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L'actu déchets des élus du Syndicat #4 - Avril 2012

édito Agir aujourd’hui, afin de maîtriser les coûts de traitement de nos déchets et préserver notre environnement de demain, tel est l’engagement du Syndicat depuis sa création. Grâce aux travaux de modernisation du centre de tri réalisés en 2010, les recettes liées à la revente des matériaux ont augmenté et permettent d’équilibrer le budget à 3.41 € par habitant en 2012. Il était de 12.81 € par habitant en 2010. Preuve est faite de la rentabilité de ces investissements. Ensemble, nous avons décidé, en adoptant à l’unanimité le budget 2012, de poursuivre un engagement fort : celui d’investir afin de gérer les impacts financiers et environnementaux du traitement de nos déchets. Nos priorités pour 2012 sont d’optimiser la valorisation des matières organiques et énergétiques mais aussi d’améliorer la gestion du centre d’enfouissement en apportant des solutions efficaces et durables pour lutter contre les nuisances. Une valorisation «matière» de qualité constitue un enjeu important pour notre territoire. Elle permet d’accroître la durée de vie du casier de stockage et de maîtriser les coûts de traitement. Investir pour valoriser le biogaz nous permettra aussi de générer des recettes et de lutter encore davantage contre les nuisances liées à l’enfouissement. Ce dernier point est essentiel car nous devons limiter l’impact de ce traitement sur les riverains. Avec notre programme de Prévention, nous nous sommes engagés à réduire de 7 % la quantité de déchets produits et de 15 % de déchets enfouis, sur 5 ans. C’est en additionnant l’énergie de tous les acteurs, élus, habitants et partenaires socio-économiques que nous pourrons atteindre cet objectif majeur pour la préservation des grands équilibres écologiques de notre planète. Avec notre fidèle dévouement.

Les infos clés Objectif 2015

-26 kg par an et par habitant

379 Kg 371 Kg 353 Kg En 2010

En 2011

Objectif 2015

Coût global du traitement de nos déchets

30 € par an et par habitant Coûts 2011 Coûts 2012 TRI eNFOUISSEMENT prevention

9€

3€

18 €

22 €

3€

4€ 1€

CO-COMPOSTAGE

Total 30 €

Total 30 €

- de déchets enfouis et + de recettes liées au tri = maîtrise des coûts

Le Président Pierre Jarlier

En gérant vos déchets, le Syndicat des Cramades contribue à préserver votre environnement

Pour accompagner au mieux vos agriculteurs dans leur gestion quotidienne de leurs déchets professionnels, nous joignons à notre lettre, en collaboration. avec ADIVALOR, un document sur la collecte et la valorisation des intrants à agricoles en fin de vie.


Enfouissement

Valorisation du biogaz Nous nous sommes fixés comme priorité en 2012 de mettre en place la maîtrise et la valorisation du biogaz, gaz issu de la fermentation des déchets. Ainsi nous pourrons obtenir une réfaction de la Taxe générale sur les activités polluantes (TGAP), utiliser cette source d’énergie et lutter contre les nuisances olfactives. Une énergie à valoriser

Le biogaz, gaz produit naturellement par la fermentation des déchets, est considéré comme un biocarburant. Il se compose de méthane et de dioxyde de carbone avec des quantités variables de vapeur d’eau, et de sulfure d’hydrogène. L’énergie du biogaz provient uniquement du méthane dont la productivité dépend des caractéristiques des déchets enfouis, de la hauteur d’eau dans la décharge...

L’énergie sera utilisée de deux façons. L’électricité produite, après conversion dans une turbine, sera revendue à ERDF. Et la chaleur obtenue permettra de chauffer les bâtiments et les cabines du centre de tri.

Des travaux nécessaires La torchère sur le site des Cramades

Pour être valorisé correctement, il doit être composé d’au moins 35 % de méthane. Sur le casier en cours d’exploitation, le biogaz est récupéré à l’avancement. Le pic de production aura lieu en 2030. Des tranchées sont creusées tous les trois mois. Un réseau de 5 drains, raccordés au collecteur principal est alors posé au contact des déchets et relié à la torchère.

De l’électricité et de la chaleur

Le biogaz sera valorisé en électricité et en chaleur par la cogénération sur le site des Cramades, soit par un moteur à combustion soit par une turbine. La torchère restera sur le site.

Une étude a été réalisée afin d’améliorer la captation du biogaz sur le site. Le diagnostic révèle que la production de biogaz doit être optimisée sur l’ancien casier par l’amélioration de son étanchéité. Sur le casier en cours d’exploitation, le recouvrement des déchets sera plus régulier. Les travaux seront réalisés en juin.

Maîtrise du coût de la TGAP

Depuis le 1er janvier 2012, la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP) est passée de 20 € par tonne à 30 € par tonne (la dernière augmentation avait eu lieu en 2010). Cette hausse ne sera pas impactée sur le coût de traitement ; elle a pu être financée grâce aux recettes du tri. Et grâce à notre projet de valorisation, nous pouvons espérer revenir à une TGAP à 20 € dès 2013.

Optimisation de la récolte de biogaz et lutte contre les odeurs

L’ancien casier, ouvert en 1977 a reçu environ 200 000 tonnes de déchets jusqu’en juin 2009. Un réseau de captage des biogaz a été installé en 2008 avec 14 puits verticaux. La production de biogaz sur ce site est très altérée par la présence des lixiviats (jus issus de la fermentation des déchets). L’enquête menée par le bureau d’études Egis Structures et Environnement a révélé que les puits de l’ancien casier sont noyés sur plus de la moitié de leur longueur en lixiviats. La présence de ces jus empêche le biogaz de s’évacuer par les puits pour rejoindre la torchère. Il s’échappe par des fumerolles (fissures ouvertes par laquelle s’échappent les gaz) ce qui provoque les mauvaises odeurs.

Les travaux

Montant des travaux : 1 300 000 € HT

La couverture de l’intégralité du casier par Un géocomposite drainant afin de capter le biogaz Une géomembrane étanche avec deux composites drainants pour étanchéifier le casier Un second géocomposite drainant afin de capter les eaux pluviales Une couche d’argile, de la terre avant engazonnement Puis Recherche des sources d’eau sur le site Pompage des lixiviats dans les puits de biogaz

Les objectifs : Afin de récupérer une quantité optimale de biogaz, il sera nécessaire d’empêcher les eaux de pluie de pénétrer dans le casier, de détecter les sources hydrauliques et de collecter un maximum de lixiviats. Les odeurs constatées sur le site et l’environnement proche sont également dues à ces jus stagnants dans les lagunes de récupération. Le Syndicat a prévu de mettre en place un dispositif pour limiter ces nuisances.

4 acteurs pour un tri optimum Sur le territoire du Syndicat, nous recyclons actuellement 21 % de notre poubelle. L’objectif est d’atteindre un taux de recyclage de 30% fin 2012. Il s’agit d’un véritable enjeu pour la maîtrise des coûts de gestion de nos déchets. Comment réussir cet enjeu ? En mobilisant les énergies de tous les acteurs du tri : les consommateurs et les professionnels qui produisent les déchets, les Communautés de communes qui organisent les tournées, les agents de collecte qui récupèrent les déchets, et les élus qui font le lien entre tous.

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Les habitants peuvent encore améliorer leur geste de tri. Le taux d’erreur moyen est passé de 17% à 13%, mais trop d’erreurs de tri détériorent encore les déchets recyclables. Trop de bouteilles en plastique et en verre, trop de cartons se retrouvent à l’enfouissement alors qu’ils devraient être valorisés. Le Syndicat poursuit ses actions de sensibilisation auprès du grand public.

CHAQUE TERRITOIRE du

Le rippeur est l’agent le

L’élu est de son côté le trait

Syndicat a ses spécificités. Le nombre d’habitants vivant en secteur rural ou en habitat vertical, les activités des professionnels, le mode de collecte des déchets recyclables peuvent varier d’une commune à l’autre. Les tournées des rippeurs doivent être adaptées aux contraintes de chaque territoire et à l’évolution des tonnages afin d’augmenter la quantité de déchets recyclables collectés.

mieux placé pour juger de la qualité du tri et de l’état du matériel de collecte. Son rôle est d’informer l’élu et le Syndicat des Cramades, des erreurs de tri et des altérations du matériel. Il peut également contrôler la qualité des autocollants apposés sur les bacs et remplacer les endommagés. Il peut aussi sur le site des Cramades informer Jean-Yves Teyssier , ambassadeur du tri, des dysfonctionnements constatés.

d’union entre son territoire et le Syndicat des Cramades. Sa mission est d’informer le Syndicat lorsqu’un dysfonctionnement est identifié : les grosses erreurs de tri, l’apparition d’une décharge sauvage, les brûlages intempestifs, la faible ou la mauvaise utilisation de la déchetterie, des conteneurs à verre…

Le Syndicat est aux côtés des élus pour proposer des solutions : l’intervention des ambassadeurs du tri auprès des habitants, la mise à disposition des consignes de tri, l’envoi d’un courrier d’information, l’organisation de réunions publiques, la création et la diffusion d’outils de communication. Pour obtenir des informations à diffuser dans vos bulletins municipaux, contactez Alexia Balagny, par mail : communication@syndicatdescramades.fr ou par téléphone au 04 71 60 72 64


Un programme de prévention ambitieux pour réduire nos déchets La volonté du Syndicat des Cramades est de réduire les quantités de déchets à éliminer sur son territoire et d’amélioration leur gestion. L’objectif du programme local qu’il a engagé en collaboration avec l’ADEME, est d’inciter à une évolution des habitudes de consommation, de production et de gestion des déchets. Le programme du Syndicat est porté par une équipe de 5 personnes, Aline Monteil, élue référent du Syndicat, Pierre-Jean Miral, responsable du programme, Sophie Aïchaoui et Jean-Yves Teyssier, ambassadeurs et un animateur scolaire.

Pierre-Jean Miral Pierre-Jean Miral est chargé d’organiser et de coordonner toutes les actions autour des 10 axes retenus dans le programme de prévention. Il travaille pour cela en collaboration avec trois ambassadeurs, chargés de mener sur le terrain des actions de sensibilisation au tri sélectif et à la réduction des déchets à travers le porte-à-porte, des animations, des réunions publiques, et lors des manifestations. Il est votre référent direct quant à l’éco-exemplarité des Communautés de communes et des communes. Il est responsable des liens avec les professionnels.

Aline Monteil

Aline Monteil est l’élue référent du Syndicat pour le programme de prévention. « Notre programme est ambitieux. Je crois fortement que chacun d’entre nous peut être un acteur du changement. Nous allons agir auprès de tous les publics et notamment auprès des jeunes, en qui je crois beaucoup. Ils sont à la fois des relais auprès de leurs parents et des futurs consommateurs très sensibles à l’environnement. En tant que maire, je peux être une intermédiaire entre le Syndicat et les élus du territoire en étant leur porte-parole. Je comprends les problèmes qu’ils rencontrent. Nous sommes confrontés aux mêmes contraintes ».

3 ambassadeurs Sophie Aïchaoui

compostage, couches lavables et tourisme. Ambassadrice de la préven-

tion, Sophie est chargée des actions liées au compostage domestique : l’objectif est que 3 000 foyers s’équipent en composteur, ou en lombricomposteur (il permet aux personnes habitant en appartement de pouvoir composter leurs déchets organiques). Elle est également chargée d’informer les publics concernés sur l’utilisation des couches lavables. Elle porte la démarche d’incitation aux bonnes pratiques de gestion des déchets au sein des établissements touristiques.

Animateur

Compostage et éco-consommation auprès du jeune public et des scolaires. Il est chargé de sensibiliser le jeune public au tri, au compostage et à l’éco-consommation. Il organise des animations auprès des écoliers du cycle 3. En ce qui concerne le compostage des déchets des cantines scolaires, l’objectif est d’équiper 100% des écoles en composteurs. Il mène des actions de sensibilisation auprès des centres de loisirs. L’éco-consommation : il sensibilise le jeune public à l’ensemble des pratiques permettant de réduire la quantité de déchets et de réduire leur nocivité (bourses aux jouets, goûters sans déchets, réduction de la production de papier au sein de l’école…) Il anime les visites du site des Cramades pour ces scolaires mais également pour les collégiens, les centres de loisirs, les clubs du 3ème âge.

Jean-Yves Teyssier

Qualité du tri, réparation et réutilisation, réduction des déchets liés aux publicités, éco-consommation. Jean-Yves est chargé, en collaboration avec les rippeurs et les élus, d’identifier les erreurs qui dégradent la qualité du tri et de mener des opérations de sensibilisation pour y remédier. Il mène des actions afin de valoriser la réparation, la réutilisation, ainsi que le don et le réemploi des textiles, en collaboration avec les associations caritatives installées sur le territoire et notamment la recyclerie d’Emmaus. Il est chargé du déploiement de l’autocollant Stop pub, dans l’objectif de réduire les déchets liés aux imprimés publicitaires. Il accompagne les responsables d’associations et de fédérations sportives pour l’organisation d’événements éco-responsables. Il est chargé de diffuser le guide de l’éco-consommation et un annuaire de la réparation. CONTACTEZ Pierre-Jean Miral prevention@syndicatdescramades.fr APPEL GRATUIT DEPUIS UN POSTE FIXE

Création : Couleur Vive / Crédits photos : Syndicat des Cramades, Eco-Emballage / Impression sur papier recyclé par La Dépêche d’Auvergne / Avril 2012


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