète que nous laisserons à nos enfants. Pour gérer le traitement des déchets sur notre territoire, nous avons fait le choix il y a 10 ans de la mutualisation aboutissant à la création du Syndicat des Cramades, en 2006. La mutualisation cela veut dire quoi ? Nous avons mis en commun nos volontés pour construire et gérer le centre de tri et le centre d’enfouissement technique qui reçoivent respectivement les déchets recyclables et les déchets non valorisables. Nous avons mis en commun nos moyens, avec une gestion financière rigoureuse, pour pouvoir investir dans des installations répondant aux normes environnementales et à nos besoins. Pour quel résultat ? Un des coûts de traitement les plus faibles d’Auvergne. Pourquoi ? Parce que nous avons la maîtrise de nos installations de traitement et de valorisation des déchets. Nous en connaissons les contraintes, nous en contrôlons l’évolution, et nous décidons des investissements nécessaires. Un coût faible surtout parce que vos gestes de tri et de compostage permettent d’optimiser la valorisation des déchets recyclables et de réduire la quantité de déchets enfouis. Leur efficacité est prouvée et leurs répercussions sont immenses. Sans eux le montant de notre facture serait beaucoup plus élevé. Les élus et les équipes du Syndicat se joignent à moi pour vous souhaiter un bel été. Le Président Pierre JARLIER

Trier, composter : la nature vous dit merci Le lac du Mont de Bélier Pays Gentiane


Actualités

Enfouissement L’exploitation d’un centre d’enfouissement nécessite de nombreuses interventions. Afin de pouvoir continuer à enfouir nos déchets dans le respect des normes environnementales, il est nécessaire d’effectuer des travaux de rehausse sur le casier en cours d’exploitation. Le Syndicat des Cramades engage également des travaux sur l’ancien casier pour pallier aux nuisances liées à son ancienne exploitation.

Incendie du 18 mai 2012 sur le casier en cours d’exploitation

Le casier en cours d’exploitation : première rehausse Le casier d’enfouissement actuellement utilisé a reçu depuis son ouverture en juillet 2009 53 490 tonnes de déchets. La première tranche d’exploitation a atteint sa capacité maximale de stockage. Afin de pouvoir continuer à enfouir nos déchets, la première rehausse doit avoir lieu au mois de juillet.

Pendant la durée des travaux, les déchets continueront à être déchargés dans le casier.

Elle aurait dû avoir lieu en janvier 2013. Elle est avancée de 6 mois car le remplissage a été plus rapide que prévu.

Suite à l’incendie du 18 mai dernier, dont les causes restent indéterminées, des éléments du casier ont été abîmés. Les composants de la barrière d’étanchéité du talus (le géotextile anti U.V., la géomembrane antipoinçonnement et le géocomposite bentonitique) ont été brûlés sur 120 m2. Un raccord du réseau du biogaz a également été endommagé.

Les travaux

Entreprises retenues

ÎÎCréation d’un talus de 4,50m de terre (prélevée sur le site des Cramades) sur la partie Est du casier, zone actuellement recouverte de terre.

ÎÎTerrassement : entreprise Marquet

ÎÎCréation d’un nouveau quai de déchargement, au nord du casier.

ÎÎÉtanchéité et biogaz : entreprise Razel-Bec

ÎÎPose sur tous les flancs du casier (13 400 m2) d’une barrière étanche composée d’un géotextile bentonitique, d’une géomembrane anti-poinçonnement et d’une géomembrane anti U.V. de limiter le transfert des polluants vers le milieu environnant.

Rehausse du casier en cours d’exploitation 2 / 8 Traitement et valorisation de nos déchets - Juillet 2012


Démontage du réseau de collecte du biogaz sur l’ancien casier

Sur l’ancien casier : des travaux pour lutter contre les nuisances L’ancienne zone d’enfouissement, ouverte en 1977, a reçu environ 200 000 tonnes de déchets jusqu’en juin 2009. La collecte de biogaz (gaz issu de la décomposition des déchets) sur ce site est altérée par la présence trop importante de lixiviats (jus issus de la décomposition des déchets) dans les puits de récupération. Le biogaz s’échappe par des fumerolles et provoque ainsi des mauvaises odeurs. Il est donc indispensable d’améliorer l’étanchéité de l’intégralité de ce casier, de 38 300 m2, afin d’empêcher les eaux de pluie de pénétrer dedans et le biogaz de s’en échapper. Les travaux ont commencé mi-juin.

Les travaux se dérouleront en 5 étapes 1

Aérateur dans un bassin de lixiviats

La nuisance des lixiviats : l’oxygénation des bassins

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Les lixiviats (jus issus de l’action conjuguée de l’eau de pluie et de la fermentation des déchets) sont récupérés sur le site des Cramades. Ils sont collectés et traités avant d’être rejetés dans l’environnement. Leur stagnation dans les bassins provoque des mauvaises odeurs. Le Syndicat des Cramades investit dans la mise en place d’un service d’oxygénation des bassins. L’entreprise Eau Pro a été retenue et propose la mise en place d’un aérateur « Oxyzone ».

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Ce qu’il va se passer

ÎÎ1ère étape - Démontage du réseau de collecte du biogaz Le réseau de récupération du biogaz va être démonté. Les collecteurs posés à l’horizontal vont être retirés et les sorties de puits fermées. Ces travaux seront réalisés par l’entreprise Razel-Bec. ÎÎ2ème étape - Remise à niveau du terrain Il sera ensuite nécessaire de procéder à la remise à niveau de l’ensemble du casier, en enlevant le gazon et en terrassant avec des matériaux du site (terre argileuse). L’entreprise Marquet a été choisie pour effectuer le terrassement.

ÎÎ3ème étape - Amélioration de l’étanchéité La barrière étanche sera composée d’un géocomposite drainant afin de mieux capter le biogaz, d’une géomembrane étanche pour empêcher le biogaz de s’échapper et l’eau de pénétrer, et enfin d’un second géocomposite drainant pour capter les eaux pluviales. ÎÎ4ème étape - Couverture du casier La barrière étanche sera recouverte d’une couche de 50 cm de matériau provenant du site.

Les molécules malodorantes vont être en contact avec les molécules d’ozone : une réaction chimique va se produire. La molécule d’ozone O3 perd un atome d’oxygène et devient une molécule d’oxygène, O2. Cet atome d’oxygène, très réactif va s’ajouter aux composés malodorants et provoquer leur rupture en des composés plus petits. Ces nouvelles molécules produites ne sont plus malodorantes. Les mauvaises odeurs disparaissent.

ÎÎ5ème étape - Remontage du réseau de collecte du biogaz L’ensemble du réseau sera remonté à l’identique.

ENFOUISSEMENT = 1 250 000 € HT investis en 2012 Traitement et valorisation de nos déchets - Juillet 2012 3 / 8


Nos déchets

la facture à la loupe La gestion des déchets est un processus complexe et très coûteux. Chaque TEOM ? citoyen bénéficie d’un service pour les collecter. La collectivité en assure FACTURE ensuite leur valorisation ou leur élimination. Chacun de nous en produit, REOM ? c’est pour cela que nous participons au paiement des frais qui sont liés à ces Déchetterie démarches. Penchons-nous sur la question du coût de nos déchets.

Quel financement pour la gestion de nos déchets ?

REOM

TEOM

Sur le territoire, il existe deux modes de financement. Vous habitez sur les Communautés de communes du Pays de Pierrefort, Caldaguès-Aubrac, du Pays de Saint-Flour, du Pays de Murat, Gentiane, Cézallier, Planèze, MargerideTruyère, vous payez la TEOM, la taxe d’enlèvement des ordures Ménagères, basée sur le foncier bâti. Vous habitez sur la Communauté de communes du Pays de Massiac, vous payez la redevance d’enlèvement des ordures ménagères (REOM). Sur le territoire son montant varie selon le nombre de personnes vivant dans le foyer et est lié à une quantité moyenne de déchets produits par chaque type d’usager.

Comment est calculée votre facture ? En fonction des coûts liés à la collecte des ordures ménagères et des déchets recyclables (gérée par la Communauté de communes) ) et à leur traitement, par l’enfouissement ou par la valorisation par le tri (gérés par le Syndicat des Cramades). La quantité d’ordures ménagères produite par les habitants apportée au centre d’enfouissement est une donnée qui pèse lourd sur la facture, car elle est soumise à la TGAP*, la taxe générale sur les activités polluantes levée par l’État.

Ce montant est calculé en fonction du poids de nos poubelles. A son arrivée sur le site des Cramades, chaque camion de collecte pèse, sur une bascule, le poids des ordures ménagères qu’il dépose dans le casier. Depuis janvier 2012, la TGAP s’élève à 30 € par tonne d’ordures ménagères enfouies dans le casier. Sur le territoire du Syndicat, 17 000 tonnes de déchets sont traités par an. En 2012, les dépenses liées à l’enfouissement représentent 935 000 € dont 510 000 € de TGAP, qui sont reversés à l’État.

*La TGAP est une taxe environnementale qui repose sur ce principe : toute personne ayant un comportement susceptible de porter atteinte à l’environnement est redevable d’une taxe sur l’environnement. Elle est collectée par les exploitants de décharges recevant des ordures ménagères, et reversée à l’État. Elle est répercutée sur les habitants producteurs de déchets.

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TGAP ?

Tri

Comment est utilisé cet argent ? ÎÎ Par la Communauté de communes • Pour la collecte : Il est utilisé pour les frais d’investissement en matériel pour l’achat des bacs et des camions de collecte, et les frais de fonctionnement pour les frais de carburant, les frais d’entretien des matériels, les frais d’équipement du personnel, les salaires, les emprunts. Il est utilisé aussi pour les frais liés aux autres services de collecte (comme celle des déchets verts) et le fonctionnement de la déchetterie : la construction d’une installation classée pour la protection de l’environnement, le transport des bennes, le traitement des déchets dangereux et non dangereux. ÎÎ Par le Syndicat des Cramades • Pour le traitement : Il est utilisé pour les frais liés à l’enfouissement. Afin de pouvoir exploiter le casier, tout en préservant l’environnement et en limitant les nuisances, il est nécessaire d’investir pour :

-- La réalisation d’un casier étanche et des équipements annexes...................................2 700 000 € -- L’installation d’une station de traitement des lixiviats............................................................... 535 000 € -- L’installation d’un portique de détection de radioactivité ......................................................... 30 000 € -- L’achat d’un compacteur .......................................... 425 000 € -- Le fonctionnement du compacteur .70 l. de carburant à l’heure

• Il est utilisé pour les frais liés au tri.

-- La modernisation du centre de tri : la construction du bâtiment et l’achat des équipements électromécaniques, -- puis les salaires, l’entretien, les équipements, les frais de carburant, l’électricité, le fil utilisé pour réaliser les balles.

Ces frais sont financés à 85 %

Grâce aux recettes générées par la revente des matériaux issus du tri. Grâce aux travaux, la quantité de déchets recyclables revendus a augmenté.

Les recettes liées au recyclage sont passées de 385 000 € à 580 000 € en 2011.


Mais pourquoi la facture augmente régulièrement ? Parce qu’elle suit les augmentations des frais de carburants indispensables à la collecte et au traitement de nos déchets.

Cette facture va-t-elle baisser ?

Mais aussi parce que la réglementation, liée à l’enfouissement et à la valorisation des déchets ne cesse d’évoluer afin de préserver au maximum l’environnement et de minimiser les nuisances.

Le coût de la gestion de nos déchets ne pourra pas diminuer. Préserver notre environnement nécessite des investissements lourds car les techniques utilisées sont complexes et coûteuses. Les normes sont de plus en plus exigeantes, et il est nécessaire de les respecter pour protéger notre environnement.

Les investissements, imposés par l’État, pour l’exploitation d’un centre d’enfouissement sont nombreux.

Peut-elle être maîtrisée?

ÎÎ L’identification de la présence de radioactivité dans les ordures ménagères,

Oui. En réduisant la quantité de déchets enfouis. C’està-dire en faisant le tri, en compostant, en utilisant les déchetteries, les points de collecte du verre, des textiles.

ÎÎ L’étanchéité du casier du centre d’enfouissement, ÎÎ Le traitement des lixiviats avant de les rejeter dans le ruisseau, ÎÎ La valorisation du biogaz. La TGAP a augmenté en janvier 2012 pour tous les sites où le biogaz n’est pas valorisé. Elle est passée de 20 € à 30 € la tonne. En 2015, elle passera à 40 €. Sauf sur les sites où le biogaz sera valorisé. Sur le site des Cramades le projet de valorisation va être réalisé. Elle baissera donc à 20 €, mais le projet nécessite un investissement de 500 000 € HT.

L’augmentation la plus importante est liée au poids de nos poubelles. Nous sommes donc tous concernés par l’évolution de notre facture.

Pourquoi ? Avec ce comportement quotidien, la poubelle d’ordures ménagères de chacun sera moins lourde, donc les frais liés à la TGAP seront moins importants. Le centre d’enfouissement se remplira moins vite, l’achat d’un terrain et la construction d’un nouveau casier seront donc reportés dans le temps.

Pourquoi faire le tri et composter si ma facture ne baisse pas ? Parce que si nous n’agissons pas, elle augmentera encore plus et plus rapidement. Ne pas faire le tri c’est diminuer les recettes liées à la valorisation des déchets recyclables.

Un déchet recyclable mis à la poubelle d’ordures ménagères c’est de l’argent mis à la poubelle. Ne pas faire le tri c’est augmenter la quantité de déchets enfouis donc augmenter le montant de la TGAP.

Faire le tri, composter, utiliser les déchetteries et les points de collecte, c’est agir pour que notre facture n’augmente pas de trop. Par ces gestes nous protégeons aussi notre environnement de la pollution et nous participons à la lutte contre l’épuisement des ressources naturelles. Nous adoptons une attitude responsable et citoyenne en pensant aux futures générations à travers des gestes simples.

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Le programme de prévention

Agir pour réduire nos déchets S

ophie Aïchaoui ambassadrice du tri et Emilie Vilfroy, animatrice scolaire, interviennent auprès de nombreux publics afin de promouvoir la pratique du compostage : les particuliers, les écoles, et d’autres structures susceptibles de produire des déchets fermentescibles. Au premier semestre 2012 ont été réalisés le lancement du lombricompostage, l’installation de plusieurs composteurs et le lancement du compostage de quartier.

Notre « actu » en images Le lombricompostage Lancement de la promotion du lombricompostage, lors du Salon de l’habitat et des énergies renouvelables, à Saint-Flour.

Lors de la Foire aux fleurs, les jardiniers amateurs ont découvert le système du lombricompostage.

Le compostage

La crèche de Saint-Flour est équipée depuis le mois de mars. 55.27 kg de déchets fermentescibles ont été compostés dès le 1er mois d’utilisation.

En mars, Sophie Aïchaoui a installé dans l’école de Vieillespesse un lombricomposteur afin de composter les déchets de préparation de la cantine.

En juin, Emilie Vilfroy, animatrice scolaire, a remis aux élèves de l’école des Ternes leur composteur en présence du Président du Syndicat des Cramades, Pierre Jarlier. En mars, les écoles de Villedieu et Vabres ont été équipées d’un composteur.

Le compostage de quartier Le compostage de quartier a été installé à la résidence Pré-Charreire à SaintFlour. Près de 30 personnes participent à l’opération et compostent leurs déchets fermentescibles.

Vous voulez

composter ?

Des composteurs ont disponibles au Syndicat des Cramades et dans votre Communauté de communes. Trois modèles au choix. Des lombricomposteurs sont disponibles au Syndicat des Cramades. Prix 62 € TTC

Cet été - Ateliers de construction de composteur - Semaine verte Compostage : conseils et vente de matériel du 16 au 21 juillet

> Renseignements au 04 71 60 72 64 ou sur notre site internet : www.syndicatdescramades.fr 6 / 8 Traitement et valorisation de nos déchets - Juillet 2012

Ségur-les-Villas est devenue la première commune « éco-exemplaire » du Syndicat. Les actions : installation de 5 points de compostage de quartier, d’1 point de collecte des piles, d’un point de collecte du textile, collecte des cartons de l’épicerie et du café, mulching sur le terrain de foot, utilisation de produits éco labellisés. Le maire, Christian Chabrier, a expliqué aux habitants la Daniel Auzary, agent communal, démarche d’éco- a installé les composteurs. exemplarité de la commune.


LesÎEnfouissement idées reçues sur le tri Î Non!

Depuis plus de 10 ans, le tri fait partie de notre quotidien. Mais certains pensent encore qu’il ne sert à rien, d’autres qu’il est trop compliqué. Attaquons-nous à quelques idées reçues qui freinent encore ce geste peu contraignant et tellement utile.

Le tri c’est vraiment une contrainte : faut tout nettoyer, faut enlever les bouchons Non il n’est pas nécessaire de rincer à l’eau l’intérieur des contenants. Il suffit de bien les vider. Il n’est pas non plus nécessaire de retirer les bouchons des bouteilles.

non

« C’est du plastique ça se recycle »

«C’est gras ça ne se recycle pas !» Les bouteilles d’huiles en plastique, de ketchup, les flacons de mayonnaise vidés de leur contenu se recyclent.

Attention tous les plastiques ne se recyclent pas Un petit pense-bête : se recyclent les Bouteilles Bidons Flacons, ceux de la salle de bains aussi. Mais pas le pot de yaourt, ni de crème fraîche, pas le film plastique, pas le blister, pas le sachet de gruyère râpé, de pâtes, de gâteaux, de bonbons… Ces consignes concernant le plastique seront amenées à évoluer dans les prochaines années.

Attention tous les plastiques ne se recyclent pas !

« Le Point Vert, ça veut dire que l’emballage est recyclable » Non ! cela veut dire que le producteur de l’emballage a payé une participation à Eco-emballages qui finance pour partie la collecte et le recyclage des emballages».

« Tant pis si je me trompe, ils font le tri aux Cramades »

Non ! Attention !

« Pas besoin de faire le tri ! Il est fait aux Cramades » STOP Les valoristes du centre de tri des Cramades ne trient pas les poubelles d’ordures ménagères.

Leur travail est de séparer manuellement les produits issus du tri sélectif afin de pouvoir les séparer par type de matériaux (plastique, carton, papier, aluminium et de permettre leur envoi vers les usines de transformation.

Vous pouvez nous faire part de vos commentaires sur notre site internet www.syndicatdescramades.fr ou sur notre page facebook

Les poubelles d’ordures ménagères partent directement au centre d’enfouissement. Si elles contiennent des déchets recyclables ceux-ci seront enfouis, donc non recyclés, et non valorisés. Pour être recyclé, un déchet doit être trié !

Les erreurs de tri tout le monde en fait. Un pot de yaourt, un film plastique, un emballage de viande, seront triés en tant que « refus de tri » (ils ne sont pas recyclables) et partiront à l’enfouissement. Mais certains déchets sont rebutants et d’autres peuvent s’avérer très dangereux. La présence de couches usagées, de restes alimentaires, d’animaux morts dans les bacs de tri est inconvenante pour les personnes qui travaillent sur la chaîne du tri. Ces déchets souillent et détériorent les autres déchets recyclables les rendant non valorisables. D’autres déchets représentent un véritable danger pour les agents de collecte et les valoristes : les emballages en verre qui peuvent se casser, les aiguilles, les seringues qui peuvent les piquer et les contaminer.

N’oublions pas que derrière nos poubelles, ce sont des hommes et des femmes qui travaillent.

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Le coin des astuces

Des gestes simples au quotidien pour réduire la quantité des déchets

Un vieux vêtement n’est pas un déchet. Il peut être donné ou valorisé. Après avoir fait le rangement dans nos vieilles affaires, on se retrouve souvent avec de nombreux sacs de vêtements, ou de linge de maison que l’on n’utilise plus, parce qu’ils sont trop petits, passés de mode, mais aussi abîmés.

L

eur durée de dégradation est de 100 à 500 ans dans le centre d’enfouissement où ils occupent beaucoup de place.

Le Relais 48 récupère les vêtements mais aussi le linge de maison. Ils peuvent être usagés

mais aussi abîmés. Vous pouvez également Il est dommage de y déposer les Leur place n’est pas les transformer chaussures, dans la poubelle en déchets alors attachées par qu’ils peuvent paire, des articles d’ordures ménagères. être valorisés par de maroquinerie, Ils pèsent très lourds à la pesée le Relais 48, ou des peluches, (et donc sur la facture !). qu’ils peuvent être dans des sacs à nouveau utiles à fermés de 30 litres. d’autres personnes par Vous pouvez retrouver le biais des associations sur cette carte les emplacements humanitaires. des points de collecte du textile et des associations humanitaires. Retrouvez les contacts de ces associations sur notre site internet www.syndicatdescramades.fr Rubrique Autres déchets Textiles.

En vacances, je continue à faire le tri français et à l’étranger. Mais les modes de collecte peuvent être différents. Il est important de s’informer sur l’organisation du tri dans l’établissement touristique où l’on passe ses vacances, dans les mairies, ou les offices de tourisme.

3 gestes malins pour pique-niquer sans déchets ÎÎLes gourdes ou les bouteilles thermos peuvent facilement remplacer les bouteilles en plastique. ÎÎLes essuie-tout peuvent être remplacés par des torchons ou des serviettes en tissus. ÎÎLes boites hermétiques peuvent être utilisées pour remplacer l’aluminium ou le film plastique.

Syndicat des Cramades - Tél. 04 71 60 72 64 Retrouvez nos actualités, nos astuces, des informations sur notre site www.syndicatdescramades.fr ou sur notre page facebook Syndicat des Cramades – ZA de la Florizane – 15100 Saint-Flour Crédits photos : Syndicat des Cramades, Pays Gentiane, Fotolia, Istockphoto, Illustrabank Conception réalisation : Couleur Vive

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Dépôt légal : juillet 2012 - Tirage : 21 791 exemplaires

Impression : La Dépêche d’Auvergne - Imprimé sur du papier recyclé

Le tri sélectif est en place sur tout le territoire


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