dans le fleuve on peut se noyer
dentro al fiume si può annegare
Mesurer si le fleuve t’aime un peu C’est une question d’azur et tu ne peux Dans le fleuve on peut se noyer Beau à faire trembler, em’ont envahis tes doigts dans ma bouche ta salive torrent impèteux
tous les jours tu m’abandonnes et tous les jours tu reviens me chercher
je ne trouve pas la force de m’arrêter et je ne peux pas te retenir je voudrais que tu sois avec moi.
Mon corps, mémoire d’eau, m’échappe
je te cherche parmi les gens mais je sais déjà que je ne t’y trouverai pas
et maintenant que tu n’es plus ici cette eau ne désaltère pas amère brûle dans la gorge
Pourrais - tu briller à nouveau?
Mais parfois juste un geste un miracle, une erreur
laisse- moi comme tu m’as trouvée, amour.
Tout a commencé par une promenade le long du canal de l'Ourcq. J’ai observé ce lieu et écouté ce qu’il avait à me raconter. J’ai connu ses habitants et j’ai trouvé comme certains éléments recourront dans le chemin. Le fleuve, avec son eau verte, a été bien sûr une présence constante que m'a ramenée par tout la route. J’ai concentré mon attention sur la bande du quai qui longe le canal, la limite ou la terre finit et l’eau commence. Ici a eu lieu la série de rencontres que sont sujets de mes photos. L’histoire qui les accompagne est d’une fille que boit l'eau du fleuve et elle ne reste irrémédiablement dépendante. C’est un amour irrésistible, elle vit en lui, de lui, ils jouent, s’contaminants. Mais c'était un amour passager, un amour de journée destiné à s'éteindre. Elle ne peut pas vivre éternellement dans le fleuve doit s’en éloigner nécessairement. C’est un adieu douloureux et aussi loin, sur la terre ferme, elle continuera à lui chercher.
Letizia Guido