ACTUALITÉS PARFUMS

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La Chambre des Senteurs des Bains Guerbois

Pour célébrer la réouverture de leur boutique parisienne, Les Bains Guerbois ont dévoilé la Chambre des Senteurs.

Cet écrin, niché au cœur de ce qui est aujourd’hui l’Hôtel Les Bains, est le berceau historique qui a vu naître toutes les époques fondatrices du mythe qui dure depuis 135 ans. Désormais, une pièce a été aménagée dans l’immeuble iconique, afinde permettre aux aficinados de la marque ou à ceux qui veulent la découvrir, d’être reçus en tête-à-tête par un des experts des Bains Guerbois en séance privée. À l’intérieur de l’hôtel se trouve la Chambre des Senteurs. La visite insolite suivie d’une expérience olfactive sur-mesure permet de découvrir les huit fragrances Les Bains Guerbois dans une pièce, prolongée par une terrasse végétalisée surplombant les patios. Un moment suspendu et parfumé à l’issue duquel le visiteur partira avec un kit découverte s’il a besoin d’un peu de temps pour faire son choix.

www.lesbainsguerbois.com

Le Congrès Consumer Safety

& Cosmetics

Concilier «Enjeux environnementaux» et «Sécurité des produits», valeurs fortes de la marque France, est une problématique qui se pose aujourd’hui pour chacun des acteurs de la filière parfumerie-cosmétique, à chaque étape de la conception d’un produit.

C’est à ces questions que Cosmetic Valley s’est proposé de répondre lors de la seconde édition du Congrès Consumer Safety & Cosmetics qui a eu lieu à Vaudreuil en Normandie le 10 juin dernier. Ce congrès a permis de rassembler toutes les expertises sur la chaîne de valeur : matières premières, produits, formulation, interactions peau/produit, process, packaging, supply chain… Parmi les défisà relever pour la filièe : l’utilisation d’extraits naturels, upcycling, la réduction des listes d’ingrédients, le packaging réutilisable/ rechargeable/recyclable, le développement du vrac, la cosmétique solide, le «Do It Yourself»… Autant de thématiques qui ont été abordées par une vingtaine d’experts autour des trois grands thèmes du congrès : - sécurité environnementale et défisde formulation cosmétique, - sécurité et durabilité du packaging, - sécurité et nouveaux modes de consommation.

www.safety-cosmetics.com

À propos des Bains Guerbois

Les Bains Guerbois, fondés par Auguste Guerbois, ouvrent en 1885 et deviennent aussitôt le temple parisien du bienêtre et de la beauté où le Gotha et des artistes tels que Manet, Monet, Zola, Renoir, puis Proust, se retrouvent. En 1978, le lieu devient Les Bains Douches, l’un des plus célèbres nightclubs au monde. En 2015, l’héritier des lieux, Jean-Pierre Marois, transforme Les Bains en boutique hôtel 5* alternatif et ravive le club et le spa. En 2016, il lance le premier opus parfumé avec l’«Eau de Cologne Les Bains Guerbois» et la bougie parfumée «Atmosphère». À partir de 2018, suit une collection d’eaux de parfum, créée par les plus grands parfumeurs français : Dominique Ropion, Michel Almairac, Jérôme Epinette, Dorothée Piot, Bertrand Duchaufour, Fanny Bal.

Préserver les abeilles

Guerlain a participé au partenariat de son égérie Angelina Jolie avec National Geographic qui a eu lieu à l’occasion de la journée mondiale des abeilles, pour sensibiliser le public à la préservation de l’espèce.

L’interview exclusive de National Geographic avec Angelina Jolie sur le thème de la journée mondiale des abeilles a généré plus de 2,5 milliards d’impressions dans le monde entier, formats papier et numérique réunis. Dans cet entretien exclusif, accompagné d’une séance photo spectaculaire, Angelina Jolie évoque les efforts communs de Guerlain et de l’UNESCO dans le cadre du programme avant-gardiste «Women for Bees» : qui conjugue l’importance de la préservation des abeilles, son impact sur la sécurité alimentaire des générations futures et le rôle essentiel des femmes dans la biodiversité. À travers le programme «Women for Bees», Guerlain et l’UNESCO se sont donné pour mission de favoriser l’émancipation sociale et économique des femmes en leur fournissant une activité professionnelle durable et basée sur une expertise. D’ici 2025, le programme prévoit l’installation de 2500 ruches au cœur de 25 réserves de biosphère de l’UNESCO, contribuant ainsi à la repopulation de 125 millions d’abeilles. À cette échéance, 50 femmes auront été formées et assistées dans la création de leur propre exploitation apicole. À l’occasion de la journée mondiale des abeilles, Guerlain a mobilisé sa communauté et le public international pour favoriser l’engagement et l’action. Pour illustrer la beauté des abeilles et leur rôle crucial, le photographe et apiculteur Dan Winters a capturé des images d’Angelina Jolie, couverte d’une nuée d’abeilles, mettant ainsi en lumière l’insecte pollinisateur et les apiculteurs du monde entier.

27 nouveaux adhérents chez Cosmetic Valley

Malgré la pandémie, Cosmetic Valley poursuit activement l’élargissement de son réseau et le renforcement de son écosystème.

Briochin : toujours un temps d’avance !

Depuis 10 ans, l’entreprise Briochin, spécialiste des produits d’entretien et d’hygiène d’origine naturelle fabriqués en France, enregistre une croissance continue de son chiffre d’affaires de + 20 % par an.

La PME bretonne indépendante doit son succès à son savoir-faire traditionnel français et à ses solides engagements en faveur de la naturalité et de l’écoconception. Pionnière de la consommation responsable avec la fabrication et la diffusion du mythique «Savon Noir» dès 1919, l’entreprise a en effet toujours su garder un temps d’avance en restant fidèle à ses valeurs environnementales et humaines. De la matière première naturelle à l’emballage écoconçu, Briochin s’inscrit au cœur de la vitalité économique des territoires en privilégiant les approvisionnements locaux et en fabriquant ses produits en Bretagne. Pour prendre soin de sa maison et de son corps, l’entreprise répond aux nouvelles attentes des consommateurs dans un souci d’optimisation des ressources. D’ici la finde l’année, 80 % de ses flacns seront passés au plastique recyclé et tous ses sachets souples sont d’ores et déjà en kraft. Toujours prêt à se réinventer, Briochin s’est également lancée très tôt dans le «Do It Yourself» en proposant aux consommateurs de créer leurs propres produits d’entretien et, aujourd’hui, leurs cosmétiques. Réuni le 23 avril 2021, son Conseil d’administration a validé l’adhésion de 22 nouveaux membres, issus de 10 régions de France, 3 partenaires associés et 2 partenaires Cluster. Ils représentent les différents métiers de la filièe : Matières Premières, Formulation, Fabrication, Test, Marques, Équipementiers, ainsi que le Packaging, fortement représenté. Deux universités comptent parmi les nouveaux membres (Université de Côte d’Azur et Université de Guyane) et une école d’ingénieurs : ITECH Lyon.

Maquillages Chanel

La collection Cruise 2021/22 a été maquillée par Chanel.

Les Prix The Cosmetic Victories 2021

81 projets en provenance de 13 pays ont candidaté pour la 6ème édition du concours international de recherche et d’innovation The Cosmetic Victories, créé par Cosmetic Valley en 2015.

Les deux prix : le Prix Académique (projets émanant de jeunes diplômés, doctorants, post-doctorants, chercheurs scientifiques) et le Prix Industriel (projets émanant d’industriels, entrepreneurs, start-up et PME innovantes) ont été attribués à six lauréats.

FINALISTES POUR LE PRIX ACADÉMIQUE New bio-sourced and renewable UV-A filters for cosmetic formulation

Bibliothèque de nouveaux filtes UVA biosourcés développés à partir de synthons naturels et renouvelables - URD - ABI, AgroParisTech (France). «À partir de synthons naturels et renouvelables, nous avons développé une bibliothèque de nouveaux filtes UVA biosourcés. La synthèse est optimisée et réalisée dans l’eau. La purifiation se fait par filtation, ce qui permet d’imaginer une rapide transposition à l’échelle industrielle pour offrir des alternatives aux filtes UV pétrosourcés. De plus, les composés obtenus ont des propriétés comparables à l’avobenzone (référence UVA). Alors que l’avobenzone est largement critiqué pour ses effets de perturbateur endocrinien, ces molécules brevetées n’en ont aucun.»

Bio-inspired microgels for cosmetics… and what else ?

Nouvelle génération de microgels bio-inspirés pour applications cosmétiques - Institut des Sciences Analytiques et de Physico-Chimie pour l’Environnement et les Matériaux, UMR CNRS/UPPA 5254, Université de Pau et Pays de l’Adour UPPA (France). L’IPREM développe une nouvelle génération de microgels bio-inspirés aux propriétés étonnantes, ouvrant la porte à des applications pour les cosmétiques et la santé. «Les microgels sont de minuscules éponges contenant jusqu’à 95 % d’eau, capables de gonflerou de se contracter sous l’effet de stimuli», explique Laurent Billon. Cette faculté singulière peut servir à encapsuler/ relarguer des actifs. L’évaporation de l’eau à la surface de l’épiderme forme un filmadhésif, élastique et mécano-électrique, qui est utilisé pour diffuser progressivement les actifs cosmétiques.

«Touchy Finger», an augmented and connected human finger to assess skin and hair feel

Dispositif innovant de doigt humain augmenté et connecté pour évaluer le profilsensoriel - Laboratoire de Tribologie et Dynamique des Systèmes (LTDS), École Centrale de Lyon, UMR CNRS 5513 (France) Laboratoire de Tribologie et Dynamique des Systèmes (LTDS), École Centrale de Lyon, UMR CNRS 5513 (France). Spécialiste en ingénierie du toucher, le LTDS de l’École Centrale de Lyon et du CNRS a développé un dispositif innovant de doigt humain augmenté et connecté. En équipant simplement son doigt d’une bague équipée de capteurs, la consommatrice pourra pour la première fois évaluer la douceur de sa peau et de ses cheveux. Les données de la bague, analysées à distance par un algorythme d’AI, permettront d’identifierun profilsensoriel. Des soins cosmétiques ultra-personnalisés pourront alors être proposés par les marques, afind’offrir une nouvelle expérience sensorielle à leurs clientes.

FINALISTES POUR LE PRIX INDUSTRIEL Pack 3 en 1 : dissolve to preserve Poly-bridge (France)

Bio Pack 3 en 1 est un concept d’emballage sans plastique destiné aux produits d’hygiène pour douche et bain. Cette innovation a été conçue à partir de matières premières renouvelables et se présente sous la forme d’un film qui s’élimine au contact de l’eau tout en libérant des molécules naturelles au pouvoir tensio-actif démontré et d’une innocuité absolue. Les solutions aqueuses ainsi obtenues possèdent des propriétés moussantes et émulsifiantes qui contribuent à la capacité nettoyante du produit d’hygiène. Bio Pack 3 en 1 est actif, pratique et écologique.

Biodegradable texturizers & benefits for next generation formulas

Poudre texturante, alternative éthique aux poudres microplastiques - Roelmi HPC (Italie). Roelmi HPC a développé une poudre texturante, alternative éthique aux poudres microplastiques, dédiée aux produits non rincés : Celus-Bi Feel. Cette nouvelle ère d’agents sensoriels présente de multiples fonctions (texturant, soft focus, séborégulateur, vecteur d’actifs et parfums, booster de filtes UV et autres) et un profil de haute biodégradabilité. Celus-Bi Feel est le choix idéal pour tout formulateur souhaitant minimiser l’impact sur l’environnement, tout en développant des formules performantes et innovantes.

Biorefinery-based technology in smart delivery systems

Système de livraison intelligent basé sur des produits chimiques verts. InventionBio Sa (Pologne). InventionBio est un système de livraison intelligent basé sur des produits chimiques verts obtenus à partir d’une biorafinerie brevetée, dans un processus sans déchets et respectueux de l’environnement. Grâce à l’encapsulation et à la libération contrôlée, on fournit, à la partie de la peau prévue, des substances actives, ce qui permet de réduire leur concentration et donc les coûts. La solution peut également améliorer l’odeur, la couleur et la stabilité des produits. Moins, c’est plus !

www.cosmetic-valley.com

N°5, 100 ans de célébrité

Pour marquer le centième anniversaire de «N°5» de Chanel, le plus célèbre parfum au monde, Chanel a invité, dans un nouveau film diffusé depuis le 21 mai, 6 voix qui comptent dans leurs domaines respectifs pour les interroger sur la notion de célébrité.

Ces six personnalités de premier plan à l’écran sont représentatives d’un éventail de disciplines et de régions du monde : l’actrice internationale et égérie de «N°5» Marion Cotillard, la danseuse étoile et chorégraphe Marie-Agnès Gillot, la femme de média et figue de la mode chinoise Hung Huang, la professeure et chercheuse en psychologie Laurie Santos, l’ancien rédacteur en chef de Vanity Fair, Graydon Carter, et le danseur star Lil Buck. Chacun.e présente sont point de vue singulier sur la manière dont la célébrité influencela créativité, la culture et façonne la société. Ce film intitulé : La Célébrité par, est le dernier d’une série de contenus initiés par la Maison pour célébrer «100 Ans de Célébrité» à l’occasion du centenaire du «N°5». Depuis un siècle, «N°5» n’a cessé de marquer son temps : il a non seulement transformé le monde de la parfumerie, mais aussi inspiré des artistes, photographes, réalisateurs, écrivains et plusieurs générations de femmes. Chanel s’est saisi de ce centenaire pour identifier les nouvelles forces de la célébrité, celles qui façonneront les 100 prochaines années. Aux yeux de certains, la célébrité c’est une notoriété durable qui transcende les époques et les générations. Elle peut être un objet de fascination, même si on ne l’admet pas toujours. Les thèmes abordés explorent l’impact culturel et social de la célébrité : ses ressorts psychologiques, son héritage, son rôle de moteur ainsi que son influencesur la créativité des générations actuelles et à venir.

La nouvelle égérie de Rimmel

La marque Rimmel London a annoncé le nom de sa nouvelle égérie mondiale : le modèle international Adwoa Aboah.

Mannequin, militante et défenseur de la santé mentale, Adwoa sera le visage des principales campagnes et lancements Rimmel tout au long de l’année 2021, et au-delà. Adwoa et Rimmel London partagent les mêmes idées en prônant l’expression de soi et croient en la puissance libératrice du maquillage, non pas pour transformer mais pour célébrer l’individualité de chaque femme.

www.rimmellondon.com

Les roses de Lancôme

Lancôme a récolté ses premières roses biologiques cultivées dans son domaine grassois destinées à la création du parfum.

Propriétaire du Domaine de la Rose Lancôme depuis 2020, la marque y cultive notamment des Roses Centifolia biologiques. Les récoltes des roses Centifolia démarrent début mai, au lever du soleil et jusqu’à midi, avant que les fleurs ne s’ouvrent. Elles sont assurées de façon quotidienne par les mains passionnées d’équipes fidèles et chevronnées qui chaque

Photo Robert Casacci.

année font la cueillette. Ces conditions garantissent une fraîcheur optimale pour la rose Centifolia Lancôme, aux notes délicates vertes, herbacées, fruitées et lumineuses.

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La protection des océans

Biotherm est désormais le principal partenaire exécutif de l’Institut Océanographique - Fondation Albert 1er Prince de Monaco.

Convaincus qu’il est temps d’agir afind’offrir un avenir meilleur à nos océans, Biotherm et l’Institut Océanographique de Monaco ont pour mission commune d’encourager le monde à faire connaître, aimer et protéger l’océan. Grâce à cette collaboration, les deux partenaires espèrent révéler l’extraordinaire beauté et la puissance de nos océans au travers d’expériences émouvantes alliant science et art. Le lancement de ce partenariat à long terme avec l’Institut Océanographique est un retour aux sources pour Biotherm, dont le siège se trouvait à l’origine à Monaco. Fondé en 1906 par le Prince Albert 1er, l’Institut Océanographique de Monaco fédère les acteurs scientifiques politiques, économiques et le public pour promouvoir l’utilisation durable de l’océan et la conservation des écosystèmes marins. La mission de l’Institut Océanographique est de faire connaître, aimer et protéger les océans. En réunissant chercheurs, ONG, gouvernements et acteurs du secteur privé, l’Institut Océanographique souhaite relever ce défi immense que représente le changement climatique le plus rapidement possible. La santé de l’océan en dépend.

LE PARTENARIAT BIOTHERM/INSTITUT OCÉANOGRAPHIQUE

Avec ce nouveau partenariat, Biotherm devient le principal partenaire exécutif de l’Institut Océanographique de Monaco. La marque contribuera à soutenir les actions de l’institut en faveur des océans, à mobiliser son réseau mondial d’experts et de décideurs, et à sensibiliser le public à la situation fragile de l’océan à l’heure actuelle. Grâce à leur collaboration à long terme, Biotherm et l’Institut Océanographique de Monaco inviteront le monde à voir, expérimenter et apprendre sur l’océan, la Blue Beauty (une beauté qui protège la peau et respecte l’océan), et la durabilité.

L’ÉCONOMIE CIRCULAIRE VUE PAR BIOTHERM

La pollution plastique est aujourd’hui la plus grande problématique concernant l’océan. De leur impact direct sur les écosystèmes marins aux émissions de carbone qui résultent de leur incinération, les déchets plastiques présents dans les eaux risquent d’étouffer le poumon bleu de notre planète. Une grande partie de la mission environnementale actuelle de Biotherm consiste à développer une économie circulaire impliquant les consommateurs de la marque afin de minimiser les déchets plastiques qui pourraient polluer les eaux de notre planète. Aujourd’hui, la marque conçoit ses emballages en utilisant autant que possible des matériaux recyclés et upcyclés, pour répondre aux exigences de la production à grande échelle. Biotherm s’est engagé à réduire sa consommation de plastique vierge pour favoriser l’utilisation d’alternatives plus durables et adopte une approche non fossile pour tous les nouveaux emballages en plastique : • Depuis mai 2021, 97,8 % des bouteilles en PET de Biotherm sont réalisées en plastique recyclé et recyclable, avec l’objectif d’utiliser 100 % de PET recyclé d’ici à la fin 2021 • D’ici à 2023, Biotherm veillera à ce que tous les emballages plastiques soient composés d’un minimum de 50 % de plastique recyclé. La marque commencera également à utiliser du plastique bio-recyclé. • D’ici à 2025, Biotherm devrait réduire de 80 % sa consommation globale de plastique. Elle favorisera une économie circulaire pour le plastique et s’engagera à garantir que 100 % de ses emballages en plastique seront réutilisables, recyclables ou rechargeables d’ici à 2025. • D’ici à 2030, 100 % du plastique utilisé dans les emballages de Biotherm proviendra de sources recyclées ou bioplastiques.

Le Flacon aux Abeilles par Germanier

Guerlain réinvente son patrimoine au nom de la beauté et s’engage pour la préservation de la nature à travers des créations originales à la frontière du parfum et de l’art.

La Cuvée Secrète s’offre une parure Haute Couture issue de l’upcycling : une robe ruisselante de cristaux Swaroski dans un dégradé de couleurs pétillantes - rose framboise, rose poudré, lavande et vert. C’est la métamorphose Haute Couture et ultra-moderne que s’offre le mythique Flacon aux Abeilles. L’upcycling de déchets textiles destinés à la destruction est la signature du jeune créateur Kévin Germanier, finaliste du prix LVMH en 2019. C’est un processus inédit qui nourrit son inspiration et lui permet de réinventer ces trésors. Le Flacon aux Abeilles par Kévin Germanier, la cuvée secrète, est éditée en 11 pièces numérotées à 10 000 €.

Le nouveau comité d’action de la Cosmetic Valley

En se réunissant en «États Généraux» en octobre dernier, et en soumettant aux Pouvoirs Publics «30 mesures pour une relance durable et gagnante», les acteurs de la parfumerie-cosmétique française, rassemblés derrière le Pôle de Compétitivité Cosmetic Valley et leur fédération professionnelle, la FEBEA, ont souhaité que leur filière, compte tenu de son importance dans l’économie nationale et de sa place de leader mondial, soit plus visible, mieux entendue et davantage considérée.

Préfiguant cette démarche collective, les principaux donneurs d’ordre du secteur ont adopté en décembre une «déclaration de solidarité de la filièe cosmétique avec les entreprises du secteur verrier». Celle-ci souligne les synergies qui doivent fédérer, de la formulation à l’exportation, en passant par la production et de la distribution, l’intégralité d’une chaîne de valeur implantée en France. Une première réunion, le 26 mars, en visioconférence, avait pour objectif d’établir un constat partagé sur les enjeux stratégiques de la filièe et d’identifierles projets structurants pour y

Réduire les déchets plastiques

Précurseur et engagée depuis toujours dans la réduction de son empreinte environnementale, L’Occitane en Provence installe ses «Fontaines» à vrac permettant de profiter de ses produits tout en contribuant à réduire les déchets plastiques. À la clef : une expérience responsable et engagée. Via ce geste écoresponsable, L’Occitane, en tant que cultivateur du changement, agit aussi localement en incitant ses vendeuses et clientes à devenir des ambassadrices du changement, en prenant part à un engagement collectif en faveur de l’environnement. La production et l’utilisation du plastique dans le monde arrivent aujourd’hui à leur point de rupture. Les dix dernières années ont ainsi vu naître plus de plastique qu’au cours du siècle passé ! Soucieuse des effets de cette pollution sur l’environnement, L’Occitane s’engage à éliminer progressivement les plastiques inutiles ou à usage unique. Aujourd’hui, les «Fontaines» de L’Occitane proposent la mise en bouteille de cinq produits phare : le «Gel Douche Liquide Verveine», l’«Huile de Douche Amande», le «Savon Liquide Karité Verveine», ainsi que le duo de shampooing et après-shampooing «Aromachologie». Selon le produit et le format souhaité, il suffitde se procurer en boutique le flacn Forever, disponible en 250 ml et 500 ml et de le recharger de son produit. Il est fabriqué à 100 % à partir d’aluminium recyclé, durable, léger et recyclable. Lors du premier achat, le flacn vide et son remplissage reviennent au même prix que le produit packagé. Dès la mise en bouteille suivante, la cliente ne paie plus que le produit brut, réalisant ainsi des économies.

www.group.loccitane.com

répondre. La crise sanitaire et ses conséquences économiques ont en effet exacerbé les principaux défis que doit relever l’industrie de la parfumerie-cosmétique (transition environnementale, mutation numérique et compétitivité). Les participants ont évoqué plusieurs pistes pour favoriser l’innovation et la compétitivité de la filièe, la protection de l’environnement et la sécurité des consommateurs, et la solidarité de leur écosystème. Les participants au comité de filièe ont convenu d’adopter une feuille de route pour mettre en œuvre ces priorités. Marc-Antoine Jamet, Président du pôle de compétitivité Cosmetic Valley, a affimé : «La création de ce comité est un grand succès pour l’ensemble de la filièe cosmétique française qui le réclamait depuis longtemps. Il manifeste à la fois la reconnaissance par l’État de l’importance stratégique pour l’emploi, pour la croissance de notre pays, pour la présence de la France à l’international, de notre secteur et la nécessité d’amplifierdes grandes mutations écologiques et numériques qu’il a initiées. C’est, enfin une incitation, je l’espère, à ce que chacun soit encore plus fier et conscient de l’atout que représente pour la France une grande industrie, innovante et performante, leader mondial de son secteur».

Préserver les abeilles

Depuis qu’elle s’est posée sur l’iconique flacon aux abeilles en 1853, L’Abeille n’a eu de cesse d’inspirer Guerlain. Sa préservation est au cœur de son engagement durable.

Du 20 au 22 mai, dates de la Journée Mondiale des Abeilles et de la Journée de la Diversité Biologique, Guerlain a organisé une opération internationale visant à lever jusqu’à un million d’Euros au profit du «Guerlain For Bees Conservation Pro-

gramme». Concrètement, durant ces trois jours, la Maison a reversé 20 % de ses ventes mondiales et 20 € pour chaque repost du visuel World Bee Day publié par Guerlain sur Instagram.

Selon un sondage OpinionWay pour la FEBEA (Fédération des Entreprises de la Beauté), 73 % des Français (3 personnes sur 4) continuent de penser que les produits cosmétiques sont testés sur les animaux !

Photo Motortion.

Plus jamais ça !

11 % des personnes interrogées estiment même que tous les produits cosmétiques sont systématiquement testés sur des animaux avant d’être mis sur le marché. C’est parmi les 25-34 ans que cette opinion est la plus répandue, puisque 82 % d’entre eux pensent que les produits cosmétiques sont testés sur des animaux. Or, la FEBEA rappelle que depuis 2004, les tests

sur les animaux sont strictement interdits dans l’Union Européenne pour tous les produits cosmé-

tiques et, depuis 2013, également pour les ingrédients cosmétiques. Pour la FEBEA, cette étude confime qu’il existe une grande confusion sur le sujet des tests sur animaux. La FEBEA l’explique notamment par la subsistance de ces tests dans certains pays du monde (hors Europe) et l’utilisation d’allégations non autorisées comme «non testé sur les animaux». Pour mettre finaux idées reçues, la FEBEA souhaite clarifier ce sujet et faire preuve de pédagogie à travers une communication sur les réseaux sociaux.

4 QUESTIONS À FRANÇOISE AUDEBERT, CONSEILLÈRE SCIENTIFIQUE ET RÉGLEMENTAIRE À LA FEBEA Ne trouve-t-on vraiment aucun produit cosmétique testé sur les animaux en Europe ?

Oui, nous sommes le seul secteur pour lequel ces tests sont totalement interdits, sur tout le territoire de l’Union Européenne. Et pour s’assurer qu’aucun acteur ne contourne la loi, en pratiquant des tests sur animaux en dehors de l’Union Européenne, le législateur a été encore plus loin : il est interdit, depuis 2013, d’utiliser les résultats de tests pratiqués sur des animaux pour s’assurer de l’innocuité et commercialiser un produit cosmétique, même si ces tests ont été pratiqués ailleurs qu’en Europe. La seule exception concerne les ingrédients déjà testés par une autre industrie : si par exemple l’industrie pharmaceutique a déjà testé un ingrédient sur des animaux, le secteur cosmétique a le droit d’utiliser les résultats de ces tests. Mais en aucun cas, les entreprises de la filièe cosmétique ne peuvent pratiquer ces tests elles-mêmes.

Une marque qui exporte dans certains pays, où ses produits seront testés sur les animaux, ne devrait-elle pas renoncer à l’export dans ces pays ?

C’est un point que des ONG soulèvent régulièrement. Certains cosmétiques sont encore testés sur les animaux, du fait des réglementations nationales, par exemple en Chine et dans d’autres pays, avant de pouvoir être vendus sur leur territoire. Je précise que ces tests sont réalisés par les autorités locales et en aucun cas par les entreprises cosmétiques elles-mêmes. Mais fort heureusement, le nombre de produits exemptés de tests continue de progresser. Par exemple, et nous nous en félicitons, en 2021 la Chine fait encore évoluer sa réglementation et devrait arrêter de pratiquer ces tests sur un nombre croissant de produits, dès lors qu’un certain nombre d’informations sur le produit sont fournies par les entreprises concernées. C’est parce que nous échangeons très régulièrement, depuis des années, avec nos homologues à l’international que la réglementation évolue. La réglementation européenne a déjà inspiré d’autres pays : en Israël, en Californie, en Corée du Sud… Elle doit encore progresser ; c’est le sens de nos efforts, aux côtés des institutions européennes. L’objectif de l’industrie cosmétique : arriver à ce que l’interdiction en vigueur en Europe devienne mondiale («global ban») grâce aux efforts conjoints des acteurs du secteur cosmétique et des institutions européennes, encouragés par les ONG et les associations.

Comment expliquer que cette interdiction reste massivement ignorée du grand public ?

Il existe deux raisons : - La première tient à la subsistance, dans certains pays du monde, de tests effectués par les autorités locales. Ces pratiques suscitent, à raison, de nombreux débats qui parviennent jusqu’en Europe, alors même que l’interdiction y est déjà en vigueur, et ce, depuis 2004. - La seconde raison est que certains produits continuent d’affiher des mentions du type «non testé sur les animaux», ce qui laisse penser que les produits qui n’affihent pas cette mention pratiqueraient ces tests. C’est évidemment faux, mais cela crée de la confusion chez les consommateurs. Ces allégations ne sont d’ailleurs pas autorisées par les autorités de contrôle françaises et européennes, puisqu’un produit ne peut se prévaloir de respecter la réglementation en vigueur. Les seules allégations qui sont parfois tolérées par la DGCCRF, sous certaines conditions, sont celles qui répondent à un cahier des charges spécifiqu : c’est le cas de certains labels qui attestent d’engagements supplémentaires de la marque en faveur de la cause animale.

Si on ne teste plus sur les animaux, comment alors s’assure-t-on de l’innocuité des produits avant leur mise sur le marché ?

Un investissement massif tant scientifiqueque fina cier et humain a été déployé par les entreprises cosmétiques, bien avant l’interdiction européenne, pour développer des méthodes de substitution afind’établir l’innocuité des produits. Le secteur continue à y travailler et contribue à de nombreuses initiatives scientifique : notamment la culture de cellules de peau, qui permet de reconstituer des tissus humains. Ou encore, des tests «in vitro» qui permettent d’étudier les propriétés irritantes de nouvelles substances ; mais aussi des tests «in silico» qui permettent par exemple de modéliser informatiquement l’évolution de la molécule dans l’organisme. Ces méthodes apportent de réelles avancées scientifiques au-delà du monde de la cosmétique : elles sont également utilisées par la médecine ou par d’autres secteurs.

www.febea.fr

À propos de la FEBEA

La FEBEA (Fédération des Entreprises de la Beauté) est l’unique syndicat professionnel des entreprises de beauté et de bien-être (parfumerie, cosmétiques, produits d’hygiène, de toilette, produits capillaires). Elle rassemble plus de 350 entreprises, dont 82 % de TPE et PME.