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LIVRES ET EDITIONS DIVERSES 1 ABASCAL. LE GLAY (Maurice). Trois récits marocains. Illustrés d’aquarelles par Abascal. Casablanca, Les Bibliophiles du Maroc, 1930, in-4, couverture crème, titre imprimé en noir, sous chemise et étui en paille ocre, 172 pages. Belles illustrations orientalisantes débordantes de saveurs et de lumières, en tête de chapitre, in-texte et pleine-page, par ABASCAL. Trois histoires,”Les Mendiants”, “Le Thé” et “La Prière du soir”, rendent compte d’un envoûtement qu’exerce l’Orient sur des français à l’heure du protectorat. Premier livre (et seul ?) édité par les Bibliophiles du Maroc au tirage limité à 150 exemplaires, sur papier d’Arches fabriqué spécialement et filgranné au chiffre de la société. Exemplaire N°69. Chemises et étui en l’état, galeries de vers, rousseurs éparses sur la couverture et interne, trous de vers, pages oxydées. [21271] 280€

2 AGHION (Jeannine). TOUSSAINT (Franz). “Grain de poivre”. Paris, Editions André Delpeuch, 1927, petit in-4, couverture titrée, 154 pages, plein chevreau noir, mosaïqué de peau de buffle sertie bombée rose et de box incrustré noir, ivoire et cuivre au décor figurant un couple enlacé surmonté d’un semi de grains de poivre sur papier, titre au dos à l’oeser ivoire et rose, gardes décor poivres en papier népalais, sous étui toilé décor au poivres marqué d’une pièce de titre chagrin, (reliure signée Martine Clamagirand-Roth). Janine AGHION, peintre et illustratrice française, expose au Salon d’Automne (Bénézit, I, 54) mais se fait connaître surtout par sa participation à l’Avant-garde. La galerie Bernheim-Jeune lui consacre plusieurs expositions, en 1912 avec Eugène Boudin, en 1914 avec Juliette Roche et Madeleine Bunoust. Elle travaille avec le styliste Paul POIRET à l’Atelier Martine et collabore à la revue “Le Goût du jour” ; elle illustre certains livres et revues dans les années 1920, notamment aux célèbres Editions Bernouard. Elle expose avec Kees VAN DONGEN (certains ont évoqué une liaison ?) et cette influence explique ce fameux regard de profil, envoutant, doté de ces yeux de biche. Huit pochoirs orientalistes et sensuels de Janine AGHION, ainsi que de nombreux dessins in-texte en couleurs bleus, verts, noirs ou sanguines, ornent cette “leçon de poésie” légère à l’érotisme subtil. Un des 400 exemplaires sur vélin du Marais. Reliure contemporaine. Dos manquant, infimes taches. [19644] 1900€ 3 ARCOS (d’). MERIMEE (Prosper). Carmen. Vignettes d’ARCOS gravées à l’eau-forte par Nargeot. Paris, L. Conquet, Calmann Lévy Éditeur, 1884, petit in-8, maroquin orange, triple filets dorés en encadrement sur les plats, dos orné à 5 nerfs, tranches dorées, dentelle intérieure, double filets dorés sur les coupes, sous étui bordé, couvertures conservées, 177 pages, (Chambolle-Duru Relieur). Un des 225 exemplaire illustré par Arcos sur papier vélin à la cuve des fabriques du Marais, tous numérotés (N°180). Ouvrage à grandes marges dont les gravures sont en trois états. Première édition illustrée. Dos très légèrement passé, mouillures sur la couverture, infimes rousseurs, usures et griffures à l’étui. [21291] 450€ 1

4 ARNOUX (Guy), BENITO (Eduardo-Garcia), BOUTET de MONVEL (Bernard), BRISSAUD (Pierre), DIGNIMONT (André), DULAC (Jean), FOY (André), HEMJIC, MARTY (André-Edouard), MOURGUE (Pierre), PECOUD (A.), PREJELAN, TAQUOY (Maurice)... CAMILLE-BELLAIGUE (Jean), BOYLESVE (René, pseud. de René TARDIVEAU), BOUTET DE MONVEL (Roger), CARCO, FARRERE (Claude), MAC ORLAN (Pierre), MIOMANDRE (Francis ...de). Monsieur. Revue des élégances, des bonnes manières et de tout ce qui intéresse Monsieur. Paraissant chaque mois. Paris, Imprimerie Crémieu, 1920 à 1924 (N°2 au N°58), 55 numéros en 53 fascicules in-4, broché, couvertures coloriées au pochoir par Saudé. Rare et belle revue mensuelle masculine, dirigée par Jacques Hébertot et éditée de janvier 1920 à décembre 1925. Paul Poiret en aurait été l’instigateur avec André Daviel plus connu sous le pseudonyme de Jacques Hébertot. Même s’il ne collabora pas à la revue, régulièrement il y insérait des publicités et s’en servait de “laboratoire” d’idées. Nous présentons cette exceptionnelle réunion de 55 numéros en 53 fascicules parus sur les 58 ou 65, le nombre variant suivant les références bibliographiques. Mais beaucoup s’accordent à dire que la parution s’acheva avec le N°58. Chaque couverture est illustrée et coloriée au pochoir par Saudé, puis par la Maison Nervet. Certaines publicités et frontispices sont également enluminés. A partir du N° 23 (novembre 1921) le sommaire disparaît de la revue, remplacé par une page publicitaire. Les hommes élégants y trouvent des conseils, toujours de “bon goût” en matière de mode, de littérature, de décoration, de loisirs (théâtre, spectacles, automobile, sport, voyage, “flâneries”...) et autres activités pouvant intéresser ces hommes raffinés. Les divers articles traitent de sujets variés autour de la bienséance et de la galanterie, sur l’élégance de l’esprit, sur l’art de causer, les frivolités sérieuses, la mode à Paris et à Londres, sur comment porter la moustache, le mouchoir, la canne, le chapeau, le monocle, les gants, la pipe, la cravate... Cette revue prodigue des conseils d’esthétique masculine pour préparer un enterrement de vie de garçon, mais aussi sur l’art de plier ses vêtements, l’art de choisir sa garde-robe, l’élégance masculine au music-hall, les costumes de Golf... Dans le numéro 1 du mois de janvier 1920, Abel Hermant, dans sa préface définit ainsi cette revue : “Monsieur, (...), sait qu’il a une grande tâche à remplir, qui n’est rien de moins que la défense et l’illustration de l’élégance française”. De nombreux écrivains participèrent à cette revue : George Barbier, Gérard Bauer, Bellaigue, René Bizet, Bonardi, Bonnefon (Jean de), Marcel Boulenger, Roger Boutet de Monvel, Boylesve, Francis Carco, Durieux (Jehan), Duvernois, Emilie, Claude Farrère, Faure-Biguet, Albert Flament, André de Fouquières, Gignoux, le Comte de Guérande, Hardy, Abel Hermant, Edmond Jaloux, Paul Landret, Pierre Mac Orlan, Maxy, Pierre Mille, Miomandre, Montague, Ochsé, Picard, Marcel Prévost, Rachilde, Paul Reboux, Saint-Ogan, Colette Yver. De nombreux artistes ont eux aussi collaboré à ces feuillets de l’élégance masculine : Guy Arnoux, Bécan, Benito, Bellaigue, Bonnotte, Boscher, Michel Bouchaud, Bernard Boutet de Monvel, Georges Braun, Pierre Brissaud, Chazelle, Eric de Coulon, Dignimont, Dulac,Henri Farge, André Foy, Jacques François, André Gab, Gilbert Gile, Grangier, Yves Guéden, A. Haguet, Halouze, Joë Hamman, Hemjic, Hummel, Pierre Ivad, Lajarrige, Luc Lanel, Marc Luc, Marjac, Marty, René Max, Moore, Pierre Mourgue, Pecoud, Pierre Peltier, Préjelan, Ray Bret Koch, Vicente do Rego Monteiro, André Rinuy, Roux, F. de Saint-Hilaire, Maurice Taquoy, Tito, Van Moppes, René Vincent, Zig Brunner... Dès 1923 l’illustration fit une place à la photographie : Brown et Fontaine, Isabey, Gilbert René, Manuel, Poirier, Dorys... De nombreuses publicités sont présentes et fidèles au fil des parutions : Delion chapeaux, Grande Maison de Blanc, Loden, Berteil, la Maison Dominique, le Théâtre des Champs-Elysées, Rodier, le Bottin Mondain, Madeleine Vionnet, Dormeuil Frères... Sans oublier les publicités, en deuxième de couverture, pour la maison Paul Olmer superbement enluminées. Bel et rare ensemble malgré de légers défauts : infimes usures aux couvertures légèrement jaunies, agrafes rouillées et quelques couvertures présentent de légères salissures, des plis et de fines piqures. Les couvertures des N°2 (Février 1920) et N°3-4 sont usées et légèrement frottées, elles présentent un dos fragile, exemplaires désagrafés. In-fine le texte de présentation de la revue est reproduit sur une double page. Exemplaire N°5 en bel état avec une déchirure en 4è de couverture. Les couvertures des N°6 (juin 1920) et N°46 (octobre 1923) présentent de très légers manques, d’infimes déchirures et plis. Les pages centrales de l’exemplaire N°7 se détachent. Léger manque et pli au coin inférieur gauche de la quatrième de couverture du N°25 (janvier 1922). La couverture du N°29 (mai 1922) se détache et présente de très légères salissures. Gribouillage enfantin, à la mine de plomb, sur la couverture du N°45 (septembre 1923). Plis internes, taches et déchirures au N°46. Plis à la couverture et mouillure du N°48, coloriage et plis interne. Exemplaire N°51 (mars 1924) présente une petite déchirure n’affectant ni le dessin ni le texte. L’exemplaire N°58 (Octobre 1924) n’a pas été agrafé, il se présente en feuilles. Joint le hors-texte de Édouard Halouze dans l’exemplaire N°2 1920, celui de Jaques (N°3-4 1920),celui de Guy Arnoux (N°15 Mars 1915). Exceptionnelle réunion de 55 numéros en 54 fascicules (N°3-4 Pâques 1920 et N°56-57 août-septembre 1924 numéros doubles). Notre ensemble commence au N°2 février 1920( première année) et s’achève au N°58 octobre 1924 (cinquième année). Deux numéros manquent à cette suite : le N° 1 (janvier 1920, première année) et le N°33 (septembre 1922, troisième année) [21261] 9000€

5 BAKST (Léon), BARBIER (George), BOUTET de MONVEL (Bernard), BRODERS (Roger), BRUNELLESCHI (Umberto), DRIAN (Etienne), FRANC-NOHAIN (Madeleine), GOSE (Fransisco), LEGRAIN (Paul-E.), MARTIN (Charles), PECOUD (André), SIMEON (Fernand), TAQUOY (Maurice), VALLEE (Armand)... BARBUSSE (Henri), BOULENGER (Marcel), BOUTET de MONVEL (Roger), COCTEAU (Jean), DELARUE-MARDRUS, DUVERNOY (Henri), FLAMENT (Albert), GERALDY (Paul), LARGUIER (Léo), MILLE (Pierre) MIOMANDRE (Francis de), REBOUX (Paul), TREVIERES (Pierre)... Journal des Dames et des Modes. Costumes Parisiens. Paris, Aux Bureaux du Journal des Dames, 1912-1913, in-8, sous chemises titrées, sous étui cartonnage titré recouvert de papier reliure marbré, 39 revues illustrées de gravures au burin réhaussées au pochoir, 160-312 pages. Revue mondaine par excellence, et véritable répertoire des modes d’avant-guerre à la naissance de l’Art-déco, dans laquelle participèrent la plupart des grands illustrateurs. Citons : Léon BAKST, George BARBIER, Maurice BERTY, Bernard BOUTET de MONVEL, Roger BRODERS, Umberto BRUNELLESCHI, Louis BUREAU, Robert DAMMY, DRIAN, DUSSY, FABIUS, FOURNIER, Madeleine FRANC-NOHAIN, GAUDRAY D’ANJOU, FIGER, GOSE, HONORE, Paul IRIBE, Pierre LEGRAIN, Germaine LEMAIRE, Victor LHUEZ, LOEZE, Charles MARTIN, Aris METZONOS, MORGAN, André PECOUD, Robert PICHENOT, Jean RAY, Fernand SIMEON, Ismael SMITH, SOUSBOÜE, André STEFAN, Maurice TAQUOY, Armand VALLEE, Jan VAN BROCK, VEYER, Gerda WEGENER. Le tirage est de 1279 exemplaires celui-ci numéroté 542 est établi sur papier de Hollande.Tête de collection du 1er juin 1912 au 20 juin 1913 de 39 livraisons comprenant 94 planches (la collection complète comprend 79 livraisons de 184 planches avec les 2 planches envoyées aux souscripteurs) de la revue “Le Journal des Dames et des Modes”: chaque numéro est illustré d’une, ou de plusieurs, ravissantes gravures de mode en couleur, qui donnent une idée de toutes les tendances théâtrales, littéraires et surtout vestimentaires du moment qu’accompagnent des textes consacrés à l’élégance par les auteurs en vogue. Tome Premier du 1er juin au 20 décembre 1912 contenant 21 numéros regroupant 43 planches illustrées. Tome Second du 1er janvier 1913 au 20 juin 1913 contenant 18 numéros regroupant 51 illustrations avec en hors-texte joint “Le choix difficile” de Charles MARTIN, planche offerte aux souscripteurs. Petites taches, infimes déchirures et plis, infimes piqures et usures. [20106] 4800€

6 BARBIER (George), BONFILS (Robert), LEPAPE (Georges), MARTIN (Charles), MARTY (André-Edouard), SIMEON (Fernand). MODES ET MANIERES D’AUJOURD’HUI. CORRARD (Pierre), NOZIERE, REGNIER (Henri de), JACQUES (Henry), BERNARD (Tristan), HOUVILLE (Gérard d’), VALERY (Paul). Série complète. -1912 : Georges LEPAPE peignit ces douzes gouaches, Pierre CORRARD fit la préface et les légendes. -1913 : Charles MARTIN peignit ces douzes gouaches, la préface est de NOZIERE. -1914 : Henri de REGNIER vit ces douzes aquarelles de George BARBIER et se divertit à les chanter. -Années de Guerre 1914 à 1919 : Douze poèmes par Henri JACQUES illustrés par Georges LEPAPE. -1919 : André-E. MARTY illustra les douze pensées de Tristan BERNARD. -1920 : douze aquarelles de Robert BONFILS agrémentées de prose de Gérard d’HOUVILLE. -1922 : bois originaux de SIMEON texte par Paul VALERY. Paris, Librairie Meynial, Collection Pierre Corrard, 1912-1922, 7 volumes in-8 montés sur onglets, demi-maroquin vert, titre en long sur le dos lisse, couvertures conservées, sous étui, (Creuzevault Relieur). -Le premier album de 1912 contient douze gouaches hors-texte, réalisées au pochoir, de Georges LEPAPE. La chronique de Pierre CORRARD est un étude sur la mode et les moeurs féminines de ce début de siècle. La “Femme-type”, imagée par Georges LEPAPE est inspirée des collections de Paul POIRET dans un style oriental et persan, aux couleurs fauves et dans une mise en scène souvent théâtrale. Un des 283 exemplaires sur papier Japon provenant des Manufactures de Shidzuoka et imprimé par Maquet et signé du monogramme de Georges Lepape. -Le deuxième album de 1913 contient douze gouaches hors-texte, réalisées au pochoir, de Charles MARTIN. L’analyse historique de l’évolution de la mode féminine est réalisée par NOZIERE. Les gouaches de Charles MARTIN présentent, sur un mode subtil et haut en couleurs, les journées animées d’une parisienne. Un des 271 exemplaires sur papier du Japon provenant des Manufactures de Shidzuoka, imprimé par Maquet et signé par Charles MARTIN. -Le troisième album de 1914 contient douze aquarelles, réalisées au pochoir, de George BARBIER. En deux sonnets et douze poèmes Henri de REGNIER chante la femme, sa beauté, ses caprices et la magie de la palette de George BARBIER au raffinement hors-pair. Un des 300 exemplaires sur papier du Japon signé du monogramme de George BARBIER. -Le quatrième album de 1914-1919 contient douze gouaches, réalisées au pochoir, de Georges LEPAPE. Douze poèmes de Henry JACQUES sur la guerre, ses pesanteurs et ses dérivatifs. Les tableaux abordent le départ du militaire pour la guerre, le retour du permissionnaire et la vie à l’arrière pendant ses temps d’absence, occasion de présenter les modes nouvelles. Un des 300 exemplaires sur papier du Japon. -Le cinquième album de 1919 contient douze aquarelles, réalisées au pochoir, d’André-E. MARTY. Les pensées de Tristan BERNARD sur le thème des “douceurs du retour”, du “repos du guerrier” et de sa compagne, accompagnent les délicates et charmantes compositions d’André-E. MARTY. Des tableaux illustrant les joies de la démobilisation apparaissent en séquences traitant du golf, du cinéma, du cirque, des soirées et des répétitions générales. Un des 271 exemplaires numérotés sur papier du Japon. -Le sixième album de 1920 contient douze aquarelles, réalisées au pochoir, de Robert BONFILS. Une prose insolente et tendre de Gérard d’HOUVILLE agrémente avec bonne humeur les compositions hautes en couleurs et dans le plus pur style Art-Déco de Robert BONFILS. Un des 271 exemplaires numérotés sur papier vélin d’Arches. -Le septième album de 1922 contient douze bois originaux de Fernand SIMEON. Un texte racé de Paul VALERY, sur le comportement humain, et particulièrement féminin, accompagne les bois en couleurs de Fernand SIMEON où la femme élégante est présentée sous toutes ses coutures. Un des 271 exemplaires sur vélin de cuve. Dos insolés, infimes griffures aux reliures. (COLAS 408-2099). [21131] 17 000€ 5

7 Barbier, Bonnard, Carlègle, Martin, Hémard, Laboureur, Hermann Paul, Brissaud, Méheut, Sauvage, Dignimont, Lobel-Riche, Marty, Belot, Brouet, Siméon, Berhold-Mahn, Vertès, Morin, Chimot, Legrand, Jouve, Touchet et Perrichon. LES ARTISTES DU LIVRE. Les Artistes du Livre. Carlègle, Martin, Hémard, Laboureur, Hermann Paul, Brissaud, Méheut, Sauvage, Dignimont, Barbier, Lobel-Riche, Marty, Belot, Brouet, Siméon, Berhold-Mahn, Vertès, Morin, Bonnard, Chimot, Legrand, Jouve, Touchet et Perrichon. Paris, Henry Babou, 1928-1933, 24 volumes, in-8, en feuilles sous chemises rempliées, titrées. Collection complète de ces vingt-quatre volumes publiés sous la direction de Marcel Valotaire de 1928 à 1933, exemplaire sur vélin blanc d’un tirage général de sept cent cinquante exemplaires. Cette réalisation s’ouvrait à tous les grands illustrateurs de ce début du XXème siècle avec des artistes comme Bernard BOUTET de MONVEL, Robert BONFILS, Georges LEPAPE, François-Louis SCHMIED ou Guy ARNOUX qui n’ont jamais été édités. Outre ces absents les plus grands sont présents tels BARBIER, BONNARD, HEMARD, JOUVE, LABOUREUR, LEGRAND, MARTIN, MARTY, MEHEUT, SAUVAGE, VERTES...et ces vingt quatre forment une réunion de talents exceptionnelle. Chaque monographie est rédigée par un auteur renommé: Colette, Gérard d’Houville, Marcel Valotaire, Louis Barthou, Henry de Régnier, Pierre Mac-Orlan, Claude Roger-Marx, Camille Mauclair, André Salmon, Paul Valéry... Une lettre préface d’auteurs tels Duvernois, Genevoix, Giraudoux... s’adresse directement à l’artiste. Un portrait frontispice représente l’artiste et est signé Valentine Hugo, André Dunoyer de Segonzac, Laure Albin-Guillot, Soulas, Steinlen, Odilon Redon... Une sélection d’illustrations, certaines étant des estampes originales ou des pochoirs, complète l’ouvrage. Une bibliographie des ouvrages de l’illustrateur vient conclure l’oeuvre. Petites usures aux chemises, infimes déchirures, piqûres et taches. [18974] 1900€ 8 BOFA (GUS, Gustave Henri Emile Blanchot, dit). DORGELES (Roland). Synthèses littéraires et extra-littéraires. Présentées par Roland Dorgelès. Paris, Mornay, “La Collection Originale”, 1923, in-8, broché, nombreuses illustrations au pochoir en couleurs hors-texte, couverture rempliée, 104 pages. Recueil de planches au pochoir de Gus BOFA, dans lequel l’illustrateur s’amuse à synthétiser, d’un oeil moqueur, l’esprit de plusieurs auteurs, de Maupassant à Dostoïevski en passant par Mallarmé, mais encore, Loti, Kipling, Rémy de Gourmont, Proust, Morand, Dickens, Zola, etc. en un seul dessin. Tirage limité à 1.225 exemplaires numérotés. Un des 1.100 eemplaires sur Vergé blanc (N°333). Légères usures à la couverture et pâle mouillure, pages très légèrement jaunies. [21282] 390€

9 BOUTET DE MONVEL (Maurice). FABRE (Ferdinand). “Xavière”.

Paris, Boussod, Valadon et Cie, 1890, grand in-4, en feuilles, sous chemise cartonnée à rabats, 184 pages. Édition originale de ce roman ayant pour cadre les Cévennes et brossant un tableau de la paysannerie au milieu du XIXe siècle. Un des 40 exemplaires sur papier du Japon (N°30), comprenant sur la page de faux-titre une aquarelle originale de BOUTET DE MONVEL, représentant un jeune garçon représenté de plain-pied, portant à son bras un panier en osier. Exemplaire renfermant trois suites des planches : 1° une suite imprimée en camaïeu sur satin crème 2° une suite différente en camaïeu, sur papier Whatman 3°une suite imprimée en bistre sur papier du Japon Les 35 planches de Maurice BOUTET de MONVEL par la précision du dessin enrichissent avec justesse ce récit. Partiellement non coupé. Usures, déchirures, salissures au cartonnage légèrement gratté, légères rousseurs sur la couvertures, et légères taches à l’intérieur. Étui de la suite des épreuves avec remarque en l’état. [21288] 700€ 6

10 BRAYER (Yves). MISTRAL (Frédéric). En Provence. Lithographies originales de Yves BRAYER. Bièvres en Essonne, Pierre de Tartas, 1983, in-folio, en feuilles, sous couverture illustrée en couleurs, sous emboîtage toilé bleu, nom de l’artiste imprimé en bleu, double suites à plat sous portefeuille. Frédéric Mistral chante son enfance en Provence qu’enchante par ses illustrations lumineuses Yves BRAYER. Le texte composé à la main en Érasme de Corps 20 par Gérard Tenissen a été imprimé sur les presses de PierreJean Mathan à Boulogne-Sur-Seine ainsi que les lithographies originales in-texte tirées par Pascal Duriez. L’impression des 8 lithographies originales doubles-planches tirées sur soie a été réalisée dans les ateliers Arts-Litho. Le tirage délicat de l’empreinte a été confié aux Ateliers Desclais. Tirage limité à 560 exemplaires dont 142 sur Japon nacré et 370 sur grand vélin d’Arches. ‎Un des dix exemplaires sur Japon nacré, manque le dessin ayant servi à l’élaboration d’une grande lithographie in-texte. Suite tirée sur Grand Vélin d’Arches des 8 doubles-planches en couleurs signées par l’artiste à laquelle est joint un tirage sur Japon Impérial de 14 dessins supplémentaires (incomplet). Exemplaire N°XIX justifié par l’artiste, l’éditeur et visé par Ministère d’Huissier de Justice. Yves BRAYER (1907-1990) suit à Paris les cours de l’académie de Montparnasse, puis de l’École des BeauxArts. Encore étudiant, il expose au Salon d’Automne et au Salon des Indépendants. En 1927 une bourse de voyage de l’État lui permet de partir en Espagne où la rencontre avec les maîtres du musée du Prado aura une influence décisive sur son œuvre future. Il décroche le Grand Prix de Rome en 1930. L’année 1945, où il découvre la Provence marque une nouvelle étape dans son œuvre. Il est bientôt fasciné par la nature pure et sauvage des Alpilles et de Camargue et introduit des verts, des jaunes pâles et quelques bleus à sa palette. Son goût pour le graphisme le conduit à l’illustration par la gravure sur cuivre et de la lithographie. Il illustre des livres à tirage limité de Blaise Cendrars, Henry de Montherlant, Jean Giono, Frédéric Mistral. Quelques légères usures, salissures aux étuis et à l’emboîtage, rares piqûres. [21290] 300€

11 BRUNNER (Zyg). POIRET (Paul). RIP (Georges). Plus ça change. Illustrations de Zyg BRUNNER. Paris, Lucien VOGEL, (1922), in-8, broché, couverture illustrée, 183 pages. Cette pièce de Georges RIP (1884-1941) auteur de revues, d’opérettes et caricaturiste, qui fut représentée pour la première fois au théâtre Michel en 1915, est une pièce d’anticipation : elle se situe en 2018, soit “cent ans après que l’Allemagne ait été vaincue” ! Pièce savoureuse, ou le voyage dans les temps passés et futurs se double d’une réflexion engagée sur le présent, à savoir la Première Guerre Mondiale. Les décors de la pièce ainsi que les costumes furent dessinés par Paul POIRET en 1918. Usures et légers manques au dos et à la quatrième de couverture, brochage fragile et restaurations. [21273] 170€ 12 CASTAGNEZ (Pierre). MOUTET (Marius). Voici l’Afrique Noire. 20 compositions en couleurs de Pierre CASTAGNEZ gravées à l’eau-forte par G. Barlangue. Préface de Marius Moutet. Paris, eaux-fortes tirées par MM. Leblanc et Trautman, 1938, chemise rempliée havane illustrée en couleurs. 20 planches. “Pierre CASTAGNEZ peintre colonial et dessinateur de talent, se signale à notre attention par une série de compositions en couleurs gravées à l’eau-forte par le réputé maître graveur Gabriel Barlangue. Types et scènes sont bien vus, saisis sur le vif par un crayon précis qui traduit les résultats d’une exacte observation. (...). Elles seront pour beaucoup une invitation au voyage (...)” in la Préface de Marius Moutet. Tirage limité à 230 exemplaires numérotés. Un des 30 exemplaires hors commerce numérotés en chiffres romains (N°XXIV). Légères usures, plis et déchirures à la chemise, quelques piqures éparses. [21287] 450€

13 DOMIN (André). BAUDELAIRE (Charles). Les Fleurs du mal. Paris, René Kieffer, 1920, fort in-8, demi-chagrin noir à coin bleu, dos lisse titré doré, tête dorée, 363 pages. Décorateur (Maison Dominique), caricaturiste et illustrateur, André DOMIN (Caen 1883-1962) collabore aux “Feuillets d’art”, à “Fantasio” et illustre des ouvrages comme “Les Litanies de la rose” ou “Les Fleurs du mal” de Baudelaire, dans un style à la fois riche et épuré. Artiste éclectique, il entame une carrière de décorateur en créant la maison “Dominique”. Monod, I, 1075. Edition comprennant les “Pièces condamnées”, Les Bijoux, Lethé, A Celle qui est trop gaie, Lesbos, Femmes Damnées, Les Métamorphoses du Vampire. Lors de la parution en 1857, la censure entame un procès à l’éditeur Poulet Malassis, qui doit se rendre au jugement du 20 août 1857 et expurger les “Fleurs du Mal” de 6 poèmes à tendance saphique. Illustré de 26 gravures en couleurs d’André DOMIN. Exemplaire sur vélin non justifié, avec envoi manuscrit de l’éditeur: “Réservé au Docteur Doumenge, en toute sympathie. René Kieffer”. Infimes usures. [21200] 1000€

14 DUCHÉ (Jacqueline). MORNAND (Pierre). Le Dernier amour de Madame de Marlborough. Avec vingt aquarelles de Jacqueline DUCHÉ. Paris, Georges Servant Éditeur, Aux Éditions de La Lampe d’Argile, 1925, petit in-8, couverture rempliée illustrée en couleurs, 90 pages. Jacqueline DUCHÉ illustre avec fraîcheur cette fantaisie littéraire. Jacqueline DUCHE (1892-1973) illustratrice et auteur français, collabora à La Semaine de Suzette, Lisette, Mon Journal... Elle illustra de nombreux livres d’enfants -dont elle fut parfois l’auteur- et des manuels scolaires. Elle participa à la décoration du Pavillon “Femme, Enfant, Famille” de l’exposition de 1937. Elle décora la salle de jeux des enfants de la première classe du Normandie. En 1939 elle reçut le prix de la “Semaine Suzette”. (www.gallica.bnf.fr)Tirage limité à 330 exemplaires. Un des 300 exemplaires sur papier d’Arches à la Forme (N°177). (Carteret V ; Monod, 8486). Petites usures et salissures à la couverture, brochage fragile. [21276] 280€

15 DUFY (Raoul). LA VARENDE (Jean Mallard, Vicomte de). Les Centaures et les jeux. Paris, Pierre de Tartas, 1957, in-folio, en feuilles, sous couverture illustrée, sous chemise et étui toilé rouille, dos orné d’une pièce de titre dorée sur chagrin bordeau, 117 pages. Bel ouvrage orné d’illustrations de Raoul DUFY. “La chevalerie amena le cheval à ses plus hautes destinées ... Les qualités du cheval agissent sur son cavalier... Son entrain l’entraîne, son élan l’élance...”. “Raoul Dufy qui fut le chantre de la mer et du cheval a été un homme heureux... Il n’a connu la gloire que très tard, mais il a été heureux sans elle ...” qu’exprime le Docteur Roudinesco. Raoul DUFY (Le Havre 1877-1953 Forcalquier) eut une attirance passagère pour l’impressionnisme, puis le fauvisme (il abandonne cette direction en découvrant les toiles de CEZANNE) et le cubisme... Il acquiert auprès de son ami Paul Poiret un style moderne. Il associe lumière et couleur. Il travaille pour de multiples supports (papier, céramique, tissu pour Bianchini-Férier) ; Tout au long de sa carrière il illustra des livres et se lança dans la lithographie en 1920. “Il ne faut jamais suivre le texte. C’est une interposition que l’on introduit dans l’esprit du lecteur ; l’illustration c’est une analogie” (in Catalogue Raoul Dufy, 1999, 212). Tirage limité à 207 exemplaires numérotés. Un des XX exemplaires nominatifs de collaborateurs. Bel envoi de L’auteur “Pour Mâitre André Dérue, grand imprimeur, du plus haut goût et de la plus sûre audace”. Infimes usures. [21195] 900€

16 ELIOTT, LAJARRIGE, KOLSTER, MALHER, MIRANDE,... MANUFRANCE - MANUFACTURE FRANCAISE D’ARMES & CYCLES. Tarif-Album Paris, Chromotypie Pigelet, (1914), in-4, broché, couvertures illustrées en couleurs, avec étui d’envoi cartonné à rabat imprimé en noir. Créée en 1885, Manufrance (nom commercial donné à la Manufacture Française d’Armes et Cycles), est un fabriquant d’armes (Robust, Falcor, Idéal, Simplex) et de bicyclettes (sous la marque Hirondelle). Elle distribue les autres marchandises en “première main et sans intermédiaire” afin de proposer le meilleur prix. Citons parmi cette véritable encyclopédie “pratique et raisonnée de tout ce qui se rattache à la chasse, à la vélocipédie, à la pêche, aux sports, à l’élevage, à l’agriculture, à la vie en plein air, à l’hygiène, à la maison et au ménage” : les machines à coudre (Omnia), les machines à écrire (Typo), des articles de pêche, de voyage, d’outillages, d’équipement... Ce catalogue de 1.200 pages, imprimé sur du papier blanc, rose ou bleu, présentant, environ, 70.000 articles, est riche de 50.000 illustrations en noir dans le texte de Poyet, Lajarrige... Usures d’usage à la couverture, manque de papier à la page de présentation des membres de la direction, légère déchirure en page 2, pales rousseurs éparses et sur les tranches. Complet de son rarissime étui d’envoi d’origine, de cinq bulletins de commande sur papier rose, de la page d’étiquettes adresses et un bulletin d’abonnement au “Chasseur Français”. [21278] 380€

17 FROMENTI, BARATIN, COLETTE, DORY, MARIOTON, MYRIO, SCAVONE, VINCENT... REVUE-A.G.B.-ALBERT GODDE, BEDDIN & Cie. Art, Goût, Beauté, Feuillets de l’Elégance Féminine. Paris, Successeurs d’Albert Godde, Beddin et Cie, 1921-1923, 10 revues, in-4, demi-chagrin, couvertures illustrées en couleurs. Albert Godde, Beddin et Cie, établissements prestigieux de soieiries lyonnais fondé en 1867 publient à partir de 1920 la prestigieuse revue de mode “Art Goût Beauté” ; cette revue paraît pendant 13 ans, présentant les créations des grands couturiers, modistes, accessoiristes, maisons de lingeries et frivolités, ainsi que les échantillons de leurs tissus imprimés... sur des textes journalistiques de René Masson, Lucie Neumeyer, Rosine, Sylviane, Clément Vautel... largement illustrés de pochoirs, souvent contrecollés, et complétés par la présentation des échantillons de tissus A.G.B. en pages de garde. “Revue publiant mensuellement les plus beaux modèles des grands couturiers dans le coloris exact de leur création ainsi que tous les tissus en vogue” qui paraît entre le 10 et 15 de chaque mois. Ce magazine s’appela, à ses débuts et jusqu’en 1921, “Les Succès Art Goût Bon Ton” puis son titre changea définitivement et devint “ Art, Goût, Beauté”. Ces deux titres sont un rappel des initiales des Successeurs d’ALBERT GODDE, BEDIN et Cie. Chaque numéro, d’abord composé de 6 feuillets doubles, passa ensuite à 8 feuillets doubles. Les nombreuses illustrations internes sont collées ou imprimées lithographiquement, en noir ou en couleurs et coloriées au pochoir. La technique graphique rappelle celle de la Gazette du Bon Ton, les textes et les illustrations font partie de la même construction, les aplats de couleurs sont caractéristiques du cubisme et le respect des couleurs des modèles originaux est garanti par la méthode manuelle du pochoir. Les pages de gardes sont composées des tissus lancés par la maison A.G.B. De nombreux artistes participèrent à l’illustration de cette revue de mode : BARATIN, Béchof, Brimme, Clédat, Colette, Delovincourt, Desouches, Dory, Drivon, Guillier, Mana, Catherine MARIOTON, Robert POLACK, Jane Régny Scavone, Tiercelin, Vitrotto, Zeilinger... Nombreux textes de Rosine. Au début des “Années 30” A.G.B. passa à la photographie. Elles sont rarement signées et proviennent d’agences comme Wide World Studios. De grands couturiers participèrent à cette élégante revue : Beer, Bernard, Doeuillet, Drecoll, Martial et Armand, Jean Patou, Philippe et Gaston, Paul Poiret, Premet, Worth... En octobre 1933 le journal changea de format et passa de l’in-quarto à l’in-octavo et prit le nom de “Voici La Mode, Art, Goût, Beauté”. Taches aux couvertures,quelques taches interne éparses, plis et très légères griffures et déchirures en bordure de pages, petites usures à la reliure. Juillet 1921 - illustrations de Colette et Baratin (texte en langue anglaise) ; Octobre 1921 - illustrations de Colette, Baratin, Myrio et Scavone. Timbre humide “Specimen” sur la couverture ; Avril 1923 N°32-3e année - illustrations de Maurice Dumas (couverture), Colette, Dory, Marioton et Vittroto ; Mai 1923 N°33-3e année - illustrations de P. Dumas-Boudeau (Couverture), Colette, Dory, Marioton et Vitrotto ; Juin 1923 N°34-3e année - illustrations de P. Dumas-Boudreau (couverture), Colette, Dory, Marioton et Vittroto ; Août 1923 N°36-3e année - illustrations de illustrations de P. Dumas-Boudreau (couverture), Colette, Dory et Vittroto ; Septembre 1923 N°37-4e année - illustrations de P. Dumas-Boudreau (couverture), Colette, Dory, Marioton et Vittroto ; Octobre 1923 N°38-4e année illustrations de P. Dumas-Boudreau (couverture), Colette et Dory ; Novembre 1923 N°39-4e année - illustrations de P. Dumas-Boudreau (couverture), Bocly, Colette et Dory ; Noël 1923 N°40-4e année - illustrations de P. Dumas-Boudreau (couverture), Bocly, Colette et Dory. [20212] 1500€ 10

18 GÉRY-BICHARD (Adolphe-Alphonse). ABOUT (Edmond). Le Nez d’un notaire. Vignettes dessinées et gravées par Géry-Bichard. Paris, L. Conquet, Calmann Lévy Éditeur, 1886, petit in-8, maroquin bleu nuit, triple filets dorés en encadrement sur les plats, dos orné à 5 nerfs, tranches dorées, dentelle intérieure, double filets dorés sur les coupes, sous étui bordé, couvertures conservées, (Chambolle-Duru Relieur). Court roman, à la fois drôle et cocasse, sarcastique et intelligent. L’auteur dénonce les préjugés et les à prioris que chacun colle à la peau des autres. Maître Alfred L’Ambert, notaire de son état, a perdu son nez lors d’un duel. Il décide de recourir, à ce que nous appelerions aujourd’hui la chirurgie esthétique, et de se faire greffer un nouveau nez. Pour donneur il ne trouve qu’un ouvrier mal dégrossi et devra rester “le nez coller à lui trente jours...” La cohabitaion sera longue et difficile pour ces deux protagonistes que tout oppose... et cela donnera lieu à des scènes incongrues, mêlant humour et dérision. Adolphe-Alphonse GÉRY-BICHARD (Rambouillet 1841). Peintre, illustrateur et graveur. Par l’intermédiaire d’Octave Uzanne il illusra des ouvrages d’auteurs romantiques. Édition illustrée tirée à 225 exemplaires sur papier vélin à la cuve des fabriques du Marais, tous numérotés (N°22). La collection Calmann-Lévy comprend 10 titres (Carteret t.III et IV p.9). Ouvrage agrémenté d’une page de titre originale aquarellée d’Henri somm Belle reliure signée présentant un dos insolé, infimes usures à la reliure, très légères usures à l’étui. [21292] 450€

19 HALLO (Jean). BREGUET-HISPANO SUIZA. COSTES et LE BRIX. La Grande Croisière de Costes et Le Brix. Dessins et aquarelles de Jean Hallo. Paris, Lapina et fils, 1928, in4, broché, lettrage doré sur fond crème, 99 pages. Passionnant récit de Costes et Le Brix, pionniers de l’aviation civile, racontant l’établissement de liaisons commerciales de Paris-Amérique du Sud puis du Nord (par la Cordillière des Andes) - Afrique - Asie (par Tokyo) - et retour Paris sur 7 mois et 60.000 Km à bord de leur Breguet-Hispano, chargé de fret. Première édition illustrée de “La Grande croisière” d’après le récit publié dans l’Intransigeant. En frontispice, gravés au burin, les deux portraits des auteurs-aviateurs suivis des illustrations gravées en noir in-texte de GORVEL et aquarelles pleine page en couleurs de Jean HALLO reproduites au pochoir. Tirage limité à 2000 exemplaires. Un des 1900 exemplaires sur papier vergé. Petites usures et salissures à la couverture, infimes rousseurs et petites déchirures. [21211] 270€

21 LEPAPE (Georges). TREMOIS (Edge). Au grand jardin. Dessins de Georges LEPAPE. Paris, Librairie Lutetia, 1922, in4, vélin à la Bredel, dos titré bi-colore, tête dorée, couvertures conservées, frontispice, 48 pages et 5 planches coloriées au pochoir Poèmes amoureux, commençant par “Le paradis même sans vous serait un tourment !” et s’achève ainsi “Si je ne vous aimais pour mon plus grand bohneur !”. Les dessins en deux tons de Georges LEPAPE sont réalisés dans un esprit Art-déco avec une tendance cubisante. Georges LEPAPE (Paris 1887- Bonneval 1971), l’un des maîtres de l’Art-déco, l’un des premiers artistes collaborateurs de Paul POIRET et pilier de la Gazette du Bon Ton, ainsi que Vogue, France et U.S.A, dont il réalise de nombreuses couvertures est précurseur de la ligne claire. Provenance succession Trémois. Petites taches, premier plat gondolé. [21172] 1400€

20 LABOUREUR (Jean-Emile). TOULET (Paul-Jean). es contrerimes. Édition augmentée de deux poèmes inédits et ornée de 62 gravures au burin de Jean-Emile LABOUREUR. Paris, Imprimé Aux Dépens de H.-M. Petiet, 1930, in-4, en feuilles, sous couverture titrée et estampée d’un coeur, sous chemise et étui bordé cartonnés verts, dos titré doré sur simili vélin, chemise fermée par quatre rubans verts, 146 pages. “Depuis longtemps nous voulions donner à J.-E. LABOUREUR l’occasion de manifester son talent d’illustrateur sans le brider par aucune considération commerciale. Nous choisîmes le recueil des vers de Toulet, qu’il désirait illustrer. L’ouvrage a été entièrement établi d’accord avec l’illustrateur, par Jean-Gabriel DARAGNES, qui en a réalisé la mise en pages et gravé les lettrines : celles-ci, ainsi que le titre courant, la pagination, etc..., sont imprimés en vert, couleur qui revient souvent chez Toulet. Le caractère est un italique Garamond de corps 24. Le texte a été augmenté de 2 poèmes inédits en librairie. Les burins originaux, au nombre de 62 -ce qui constitue une illustration beaucoup plus abondante que toutes celles données à ce jour par l’artiste- ont été gravées sur de grands cuivres, afin d’éliminer le coup de planche, et tirés avec le même soin que des estampes (...)”. (Petiet, petite texte extrait du bon de souscription joint à notre exemplaire). Reconnu comme l’un des plus beaux livres illustrés modernes, sorti des presses de Daragnès. LABOUREUR, peintre-graveur-illustrateur (1877-1943), l’illustre de manière moderne et cubisante, mais aussi avec un trait empreint à la fois de force et de finesse, pour chacune de ses 62 eaux-fortes in-texte. Elles sont toutes travaillées comme un tableau .Exemplaire justifié d’un tirage à 301 exemplaires numérotés et signés par l’artiste. Petites usures et salissures à l’étui. “Un des meilleurs ouvrages de l’artiste ; il est très coté” in Carteret IV, 380 ; [21210] 1600€

22 LEPAPE (Georges). BIDOU (Henry). Costumes de théâtre, ballets et divertissements. Paris, Editions Lucien Vogel, 1920, in-8, en feuilles, sous portefeuille vert cartonné estampé d’un dessin argent d’une comédienne, gardes damassées d’un décor géométrique 12

de losanges verts sur fond argent. Bel album de 21 planches en couleurs, coloriées au pochoir par Saudé avec rehauts d’argent, dans lesquelles on retrouve la finesse et la précision du dessin, l’esprit décoratif et le sens des couleurs de Georges LEPAPE. Cet album se compose de neuf planches illustrées et d’un décor pour “Le Coup manqué” ballet de Rip et huit costumes ainsi que deux décors pour “L’Enfantement du mort” de Marcel L’Herbier. Préface d’Henry Bidou. Petites usures et taches à la couverture légèrement frottée, les quatre rubans sont conservés mais usés, manque au dos. (Georges Lepape ou l’élégance illustrée, éditions Herscher, page 121). [21080] 2700€

25 MARTY (André-Edouard). LAMARTINE (Alphonse de). Graziella. Paris, Piazza, 1948, in-8, broché, couverture illustrée d’un pochoir et titrée, rempliée, sous étui, 172 pages et double suite. Récit de jeunesse d’Alphonse de Lamartine, publié en 1849, contant son voyage en Italie, jusqu’à Naples, et sa passion pour la fille d’un pêcheur napolitain. Exemplaire personnel du lithographe Georges Sagourin (Mourlot) justifié VI d’un tirage de tête de 50 exemplaires sur Hollande van Gelder agrémenté d’une double suite, l’une en couleur, l’autre en noir, d’un tirage global limité à 1500 exemplaires. Une aquarelle originale signée avec envoi représent, sur une demi-page, l’artiste penché sur sa pierre lithographiée et sa presse. Infimes plis, salissures et usures à l’ouvrage. [21296] 390€

23 MARTIN (Charles), BENITO (Edouardo-Garcia). GALERIES LAFAYETTE. Almanach des armées alliées. Illustré de quelques Images de la Grande Guerre. Galeries Lafayette, 1916, in-8, cartonnage éditeur illustré en couleurs par Charles MARTIN. Agenda offert par les Galeries LAFAYETTE à ses fidèles clients. Couverture illustrée par Charles Martin. Il est abondamment illustré par l’artiste espagnol Edouard-Garcia BENITO de 12 images sur la Grande Guerre. Nombreuses publicités in fine, quelques idées de menus, plan des théâtres parisiens, rues de Paris avec indication de la station du métro la plus proche. Usures d’usage. [21270] 180€

26 SAINT-LAURENT (Yves). Kouros. France, Maquette et Édition Mafia, (1981), couverture bleue rempliée, illustrée d’un fronton de temple grec stylisé, étui d’origine cartonné. Bel éloge de la fraîcheur de la jeunesse et de la virilité du corps masculin à travers ce catalogue, traité comme un livre d’art. Les poèmes d’Yves Saint-Laurent mêlent la mythologie à l’architecture, et l’art avec l’apologie des Kouroï qui symbolisent la masculinité... Tirage limité à 1.500 exemplaires. Un des 999 exemplaires numérotés (N°350). Infimes usures et salissures à l’étui. [21280] 500€

24 MARTY (André-Edouard). BIRAN (Michèle de). “Grains d’Amour”. Préface de Pierre Mornand, Paris, Féquet et Baudier, Mourlot, 1956, in-8, en feuilles, couverture titrée en couleur rempliée, sous chemise titrée et étui, 20 poèmes. André E.-MARTY (1882-1974) accompagne de ses dessins lithographiés ces poèmes amoureux. Un des 10 exemplaires sur vélin d’Arches, n°IV réservés aux Artisans du livre avec un double envoi de l’auteur et de l’artiste à Marthe Féquet, épouse de l’imprimeur complété d’un poème de l’auteur en 17 alexandrins signés sur une double page ainsi d’un grand dessin à la mine de plomb signé en bas à droite à pleine page ( 18 x 10.5 cm.), original du poème “Sans Adieu” qui commence ainsi “Emporte-le, ce petit livre, Tu l’ouvriras bien loin de moi ...” représentant l’être aimé lisant, au coin du feu le livre que vient de lui offrir sa chérie.accompagne de ses dessins lithographiés. Infimes usures et insolation marginale. [21297] 290€ 13

27 SEM (Georges GOURSAT, dit). Le vrai et le faux chic. Paris, Imprimerie Succès, 1914, 1er fascicule in-folio, broché, couverture illustrée d’une paire de ciseaux dorés et gaufrés, titre en noir, 32 pages. Pamphlet dans lequel SEM croque la mode féminine d’avant-guerre et dans lequel il dénonce “le côté ridicule” du faux chic (initié par des couturiers novateurs qui “communiquent leur fantaisie débridée”). En l’opposant au vrai chic fait de “simplicité harmonieuse et discrète” (...) “inspiré par la plus pure tradition française”, en citant les couturiers qui oeuvrent en ce sens (Mme Paquin, Mme Chéruit, M. Doeuillet, MM. Worth), les modistes (Georgette ou Demay), en mettant en avant leurs modèles grâce à un trait précis et élégant. Nombreuses illustrations en noir et en couleurs , les pages centrales sont illustrées à pleines pages et en couleurs. Au début et in-fine feuillets publicitaires volants sur papier fort ornés d’illustrations ou photographies contrecollées (manque souvent). Bel album malgré des usures et déchirures en bordure, de fines piqûres et infimes déchirures aux coins des pages publicitaires. (Bénézit, 518 ; Dico-Solo 718). [21301] 750€

28 UTRILLO (Maurice). MAUROIS (Émile HERZOG dit André). Paris-Capitale. Illustrations de Maurice UTRILLO. Ornements de Lucie Valore. Paris, Joseph Foret Éditeur, 1955, in-folio, sous couverture crème rempliée, titre bicolore imprimé en rouge et en noir, sous chemise et étui cartonnés éditeur. De cet ouvrage “Paris Capitale”, textes inédits d’André MAUROIS, de l’Académie Française, illustré de dix lithographies originales en couleurs en hors-textes de Maurice UTRILLO signées dans la pierre et exécutés dans les ateliers de Mourlot, culsde-Lampe de Lucie Valore (épouse de Maurice UTRILLO) gravés sur bois par Blaise Monod , il a été tiré 197 exemplaires numérotés, constituant l’édition originale. Un des 10 exemplaires hors commerce sur papier Marais pur Chiffon lettrés de A à J (N°H). Exemplaire justifié par l’éditeur. Les illustrations de Maurice UTRILLO (Paris 1883Dax 1955) sont à rapprocher de sa période dite colorée. Ces planches hors-texte représentent Le Lapin Agile, l’une des plus vieilles guinguettes de la Butte Montmartre, La Tour Eiffel, le PontNeuf, Notre-Dame... Maurice UTRILLO, fils de Suzanne Valadon et né de père inconnu, est un peintre Montmartois faisant parti de l’École de Paris. Il aime peindre des paysages, des vues de Paris et de sa banlieue (Saint-Ouen, Sain-Denis, Stains...). Il transpose la réalité en la déformant de manière presqu’enfantine. Légères usures et salissures à la chemise et à l’étui, pâles rousseurs internes et sur la couverture. [21293] 2900€

ŒUVRES ORIGINALES Dessins, collage, aquarelles, gouaches, sculpture… par la suite “l’Art Déco”. On montre encore ses dessins aujourd’hui lors d’expositions sur cette époque, ce fut le cas en 1971 à Minéapolis aux U.S.A. et à Paris en 1973 (Bénézit, I, p.432). Une grande rétrospective lui fut consacré à Venise en 2008. Visage d’une jeune femme coiffée d’un chapeau et emmitouflée dans un grand boa en fourrure. [21260] 480€

29 ACCARY (Claire). “Clarté”. Papiers de soie et pigments marouflés sur toile signés en bas à droite, 2015, 40 x 50 cm. Claire ACCARY (Versailles 1965), artiste designer textile se particularise par ses créations abstraites inspirées de son observation de la nature à la recherche de la lumière, des contrastes et de la transparence. Ses oeuvres sont présentées régulièrement à Paris, au Luxembourg et en Normandie. Cette oeuvre mêle à la couleur un jeu de transparence créée par l’imbrication des papiers de soie, tous de formes différentes. La lumière est le fil conducteur de cette oeuvre à la douceur poétique. [21300] 600€

31 BRENET (Albert). Japonaises. Fusain, crayon et crayons de couleurs, 41x31 cm, (19521953), signé en bas à gauche et marqué du cachet, encadré. Croquis probablement réalisé lors de son voyage au Japon qui dura 6 mois, entre août 1952 et mars 1953. Il saisit et restitue sur le papier son émerveillement pour la culture traditionnelle japonaise. Il croque sur le motif des Japonaises en furisode aux couleurs chatoyantes. L’une d’elle porte un bébé dans ses bras. Albert Brenet (1903-2005), de ses origines havraises, a gardé un goût certain pour la mer. Tel un ethnographe, il rapporta de ses nombreux voyages des vues de paysages méditérranéens, d’Espagne, du Maroc, de Tunisie, de France et des Antilles Françaises, de Turquie, d’Iran, d’Autriche, du Japon, des Etats-Unis... Son voyage au Japon lui permit d’illustrer le Guide Odé “Le Japon, un portrait en couleurs”. Il devint peintre de la Marine en 1936, mais aussi, fait assez rarissime pour être souligné, peintre de l’Air et de l’Armée de Terre. [20432] 1200€

30 BARBIER (George). “Le Boa”. Encre de Chine, monogrammée et datée en bas à droite, 1915, 14 x 19.2 cm (format de la feuille), 9 x 17 cm (format à vue). George BARBIER (Nantes 1882-1932), peintre et illustrateur, a beaucoup travaillé pour la mode et le théâtre, composant des dessins de costumes et des décors. L’artiste a également illustré de nombreux ouvrages. Il a exposé régulièrement au Salon des Artistes Décorateurs de 1912 jusqu’à sa mort. En 1920 il participait à l’exposition du Musée des Arts Décoratifs à Paris: “La mode au XXème siècle vue parles peintres”, représentant ce qu’on a nommé 15

32 CARRE (Léon). “Belle indolente”. Gouache et encre sur papier cartonné, (1920), 13.3 x 11.3 cm. Léon-Georges-Jean-Baptiste CARRE, (Granville 1878Alger 1942), peintre et illustrateur orientaliste, fut l’élève à Rennes de Mathurin Méheut puis de Bonnat et de Luc-Olivier Merson. Il exposa au salon des Artistes Français (1900), au salon des Indépendants, au salon d’Automne et fut pensionnaire de la villa Abdel-Tif (Alger). “L’amour des voyages l’entraîne vers le Sud ; le goût du réel, la soif d’humanité, l’inclinent vers l’étude des milieux et des races. Son exotisme n’a rien de la turquerie traditionnelle (...)” (in “L’Art et les Artistes” N°108, mars 1914). Ses eouvres sont exposées au Musée National des Beaux-Arts d’Alger, au Musée d’Orsay, au Musée du Luxembourg... Dans un paysage luxuriant une jeune-femme est adossée contre le muret d’une terrasse. Indolente, elle regarde pensive au loin la baie (d’Alger ?)... Il émane d’elle une sensualité exotique. S’agit-il d’une gouache préparatoire à l’illustration du Jardin des Caresses de Franz Toussain ?Déchirures et manque de papier n’atteignant pas l’oeuvre picturale, tache. [21219] 350€

36 CARRE (Léon). Joueuse de luth. Gouache et aquarelle sur papier à droite, (1920), 17.5 x 12.5 cm. be fleurie une jeune musicienne ment vêtue, joue avec virtuosité Salissures n’atteignant pas le

signée en bas Assise sur l’herorientale, richedu luth. Infimes dessin. [21223] 450€

37 DABO (Léon). Le lapin blanc. Peinture à l’huile et gouache, signée en bas à gauche, 1937, 32.2 x 14.9 cm. Léon DABO (Detroit 1868 - 1960) était un peintre de paysages et de décorations murales. Élève de Daniel Vierge, de Pierre Galland, de l’Académie Julian et de l’École des Beaux-Arts à Paris. Membre de l’Académie Nationale de dessins de New-York, membre du National Art Club de New-York, il a longtemps travaillé à Paris. Chevalier de la Légion d’honneur en 1934. En 1938, il exposait au Salon de la Nationale. Un enfant nu allongé sur le ventre contemple face à lui, un lapin blanc. [17171] 380€

33 CARRE (Léon). “Caravane de Bédouins dans la montagne”. Gouache et aquarelle sur papier signée en bas à droite, (1920), 18 x 11.5 cm. De la montagne descendent des bédouins accompagnés de leurs ânes. Légères salissures. [21224] 450€ 34 CARRE (Léon). “Dialogue d’une courtisane et d’un sage”. Gouache et encre sur papier cartonné, (1920), 13.8 x 11.4 cm. Léon Carré s’inspire des miniatures islamiques pour exprimer les splendeurs exotiques des décors. La végétation joue un rôle à part entière, elle apparaît ici comme protectrice. Une jeune-femme agenouillée cache de ses mains sa poitrine, pendant que face à elle un vieillard lui tend une main. S’agit-il d’une gouache préparatoire pour l’illustration du Jardin des Caresses de Franz Toussain ? Infimes griffures. [21220] 400€

38 DESCLOZEAUX (Jean-Pierre). “L’Ile- aux- Moines - Lionel Prin”. Mine de plomb et crayons de couleurs, 1985, signée en bas à droite, 18 x 29.5 cm. Jean-Pierre Desclozeaux (né à Sernhac en 1938) est un affichiste, auteur d’albums (“L’oiseau Moqueur”, “Entre chien et chat”, “Mine de rien”...) et illustrateur à l’humour incisif. Il collabore à Télérama, Le Nouvel Observateur, Le Monde dans la rubrique “La Table”... Il fut l’élève de Paul Colin (de 1957 à 1960). Il a reçu le prix Grandville de l’Humour Noir (1967) et le prix Honoré Daumier (1982). Il expose dans de nombreuses galeries (à Paris, Munich, Londres, Avignon, L’Ile aux Moines...). Président de l’Association des Amis de Ronald Searle et Fondateur de la Société Protectrice de l’Humour, il est un fervent défenseur de la cause des illustrateurs. L’artiste, dans ses dessins, aime passer en revue les différents aspects de la vie quotidienne sans indulgence mais sans aucune méchanceté. Il aime à croquer ses contemporains, leurs moeurs et leurs travers. L’Ile-Aux-Moines, vue par une mouette, ressemble à un délicat et délicieux chocolat, au large du Golfe du Morbihan. Sur la mer, flotte une drôle d’embarcation composée d’une soucoupe surlaquelle un chocolat-enrobé d’un fin papier doré-repose. Au sommet de cette île insolite un homme, à demi-nu, portant long nez et longue barbe, regarde les mouettes tourner autour de lui. [20675] 600€

35 CARRE (Léon). “Douceur orientale”. Gouache, mine de plomb et encre sur papier cartonné, (1920), 14.2 x 11.5 cm. Scène touchante dans laquelle un homme protège avec douceur une frêle jeune-femme coiffée d’un voile. A leurs côtés un garçonnet semble se cacher derrière l’homme, tandis qu’un vieillard est agenouillé et qu’une femme assiste à la scène les mains sur les hanches. Cette scène à la riche végétation révèle la sensualité de l’Orient tel qu’il était rêvé au début du 20ème siècle. S’agitil d’une gouache préparatoire pour l’illustration du Jardin des Caresses de Franz Toussain ? Infimes griffures. [21221] 400€

32 “Belle indolente”.

33 “Caravane de Bédouins dans la montagne”.

34 “Dialogue d’une courtisane et d’un sage”.

36 Joueuse de luth.

35 “Douceur orientale”. 17

40 DOMIN (André). “L’Offrande”. Dessin à l’encre de Chine et gouache vernie, signé en haut à gauche, (1920) 37 x 23 cm. En jaune et noir, une femme à genoux dans un champ tend une gerbe de fleurs à l’une de ses comparses tandis qu’une troisième observe la scène. Légères brunissures. [13104] 800€

39 DESPIERRE (Jacques CERIA, dit). Audience royale . Gouache et aquarelle, (1950), cadre d’origine, 25.5 x 24 cm. Jacques DESPIERRE (Saint Etienne 1912-1995), fils du peintre Céria, reçoit une formation artistique à l’Atelier Colarossi. Sa rencontre avec Charles Dufresne marque pour lui un tournant et son orientation ndans l’Atelier de Lucien Simon aux Beaux-arts. Reconnu,il devient chef d’atelier d’art mural à l’Ecole des Arts Décoratifs. Emprunt d’art classique , il amorce un retour au sujet dans “un climat de liberté qui m’a toujours hanté”, confie t’il. Plusieurs de ses oeuvres sont conservées au Centre Pompidou, au Musée d’art moderne à Paris, au Musée de Grenoble, d’Enghein les Bains, etc Prédisposé à l’étude de l’art par son père, le peintre Céria, homme cultivé, artiste aussi doué pour la peinture que pour la musique, qui encourage ses prédispositions précoces, il est très jeune confronté aux chefs-d’œuvre du musée du Louvre : Chardin, Corot et Delacroix qui restera un modèle. Inscrit en 1927-1928 à l’Académie Colarossi, dont l’enseignement libre va à l’encontre de l’art officiel, il a pour disciple Charles Dufresne. Il reconnaît devoir sa vocation à cette rencontre et être entré sur ses conseils à l’école des Beaux-arts dans l’atelier de Lucien Simon en 1929. Il y fait la connaissance de Rohner. L’amitié, celle de Gruber, Tailleux, Tal Coat, Brayer, Lasne et surtout celle de Rohner, de Humblot et de Gromaire avec lequel il entretint une correspondance féconde et auquel il succèdera en 1962 au poste de chef d’atelier d’art mural à l’Ecole des Arts Décoratifs, joue un rôle insigne pour cette génération. Acquise aux grands principes de l’art classique, au retour du sujet, elle vit dans « un climat de liberté qui m’a toujours hanté » a confié Despierre. Dans les galeries, il découvre Cézanne, et toujours dans la continuité d’un art construit Picasso, Braque, Derain, mais aussi Bonnard. Jacques Villon qu’il rencontre dans son atelier le marque tout particulièrement. Héritier du cubisme, le maître de la Section d’Or lui en révèle « la divine harmonie » dans une géométrie sensible des formes sans réfréner l’émotion. [21298] 900€

41 ERTE (Romain de TIRTOFF, dit). “Mannequin”. Encre de Chine signée en bas à droite, (1912), 18 x 10 cm., encadrée. Romain de TIRTOFF, (Saint-Pétersbourg 1892-1990 Paris) dit ERTE (ses deux initiales R. et T.) arriva à Paris en 1912 et se consacra, dès lors et ce pendant plus de 75 ans, à l’illustration de costumes pour la mode et le spectacle, à la création de bijoux et d’accessoires, à la conception de meubles et de décors. William Randolph Hearst, cherche à concurrencer Vogue en insoufflant à son magazine Harper’s Bazar une marque de fabrique. C’est grâce à sa longue collaboration avec ERTÉ, un ancien assistant de Paul Poiret, que le style si caractéristique d’Harper’s Bazar est trouvé. Ce dessin représente un mannequin, étude vraisemblalement pour Paul Poiret. Infimes salissures. [21264] 700€

42 GONTCHAROVA (Nathalie). “Livres Russes et Français”. Paris, affiche lithographiée pour les Éditions Jacques Povolozky, (1918), 65 x 50 cm, 50 x 40 cm (format à vue), signée dans la planche. Les Éditions Jacques Povolozky, doublées de la Galerie La Cible, tirent sa notoriété de sa spécialité dans la Bibliophilie d’Art et ses travaux avec les cubistes, les Dadaïstes et plus particulièrement Nicolas Beauduin, André Lhote, Léonce Rosenberg, Albert Gleize, Marie de La Hire mais aussi Drieu La Rochelle, Fernand Léger, Ivan Goll, Philippe Soupault, et Francis Picabia. Ces travaux avec les Russes, dont Gontcharova, furent remarqués dès 1917. Natalia GONTCHAROVA (Negaevo 1881- Paris 1962) est dessinatrice et décoratrice de théâtre. Elle travaille dès 1906 avec Serge DIAGHILEV, puis avec Ida RUBINSTEIN, RIMSKI-KORSAKOV, pour les Ballets Russes de Monte-Carlo. Epouse de Mikhaïl LARIONOV, ses thèmes s’inspirent de l’icône, la paysannerie et l’image populaire russe avant de s’orienter vers l’abstraction avec le rayonnisme. L’affiche est un tirage original avant la lettre, cubisant, aux cinq couleurs et aux formes géométriques. Cette affiche de librairie, réalisée par Natalia GONTCHAROVA, représente deux lectrices en costume traditionnel Russe, dont les lectures propagent la culture Franco-Russe de l’éditeur. Infimes déchirures et plis, deux perforations en bordure hors des repères de découpes et très légères salissures. [21299] 1400€

43 GOURMELIN (Jean). “Luce sur la plage”. Pastels et gouache, (1953), 26.5 x 49 cm. Jean GOURMELIN (Paris 1920 - Meudon 2011) s’initie au dessin dés son plus jeune âge, puis travaille avec l’artiste Charles Portel qui lui enseigne la technique du papier-peint, de la gravure sur bois et du pochoir, avec Nobilis. Il complète sa formation à l’Ecole des Arts Décoratifs et a pour maître Othon Friesz. Avec Max Ingrand, maître verrier, il se passionne pour cet art des vitraux et réalise ceux des Châteaux d’Amboise, de Blois, de la Cathédrale de Saint-Malo ... Grâce à Maximilien Vox il revient à l’édition et l’illustation. Sa rencontre avec l’écrivain de science-fiction Jacques Sternberg détermine le début d’une amitié forte avec Louis Pauwels et sa collaboration à la Revue Planète. Ils lançent le mouvement du “Réalisme fantastique” et, selon l’expression de Sternberg, “Où les compositions de Jean Gourmelin brillaient comme des soleils noirs ... Son inspiration, il la puise dans ses terreurs, ses vertiges, ses gouffres métaphysiques, ses fantasmes, son théâtre d’épouvante et ses décors de rêve”. Il anime les “Chroniques” de France-Soir. Des affiches pour le cinéma et le théâtre sortent de ses crayons. De nombreuses expositions saluent son talent dans des galeries et musées ( Centre Culturel de Meudon, Musée Georges Pompidou ...). Sur la plage, un livre ouvert, Luce arborant un maillot de bain jaune, regarde au loin la mer. [20607] 1000€ 19

44 GOURMELIN (Jean). “Plage de La Baule”. Aquarelle signée et datée en bas à gauche, 1980, 15x30 cm., encadrée. Le soleil couchant éclaire ces corps dénudés, à contre-jour, qui évoluent sur cette plage de La Baule, au mois d’août 1980, où les Gourmelin aimaient y passer leurs vacances. [20610] 1100€

45 KOW (Alexis KOJEWNIKOW, dit). AUTOMOBILE-SALON. “Cinquantenaire de l’automobile”. Aquarelle et gouache signée en bas à droite, titrée, (1936), 36 x 24.5 cm., encadrée. Alexis KOJEWNIKOW, dit KOW (Saint-Petersbourg 1900-1978), artiste russe part faire ses études à Lausanne puis au Collège Technique des Arts et Métiers de Genève, la révolution russe le coupant de son pays natal. En 1920, il s’installe à Paris et travaille dans le bureau d’étude d’un carossier de Levallois. Son succès vint rapidement grâce à son talent pour mettre ses maquettes automobiles en perspective. Il réalise des maquettes pour des constructeurs automobiles dont Panhard et Levassor puis Hotchkiss et Englebert et de nombreuses marques. Peu de temps avant son décès, un ouvrage intitulé “ A. KOW, 40 ans de création publicitaire automobile “ aux Editions de l’Automobiliste édité par Adrien Maeght, rend hommage à sa carrière d’artiste publicitaire de premier plan. Cette maquette KOW la réalise pour un salon de l’automobile confrontant l’ancêtre et la nouvelle voiture titrée avec mention “Avant projet”. [20870] 900€ 20

46 KOW (Alexis KOJEWNIKOW, dit). AUTOMOBILES-HOTCHKISS. “XIXe Rallye Automobile de Monte-Carlo”. Gouache, et encre de Chine, signée en bas à droite, (1949), 36 x 24 cm., encadrée. Cette maquette pour le programme du 19ème Rallye de Monte-Carlo présente une course, entre deux Hotchkiss, tournant autour d’une piste encerclant un globe terrestre et dévoilant, en son bas, le port de Monaco. Le pavillon monégasque y flotte. Les automobiles Hotchkiss ont de nombreuses fois triomphées, dans les années trente, lors des Rallyes à Monte-Carlo ; en 1949 elles font leur grand retour. Ces automobiles, destinées à une clientèle bourgeoise et familiale, témoignent ainsi de leur andurance et fiabilité. Maquette sur papier entoilée. [19102] 1700€

47 LEPAPE (Georges). MODES ET MANIERES D’AUJOURD’HUI. “La Onzième Heure”. Aquarelle, gouache et mine de plomb, signée du cachet de l’artiste en bas à droite, 1914-19, 20 x 13 cm. Maquette pour la cinquième planche des “Modes et Manières d’Aujourd’hui” de 1914-19 est réalisée à l’aquarelle par Georges LEPAPE. Georges LEPAPE (Paris 1887- Bonneval 1971), l’un des maîtres de l’Art-déco, l’un des premiers artistes collaborateurs de Paul POIRET et pilier de la Gazette du Bon Ton, ainsi que Vogue, France et U.S.A, dont il réalise de nombreuses couvertures. Elle représente une jeune mère élégante dans son manteau d’hiver, ourlé de fourrure. Elle s’adresse à son jeune garçon, porteur de drapeaux et de cocardes tricolores, dans une ambiance de fête nationale. [20826] 1700€

48 POIRET (Paul). IRIBE (Paul). “Les robes de Paul Poiret...” Carnet de 36 dessins originaux de Paul IRIBE et Paul POIRET annotés, titré, sous chemise de daim bleue titrée, (1907-1908), 25.4 x 19.8 cm. Exceptionnel carnet de croquis de Paul IRIBE et Paul POIRET préparatoire à la collection du couturier présenté en 1908 et titrée “Les robes de Paul Poiret racontées par Paul Iribe”.Élégantes et jolies figures de modes de la période précédent la guerre de 1914. 36 dessins originaux à la mine de plomb, dont 13 rehaussés en couleurs,aquarelle ou crayons de couleurs, parmi lesquels 31 dessins de mode (robes ou manteaux); 2 études de tête, 2 études de nus, 1 étude de siège style Restauration. 24 de ces dessins portent de nombreuses annotations indiquant couleurs, étoffes, broderies, ou passemen- teries imaginées pour chacun des modèles. Cahier noir avec une étiquette «The Press Sketch book. Reeves & Sons, London».Connu pour ses audaces, considéré comme l’un des précurseurs de l’Art Déco, Paul Poiret (1879-1944) est, par tous, reconnu comme un véritable éclaireur de son époque «une force inventive exceptionnel- lement puissante» (Nicolas Ghesquière, hommage à Paul Poiret). Ce grand rénovateur de la mode a su concrétiser les désirs de changement de la jeune femme élégante en l’affranchissant des corsets, baleines, dentelles et postiches de la belle époque, devenant ainsi un artisan de l’émancipation féminine.Poiret a été l’assistant de Jacques Doucet avant de travailler chez Worth et de fonder sa propre maison en septembre 1903. Après une simplification des lignes, en 1906 la silhouette” Poiret” se définit par une taille haute et un retour du style néoclassique. Ses robes sinueuses et ajustées habillent entre autre l’actrice Réjane qui contribue à «lancer» le couturier..Paul IRIBE (Agoulême 1883-1935), artiste fécond aux talents multiples, fut tour à tour illustrateur de mode et humoriste, dessinateur, publicitaire, directeur de revues, éditeur, décorateur, créateur de meubles, de tissus, de bijoux, d’objets décoratifs, directeur artistique... et sa rencontre avec Poiret fut déterminante dans sa carrière. Ainsi en 1908, à la demande de Paul Poiret, Paul iribe dessina le catalogue: “Les robes de Paul Poiret racontées par Paul Iribe”. L’ouvrage connut rapidement un grand succès, une partie de ces dessins sont ici esquissés pour cette collection avec quelques mannequins nus d’études.Notre carnet montre quelques modèles connus comme les robes Gavarni, Béatrice, et Joséphine, et aussi le manteau Ispahan s’inspirant des caftans africains. Un hommage du Museum of Modern Arts en 2007 rappella combien ce “King of fashion”, le roi de la mode, fut un homme «véritablement solaire, grand rénovateur de la mode et de la conception même du rôle de couturier des deux cotés de l’Atlantique» (C. Papon in Gazette de l’Hôtel Drouot, à l’occasion de la vente Paul Poiret en octobre 1948). Mention manuscrite sur la première garde: “Album d’études de Robes de Paul Poiret, 36 dessins originaux de Paul Poiret, provenant de sa vente (Oct. 1940), très rare”. Dos fragilisé avec manques en tête et en pied, usures, plis et légères salissures. [21295] 25 000€ 22

49 VAGO-WEISS (Fernand). Chute de rein Sculpture sur bois teinté en bas-relief signée au verso, (1925), 29.6 x 15.4 x 2.2 cm. De ce bas relief en bois à point de vue unique et à faible saillie, se détache un corps féminin nu à la chute de rein sensuelle. Fernand VAGO-WEISS, peintre et sculpteur hongrois (1896-1942) vécu à Paris dans les années 1920 et mourut en déportation (in Adrian Darmon “Autour de l’Art Juif”). [21214] 400€

51 WEGENER (Gerda). Dona Juana rêvait à des Rêves Félins. Sur Talons rouges. Contes. Aquarelle préparatoire signée en bas à droite, 1929, cadre argenté en escalier, 22.5 x 16.5 cm. Eric Allatini (1886-1943), collabore pour la seconde fois, avec l’artiste danoise Gerda WEGENER, pour illustrer sur Talons Rouges. Au début son ouvrage s’intitulait “Contes de fées pour grandes personnes, oeuvre d’un voyageur humoriste, qui transpose de façon charmante les souvenirs de ses voyages” (Robert de Mackiels). Artiste danoise, Gerda WEGENER (1885-1940), après des études à l’Ecole des Beaux-Arts de Copenhague, s’installe à Paris en 1912 et participe aux Salons d’Automne, des Humoristes et des Indépendants. Elle illustra de nombreux livres et revues (Vogue, Journal des Dames et des Modes, La Vie Parisienne, La Baïonnette, Le Rire...) et remporta un grand succès grâce à ses dessins teintés d’humour et de sensualité. Son mari Einar Wegener, premier transsexuel, sous le nom de Lili Elbe, est son modèle favori. Aquarelle préparatoire de la planche titrée “Dona Juana...” pour le livre d’Éric Allatini “Sur Talons rouges”, page 124 du livre. “Dona Juana soupira à loisir, goûta les heures lourdes du jour, rêva et caressa ses seins que l’oisiveté irritait.” L’aquarelle la représente lascive, à deminue, enveloppée d’un voile transparent. A ses pieds sa camériste veille sur elle. Légers plis dans les marges. [21184] 1500€ 50 WEGENER (Gerda). “Lettre du bord de mer”. Encre de Chine signée en bas à droite, (1910), ovale, 30 x 22 cm, encadrée. Au bord de la mer, pensive, une jeunefemme assise sous une tente, est en plein échange épistolaire. Elle est entourée de ses deux chiens. [21191] 1000€ 23

LIBRAIRIE CHRÉTIEN JEAN IZARN Membre de la Chambre Européenne des Experts d’Art MAISON FONDEE EN 1878 SYNDICAT DE LA LIBRAIRIE ANCIENNE ET MODERNE ACHAT DE TOUTE BIBLIOTHEQUE AU COMPTANT EXPERTISE-VENTE

Jean Izarn et la Librairie Chrétien sont heureux de vous accueillir à la 1ère édition du Salon de la Bibliophilie et de l’Iconographie Stand 27 Samedi 24 septembre de 10h à 19h et dimanche 25 septembre de 10h à 17h ESPACE CLÉRY 17, Rue de Cléry, 75 002 Paris

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