Andrew Torriani
ritz-carlton MontrĂŠal Jean-Christophe Requero
tiffany & CO.
Commandes d’oeuvres d’art ∙ art urbain ∙ ART & DESIGN MULTIMéDIA ∙ SCULPTURE ∙ service conseil ∙ PHOTOGRAPHie ART COMMISSION ∙ STREET ART ∙ ART & DESIGN MULTIMEDIA ∙ SCULPTURE ∙ ART CONSULTING ∙ PHOTOGRAPHY
galerienuedge.com Photos: Claude Simon Langlois
SOMMAIRE
En couverture On the cover
événements / events
Andrew Torriani
RITZ�CARLTON MONTRÉAL Jean-Christophe Requero
TIFFANY & CO.
Andrew Torriani, CEO Ritz-Carlton Montréal & Jean-Christophe Requero, GM Tiffany & Co. Montréal Photographe : Manon Boyer Mannequins / models: Abla, Trudy, Viktoriya (Agence Folio) Coiffeur & maquillage / hair & makeup : Studio Caroline Theoret stylist : Vania Aguiar robes / dresses : Boutique Jenna, Maison Ogilvy bijoux / jewellery : Tiffany & Co. Nous remercions Ambienti Mobilier pour les lieux et leur précieuse collaboration. We thank Ambienti Mobilier for the location and their valued collaboration.
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rsvp magazine 2nd launch cocktail tiffany & co. celebration cocktail montréal oral school of the deaf benefit Buonanotte Venti Anni Celebration artist olek in montreal the All-Star charity event les printemps du mac Ballet Jazz de Montréal XL Gala bridal boudoir affair gala croix-rouge canadienne bal de l’orchidée moët & chandon beach f1 week maskarade : farha foundation socialista spring fling mimi & la bijouterie italienne Lakeshore General Hospital Fashion Show arion orchestre baroque la petite robe noire par guerlain les vins graffigna au québec le Bal de la Saint-Valentin jura experience on saint-laurent don’t tell my booker bal de la jonquille house of chaplin: prostate cancer benefit ryu tapas: 1 year anniversary corby distilleries: new head office anne-marie whitenshaw wedding cava rose 2 year anniversary the crane reunion fondation y des femmes ka magazine launch Ross Campanella’s surprise 40th
TABLE OF CONTENTS santé / health 64 68
The Victoria Park Medispa La Clinique A
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ryu tapas cushman & wakefield deville dinerbar barroco; bocata tapeo bar à tapas baxo - cuisine & bar hyatt regency montréal cava rose vinizza osteria enoteca vipfirst Jean-Christophe Requero Andrew Torriani maison boulud anna roma lotus f1 team lise watier restaurant park
columns
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editor’s letter charity inc : carolina gallo la flèche leadership : caroline codsi participation au processus d’art créatif women investing for impact (wifi) Wellness News : yasmin f. gow
Lettre de l’éditeur Letter from the editor Maya Sardouk Rédactrice en chef Editor-in-Chief
Diners de gala, soirées hype, vernissages et ouvertures de nouveaux concepts restaurants, les Montréalais veulent vivre la fête plus que jamais cette année. Chaque numéro, on choisit un événement qui marque la ville le plus pour le mettre en vedette. Cette année c’était sûrement la réouverture de la Grande Dame Le Ritz-Carlton Montréal, avec les deux adresses de prestige : la bijouterie Tiffany & Co. et le restaurant Maison Boulud. En couverture, Andrew Torriani et Jean-Christophe Requero partagent avec nous leur belle vision pour Montréal: une ville de luxe, charme et élégance, mais surtout une ville accueillante, optimiste et généreuse. Les pages qui suivent vous offriront comme toujours les plus belles soirées de levées de fonds, ainsi que divers événements et portraits de visionnaires.
Gala dinners, charity evenings, vernissages and openings of new restaurants, Montrealers want to live life to the fullest more than ever this year. Each edition we choose an event that is marking the local economy the most and feature it. This summer it surely was the much anticipated reopening of the Grande Dame The Ritz-Carlton Montreal, with the two prestige addresses: Tiffany & Co. jewelry and the restaurant Maison Boulud. On the cover, Andrew Torriani and Jean-Christophe Requero share with us their beautiful vision for Montreal: a city of luxury, charm and elegance, but above all a friendly, optimistic, and generous city. The following pages will provide you as always with the most successful fundraisers, society events, as well as portraits of visionaries that are making things happen in this city.
Maya Sardouk maya@rsvpmagazine.ca
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NIGHT
DAY
Carolina Gallo La Flèche Rédactrice Adjointe / Executive Editor Avocate / Attorney
Charity Inc.: votre don serait-il un investissement duquel vous attendez des dividendes ?
Charity Inc: should your donation be an investment expecting a dividend?
Charity Inc.: votre don serait-il un investissement duquel vous attendez des dividendes ? C’est toujours une question d’argent et les OSBL sont plus que jamais sous pression pour assurer leur viabilité sur le plan financier. Dans le monde des affaires, on regarde ce qu’ils font pour faire mieux qu’eux en matière d’image de marque et de profit. Le gouvernement démantèle l’État providence là où il peut. Plus les demandes affluent, plus l’argent manque.
It is always about money, and charities are under more pressure than ever to prove their economic viability. Business is looking at what they do and trying to do it better, in terms of branding and profit. Government is off-loading the welfare state where it can. More demands all-around. Less money to go around.
Que doivent faire le contribuable et le donateur bien intentionnés ? Investir dans le secteur bénévole ! Regardez le Billionaire Boys Club : pour eux, le statu quo de la philanthropie ne réside pas moins que dans l’objectif de sauver l’humanité d’elle-même, ce qui est téméraire, n’est-ce pas ? C’est comme Jeff Skoll et son Global Threats Fund.* M. Skoll a inspiré beaucoup d’autres : comme lui, leur richesse leur a permis de déterminer mission, résultats et système pour réaliser leurs nobles idéaux. Les Skoll, Buffett, Gates, Soros, Bloomberg, Zuckerberg—pour ne nommer que quelques-uns de ce monde—ne s’encombrent ni de reddition de comptes ni de bureaucratie. Mais encore, parce qu’ils agissent en entrepreneurs, ils obtiennent d’excellents résultats, ce qui contraste avec la manière de faire des acteurs traditionnels, qui se retrouvent, comme vous le savez, éclipsés financièrement et mis sous pression. Les organismes comme la Croix Rouge, l’UNICEF, OXFAM, Aide à l’enfance (Save the Children), Vision Mondiale (World Vision), et CARE, ont fonctionné avec des budgets annuels de 250 millions de dollars pendant des décennies; ces noms, pourtant familiers, n’échappent pas à la critique, actuellement : on veut savoir ce qu’ils font et s’ils arrivent à remplir efficacement leur mission. De nombreux analystes critiquent ces OSBL, au vu des renseignements rendus publics. Ils estiment qu’il est très difficile de savoir si ces organismes arrivent vraiment aux résultats qu’ils disent avoir atteints ou vouloir atteindre. Par exemple, la Fondation Gates, avec l’ancien président Clinton, ont créé GLOBAL FUND, le fonds mondial de lutte contre le SIDA; en une dizaine d’années, ils ont pu réduire de 20 % le taux de décès dû au SIDA et de 25 % le taux de risque d’infection. Beaucoup prétendent que s’ils ont réussi, c’est parce qu’ils ont supplanté l’Organisation mondiale de la Santé en se passant de sa lente bureaucratie. Les gouvernements devraient-ils entièrement débarquer de ce créneau ? Cela dépend de la fiscalité. On nous demande tous de donner plus d’argent à des OSBL dont le nombre ne cesse de se multiplier et qui ne reçoivent rien du gouvernement, parce qu’il ne peut plus soutenir ces services. Si le fardeau fiscal diminue, les gens assumeraient une plus grande responsabilité vis-à-vis du bien-être de leurs voisins. Les Canadiens donnent en moyenne 250 $ par an, tandis que les Américains donnent 1000 $ par an. Milliardaire ou pas, on peut faire notre part. Pensez à votre don comme à un investissement, avec retour sur 8
What is a well-intentioned taxpayer & donor to do? Become a charitable investor! Look at the Billionaire Boys Club, with brasher ways upon the status quo of philanthropy with no lesser aim than to save humanity from itself, such as Jeff Skoll with his Global Threats Fund. Inspiring Mr Skoll are many others like him, whose wealth gives them the leisure of determining mission, outcomes and a system to achieve their lofty aims. The Skolls, Buffetts, Gates, Soros, Bloombergs, Zuckerberg—to only name a few in this universe—are not encumbered with accountability or bureaucracy. Plus, the successful results of their entrepreneurial actions contrasts and puts pressure on the traditional players they dwarf financially. While organizations like the Red Cross, UNICEF, OXFAM, Save the Children, World Vision, and CARE have had average annual operating budgets of over 250 million dollars for decades, these household names are now facing very critical looks on what they do and how efficient they are. Many analysts criticize the fact that for many charities—based on the information they make public—it is very hard to determine whether they actually achieve their promised results. For example, the Gates Foundation together with Former President Clinton formed a GLOBAL FUND against AIDS and within a decade, reduced the rate of death due to Aids by 20% and the rate of infection by 25%. Many said that their success was due to having completely by-passed the World Health Organization and its slow bureaucracy. Should governments be left off the hook entirely? It depends on where you stand on taxes. We are all being asked to donate money to a now growing number of causes that the government does not support because it has decided it can’t provide the services. If the burden of taxation is lessened, that places greater responsibility upon individuals for the well-being of their neighbor. Canadians donate an average of 250$ per year whereas Americans give 1000$ per year. Billionaire or not, you can do your part. Think of your donation as an investment with a return and understand where the money goes.
investissement, et essayez de voir où va l’argent. Le gouvernement canadien a publié un rapport au mois de décembre dernier, « La mobilisation de capitaux privés pour le bien collectif » (Mobilizing Private Capital for Public Good) dans lequel il demande au secteur bénévole de devenir une « entreprise sociale ». Le message pourrait peser lourd : Statistique Canada rapporte que le secteur injecte trente-et-un milliards de dollars dans notre économie et presque un quart de million d’employés. Treize milliards seulement sont canalisés par les 5000 organismes bénévoles privés. Votre dollar est un vote de confiance en faveur de tel ou tel organisme bénévole ou en faveur de sa capacité à remplir sa mission. Le message aujourd’hui est que votre don est un investissement. Pour certains, les dividendes, c’est encore plus d’argent et pour d’autres, c’est faire du bien, un bien social. C’est à vous de décider. Mais comment décider ? En règle générale, si vous ne comprenez pas la cause à laquelle vous donnez, vous pouvez au moins essayer de savoir si l’organisme bénévole qui la défend a fait ses preuves en matière d’impact. Nous sommes nombreux à donner impulsivement, par émotion, vous savez, cette émotion que certains organismes bénévoles savent manipuler pour obtenir des dons massifs dans les médias sociaux lorsqu’un « tsunami » frappe. Parfois, on nous demande simplement de siéger à un comité ou de répondre à un ami qui demande de l’argent. Pour mesurer l’impact d’un OSBL, on peut demander s’ils sont parvenus à changer la vie pour le mieux de quelqu’un ou d’un groupe donné. En ce qui concerne la réduction de la pauvreté, les preuves que l’argent a été donné ne sont pas suffisantes : il devrait y avoir des données qui prouvent les améliorations concrètes apportées au niveau de vie. Évaluer la santé (bien que pas de la manière dont nos gouvernements le font !), la santé, donc, cet éternel cauchemar canadien, est en fait plus simple : il faut se pencher sur les statistiques se rapportant aux taux d’immunisation, à la livraison de matériel médical et à la réduction du taux de mortalité et du risque d’infection– pensez à la belle réussite du Gates Fund en Afrique. Ces statistiques vous informent de manière plus crédible et plus exacte. Charity Intelligence est un nouvel organisme bénévole créé au Canada pour aider les donateurs à évaluer les OSBL et à décider à qui donner. RSVP a parlé à Greg Thomson, qui l’a dit en ces termes : « C’est la frustration ressentie par rapport aux renseignements donnés par les OSBL qui a mené à la création de Charity Intelligence; la raison d’être de notre organisme est de donner les bons renseignements, avec exactitude. Selon Charity Intelligence, quand ils ont passé en revue les 100 plus grands organismes bénévoles canadiens, les comparaisons en matière d’innovation et de résultats n’étaient pas bonnes. Les organismes les plus anciens continuent d’exister simplement parce qu’ils sont de bons collecteurs de fonds, NON parce qu’ils sont les mieux placés pour changer les choses. Greg Thomson donne un point de vue intéressant : la personne (donateur ou donatrice) qui paie pour le service (l’organisme bénévole) n’est PAS la personne qui bénéficie du service. Il y a, en raison de ce fait, une rupture par rapport à l’évaluation de la valeur reçue en contrepartie. Quel que soit l’organisme auquel vous donnez, ayez la mentalité du club des milliardaires et pensez-y comme à un investissement qui rapporte. Peu importe le montant de votre don, apprenez à être plus critique et demandez où va l’argent : le secteur bénévole et les collectivités ne s’en trouveront que mieux.
The Canadian government published a report last December “Mobilizing Private Capital for Public Good”. They asked the charitable sector to become a “social enterprise”. The message could carry weight: Stats Can reports that the sector accounts for 31 billion dollars of our economy and nearly a quarter of a million employees. 13 billion alone is funneled through 5000 private charities. Your dollar is a vote of confidence in that charity or non-profit’s ability to deliver its mission. The message these days is that your donation is an investment. For some, the dividend is more money! For others, the achievement is social good. You decide. But how to decide? As a rule, if you don’t understand the area you are donating to, you should try to find out if that charity can demonstrate their impact. Many of us give impulsively based on our emotions, emotions that some charities use to manipulate massive giving through social media when a “tsunami” hits. Sometimes we are simply asked to sit on committees, or respond to a friend asking for money. To measure the impact of the charity, you can ask whether they have changed lives for the betterment of the individual or community. On the issue of poverty alleviation, evidence of money moving around is not enough: there should be data representing concrete improvements in living standards. Measuring health, that perennial Canadian bugaboo, is actually easier (although not the way our governments approach it!): stats on vaccine rates, the delivery of medical supplies and reductions in mortality and infection—like the success story of the Gates Fund in Africa—provide clear information. Charity Intelligence is a new organization created in Canada to help donors evaluate charities and choose where to donate. RSVP spoke to Greg Thomson, who said: “It is frustration with respect to the information that charities were supplying that led to the creation of Charity Intelligence, the raison d’être of our organization is to provide relevant and appropriate information.” According to Charity Intelligence, when they looked at the top 100 charities, comparisons for innovation and results were not favorable. The oldest charities continue to exist simply because they are effective fundraisers, NOT because they are the best placed to effect change. Greg Thomson offers an interesting perspective: the person (donor) paying for the service (charity) is NOT the person receiving the service. There is, as a result of this fact, a disconnect with respect to the evaluation for value received. Whatever charity you donate to, borrow from the billionaire club mentality and think of it like an investment that pays off. No matter how small your donation, develop a more critical approach and ask where the money is spent: charity and community will be better for it. Carolina Gallo La Flèche carolina@rsvpmagazine.ca 9
Que la fête commence… let the party begin… Photo: Ian Woo
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RSVP Magazine 2nd edition launch cocktail Where / Où : Wave people: Maya Sardouk, Patrick Lavoie, Carolina Gallo La Flèche, Danielle Bitton, Imad Nabwani, Sheryl Besner-Cohen, Marco Miserendino Partners / Partenaires: Le Pois Penché, Bijouterie Italienne, Brahm Mauer Bar Services, DJ Zo, Jura, Studio Caroline Théorêt, Patrick Rochon Photos: Yann Jobin
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Tiffany & Co. Celebration Cocktail Where / Où : Canadian Centre for Architecture people: Andrea Hopson, Anne-Marie Withenshaw, Denis Gagnon, Herby Moreau, Maria Varvarikos Peart, Karen Beaulieu, Clarence Epstein, Carlos Ferreira Partners / Partenaires: ZOÏ Agency, CCA Photos: Paul Doumit
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The Montreal Oral School for the Deaf Benefit Where / Où : Montreal Museum of Fine Arts people: Linda Birks, Jeniene Birks, John Rae, Christine Stamegna, Hugh Hallward, Gregory Charles, Isabella D’Eloize Perron, Patrick & Jennifer Lavoie, Kristen Bussandri Partners / Partenaires: Montréal Canadiens, Power Corp, Transcontinental, Le Filet, Lasik MD, SAQ, Abbott Nutrition
Photos: Yann Jobin
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Buonanotte Venti Anni Celebration Where / OÚ : Buonanotte people: Massimo Lecas, Lino Lozza, Angelo Leone, Robert Pesut, Karl Meche, Cindy Levy, Marie-Pier Therrien Partners / Partenaires: Converse, Belvedere Vodka, Red Bull Photos: Yann Jobin
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Artist: Olek in Montreal Where / OÚ : Galerie NuEdge people: Amel & Glenn Chamandy, Olek, Anne Samson, Richard Pilkington, Johanne Vincelette, Tiffany & Emma Rose Bienvenu, Mary & Rocco Tassone Partners / Partenaires: Bice
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192, rue St-Zotique Est, 514 279 5585 www.bijouterieitalienne.com
The All-Star Charity Event Where/O첫 : Le Windsor people: Katia & Max Pacioretty, Vladislav Tretiak, Alex Ovechkin, PK Subban, Hal Gill, Rafael Diaz, Yannick Weber, Peter Budaj and Lars Eller Partners / Partenaires: Bombardier, CIBC Wood Gundy, Eventure, Molson Export Ale, CERBA. Photos: Yann Jobin
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Printemps du MAC Where / Où : Le Musée d’art contemporain de Montréal people: Anna Antonopoulos, Christine Boivin, Mélanie Joly, Ben Mulroney & Jessica Brownstein, Eva Hartling, Partners / Partenaires: BMO, Antonopoulos Group, Grey Goose Vodka, Dr. Draw, L’Oréal, David’s Tea Photos: HyunMoo Lee Photos: HyunMoo Lee
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Ballet Jazz de Montréal XL Gala Where / Où : Arsenal people: Andrew T Molson, André B Charron, Erica Bloom, Dr John Antoniou, François Vaqué, Hélène Lamarre Partners / Partenaires: Power Corp, La Famille Louise et André B Charron, Bedo, Luxe Rentals, Nespresso, Waxman, Guerlain Photos: Hyunmoo Lee
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Bridal Boudoir Affair Where / OÚ : Hyatt Regency Montreal people: Maddy K, Alison McGill, Natasha Gargiulo, Jacynthe, Tania Semper Partners / Partenaires: Bijouterie Italienne, Luluthia, Brahm Mauer Bar Services, Bice, Celebrations
Photos: Ian Woo
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Gala de la Division du Québec de la Croix-Rouge canadienne Where / Où : La Gare Windsor people: Martine Turcotte, Jean Charest & Michèle Dionne, Michel Léveillé, l’ambassadeur du Japon au Canada M. Kaoru Ishikawa Partners / Partenaires: Bell, Hydro-Québec, Caisse Desjardins Photos: Paul Doumit
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YCPA: Bal de l’Orchidée Where / Où : Chalet du MontRoyal people: Liutenant-gouverneur du Québec Pierre Duchesne, Consule générale de Chine à Montréal Zhao Jiangping, Chu Anh Pham, Ponora Ang, Tram Pho, Julia Wang, Bernard Morency, Partners / Partenaires: McMillan, La Caisse de dépôt et placement du Québec, Caisses Desjardins du Québec, Tuan Dang, Orchestre Symphonique des jeunes de Montréal Photos: Ian Woo
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MoĂŤt & Chandon beach F1 week Where/OĂš : Peel Paddock people: Cindy Levy, Mabel Palomino, Michel Davignon, Cheryl Besner-Cohen, Katia Piccolino, Jennifer Campbell, Marie Losique, Stevie B. Partners / Partenaires: Manina Productions, Chazz Communication Photos: Events360.ca
Photo: Bruno
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Maskarade : La Fondation Farha Where / Où : Marché Bonsecours people: Roch Voisine, Linda Farha, Sonia Benezra, Sheryl Besner, Yves Hébert & Simon Tooley Partners / Partenaires: TD Bank, CTV, SAQ, David’s Tea, Zenergy Communications, Aldo, Heenan Blaikie, Rogers, ELLE Photos: Ian Woo
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Socialista Spring Fling Where / Où : Bice Ristorante people: Rafael Estrella Dunn, Tania Semper, Karine Doche, Annie Deir, Sonia Price Partners / Partenaires: FABBOSS, Marinamarina, Joe’s, Très chic styling, Vitamine & Sea, Mahayana, Petit Cake Shop, St. Laurent Coiffure Photos: Karolina Jez
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MIMI & La Bijouterie Italienne Where / Où : La Bijouterie Italienne people: Marco Miserendino, Andrea Broggian, Sarah SInclair, Vania Aguiar, Eva Friede, Serge Jean Laviolette Partners / Partenaires: Brahm Mauer Bar Services, DJ Zo, Ferreira Café, Le Pois Penché, Studio Caroline Théoret, Agence Look
Photos: Events360.ca
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Lakeshore General Hospital Fashion Show: Cars and Stars Where / Où : Silver Star Mercedes-Benz people: Rob Girouard, Paul Lizzi, Orla Johannes, Malik Shaheed Partners / Partenaires: Silver Star Mercedes-Benz, Moroccan Oil, Blush Lingerie, Dylan Ribkoff, Holt Renfrew Furs, Joseph Ribkoff, Mexx kids, Bogs Footwear, American Apparel, SHAN, Boutique Europa, Dinh Ba Design Photos: Paul Doumit
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Arion Orchestre Baroque Where / Où : Caisse de dépôt et placement du Québec people: Tony Loffreda, Claude Marcoux, Pierre Matuszewski, Claire Guimond Partners / Partenaires: CGI, RBC, Telus, Société Générale, McCarthy Tetrault, ViaRail Photos: Frederic Nivoix
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La Petite Robe Noire par Guerlain Where/OÚ : Club 1234 people: François Carlier, Sandrine Briatte, Maya Azzi, Sophie Montminy, Louise Labrecque, Mose Persico, Lolitta Dandoy Partners / Partenaires: DJ Abeille, Bicom
Photos: Lucy Baum
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Lancement des vins Graffigna au Québec Where / Où : Brasserie Le Pois Penché people: Federico Lleonart, Philippe Gougeon, Imad Nabwani, Olivier Poissenot, Mose Persico, Virginie Coossa Partners / Partenaires: Les Distilleries Corby, LexPR
Photos: Ian Woo
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Bal de la Saint-Valentin Where / Où : Arsenal people: Paule Labelle, Isabelle Hudon, Erik Ryan, Nathalie Gagnon, Robert Lorange, André Morissette, Roxanne Vachon Partners / Partenaires: Cava Rose, Financière Sun Life, Rio Tinto Alcan, IDC, BCF, Banque Nationale Photos: Marc-Antoine Charlebois
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JURA Experience on Saint-Laurent Where/OĂš : Jura Showroom people: Patrick Mamelonet, Didier RĂŠolon Partners / Partenaires: Les Importations Edika, Bistro Cocagne,Roche Bobois, Galerie Flower Box, Vertuose, X-Event, Shi Shi, Morno.
Photos: Craig Bannerman
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Don’t Tell My Booker Where/Où : Le Windsor people: Stevie B. Hamron, Kevin Allwood, Ashley King, Brahms Yaiche, Scarlett James, Jillian Tracey Partners / Partenaires: Moët & Chandon, Jessgo, Tiger of Sweden, KA Magazine, Dj Evalicious, Jojo Flores, Dr. Draw, Paul Lizzi
Photos: Lucy Baum
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Bal de la Jonquille Where / Où : La Gare Windsor people: Alison Silcoff, Jacynthe Côté, Virginie Coossa, Paul Pathy, Mitsou, Calvin Rovinescu, Karine Vanasse, Claudia Cytrynbaum, Marie-Josée Lamothe, Sophie Durocher, Caroline Codsi Partners / Partenaires: McCall MacBain Foundation, Sanofi, Air Canada, CAE, Fednav, Sunlife, IBM, PWC, RBC, Rio Tinto Alcan Photos: Ian Woo
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House of Chaplin: Prostate Cancer benefit Where / Où : Loft Hotel people: Fabio Broccoli, Annie Deir, Robyn Chalmers, Stevie B Hamron, Benjamin Bitton, Karine Doche Partners / Partenaires: Fabboss Premiere, Audi Prestige, Rib’n Reef, Lucille’s Oyster Dive, RYU, Vegera, Pilote, Bice, Dolce Piu Photos: Yann Jobin
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Ryu Tapas: One Year Anniversary Where / Où : Ryu Tapas people: David Dayan, Thomas Vernis, Jérémie Falissard, Patricia Gajo, Sonia Price, Mathieu De Latour, Carrie MacPherson Partners / Partenaires: Faboss, Audi Prestige, Rib’n Reef, Lucille’s Oyster Dive
Photos: Ian Woo
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Corby moves to new head office location Where / Où : Corby Distilleries Ltd. 4858 Rue Lévy people: Philippe Gougeon, Charles Salvas, Imad Nabwani, Samy Rabbat Partners / Partenaires: Brasserie Le Pois Penché, Agence Look, Sens-Concept, Chocolats Rocky Mountain Photos: Events360.ca
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Anne-Marie Withenshaw & Jay Walker Waugh Where/OĂš : Le Loft Hotel people: Chuck Hughes, Herby Moreau, Rebecca Makonnen, DJ Devious, DJ Yossi, Virginie Coossa, Francois Bazinet, Chef Danny St-Pierre, Erik MaillĂŠ, Liza Frulla, Angelo Cadet, Katia Piccolino, Olivia Leblanc, Stephane Drolet, Daniel Glick, Patrick Langlois Photos: Maude Chauvin
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Cava Rose 2 Year Anniversary Where/Où : Les Entrepôts Dominion people: Paule Labelle, Lise Watier, Cheryl-Jade Domingo, Danièle Henkel, Françoise Lyon, Lenny Lighter Partners / Partenaires: Buonanotte, Fairmont Reine Elizabeth, M sur Masson, Moishe’s, Portus Calle, Sweet Box Candies, Tapeo Photos: HyunMoo Lee
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The Crane Reunion
Where/O첫 : Vincent Prager residence people: Kim Goddard, Vincent Prager, Cristina Branco-Scandar, Ann Layton Photos: Events360.ca
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Fondation Y des femmes Where/Où : Le Centre Sheraton people: Caroline Codsi, Lise Watier, Geneviève Grandbois, Dre Laurette Dubé, Josée Boileau, Dre Angela Genge, Dre Joanne Liu Partners / Partenaires: Telus Photos: Sylvie Trépanier
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KA Magazine Launch Where / Où : The Club House – Rosalie people: Kevin Allwood, Ashley King, Bita Cattelan, Stevie B., Brahms Yaiche, Leeja Murphy Partners / Partenaires: L’école Supérieure de Ballet du Québec, Stallz, Scarlett James, Sweet Box Candies Photos: Lucy Baum
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Ross Campanella’s surprise 40th Where / Où : Chateau Saint-Ambroise people: Ross Campanella & Katia Piccolino, Natasha Gargiulo, Scarlett James, Anna Roma, Sandra Rinaldi, Mabel Palomino, Leisa Lee, Campanella sisters, Erica Mancini, Julienne Bucci, Vanessa Pizzi, Maria Guercio, Rossana Piccolino, Fausto Di Giovanni Partners / Partenaires: Manina Productions, Macaroni Bar, Semolina Catering, Mother Shuckers, Brahm Mauer Bar Services , DJ Lastoria, Grand Show Band with Christina and Johnny Capobianco, Groupe Vinsensus, Cook and Date Photos: John Koo
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spĂŠcial sur la santĂŠ health & wellness special
Familiarisezvous avec votre medecin Get to know your doctor 62
spĂŠcial sur la santĂŠ health & wellness special
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spécial sur la santé health & wellness special
The Victoria Park Medispa medical team. From left: Dr. Steven Bernstein, Dr. Andreas Nikolis, Dr. Mirko Gilardino, Dr. Arthur Swift, Dr. Bill Papanastasiou.
Mirko Gilardino Chirurgien plasticien / Plastic Surgeon : Médispa Victoria Park Interview : Tina christopoulos Photos : médispa Victoria park
Aujourd’hui, je m’entretiens avec le Dr. Mirko Gilardino, le directeur médical de Victoria Park Médispa, qui va nous parler de Victoria Park, mais aussi de sa carrière et de sa philosophie.
Today I sit down with Dr. Mirko Gilardino, Medical Director at the Victoria Park Medispa, to discuss Victoria Park as well as his career and philosophy.
Quelle a été votre trajectoire de carrière ? J’ai grandi à Vancouver, mais j’ai fait la plupart de mes études à l’université McGill, terminant par la chirurgie craniofaciale pédiatrique – c’est la chirurgie destinée aux enfants nés avec des anomalies faciales. Au moment de décider où pratiquer, l’un de mes très proches mentors à l’Hôpital de Montréal pour
What’s been your career path? I grew up in Vancouver but did a lot of my medical training at McGill University, then continued in pediatric craniofacial surgery—that’s surgery for children that are born with facial anomalies, cleft lip, cleft palate or any complex deformity to the scalp. When I was deciding where I would practice, one
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Photos: Ian Woo
enfants me dit qu’il allait ralentir son rythme de travail et qu’il y aurait de la place pour moi. Je n’avais aucune intention, au départ, de m’établir à Montréal, mais peu de temps après cela, l’un de nos partenaires principaux, à Montréal, le Dr Arthur Swift (un chirurgien plasticien renommé dans la ville), m’a appelé pour me parler du grand nouveau concept qu’il voulait lancer et qu’il appellerait Victoria Park. Les choses se sont précisées d’elles-mêmes. Comment le travail à Victoria Park diffère-t-il de votre travail à l’hôpital ? J’examine les visages et je me demande ce que je peux faire de mieux, voilà à peu près en quoi se résume la similitude dans les deux pratiques. En général, je m’occupe des enfants qui présentent de très sérieuses déformations faciales et j’essaie de rendre normal un visage anormal ou défiguré. Je fais l’inverse aussi avec des gens qui viennent me voir pour améliorer leur apparence, et qui, pour la plupart, n’ont rien d’absolument anormal. Vu ces différences, quelle est votre philosophie de la beauté ? J’aime regarder les gens et faire ressortir leur beauté naturelle, quelque chose qu’ils ont en eux mais dont ils n’ont, peut-être, jamais soupçonné l’existence. À mon avis, il ne s’agit que de cela lors d’une consultation personnalisée avec un chirurgien plasticien. Moi, c’est ce que je vise toujours, un aspect naturel, comme si on pouvait faire sans chirurgie. Justement, c’est ce que nous faisons ici, le plus souvent, associer aux procédés chirurgicaux certains traitements non chirurgicaux comme les traitements par injections, le raffermissement de la peau (Thermage) et autres procédés qui ne nécessitent pas de chirurgie. Dans votre pratique, vu les belles avancées dans ce domaine, êtes vous du genre à suivre les nouvelles tendances ou faites-vous plus confiance aux méthodes traditionnelles ? Je n’introduis rien dans ma pratique qui ne soit à 100 % fiable, sécuritaire et efficace. De toute façon, bien que nous soyons fiers d’être à l’avant-garde, nous ne faisons rien à titre expérimental. Chacun est là pour une raison bien précise : des stagiaires aux massothérapeutes, nous sommes tous des pros chevronnés chacun dans son domaine, et nous avons été recrutés pour cette unique raison. Le résultat, dans ma pratique, c’est ma conviction que nous offrons les soins les meilleurs que peut nous permettre la technologie, et ce, sans jamais compromettre la sécurité du patient. Qu’est-ce qui fait la différence à Victoria Park ? Nous pensons que la meilleure méthode pour la mise en forme physique et le bien-être est l’approche holistique. Lorsqu’un client sent quelque chose qui le dérange, souvent le meilleur traitement est d’y regarder de manière globale. Et comme nous
of my very close mentors at the Montreal Children’s told me he was going to start slowing down and there would be room to grow a practice. I had not intended on being in Montreal, but shortly after that, one of our senior partners here, Dr. Arthur Swift—an exceptionally well-known plastic surgeon in the city—called me and told me about this great new concept to be called Victoria Park. Things were just aligned. I now spend about 60% of my time doing the pediatric work but I’m spending more and more time here and I enjoy both. How does the work at Victoria Park differ from your work at the hospital? The only similarity would be that I look at faces and examine what I can do to help. That’s where the similarities end. Usually I work with children born with very serious deformities, trying to go from an abnormal or disfigured face to a more normal face. The opposite occurs here, I’m starting with people who for the most part are absolutely normal and are just trying to improve their appearance. Based on those differences, what is your philosophy on beauty? I like to look at an individual and bring out their natural beauty; something they might never even knew they had. In my opinion, that’s what a tailored consultation with a plastic surgeon is all about. I always aim for a natural look, a non-operated look. A lot of things that we do here are a combination of non-surgical and surgical procedures. We do everything from very easy injectable treatments to Thermage and certain other non-surgical treatments. There are so many developments in this field, are you quick to jump on a trend or do you rely on more traditional methods of practice? I don’t introduce anything in my practice until I’m 100% confident that it’s safe and effective. Although we pride ourselves on being cutting edge, we are not experimental in any way. Everybody in this building is here for a reason, because they are leaders in their field. From the trainers to the massage therapists, everybody has been recruited for that purpose. The corollary to that in my practice is that I believe we provide optimal care with the best that technology has to offer, but never compromising the patient’s safety. What is the point of difference at Victoria Park? We feel that the best approach to a problem is a holistic approach to fitness and wellness. When a client targets something that bothers them, frequently the best treatment is to look at it from all angles. And since we have all those experts here under one roof, we can easily recommend a strategy. If you have a patient who wants to shed weight, we will combine either a surgical or more often than not, a non-surgical treatment for them such as Thermage, which will tighten loose skin and trim down a waist line. Then we will put 65
“ An all-encompassing approach will definitely get you avons tous ces spécialistes sous le même toit, il nous est facile de recommander une stratégie. Si un patient cherche à perdre du poids, nous combinerons un traitement chirurgical ou beaucoup plus souvent un traitement sans chirurgie, comme le Thermage, qui resserre la peau flasque et réduit le tour de taille. Par la suite, nous l’envoyons voir notre nutritionniste, qui lui prescrira le régime adapté à son cas, puis un super entraîneur pour les exercices physiques. Une méthode globale, c’est ça qui en définitive donne de meilleurs résultats. Si vous ne changez pas de mode de vie, le traitement seul ne suffit pas. Aussi, à ce que sache, nous sommes les seuls à récompenser nos clients lorsqu’ils arrivent à atteindre leurs objectifs. Par exemple, lorsqu’ils parient avec leur entraîneur qu’ils atteindront tel ou tel objectif, ils l’inscrivent sur un tableau. Pour les encourager à y arriver, on leur offre 30 minutes de massage ou d’entraînement ou autre. Quels sont les traitements les plus demandés actuellement ? Ce sont les procédés non invasifs qui représentent le marché le plus florissant dans notre domaine, nous en avons toute une gamme, par exemple, pour rajeunir la peau, le relissage au moyen de lasers hyper sophistiqués, mais très sécuritaires. Notre but n’est pas d’obtenir l’effet d’un lifting, mais de redonner à la peau sa jeunesse originale. Les injectables aussi sont très demandés, du plus commun comme le botox, qui supprime les rides et rajeunit le visage, aux volumes d’agents chimiques utilisés de façon très sophistiquée pour rajeunir le visage. Le traitement chirurgical, quand à lui, est toujours extrêmement en vogue et le restera toujours pour la simple raison que, dans les changements majeurs que certains cherchent, il reste incontournable. Mais pour les résultats synergétiques nécessaires à l’obtention de l’aspect naturel que nous visons, nous essayons d’associer le traitement chirurgical à une série de traitements moins invasifs. Que se passe-t-il lorsque vous pressentez qu’aucun de ces procédés ne conviendrait à l’un de vos clients ? Si un tel patient vient me voir pour perdre du poids, je lui dis qu’il n’est pas un bon candidat pour la chirurgie, mais qu’il doit faire en sorte d’améliorer sa forme physique. Je l’enjoindrai de voir notre nutritionniste, le dirigerai vers nos entraîneurs d’exercices physiques et lui recommanderai tout ce qui va avec globalement pour qu’il obtienne le résultat qu’il cherche. Je ne vois pas cela comme « renvoyer », au contraire, c’est l’envoyer dans la bonne direction.
them in touch with our nutritionist, and make sure they have a really attainable diet. We’ll then connect them with a great trainer. An all-encompassing approach will definitely get you better results than just a treatment with no lifestyle change. We’re also the only place I’m aware of that actually rewards our clients for reaching their goals. For example, when they make a bet with their trainer, we have a goal board. When they attain it, they’re rewarded with a 30-minute training session, or massage, an incentive to get there. What are some of the treatments that are most in demand right now? The fastest growing market in our field is the non-invasive procedures that include a huge gamut of things. Skin resurfacing, for example, is very sophisticated lasers that can be used extremely safely to rejuvenate the skin. We’re not trying to achieve a face-lift result; we’re just trying to give the skin to its youthful nature. The injectables that range from the most common like botox, which helps with wrinkles and the rejuvenation in the face, to volume agents used in a very sophisticated way to make the face look more youthful. The surgical treatment is still extremely popular and always will be because it is a cornerstone of some of the bigger changes that we make, but the trend is combining a surgical treatment followed by a less invasive treatment to get synergistic results that look natural. What happens when you feel a client does not fit with any of these procedures. Would you turn that client away? If by turn that client away you mean to finish my consultation by saying you don’t need anything from me, then absolutely. If a patient comes to me with a concern about a weight issue, I could say they’re not a good surgical candidate because really, what they’re looking to do is improve their overall fitness. I’ll introduce them to our nutritionist, get them an expert consultation with one of our fitness trainers, put that whole picture together to end up getting the result that they want. I don’t see that as turning them away, I see it as steering them in the right direction. Is that part of the reason you joined a concept like Victoria Park? The paradigm of a plastic surgery practice has changed. It used to be a solo practice where you had an operating room and you did consultations and surgery. For all the other stuff you were sent elsewhere. Now, a lot of treatments are combined and to have them all under one roof is the most efficient for patients. Who wouldn’t love to have all their treatments done by the experts in that field under one roof, with indoor parking? Do you have a holistic view of beauty in your personal life as well? I play tennis 3 times a week at 7 am. There is no question in my mind that my performance intellectually suffers if I don’t have that in my life. I personally feel like your physical shape is extremely important. We are what we eat. If you have a terrible diet, you’ll pay the price in your energy level, in your appearance and in your skin.
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better results than just a treatment with no lifestyle change.” Est-ce que cela fait partie de la raison qui vous a poussé vers le concept de Victoria Park ? Le paradigme de la pratique chirurgicale plastique a changé. C’était une pratique isolée : vous donnez des consultations dans votre bureau et vous opérez dans une salle d’opération. Pour tout le reste, vous envoyez les gens ailleurs. Maintenant, afin d’être le plus efficace possible, vous associez tous les traitements et vous les rassemblez sous le même toit. Qui n’adorerait voir tous les spécialistes dans le domaine sur les mêmes lieux, surtout quand vous disposez d’un stationnement intérieur ?
You’re known for being very good at your work, but also have a public persona through the various media and promotional initiatives you take part in, just one example being a very interesting Harry Rosen campaign that caught my attention. Is this something you consider part of the upkeep of having this career? I can’t say that I solicit any of that. I’m fortunate that we have a wonderful marketing team at Victoria Park that does a fantastic job at letting people know that we’re here . Part of my media exposure is based on that. There will always be a natural amount of marketing involved in this type of work.
Avez-vous, dans votre vie personnelle, cette même vision holistique de la beauté ? Je joue au tennis trois fois par semaine à 7 h du matin. Je n’ai aucun doute dans l’esprit que mes capacités intellectuelles seraient amoindries si je n’avais pas ça dans ma vie. Pour moi, la forme physique est extrêmement importante. Nous sommes ce que nous mangeons. Le régime démentiel ? Vous en paierai le prix en termes de perte d’énergie, d’apparence, et votre peau en prend un coup.
The Harry Rosen campaign was interesting because they highlight three of their clients across Canada who they consider being outstanding professionals and who also take style seriously. As a plastic surgeon, if patients don’t feel that you are putting yourself together in a presentable way, to me that’s a sign that perhaps you don’t have a sense for esthetics. Moreover, the shoot was unpaid, so they donated money to the craniofacial program at the Children’s and I thought that was a fair trade.
On vous connaît comme personne publique grâce aux médias et aux nombreuses initiatives publicitaires auxquelles vous prenez part, par exemple, la campagne Harry Rosen. Est-ce que vous pensez que cela fait partie de votre façon de consolider et de soigner votre carrière ? Je ne peux dire que je m’adonne aux sollicitations de ce type. Je me félicite que nous ayons une merveilleuse équipe de marketing à Victoria Park qui fait un travail fantastique pour informer les gens et leur faire savoir que nous sommes là. Une partie de mon exposition dans les médias sert à cela. Il y a toujours un peu de marketing, somme toute naturel, dans ce genre de travail.
Describe the clientele at Victoria Park. A genuine working class that includes many downtown Montreal professionals. People who are willing to spend a reasonable amount of time and money to look and feel their best.
La campagne Harry Rosen était intéressante parce qu’elle a mis au devant de la scène trois de leurs clients les plus en vue au Canada et qui sont des professionnels remarquables pour qui le style est une chose sérieuse. De plus, ce n’était pas payé, aussi ont-ils donné l’argent au service de chirurgie craniofaciale de l’hôpital pour enfants. Je pense que c’était équitable.
What are the newest services you’ve introduced? In the Medispa: new Fraxal laser treatments and our new signature Glow treatment; for skin rejuvenation and impressive reduction in brown spots. In the Spa, we’ve started doing some chemical peels as another form of skin rejuvenation; and in the Health Club, we have a renovated Pilates studio and new extreme circuit program led by pro athlete trainer Paul Gagne designed to get participants in the best possible shape in an intense 30 minute workout. Lastly, our new Asian-inspired Park Restaurant that focuses on amazing flavours and healthy organic ingredients.
Quels sont les plus récentes nouveautés introduites ? Au Médispa : nouveaux traitements au laser Fraxel et notre nouveau traitement phare Coup d’éclat pour le rajeunissement de la peau et la réduction impressionnante des tâches brunes. Au spa, pour le rajeunissement de la peau, nous avons commencé à faire des gommages chimiques, ce qui est un nouveau procédé. Et enfin au Club Santé, nous avons un studio Pilates rénové et un nouveau programme de circuit complet dirigé par l’athlète et entraîneur Paul Gagné. Enfin, notre nouveau restaurant Park qui met l’accent sur les saveurs asiatiques et ingrédients biologiques.
victoria park medispa · 376 avenue victoria, westmount · 514.488.7722 · vicpark.com 67
spécial sur la santé health & wellness special
Dr Réjean Thomas & Dr Marc Steben Fondateur-PDG / Founder & CEO La Clinique A
Directeur médical / Medical director
Interview : Maya sardouk Photos : ian woo
On dirait une galerie d’art et non pas un nouveau cabinet médical spécialisé en santé sexuelle unique en son genre. La Clinique A rue McGill, fondée par Dr.Réjean Thomas (Chevalier de l’Ordre du Québec et membre de l’Ordre du Canada), et dirigée par Dr. Marc Steben (Président – 26ème Conférence Internationale sur le virus du papillome humain (VPH) – Montréal 2010), s’adresse aux hommes et femmes de tout âge, et offre aux patients un système de support unique et un accès diversifié à plusieurs professionnels de la santé. 68
It seems like an art gallery and not a new and one-of-a-kind medical clinic that specializes in sexual health. La Clinique A rue McGill was founded by Dr. Réjean Thomas (Knight of the Ordre du Québec and member of the Order of Canada) and is run by Dr. Marc Steben (President – 26th International Conference on the Human Papilloma Virus (HPV) – Montreal 2010). The clinic offers patients, men and women of all ages, a unique support system along with a diversified access to several health professionals.
Comment avez-vous décidé d’ouvrir La Clinique A? La Clinique A est la continuation naturelle et logique de La Clinique L’Actuel (fondée en 1987 avec les docteurs Michel Marchand, Suzanne Côté et Clément Olivier), qui a comme mission d’offrir des soins de santé de haute qualité en matière de dépistage et de traitement des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) et de prise en charge des personnes vivant avec le VIH/sida. On avait de la difficulté à répondre aux besoins grandissants des patients hétérosexuels, et on ne voulait surtout pas les refuser. Pourquoi le Vieux-Montréal comme choix d’emplacement pour La Clinique A rue McGill? En premier il y a un manque de cliniques et services médicaux ici, ensuite il y a beaucoup de femmes et des jeunes
How did you decide to open La Clinique A? La Clinique A is a natural and logical continuation of La Clinique L’Actuel (founded in 1987 with doctors Michel Marchand, Suzanne Côté and Clément Olivier). Its mission is to offer high quality health care services that include screening and treating sexually transmitted and blood-borne infections (STBBI) along with providing care for people living with HIV /aids. We had difficulty answering the growing needs of heterosexual patients and we did not want to refuse them. Why did you choose the Old Montreal for the location of La Clinique A rue McGill? First of all, there is a lack of clinics and medical services here and there are a lot of women and young professionals that need consultations. We also considered factors such as easy
« Le fait triste qu’il n y a plus d’éducation sexuelle au Québec depuis 2003 nous pousse à agir pour sensibiliser la population. » professionnels qui ont besoin de consultations. L’accès par transport en commun et le fait d’être un point d’entrée au Centre-ville de Montréal est un facteur qu’on a considéré aussi. Tous ces points nous ont emmenés à ouvrir sur la rue McGill, et on s’est intégré au look et à la personnalité moderne du quartier. On voit dans la salle d’attente de magnifiques tableaux par Corno et un design intérieur non traditionnel. Quel genre d’expérience voulez-vous offrir aux patients? On veut offrir une ambiance relaxe, tout est fait pour que le patient se sente à l’aise et non jugé. Le décor est minimaliste, zen et dégage la tranquillité et un cadre de confiance. Étant dans le Vieux-Montréal branché on veut que la population s’identifie avec la clinique et nous considère comme un support médical professionnel et à l’écoute. Parlez-nous des services disponibles à La Clinique A: Notre mission consiste à offrir un service complet, attentionné et dévoué, et ce, en toute confidentialité : Dépistage des
access by public transportation and being an entry point to Montreal’s downtown area. All these elements brought us to open on McGill Street, and we integrated the clinic into the modern look and personality of the neighbourhood. In the waiting room, we can see beautiful paintings by Corno along with non-traditional interior design. What kind of experience do you wish to offer patients? We want to offer a relaxed atmosphere and everything is done so that the patient feels comfortable and not judged. The decor is minimalist and zen. It exudes tranquility in a setting that cultivates trust. Being located in trendy Old Montreal, we want the population to identify with the clinic and see us as a professional medical facility that is sensitive to their needs. Can you talk to us about the services available at La Clinique A: Our mission is to offer a complete service that is both attentive and committed and that respects confidentiality: screening of sexually transmitted and blood-borne infections (STBBI), rapid HIV testing (results in 10 minutes), hormonal 69
spécial sur la santé health & wellness special
infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS), dépistage du VIH avec résultat rapide (résultat en 10 minutes), contraception hormonale, vaccination contre le VPH et les hépatites virales A et B, Prophylaxie post-exposition sexuelle (PPE) et beaucoup plus. La Clinique A est aussi associée au Groupe Biron - Laboratoire médical, pour les analyses médicales, ce qui réduit le temps d’attente dans un centre régulier. Comment votre approche est-elle différente ? Dr. Steben et moi on croit fortement au succès de la formule multidisciplinaire: ici à la Clinique A on est cinq médecins, une infirmière, un physiothérapeute, deux sexologues et un psychologue. Notre approche est complète et ceci grâce à notre équipe diversifiée. Comment décririez-vous la relation des Québécois avec la santé sexuelle? Les Québécois sont généralement très ouverts et à l’aise avec le sujet de la sexualité. Ceci dit, les statistiques sont plutôt décourageantes : chez nous à la Clinique médicale l’Actuel, en 2011, 34 % des nouveaux cas de VIH ont été détectés chez des jeunes de 30 ans et moins, dont 18 % chez les moins de 25 ans. Je crois qu’il faudrait absolument mettre sur pied une campagne de sensibilisation visant cette partie de la population. J’espère que les jeunes vont se pencher sérieusement sur la prévention en santé sexuelle, car c’est leur avenir qui est en jeu.
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contraception, vaccination against HPV and viral hepatitides A and B, Post-exposure prophylactic (PEP) and much more. La Clinique A is also associated with the Groupe Biron medical laboratory, for medical analyses, which reduces the waiting time encountered in a regular centre. How is your approach different from other clinics? Dr .Steben and I firmly believe in the success of the multidisciplinary approach: here at La Clinique A we have five doctors, one nurse, one physiotherapist, two sexologists and one psychologist. Our approach is complete thanks to our diversified team. How would you describe the relationship Quebecers have with sexual health? Quebecers are generally very open and comfortable with the topic of sexuality. That being said, statistics are rather discouraging: here at La Clinique médicale l’Actuel, in 2011, 34% of new HIV cases were found in people 30 years of age and under, including 18% in people under 25 years of age. I believe that it would be absolutely necessary to organize an awareness campaign that targets this segment of the population. I hope that young people will seriously consider the question of prevention in sexual health because it’s their future that is at stake.
Que pensez-vous des critiques de l’implantation du programme québécois de vaccination contre le VPH? Était-il conclu un peu trop rapidement? Dr Steben : Absolument pas. Non. Les données disponibles prouvent l’efficacité et la sécurité de cette vaccination. Plus de 90 millions de doses de vaccin ont été effectuées et à date aucun problème n’a été rapporté. C’est un manque d’éducation totale de douter encore de ce vaccin. Parlez-nous de votre fondation : Créée en 2006, la Fondation l’Actuel a comme objectifs d’assurer le bien-être des personnes atteintes du VIH/sida, des ITSS et des hépatites; de favoriser l’accès à la recherche, au dépistage, aux traitements ainsi qu’aux soins; et surtout de favoriser la prévention. On organise plusieurs événements de levée de fonds dont dernièrement un spectacle bénéfice avec Diane Dufresne et les Violons du Roy. Pour plus d’info ou faire un don : www.fondationlactuel.ca Vous avez lancé cet été l’initiative « l’Actuel sur rue » : quel est l’objectif de ce projet? L’éducation, l’accès à l’information et la prévention. Le fait triste qu’il n y a plus d’éducation sexuelle au Québec depuis 2003 nous pousse à agir pour sensibiliser la population. On est toujours en action : dernièrement on a distribué 10,000 condoms en première page du Journal Métro.
What do you think of the criticism concerning the implementation of the Quebec vaccination program against HPV? Was it implemented too quickly? Dr Steben: Absolutely not. No. The data available prove the efficiency and the safety of this vaccination. More than 90 million doses of the vaccine have been given so far and no problem has been reported. It’s a total lack of education to still doubt this vaccine. Talk to us about your foundation: Created in 2006, the Fondation l’Actuel aims at looking after the well-being of people infected with HIV/aids, STBBI and hepatitides; it promotes access to research, screening, treatments and care; and most of all encourages prevention. We organize several fundraising events. Lately, we held a benefit concerts with Diane Dufresne and Les Violons du Roy. For more info or to make a donation: www.fondationlactuel.ca This summer, you are launching the “l’Actuel sur rue” initiative: what is the objective of this project? Education, access to information and prevention. The sad fact that there is no longer any sexual education in Quebec since 2003 pushes us to act in order to raise the population’s awareness. We are always taking action: lately, we’ve given out 10,000 condoms on the first page of the Journal Métro.
la clinique a · 407 rue mcgill, westmount · 514.787.0055 · cliniquea.ca
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PORTRAIT DE PERSONNALITÉ POWER PLAYER PROFILE
en couverture / cover stories
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ryu tapas
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cushman & wakefield
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deville dinerbar
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Barroco & Bocata
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Tapeo bar à Tapas
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Baxo
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Hyatt regency montréal
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cava rose
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Vinizza osteria enoteca
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Jean-christophe requero
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andrew torriani
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Maison Boulud
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Anna Roma
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Lotus F1 team
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Lise Watier
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David Dayan Propriétaire / Owner: Ryu Tapas Interview : jasmine goyer Photos : ian woo
Parlez-nous un peu de votre parcours et de ce qui vous a amené dans l’industrie de la restauration. Je viens d’une famille issue de l’immobilier et je travaille encore avec mon père chaque jour. C’est lui qui m’a aidé et encouragé à ouvrir Ryu et comme il a lui-même été propriétaire de restaurants, son expérience était précieuse. Le reste est allé de soi. Mon chef, Alex Cohen, et moi-même nous connaissons depuis le primaire. Un jour, alors que nous étions chez Joe Beef, Alex est sorti de la cuisine et le destin était de la partie. Il a adoré mon projet et a accepté de devenir mon chef. Et c’est ainsi que l’aventure a commencé. 74
Tell us a bit about your background and how you came into the restaurant business? I come from a real estate family business and still work every day with my father. My father encouraged and helped me to open Ryu, having owned restaurants his experience was invaluable. The rest developed on its own. My chef, Alex Cohen and I have known each other since elementary school. One day while at Joe Beef, Alex came out of the kitchen and the stars aligned. He loved my project and agreed to become my chef. That became the beginning of this adventure.
Pourquoi avez-vous opté pour une thématique asiatique ? J’ai beaucoup voyagé et que ce soit à Los Angeles, New York ou Paris, les restaurants japonais sont très tendances et amusants. Je ne dis pas que les restaurants japonais ici ne sont pas amusants—nous avons Jun-i et Mikado qui possèdent tous les deux d’excellents chefs et d’excellentes nourritures,–mais la plupart d’entre eux manquent d’ambiance et d’effet de surprise. Ils font de la cuisine japonaise traditionnelle— autrement dit, de la cuisine japonaise occidentale. Avec Ryu, j’introduis à Montréal un nouveau genre de bistro japonais qui met en scène des aspects de la cuisine japonaise que j’ai eu l’occasion de connaître lors de mes voyages et que nous n’avons pas ici. Le restaurant n’est pas un izakaya, un Imadake ou un Kazu comme tel, ce n’est pas un restaurant traditionnel de sushi japonais non plus. Ryu réunit les éléments de la cuisine japonaise et les apprête à sa façon ! Nous laissons les chefs faire ce qui leur plaît et ils créent des mets à la fois excellents et amusants. Le nom Ryu est original, qu’est-ce que cela signifie ? Ryu est le personnage d’un jeu vidéo auquel je jouais quand j’étais enfant. Ryu signifie dragon et lorsque vous entrez à l’intérieur du restaurant, vous voyez la silhouette d’un dragon sur les panneaux métalliques qui ornent les murs. C’est un élément subtil, mais très caractéristique de notre identité. Lorsque mon designer et moi-même étions à la recherche d’un nom pour le restaurant, j’ai immédiatement pensé à Ryu. Ça me plaisait beaucoup et je voulais un nom très court. Quelque chose qui se démarquerait, mais qui aurait un sens particulier pour nous.
Why the Asian theme? I have traveled quite a bit and whether you’re in Los Angeles, New York or Paris, Japanese restaurants are very happening and a lot of fun. I’m not saying the Japanese restaurants here are not fun- we have Jun-i and Mikado, both have great chefs and food, but they lack the atmosphere and the “WOW” factor. They do traditional Japanese cuisine—by this I mean Japanese Western cuisine. With Ryu I am introducing Montreal to a new kind of Japanese bistro that portrays aspects of Japanese cuisine that I have experienced throughout my travels and that we don’t have here. The restaurant is not an izakaya, like Imadake or Kazu per say, it’s not a traditional Japanese Sushi restaurant either. Ryu combines the elements of Japanese cuisine and makes its own fun! We let the chefs do as they please and create excellent, fun dishes. The name Ryu is original, what does it mean? Ryu is a character in a video game that I used to play as a kid. The name Ryu means dragon in Japanese and as you walk into Ryu you will notice a dragon etched into the metal sheets that decorate the walls of the restaurant. It’s subtle but a very real element of our identity. When my designer and I brainstormed names for the restaurant I jumped on Ryu right away. I loved it! I wanted a very short name. Something that stood out but that had meaning for us. Tell us a bit about your chef, Alex Cohen Alex has spent time all over Asia. Asian cuisine is his passion. He is self-taught and brings wisdom and love to his cooking. His youthful energy creates a wonderful balance from the front house to the back of the house.
Parlez-nous un peu d’Alex Cohen, votre chef. Alex a passé beaucoup de temps en Asie. La cuisine asiatique est sa passion. Il est autodidacte et cuisine avec sagesse et amour. Il possède une énergie jeune, ce qui crée une harmonie parfaite dans tout le restaurant. Vous venez de célébrer votre premier anniversaire le mois dernier. Félicitations ! En cours de route, y a-t-il des défis inattendus auxquels vous avez été confronté ? Il y a eu plusieurs défis. Un grand défi a été l’élaboration du menu. Je suis très difficile. Mon chef et moi avons essayé plusieurs plats avant de choisir ceux que nous servons. Nous avons également développé une section « amuse-bouche » pour le menu. Il s’agit d’une combinaison de petites bouchées et de collations qui peuvent être commandées avec des cocktails 75
pour un repas plus léger. De plus, nous venons récemment d’ajouter une carte de sakés incluant plusieurs importations privées.
Congratulation on celebrating your first year anniversary last month! Were there any unexpected challenges that you’ve come across along the way?
Qu’est-ce qui vous distingue des autres concepts de sushi à Montréal ? Le sushi, c’est notre affaire. Nous le roulons avec très peu de riz, pour que vous puissiez goûter les ingrédients. Je n’ai jamais cru que le sushi pouvait se manger en deux bouchées. Nous offrons également un service de cuisine complet, mais nous ne servons pas de teriyaki ou de plats « conventionnels ». À l’instar de notre décor et de notre ambiance, nous aimons expérimenter avec le goût et le style de la cuisine japonaise.
There have been many challenges. One major challenge has been the menu—I am very picky. My chef and I have gone through many dishes before choosing the ones we serve. We have also been developing an “amuse” section on the menu. It consists of snacks and little bites that can be ordered along with cocktails for those looking for a lighter meal. In addition we just introduced our new Sake card, which includes many private imports.
Comment décririez-vous votre clientèle type ? Notre clientèle est diversifiée, tant en âge, en religion qu’en style. Par exemple, l’un de nos clients favoris est un couple de septuagénaires qui mange chez Ryu en moyenne deux fois par semaine, de 18h à 18h45. Ryu sert des gens de tous les horizons, peu importe le soir. Et notre clientèle change au fur et à mesure que la soirée avance. Les gens que vous voyez à 18h30 sont très différents de ceux que vous verrez à 23h, et c’est l’une des choses que je préfère au sujet de notre restaurant. Vous offrez également un excellent service de traiteur. Comment votre chef adapte-t-il le menu ? Notre priorité est de bien comprendre l’événement afin de créer un menu qui le complète. Nous ne nous limitons pas au menu du Ryu pour notre service de traiteur. Notre cuisine est classique, mais avec une touche artistique. Nous avons préparé des mets pour de grands événements tels que le 25e anniversaire du magazine Voir et le lancement du projet résidentiel La Fabrique. Nous avons très hâte de développer davantage cet aspect dans un avenir rapproché. Où trouvez-vous votre inspiration ? Je trouve mon inspiration dans les voyages, les magazines et les livres, mais également dans ce qui se fait ici à Montréal. Montréal possède de très grands restaurants. Il y a des chefs extraordinaires qui font de la cuisine nouvelle et expérimentale. Chaque fois que je suis à l’étranger et que je suis ébloui par un décor ou un nouveau restaurant,
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What sets you apart from other sushi concepts in Montreal? Sushi is our thing. We roll with very little rice—you taste the ingredients. I never believed in eating sushi in two bites. We also have a full service kitchen but don’t do teriyaki or “conventional” dishes. Similar to our décor and ambience, we like to experiment with taste and styles of Japanese cuisine. What would you consider is your typical clientele? Our clientele varies in age, religion, style etc... For example, one of our favourite clients is a couple in their 70’s. This older couple visits Ryu at least twice a week from 6:00pm to 6:45pm. Ryu caters to anyone on any given night, and to a very diversified clientele that changes as the night progresses, the people you see at 6:30 are very different then ones there at 11 and that is one of my favorite things about our restaurant. You offer an excellent catering service. How does your chef adapt the menu? Our priority is to understand the event and create a menu that compliments it. We don’t limit the Ryu menu to the events we cater. Our cuisine is classical but with an artistic twist. We’ve catered great events like the 25 year anniversary of Voir Magazine and the launch of the Fabrique Chabanel Residential Project. We look forward to expanding this side of Ryu and this something we will be doing more of in the near future. Where do you find your inspiration? I find inspiration in travel, magazines and books and also a lot from what’s being done here in Montreal. Montreal has some of the greatest restaurants. There are amazing chefs
je réalise que nous avons quelque chose de semblable ou même de mieux à Montréal. Nous pourrions sans doute améliorer quelque peu nos bars et la variété de nos boîtes de nuit, mais pour ce qui est de la restauration, nous sommes l’une des meilleures villes. Quels sont vos trois endroits de prédilection à Montréal ? Le Santos : le propriétaire est un ami et j’adore l’endroit. Le Buonaotte : j’y vais depuis longtemps et c’est toujours agréable. Le Garde Manger est idéal pour boire et manger. J’aime bien ce que le Macaroni Bar a fait pour réaménager le restaurant – une belle énergie, de l’ambiance et de bons cocktails. Je dois également mentionner le Rosalie et la superbe terrasse du vibrant Club house. Eh bien, ça fait cinq ! Que se passera-t-il au Ryu en 2012 ? Nous ouvrirons notre terrasse cet été. Ça ajoutera une touche complètement nouvelle au restaurant et au quartier. Les terrasses qui s’installent sur la rue Laurier donnent un style très européen et parisien au secteur. Notre restaurant s’améliore chaque jour, qu’il s’agisse d’une petite touche dans une recette, de nos cocktails, de notre carte des vins ou de nos importations de saké. Nous faisons toujours de notre mieux pour nous améliorer et nous développer. Chaque jour, nous travaillons afin de faire du Ryu le restaurant qu’il doit être !
who are bringing experimental and fresh new cuisines to the table. Whenever I have been in a different country and marvelled at décor or a new restaurant, I realize we have something similar or better in Montreal. We could make some improvements on our bars and the variety of our clubs, etc. but in terms of food, we are one of the greatest cities. Your top three hang out spots in Montreal? Santos; the owner is a friend of mine and I love the place. Buona Notte; I have been going there forever and it’s always a good time. Garde Manger is perfect for food and drinks. I like what Macaroni Bar has done in redeveloping the restaurant—great energy, ambiance and cocktails. I also have to mention Rosalie and Club House: great terrace and vibe. I guess that’s five! What can we expect from Ryu in 2012? We will be opening our terrace this summer. The terrace brings a whole new aspect to the restaurant and the neighbourhood. The way the terraces come out all along Laurier Street is very European and Paris-like. As a restaurant we will improve every single day. Whether it be a tweak in a recipe, working on our cocktails, wine cards or Sake imports—we are always trying to better and grow. Every day we will work to improve and make Ryu what it needs to be!
Ryu tapas · 288 Avenue Laurier Ouest · 514.439.6559 · ryutapas.com
Cin tailleurs · 514.267.6557 · Cintailleurs.ca · @cintailleurs
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John voulieris Directeur Gestion de Projets : Services aux Occupants et aux Investisseurs Corporatifs Director of Project Management: Corporate Occupier & Investor Services Cushman & Wakefield Montréal Interview : Sofia mazzamauro Portrait: ian woo
Forte de projets tels que Google et Warner Bros, la société immobilière Cushman & Wakefield s’efforce d’aider petites et grandes entreprises à trouver des bureaux à Montréal. John Voulieris, directeur de la gestion de projets chez Cushman & Wakefield Montréal, a pris le temps de s’asseoir avec RSVP Magazine pour discuter de l’immobilier, un marché en pleine croissance à Montréal, et de ses propres projets. 78
With projects like Google and Warner Bros under their belt, Cushman & Wakefield real estate firm strives to help businesses, big and small, set up office space in Montreal. John Voulieris, Director of Project Management at Cushman & Wakefield Montreal, takes the time to sit with RSVP Magazine to discuss real estate, the growing market in Montreal, and his own projects.
Parlez-nous de Cushman & Wakefield à Montréal. Cushman & Wakefield est une société immobilière internationale. Nous sommes l’une des plus grandes au monde. Nous comptons de 30 à 40 courtiers dans nos bureaux du Québec. Je travaille dans le département de gestion de projets et nous aidons les compagnies privées à trouver des bureaux ou à construire leur immeuble. Nous avons travaillé sur des projets très médiatisés à cause de notre présence sur la scène internationale. Nous avons construit les bureaux montréalais d’entreprises telles que Warner Bros, Google, Expedia, Morgan Stanley, Groupe Inverstors et Diageo, par exemple. Quelle est la mission principale de Cushman & Wakefield et qu’espérez-vous apporter à notre vile ? Ce que nous voulons, essentiellement, c’est que de bons clients obtiennent de bons bureaux à un prix concurrentiel. Notre département les aide à trouver des locaux à la fine pointe de la technologie à Montréal. Plusieurs grands noms arrivent en ville et nous les aidons à s’installer. Nous aimons promouvoir la ville. L’année dernière, plusieurs de nos clients américains sont venus à Montréal pour la première fois. Plusieurs entreprises trouvent que Montréal est compétitive dans le domaine immobilier. Il y a divers avantages fiscaux et il en coûte moins cher pour louer des bureaux que dans une grande ville américaine. De plus, il y a un grand nombre de jeunes adultes à Montréal (nous avons quatre universités). Il a donc un grand nombre de gens instruits que ces entreprises pourraient embaucher. Plusieurs de nos clients adorent la dimension multiculturelle de Montréal, et la ville s’est beaucoup développée au cours des dernières années. Il s’agit là d’une tendance que j’ai observée et nous aimons en faire la promotion. Comment avez-vous commencé à travailler avec l’entreprise ? J’ai toujours travaillé dans le domaine de la construction; je suis ingénieur civil de formation. Au cours de ma carrière, j’ai progressivement évolué vers le côté « affaires » de l’immobilier. Il y a quelques années, je travaillais pour une petite firme montréalaise nommée The Gordian Group, qui s’occupait essentiellement de gestion de projets.
Tell us about Cushman & Wakefield in Montreal. Cushman & Wakefield is an international real estate firm. We are one of the biggest in the world. We have about thirty to forty brokers in our Quebec office. My department is the Department of Project Management and we help private companies build out their space or build their buildings. We have worked on high-profile projects because of our international status. We have built the Montreal offices for companies like Warner Bros, Google, Expedia, Morgan Stanley, Inverstors Group and Diageo, to name a few. What is the main mission of Cushman & Wakefield and what do you hope to bring to our city? We basically want good clients to get good office space at a competitive price. Our department helps them build out high-tech, cutting-edge space in Montreal. A lot of big names are coming into the city and we help set them up. We like to promote the city. Last year, a lot of our US clients came to Montreal for the first time. Many companies are finding that Montreal is competitive in terms of real estate, there are different tax benefits, and it is cheaper than renting office space in a large U.S. city. Also, there are a large number of young people in Montreal (we have four universities) so there is a lot of educated people that these companies can look into hiring. A lot of our clients love the cosmopolitan aspect of Montreal, and there have been a great deal of expansions in the city over the last few years. It is definitely a trend I see, and we like to promote that. How did you begin working with the company? I have always worked in construction; I am a Civil Engineer by trade. I slowly moved to the business side of real estate throughout my career. A few years back, I was working for a small Montreal firm called The Gordian Group that basically did Project Management. Cushman was around and offered brokerage in Canada, but they wanted to offer Project Management. They bought us out and we became their Project Management Department. With the buyout, I became the director of the Quebec office. My mission is to help the business grow.
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Cushman était dans les parages et offrait des services de courtage au Canada, mais souhaitait également offrir des services de gestion de projets. Ils nous ont acheté et nous sommes devenus leur département de gestion de projets. Suite à cet achat, je suis devenu le directeur du bureau du Québec. Ma mission est d’aider l’entreprise à se développer. Quel est votre rôle en tant que directeur de la gestion de projets ? Je suis responsable de la gestion de projets au Québec. Lorsqu’une entreprise cliente cherche des locaux à Montréal, mon équipe l’aide à établir budget et échéancier. Elle intervient également lors de la construction de leurs bureaux. De plus, nous faisons des appels d’offres pour les entrepreneurs, les architectes et ainsi de suite jusqu’aux meubles et aux technologies de l’information. Les clients ont besoin d’une personne possédant l’expérience adéquate afin de gérer tous les éléments d’un projet. Nous travaillons avec des budgets de dizaines de millions de dollars. Nous aidons à superviser tout le processus jusqu’à leur ouverture. Je fais également de la prospection pour l’entreprise – je travaille pour trouver des clients, des espaces locatifs et signer des contrats en m’assurant qu’un certain pourcentage du travail provient de nos clients canadiens et américains chaque année. Je m’occupe également de mes propres projets parce que cela me garde à l’affût. Parlez-nous un peu des projets de l’entreprise à Montréal. L’an dernier, nous avons terminé Morgan Stanley et Warner Bros. En ce moment, nous travaillons sur l’agrandissement 80
What is your role as Director of Project Management? I am responsible for Project Management in Quebec. When a corporate client comes to find space in Montreal, my team comes in and helps them make a budget, schedule, and helps build their office. We also go out to bid for the contractors, architects, all the way down to furniture and IT. Clients need someone with the proper Project Management experience who can deal with all the moving parts of a project. We are looking at budgets in the tens of millions of dollars. We help oversee that whole process until they open. I also do business development for the firm—I am out there getting clients, renting jobs, and signing contracts making sure we get a certain amount of work per year from US and Canadian clients. I run my own projects because it keeps me sharp. Can you tell us a little about the company’s projects in Montreal? Last year, we completed Morgan Stanley and Warner Bros. Right now, we are working on an expansion for Expedia in the Old Port. We just got a mandate with Kraft across Canada and we will renovate their offices in Laval. We are also building a new building with Laura Canada, the clothing company. We have other interesting mandates coming up, and potential repeat business with companies that are growing and hiring. We are in the business development phase right now and we have some interesting contracts to start the year off, but we are always looking to get more new mandates.
d’Expedia au Vieux-Port. Nous venons tout juste d’obtenir un mandat avec Kraft à travers le Canada et nous procéderons à la rénovation de leurs bureaux à Laval. Nous construisons également un nouvel immeuble pour la compagnie de vêtements Laura Canada. Il y a aussi d’autres mandats intéressants qui s’en viennent de même que des projets potentiels avec certains de nos clients actuels qui prennent de l’ampleur et souhaitent embaucher de nouvelles personnes. À l’heure actuelle, nous sommes à l’étape de la prospection et nous avons des contrats intéressants pour commencer l’année, mais nous sommes toujours à la recherche de nouveaux mandats. Quels sont les avantages d’embaucher Cushman & Wakefield et comment est-ce que les (petites ou grandes) entreprises peuvent tirer parti de vos services ? Nous sommes une société internationale qui possède un grand pouvoir d’achat. Pour commencer, nous sommes établis; nous avons des bureaux ici en passant par la Chine, New York et le Moyen-Orient. Au cours des dernières années, nous avons travaillé sur plusieurs projets très médiatisés. Nous sommes reconnus à Montréal et nous possédons l’expertise nécessaire lorsqu’il est question de serveurs haute technologie, de nouveaux immeubles, de rénovations haut de gamme et de gros budgets. L’équipe locale connaît le marché local sur le bout des doigts. Nous travaillons sur plusieurs mandats, ce qui représente trente et quarante millions de dollars en travail fourni par notre équipe chaque année uniquement à Montréal. Les entreprises respectent notre place dans le marché —elles savent que nous possédons le pouvoir d’achat, que nous obtiendrons un meilleur prix, offrirons un meilleur service et un meilleur rendement parce que nous avons travaillé avec tous les fournisseurs, architectes et entrepreneurs à Montréal. Nous travaillons dans l’intérêt du client et utilisons notre place dans le marché pour qu’ils obtiennent les meilleures offres. Nous aimons également travailler avec de plus petites firmes et avons réalisé des mandats pour des cabinets comptables, des bureaux d’avocats et des points de vente locaux. Que souhaitez-vous accomplir dans le futur ? J’aimerais voir Montréal prendre de l’expansion. Nous remarquons que le Vieux-Port et l’est de Montréal se développent et offrent une solution de rechange au centre-ville. J’aimerais voir la ville se développer et continuer de travailler sur encore plus de projets. Je suis fier d’être montréalais et j’aime y amener de nouvelles entreprises. Nous voyons l’effet boule de neige au fur et à mesure que les entreprises investissent dans différents secteurs de la ville, ce qui entraînera en retour encore plus de développement et, je l’espère, encore plus de travail pour nous. Cela nous garde occupés et crée des emplois à Montréal. Mon équipe et moi-même aimons notre travail et nous avons toujours du plaisir lorsque nous réalisons nos mandants.
What are the benefits of hiring Cushman & Wakefield and how can other (big or small) businesses benefit from your services? We are an international firm with a lot of buying power. For starters, we are solid; we have offices from here, to China, to New York, to the Middle East. Over the last few years, we have done a lot of high-profile projects, so we are known in the city and have the expertise when it comes to high-tech servers, new buildings, high-end renovations, and huge budgets. The local team knows the local market very well. We give out a lot of work; in Montreal alone, thirty and forty million dollars worth of work is given out by our team every year. Companies respect our position in the market—they know we have the buying power, we will get better pricing, better service, better performance, because we have worked with all the suppliers, architects and contractors in Montreal. We represent the client’s interests and use our position in the market to ensure they get the best deals out there. We love to work with smallers firms as well, and have completed mandates for accounting practices, law firms and local retail outlets. What do you hope to accomplish in the future? I would like to see Montreal expand. We are seeing the Old Port and the East of Montreal flourish as an alternative to downtown. I’d like to see the city grow and continue to work on more projects. I am a proud Montrealer and I like to bring in new companies into the city. We see the snowball effect as companies invest in various areas of the city which in turn leads to more development and hopefully more work for us. It keep us busy and creates jobs in Montreal. Me and my team love our work and we always have fun while we’re completing our mandates.
Cushman & Wakefield Ltd. · 2001 rue university, suite #1950 · 514.841.3845 · john.voulieris@ca.cushwake.com
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adam, jim & tony tzemopoulos Propriétaires / Owners: Deville Dinerbar Interview : Tina christopoulos Portrait : ian woo Photos: miaou studio
Lorsque leur père s’est installé à Montréal en 1955, il n’avait que 5 $ dans ses poches. Cette histoire commence peut-être comme celle de bien d’autres familles d’immigrants, mais elle se développe autrement. Leur père s’est employé à la fondation d’une véritable institution, le déli et steakhouse Reuben’s sur la rue Sainte-Catherine, et a transmis à ses trois fils l’éthique du travail, les valeurs familiales et la soif de la découverte. Aujourd’hui, ils révolutionnent le monde 82
When their father arrived in Montreal in 1955, he came with $5 in his pocket. Familiar as that may sound to any first generation immigrant child that is where convention ends in this story. He went on to build institution-level deli and steakhouse, Reuben’s, on St. Catherine Street and instill work ethic, family values and a thirst for discovery in his three sons who are now revolutionizing downtown dining. Founding RD3 Restaurant Group and counting cult favorite Anton and James
de la restauration au centre-ville. Adam, Jim et Anthony Tzemopoulos, qui possèdent le populaire restaurant Anton and James ainsi que le tout nouveau Deville Dinerbar rue Stanley, ont fondé le RD3 Restaurant Group et nous confient ce que leur père leur a appris de la vieille école et ce qui s’est passé lorsqu’ils ont repris le flambeau. Votre père a évidemment exercé une influence énorme sur vos carrières. Adam : Il se démarquait des autres restaurateurs plus traditionnels. Bien qu’il ait été versé dans une certaine façon de faire les choses, il nous laissait suffisamment de liberté pour explorer, ce qui nous a permis d’évoluer, mes frères et moi. Anthony : Quand nous avions environ vingt ans, il nous a offert le choix de prendre des vacances ou de visiter des restaurants et d’étudier leur concept, aux États-Unis comme ailleurs. Nous avons eu la chance d’aller à San Francisco, à Dallas, à Chicago, à Boston, à New York City afin de rassembler des idées. Comment avez-vous choisi l’emplacement de vos restaurants? Anthony : Nous essayons de rebâtir le cœur du centre-ville. Il n’y reste pratiquement plus rien. Il y a tellement d’histoire sur ces rues. La rue Stanley entre René-Lévesque et Sherbrooke s’appelait avant le Golden Square Mile. C’était auparavant un lieu de restaurants et de clubs dans les années 1950 et 1960. Frank Sinatra et Sammy Davis Jr ont joué au cabaret Chez Paré. Johnny Vago, avant de s’attaquer à la rue Crescent, avait quelques établissements rue Stanley dont le Pam Pam, qui était là où se tient le Deville aujourd’hui. Le premier café de Montréal était sur la rue Stanley. Quel défi a été le plus dur à relever? Anthony : Montréal est l’une des villes où il est le plus difficile d’implanter un nouveau concept. Les gens ont plus de facilité avec le déjà vu. Bon nombre de restaurants offrent la même nourriture, mais sous un nom différent. Le public préfère ce à quoi il est habitué. Qu’est-ce qui vous a inspiré à ouvrir Deville? Anthony : Aux États-Unis, nos oncles ont des restaurants à l’ancienne partout, de la Floride à Rockfort, en Illionois. Enfants, lorsque nous prenions la route avec notre famille, nous nous arrêtions toujours à ces endroits. Il s’agit de cette nourriture qui rend nostalgique car on l’a mangée étant petits, celle que les mères elles-mêmes préparaient. Les gens aiment créer des liens avec leur passé. Comment êtes-vous différents des autres restaurateurs? Adam : Nous avons remarqué que nous avons une structure et une façon de faire que d’autres places n’ont pas. Avoir une méthode et une pensée corporatives nous démarque des autres et nous aide à mieux combattre les ralentissements économiques. On ne peut plus procéder comme on le faisait il y a dix, vingt ou trente ans. Anthony : Il est essentiel de voir le restaurant comme une entreprise,
on Stanley Street and the brand new Deville Dinerbar on Peel Street to their names, Adam, Jim and Anthony Tzemopoulos, tell us what their father taught them in old school manners and what happened when they took over the reins. Your father has obviously been a huge influence in your careers. Adam: He was very unconventional as far as the old-guard restaurateurs go. Although he was still rooted in a certain way of doing things, he left enough freedom of exploration that allowed me and my brothers to be able to evolve. Anthony: He gave us the choice in our early 20s between taking vacations and visiting restaurant concepts in the States, or wherever we chose to go. So we had the opportunity to go to San Francisco, Dallas, Chicago, Boston, NYC and gather ideas. How did you decide on the locations of your restaurants? Anthony: We’re trying to rebuild the downtown core again. There’s practically nothing left here. There is so much history on these streets. Stanley Street between Rene Levesque and Sherbrooke used to be called the Golden Square Mile. It used to be restaurant and club roll in the 50s and 60s. Frank Sinatra and Sammy Davis, Jr. played at the Chez Paré Cabaret. Johnny Vago, before taking over Crescent Street, had several establishments on Stanley, including the space Deville occupies today, that used to be called the Pam Pam room. The first coffee shop in Montreal was on Stanley Street. What has been your biggest challenge? Anthony: Montreal is one of the hardest cities to open a new concept in. People have an easier time with copycat concepts. A lot of restaurants have the same basis of cuisine, with different names. People are comfortable with things they’re used to. Adam: Same applied to Anton and James when it first opened. A lot of people didn’t grasp the grab and go concept right away. We had to educate people as they came in. What was the inspiration behind Deville? Anthony: In the United States, our uncles have old school diners, everywhere from Florida to Rockford Illinois. Growing up, when we would go on road trips with our family, we would always stop off at these places. It’s the type of food you get nostalgic about because you grew up on it and your mom used to make it. People feel comfortable associating to things they grew up on. How do you feel you differ from other restaurateurs? Adam: There’s a structure and procedure that we’re observing that other places sometimes lack. A corporate methodology and mindset will separate you from the pack and will allow you to weather an economic slowdown. You can’t do it the way it was done 10 years ago, let alone 20 or 30 years ago. Anthony: You really have to run it as a business; you can’t run it as a mom and pop shop anymore. We have our own recipes; we have bibles when it comes to the back of the house, the front of the house, on customer service, on hospitality. 83
et non pas comme le petit commerce du coin. Nous avons nos propres formules, des bibles qui traitent de l’arrière et du devant de l’entreprise, du service à la clientèle et de l’hospitalité. Nous aimons aussi la compétition dans cette industrie et établir des normes. Nous sommes perfectionnistes. Nous essayons toujours de trouver l’équipement le plus efficace et qui garde la chaleur afin que nous n’ayons rien à cuire à l’avance et que tout soit fait sur place. En bas, nous avons des plaques qui peuvent cuire un hamburger en deux minutes tapantes. Nous avons fait de bonnes recherches sur les dernières technologies sur le marché. C’est comment, conduire une entreprise familiale? Anthony : Nos parents nous ont toujours rappelé l’importance de l’amour fraternel. C’est pour ça qu’aujourd’hui, ça marche. Nous avons tous nos propres forces. Mon frère Jim est un expert de la logistique alors que j’ai une véritable passion pour la cuisine et je déborde d’idées. Adam : Il est très humble, parce qu’il est en fait bien meilleur que plusieurs cuisiniers diplômés. Vous avez grandi dans cette industrie. Quelles sont les plus grandes leçons dont vous en avez tirées? Qu’est-ce qui est essentiel à la réussite? Adam : Notre devise non officielle est que nous sommes toujours des étudiants. Nous apprenons constamment. Je pense que nous avons énormément appris de l’éthique des méthodes de la vieille école et tout le travail qui vient avec. Mais le dur labeur ne suffit pas. Quelqu’un pourrait facilement consacrer cent heures par semaine au travail, mais s’il ne le fait pas intelligemment et si ses actions ne sont pas calculées, il ne réussira pas. Il faut quitter l’industrie de la restauration la seconde où un sentiment de satisfaction s’installe. Anthony : Nous retravaillons et revitalisons sans cesse nos stratégies de vente. Nous savons que cette industrie grouille de copieurs, alors il faut constamment innover. D’ici un an, nous nous attendons à ce que de nouveaux concepts de restaurants fassent leur apparition. Mais nous, nous avons toujours un second et un troisième souffle. Adam : Les gens qui désirent construire ou conceptualiser quelque chose ne devrait pas se limiter au milieu qui les intéresse, c’est une chose importante. Il faut arrêter de regarder les autres restaurants, mais plutôt se demander : qu’est-ce que je pourrais apporter de nouveau et de différent à cette industrie qui deviendrait ma marque de commerce? Étiez-vous très impliqués dans la conception et la conceptualisation du Deville? Jim : Nous nous impliquons énormément dans chacune des facettes de l’entreprise. Mon frère Anthony porte bien un 84
We also like the competitiveness of the industry and setting a standard. We’re perfectionists. We always try to source out the best equipment for efficiency, holding temperatures, to make sure nothing is pre-cooked, that everything is made on the spot. We have griddles downstairs that cook a burger in 2 minutes flat. We have done our research on the latest technology out there. What’s it like working in a family business? Anthony: One thing our parents always stressed was love between the brothers. That’s why this works. And we each have our own strengths. My brother Jim is the logistics expert; I have a true passion for cooking and a crazy brainstorming mind. Adam: He’s being very modest; he’s actually a lot more adept in the kitchen than most people with a culinary degree. And what are you good at Adam? Adam: I have a fine arts background. I was studying politics at one point too, so it’s a mixture of analytical and artistic at the same time. You’ve grown up in this industry. What are some of the top lessons you’ve extracted? What do you think it takes to be successful? Adam: Our unofficial corporate motto is that we’re students every day. We’re constantly learning. I think we learned a lot about the ethics that came with the old school method of doing things, the hard work that goes into it. But hard work is not enough. You can put in 100 hours a week, but if you’re not working intelligently and you’re not strategic about your moves, you won’t succeed. Anthony: We’re constantly revamping and regenerating our marketing. We know in this industry there will always be a copycat, so you constantly have to innovate. Within a year, we anticipate other Diner concepts to emerge. But we already have a second wind, and third wind. Adam: If there’s ever a moment in the food service industry when you feel content, it’s time to get out. Adam: An important lesson for people who are looking to build something and conceptualize was to look outside your immediate milieu. Stop looking at restaurants. What else can you offer to this industry that’s different, how will you leave a mark? Were you heavily involved in the design and conceptualization of Deville? Jim: We’re heavily involved in every aspect of the business. You might see my brother Anthony with a sports jacket and tie right now, but earlier today he was wearing a chef jacket
veston et une cravate en ce moment, mais il portait une veste de chef quand il travaillait en cuisine plus tôt aujourd’hui. Nous essayons d’établir un modèle pour chacun de nos trois restaurants pour prendre du recul et nous concentrer sur la créativité. Mais ce modèle et cette infrastructure doivent être fonctionnels. Pour la conception, nous avons étudié tous les éléments clés qu’on retrouve dans les restaurants, particulièrement aux États-Unis. Pour créer quelque chose de plus chic et urbain, nous avons mélangé les matières, comme pour cette surface en marbre bordée de chrome peu traditionnelle. C’est un restaurant moderne. Comment avez-vous composé le menu? Jim : Nous aimons offrir de bonnes portions, de la variété et de la qualité dans tous nos restaurants, c’est important. Les hamburgers sont vraiment l’une de nos vedettes, mais nous voulons nous assurer que tout le monde soit satisfait, peu importe ce qu’ils ont envie de manger. Quels sont les points clés de votre service à la clientèle? Adam : Nous sommes dans une industrie où il y a contact direct avec le client, mais l’humain n’est pas à l’abri de l’erreur. Nous prenons un client insatisfait très au sérieux. Et il y en aura, parce qu’un quart de travail ou une semaine parfaite, ça n’existe pas. L’essentiel repose dans la façon de gérer la situation. Comment faire pour que la personne insatisfaite sente qu’on s’occupe bien d’elle? Jim : Nous devons nous assurer que ceux que nous montons au front nous représentent adéquatement. Le service à la clientèle, c’est être humble et sincère. Anthony : Le personnel du service à la clientèle ne doit pas se limiter à la prise de commande et à la gentillesse car il est aussi l’ambassadeur de le la maison. L’hospitalité est le mot d’ordre. Votre approche marketing pour le Deville est bien différente aussi. Adam : Nous avons construit un pont entre le passé et le présent avec un vieux juke-box sur lequel on peut demander des chansons grâce à une application iPhone. Il y a un code QR sur les napperons qui permet d’accéder à notre collection complète de musique. 3000 chansons, des années 1950 à aujourd’hui. C’est très traditionnel, mais avec une touche de modernité. Nous avons aussi une forte présence sur les médias sociaux. Nous écrivons personnellement sur Twitter et Facebook et nous nous faisons un point d’honneur de lire les commentaires.
working in the kitchen. We’re trying to set the model for all three of our restaurants and once that’s done we can pull back and focus on creativity. But that model and infrastructure has to be in order. As for the design, we looked at all the key elements that went into diners, especially in the United States. We mixed elements like this marble top with chrome edging, which you wouldn’t see traditionally, to come up with something a little more urban chic. It’s a modern diner. How did you put the menu together? Jim: We like to offer quality, good size portions and variety in all of our restaurants. That is our model. Burgers are definitely one of our hero items, but we like to know that we cater to everyone, no matter what they’re craving. What are some of the key points in your customer service? Adam: We’re in an industry where you have one on one direct contact with the client, and there’s human error. Although we definitely take it to heart when a customer is unsatisfied, that’s going to happen. There is no such thing as having a perfect shift, or a perfect week. To me, it’s about how you’re going to handle that. How do you make the person who might feel less than satisfied, feel taken care of? Jim: We have to make sure that the people we put in the front lines represent us properly. Customer service is about being humble and being sincere. I have a very vivid memory from a road trip I took a couple of years ago with my wife and parents. We had been driving for a number of hours and stopped at a restaurant along the road. As our waitress was pouring our coffee, I noticed she was missing half her hand, from the forearm down. She was so efficient and she served us from beginning to end with a smile on her face. It really struck me that she had such a positive outlook. It makes you think about the things you complain about and you realize it’s really about how you decide to handle things. Anthony: Customer service is not only about taking an order and being friendly, it entails being an ambassador for the place. Hospitality is the main word. You’ve approached the marketing of Deville quite differently as well. Adam: We bridged a gap between the past and today with our old-school Jukebox on which you can request songs through an iPhone app. There’s a QR code on the place mats that gives you access to our full music library on the jukebox, everything from the 50s to today, 3000 songs. It’s something very traditional with a modern twist. We also have a robust online presence through our social media. We personally feed our Twitter and Facebook accounts and make it a point to follow comments.
Deville Dinerbar · 1425 Rue Stanley · 514.281.6556 · devilledinerbar.com
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Louis Koorevaar, Jérémie falissard & roberto porres Copropriétaires / Co-Owners: Barroco & Bocata Interview : maya sardouk Photos: ian woo
Parlez-nous de vos parcours respectifs et de ce qui vous a amenés à devenir partenaires d’affaires. Quels sont les rôles de chacun au sein de votre groupe ? Nos parcours respectifs forment une belle fusion. Louis et Jérémie sont originaires du sud de la France tandis que Roberto est originaire de l’Amérique latine et possède 86
Tell us about your respective backgrounds & how you ended up being business partners? Who does what in your group? Our respective backgrounds make of us a great fusion. With Louis and Jérémie being from the South of France and Roberto being from Latin America with Spanish and American heritage we took the traditions of the Old World and put them
un héritage culturel espagnol et américain. Nous avons combiné les traditions de l’Ancien Monde, l’authenticité de l’Europe ainsi que l’hospitalité et la chaleur du Nouveau Monde. Roberto s’occupe du vin, des événements et des médias sociaux, Louis gère les fournisseurs et s’occupe de l’organisation générale et de l’administration alors que Jérémie se concentre sur la cuisine et les relations publiques. Comment le Barroco a-t-il vu le jour ? Nous sommes tous les trois tombés amoureux de l’emplacement (312, rue Saint-Paul Ouest) et nous nous sommes aussitôt mis à discuter de notre rêve d’y ouvrir un restaurant. Le local était disponible et inoccupé, mais nous avions 26 ans et les étapes qui ont précédé la signature du bail n’ont pas été faciles. Notre jeune âge ne nous a toutefois pas empêchés de changer notre destin et nous nous sommes rapidement retrouvés avec un bail signé à notre nom et plusieurs heures sans sommeil en perspective. Nous avons aussitôt commencé à sabler les murs de pierre qui étaient complètement recouverts de ciment. Il aura fallu deux semaines de travail de 15 heures par jour pour que les pierres brillent. Et c’est comme ça que notre histoire a commencé. Comment décririez-vous la cuisine / le menu ? Méditerranéenne, du terroir, nous voulons représenter le contraste culinaire qui existe entre la France, l’Espagne et l’Italie. Le chef du Barroco, Benjamin Leonard, est un génie qui est capable d’être ultra créatif tout en gardant les choses simples et accessibles. Nick Berolo, le chef du Bocata, arrive à combiner le côté rustique et la fraîcheur à la perfection tout en respectant les traditions.
together, the authenticity of Europe with the hospitality and warmth of the New World. Roberto takes care of the wine, events and social media, Louis deals with suppliers and overall organization and administration while Jérémie focuses on the kitchen and public relations. How did Barroco come to life? We simultaneously fell in love with the spot (312 St. Paul W.) and soon started talking to each other about it & how it would be a great dream to be able to open up a restaurant there. The space was empty and available, but being 26 years old we struggled a lot before being able to sign the lease. Our young age didn’t stop us from changing our destiny and soon enough we found ourselves with a lease signed to our names and with countless hours without sleep in perspective. We soon started sanding the stone walls which were then fully covered by cement, it took us two weeks of 15 hours a day to make the stones shine, and then the story began. How would you describe the cuisine / the menu? Mediterranean terroir, we want to represent the part in the world where France, Spain and Italy clash culinary speaking. The chef at Barroco; Benjamin Leonard is a genius in being able to be ultra creative while keeping it simple and accessible. Nick Berolo, the chef at Bocata, is able to blend perfectly rustic and fresh while respecting tradition. How and when did your 2nd restaurant Bocata come to life? How are the 2 establishments different from each other? Bocata came to life in December 2010 and is the result of the fast and solid evolution of Barroco, both places complement
Quand et comment votre 2e restaurant, le Bocata, a-t-il vu le jour ? Comment les 2 établissements sont-ils différents l’un de l’autre ? Le Bocata a vu le jour en décembre 2010. C’est le résultat de l’évolution rapide et durable du Barroco. Les deux endroits se complètent bien. Le Bocata est davantage un restaurant de tapas et un bar à vin. Sa sélection colorée est offerte au verre ou au demi-verre. C’est l’endroit idéal pour les petits groupes ou les rendez-vous romantiques. Le Barroco a une énergie plus traditionnelle qui est à la fois chic et rustique, à la mode et sans prétention.
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Comment voyez-vous votre entreprise dans cinq ans ? Nous sommes très heureux de la tournure des événements, et le temps contribue certainement à nous faire gagner force et expérience. Nous sommes jeunes et chaque année nous comptons davantage d’adeptes et de clients réguliers. Nous travaillons dur chaque jour et sommes toujours à la recherche de nouvelles façons d’innover. Nous espérons que dans cinq ans les choses continuent à se développer de la même manière. Que pensez-vous de la scène de la restauration à Montréal ? Nous pensons que c’est génial de voir autant de gens passionnés développer des concepts et partager leur vision de la restauration. Nous ne voyons pas du tout la situation sous l’angle de la concurrence puisque nous croyons qu’il y a une grande variété. C’est un peu comme un laboratoire où la créativité et les styles culinaires sont en constante évolution. Songeriez-vous à créer un concept à l’extérieur du VieuxMontréal ou s’agit-il de votre terrain de jeu favori ? Le Vieux-Montréal est certainement notre terrain de jeu favori en ce moment. Nous nous y sentons à l’aise présentement, mais sait-on jamais, nous sommes toujours ouverts au changement !
Barroco · 312 St. Paul Ouest · 514.544.5800 · barroco.ca
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each other nicely. Bocata is more tapas style and is also a Wine Bar, where vibrant wines are served by the half or full glass. It is perfect for small groups and is also a romantic destination. Barroco has a more traditional vibe to it, while staying hip and unpretentious, chic and rustic. Where do you see your operations in five years from now? We are really happy the way things are going, time is definitely making us stronger and more experienced, we are young and every year we are getting more and more fans and regulars. We work hard every day and are always looking into ways to innovate so hopefully in five years the curve will keep its course and we will keep on growing the same way. What do you think about the restaurant scene in Montreal? We think it’s great to see so many passionate people getting into developing concepts and sharing their vision of dining. We don’t see the scene as being competitive at all since we believe there is a lot of variety. It is like a lab where there’s constant creativity and culinary styles being brought to life. Would you possibly create a concept outside of Old Montreal or this is your favourite playground? Old Montreal is definitely our favorite playground at the moment, this is where we feel comfortable at right now but who knows, we are always open for evolution!
Bocata · 310 St. Paul Ouest · 514.507.8727 · bocata.ca
VERSEZ DANS L’AUDACE
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Victor Afonso & sébastien muniz Propriétaires / Owners : Tapeo Tapas Bar Interview : Sofia mazzamaura Photos: ian woo
Niché dans le florissant quartier Villeray, Tapeo Bar à tapas mise sur l’ambiance et des ingrédients de qualité pour réaliser des plats simples, mais savoureux. Les restaurateurs et concepteurs du restaurant, Victor Afonso et Sébastien Muniz, se sont assis avec RSVP Magazine pour parler de cuisine, de l’expérience Tapeo et de la richesse de la scène de la restauration à Montréal.
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Nestled in the burgeoning quarter of Villeray, Tapeo Tapas Bar thrives on atmosphere and quality ingredients that produce simple, yet flavourful dishes. Conceived by restaurateurs Victor Afonso and Sebastien Muniz, the duo sat with RSVP Magazine to talk cuisine, the Tapeo experience, and the rich restaurant scene in Montreal.
D’où sont venus le concept et la vision du Bar à tapas Tapeo ? Victor : Le rôle d’un restaurateur consiste en partie à analyser ce qui manque dans le marché à un moment donné. Aujourd’hui, il y a des bars à tapas partout, mais ce n’était pas le cas en 2004. Nous pensions qu’un bar à tapas était le match parfait pour le quartier. Le concept des tapas veut que vous en commandiez une ou deux tout en partageant une bouteille de vin, ou bien que vous en commandiez six ou sept en optant pour une bouteille de champagne. Vous avez le choix entre les deux et pouvez le faire sans gêne dans ce genre d’établissement. Sébastien : Les tapas sont une façon amusante de déguster vin et nourriture au restaurant et il y avait très peu de concurrence à l’époque. Nous avons donc décidé de saisir l’occasion et d’amener le concept à un autre niveau grâce à notre flair et à nos idées. Je constate que l’ambiance et l’expérience occupent une part importante de ce que vous appelez « l’aventure culinaire ». Quelle importance cela occupe-t-il en comparaison à la cuisine elle-même ? S : Je pense que les deux sont d’importance égale. Manger au restaurant est une expérience globale. Il vous faut un équilibre sur tous les plans—l’ambiance de circonstance, le menu approprié, les prix et le service adéquats. Si vous voulez vous démarquer, vous devez essayer d’offrir tous ces éléments à la fois. V : Je crois que l’ambiance est ce qui vous permet de vous distinguer des autres restaurants de la ville. C’est de cette manière que vous pouvez créer votre identité et votre propre style. Je pense que le Tapeo possède une ambiance spéciale et c’est voulu. En lien avec le thème de « l’expérience de restauration », vous offrez « la table du chef ». Parlez-nous davantage de ce service. V : Lorsque nous avons réaménagé le restaurant lors de notre agrandissement, il y a trois ans, nous avions un espace inutilisé et nous ne savions pas quoi en faire. La table du chef est un concept que j’ai découvert à Miami, dans un restaurant nommé Casa Tua. Notre table du chef n’est pas nécessairement dans la cuisine, mais vous pouvez tout de même observer les chefs. C’est un endroit semi-privé et plus calme. S : Lorsque la table du chef n’est pas réservée pour les groupes, nous y assoyons des gens ensemble afin d’évoquer un contexte de table commune. C’est une dynamique amusante que de s’asseoir à la même table que d’autres personnes; c’est différent et festif. D’où votre cuisine puise-t-elle son inspiration ? S : Nous essayons de travailler avec le plus grand nombre de produits et d’épices espagnols ainsi qu’avec les meilleurs ingrédients possibles. Nous changeons constamment les plats du menu pour offrir ce qu’il y a de mieux à nos clients. Nous avons trente plats au menu et ceux-ci nous représentent tous. V : Notre cuisine est l’équilibre parfait entre ma vision, celle de Sébastien et celle de notre chef, Marie-Fleur, ainsi que son talent. Elle combine tout cela et nous discutons ensuite de ce que nous aimons et de ce que nous n’aimons pas.
Where did the concept and vision of Tapeo Tapas Bar come from? Victor: Part of being a restaurateur is analyzing what is missing in the market at a given time. Today, there are tapas bars everywhere, while in 2004 there weren’t many. We felt that a tapas bar was the perfect match for the neighbourhood. The concept of tapas is that you can order one or two tapas and share a bottle of wine, or can order six or seven tapas and have a bottle of champagne. You can do both and feel good about it at this type of establishment. Sebastien: Tapas are a fun way to wine and dine out, and with the very little competition that there was at the time, we saw an opportunity to use the concept and bring it to another level with our flair and ideas. I notice that atmosphere and experience are an important part of what you call the “culinary journey;” how important is this vis-à-vis the cuisine? S: I think it is as important. Dining is a whole experience. You need a balance of everything—the right atmosphere, the right menu, the right pricing, and the right service. If you want to stand out, you have to try and provide all these elements at once. V: I believe atmosphere is what can distinguish you from other restaurants in the city. It is where you can create your own identity and style. I think Tapeo has a special atmosphere and that is done on purpose. Keeping with the theme of the “restaurant experience,” you offer something called the “Chef’s Table.” Tell us a little more about this service. V: When we redesigned the restaurant during our expansion three years ago, we had what we called the dead space—we did not know what to do with it. The Chef’s Table is a concept I came across in Miami at a restaurant called Casa Tua. Our Chef’s Table is not necessarily inside the kitchen, but you can still watch the chefs go. It is semi-private and ideal for noise levels. S: When the Chef’s Table is not reserved for groups, we sit people together to evoke a communal table setting. It’s a fun dynamic to be able to sit at the same table with other people; it’s different and festive. What is the inspiration behind your cuisine? S: We try to work with as many Spanish products and spices as we can and with the best ingredients we are able to get our hands on. We are always changing our menu items to give our 91
Quel est le secret pour créer un plat réussi et quels sont les mets les plus populaires du menu ?
clients the best. We have thirty items on the menu that reflect all of us.
S : La simplicité et le respect de l’ingrédient sont primordiaux. Vous pouvez transformer un ingrédient, mais vous devez respecter sa qualité. Certains disent que nous servons le meilleur tartare au bœuf en ville. Notre paella a également gagné en popularité récemment.
V: Our cuisine is the perfect balance of my vision, Sebastien’s vision, and our chef Marie-Fleur’s vision and talent. She puts it all together and we voice what we like and what we don’t like.
V : Notre plat le plus prisé est sans contredit les tomates sur vigne avec fromage de chèvre. Nos pétoncles au lardon et nos calmars frits sont également populaires. Ce qui contribue à la réussite d’un plat est la première bouchée, particulièrement pour les tapas parce que les portions sont petites. Cette première bouchée doit être spectaculaire. Et c’est ce qui nous caractérise—la simplicité bien faite.
S : Simplicity and respect of the ingredient are key. You can transform an ingredient, but you have to respect the quality of it. Some say we have the best beef tartare in the city. Our paella has recently become popular as well.
Vous offrez également un service de traiteur. Pouvez-vous nous en parler ? S : Nous offrons un service de traiteur personnalisé. Nous offrons ce service lors de fêtes, d’événements corporatifs, de mariages ainsi que d’autres événements importants. Peu importe l’endroit ou la situation, nous le ferons. J’essaie de rencontrer nos clients en personne pour que nous puissions répondre à leurs besoins le mieux possible. V : Nous ferons de notre mieux pour que notre cœur et notre âme se reflètent dans ce que nous faisons. L’idée est d’amener Tapeo à vous, et ce que nous voulons dire c’est « amenez-nous à la maison avec vous ! » En plus de votre cuisine, vous êtes réputé pour votre personnel cinq étoiles. Comment faites-vous pour maintenir un service aussi exemplaire ? S : Je pense que cela est lié à notre expérience dans le domaine. Nous l’avons déjà fait et nous le referons si c’est nécessaire. Bien entendu, nous pouvons nous permettre d’être sélectifs, car plusieurs personnes souhaitent travailler chez Tapeo. Au bout du compte, lorsqu’on embauche du personnel, les gens ne restent pas quelques mois, mais plutôt quelques années. Nous formons une famille. V : Nous prêchons par l’exemple. Nous sommes ici tous les jours et tous les soirs, et je pense que les serveurs respectent ça. Nous faisons partie du tout et nous participons à la bataille avec eux tous les soirs. Nous les gardons heureux en créant une ambiance agréable et en veillant à ce que les choses soient bien organisées. C’est ce qui est le plus important à mon avis parce que, à la fin de la journée, ça compte pour nous. Vous vous décrivez comme un « restaurant de quartier convivial ». Pensez-vous que votre emplacement vous distingue des autres restaurants du centre-ville de Montréal ? V : Je pense effectivement que cela nous distingue. Je crois que nous avons relancé la tendance visant à ouvrir un restaurant au milieu de nulle part. Maintenant, des trous dans les murs sortent de partout. Nous sommes fiers d’avoir inauguré ce quartier parce qu’il continue à se développer. Quels défis avez-vous rencontré et relevé dans le cadre de l’ouverture et de la tenue de votre restaurant ? S : En l’espace de huit ans, nous avons non seulement évolué en tant que restaurateurs, mais également en tant
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What do you think is the key for creating a successful dish, and what are the most successful items on the menu?
V : Our most successful dish is definitely our vine tomatoes with goat cheese; our pan seared scallops and fried calamari are also popular. What makes a dish successful is that one bite, especially in tapas, because it is small in portion. That one bite has to be spectacular. That is what were all about—simplicity done right. You also provide catering services; can you tell us about that? S : We like to offer a personalized catering experience. We cater parties, corporate events, weddings, and other major events. No matter the place or the situation, we’ll do it. I try to meet with our clients one on one so we can respond to their needs as best as we can. V : We will do anything that stays in our soul and what we do. The concept is about bringing Tapeo to you—what we really want to say is: bring us home with you! Apart from your cuisine, you are known for your 5-star staff— how do you maintain such stellar service? S : I believe it has a lot to do with our experience in the business. We have done it and we still do it if it comes down to it. Of course we permit ourselves to be selective, a lot of people want to work for Tapeo. Ultimately, when people come in, they don’t stay months, they stay years—we built a family. V : We lead by example. We’re here every day and every night, and I think the waiters respect that. We’re a part of it; we’re there at war with them every night. We keep them happy by creating a great atmosphere, and keeping things organized. That is what I think is key because at the end of the day, we care. You describe yourselves as a “friendly neighbourhood restaurant;” do you think that your location sets you apart from other restaurants in downtown Montreal? V : I do think it sets us apart. I believe that we re-launched the trend of opening a restaurant in the middle of nowhere. Now, holes-in-the-walls are appearing everywhere. We are proud to have launched the neighbourhood because it is growing.
qu’hommes d’affaires. Nous avons beaucoup appris grâce à nos projets d’affaires. Notre projet d’agrandissement était extrêmement stressant. C’était un grand moment pour nous parce que c’est un peu comme si nous repartions de zéro—nous prenions un deuxième risque. V : Ce qui touche la question du partenariat à plus long terme était un grand défi pour nous deux. Trouver le rôle de l’un et de l’autre, non seulement au sein de du restaurant, mais également dans notre partenariat, a pris du temps. Nous avons dû relever un autre grand défi cette année. Notre chef est partie en congé de maternité et ne reviendra qu’en septembre. Perdre un chef qui est aussi connu est tout un défi. Mais, à la fin de la journée, nous le surmontons avec un respect mutuel et beaucoup de travail. Nous avons beaucoup de talent en réserve. À la lumière de l’agrandissement de votre restaurant, quelle sera la prochaine étape pour le Bar à tapas Tapeo ? V : Je ne pense pas qu’il y aura un autre Tapeo—nous ne souhaitons pas franchiser le restaurant—mais je pense que nous aimerions faire autre chose. En bons restaurateurs que nous sommes, lorsque le moment sera venu, nous nous assoirons, analyserons le marché et nous demanderons ce qui manque en ville. Nous prévoyons bâtir des partenariats, ou plutôt une pyramide, avec nos employés afin de les récompenser pour leur bon travail et leur fidélité. Lorsque vous avez des employés depuis longtemps et que vous leur avez appris quelque chose, ils sont prêts à voler de leurs propres ailes. S : Tapeo est Tapeo. Tapeo est Villeray. Mais faire preuve d’imagination pour créer quelque chose de nouveau serait stimulant. Pour terminer, dans quels restaurants montréalais aimez-vous manger dans vos temps libres ? S : Le Filet est un des meilleurs restaurants que j’ai découvert cette année. J’aime également Milos pour leur respect et la simplicité des produits qu’ils utilisent. Ils vous offrent un bel environnement, un bon service et possèdent les repas du midi les plus avantageux en ville ! V : J’adore le Portus Calle. Je pense qu’ils servent la meilleure cuisine portugaise de la ville. J’ai également beaucoup de respect pour le Café Ferreira parce que nous avons grandi en y travaillant. Je pense encore que c’est le meilleur restaurant en ville pour l’ambiance, le service et la cuisine combinés—ils sont durs à battre. La scène de la restauration montréalaise gagne en respect. Nous avons une ville qui a son propre style en manière de restauration et nous devrions en être fiers.
What challenges have you both faced and overcome with opening and running your restaurant? S : In a matter of eight years, not only have we grown as restaurateurs, but as businessmen. We learned a lot through our business ventures. Our expansion was extremely stressful. It was a big moment for us because it was like starting over— we took a second chance. V: The question of growing as partners was a big challenge for the both of us. Finding each other’s position, not only amongst the business, but amongst a partnership, took some time. We had another big challenge this year—our chef went on maternity leave and will only be back in September. Losing a chef that is so mediatized is definitely a tough challenge. But at the end of the day, we overcome it with respect for each other and hard work; we have great talent in the back. In light of your recent restaurant expansion, what is next for Tapeo Tapas Bar? V: I don’t think there will be another Tapeo—we don’t want to franchise—but we would like to do something else. As good restaurateurs, when the time is due, we will sit down, analyze the market, and ask ourselves what is missing in the city. We plan on building partnerships, or a pyramid rather, with our staff to reward them for their hard work and loyalty. When you have had staff for so long, if you’ve taught them anything, they are ready to go their own way. S: Tapeo is Tapeo. Tapeo is Villeray. However, using our imagination to create something new would be stimulating. Finally, which restaurants do you both enjoy eating at on your down time in Montreal? S: Le Filet was one of the best restaurants I discovered this year. I also love Milos for the respect and simplicity of the products they use. They provide you with a beautiful environment, offer good service, and they have the best lunch deal in town! V: I love Portus Calle. I think they have the best Portuguese cuisine in the city. We also have a great amount of respect for Café Ferreira because we grew up working there. I still feel that it is the best restaurant in the city in terms of overall atmosphere, service, and cuisine—they are hard to beat. The restaurant scene in Montreal is gaining more respect. We have a great dining city that has its own style and we should be proud of it.
tapeo bar à tapas · 511 rue Villeray · 514.495.1999 · facebook.com/restotapeo
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derek massad & jonatanfournier Propriétaire / Owner Chef éxecutif / Executive Chef BAXO Interview : corrine doche Portrait: ian woo
Dites-moi ce que vous entendez par « cuisine réconfortants » ? Derek : la cuisine réjouissante, c’est pour moi quelque chose auquel tout un chacun peut s’identifier et s’en réjouir. La différence à Baxo, c’est la présentation. La présentation diffère des autres restaurants, disons, moyens. Le chef, Jonatan, fait du beau travail en ajoutant des touches personnelles grâce aux produits du terroir. Quand vous venez à Baxo, il n’y a rien dans le menu qui soit absolument nouveau, cependant, c’est servi différemment et le goût est différent aussi, hors normes, pour ainsi dire. D’où vous vient l’inspiration pour composer vos menus ? Jonatan : C’est toute l’équipe dans les cuisines qui y participe, chacun apportant sa touche personnelle. Nous apprenons tout le temps les uns des autres, partageons nos expériences et travaillons avec les produits les plus frais que nous trouvons sur le marché. Nous changeons régulièrement le menu spécial, ce qui nous motive davantage et nous pousse à être créatifs. Quel est votre plat de marque, mais aussi les plats que vous aimez le plus ? Jonatan : Jusqu’ici, le plat le plus recherché par la clientèle et qui certainement tiendra encore et encore la vedette, c’est notre incroyable plat principal, l’effilochée de lapin. L’autre serait la joue de bœuf. Derek : Moi, mon préféré, c’est la Poutine Baxo, c’est
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How did you get into the restaurant business? Derek: I was a financial consultant, working for the Royal Bank Dominium Securities for two years. I didn’t love what I was doing, and decided to take a leap of faith and change up my life, and opened up my first restaurant. I loved working with the public and loved food. I owned a supper club in the West Island it was the first of its kind called, it was a Tapas and Martini Bar. It was my first experience in the night business and again did very well, took the West Island by storm. A couple of years later an investor came saw the numbers and bought the whole business, it was a great opportunity and ever since then I wanted to get back into the night business; an opportunity came and now we have Baxo. What does comfort food mean to you? Derek: Comfort food for me is something that everyone can identify with. The difference that Baxo does, is that presentation wise it’s very different than the average place. Chef Jonatan does a great job at adding his own flare using all locally sourced products. When you come into Baxo, there’s nothing on the menu that nobody has heard of, but yet it’s served very differently and tastes differently than the norms. Where and how do you find inspiration for the Menu? Jonatan: it is a combination of all the influences of our kitchen team. We are always educating ourselves, and experimenting, working with the freshest ingredients at the market. We constantly change up the special menu board, It pushes us to be creative and motivated.
Photo: Amit Ahluwalia
Comment étiez-vous venu à la restauration ? Derek : j’étais conseiller financier en valeurs mobilières en copropriété de la Banque Royale, où j’ai travaillé pendant deux ans. Je n’aimais pas ce que je faisais là, raison pour laquelle j’ai décidé de faire le saut de ma vie et d’ouvrir un restaurant, en toute bonne foi ! J’adorais le vis-à-vis avec le public et j’adorais la cuisine. J’avais un superbe club dans l’Ouest-de-l’Île, qu’on disait le premier du genre, un bar Tapas et Martini. C’était ma première expérience dans le travail de nuit. J’ai bien réussi, vous savez, j’ai fait un tabac dans l’Ouest-de-l’Île. Au bout de deux ans, un investisseur s’est présenté, a regardé les chiffres et a tout racheté, une excellente opportunité d’affaires. Depuis, je me suis attaché au travail de nuit et j’y suis retourné à la première occasion, avec, maintenant, Baxo.
Photo: Ian Woo
Jonatan : à des degrés différents, je raffole de tous ces plats à la fois. En ce moment, par exemple, mon péché mignon, c’est le plateau de fruits de mer. J’adore les produits frais ! C’est quoi, en fait, la table du chef ? Derek : en réalité, c’est une expérience dînatoire unique en son genre à laquelle participent au moins huit convives dans une salle privée, sur réservation seulement. Elles peuvent se régaler d’un menu cinq services que Jonatan, le chef, créé spécialement pour elles. Il va au marché, et là, il concocte avec inspiration une expérience culinaire mémorable pour cette table. En sus, notre sommelier peut marier le vin à chaque service. Une authentique expérience gastronomique ! Quelles projections pour vous dans les cinq prochaines années ? Derek : Baxo est ouvert depuis peu et nous avons acquis la réputation d’un lieu où la cuisine est absolument fantastique, au point où les clients qui viennent manger restent au bar. Je crois bien que nous serons complets tous les soirs de la semaine pour les cinq prochaines années. La plupart des restaurants à Montréal sont soit des restos branchés ou des clubs, il n’y a pas beaucoup de restaurants qui offrent la qualité de cuisine que nous avons jumelée à une ambiance conviviale et pleine de divertissements : nous sommes les seuls dans le Vieux-Montréal ! Un mot en particulier pour nos lecteurs ? Baxo vous fait vibrer différemment quel que soit le soir de la semaine où vous venez. Les connaisseurs de vins et les gourmets viennent le mardi ou le mercredi soir pour se détendre en toute quiétude. Les jeudis, vendredis et samedis, si la cuisine est toujours de la même qualité, l’ambiance est survoltée. Notre DJ met de la musique plus fort et les lumières sont tamisées un peu plus tard le soir. Vous pouvez venir le soir à Baxo pour un rendez-vous galant ou en groupe et vous divertir comme il faut !
What’s your signature dish? Which one is your favourite? Jonatan: Our greatest seller to date and for sure a keeper is our rabbit sloth roll, it’s an amazing main dish, another one would be the beef cheek. Derek: One of my favourites would have to be the Baxo Poutine, it’s absolutely phenomenal, fresh cut fries, fresh curd cheese and tones of pulled pork and rabbit all in a great sauce. Jonatan: I have loved them all at one point or another, right now my favourite is the seafood platter. I love all the fresh products. What’s the Chef’s table all about? Derek: it’s a really unique dining experience where up to eight guests in a private room by reservation only can enjoy a carefully created five course meal of his choosing. Chef Jonathan goes to the market and gets inspired to make a one of a kind experience for that table. It can also be offered with Wine pairing, our sommelier will pair each course with a wine. A real experience for foodies! Where do you see yourself in five years? Derek: Baxo has been open a very short period of time and we already established ourselves as a place where the food is absolutely fantastic, yet you come for the food and you stay for drinks. I believe for the next five years we will be sold out every night of the week. Many restaurants in Montreal are either high end or a club, not too many places offer the quality of food as we do matched with the fun atmosphere afterwards that definitely makes us unique to the Old Port.
Photo: Amit Ahluwalia
phénoménal, croyez-moi ! Que des frites fraîchement coupées et du fromage blanc frais relevés de porc et de lapin émincés, le tout dans une sauce géniale.
Anything that you would like to share with our readers? Every night of the week at Baxo is a different vibe, if you come Tuesday or Wednesday it’s a lot more the wine and food connoisseur having a more relaxed evening. Thursday, Friday and Saturday you get the same type of food but it will be a more energetic atmosphere. We have a DJ and the music will be a little bit louder, the lights are dimmed later on in the evening. You can come for a date night or with a group and have some fun!
BAXO - Cuisine & Bar · 343 rue St-Paul Est · 514.903.9343 · baxocuisine.com
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raymond soumako Directeur Général / General Manager : Hyatt Regency Montréal, SIX Resto Lounge Interview : jasmine goyer Portrait : Ian Woo
Parlez-nous de votre passé et de votre expérience en hôtellerie ? J’ai commencé dans cette industrie lorsque j’avais 16 ans. Mon père était dans la restauration. Je l’aidais et avec l’argent qu’il me donnait, je payais mes études. J’ai un baccalauréat en relations industrielles et de travail. Je n’aurais jamais cru que je resterai dans ce domaine, et pourtant, j’ai aimé ça, et j’y suis encore, 35 ans plus tard. Je travaille au Hyatt depuis presque trois ans. On m’a cherché, en fait, en raison de mes antécédents – le Hyatt Regency Montréal est une grosse entreprise spécialisée dans les services de restauration. J’ai été attiré par le Hyatt surtout à cause du lieu où il est situé. Il en a vu des déboires en matière de repositionnement, mais il s’en est toujours sorti au plus haut de l’échelle. Le Hyatt est situé dans un lieu stratégique, au cœur du Quartier des Spectacles : comment cela se passe-t-il pour vos clients ? Le lieu est merveilleux. Au cours des festivals d’été, nos clients sont près de tout, à pieds. Nous avons une terrasse extraordinaire, avec une vue imprenable. Le Hyatt Regency Montréal n’est pas un hôtel moyen. Il s’inspire du Quartier des spectacles et des arts au milieu duquel il se trouve ainsi que des festivals qui s’y déroulent pour la conception du décor intérieur, comme pour la cuisine, d’ailleurs. Tout est en harmonie thématique avec la ville et avec ce qui s’y passe. Notre but est d’apporter à l’industrie hôtelière de Montréal un concept nouveau, prônant la diversification des services. Vu l’espace que nous occupons, les services que nous offrons sont sans pareil – trente-quatre mille pieds carrés de salles de réunions spécifiquement adaptées aux services de restauration et aux événements. En plus, nous accueillons une foule de jeunes entrepreneurs et répondons à leurs besoins. Il n’y a qu’à citer, par exemple, la soirée Facebook que nous avons organisée le mois dernier pour célébrer le 1000e ami qui nous aime, sur notre page. La soirée a eu lieu sur la terrasse, surplombant la ville. C’était vraiment une belle soirée. Nous avons l’intention de continuer à organiser de tels événements. 96
Tell us about your background and experience in hospitality? I started in this industry when I was 16 years old. My father was in catering. He got me involved as a means to pay my studies. I have a bachelor degree in industrial relations and labor work. I never thought I would stay in this business but it grew on me. Now, 35 years later, I am still here. I have been with the Hyatt for nearly three years. I was approached because of my background – The Hyatt Regency Montreal is a large property and services a lot of catering. I was drawn by it because of the location. The Hyatt is strategically located in the heart of the « Quartier des Spectacles », how does that affect the guest’s experience? Our location is wonderful. During the summer festivals, guests are within walking distance to everything. We have an incredible terrace with an exceptional view. The Hyatt Regency Montreal is not your average hotel. It draws inspiration from the Quartier des spectacles and the arts and festivals that surround it. The décor and interior design and even cuisine are in theme with the city and what is happening around us. Our goal is to bring a fresh and diverse concept to the Montreal hotel industry. Our space allows us to offer various services— we have thirty-four thousand square feet of meeting space, which we tailor towards catering and events. In addition, we accommodate a younger professional crowd of entrepreneurs and their business needs. A good example of this is the facebook party we hosted last month to celebrate the 1000th
Que pouvez-vous nous dire sur le concept derrière le SIX Resto Lounge nouvellement ouvert ? Le SIX Resto Lounge a été nommé ainsi parce que le restaurant est situé au sixième étage. Nous voulions un nom accrocheur, simple et qui serait conforme au lieu. Le menu reste local, de la cuisine québécoise. Notre chef, Simon Renaud, est de Québec. Tous les ingrédients qu’il utilise viennent du Québec. Nous servons une nouvelle sorte de cuisine, locale, qui reflète les origines de notre ville et de notre province. Au cours de l’été, le Hyatt respecte la thématique du Quartier des spectacles et du festival de jazz. Nous accueillons et servons les artistes qui viennent à Montréal, raison pour laquelle nous nous sommes intégrés à ces événements en repensant notre architecture, notre design et notre décor. Pendant les festivals, nous mettons en place un plan d’éclairage particulier dans tous les lieux que nous occupons, vous pouvez voir ça par vous-même de l’hôtel. Le concept Restaurant, c’est en grande partie le Hy-wall, ce mur d’écrans destiné à divertir nos clients en même temps qu’ils dînent. Les écrans projettent une série de capsules sur l’art local, le tout exploitant les sept catégories d’art de Montréal. Quel genre d’expérience offrez-vous à vos clients ? Nos clients sont sûrs de profiter d’un séjour confortable, relaxant, avec le sentiment d’être chez eux. Ils profitent de la couleur, du décor, en passant par le Hy-wall et la salle de dégustation de vin, autant de services que d’autres hôtels ne leur offrent pas. Nous sommes les seuls à Montréal à avoir mis en place un système libreservice de machines enomatic de dégustation de vin permettant à nos clients de goûter seuls à au moins 24 vins différents, à l’once. C’est un service unique en son genre, et la raison pour laquelle venir chez nous, c’est une expérience unique. Que pouvez-vous nous dire du matériel impressionnant que vous avez récemment mis dans vos salles de conférence ? Ah, oui, c’est vrai, nos salles de réunions ont toutes été rénovées. Nous avons trente-quatre mille pieds carrés d’espace pour cela, y compris une salle de danse, l’une des meilleures à Montréal. Nous avons investi 2,7 millions de dollars dans cette salle. Les murs DEL à eux seuls comptent 55 000 lumières DEL, c’est fou ! Toutes ces rénovations ont été faites pour cibler un plus grand nombre de groupes, de gens d’affaires, mais aussi pour organiser les mariages haut de gamme. Le designer, c’est qui ? Therese Virserius, la designer suédoise basée à New-York. C’est elle qui fait toutes ces belles choses à Las Vegas – pour mémoire, le bar The Area et le restaurant Paulos. Nous avons choisi quelqu’un qui aime travailler avec les couleurs et qui a beaucoup de goût. Nous voulions tout d’un hôtel-boutique sans l’être vraiment. Et elle a fait un miracle ! Tout ce qu’elle a fait et que vous voyez là, les meubles, les couleurs et le design, vous ne les verrez jamais dans une entreprise hôtelière.
facebook likes on our page. The party was on our terrace, overlooking the city, and a big success. We intend to continue hosting events of this kind. What is the concept behind the newly opened SIX Resto Lounge? The name SIX Resto Lounge came from the restaurant being located on the sixth floor. We wanted a name that was catchy, simple and would identify our location. The menu is Quebec local cuisine. Our chef, Simon Renaud is from Quebec City, and all of the ingredients he uses are from Quebec. We serve a new kind of local cuisine, original to our city and province. During the summer the Hyatt is very much in theme with the Quartier des spectacles and the Jazz festival. We cater to the artists that come through Montreal, and this has influenced our architecture and design and has allowed us to integrate ourselves in these events. During the festivals there is a lighting plan for the entire area that you can see and experience from the Hotel. Another big part of Restaurant concept is the Hy-wall. It was designed to provide our guests with a little entertainment along side their dining experience. Based on the seven modes of art in Montreal, the Hy-wall videos feature a variety of local art capsules. What kind of experience do you offer your guests? Our guests can expect to have a comfortable, relaxed, “feel at home” stay. With the use of color, design and pieces like the Hy-wall and wine room, our visitors enjoy services that are not offered at other hotels. We are the only hotel in Montreal that has an Enomatic wine system which allows guests to taste up to 24 different wines on their own. It is a self-serve system that offers wine by the ounce. This service is part of what we believe makes staying with us a unique experience. You recently added several impressive facilities to your conference rooms. Can you tell us about these? Our meeting rooms have all been renovated. We have 34,000 square feet of meeting space. Our ballroom is one of the best in Montreal. We invested 2.7 million dollars in it. The LED walls alone include 55,000 LED lights. The renovations of the ballroom were geared towards an increase of group business and catered to upscale weddings. Who was the designer? New York City based Swedish designer Therese Virserius. She does a lot of work in Las Vegas—her work includes the bar The Area and restaurant Paulos. We chose a designer who could work with color and had a lot of taste. We wanted to be presented as a boutique hotel, without being a boutique hotel. She did a phenomenal job-- the furniture, colors and design she developed are not something you see in a business hotel.
Hyatt regency montréal · 1255 rue jeanne mance · 514.982.1234 · montreal.hyatt.com
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paule labelle Fondatrice / Founder : Cava Rose Interview : MAYA SARDOUK
Comment as-tu débuté dans ce domaine? J’ai commencé en conciergerie, j’occupais le poste de directrice de l’institut de conciergerie international de Montréal. Après avoir passé quelques années au sein d’une agence j’ai décidé de partir à mon compte, j’ai fondé Cava Rose en 2010 avec Cheryl-Jade Domingo. Parle-nous de Cava Rose. Nous nous spécialisons dans la création d’événements corporatifs, privés et caritatifs ainsi que dans le service de conciergerie corporative. On fait tout pour nos clients : tournois de golf, partys de noël, la retraite, 5 à 7, dîners signature de contrats, etc. On fait présentement beaucoup de philanthropie, vu que les PDGs des corporations se retrouvent souvent sur des comités de fondations. On est une équipe de filles et on se complète très bien. Cheryl est excellente sur le terrain, moi je me concentre sur le développement d’affaires.
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How did you begin your career? I was the Director of the International Concierge Institute of Montreal. After a few years in an agency I decided to follow my dream and I founded Cava Rose in 2010 with Cheryl-Jade Domingo. Tell us a about Cava Rose We specialize in creating corporate, charitable and private events, as well as providing a corporate concierge service. We do everything for our clients: golf tournaments, Christmas parties, retirement parties, closing dinners etc. Cheryl-Jade and I make a very good team and complete each other. She is more on the field, making sure the execution of every detail is flawless. I on the other hand focus more on the business development side of the company.
Comment trouves-tu les évènements à Montréal? Les budgets sont limités à comparé avec le reste du monde. Ceci dit, moins de budget disponible et plus il faut être créatif, trouver des nouvelles idées, penser différemment. Il y a une tendance de répétition et d’imitation un peu, tout le monde choisi plus au moins les mêmes animateurs, les même salles, les mêmes traiteurs etc. C’est pourquoi notre slogan est: Pour être irremplaçable, il faut être différent (Coco Chanel). Quels sont les éléments les plus importants pour le succès d’un évènement-bénéfice? En premier, c’est la force de vente, donc le comité organisateur. Le nerf de la guerre est le réseau derrière chaque personne impliquée dans l’évènement. Deuxièmement, c’est le président d’honneur, qui d’habitude fait un chèque en partant, et ceci facilite la tâche beaucoup. Finalement, avoir un objectif précis et clair pour chaque levée de fonds est primordial, sinon on ne peut pas mesurer notre performance ni mobiliser les commanditaires. Lequel de tous tes évènements es-tu fière le plus? Je dirais celui de La fondation Québec Jeunes en 2011, pour lequel on a gagné Le Prix International- meilleur événement réalisé pour une organisation sans but lucratif- par « Advisory Board of Special Events ». Pour cette évènement on a intégré la technologie en mettant des « Ipads » sur chaque table, permettant aux invités de choisir leur chanson, lumière, ainsi que faire des mises sur l’encan, c’était une première à Montréal.
How would you describe the events scene in Montreal? The available budgets are really limited compared to other cities. That said, when you have to produce with less you have to get creative. We, at Cava Rose, think outside of the box, always trying to come up with creative solutions and innovative ways to meet our client’s expectations. In Montreal there is a copycat phenomenon, where everyone is going after the same venue, same caterers and same Honorary presidents. That’s why our slogan is: In order to be invaluable you have to be different. (Coco Chanel). What are the key elements needed to produce a successful fundraising event? First and foremost I would say the sales force in the Organizing Commitee. The solid and vast network of each member is what makes or breaks a gala. Secondly you need a succesfull and devoted Honorary President, who usually helps support and launch the fundraising activity by making an important donation. Last but not least, there should be a clear and specific goal that we are all working on reaching. Otherwise there is no benchmark to measure your success against. Out of all the events you organized, which one are you proud of the most? If I have to choose I would say The fondation Québec Jeunes 2011 gala. We won that year the International Award for Best event Produced for a Non-Profit Organization, by The Advisory Board of Special Events. For that fundraiser we integrated the technology element by placing an Ipad on each table, so guests
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Tu organises en Septembre le premier évènement levée de fonds pour la Fondation Lise Watier. Quels sont vos objectifs pour cette soirée? Effectivement, c’est le jeudi 20 septembre 2012 que la toute première soirée-bénéfice au profit de la fondation Lise Watier va avoir lieu! Toute l’équipe de Cava Rose est très honorée d’avoir eu ce mandat. Mme Watier est une grande source d’inspiration pour de milliers de personnes et surtout des femmes. La fondation apporte son soutien à des organismes qui aident les femmes dans le besoin à sortir de la pauvreté, à devenir autonomes financièrement, à échapper à la violence, tout comme à reprendre confiance en elles et à contribuer à part entière à la société. Notre objectif principal c’est assurément ramasser le maximum d’argent pour aider les femmes qui restent au Pavillon présentement. Afin d’atteindre nos objectifs, on a réussi à mettre ensemble un magnifique comité avec plusieurs femmes cadres. On est très heureux d’avoir Mme Lyon Françoise (Gestion privée de placement Pembroke Ltée) comme Présidente d’honneur. La thématique de la soirée c’est Les couleurs de l’Inde, suite à un voyage que Mme Watier a fait récemment.
can choose their own songs, light settings and even bid on the auction. It was a first in Montreal! You are organizing this September the very first fundraiser for Lise Watier Founfdation. What are your goals and how are you getting ready? Indeed, the event will take place on Thursday September 20th! The whole team at Cava Rose is honoured and very excited to be part of this amazing cause. Ms. Lise Watier is an amazing role model for thousands of people, especially women. The foundation’s main mission is to help women in distress, to bring them out of poverty and into financial independence. We surely want to raise the maximum amount of money to help out the women currently staying at the Lise Watier Pavilion. We are very happy to have put together an impressive organizing committee headed by Françoise Lyon (Senior Vice-President, Pembroke Private Wealth Management Ltd.). Each and every one of these ladies has an established and solid network, making the task much easier and realizing the dream much closer! The theme of the event is Colours of India, inspired by Ms. Watier’s latest travels.
Cava rose · 4446, boul. Saint-Laurent Suite 402 · 514.282.0767 · cavarose.com
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aLDO VICENZO Vinizza Osteria Enoteca Interview : Maya Sardouk Photos : Ian Woo
Passion, authenticité, & grande qualité. C’est ce qui décrit le mieux Aldo Vicenzo et son plus récent restaurant à Montréal : Vinizza. Vous apportant les secrets culinaires de Toscane et de Naples, Vinizza est devenue l’une des cuisines Italiennes incontournable du centre-ville. 102
Passion, authenticity & high quality. That’s what best describes Aldo Vicenzo and his latest addition to Montreal’s restaurant scene: Vinizza. Bringing you the best-kept culinary secrets from Tuscany and Naples, Vinizza has become one of downtown’s most popular kitchens for Italian cuisine.
Photo: Brian Ypperciel
Parlez-nous un peu de vous, d’abord comme homme d’affaires et PDG d’Avicor Construction. J’ai fondé Avicor en 1993. Nous sommes spécialistes de l’aménagement intérieur haut de gamme et de la gestion de construction pour de grands bureaux du centre-ville de Montréal. J’ai été designer pendant de nombreuses années avant de fonder ma propre entreprise, et aujourd’hui, nous travaillons avec les plus importants promoteurs de la ville et nous comptons parmi nos clients quelques personnalités très en vue. Avicor Construction s’assure que chaque projet porte une touche personnalisée et respecte les besoins du client. Comment décrieriez-vous votre passion pour la cuisine et les spécialités italiennes? Je manifestais dès l’enfance une passion pour la nourriture. À douze ans, je me souviens d’avoir cuisiner mon tout premier repas pour mes parents, qui avaient beaucoup apprécie après une longue journée de travail. Depuis ce temps, la cuisine est très importante chez moi, je l’associe au plaisir et à du temps de qualité. Comment le premier Vinizza sur la rue Jean-Talon a-t-il vu le jour? L’ancien propriétaire de l’établissement avait son restaurant là depuis vingt ans et il était prêt à prendre sa retraite. Il a approché différents restaurateurs réputés de Montréal, dont moi et mon partenaire, puis a finalement choisi notre concept parce qu’il aimait notre vision et ce que Vinizza pourrait apporter au marché du centre-ville. Nous avons depuis passé du marché au centre-ville! Quelle est l’histoire des magnifiques peintures italiennes et de la conception intérieure? J’étais au Vinizza sur JeanTalon à discuter du nouvel emplacement au centre-ville avec l’un de mes amis, Louis
Can you tell us a bit about yourself, first as a businessman and CEO of Avicor Construction? I founded Avicor in 1993. We specialize in high end interiors and construction management for major offices in downtown Montreal area. I was a designer for many years before starting my own company. Today ,we work with the biggest developers in the city and have in our portfolio some very high profile clients. Avicor Construction is all about providing personal attention to the client’s architectural needs. Describe your passion for cooking and Italian cuisine. Ever since I was a young child I’ve always had a passion for food. I remember when I was twelve years old, cooking my first meal for my parents. After a long day at work ,they enjoyed it a great deal. Since then cooking has been very important to me; I associate it with pleasurable moments and quality times. How did the first Vinizza on Jean-Talon St. come to life? I used to shop at Jean-Talon market with my dad, and have a lot of memories there. About five years ago, the building where Vinizza is now was up for sale. I felt I could do something interesting with it, so we bought it with my partner Rodi Callegari and developed it. Once completed we had several prospective clients who wanted to rent the premises, but I felt the place had a lot more potential to it. I went back to my Italian roots; with one of my biggest passions being authentic cuisine, I discussed the restaurant idea with my partner. A few months later, Vinizza was born and my dream vision came true in 2008. It was an immediate success! Tell us the story of Vinizza downtown, why open a second location? The previous owner of the establishment here had his restaurant for twenty years and was ready to retire. He approached me and my partner—along with other 103
Boudreault, talentueux artiste. Puis, il a suggéré d’appuyer la conception du restaurant à la dolce vita! Alors je suis retourné en Italie et je suis resté sur la Via Veneto, berceau de la dolce vita, où Sophia Lauren, Fellini et d’autres ont passé. Ma mission était de rapporter cette belle expérience unique à Montréal. L’art de Louis Boudreault est un élément pivot du restaurant qui définit son caractère et sa personnalité. Les clients adorent son œuvre! Qu’est-ce qui a principalement inspiré la cuisine du Vinizza? L’authenticité. La haute qualité, la passion. Au cours de mes voyages en Toscane et à (?)Naples, j’ai rencontré de nombreux cuisiniers, des mères, des grands-mères et de petits restaurateurs, même des chefs de chez Relais & Châteaux. J’en ai conclu qu’il fallait retourner aux sources. Aujourd’hui, les gens recherchent la simplicité et la bonne qualité, alors l’authenticité doit se retrouver dans tous les plats. Ceci étant dit, il ne faut pas non plus ne faire que des pâtes et des pizzas. Chez Vinizza, chaque plat offre une véritable expérience culturelle, tel le sanglier sur papardelles ou le carpaccio à la pieuvre. Dites-nous comment vous dresser la liste des vins. Chez Vinizza, nous n’avons que des vins italiens puisque nous voulons offrir l’expérience italienne la plus authentique. Nous proposons un vin pour chaque plat et on peut avoir du vin au verre ou du super toscan. Le vin que je préfère par-dessus tout est le Pian Di Nova. Je visite l’Italie au moins deux fois par an pour m’inspirer et rester aux faits des dernières avancées culinaires. Comment décrieriez-vous la clientèle du Vinizza? C’est auprès du monde corporatif que nous sommes le plus populaires parce que nous sommes au centre-ville, avons un décor élégant et servons de la cuisine de haute qualité. Par contre, notre clientèle croît régulièrement et depuis peu, nous nous occupons de la nourriture d’un plus grand éventail de clients, tels des couples et des jeunes professionnels.
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reputable restaurateurs in Montreal—and decided to go along with our concept because he liked our vision and what Vinizza could provide the downtown market. It was from the market to downtown! Tell us about the beautiful paintings of Italian icons and the interior design concept. I was at Vinizza on Jean-Talon discussing the downtown location with my friend, the talented artist Louis Boudreault. He suggested basing the design on La Dolce Vita! So I went back to Italy and actually stayed at Via Veneto where the Dolce Vita originated, where Sophia Loren, Fellini & the likes were around. My mission was to bring back that beautiful and unique experience to Montreal. Louis Boudreault’s art is a main element in the restaurant, defining its character and personality. Clients love his work! What is the main inspiration behind the cuisine at Vinizza? Authenticity, high quality, and passion. Throughout my travels in Tuscany and Naples, I sat down with various cooks: mothers, grandmothers, small restaurateurs... all the way to Relais & Châteaux chefs. The conclusion: go back to the basics. Today people look for simplicity and good quality, so the authenticity of the cuisine must be met in each plate. That said, it’s not just pasta and pizza anymore. At Vinizza we offer a true cultural experience in each dish, such as the wild boar with papardelle or the carpaccio of octopus. Tell us a bit how you put together the wine list. We only carry Italian wines at Vinizza, all going back to offering the utmost authentic Italian experience. We have pairings with the menu; you can have a wine by the glass or some of our super Tuscans, to anything in between. My personal all-time favourite is the Pian Di Nova. I go to Italy at least twice a year to be inspired and stay on top of the latest culinary elements.
Vinizza est très impliqué auprès de la communauté et vous offrez des dons généreux à l’Accueil Bonneau. Pouvez-vous nous dire comment ça a commencé? À Montréal, plusieurs restaurants respectables font des dons généreux à des hôpitaux et à des fondations pour les enfants. Je voulais soutenir une cause reliée à l’alimentation puisque je dirige deux restaurants. Un jour, j’ai vu un documentaire sur l’Accueil Bonneau et il m’a beaucoup touché. Je me suis rendu sur place et j’ai visité l’endroit. Ça m’a fait comprendre combien nous sommes privilégiés et à quel point nous prenons les choses pour acquises. Alors nous avons mis sur pied un programme où pour chaque repas principal vendu, Vinizza aide à nourrir un sans-abri grâce à un don pour l’Accueil Bonneau. Il faut prendre soin des personnes autour de nous, c’est très important pour moi. Comment trouvez-vous votre expérience dans le milieu de la restauration jusqu’à maintenant? J’ai toujours aimé les défis et ce « périple » a été fantastique! Nous avons prouvé à nous-mêmes que nous étions capables. Notre équipe est très importante pour nous et elle est essentielle à notre réussite. Elle est très dévouée et fidèle à l’idéologie que nous voulons représenter à Montréal. Y aura-t-il un troisième Vinizza? Tout ça a commencé grâce à la passion, l’amour de la famille et de la patrie. Nous sommes très contents de ce que nous avons accompli jusqu’à maintenant. On nous a approchés pour ouvrir d’autres restaurants, mais nous ne le ferons que lorsque nous serons prêts. La dolce vita ne connaît pas de limites! GRAZIE!
How would you describe the clientele at Vinizza? We are very popular with the corporate crowd, being downtown and offering an elegant setup with high quality cuisine. However we are seeing the clientele growing regularly, and lately we have been catering to a wider range of patrons, including lots of couples and young professionals. Vinizza is very involved with the community and you generously contribute to l’Acceuil Bonneau. Can you tell us how this came about? In Montreal many respectable restaurants give generously to hospitals and children’s foundations. I wanted to help with a food related cause, being blessed to successfully run two restaurants. I once saw a documentary on l’Acceuil Bonneau and it touched me deeply. I went there and took a tour of the place. It made me realize how privileged we are and how much we take things for granted. So we set up a program where for each main dish sold, Vinizza helps feeding a homeless person with a donation made to l’Acceuil Bonneau. We have to be considerate to people around us, this is very important to me. How do you like your experience in the restaurant business so far? I have always enjoyed challenges, and this journey has been fantastic! We have proven our success to ourselves. Our team is very important to us and they are a key element in our success story. They are very devoted and true to the ideology of what we want to represent in Montreal. Any plans for a third Vinizza in the near future? All of this started because of passion, love of family and being true to one’s roots. We are very happy with what we have achieved so far. We have been approached to open other locations, however we will only do so when we are ready. There is no limit to spreading the dolce vita! GRAZIE!
vinizza osteria enoteca · 2044 r ue metcalfe · 514.849.2044 & 150 Rue Jean Talon Est · 514.904.2250 · vinizza.com 105
Sébastien Arcand & Claude Goudreault VIPFIRST.com Interview : Maya Sardouk Portrait : Craig bannerman & Ian Woo
Parlez-nous de vos parcours professionnels et d’où vous êtes venu l’idée de lancer VIPFIRST.com? On vient du monde de développement de logiciels. On est les co-fondateurs de VM6 Software, une compagnie de haute technologie d’envergure globale. L’idée de VIPFIRST nous est venue suite à la consolidation de plusieurs idées qu’on a eues dans les 10 dernières années. Toutes ces idées avaient un point en commun. Elles nous permettaient de joindre notre vie professionnelle avec notre désire d’un style de vie VIP mais encore plus important était notre réel désir de 106
Can you tell us a bit about your professional backgrounds and where the idea for VIPFIRST.com came from? We both come from the world of Startup and software development. We are the cofounders of VM6 Software, a global-scale high tech company. The idea behind VIPFIRST came to us through the consolidation of several ideas that we had during the last 10 years. All these ideas had one thing in common. They all allowed us to merge our professional life with our desire for a VIP lifestyle. But what was even more important was our true desire to share this access to a VIP
partager l’expérience avec des gens qui ont ce même désir. Nos entreprises en hautes technologies nous ont amenées à assister à de super beaux évènements internationaux. Les grands salons (Trade show) nous ont prouvés qu’il pourrait être relativement simple de rendre accessible des expériences VIP à un grand nombre de gens en organisant des événements qui sont à la fois intimes et de très haute qualité. Nous avons seulement besoin de réunir les gens sur une plateforme web, de leur demander d’exposer leurs idées du meilleur événement pour ensuite utiliser les mêmes spécialistes qui organisent les gros événements corporatifs pour faire la production des nôtres. Ceci produit une plateforme de commandites unique pour nos partenaires qui aident à rendre ces événements accessibles coté coût à un grand nombre de gens. Comment fonctionne VIPFIRST? Premièrement, on s’inscrit gratuitement pour devenir membre. Ensuite, on a le choix de naviguer et choisir de joindre un événement existant ou d’exposer une ou plusieurs idées d’expériences (événements) qu’on aimerait vivre. Ensuite on partage cette liste avec notre réseau et la communauté de VIPFIRST. Le concept est vraiment d’exposer nos idées d’événements au plus grand nombre de gens possible pour qu’elles gagnent en popularité et qu’elles deviennent réalité. Le site fournit plusieurs outils pour aider l’usager à partager sur les réseaux sociaux, soit Twitter ou Facebook. L’intérêt d’une idée ou d’un événement est ensuite mesuré sur le site de VIPFIRST. La principale mesure de popularité est de compter le nombre de personnes qui ont dis “J’EMBARQUE”. L’expérience utilisateur est sans risque, c’est le fun et on peut y réaliser notre rêve d’avoir une vie VIP sans effort. À qui s’adresse VIPFIRST? Les gens urbains qui désirent une vie remplie et active, qui veulent toujours se dépasser, toujours vivre une nouvelle expérience. VIPFIRST ne s’adresse pas exclusivement aux gens très fortunés, mais à la classe moyenne de tout âge qui apprécie la qualité, qui a un désir d’assister à des événements et d’expériences uniques, avec leurs amis et entourage. Ces gens sont à mes yeux le moteur de l’économie de toutes sociétés, des personnes vraiment importantes (VIP). Quel est l’importance de vivre ces expériences en groupe? Que les membres partagent leur liste avec leur entourage? L’idée de VIPFIRST nous est venue suite à notre propre expérience: L’objectif de notre concept est de permettre aux gens de vivre des moments uniques avec des gens de leur entourage et ou de faire de nouvelles connaissance avec des personnes qui partagent les mêmes intérêts. Le caractère
lifestyle with people who also wished to live life intensely. With our high tech businesses, we attended amazing international events. The trade shows proved us that it could be relatively simple to give access to VIP experiences to a great number of people by organizing events that are both private and very high-quality. We only need to bring people together on a web platform, ask them to share their ideas for the best event and then use the very same specialists who organize big corporate events to produce ours. This creates a unique sponsorship platform for our partners who help make these events accessible to a great number of people cost wise. How does VIPFIRST work? First of all, you register for free to become a member. Then, we can either browse to join an existing event or share one or a few ideas of experiences that we would like to try. We then share this list with our network and the VIPFIRST community. The concept is really about sharing our event ideas with the biggest number of people possible so they can gain popularity and eventually come true. The site provides several tools to help the user share the information using social media such as Twitter or Facebook. The interest for an idea or an event is then measured on the VIPFIRST site. The main popularity measure consists of counting the number of people that answered “I’m in”. Who does VIPFIRST target? Urban people who wish to have a full and active life, who are always looking to experience something new. VIPFIRST is not exclusively for the wealthy, but also for middle-class people of all ages that appreciate quality and want to attend unique events with their friends and family. These people are, in my opinion, the driving force of the economy in all societies, and for that reason they are very important people (VIP). What importance does the group factor have on the experience? How important is it that the members share their list with their circles? The idea behind VIPFIRST came to us through our own experience: the goal of our concept is to allow people to experience something unique and customized with the people they know or with people who share the same interests. The participative and private aspect of our events along with the fact that we are a social network facilitates contact and creates connexions between people.
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participatif et intime de nos événements mais aussi le fait d’être un réseau social sont tous des attributs qui favorisent le partage et créé des connexions entre les personnes. Quel était le premier évènement VIPFIRST que vous avait réalisé? Qui l’a créé? Dans le cadre d’un lancement de la version bêta du site web. C’était moi le membre qui avait exposé l’idée d’événement pour fin de tester tout le concept dans la vraie vie! C’était une expérience qui était sur mon « bucket list » depuis longtemps: faire une course sur glace avec mes amis et un coureur professionnel. Chez VIPFIRST on essaie toujours d’avoir un expert ou une célébrité à chaque événement. Donc Alex Tagliani est venu et a passé la journée avec nous. La thématique de l’événement était James Bond : les voitures, les hélicoptères et les repas étaient inclus pour les 44 participants. Quel est le rôle des commanditaires et le secteur corporatif? On présente aux marques et compagnies l’opportunité d’établir un contact direct et humain avec leur marché cible. Le marketing expérientiel est rendu aujourd’hui un outil majeur pour augmenter la loyauté des clients et leur intérêt dans une marque. Coté corporatif, les départements des ressources humaines, peuvent y voir une belle façon de récompenser les employés en leur permettant de créer leurs propres évènements et de vivre des expériences uniques avec leurs cotravailleurs, amis et famille. Qu’est ce qui est dans vos plans d’avenir? Nous voulons complément changer la façon dont les gens vivent des activités de divertissement. Nous allons faire en sorte que VIPFIRST devienne le leader et la référence en expérience événementiel et de réseaux sociaux. Bâtir sur l’écosystème que va créer VIPFIRST est inclus dans nos plans d’avenir. Le projet qui verra le jour le plus prochainement est un site internet appelé VIPINSIDERS.COM. Ce site sera une plateforme de vente en ligne de produit hauts de gamme ayant des relations directes avec les événements proposé sur VIPFIRST.
What was the first VIPFIRST event that you organized? Who created it? It was organized as part of the beta launch of the website. It was me, as a member, who shared the idea for the event in order to test the whole concept in real life! This experience had been on my bucket list for a long time: participate in an ice race with my friends and a professional racer. At VIPFIRST we always try to have an expert or celebrity present at each event. So, Alex Tagliani came and spent the day with us. The theme of the event was James Bond: cars, helicopters and meals were included for all 44 participants. The event was a success and the participants really enjoyed themselves. What is the role of sponsors and the corporate sector? In terms of visibility and sponsorship, VIPFIRST offers an extraordinary platform. We present brands and companies the opportunity to establish direct human contact with their target market. Experiential marketing has now become an important tool to increase customer loyalty and their interest for a brand. From a corporate point of view, departments of human resources can find in it a great way to reward employees by allowing them to create their own events and experience something unique with their colleagues, friends and family. What are your plans for the future? We want to completely change the way people shop for and consume entertainment. We are going to work our way into making VIPFIRST the leader and reference in event experiences and social networking. Building on the ecosystem that VIPFIRST will create is among our plans for the future. The project that will come to life shortly is a website called vipinsiders.com. This site will be an online sales platform for high-end products in direct connection with VIPFIRST events.
vIPFIRST inc · 514.849.2044 · vipfirst.com
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Traduction franรงais du slogan traduction franรงais du slogan Where people come together to experience a VIP lifestyle
www.vipfirst.com
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jean-christophe requero Directeur Général / General Manager : Tiffany & Co. Montréal Interview : Maya sardouk Portrait : manon boyer
Parlez-nous de votre parcours professionnel qui vous a emmené à la tête de Tiffany Montréal. Je me sens privilégié, j’ai grandi en France, sur la Côte d’Azur dans une petite ville qui se nomme Menton près de Monaco et Nice. Dès cet instant j’ai été en contact avec le monde du luxe et surtout de l’hospitalité, du service à la clientèle. Mon parcours je dirai est atypique pour le monde du retail, ancien hôtelier en fait 23 ans à Monaco en Europe, dans les Caraïbes et aux États-Unis et bien entendu le Canada dans des institutions aux standards très élevés qui ma permis d’élargir mes connaissances, ma vision et ma facilité d’adaptation aux différents milieux environnants. Cela est grâce a une tierce personne, professionnelle du recrutement qui ma mis en contact avec Tiffany il ya quelques mois qu’aujourd’hui je me sens une personne doublement choyé de faire parti d’une aussi belle organisation au niveau des standards, du service et des relations humaines. Pourquoi le Ritz-Carlton comme choix d’emplacement pour lancer le premier établissement Tiffany au Québec? Comment ce partenariat symbolise la joie de vivre Montréalaise? Nous ne pouvions rêver d’un emplacement aussi spectaculaire, je dirai un mariage parfait, un joyau au sein d’un joyau, deux institutions exemplaires dans le monde du luxe qui partage le même emplacement dans un des plus beaux quartiers de Montréal avec des visions communes en termes d’accueil et de service exceptionnel, un nom et une image qui traverse les frontières. Tiffany & Co. et le Ritz-Carlton Montréal célèbrent deux anniversaires importants cette année, 100 ans pour le Ritz et 175 ans pour Tiffany & Co. La communauté Montréalaise et très diversifiée, cosmopolite venant de différent horizons avec un mélange de culture
Tell us about your professional background and how you came to be the head of Tiffany Montreal. I feel privileged. I grew up in France, on the French Riviera, in a small town called Menton, located near Monaco and Nice. From that moment on, I have been in contact with the world of luxury and, most of all, hospitality and customer service. My path is rather atypical, I would say, for the world of retail. Being a former hotel manager, for in fact 23 years in Monaco, Europe, the Caribbean, the United States and of course Canada, in establishments with very high standards, has allowed me to broaden my horizons, knowledge and adaptability to different environments. It is thanks to a third party, a professional in the recruiting business that put me in touch with Tiffany a few months ago that today I feel even more privileged to be part of such a beautiful organization in terms of standards, service and human relations. Why did you choose the RitzCarlton as the location for the launch of Tiffany’s first establishment in Quebec? How does this partnership represent Montreal’s joie de vivre? We could not dream of a more spectacular location, a perfect union I would say, a gem within a gem, two exemplary establishments in the world of luxury that share the same location in one of Montreal’s most beautiful districts along with a common vision in terms of greeting and exceptional service, a name and an image that cross borders. Tiffany & Co. and the Ritz-Carlton Montreal both celebrate two important anniversaries this year, 100 years for the Ritz and 175 years for Tiffany & Co. The Montreal community is very diversified and cosmopolitan; it offers different horizons and an extraordinary blend of cultures from across the world, along with 111
extraordinaire, voyageant à travers le monde et connaissant les plus belles institutions dont font parti Tiffany & Co. et le Ritz.
a knowledge of the most beautiful establishments including Tiffany & Co. and the Ritz.
Quels éléments de design intérieur font de la boutique un environnement distinct qui évoque l’élégance et l’abondance? La boutique de Montréal est la sixième que Tiffany ouvre au Canada, et la première au Québec. Les architectes et les designers d’intérieur de Tiffany ont repris certains éléments très distincts de notre boutique phare de New-York sur la cinquième avenue afin d’évoquer un environnement d’élégance et d’abondance. Les portes et les fenêtres sont garnies d’auvents de couleur bleu Tiffany, le cadre des vitrines et orné de feuilles de blé sculptées, les portes sont soulignées de bandes d’acier inoxydable, un motif d’inspiration Art et déco.
What interior design elements give this boutique a unique style that displays elegance and abundance? The Montreal boutique is Tiffany’s sixth in Canada and the first in Quebec. Tiffany’s architects and interior designers took some very distinctive elements from our flagship store in NewYork City in order to create an environment that displays both elegance and abundance. Doors and windows are adorned with Tiffany blue canopies, the frame of store windows is decorated with sculpted wheat leaves, and doors are outlined with stainless steel panels, a design inspired by Art Deco.
Les bandes bordent les présentoirs ovales et rectangulaires et le motif de la feuille de blé est répété sur les vitrines et les miroirs antiques. Le mobilier fait sur mesure a été conçu dans une palette de bleu et d’argentés. Les tissus ont une qualité expressive, soies lustrées et les velours doux au toucher. Deux moquettes ornées une de fleurs de magnolia et la deuxième de libellules inspiré par les vitraux Art nouveau de Louis Comfort Tiffany. De magnifiques photos réalisées par les plus grands photographes du XXe siècle qui racontent l’histoire de la légendaire joaillerie. Quelles sont les différents salons / collections présentées? Nous avons trois salons : le premier est dédié aux bijoux fins et notre designer Jean Schlumberger à l’entrée de la boutique, le deuxième situé au centre met en valeur nos collections en argent massif, or jaune, or rose , or blanc, Rubedo ainsi que nos designers, Elsa Peretti et Paloma Picasso et notre dernier salon nous permet de montrer nos magnifiques collections dans un environnement plus intime, discret. Toutes les collections sont représentées dans notre salon du fashion, Atlas, Sommerset, perles, RTT, 1837, jardin, clefs, cœurs, cadenas, montres, homme, bébé et une collection de cuir. Dans le salon des bijoux fins nous avons toutes les collections en diamants, les bagues de fiançailles et de célébrations, diamants jaunes et pierres de couleurs. Comment le solitaire Tiffany et la légendaire boite bleue sont devenus un symbole international pour les fiançailles? Depuis sa création en 1886 la célèbre bague de fiançailles an diamant dotée de la monture Tiffany à 6 griffes qui élève le diamant au dessus de l’anneau joue un rôle dans les plus grandes histoires d’amour de par le monde. Jamais la bague de fiançailles n’a été aussi exceptionnelle.
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These panels also outline oval and rectangular display stands, and the wheat leaf motif is repeated on store windows and antique mirrors. The furniture was custom-made using shades of blue and silver. Fabrics are expressive, silk is shiny and velvet soft to the touch. Both carpeting are adorned, the first one with magnolia flowers and the second one with dragonflies inspired by Art Nouveau stained glass from Louis Comfort Tiffany. Magnificent photographs taken by the greatest photographers of the 20th century tell the story of the legendary jewel store. What different rooms / collections are presented? We have three rooms: the first one is dedicated to fine jewellery and our designer Jean Schlumberger, and is located at the entrance, the second one, located in the centre, displays our solid silver, Rubedo, yellow, pink and white gold collections along with designers Elsa Peretti and Paloma Picasso. Our last room allows us to display our magnificent collections in a more private and discrete setting. All collections are represented in our rooms, from fashion, Atlas, Sommerset, pearls, RTT, 1837, garden, keys, hearts, locks, watches, men, babies to a leather collection. In the fine jewellery room, we have all collections ranging from diamonds, engagement and celebration rings, yellow diamonds and coloured gemstones. How did Tiffany’s solitaire ring and the legendary blue box become an international symbol of engagement? Since its creation in 1886, the famous engagement ring with the Tiffany 6-prong diamond setting that elevates the diamond above the ring has played a role in the greatest love stories across the world. The engagement ring has never been so exceptional.
Dès ses débuts, la célèbre boîte bleue de Tiffany suscita un engouement extraordinaire que les clients voulaient acheter les boîtes. Charles Lewis Tiffany fit la promesse d’en offrir une à ceux qui choisiraient leur modèle préféré. Cette boîte renferme des gemmes d’une beauté sans prix, attire les regards et fait battre des cœurs. Elle est un gage de confiance.
From its beginning, the famous Tiffany blue box brought such an extraordinary passion in customers that many wanted to buy the box. Charles Lewis Tiffany promised to give it to those who would choose their favourite piece. This box contains gems of a priceless beauty, attracts the eye and makes hearts flutter. It is a pledge of trust.
Est-ce-que Tiffany & Co. a une célébrité en tant qu’ambassadrice? Qu’elles célébrités ont portées des bijoux Tiffany & Co.? Tiffany & Co. n’a pas de partenariat avec une célébrité, qu’elle quelle soit. Tiffany & Co. a beaucoup d’amis dans le monde des célébrités et cela est toujours questionnable quand il s’agit de finaliser les derniers détails avant une cérémonie importante.
Does Tiffany & Co. have a celebrity ambassador? What celebrities have worn Tiffany & Co. jewels?
Beaucoup de stars ont portées les bijoux Tiffany, Angélina Jolie, Kate Winslet, Anne Hathaway, Charlize Theron, et plus récemment les bijoux Tiffany furent portés par Jessica Biel pour la cérémonie des Golden Globe Awards 2012.
Tiffany & Co. does not have a partnership with any celebrity. Tiffany & Co. has many friends in the world of celebrities and that is always questionable when it comes to finalizing the last details before an important ceremony. Several stars have worn Tiffany jewels: Angelina Jolie, Kate Winslet, Anne Hathaway, Charlize Theron, and more recently Jessica Biel who wore Tiffany jewels for the 2012 Golden Globe Awards ceremony.
Parlez nous de «Rubedo», la dernière-née des collections dessinée spécialement pour les 175 ans de la maison. Dans le cadre de notre 175ème anniversaire Tiffany & Co. a lancé un nouvel alliage, le Rubedo. Ce métal se classe parmi les plus beaux du monde, il est le secret mélange de cuivre, d’argent et d’or jaune. Rubedo est un mot latin qui signifie « rougeur », et, au Moyen âge, c’est le nom que les alchimistes donnaient à l’étape la plus importante pour réaliser l’œuvre suprême, grâce à la fusion de l’esprit et de la matière.
Can you talk to us about “Rubedo”, the latest collection designed especially for Tiffany’s 175th anniversary? As part of our 175th anniversary, Tiffany & Co. launched a new alloy, the Rubedo. This metal is ranked among the most beautiful in the world; it comes from the secret combination of copper, silver and yellow gold. Rubedo is a Latin word which means “redness”, and in the Middle Ages, it was the name that alchemists gave to the most important step in creating the ultimate masterpiece, thanks to the fusion of the mind and the matter.
Le nouveau Rubedo de Tiffany exprime cette grande réussite, puisqu’il marie la richesse de l’or, la brillance de l’argent et la chaleur du cuivre, matériel à la fois léger et résistant. Le Rubedo s’inscrit bien dans l’histoire de Tiffany, une place légendaire ou les rêves se réalisent.
Tiffany’s new Rubedo expresses this great achievement as it combines the richness of gold, the brightness of silver and the warmth of copper, with an alloy that is both lightweight and strong. The Rubedo fits nicely in Tiffany’s history, a legendary place where dreams come true.
Quelle est votre collection préférée? Tous nos diamants sont extraordinaires! Je n’ai pas une collection préférée en particulier, mais il est vrai que Rubedo attire un peu plus mon attention par l’originalité de se savant mélange d’alliage, dans ce métier mythique.
What is your favourite collection? All of our diamonds are extraordinary! I don’t have a favourite collection, but it is true that the Rubedo attracts my attention a little bit more, due to the originality of its ingenious alloy combination, in such a mythical craft.
Je dirai que les collections Tiffany & Co. ont toutes une particularité différente et répondent parfaitement aux besoins de notre clientèle. Elles ont été conçues avec beaucoup de soins de recherches et représentent l’histoire Tiffany & Co., innovatrices, intemporelles, avant-gardistes, timeless design.
I would say that all Tiffany & Co. collections have different characteristics that perfectly meet our customers’ needs. They were created with great care and research, and represent the history of Tiffany & Co., innovative and timeless.
Tiffany & co. montréal · 1290 Rue sherbrooke ouest · 514.842.6953 · tiffany.ca
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andrew torriani Directeur Général / CEO : Ritz-Carlton Montréal Interview : Maya sardouk Portrait : manon boyer
Parlez-nous de votre parcours. Depuis combien de temps êtes-vous à la tête du Ritz-Carlton Montréal ? Ma famille œuvre dans le milieu hôtelier de luxe depuis plusieurs décennies. Tandis que mon père travaillait au Four Seasons ici à Montréal, mes frères et moi-même financions nos études en travaillant au Ritz le soir. Nous faisions tout, de la plonge jusqu’à la réception. Depuis, mes frères se sont établis en Europe où ils mènent de brillantes carrières dans le domaine des affaires et des finances. Je suis resté au Canada et j’ai travaillé dans l’industrie hôtelière et aérienne. En 2006, mes frères, en collaboration avec le groupe financier Mirelis basé à Montréal-Genève, ont acheté des parts dans le Ritz et j’ai décidé de relever le défi en participant au renouveau de l’hôtel, pour l’accompagner vers son 200ème anniversaire. En 2008, vous avez pris part à un projet de rénovation majeur qui s’est terminé cette année. Quels étaient les défis que vous avez rencontré? Il y a eu plusieurs défis au cours de ce projet. Un aspect pour le moins important était la situation économique difficile. Lorsque nous avons commencé à vendre les résidences, le marché boursier venait tout juste de connaître un krach quelques jours plus tôt. Le retard dans les ventes et l’incertitude du marché nous ont obligés à ralentir nos plans de démolition et de construction, ce qui a alimenté les rumeurs voulant que le projet serait abandonné. Certains de nos concurrents ont tenté d’en tirer profit pour faire augmenter leurs ventes. Nous avons toutefois persévéré et sommes allés jusqu’au bout du projet. Et l’ouverture de l’hôtel le 28 mai dernier démontre que le jeu en valait la chandelle. Au cours des derniers mois, nous avons observé une évolution des ventes très encourageante et nous sommes persuadés que la majorité des résidences seront vendues avant la fin de la construction, soit d’ici la fin de l’année. Un autre défi était lié à l’infrastructure de l’immeuble centenaire. À notre surprise, la structure s’est révélée particulièrement solide et l’édifice a même réussi les tests sismiques les plus récents. Par ailleurs, l’investissement nécessaire pour rénover la plomberie, la ventilation et les systèmes électriques était beaucoup plus élevé que ce que nous avions anticipé. De plus, nous avons trouvé de l’amiante dans certains murs. Nous avons donc décidé d’enlever toute l’ancienne infrastructure pour ne laisser que les contre-murs, la structure d’acier et les dalles de béton sur chaque étage, et de reconstruire tout le reste à neuf. Le résultat est un immeuble somptueux doté d’un charme centenaire qui offre des commodités et un confort ultramodernes aux invités, le meilleur des deux mondes.
Can you tell us a bit about your background & for how long have you been heading the Ritz-Carlton Montreal? My family has been in the luxury hotel business for many decades. While my father worked at the Four Seasons here in Montreal, my brothers and I financed our studies working nights at the Ritz doing everything from washing dishes to working at the front desk. From here, my brothers went to Europe into very successful careers in business and finance. I stayed in Canada and worked in the hotel & airline industry. In 2006, my brothers, together with Montreal-Geneva-based financing group Mirelis, bought an ownership interest in the Ritz, and I took on the challenge of participating in the renewal of the hotel and leading it into its second century. In 2008, an extensive restoration project took off, ending in summer 2012. What was the biggest challenge you faced during this massive execution? There were many challenges throughout this journey. Not the least of them was the difficult economic environment. When we started selling the residences, the stock markets had just crashed a few days prior. People were holding on to their money, wondering where real estate investments were headed. The lagging of sales and the market insecurity forced us to slow the demolition and construction plans, fueling rumors that the project would be abandoned. Some of our competitors tried to exploit those rumours in order to boost their sales. However, we persevered and pulled this project through, and the hotel opening on May 28 proves that it was worth it. Over the last months, we have seen very encouraging trends on the sales side and we are optimistic to have the vast majority of the residences sold before the end of construction by the end of the year. Another challenge was related to the infrastructure of the centennial building. While the structure turned out to be surprisingly strong – the building passed even the most current seismic tests – the investment in renovating the plumbing, ventilation and electrical systems was much bigger than we had expected. Plus, we found asbestos in some of the walls. So we decided to remove all the old infrastructure, leaving only the outer walls, steel structure and concrete slabs on each floor, and rebuilt everything else from scratch. The result is a palace building with centennial charm that offers state-of-the-art amenities and comfort to its guests, the best of both worlds.
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Comment avez-vous intégré la responsabilité environnementale au processus de rénovation ?
How was the environmental responsibility integrated in the renovation process?
La responsabilité environnementale était un principe primordial lors de la rénovation et des caractéristiques écoénergétiques ont été intégrées au design et à la construction de l’hôtel. Un système de gestion d’immeuble sophistiqué contrôle l’éclairage, le chauffage et la climatisation de chaque chambre d’hôtel en fonction des conditions météorologiques et de son occupation. Toute l’énergie excédentaire est récupérée et réutilisée pour le chauffage et la climatisation. D’autres sections de la propriété
Environmental responsibility was a key principle in the renovation and numerous energy-saving features were integrated in the design and construction of the hotel. A sophisticated building management system adjusts lighting, heating and air conditioning of each hotel room according to weather conditions and room occupancy. All excess energy is being recouped and reused in heating and air conditioning. Other areas of the property that have been designed to reduce the environmental impact are the salt-water swimming pool,
« La réouverture du Ritz-Carlton place à nouveau Montréal sur la carte des marchés du luxe. » ont été conçues afin de réduire l’impact sur l’environnement, dont la piscine à l’eau salée, qui est entièrement chauffée avec l’énergie excédentaire de la cuisine de l’hôtel, de même que le jardin-terrasse de fines herbes qui fournira des produits frais aux cuisines de la Maison Boulud et de l’hôtel sans aucune empreinte liée au transport. Deux établissements légendaires ont choisi le Ritz pour s’établir à Montréal : le distingué restaurant Maison Boulud et la prestigieuse bijouterie Tiffany & Co. Comment ces deux collaborations ont-elles vu le jour ? Ma famille connaît Daniel Boulud depuis plusieurs années et a suivi avec grand intérêt et admiration le développement de ses restaurants à New York ainsi qu’en Europe et en Asie. Lorsque nous avons approché Daniel pour ouvrir un nouveau restaurant dans le Ritz-Carlton Montréal suite à sa rénovation, l’enthousiasme a immédiatement été partagé. Le raffinement de l’hôtel de même que la légendaire hospitalité et la fine cuisine de Daniel Boulud représentaient une symbiose naturelle. Lorsque nous rénovions les espaces commerciaux, Tiffany & Co. souhaitait prendre davantage d’expansion dans le marché canadien. Le Ritz, tout comme Tiffany, mène une quête sans répit qui vise à toujours offrir ce qu’il y a de mieux. De plus, nous servons tous deux une clientèle très distinguée. Le raffinement et la finesse des bijoux Tiffany est le complément parfait des services particuliers et exclusifs qui seront offerts. Quel genre d’expérience aimeriez-vous qu’un habitué de « l’ancien » Ritz vive lors d’une visite à l’heure actuelle ? Ceux qui ont connu l’hôtel avant sa transformation retrouveront le même service attentif, l’ambiance majestueuse ainsi que les nouvelles commodités haut de gamme que l’on retrouve dans les hôtels de luxe contemporains. Ceux qui découvrent l’hôtel pour la première fois vivront une expérience unique assortie d’un service impeccable dans un aménagement à couper le souffle doté d’un confort remarquable.
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which is entirely heated with excess heat from the hotel’s kitchen, and the herb garden terrace which will furnish fresh produce with zero transportation footprint to the kitchens of Maison Boulud and the hotel. Two iconic establishments chose the Ritz as their home in Montreal: the distinguished Maison Boulud restaurant and Tiffany & Co.’s jewellery. How did these two collaborations take place? My family has known Daniel Boulud for many years and followed with great interest and admiration the development of his restaurants in New York and into Europe and Asia. So when we approached Daniel to open a new restaurant there was immediate enthusiasm on both sides. The sophistication of the hotel and the legendary hospitality and refined cuisine of Daniel Boulud are a natural symbiosis. When we were renovating the commercial spaces, Tiffany and Co. was looking to extend its reach in the Canadian market. The Ritz and Tiffany are quite similar in their relentless pursuit of always offering the very best, and we are both catering to a very distinguished clientele. The sophisticated finesse of Tiffany’s jewellery is the perfect addition to the distinctive and exclusive services we will offer at the hotel. What would you like someone familiar with the “old” Ritz to experience upon visiting today? Those who were familiar with the hotel will find the same attentive service and stately atmosphere, along with the new high-end amenities found in contemporary luxury hotels. Those who are discovering the hotel for the first time will enjoy a unique experience featuring impeccable service in a stunning setting and outstanding comfort.
Photos: Events360.ca
Est-ce que les 45 résidences de luxe sont davantage considérées comme un investissement immobilier ou un joyau à préserver et transmettre de génération en génération ? Vous attendez-vous à voir des Montréalais parmi les propriétaires ou bien des gens de l’élite provenant de l’étranger ? Je dois dire que j’ai été surpris de l’écho que les résidences ont reçu auprès des Montréalais. Plus de la moitié de nos acheteurs sont d’ici. Ils sont à la recherche du style de vie prisé qu’offre l’accessibilité des services complets du plus bel hôtel haut de gamme de la ville, et ce dans le confort et l’intimité de leur propre demeure. Vous ne retrouverez cela nulle part ailleurs à Montréal. Alliant l’élégance de l’immeuble à l’historique du Ritz-Carlton, les résidences sont et seront toujours uniques. Pour nos acheteurs de l’étranger, l’appui de la « Ritz-Carlton Hotel Company LLC » pour ces résidences fait foi du calibre et de la qualité de ces diamants résidentiels. Étant situé à proximité du projet de plusieurs millions de dollars de la famille Weston qui prendra forme sur la rue de la Montagne, comment percevez-vous son rôle dans le développement de Montréal comme destination de voyage haut de gamme et de luxe ? Je crois que la ville possède un potentiel haut de gamme important qui reste encore à développer. La réouverture du Ritz-Carlton place à nouveau Montréal sur la carte des marchés du luxe. L’arrivée de nouveaux projets et de nouveaux joueurs répondra au désir de Montréal d’obtenir une part équitable dans le voyage de luxe. Je ne crains pas la concurrence puisque je crois que Montréal est loin d’être saturée dans ce segment de marché. Au contraire, plus de joueurs et de projets implique une plus grande visibilité pour Montréal, ce qui signifie en retour une plus grande visibilité pour tous les joueurs du marché, incluant nous. Quel est votre hôtel préféré au monde ? Les 3 meilleurs hôtels où j’ai séjourné au cours des 12 derniers mois étaient le Ritz-Carlton Beijing Financial Street, le Mandarin Oriental de Genève et l’Hôtel Arts Barcelona. Évidemment, ils seront tous surpassés par le Ritz-Carlton Montréal maintenant (rires). Mais honnêtement, il n’y a rien de mieux qu’être à la maison.
Are the 45 luxury Residences considered more as a real estate investment or a gem to be kept and passed down the generations? Do you expect to see Montrealers as owners or more the elite crowd from abroad? I must say I was surprised about the resonance the residences have had with Montrealers. More than half of our buyers are from Montreal. They are looking for the sophisticated lifestyle of having the complete services of the city’s finest hotel at your fingertips, in the comfort and privacy of your own home. You cannot find this elsewhere in Montreal. Paired with the elegance of the building and the history of the Ritz-Carlton, the residences are and always will be unique. For our buyers from abroad, the endorsement by the Ritz-Carlton Hotel Company LLC for these residences is the certificate for the caliber and quality of these residential diamonds. Being in proximity of the Weston’s family multimillion dollar upcoming project on de la Montagne Str., how do you feel about it as shaping Montreal to be an upscale luxury travel destination? I believe that Montreal has a significant luxury potential that has yet to be developed. The reopening of the Ritz-Carlton is putting Montreal back on the map of luxury markets. The arrival of more projects and players will consolidate Montreal’s claim to its fair share in luxury travel. I am not afraid of competition as I believe Montreal is far from any saturation in this market segment. To the contrary, more players and projects mean more visibility for Montreal, which in turn means more visibility for all players in the market, including the Ritz-Carlton. For the foreseeable future, it is a win-win situation. What is your favourite hotel in the world? The 3 best hotels I stayed in over the last 12 months were the Ritz-Carlton Beijing Financial Street, the Mandarin Oriental Geneva, and the Hotel Arts Barcelona. Obviously, they will all be topped now by the Ritz-Carlton Montreal (laughs). But honestly, nothing beats home.
Ritz-carlton montréal · 1228 Rue sherbrooke ouest · 514.842.4212 · ritzmontreal.com
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daniel boulud Chef-Propriétaire / Chef-Owner Maison Boulud (The Ritz-Carlton Montréal) Interview : sofia mazzamauro Portrait : Steve benisty
Quand aviez-vous pris la décision d’ouvrir un restaurant à Montréal? Cela fait à peu près deux ans. J’ai toujours eu une affinité et une relation spéciale avec Montréal. Je savais par réputation que le Ritz-Carlton était un des grands palais de la ville. Je suis venu visiter et rien qu’à voir les efforts qui ont été mis dans la haute qualité du travail, des chambres, des couloirs, le luxe de l’espace, le grand sérieux de l’investissement… c’était parti! Aviez-vous déjà un concept en tête pour Montréal ou avez-vous créé Maison Boulud en fonction de l’histoire riche de l’hôtel? Des Maisons Boulud je n’en ai aucune autre qu’à Pékin. Pour Montréal, je trouvais que ça résonnait bien l’appeler La Maison Boulud parce que c’était pour moi une façon de me détacher de l’hôtel et de donner plus d’âme à l’endroit. C’est un restaurant contemporain et le décor le dit aussi. On s’adresse aux jeunes, à la communauté d’affaire ainsi qu’à l’ancienne clientèle du Ritz. Comment est-ce que vous décidez entre les nominations: Maison Boulud, Café Boulud ou DANIEL? DANIEL était le premier restaurant que j’ai ouvert et j’ai voulu nommé mon grand restaurant gastronomique avec mon prénom plutôt que mon nom de famille. Et donc, quand j’ai déménagé DANIEL pour le mettre là où j’étais le chef au Cirque pendant 6 ans, je suis retourné à l’hôtel ou je travaillais pour reprendre tous le restaurant et l’espace. J’ai du donné un nouveau nom au restaurant que je laissais derrière, j’avais 15 employés et je voulais absolument continuer et donc Café Boulud est né. C’était un “café society” et en même temps c’était vraiment un restaurant très sérieux mais qui ne se prenait pas trop au sérieux. Café Boulud n’est pas un café, Bar Boulud n’est pas un bar, et Maison Boulud c’est vraiment un restaurant qui comprend un peu les deux. Pour le menu ici à Montréal, qu’est ce qui vous a inspiré? Bien sûr les produits du marché et les fournisseurs locaux. En même temps j’ai pu m’appuyer beaucoup sur tous mes
When did you take the decision to open a restaurant in Montreal? About two years ago. I have always had an affinity and a special relationship with Montreal. I am also a very good friend of the Torrianis & I knew by reputation that the Ritz-Carlton was one of the great palaces of the city. I came to visit and after seeing the efforts that have been put in the high quality of the work, the rooms and the luxury of the space, and how big the investment was ... It was a done deal for me! Did you already a concept in mind for Montreal or have you created Maison Boulud, based on the rich history of the hotel? I have only one other Maison Boulud, in Beijing. For Montreal, I found that it sounded much the Maison Bould because it was for me a way to detach my restaurant from the hotel and to give more soul to the place. It is a contemporary restaurant with a modern decor. We cater to the young, the business community as well as the former clients of the Ritz. So how do you decide if a new location going to be a Maison Boulud, Café Boulud or DANIEL? DANIEL was the first gourmet restaurant that I opened and I wanted it to have my first name. So when I moved DANIEL to where I was Chef for 6 yrs, at the Circus, I needed a name for my old place where I had 15 employees and I absolutely wanted to continue and therefore Café Boulud was born. It was a “Café society” and at the same time it was really a very serious restaurant but which did not take itself too seriously. Cafe Boulud is not a cafe, Bar Boulud is not a bar, and Maison Boulud is really a restaurant that offers a bit of both. What is the inspiration behind the menu at the new Maison Boulud? The local products from the market and local suppliers. For this I am thankful that I could rely heavily on all my colleagues and friends in Montreal - Martin Picard, Normand Laprise, CharlesAntoine, then of course also Carlos Ferreira.
« ...si on regarde le Top 100 Restaurants in the World, il n’y a aucun chef d’ici, ce n’est pas normal ! » 118
Photo: NATIONAL
collègues et amis — Martin Picard, Normand Laprise, CharlesAntoine, et puis bien sur aussi Carlos Ferreira. Donc tout le monde m’a soutenu en me donnant toutes les bonnes adresses de fournisseurs qu’ils connaissaient. C’est les relations cruciales qu’un restaurant établit avec les meilleurs fournisseurs en ville. Alors, s’il y a des collègues Montréalais qui aimeraient s’établir à New York, ils pourraient compter sur moi pour leur donner des conseils! Comment faites-vous pour gérer votre empire? Il faut parfois être spontané, et parfois être calculé. Mais en même temps, j’ai toute mon équipe, j’ai presque 800 employés à travers le monde: en moyenne 30 exécutifs, sur les 30 il y en a à peu près dix qui font des allez-retours avec moi, soit en cuisine ou en salle ou en gestion. Donc il y a toujours un directeur d’opérations, un assistant, quelqu’un qui vient surveiller. Ensuite on a des rapports journaliers avec nos restaurants, avec le chef, avec le directeur, et ils doivent nous faire un rapport intime. On a des réunions hebdomadaires avec toute l’équipe de direction. Quelles sont vos attentes pour Montréal? J’ai une clientèle extraordinaire de Montréal, du Québec, de Toronto, et de l’Est du Canada. Et je suis souvent dans leurs villes donc j’espère qu’ils apprécieront ce que je vais fait ici autant qu’ils apprécient à New York. J’espère que je contribuerais avec mes collègues à la réputation de Montréal, internationalement, parce que si on regarde le “Top 100 Restaurants in the World,” il n’y a personne d’ici, ce n’est pas normal! Il faut qu’on fasse plus de bruit! Quelqu’un comme Normand Laprise avec tous qu’il a fait pour Montréal, tous qu’il a fait pour la cuisine ici, il faut l’applaudir et il faut le soutenir. Je trouve qu’il n’y a pas eu assez de lumière sur Montréal à l’internationale. Par contre Montréal invite beaucoup de chefs de partout. Il faut que les chefs de Montréal puissent avoir plus de reconnaissance, ça va changer j’espère! Quels sont vos projets à venir? 2012 c’est aussi le tour de Toronto, c’était une coïncidence qu’on aille signer pour deux restaurants en même temps. Le restaurant va être au nouveau Four Seasons à Toronto, c’est le gros projet de l’année. Ensuite peut être ouvrir des épiceries (il y a déjà l’Épicerie Boulud à New York).
Everyone has supported me giving me the addresses of quality suppliers they knew. It’s crucial for a restaurant to have a great relationship with the best suppliers in the city. That said, if there are Montreal colleagues who would like to settle in New York, they could count on me to give them advice! How do you manage your empire? You have to be spontaneous and at times be calculated. I also have my team, almost 800 employees around the world: on average 30 Executives, on the 30 there are about ten who are on the go with me around the world, either in the kitchen or in the dining room or in management. I also get daily reports from all our restaurants management, and we do weekly meetings. What are your expectations from Montreal? I have a special clientele in Montréal, Quebec, Toronto, and East of the Canada. And I am often in their cities so I hope that they will appreciate what I have created here as much as they like what I did in New York. I hope that I will help with my colleagues to build the culinary reputation of Montreal internationally. If you look at the “Top 100 Restaurants in the World” list, there is not one chef from here and I find this unacceptable! We have to be more present! Someone like Normand Laprise and all what he did for Montreal must be applauded and encouraged! Note that Montreal invites many chefs from abroad for big events. The culinary leaders of Montreal deserve more recognition, it will change soon I hope! What are your future projects? 2012 is also the turn of Toronto, it was a coincidence that we signed for two restaurants at two hotels the same time. The restaurant will be at the new Four Seasons in Toronto, the major project of the year. Another project is to maybe open up more Epicerie Boulud, like the one in New York. It’s basically an eat-in and take-out market.
maison boulud · 1228 Rue Sherbrooke Ouest · 514.842.4224 · danielnyc.com
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anna roma Concierge : Ritz-Carlton Montréal Interview : Maya Sardouk Portrait: Events360.ca
Parlez-nous de votre parcours et comment vous avez débuté dans l’hôtellerie. Après avoir terminé l’école de gestion hôtelière, j’ai débuté ma carrière au Loews Hotel Vogue à titre de standardiste. J’ai très vite été promue au service de conciergerie, parce que c’est là que j’ai toujours voulu être. J’ai ensuite travaillé avec le Groupe Buonanotte (les restaurants Buonanotte, Globe et Rosalie). Et aujourd’hui le sommet de ma carrière, au Ritz ! Qu’est-ce qui vous passionne dans votre métier ? J’adore que les gens viennent à moi et me font confiance avec leur séjour à Montréal. J’adore le contact personnel avec les gens. Je pense qu’il est important d’être LA personne sur qui ils peuvent compter quand ils viennent à Montréal, surtout quand ils ne connaissent personne. Et, pour être honnête, quelle satisfaction je recueille ! J’ai le meilleur métier du monde. Je fais ce qu’il faut pour que les choses se passent comme il faut : cela rend les gens heureux, c’est formidable ! Comment cela s’est-il passé quand vous avez pris vos fonctions au Ritz Carlton-Montréal ? Étiez-vous aux anges ou anxieuse ? Oui, j’étais anxieuse, même si cela faisait longtemps que je travaillais dans les hôtels, car celui-ci n’est pas un hôtel comme les autres: c’est « La Grande Dame », c’est historique, c’est fascinant. J’ai encore des petits papillons au ventre, là, derrière le bureau. Je suis honorée d’être à la conciergerie, avec mes collègues. Nous formons une équipe fantastique. Comment décririez-vous la clientèle du Ritz-Carlton Montréal ? L’hôtel est historique, aussi voyons-nous beaucoup d’anciens habitués qui reviennent; nous sommes toujours très heureux de les accueillir. D’autre part, les plus jeunes, ils reviennent eux aussi voir comment ça a changé. C’est vraiment le lieu de prédilection en ville. Nous sommes ouverts depuis le 28 mai et il n’y a rien à dire, mes clients sont formidables – je me souviens de chacun d’entre eux, parce que je les ai servis d’une manière ou d’une autre. Les allées-venues dans le lobby étaient telles que le seul mot qui me vienne en tête pour décrire l’ouverture de l’hôtel, c’est « passionnant ». Comment faites-vous pour recommander restaurants et services à vos clients ? J’ai, en fait, passé ma carrière à me déplacer pour établir des contacts, rencontrer des fournisseurs, déguster des mets et 120
Tell us about your professional background and how you got started in the hospitality business. After finishing hotel management school, I began my career as an operator at the Loews Hotel Vogue. I moved up very quickly to the concierge desk because that’s what I always wanted to be. From there, I began working for the Buonanotte Group (restaurants Buonanotte, Globe and Rosalie). Now I am here! What makes you so passionate about your job? I love that people come to me and trust me with such important tasks. I feel that I have a responsibility to make their stay in Montreal special. I love having that personal contact with people and I think that it’s really important to be somebody’s “buddy” when they come to the city—especially if they don’t know anybody. As a guest it’s nice to know that there is always a team at your service. And honestly, it’s so much fun; I have the best job in the world. I make things happen for people all the time and it makes them happy, it’s great! What did you anticipate before taking on your position at The Ritz-Carlton Montreal? Were you excited or nervous? Well, I spent the last ten years with the Buonanotte Group and they taught me so much; I am the concierge I am today because of them. I have taken all the lessons I have learned from each restaurant and owner I have worked with, and made them my own. Yes, I was nervous because it had been a while since I had been in a hotel, and this isn’t like any hotel in the city, it’s “La Grande Dame”, it’s historical, it’s amazing. I still get butterflies in my stomach when I am behind the desk; I’m very honoured to be at that concierge desk with my colleagues. We are a fantastic team. How would you describe the hotel’s clientele? The hotel is historic, so we see a lot of the older generation coming back, and we are thrilled to welcome them back. On the other hand, we have the younger generation that is starting to come back and they see how different it is. This is the place to be in the city. We have been open since May 28, and so far, my guests have been fantastic—I remember every single one that I have served. There has been a lot of movement in the lobby, and that’s what makes the opening of a hotel exciting.
des plats, et essayer produits et attractions. J’ai tout fait, des tournées à La Ronde aux matchs de l’Impact de Montréal. Je veux tout savoir de ce qui concerne la sécurité et le confort de mes clients : le plus important pour moi est qu’ils y prennent autant de plaisir que moi-même. Je ne recommanderai jamais quelque chose que je n’ai pas fait ou essayé. Le cas échéant, je le leur dit et j’essaie de trouver quelqu’un qui en fait l’expérience. Quel conseil donneriez-vous aux restaurateurs et autres commerces désirant établir une relation avec un concierge? Nous sommes tous très professionnels et nous savons que nous nous rendons des services. À la fin de la journée, il faut qu’eux et moi nous nous sentions bien. Pour rien au monde je ne voudrais que mes clients soient déçu, et, en même temps, ne voudrais qu’un établissement ait à souffrir parce qu’un client est déçu. De plus, je ne veux pas qu’un client pense qu’en ma qualité de concierge, je ne sais pas de quoi je parle. Je veux que le commerce sache qui je suis et combien tout est si important pour moi. Si j’envoie un client ou une cliente chez d’autres, c’est parce que j’ai confiance, je sais que mes clients seront traités comme des rois, justement, parce qu’au Ritz-Carlton, nous n’avons pas droit à l’erreur. Qu’est-ce qu’on vous a demandé de plus fou ou de plus astronomique au cours de votre carrière ? Il y en a tellement ! Franchement, je pourrais écrire un livre ! On m’a tout demandé, de remplir 500 flutes à champagne de dragées roses et de décorer la suite avec, jusqu’à remplir les baignoires de champagne, sans compter ce couple dont le fils voulait jouer, au beau milieu de l’hiver, avec un rhinocéros. Je ne pouvais en apporter un, alors on a rempli sa chambre d’animaux en peluche?. Quand diriez-vous non à une demande ? Je mets des limites lorsqu’une demande me paraît sortir de l’éthique ou de la légalité. J’ai du mal à prendre NON en guise de réponse. Tout ce qu’on me demande, du monde entier, je cherche à le réaliser. Je suis super heureuse d’avoir un réseau qui couvre le monde entier par l’entremise de l’association Les Clefs d’Or, et je suis d’autant plus heureuse de savoir que je peux appeler X et Y n’importe quand et que, sans l’ombre d’un doute, je sais qu’ils vont m’aider. En retour, ils peuvent m’appeler à Montréal et moi aussi je les aide. C’est magnifique, parce que c’est un service personnel que vous ne trouverez nulle part. Je vous dirai plus : je vous fais une bise, et je vais avec vous pour m’assurer que tout est beau. Vous dire à quel point j’aime mon métier ! Dans dix ans, où vous voyez-vous ? Je serais encore heureuse au service de conciergerie. J’espère me marier et être mère. Montréal a été bonne pour moi, et elle a pris bon soin de mes clients. Je voudrais rendre ce que j’ai reçu en apportant mon soutien à la communauté qui m’a si bien servie.
How do you go about recommending restaurants and services to your clients? I did spend a lot of my career out—making contacts, meeting with suppliers, tasting food, and trying products and attractions. I have done everything from trying rides at La Ronde, to going to an Impact soccer game to see the stadium. Anything that has to do with knowing that my clients will be safe, comfortable, and enjoy it as much as I did, is what matters the most to me. I would never recommend something I have not done or tried without letting the client know, and in that case, I will try to call somebody who has. What advice would you give to restaurant owners and corporations in terms of how they should approach a concierge to get to know their business? We’re all very professional and we understand that we are each doing a favour for one another. At the end of the day, I want us both to look good. I don’t want my client to not have a good time and I don’t want an establishment to suffer because a client did not have a good time. I also don’t want a client to think that as a concierge, I don’t know what I am talking about—I never want that. I always want the supplier to know who I am and how important it is for me. If I send someone somewhere, it is because I trust them and I know that they will be treated like kings and queens, especially here at the RitzCarlton, there is no margin for error. What has been the craziest or most challenging request you have ever received? I have so many; honestly, I should write a book! I have been asked everything from filling 500 champagne flutes with pink jelly beans and distributing them around the room, to filling bathtubs with champagne, to having a couple whose child wanted to pet a rhinoceros in the middle of winter. I couldn’t bring them a real one so we filled their hotel room with a bunch of stuffed animals ?. Where do you draw the line in regards to what your job entails? I draw the line if a request is unethical or illegal. I have a hard time taking NO for an answer. I get requests from all over the world, and I want to make them happen. I am so fortunate to have a network that reaches around the world through the association of Les Clefs d’Or, and I am so fortunate that I can call anybody in my network and I know that they are going to help me. In turn, they can call me in Montreal and I will help them. It’s great because it’s a personal service you won’t find anywhere else. I will go above and beyond—I’ll give you a hug, I’ll go somewhere with you to make sure it goes well, because that’s how much I love my job, and that’s the kind of person I am. Where do you see yourself in ten years? Honestly, I would be very happy at the concierge desk in ten years. Hopefully, I’ll also be a wife and mother by then. I don’t know what the next ten years will bring, but I am very happy right now. This city has been very good to me and they have taken very good care of my guests. I want to be able to give that back and support a community that has always supported me.
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patrick louis Président-directeur général / CEO : Lotus F1 Team Interview : Maya Sardouk Photos : Lotus f1 team
En sa qualité de président-directeur général de Lotus FI Team, Patrick Louis concentre tous ses efforts pour atteindre efficacité et haut niveau de performance. Prenant en charge le côté affaires de la Formule 1, riche en rebondissements, il nous livre ici ce qui se passe en coulisse dans cette industrie, et ce, au cours de sa récente visite au GP de Montréal. Parlez-nous de votre parcours professionnel et comment vous en êtes arrivé à Lotus Formula 1 Team ? Je viens du domaine de la finance. J’ai obtenu un MBA en Europe, puis je suis allé aux États-Unis faire une MMI à la Thunderbird School of Global Management, à Phoenix. De retour en Europe, j’ai commencé à travailler en logistique. À 27 ans, j’étais au directoire d’une petite société et je n’ai cessé depuis à restructurer des sociétés. Quand j’ai acheté la société il y a trois ans, c’est là que nous avons commencé à faire des plans pour savoir comment ramener la Formule 1 sur le devant de la scène. Formule 1, c’est ça. En quoi consiste votre travail et que voulez-vous réaliser à titre de PDG de Lotus F1 Team ? Le but est de restructurer tout doucement la Formule 1. Techniquement, elle avait de l’envergure, sauf que commercialement il fallait la réformer. Les communications, ce n’était pas bon même si chacun faisait de son mieux pour éviter la pagaille des délais et de minimiser les problèmes. Nous avons abattu ces barrières et aujourd’hui, la communication, c’est beaucoup mieux. Nous avons des démonstrations sur la manière de ré-usiner les pièces sans perte de performance, dans le moindre temps, ce qui signifie aussi que c’est à moindre coût à la fabrication. Nous devons avoir une meilleurs qualité de dessins, et l’ingénierie de production doit vérifier tous les
As the CEO of the Lotus FI Team, Patrick Louis strives for efficiency and a high level of performance. Taking on the business side of the action-packed Formula 1, he gives us a behind the scenes insight of the industry during his recent visit to the city for Montreal GP. Can you tell us a bit about your professional background and how you ended up with the Lotus Formula 1 Team? My professional background is in finance. I did my MBA in Europe, and then went to the United States to get an MIM at the Thunderbird School of Global Management in Phoenix. I then returned to Europe and started working in Logistics. At 27 years old, I was the MB of a small company and I’ve been restructuring companies ever since. When Gerard and I bought the company three years ago, he told me to go have a look at it for one week. We then started making plans on how to bring the company back to the forefront. That is how I got to Formula 1. What does your job entail and what do you wish to accomplish as CEO of the Lotus F1 Team? The goal is to restructure in a gentle way, because Formula 1 is a pretty strange business. Technically, it was highly driven, but commercially, it needed to be shaped. The communication was quite bad, and everybody was trying not to mix timelines and to export problems downward. We have broken these walls and today, we have a very good communication. We have shows on how we can re-engineer parts without any performance loss, meaning it is short in timeline, which in turn, means cheap in manufacturing. We have to raise the quality in drawings, and production engineering must check all the drawings before design release to avoid having to go back. We have started to measure the process, so that we meet all the processes in house, and we have increased the total efficiency by 45% in manufacturing. So that is my job—trying to maximize the value for the company, and to reduce excess expenses. Tell us how the relationship with Microsoft Dynamics came to be. What is the role of the technology, and how will this partnership help both parties? In other words, how is it a win-win? F1 is an extreme world of development and it has a technical side. There are many areas that needed improvement, like any other Formula 1 team. We started analyzing our ERP (Enterprise Resource Planning) system and realized that it was not satisfactory. Based on a study comparing twelve ERP
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dessins avant d’autoriser la conception, et ce, afin d’éviter les reculades. Nous avons tout d’abord mesuré le procédé, et ce, pour satisfaire à tous les procédés internes. Dans la fabrication, l’efficacité a augmenté de 45 %. C’est ça mon travail : essayer de maximiser la valeur de la société et réduire l’excédent des dépenses. Qu’en est-il des relations avec Microsoft Dynamics et quel rôle joue la technologie ? Comment ce partenariat est-il gagnant-gagnant ? La F1 est un monde extrême en termes de développement. Bien sûr que le côté technique est important. Bien des domaines avaient besoin d’être améliorés, comme toute autre équipe. Nous avons d’abord analysé notre progiciel de gestion intégré (PGI) et su qu’il n’était pas satisfaisant. Selon une étude comparative de douze PGI, c’est Microsoft Dynamics qui dépassait tous les autres, et de loin, sauf que nous n’avions aucun contact avec eux. Nous nous sommes attelés à trouver un contact et ce fut en la personne de Christian Pederson. Nous l’avons appelé et ça a pris 40 jours ! Deux mondes distincts cohabitent dans la compagnie : l’usine et les systèmes de performance. Mais ce n’est que le premier pas :
systems, Microsoft Dynamics was way above number one—but we had no contacts. We then started to search for contacts, and found Christian Pederson. We just called him and it took us 40 days. We wanted Microsoft Dynamics as an ERP system. We are separated into two worlds: we have the factory and we have the performance systems. But that is just the first step—I am looking to really develop our performance systems and Microsoft will bring us huge value. In turn, we will provide them with the know-how to create commercial applications, which can sell on the world market. That’s the concept behind the partnership. Where do you see the involvement of the technology in five years; do you see yourself pushing more boundaries? How fast can the car eventually go? There is a natural increase in speed in cars. When a car is built in January, it goes through testing and simulations, and it is at 90 seconds. Between the first rollout and the last race in November, the car improves by two seconds per lap—that is a lot. We are development driven because if we stand still, we will lose, so we must fight and develop. That is why we have split the company into three roles: we have the brains,
“ I am looking to really develop our performance systems and Microsoft will bring us huge value.” je cherche vraiment à développer nos systèmes de performance et Microsoft est une grande valeur ajoutée pour nous. En retour, nous leur transmettrons le savoir-faire pour créer des applications commerciales vendables sur le marché mondial. C’est ça le concept derrière ce partenariat. Comment voyez-vous cette implication dans la technologie dans les cinq prochaines années ? Vous voyez-vous en train de repousser les limites et à combien les voitures peuvent-elles aller ? La vitesse augmente naturellement pour les voitures. Lorsqu’une voiture est construite en janvier, il y a les tests et les simulations, à 90 secondes. Entre le premier essai et la dernière course en novembre, la voiture gagne deux secondes par tour, c’est beaucoup ! Nous sommes motivés pour faire du développement, parce que si nous ne faisons rien, nous perdrons, aussi nous faut-il nous battre pour développer encore et encore. Il y a trois choses bien séparées, chacune jouant un rôle distinct dans la société : nous avons des cerveaux, nos développeurs; nous avons des mains qui fabriquent (85 % en fibre de carbone — la pose de bandes est manuelle, il n’y a pas de machines), et enfin nous avons le client, l’équipe de course, et les conducteurs. La chose la plus importante, ce sont les cerveaux — nous devons leur expliquer clairement ce que nous voulons. Nous en avons 3-4 exceptionnels par an et nous essayons de prendre exemple sur
which are our developers, we have the hands, which are our manufacturing (85% is carbon fibre—the tape-laying is manual, there is no machinery), and then we have the customer, the race team, and the drivers. The most important is the brains— we have to give them clear directions on what we are looking for. We have 3-4 exceptional packages per year and we will try to emulate the new inventions that we find, or rather, take examples from them and find our own solution that performs the car. Have you personally always been a fan of the F1, or is it about the challenge of taking on the business? It’s a business. It’s a huge business that involves a lot of money. It’s not like you have to create a commercial item, it’s purely performance driven for engineers. They don’t care about money—I have to care about money. I don’t have the luxury of being a fan because if I were a fan, I wouldn’t have the ability to perform; I need to be objective. I have some notions when I’m not on the track and when I am watching TV on the weekend. I watch it on TV to get the data, essentially to take notes! From the drivers’ point of view, are you involved in the selection, or are you more on the business side? I’m involved in product selections and Eric Boullier is the Team Principal. He gives his judgment on the performance of the 123
les nouvelles inventions que nous trouvons, ou plutôt de nous en inspirer, et de trouver notre propre solution, celle qui rend la voiture performante. Avez-vous été personnellement toujours un mordu de la F1 ou s’agit-il du défi de reprendre l’affaire ? C’est l’affaire. C’est une affaire énorme qui demande beaucoup d’argent. Il ne s’agit pas de créer un produit à commercialiser, mais une affaire d’ingénieurs motivés purement par la performance. L’argent n’est pas leur priorité, mais moi, je dois faire attention au budget. Je ne me paie pas le luxe d’être un mordu de la F1, parce que si j’étais un mordu, je n’aurais pas eu la capacité d’être performant; je dois rester objectif. Je m’y intéresse hors piste pour les données et aussi quand je regarde la télé, c’est pour prendre des notes, voilà tout !
driver, and I look for the financial performance of the driver. On one end, we have to be sure that we can market the driver, and that we can pay him what he is asking for. If not, we have to find the right solution or compromise. Are you happy with the current team that you have? I’m never happy—but the evolution is positive. Our target was to become a force in the championships this year. It looks like we can make it; but we have to fight for it every week. So, the evolution is positive, and my expectation is to have a win this year. The most important is to bring both cars back home after every race to collect points for the constructive championship. Our expectation is to be quite performant.
En matière de pilotes, vous vous impliquez dans la sélection ou vous restez rivé côté affaires ? Je m’implique dans le choix des produits et Eric Boullier est le responsable de l’équipe. Il donne son avis sur la performance du pilote. Quant à moi, je m’occupe de la performance financière du pilote. D’une part, nous voulons être sûrs que nous pouvons lancer le conducteur sur le marché, et d’autre part que nous pouvons payer ce qu’il demande. Sinon, nous essayons de trouver la bonne solution ou un compromis. Êtes-vous content de l’équipe actuelle que vous avez ? Je ne suis jamais content – mais l’évolution est positive. Notre but est de paraître en force au championnat cette année. Cela semble possible, mais nous devons nous battre chaque semaine pour y arriver. Donc, le progrès est là et je m’attends à un succès cette année. Le plus important est de ramener les deux voitures après chaque course, y compris les points pour un championnat constructif. Nous nous attendons à ce que l’équipe soit performante.
“Montreal is living Formula 1!” Que pensez-vous de la course à Montréal et quelle course a été la meilleure pour vous ? Montréal, côté piste, c’est un peu Monaco en termes de vitesse et de caractéristiques de l’asphalte. Parfois, la piste de course est vraiment difficile et le temps est imprévisible, ici. Montréal vit la Formule 1 – c’est un peu comme Monte-Carlo, à cet égard. Il y a une ambiance spéciale à Montreal, j’aime beaucoup et les gens sont formidables.
John Scandar (Full Scope), Kimi Raikonnen & Christian Pederson (MS Dynamics)
What do you think of the race in Montreal, and what is your favourite race? Montreal, track wise, is quite close to Monaco in terms of speed and the asphalt’s characteristics. At times, the racetrack is quite difficult because the weather is often unpredictable here. Montreal is living Formula 1—it is somewhat like Monte Carlo in that regard. Montreal has a very special ambiance, I like it a lot and the people are great. Will you eventually move onto another challenge or will you stay in the F1 world? My plan was not to stay in F1, but my plan is to bring the company to a certain point where I can be sure that we have the right people to help move it forward. As long as I can find new solutions, and as long as my head and soul are still in it, I will stay on. I will back down the day that I see that others are ready to run the business. I have another business to run, which I do in the background, so I should stop working seven days a week!
Finalement, iriez-vous relever d’autres défis ou resterez-vous dans le milieu de la F1 ? Mon idée n’était pas de rester à la F1, mais d’amener la société à un certain point qui me donnera la conviction que nous avons réuni les gens qu’il faut pour mettre la F1 aux premières loges. Tant que j’ai de nouvelles solutions en vue, et tant que j’y mets toute ma tête et toute mon âme, je resterai. Je me retirerai le jour où je verrai que d’autres sont prêts à gérer l’affaire. J’ai une autre affaire à administrer, ce que je fais en arrière-plan, aussi devrais-je m’arrêter de travailler sept jours par semaine ! Lotus f1 team · lotusf1team.com
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lise watier Présidente / President : Fondation Lise Watier Interview : Tina CHRISTOPOULOS Portrait : jean-claude lussier
Parlez-nous de la Fondation Lise Watier. J’ai créé la fondation en 2009, lorsque j’ai pris une semi-retraite et que j’avais du temps à investir. J’ai toujours voulu aider les femmes moins fortunées dans des situations difficiles. Il y a tellement de femmes qui vivent de la violence ou qui font face à des dépendances à l’alcool ou aux drogues, qui vivent des problèmes psychologiques ou qui se sentent seules. J’ai vécu ma vie pour les femmes et je me suis dévouée pour elles, entourée de femmes, alors s’il y a quelque chose que je peux faire pour les aider à réaliser leurs rêves, tout comme elles m’ont aidée à réaliser les miens, je veux le faire. Pouvez-nous nous parler du Pavillon Lise Watier que vous avez ouvert en collaboration avec la Mission Old Brewery ? Nous avons ouvert le Pavillon en 2010. Il s’y trouve 29 chambres et toutes les occupantes sont en voie de sortir de l’itinérance et de réintégrer la société. C’est l’équipe de gestion de la Mission Old Brewery qui décide quelles femmes sont prêtes à être autonomes; et elles vivent au Pavillon jusqu’à ce qu’elles soient prêtes. Je suis très fière de dire que quatre jeunes femmes cette année sont prêtes à voler de leurs propres ailes. Chacune d’elle a un passé différent et des épreuves différentes à surmonter. Nos travailleurs sociaux les écoutent et les guident sur la bonne voie. À ce point-ci de votre vie, après autant de succès, qu’est-ce que cela signifie que d’être un symbole de la force au féminin ? Je crois en la force de la gentillesse. Cela a été la mienne tout au long de ma vie. Avec la gentillesse, vous pouvez aller beaucoup plus loin qu’avec la violence. Je crois que vous pouvez être une femme et accomplir les mêmes choses avec compréhension et compassion.
Tell us about the Lise Watier Foundation. I started the foundation in 2009, when I went into semiretirement and I actually had the time to invest in it. I always wanted to reach out to women in less fortunate positions. There are so many women in violent situations or facing alcohol or drug dependencies, psychological problems or loneliness. I have lived my life for women, surrounded by women and dedicated to women and if there’s anything I can do to help them realize their dreams, just as they have helped mine, I want to do it. Can you tell us about the Lise Watier Pavilion that you opened in association with the Old Brewery Mission? We opened the Pavilion in 2010. We have 29 rooms and all the occupants are on their way out of homelessness and towards social reintegration. The management of the Old Brewery Mission determines which women are ready to stand on their own two feet; until then, they live in the Pavilion. I am so proud to say that we have four young women this year that are ready to move out. Each girl has a different past with different hurdles to overcome. Our social workers listen and guide them toward a better path. At this point in your life, after so many successes, what does it mean to be a symbol of a strong woman? I believe in the power of the kindness. It was my strength throughout my life. With kindness you can go much further in life than with violence. I believe you can be a woman and accomplish the same things with understanding and compassion.
« Avoir quelqu’un qui croit en nous donne beaucoup de force. » 126
Quelles femmes vous ont inspiré dans votre vie ? J’ai toujours été inspirée par les femmes féminines. La princesse Grace de Monaco, pour moi, est un symbole de classe et d’élégance. Je l’apprécie pour sa féminité et sa gentillesse. J’admire également Helena Rubinstein, pour la femme qu’elle est, pour sa personnalité, mais également pour ce qu’elle a apporté grâce aux produits qu’elle a créés. Que souhaitez-vous accomplir avec la Fondation Lise Watier ? Ma mission est d’essayer d’aider le plus grand nombre de femmes possible à sortir d’une mauvaise situation et aussi d’aider les jeunes femmes qui aimeraient poursuivre leurs études, mais ne sont pas en mesure de le faire financièrement. En aidant les femmes à surmonter la pauvreté, la dépendance ou à sortir d’une situation de violence à la maison, bref en les aidant à prendre les rênes de leur vie, nous n’aidons pas seulement des individus, mais nous aidons également leur communauté, leurs enfants et leur avenir. Mon rêve serait de rassembler des centaines, des milliers de femmes pour cette cause. Je ne parle pas uniquement de soutien financier, je parle de montrer à ces femmes que nous croyons en elles et en leurs rêves. Avoir quelqu’un qui croit en nous donne beaucoup de force. Quelles sont quelques-unes de vos plus récentes réalisations avec la Fondation ? Cette année, nous avons donné des bourses à trois jeunes femmes afin qu’elles poursuivent leurs études. Elles sont tellement reconnaissantes de ce que nous faisons. Cela m’inspire et me donne envie d’ouvrir d’autres centres pour les jeunes qui quittent la maison et n’ont nulle part où aller, et ainsi leur donner un sentiment d’unité, de camaraderie en quelque sorte. Nous devons vaincre la pauvreté, mais également la solitude. Nous voyons des jeunes de 12-14 ans dans la rue. Je voudrais embaucher davantage de travailleurs sociaux pour les écouter, les guider et les aider lorsqu’il est question de maladie mentale. Vous organisez le premier gala de la Fondation en septembre, comment vous sentez-vous ? Je suis tellement nerveuse. Je me sens comme une jeune fille qui se rend à son tout premier emploi. J’ai la meilleure équipe de jeunes femmes cadres. Je suis tellement privilégiée. Je veux seulement faire une différence. Dans le cœur de chaque femme de carrière qui a atteint ses objectifs, je crois qu’il y a un besoin d’aider et de donner en retour. Je veux m’assurer que l’argent que nous amassons apporte une différence.
What women have inspired you in your life? I have always been inspired by feminine women. Princess Grace of Monaco, for me, is a symbol of class and elegance. I like her for her femininity and her kindness. I also admire Helena Rubinstein, for the woman she is, for her personality but also for what she provided via the products she created. What would you like to accomplish with the Lise Watier Foundation? My mission is to try and help as many women as possible to come out of a bad situation and to also help young women who would like to pursue their studies but can’t afford it. By helping women overcome poverty, or dependence, or a violent situation at home, by helping them take charge of their life, we’re not only helping the individuals, we’re helping the community around them, their children and their future. My dream would be to gather hundreds, thousands of women to help me fight this cause. I’m not just talking about financial support, I’m talking about showing these women we believe in them, in their dreams. To have someone believe in you is very powerful. What have been some of your recent accomplishments with the Foundation? This year we gave grants to three young women to pursue their studies. They are so appreciative of what we’re doing. It inspires me to want to open other houses for the younger population that leave home and have nowhere to go; to give them some kind of togetherness. We need to fight poverty but also loneliness. You see 12-14 year olds on the streets. I would like to hire more social workers, to help with mental illness, to listen and to guide.
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« Nous avons ouvert le Pavillon en 2010. Il s’y trouve 29 chambres et toutes les occupantes sont en voie de sortir de l’itinérance et de réintégrer la société. » Parlez-nous de l’événement. Nous avons le privilège de travailler avec une organisatrice d’événements reconnue, Paule Labelle de Cava Rose; elle est incroyable. Le gala aura lieu le 20 septembre 2012, au Parquet de La Caisse de dépôt et placement. Il sera sous la présidence de Françoise Lyon (vice-présidente, Pembroke Gestion privée de placement ltée). Le thème de la soirée est les couleurs de l’Inde; un thème qui a été inspiré par mes derniers voyages ! Pour de plus amples renseignements ou pour nous offrir votre soutien, contactez paule@cavarose.com Qu’est-ce qui est important dans votre vie en ce moment ? Ma Fondation ! À ce stade de ma vie, je n’ai plus rien à prouver à personne. Il y a une photographie d’oies en migration qui m’inspire. Lorsqu’elles volent ensemble en V, elles volent plus vite. C’est mon souhait pour les femmes, qu’elles volent comme les oies. On peut accomplir de bien plus grandes choses ensemble. Quelle est votre définition du succès ? Je pense que c’est mon entreprise. J’ai trouvé une forme de succès. Dans ma vie personnelle et familiale, j’ai trouvé le bonheur. Le succès de la Fondation reste à venir. Je veux donner une vie meilleure aux femmes moins fortunées. Je veux qu’elles aient la clé d’une porte, une adresse à noter, quelque chose qui leur appartient. Je n’ai jamais oublié d’où je viens, et c’est pourquoi le premier Pavillon est à Hochelaga. J’ai les deux pieds bien ancrés au sol et j’apprécie tout ce que je possède. Comment avez-vous impliqué votre compagnie de cosmétiques dans la cause ? Cent pour cent des revenus des ventes de deux de nos produits sont remis à la Fondation. Le premier est un rouge à lèvres nommé Rose Tendresse et, en septembre, nous lancerons le brillant à lèvres La Lumière d’espoir, un symbole de la lumière au bout du tunnel.
You are hosting the Foundation’s first gala in September, how do you feel? I’m so nervous. I feel like a young girl who’s going to her first job ever. I have the greatest team of young executive women. I am so fortunate. I just want to make a difference. At the heart of every career woman who has achieved her goals, I believe there is a need to help and give back. I want to make sure the money that we raise makes a difference. Can you tell us about the event? We are lucky to be working with a very successful event planner, Paule Labelle from Cava Rose, she is amazing. The gala is taking place on September 20th 2012 at The Parquet–The Caisse de Dépôt et Placement and is under the presidency of Françoise Lyon (Senior Vice-President, Pembroke Private Wealth Management Ltd). The evening’s theme is Colours of India; inspired from my recent travels! For more details or to support us I invite you to contact paule@cavarose.com What is important to you right now in your life? My Foundation! I have nothing to prove to anyone at this stage in my life. There is a visual of migrating geese that inspires me. When they fly together in a V, they fly faster. That is my wish for women, to fly like geese. We can accomplish much bigger things together. What is your definition of success? I think in my business, I have achieved a form of success. In my personal life and family life, I have achieved happiness. Success for the Foundation is yet to come. I want to give women in less fortunate situations a better life. I want them to have a key to a door, an address to write down, something of their own. I never forgot where I came from, and that is why the first Pavilion is in Hochelaga. I have my two feet firmly planted on the ground and I appreciate everything that I have. How have you implicated your cosmetics company in the cause? One hundred percent of the revenues from the sales of two of our products are dedicated to the Foundation. The first is a lipstick called Rose Tendresse and in September we are launching La Lumière d’Espoir lip gloss, as a symbol of light at the end of the tunnel.
fondation lise watier · 5600 Côte de Liesse · fondation.lisewatier.com
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Suites-sur-Lac
Grande ouverture été 2012 Grand opening Summer 2012
Du nouveau cet été à Côté Nord Tremblant Club de la Pointe avec piscine, plage, tennis, marina, quai, salle de réunion et plus encore. Soyez parmi les premiers à louer l’une de nos suites avec vue magnifique sur le lac Supérieur! New this Summer at Côté Nord Tremblant Club de la Pointe with pool, beach, tennis, marina, dock, meeting rooms and more. Be amongst the first to enjoy a stay in one of our Suites on majesctic lake Superieur! Pour plus d’information et pour réserver | For more information and to reserve
1 888 268.3667 | info@cotenordtremblant.com
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Park Restaurant
378 ave. Victoria, Westmount · 514-750-7534 · facebook.com/parkresto
Par/by : SOFIA Mazzamauro Photos : Ian woo
Le restaurant Park, qui a ouvert ses portes il y a moins de deux mois, est le dernier-né de la scène culinaire à Montréal. Le chef et propriétaire, Antonio Park, est reconnu depuis longtemps pour son utilisation des techniques japonaises et coréennes avec les meilleurs ingrédients de saison occidentaux. Il sert des plats frais—parmi les plus frais en ville. Celui qui a grandi en Argentine et au Brésil est également l’ancien chef du Kaizen et du 357c, un club privé. Il a été formé au Japon et chez Masa à New York. Les plats du chef Park, tels que son vivaneau rose hérissé accompagné d’un kimchi-chimichurri, combinent naturellement les saveurs asiatiques et sud-américaines. Situé à côté du Complexe Victoria Park, le restaurant Park est idéal pour ceux qui cherchent des ingrédients biologiques de provenance locale, saisonniers et de qualité. Le principe du Park est simple : des mets sains et délicieux faits maison qui vous offrent ce qu’il y a de mieux en termes de qualité, de présentation et d’expérience. Le menu régulier du Park, qui comprend des mets tels que le flanc de saumon irlandais glacé au sirop d’érable canadien, l’Angus noir 1855 attendri et le bol Park préparé avec des légumes frais du marché et un mélange spécial de riz brun biologique, quinoa, riz de montagne et Koshi Hkari (riz japonais à grain court), change
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With less than two months since their opening, Park Restaurant is the newest edition to the culinary scene in Montreal. Chef-owner Antonio Park, known for his use of time-honoured Japanese and Korean techniques applied to the finest seasonal western ingredients—serves some of the freshest food in the city. Raised in Argentina and Brazil, trained in Japan and at NY’s Masa and former chef of private member club, Le 357c and Kaizen; Chef Park’s dishes, like his acupunctured pink snapper topped with a kimchi-chimichurri, effortlessly blend Asian and South American flavours. Located next to the Victoria Park wellness centre, Park is ideal for those on the search for local organic, quality, and seasonal ingredients. Park’s principle is quite simple— healthy and delicious homemade fair offering the very best quality, presentation and overall experience. Park’s set menu, which includes items such as Canadian maple syrup glazed organic Irish salmon belly, tender-aged 1855 black angus, and the Park Bowl made with a marketfresh veggies and a special blend of organic brown rice, quinoa, mountain rice and Koshi Hkari (Japanese short grain rice), to name a few, change seasonally; however, their tasting menu is where Park’s pristine technique and attention to detail is carried out. The ingredients used in
aux saisons. Toutefois, c’est précisément ce menu délicieux qui nous permet d’apprécier la technique et le souci du détail irréprochables d’Antonio Park. Les ingrédients utilisés changent quotidiennement, de l’importation privée de poisson arrivée de Tokyo par avion en passant par les produits locaux les plus frais. Park prépare chacune de ses créations avec une précision attentive, ce qui fait des repas et sushis du restaurant une exclusivité en ville. Le restaurant Park offre également un service de bar complet qui comprend une sélection de cocktails signature. Le décor, quoique dépouillé, exprime classe et simplicité. De hauts plafonds ainsi que des accents nets et modernes s’agencent au bois et aux éléments organiques qui décorent le restaurant. La sélection de vin et de saké, effectuée avec soin, est inscrite sur un tableau d’ardoise monté sur le mur du fond. Leur cuisine ouverte, qui fait partie du concept du chef Park, est un véritable régal d’autant qu’elle permet aux clients de voir les ingrédients utilisés tout en leur offrant un certain divertissement. Le bar à sushis est une expérience des plus agréables puisqu’il est situé directement en face de la cuisine ouverte. Vous pourrez observer le chef Park et son équipe créer de véritables œuvres d’art culinaires sous vos yeux. Il importe également de mentionner qu’il est possible de manger à l’extérieur si le temps le permet. Malgré son ouverture récente, le Park n’éprouve aucune difficulté à attirer les foules les plus branchées, le midi comme le soir. Le restaurant fera sans aucun doute monter les enchères de la restauration à Westmount, transformant ainsi la vision d’Antonio Park en réalité.
the dishes change daily; from privately imported fish flown from Tokyo to the freshest local produce. Park treats every creation with precision and care, making their sushi and meals, truly exclusive in the city. Park offers a full-service bar, which includes an array of signature cocktails. While their décor is low-key, it executes simplicity and class in a subtle way. High ceilings, clean, modern accents against a wooden, earthy décor adorn the restaurant. The carefully selected wine and sake list is written on a blackboard lining the back wall. Their open kitchen, part of chef Park’s concept, is quite the treat, as it offers clients a clear view of the ingredients used, while providing a sense of entertainment in terms of being able to see what take places in the kitchen. The sushi bar is the ultimate experience, as it is located directly in front of the openconcept kitchen. Watch chef Park and his team create work-of-art dishes right in front of you. It’s worth mentioning that when the weather permits, you can dine outside. Despite being fairly new, Park has not had difficulty attracting the trendiest lunch and dinner crowds in town—there is no doubt that they will elevate the game in Westmount, which would make Antonio Park’s vision a reality.
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Caroline Codsi Vice-présidente, Solutions de carrière – Est du Canada, Knightsbridge Fondatrice de La Gouvernance au Féminin Lauréate du Prix Femmes d’Affaires du Québec et du Trophée Femmes Arabes Vice-President, Career Solutions – Eastern Canada, Knightsbridge Founder of La Gouvernance au Féminin (Women and Boards) Award winner from the Quebec Business Women’s Network and Arab Women Trophy
Le leadership c’est bien, mais le leadership authentique c’est mieux !
Leadership is Good, but Authentic Leadership is Better!
Depuis de nombreuses années, des chercheurs s’affairent à déterminer ce qui représente un grand leader. Tout le monde s’accorde à dire qu’un leader a comme caractéristique principale de l’influence. Mais par définition, tout le monde peut avoir de l’influence nonobstant de son titre ou statut social; il n’est donc pas nécessaire d’être dans une position de pouvoir pour exercer son leadership.
Researchers have been trying for many years to define the qualities of great leadership. They all agree that a leader’s critical characteristic is the ability to influence others. However, influence is something that all people have inherently, whatever their title or social standing. You can exert leadership without holding a powerful position.
Un bon leader doit avoir une vision, du discernement et une certaine sagesse. Il doit savoir gérer une situation complexe, trouver les solutions qui s’imposent et déterminer clairement les étapes vers le succès. Mais il doit le faire de concert avec son équipe s’il espère être suivi. Même si on en parle beaucoup plus aujourd’hui, ce n’est pas une notion qui date d’hier. Car comme disait St-Exupéry, si tu veux convaincre les gens à construire un bateau avec toi, ne leur parle pas d’abord d’outils, de budgets et de plans, partage ta passion de la mer. Des employés consultés et qui ont fait partie de la solution seront d’autant plus motivés pour atteindre les objectifs fixés. Un bon leader doit savoir faire une réelle différence; grâce à son leadership il doit être en mesure de transformer son équipe, son département, sa compagnie, le monde…. Les changements mis en place doivent être profonds et avoir un réel impact. Cette influence est contagieuse et on dit d’ailleurs que de bons leaders ne créent pas des suiveurs, ils créent d’autres leaders. Tout leader qui se respecte sait prendre des initiatives et fait preuve de courage. Il mène par l’exemple et n’attend pas que les choses arrivent toutes seules, il les fait arriver. Il est également intègre, passionné et a de fortes valeurs auxquelles il tient et qu’il défendra avec son cœur comme avec sa tête. Des centaines de chercheurs ont tenté au fil des années d’établir le genre de profil, la personnalité, les traits particuliers qu’il faut avoir pour être considéré comme un grand leader… mais sans succès…. Et c’est tant mieux car dans les faits, cela nous évite d’avoir un modèle à copier car comment rester authentique quand on cherche à être quelqu’un d’autre ? Ce qui m’amène à vous parler de LA qualité centrale chez un leader d’après moi : l’authenticité. Car c’est elle qui inspire la confiance et si les gens ont confiance en vous, alors seulement vous suivront-ils et déplaceront-ils des montagnes pour vous et avec vous ! D’ailleurs le fameux Jack Welch, CEO de General Electric a eu tant d’émules qui ont cherché à imiter son style que nous avons vite pu témoigner de l’échec de ce genre de comportement. Le Leadership peut prendre de nombreuses formes mais ne peut pas simplement être copié. Alors que voulons-nous dire par être authentique ? On veut dire tout simplement rester vrai face à soi-même et agir de manière 132
Good leaders must have vision, judgement and a certain wisdom. They must be able to handle complicated situations, apply necessary solutions and clearly set out a path to success. They must also do so in conjunction with their rank and file if they want such efforts to bear fruit. While leadership is a hot topic of discussion today, it is anything but a new concept. As Antoine St-Exupéry said, if you want to get people to help you build a boat, talk about your love for the sea—not about tools, budgets and plans. Employees who have been consulted by management and are part of the solution will be far more motivated to achieve their targets. Good leaders must know how to make a true difference. Their leadership should be able to transform their staff, their department, their company… and the world. Such changes should be deep-rooted and have a real impact. This kind of influence is contagious. As they say, good leaders don’t create followers, they create other leaders. All self-respecting leaders take bold initiatives. They lead by example and don’t wait for things to happen on their own. They are honest and impassioned, with strong values that they defend with their hearts and minds. Hundreds of researchers have tried without success over the years to establish the kind of profile, personality and traits that great leadership requires. But not having a model to copy is just as well, since how could someone who is trying to be somebody else be authentic? For me, a leader’s KEY quality is authenticity. It inspires trust and people will only follow you and climb mountains for and with you if they trust you! It is clear from the many individuals who have tried to copy the style of Jack Welch—General Electric’s acclaimed CEO—yet failed to lead, that emulation does not work. Leadership can take many forms, but cannot simply be copied. What do I mean by authentic? Staying true to yourself and being open with others while respecting them, their beliefs and their values. Good listening skills, impeccable ethics and solid integrity are hallmarks of genuine leaders.
transparente avec les autres tout en respectant ce qu’ils sont, ce en quoi ils croient et leurs propres valeurs. Une bonne écoute, une éthique irréprochable et une profonde intégrité sont indispensables au leader authentique. Ce sont ces éléments qui lui permettront d’établir un climat de travail propice au développement de ses employés qui pourront ainsi améliorer leur performance, gagner en confiance et en autonomie et à leur tour faire preuve d’initiative. De nouveaux leaders sont nés ! Vous pensez peut-être que cet article ne s’applique pas à vous si vous n’avez pas d’employés à motiver ni d’équipe à gérer ? Mais rassurez-vous le leadership, l’encouragement et la motivation s’appliquent à toutes les sphères de la vie. Il y a d’ailleurs eu des recherches démontrant que l’encouragement peut faire une différence notable dans le succès de tout projet. Par exemple, il y a eu un test pour mesurer la tolérance à la douleur durant lequel une personne était debout pieds nus dans un bac d’eau glacée. Lorsque cette personne recevait de l’encouragement, elle était en mesure de tolérer la douleur deux fois plus longtemps que quand elle était seule ou que personne ne lui offrait ni soutien ni encouragement.
These factors help them build an atmosphere that will support their employees’ development, boost their performance, win their trust, stimulate their autonomy and ultimately foster their sense of initiative. In this way, new leaders are born! Perhaps you feel that this article does not apply to you if you don’t have any employees to inspire or team to guide. Yet leadership, encouragement and motivation are important in all spheres of life. Research has shown that encouragement (or its absence) will make a big difference to any project’s success. For example, a test for measuring pain tolerance required a person to stand barefoot in a tub of icy water. Those who got encouragement stayed twice as long as those who were alone or received no support. The San Francisco school system recently conducted another experiment. A principal called in three faculty members to tell them that they were considered the system’s top teachers, based on their track records.
« ... on dit d’ailleurs que de bons leaders ne créent pas des suiveurs, ils créent d’autres leaders. » Une autre expérience a eu lieu il y a quelques années dans le système scolaire de San Francisco. Un proviseur a convoqué trois professeurs afin de les aviser que vu leur niveau d’expertise, ils étaient considérés comme les meilleurs professeurs du système. Il leur a également dit qu’il leur avait assigné les 90 élèves au QI le plus élevé afin de voir si réunis ils seraient en mesure de faire des progrès plus rapides et importants. A la fin de l’année scolaire, les étudiants en question ont atteint des niveaux de 20 à 30 % supérieurs aux autres étudiants de la région de San Francisco. Le Proviseur a alors appelé les trois professeurs et a confessé les avoir trompés. En effet, les 90 élèves étaient loin d’être des surdoués. Dans les faits ils avaient été choisis au hasard dans un groupe d’élèves tout à fait moyens. Les professeurs en ont donc conclu qu’assurément leur pédagogie hors norme et leurs talents exceptionnels d’enseignants avaient permis le progrès fulgurant de ces élèves. Mais le Proviseur avait une autre confession à faire…C’est en tirant des noms dans un chapeau que ces professeurs avaient été choisis. Par quel miracle alors ces élèves et professeurs ont-ils performé à un niveau si exceptionnel toute l’année ? Et bien ils avaient tout simplement été encouragés à croire qu’ils en étaient capables… Et n’oubliez pas que dans la vie, nous avons besoin de rêveurs et nous avons besoin de faiseurs mais ce dont nous avons le plus besoin ce sont des rêveurs qui font car ce sont eux qui sont assez fous pour croire qu’ils peuvent changer le monde et qui y parviennent.
He added that he had assigned them the system’s 90 top IQ students to see if, as a group, they could make faster and greater progress. At the end of the school year, these students’ academic levels were 20% to 30% higher than those of their peers in the San Francisco region. The principal then brought back the three instructors and admitted he had deceived them. The 90 students were anything but talented. He had chosen them randomly from an unexceptional group. The teachers might have surmised that their exceptional instructional skills and superior abilities had resulted in their charges’ astonishing progress. But the principal had another confession to make. He had drawn the teachers’ names from a hat. Through what miracle had these students and teachers performed at such lofty heights throughout the year? Nothing more miraculous than the encouragement to believe they were able to do so. In life, we need dreamers and doers, but most of all, we need dreamers who do, because only they are wild enough to believe they can change the world—and audacious enough to pull off the task.
Caroline Codsi ccodsi@knightsbridge.ca 133
Amel Chamandy President & CEO Galerie NuEdge Fine Arts Intl. L.P. S.E.C.
Participation au processus d’art créatif
Participating in the process of Creative Art
La notion d’art interactif a fait son apparition consignée au début des années 20. Depuis, bon nombre de musées et de galeries ont exposé des œuvres d’art interactif dans le but de donner une nouvelle dimension à leur expositions et à encourager les visiteurs à y assister. Avec l’avènement de l’infographie, grâce aux ordinateurs personnels, les amoureux de l’art sont devenus techno-sophistiqués : ils sont de plus en plus conscients de la créativité qui entraîne et fascine le public qui y participe, si bien que l’on peut dire d’eux qu’ils en sont devenus « accros ».
The notion of interactive art made its first recorded appearance as far back as the early 1920s. Since this debut, countless museums and venues have been featuring interactive art in an effort to add and encourage a viewer’s dimension to their exhibits. With the advent of computer graphics and personal computers, art viewers have become “techno-sophisticates” and are increasingly more aware and accustomed to creation that lures and captivates audience through participation.
Cette tendance d’exposition d’objets d’art ne tarie pas et évolue au rythme de la technologie, que ce soit à partir d’outils de poche ou de matériel urbain de grande dimension. Le résultat a fait en sorte que les amoureux de l’art sont passés au-delà du stade de spectateurs relativement passifs au stade réel de manipuler et de contribuer au résultat final du processus créatif de l’artiste. Les formes traditionnelles de l’art avaient limité le public au droit de seulement porter son regard sur les œuvres. Ce que le public qui regarde pense ainsi que les impressions qu’il peut avoir restaient pour ainsi dire captifs dans l’esprit, loin de la pensée et des impressions de l’artiste. Avec l’art interactif, le public est amené à naviguer, assembler, arranger, et colorier l’objet d’art. Ce faisant, une meilleure « connexion » s’établit entre l’apport du public et l’effet produit. Selon le matériel utilisé, l’expérience stimule tous les sens et toutes les émotions, laissant une impression durable aussi personnelle que la contribution du spectateur. De plus en plus d’artistes s’inspirent de cet « esprit interactif » pour une meilleure communication avec leur public.
This trend in the display of art is continuing to grow and evolve with the pace of technology in everything from pocket sized interface to large-scale urban installations. The result has brought the art appreciator beyond the relatively passive role of viewing to the point of actually manipulating and contributing to the end result of the artist’s creative process. Traditional art forms have limited the audience to viewing only. The viewer’s thoughts and impression accordingly held captive in their minds away from the artist. With interactive art, viewers can be drawn in to navigate, assemble, arrange and color the subject. In so doing, an enhanced “connection” is made between the viewer’s input and effect. Depending on the installation the experience can stimulate a variety of senses and emotion to leave a lasting impression that is as personal as each viewer’s action. More and more artists are tapping into the “interactive spirit” to make this enhanced connection with their audience. Next time you come across an exhibit that offers interactive participation, pass through the looking glass and become part of the art!
La prochaine fois que vous verrez une exposition qui propose une participation interactive, passez à travers le miroir et entrez de plain-pied dans l’art !
Amel Chamandy amel@galerienuedge.com
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Kathy Fazel
Fiona McFarlane
Vice-présidente et gestionnaire de portefeuilles, PH&N Services-conseils en placements Cofondatrice, FII
Conseillère en exploitation et technologies Cofondatrice, FII
Vice President & Investment Counsellor, PH&N Investment Counsel Co-Founder, WIFI
Consultant - Operations & Technology Co-Founder, WIFI
Femmes d’investissement impact (FII)
Women Investing For Impact (WIFI)
Au printemps 2011, un petit groupe de Montréalaises qui se sont donné le nom de Femmes d’investissement impact (FII) s’est réuni pour discuter de l’investissement d’impact et de sa signification pour ses membres. Depuis, nous nous sommes réunies à quelques reprises afin d’explorer les façons de sensibiliser les gens (et nousmêmes) à l’investissement d’impact et d’améliorer la coordination et l’utilisation des ressources dans ce domaine. Bien que notre mission en soit encore à ses débuts, notre contribution vise à orienter de manière plus stratégique l’investissement d’impact afin d’obtenir de meilleurs résultats.
In the spring of 2011, a small group of Montrealers calling themselves “Women Investing for Impact” [now affectionately known as WIFI] met to discuss impact investing and what it might mean for them. Since then we’ve met several times to explore ways in which we might raise awareness [while learning ourselves] and support better coordination of and access to resources available to the sector. Though our overall mission is still emerging, we all feel the need to make our contributions to our communities more strategic and more impactful.
FII tire son inspiration première du rapport du Groupe d’étude canadien sur la finance sociale, « La mobilisation de capitaux privés pour le bien collectif », publié à la fin de 2010. L’existence même du groupe d’étude indique l’intérêt croissant des Canadiens pour l’investissement d’impact. Son mandat, qui est de favoriser le développement d’un marché d’investissement visant à s’attaquer aux problèmes sociaux et environnementaux du Canada, l’illustre de façon claire. Les sept recommandations présentées dans le premier rapport ont depuis engendré des discussions et des interventions de la part de gouvernements, de fondations, d’institutions et de particuliers partout au Canada, y compris notre groupe FII.
WIFI was inspired by the first report of the Canadian Task Force on Social Finance “Mobilizing Private Capital for Public Good” which came out in late 2010. The existence of the Task Force highlights Canadians’ growing interest in impact investing. Their mandate: “ignite the development of an investment marketplace dedicated to addressing Canada’s social and environmental challenges” did just that. The first report’s seven recommendations have since fueled discussion and action by governments, foundations, institutions and individuals across the country, including our own WIFI.
Au cours de la dernière année, FII a dépassé le cap des 30 membres. Nous occupons des postes de direction dans des entreprises et des organismes sans but lucratif. Sur le plan social, nous avons agi à titre de collectrices de fonds, donatrices, bénévoles, directrices, employées et entrepreneures. Nous souhaitons mettre notre savoir à la disposition d’entreprises sociales et d’organismes sans but lucratif pour que ceux-ci accomplissent leur mission sociale et environnementale au moyen de méthodes de travail. Ensemble, nous souhaitons accroître nos connaissances et développer de nouvelles pratiques en investissement d’impact.
Over the past year, WIFI has grown to over 30 members. We come from leadership positions in both business and not-for-profits. In the social sector, we’ve acted as fundraisers, donors, volunteers, directors, employees and social entrepreneurs. Each of us is interested in bringing what we know to help social enterprises and not-for-profits achieve their primary social or environmental mission using business methods. Together we want to learn more.
Au cours des prochains mois, nous nous pencherons sur deux aspects principaux :
Over the coming months we will be focusing on two main areas:
Un programme d’apprentissage sur l’entreprise sociale, dans le cadre duquel nous préparerons la tenue d’une série d’allocutions « publiques » par des experts et des organismes de premier ordre afin de mieux faire comprendre à notre communauté les besoins des entrepreneurs sociaux et leurs effets sur l’investissement d’impact.
A Social Enterprise Learning Program, where we plan to host a series of “public” talks by leading experts and organizations to expand our community understanding of needs of social entrepreneurs and the implications that those needs have on impact investing.
La conception de ressources et d’outils pour aider les entrepreneurs sociaux et les organismes sans but lucratif à tirer le meilleur profit de leurs capacités et à être encore plus efficaces dans leur mission.
Developing resources and tools to help social entrepreneurs and not-for-profits fully develop their capabilities and be even more successful in their mission.
Pour en savoir plus ou pour adhérer à FII, communiquez avec nous à : info@wifi-canada.com
To find out more, or to join WIFI, please contact us at: info@wifi-canada.com
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Actualités Bien-être Wellness News Yasmin Fudakowska-Gow est praticienne agréée en ayurveda et l’une des premiers professeurs de yoga du Canada. Ayant produit une célèbre série de DVD sur le yoga, elle devient la détentrice du record mondial Guinness du marathon de yoga le plus long, qui a duré 32 heures. Écrivaine, conférencière et artiste, Yasmin s’est déplacée dans tout le Canada avec David Suzuki, a entraîné des athlètes professionnels et levé plus de 15 000 $ pour des organismes bénévoles. Elle dirige un programme de formation de professeurs de yoga à Montréal, lequel a beaucoup de succès, et ne rêve que d’inspirer d’autres à atteindre le nirvana.
Yasmin Fudakowska-Gow is an accredited ayurvedic practitioner and one of Canada’s premier yoga teachers. Producer of an acclaimed yoga dvd series, she is the Guinness World Records™ Record Holder for the longest yoga marathon lasting 32 hours. Also a writer, speaker, and artist, Yasmin has toured Canada with David Suzuki, instructed professional athletes, and raised more than $15,000 for charity. She leads a successful yoga teacher-training program in Montreal and aims to inspire others to reach great heights.
Viveka Yoga
Yasmin F. Gow www.yasminyoga.com
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Le « Yoga Chaud » arrive à Lachine
Warm Yoga comes to Lachine
L’arrondissement de Lachine a finalement eu son centre de yoga ! Les propriétaires du nouveau studio de Viveka Yoga, Mélissa Colleret et Marlène Gravelline-Leduc, ont décidé de créer un espace style café pour accueillir la fois les élèves débutants et les plus avancés. « Nous avons remarqué que les gens sont toujours pressés quand ils vont au yoga, et, quand ils partent, eh bien, ils sont aussi pressés de partir, nous dit Colleret, on dirait qu’ils ne jettent même pas un coup d’œil aux gens avec qui ils pratiquent pourtant le yoga depuis des mois. Nous avons décidé de faire en sorte que les gens créent des liens et s’impliquent dans la vie du groupe au yoga. » L’espace réservé au salon du Viveka Yoga, ensoleillé et très bien décoré, est un lieu idéal pour sympathiser avant et après le cours de yoga. On vous sert du thé et les professeurs étant là pour encourager les élèves à engager la conversation. Colleret et Gravelline-Leduc sont des professeurs confirmées de Moksha yoga, à savoir, l’union avec un esprit, mais elles se dépêchent de nous dire que Viveka Yoga n’est pas un studio de « Yoga Chaud » proprement dit, parce que la salle de yoga n’est chauffée qu’à 28 °C, comparé à 35 °C. En fait, elles ont élaboré leurs propres séquences Viveka, lesquelles proposent des pratiques à un rythme équilibré pour niveaux un et deux. « Viveka Yoga a pour mission de faire toute la différence dès l’instant où vous vous asseyez sur votre tapis de yogui jusqu’au moment où vous avez fini votre méditation, » fait remarquer Colleret, « Nous espérons vous faire connaître nos méthodes et puissant-elles vous inspirer ! » Viveka Yoga · www.vivekayoga.ca 210-2035, rue Victoria, Lachine
The borough of Lachine finally has a yoga centre. The owners of the new Viveka Yoga studio, Mélissa Colleret and Marlène Gravelline-Leduc, have set out to create space with a ‘coffee shop’ feeling that welcomes beginner and advanced students alike. “We noticed that people rush to yoga and rush out of yoga,” says Colleret. “They could be practicing next to the same person for months and not know them. We want people to form bonds and to involve the community.” The nicely decorated and sunny lounge area of Viveka Yoga lends well to socializing before and after class. Tea is served and teachers encourage conversation among students. Both Colleret and Gravelline-Leduc are trained Moksha yoga teachers, but they are quick to point out that Viveka Yoga is not a hot yoga studio per se, as the room is warmed only to 28°C, compared to 35°C. They have created their own Viveka sequences that offer a balanced flow practices for level one and two. “Viveka Yoga’s mission is to make a difference in your life on and off of your yoga mat,” says Colleret. “We look forward to sharing our inspiring practices with you.” Viveka Yoga · www.vivekayoga.ca 210, 2035 rue Victoria, Lachine
Training Mobs: the Facebook of Fitness The future is bright for TrainingMobs.com and it’s Montreal co-founders Jonas Caruana and David Sciacca. The social media website is a database of local group fitness sessions or training ‘mobs’, as the site calls them, and since its launch in Jan. 2011, Training Mobs has expanded as far south as Austen, Texas. “Going to the gym solo can be uninspiring,” says Caruana. “There are online listings for restaurants,
stores, movie theatres. Why not for workouts?” The website, which is free to join, gives professional trainers and well as regular fitness loving members an opportunity to promote their “training mob”. The workouts listed vary from outdoor running clinics to select fitness classes at local studios and gyms. Much like a Facebook event, other members are able to see who is attending the mob and participate. As innovative as the site is, Training Mobs is meant to be a tool to get people offline, meeting, and training together explains Caruana: “Community is important. I believe the true meaning of community is the sum total of human to human interactions that take place in the real world.” Training Mobs · www.trainingmobs.com
Mélange de styles : vin et yoga
Blending Beaches, Wine and Yoga
Le tandem voyages et yoga, c’est la véritable passion d’Alexandra Normand. Normand, et sa mère, exagente de mannequins devenue professeur de yoga, Corrine Poracchia et sa tante Annick Poracchia, avec son agence de voyage incorporée, sont les cofondatrices de Yogtrotter. Cette société famille, basée à Montréal, organise autour du monde des retraites et lui associent des exercices de yoga. « J’adore explorer de nouveaux lieux, nous dit Normand, une diplômée de l’Université de 24 ans, qui a été initiée au yoga en 2005 par sa mère, c’est quand je voyage que je réalise à quel point le yoga est important dans ma vie; laisser tout de la vie quotidienne derrière soi permet de s’adonner à fond à la pratique et de mieux voir les choses, d’un autre point de vue. » Bien que ces femmes n’aient lancé Yogtrotter que le mois de décembre dernier, elles ont déjà organisé plusiers événements incluant une aventure de sept jours en Italie, une retraite à Baha, au Mexique, et une escapade de deux jours, en fin de semaine, non loin de Montréal. « Ces belles expériences nous ont beaucoup appris et nous ont apportés à tous une grande joie », ajoute Normand. Cet été, Yogtrotter propose une immersion au yoga et à la méditation en Corse, du 29 août au 5 septembre. Yogtrotter · www.yogtrotter.com
Combining travel and yoga is Alexandra Normand’s true passion. Normand, along with her mother, former modelling agent now yoga teacher Corrine Poracchia, and her aunt Annick Poracchia, a corporate travel agent, are the co-founders of Yogtrotter. Based in Montreal, this family business organizes yoga workshops and retreats around the world. “I love exploring new places,” says Normand. “While traveling, I realized how important yoga is in my life. Getting away from everyday life allows people to delve deeper into their practice, and helps them gain perspective.” Despite only officially launching Yogtrotter last December, they have already hosted several events including a seven day adventure in Italy, a retreat in Baha, Mexico, as well as weekend getaway close to Montreal. “They were great learning experiences and brought great joy,” says Normand, a 24-year-old university graduate, who was introduced to yoga in 2005 by her mother. Coming up this summer, Yogtrotter is offering a yoga and meditation retreat in Corsica from August 29 to September 5th. Yogtrotter · www.yogtrotter.com
YogTrotter
L’avenir est brillant pour TrainingMobs.com et ses cofondateurs montréalais, Jonas Caruana et David Sciacca. Le site web du média social est une base de données de séances d’exercices physiques par groupes locaux, d’où « training mobs », et, depuis son lancement en janvier 2011, cette « foule » de gens qui s’entrainent ensemble a fait des émules aussi loin qu’au Sud, à Austen, au Texas. « Aller en solo à la gym n’inspire personne, fait Caruana, il existe des listes en ligne pour les restaurants, les magasins, les films et les théâtres, pourquoi pas pour les séances d’exercices ? » Le site web, auquel on peut se joindre gratuitement, donne aux entraîneurs professionnels ainsi qu’à tous les membres usuels qui aiment l’exercice physique une occasion de promouvoir leurs groupes d’entraînement. Les entraînements varient entre séances de courses en plein air et la sélection de cours d’exercices physiques dans les studios et gymnases avoisinants. Tout comme un événement sur Facebook, les autres membres peuvent voir qui va se joindre au groupe et y participer. Innovateur comme il est, le site Training Mobs est destiné à tirer les gens du monde virtuel et à les faire se rencontrer et s’entraîner ensemble, explique Caruana : « Former un groupe est important. Je pense que le vrai sens de la vie communautaire est la somme totale des interactions humaines telles qu’elles se passent dans le vraie vie. » Training Mobs · www.trainingmobs.com
TrainingMobs
Training Mobs : le Facebook du conditionnement physique
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NOUVELLES de l’industrie du bien-être Ouvertures Shakti Rock Gym, une structure intérieure qui propose des exercices d’escalade, a ouvert ses portes en avril dans la rue St-Viateur, dans le Mile End. Shakti offre des cours d’escalades de blocs, d’initiation à l’escalade et même des cours de yoga aux adeptes d’alpinisme. Enso Yoga est un nouveau studio de yoga, en même temps bar à jus et gymnase privé où l’on peut s’entraîner. Il est situé dans la rue Peel, au centre-ville. Une caractéristique particulière de cet établissement, c’est qu’il réinvestit 50 % de ses profits dans des causes qui apportent leur soutien aux femmes et aux jeunes-filles. Déménagements Studio Breathe, le club de yoga, et, de la santé et de la boxe, des Lofts Redpath, à St-Henri, a déménagé à la rue Notre-Dame, près du Marché Atwater. Ce nouveau et magnifique lieu dispose d’un chauffage géothermale. La Fondation art de vivre, un organisme à but non lucratif qui propose des cours de méditation, de respiration, de yoga et de cuisine végétarienne, a repris l’ancien espace d’Ahimsa Yoga situé au 5369, boulevard Saint-Laurent. Lancement / Launching Yingo.ca est un nouveau groupe installé à Montréal – qui achète des sites web – offre des services de bien-être et des produits durables à 50 % moins chers. Le site fait don de 10 % de ses revenus à des OSBL. Crudessence, le premier restaurant organique et traiteur de Montréal, a tout juste lancé Rise, sa nouvelle boisson santé au kombucha, qui est maintenant disponible partout au Canada. Elle se vend avec quatre saveurs différentes.
Fermetures / Fusions Après deux ans de fonctionnement, Ahimsa Yoga, sur le boulevard St-Laurent (Mile End) a fermé ses portes. La propriétaire, Miranda Chapman, a changé d’activité pour s’investir dans l’organisation du premier festival de yoga de Montréal, le YOCOMO Festival de Yoga. Harmoni Holistic Health Centre, l’incontournable centre du West Island de yoga et de modalités de guérison pendant 13 ans, ferme ses portes à Kirkland en juillet et fusionne ses cours avec ceux de Om West Holistic Centre, du Village Pointe-Claire. Nouveaux propriétaires Le très ancien Om West Holistic Centre a de nouveaux propriétaires. Afin de concrétiser de nouveaux projets en dehors de Montréal, Yasmin Fudakowska-Gow, la propriétaire du Om West depuis 2007, a vendu son studio très couru à Pamela Gooria et Antoine Tinawi de la Fondation Art de vivre. Passeport pour Prana, la carte yoga multistudio, est maintenant administrée par le professeur de yoga Dawn Mauricio et par Julian Giacomelli, D.G. de Crudessence. La carte de 30 $ donne accès à un cours dans plus de 25 studios participants. Agrandissement TujaWellness.com, le guide en ligne de la ville faisant la promotion des services de bien-être de haute qualité s’en vient à Montréal. Déjà sur la côte ouest, et à Halifax, la mission de Tuja est de trouver « le meilleur du meilleur » de l’industrie de la santé et de le faire connaître. Naada Yoga, le célèbre centre du Mile End, connu pour mêler yoga et musique en direct, s’est doté d’un deuxième étage ce printemps. Le nouvel espace a maintenant des casiers, des salles où l’on peut se changer et un grand studio pour les exercices qui peut accueillir 30 personnes.
à Venir Coming up 27-30 juillet / july
28 juillet / july
3-5
Studio: Sattva Yoga Shala, Montréal
Stade Olympique / Olympic Stadium
Studio: Yoga Uni Montréal / United Yoga Montreal
Studio Satya Yoga, Sutton, Québec
40 heures de yoga Ashtanga instensif avec Mark & Shankara Darby
Lolë présente La White Yoga, une séance dédiée à la paix avec Lyne St-Roch
Atelier de yoga : sangles, chaises et accessoires avec Ramanand Patel & Hart Lazer
Atelier instensif de yoga avec Jamie Lee
40hrs of intensive Ashtanga Yoga with Mark & Shankara Darby
Lolë presents White Yoga for peace with Lyne St-Roch
Yoga Workshop: Ropes, Chairs & Props with Ramanand Patel & Hart Lazer
sattvayogashala.com
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lolewomen.com
août / august
unitedyogamontreal.com
5-11 août / august
Summer yoga intensive with Jamie Lee satya-yoga-sutton.com
wellness industry news Opening Shakti Rock Gym, an indoor climbing facility that opened in April on St-Viateur in Mile End, offers bouldering, introductory climbing courses and even yoga classes for rock climbers. Enso Yoga is a new hot yoga studio, juice bar and private training gym located on Peel St in downtown Montreal. A unique feature of this business is that it reinvests 50% of its profits into causes that support women and girls.
Closing / Merging After nearly two years in operation, Ahimsa Yoga on St Laurent in Mile End closed its doors. Owner Miranda Chapman shifted her attention to organizing Montreal’s first yoga festival, the YOCOMO Yoga Festival. Harmoni Holistic Health Centre, a West Island landmark of yoga and healing modalities for 13 years, is closing their Kirkland location in July and merging their courses with Om West Holistic Centre in Pointe Claire Village.
Moving Studio Breathe, the yoga and boxing health club across from Redpath Lofts in St Henri has moved to Notre Dame St near Atwater Market. The beautiful new location has geothermal heating. The Art of Living Foundation, a non-profit organization that offers meditation, breathing, yoga and vegetarian cooking classes, took over the former Ahimsa Yoga space at 5369 Saint-Laurent.
New Owners The long standing Om West Holistic Centre has new owners. In order to pursue new ventures outside Montreal, Yasmin Fudakowska-Gow, Om West’s owner since 2007, sold her busy studio to Pamela Gooria and Antoine Tinawi of the Art of Living Foundation. Passport to Prana, the multi studio yoga pass, is now under the administration of yoga teacher Dawn Mauricio and Crudessence CEO Julian Giacomelli. The $30 card grants people access to a class at more than 25 participating studios.
Launching Yingo.ca is a new Montreal based group-buying website that offers wellness services and sustainable products at 50% off. The site also donates 10% of its revenues to non-profit organizations. Crudessence, Montreal’s premier organic restaurant and caterer, has just released Rise, their new kombucha health beverage, which is now available across Canada and comes in four flavours.
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Expanding The online city guide to high quality wellness services, TujaWellness.com, comes to Montreal. Already on the West Coast and in Halifax, Tuja’s mission is to find and share ‘the best of the best’ in the health industry. Naada Yoga, the popular Mile End centre known for blending yoga with live music, added a second floor this spring. The new space includes lockers, changing rooms, and large practice studio that can accommodate 30 people.
27-31 août / august
8 septembre / september
23 septembre / september
Centre Anahatha, Hatley, Québec
Village de Pointe Claire / Pointe Claire Village
Bassin Olympique / Olympic Basin
Début / Start : Pont Jacques-Cartier
Une retraite de yoga et méditation de fin d’été avec Allison Ulan
Yoga au levé du soleil sur le bord du lac + déjeuner avec Yasmin F. Gow
Esprit Triathlon esprittriathlon.com
End of Summer yoga and meditation Retreat with Allison Ulan
Sunrise yoga by the lake + breakfast with Yasmin F. Gow
ashtangamontreal.com
yasminyoga.com
Vélo Québec : le Défi des Cantons-de-l’est de Desjardins Vélo Québec: The Desjardins Eastern Townships Cycling Challenge
Marathon Oasis et DemiMarathon de Montréal, dans le cadre de Rock ’n’ Roll Marathon Series
août / august
Mont Sutton, Sutton
Oasis Marathon and halfmarathon of the Rock ’n’ Roll Marathon Series ca.competitor.com/montreal
velo.qc.ca Pour nous informez de vos nouveautés et événements / To share your news and events with us: yasmin@rsvpmagazine.ca 141
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Caroline Codsi, Tina Christopoulos, Corrine Doche, Amel Chamandy, Yasmin F. Gow, Jasmine Goyer, Sofia Mazzamauro TRADUCTION / TRANSLATION
Marie-Ève Berthiaume, Houria Daoud-Brikci, Jérôme Côté PHOTOGRAPHES / PHOTOGRAPHERS
Bruno · Craig Bannerman · Lucy Baum · Chrissy Cheung · Paul Doumit · HyunMoo Lee Frederic Nivoix · Karolina Jez · Yann Jobin · David Rosario · Ian Woo R is published by RSVP Magazine Inc. 2135 de la Montagne · Montréal, QC H3G 1Z8 Tel: 514.508.3454 · Fax: 514.750.8658 · info@rsvpmagazine.ca
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