diversités Magazine
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le dĂŠbat Homophobie et droits des LGBT
4 sommaire N°3 - Mai 2015
6
Suggestions Lectures, films, musique
8
Rosa Parks Le feuilleton
10
Focus Les gens font le quartier
Palestine
12
13 + 7 7 14 15
Culture gastronomie et recettes
Figures emblématiques Irena Sendler & Mary Anderson
La vidéo du mois la parole est à vous du côté du cripel Agenda
Merci à nos partenaires qui ont collaboré à ce numéro : Point Culture - La Maison des Sciences de l’Homme - le Cripel - Alliage - Arc-en-Ciel Wallonie - l’Association Belgo - Palestinienne - la Communauté palestinienne - le centre culturel arabe en Pays de Liège - le CPCR
LE débat
H
omophobie et droits des LGBT (Lesbiennes, Gays, Bisexuels et Transgenres)
L’homophobie englobe toutes les manifestations de discrimination, de rejet, d’exclusion, de haine et de violence à l’encontre d’individus, de groupes ou de pratiques fondées sur le critère de l’orientation sexuelle homosexuelle.
droIts DES DROITS des LESBIENNES LesbIennes ET et DES des GAYS GAys dAns DANS Le LE Monde MONDE ILGA, AssocIAtIon InternAtIonALe des LesbIennes, des GAys, des personnes bIsexueLLes, trAns et IntersexueLLes Groenland
3 entités
Irlande Washington Wisconsin
Oregon
Iowa
Nevada California
Vermont New York
Illinois
Washington, D.C.
Colorado
États-Unis d’Amérique
Il est indéniable que l’homosexua-
L e d é b at
Europe: 41 pays et 10 entités
Maine New Hampshire
Massachussets Rhode Island Connecticut New Jersey Delaware Maryland
Gibraltar
Cuba
District Fédéral
Chypre
Tunisie
Algérie
Haiti Porto Rico Saint-Kitts-et-Nevis Antigua-et-Barbuda Dominique St Vincent/Grenadines Sainte-Lucie Grenade Barbade Trinité-et-Tobago
Libye
Mali Niger Sénégal Gambie
Guinée-Bissau Guinée Sierra Leone Libéria
Côte D’ivoire
Togo Cameroun Guinée Équatoriale Sao Tomé-et-Principe Gabon
Soudan du Sud Éthiopie Centrafrique
Peine de prison de 14 ans à une peine de perpétuité Situation peu précise: la loi n’est pas spécifiquement homophobe mais d’autres lois sont utilisées à cette fin "Loi sur la propagande" limitant la liberté d'expression et d'association
Laos
Viêt Nam Thaïlande
Ouganda Kenya Rwanda Rép. Dém. Burundi du Congo
Zambie
6 villes
Province d’Aceh
Palaos Malaisie
Brunei
Singapour Indonésie Seychelles Nauru
Sud Sumatra
République-Unie de Tanzanie
Malawi
Philippines
Cambodge Sri Lanka
Congo
Timor Oriental
Comores
PapouasieNouvelle-Guinée
Îles Salomon
Kiribati
Samoa
Tuvalu
Mozambique
Îles Cook Vanuatu
Bolivie Namibie
Paraguay
Zimbabwe
Île Maurice
AustralieOccidentale
Swaziland
Chili Afrique du Sud
Rosario
Uruguay Argentine Buenos Aires
ReconnAissAnce
ReconnAissAnce et enRegistRement des unions entRe pARtenAiRes de même sexe 31 pays et 35 entités* Adoption commune pAR un couple 14 pays et 38 entités* Dispositif de Mariage remplacement de valeur inférieure au mariage Dispositif simiAdoption commune laire (substitut par un couple de mariage)
lité est maintenant de mieux en mieux acceptée et que le statut des LGBT a évolué. Pour voir à quel point, il suffit de mettre leurs luttes en perspective: aujourd’hui, les militants gays se battent pour le droit au mariage ou à l’adoption, mais il y a 30 ans, leurs revendications concernaient la dépénalisation et la « démédicalisation » de leur sexualité réprimée par le code pénal et/ ou stigmatisée par la médecine. Cependant, l’homosexualité reste aujourd’hui encore tabou dans de nombreux pays. Beaucoup d’homosexuels doivent vivre cachés
Fidji
Madagascar
Botswana
Peine de prison jusqu’à 14 ans
Iraq: persécution par des agents non étatiques organisés / Inde: loi attendant une décision de justice
Taiwan Myanmar
Inde
Somalie
Angola
Peine de prison, sans précision quant à la durée / bannissement
Bhoutan Bangladesh
Maldives
Japon
Rép. de Corée
Népal
Djibouti
Nigéria
14 entités
peines de pRison / châtiments coRpoRels 71 pays et 5 entités*
Rép. Pop. Démo. de Corée
Chine
Érythrée Yémen
Tchad Bénin Ghana
Qatar E.A.U.
Oman
Soudan
Brésil
peine de moRt 5 pays et plusieurs régions du Nigeria et de la Somalie
Pakistan
Arabie Saoudite
Burkina Faso
Pérou
peRsécution
Mongolie
Afghanistan
Bahreïn
Égypte
Mauritanie Cap-Vert
Venezuela Guyana Suriname Guyane Française
Équateur
Rép. Islamique d'Iran
Iraq Jordanie
Îles Vierges
Jamaïque
Colombie
Peine de mort
Liban
Israël Gaza
Maroc Bahamas Rép. dominicaine
Mexique
Slovaquie
Lux.
Îles Canaries
Coahuila
10 états
www.ilga.org
Espagne
19 états
Hawaï
Mai 2013
Fédération de Russie
Kazakstan Moldavie Suisse Autriche Hongrie Slovénie Croatie Roumanie France Bosnie-Herz. Serbie Mont. Kos. Bulgarie Géorgie Andorre Ouzbékistan Kirghizistan Italie Albania Arym Arménie Azerb. Turkménistan Turquie Tadjikistan Grèce Syrie Malte
Portugal
32 états
Honduras Guatemala El Salvador Nicaragua Costa Rica Panama
Difficile d’imaginer maintenant que, jusqu’il y a très peu de temps, l’homosexualité était considérée comme une maladie mentale, au même titre que la schizophrénie ou la démence. Pourtant il faudra attendre 1993 pour que l’Organisation mondiale de la Santé enlève l’homosexualité de la liste des maladies mentales. Un 17 mai exactement. C’est pour cela que cette date se célèbre chaque année (depuis 2005) comme la Journée mondiale de lutte contre l’homophobie et la transphobie dans plus de 60 pays.
Finlande Norvège Suède Estonie Lettonie Danemark Lituanie Pays-Bas AllemagnePologne Biélorussie Belgique Rép. Tchèque Ukraine
Royaume-Uni Canada
Belize
10 mars 1971, sur RTL, première émission radio consacrée à l’homosexualité : L’homosexualité, ce douloureux problème. L’émission, présentée en direct par Ménie Grégoire, est interrompue par des militantes du Mouvement de Libération des Femmes et par des homosexuel-le-s du mouvement Arcadie qui scandent : « C’est pas vrai, on ne souffre pas ! »
Islande
Alaska
Australie 8 états
Lesotho
Île Norfolk
Tonga
Nouvelle-Galles du Sud Territoire de la Capitale Australienne
PROTECTION Lois antidiscriminatoires 65 pays et 85 entités*
Lois interdisant la discrimination basée sur l’orientation sexuelle
Absence de législAtion spécifique
Victoria
Nouvelle-Zélande Tasmanie
* Ces lois portent sur les lesbiennes, gays et bisexuel(le)s ainsi que sur les activités et relations homosexuelles. Elles s’appliquent parfois également aux personnes trans et intersexuelles. Cette édition de la carte mondiale (2013) a été coordonnée par Stephen Barris (ILGA). Conception : Eduardo Enoki. Les données reprises dans cette cartographie sont tirées de « Homophobie d’Etat : une enquête mondiale sur la criminalisation, la protection et la reconnaissance de l'amour entre personnes de même sexe – 2013 », un rapport ILGA par Jingshu Zhu & Lucas Paoli Itaborahy (disponible sur www.ilga.org en diverses langues). L’ILGA tient à remercier tous les groupes qui ont apporté leur contribution à cette mise à jour annuelle.
et sont contraints de mener une double vie; ils sont parfois victimes de harcèlement, de pression sociale ou de brutalité. A Liège, le cas de Ihsane Jarfi, jeune trentenaire enlève et battu à mort pour cause d’homosexualité a marqué tous les esprits. Il nous démontre que les lois en elles-même ne changent pas forcément les esprits, d’autres actions sont nécessaires, comme la sensibilisation. Diverses associations sont actives dans ce domaine. Une marche contre la violence sera par exemple organisée à Bruxelles le 8 mai.
Mais sans les lois, les comportements les plus arbitraires sont tolérés. Dans plus de 70 pays, l’homosexualité est toujours et encore punie pénalement, et elle est passible de peine de mort dans 5 d’entre eux. Partout, les LGBT peuvent souffrir de discriminations à l’emploi, juridique, sociale, culturelle ou économique. Dans certains pays comme la Russie, la Hongrie, le Nigéria et l’Ouganda, leurs droits régressent même. La carte en annexe offre une vision détaillé des droits des lesbiennes et des gays dans le monde. Et en cliquant ici, vous accédez au dernier rapport détaillé sur la criminalisation, la protection et la reconnaissance de l’amour entre personnes de même sexe.
fondation ishane jarfi : appel à projets En avril 2012, Ihsane JARFI, jeune trentenaire, était enlevé puis assassiné en sortant d’une discothèque de la rue des Mineurs à Liège. Ce crime homophobe a choqué l’opinion publique belge. Un vaste mouvement de solidarité s’est manifesté pour soutenir la famille et les proches. Son papa, Monsieur Hassan Jarfi, a su transcender sa douleur en un combat contre l’intolérance et les discriminations. Il l’a matérialisé au printemps 2013 par un livre, « Ihsane Jarfi, le couloir du deuil » et par la création d’une Fondation au nom d’Ihsane qui a vu le jour le 6 février 2014 (anniversaire d’Ihsane). Son but est de de lutter contre toutes les formes de discrimination et de violence et plus particulièrement celles motivées par l’homophobie. Elle lance le 6 mai un appel à projets visant à soutenir ce combat et doté d’une somme de 15.000€ à répartir entre deux projets lauréats (2X7.500€). Pour plus d’informations, cliquez ici.
La Belgique fait figure d’assez bon élève. En 1996, Bruxelles voit sa premiere Belgian Lesbian & Gay Pride, et Elio Di Rupo, à l’époque Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Économie et des Télécommunications, sort du placard. En 1998, intervient la première reconnaissance légale pour des couples de même sexe (loi sur la cohabitation légale). Après les Pays-Bas, la Belgique fut le deuxième pays au monde à instaurer le mariage homosexuel, en 2003. Cette même année, elle vote aussi une loi qui permet de combattre les discriminations basées sur l’orientation sexuelle, l’état civil, la naissance, la fortune, l’âge, la convic-
tion religieuse ou philosophique, l’état de santé actuel ou futur, le handicap ou la caractéristique physique. Elle concrétise ainsi un principe de la Constitution belge tout en transposant deux directives européennes. La Belgique est également le 1er pays à proclamer officiellement le 17 mai Journée nationale de Lutte contre l’Homophobie (2005). En 2006, elle vote une loi permettant l’adoption par les couples de même sexe. Elle reconnaît par ailleurs l’homophobie comme facteur aggravant dans un crime et autorise l’insémination artificielle chez des couples lesbiens. Il reste cependant de nombreux combats à mener, comme par
exemple, un travail sur la filiation directe pour les naissances dans ces couples, la création de plus d’accords bilatéraux et nationaux, une meilleure organisation de la lutte contre le SIDA, et contre l’homophobie. Pour les personnes transgenres, les points sensibles restent ceux des interventions chirurgicales, de l’obligation de stérilité, de l’assignation sexuelle à la naissance et de la complexité des démarches administratives. Arc-en-ciel Wallonie nous propose toute une série de changements à travers un mémorandum que vous pouvez consulter en cliquant ici.
ILGA-Europe Rainbow Map May 2014
64%
reflecting the national legal and policy human rights situation of lesbian, gay, bisexual, trans and intersex (LGBTI) people in Europe ILGA-Europe Rainbow Map explanatory document and detailed index:
Equality for lesbian, gay, bisexual, trans and intersex people in Europe
www.ilga-europe.org/rainboweurope
100%
respect of human rights, full equality
95%
68%
82%
70% 78% 28%
64% 21% 73%
90%
45%
85%
35%
80% 75%
28% 12%
35%
31% 17% 52% 54% 28% 35% 56 % 20% 30% 14% 30% 47%17% 13% 25% 38% FYR
57%
Netherlands Norway Portugal
65%
Sweden France, Iceland
60%
Denmark
50% 45% 40%
26% 7% 9%
35% 30% 25%
14%
20% 15%
31% Supported by the PROGRESS Programme of the European Union
70%
55%
18% 29% 10%
Spain
6% 14%
56%
United Kingdom Belgium
20% 22%
60%
34%
67%
65%
10%
20%
5% 0%
Malta Croatia, Germany Hungary Austria Montenegro Finland
Albania Czech Republic, Estonia, Slovenia Ireland Greece, Slovakia Bulgaria, Serbia Switzerland Luxembourg, Poland, Romania Georgia Italy Lithuania Andorra Bosnia&Herzegovina , Cyprus, Latvia Liechtenstein Kosovo*, Moldova Belarus, San Marino, Turkey FYR Macedonia Ukraine Monaco Armenia Azerbaijan Russia gross violations of human rights, discrimination
l e d éb AT
Rosa Parks
L
e feuilleton
A l’époque de Rosa Parks, il existait de grandes entraves à la scolarité des Noirs. Sa maman est cependant très attachée à ce que sa fille reçoive une bonne éducation. Elle éduque Rosa à la maison jusqu’à ses onze ans, puis l’envoie dans une école fondée par des familles blanches du Nord pour les enfants noirs, à Montgomery , où habite sa tante. Rosa commence ensuite ses études secondaires à l’Alabama State Teachers College for Negroes, mais elle ne peut les suivre jusqu’à leur terme, car elle doit s’occuper de sa grand-mère puis de sa mère, qui tombe malade. Ce n’est qu’en 1934, à l’âge de 21 ans, qu’elle terminera ses études secondaires. A une époque où seulement 7% de Noirs atteignent ce niveau d’études et ce, malgré des charges de famille. En effet, en décembre 1932, elle s’est mariée à Raymond Parks, un barbier militant de la cause des droits civiques , membre de l’Association de l’Alabama pour la promotion des gens de couleur (National Association for the Advancement of Colored People , NAACP).
rosa pa r ks
Près de cinquante ans après la fin de la ségrégation, un Afro-américain dirige la Maison Blanche et l’accès des Noirs américains à l’éducation a connu «d’immenses progrès». Ils sont désormais 86% à faire des études secondaires et 20% à occuper les bancs de l’université Malgré cela, le taux de chômage des Afro-américains (12,6%) y est quasiment deux fois supérieur à celui de la population globale (7,4%). Contre 9,1% pour les « Latinos » et 4,3% pour les Asiatiques. Ce fossé n’est pas nouveau et traverse les périodes d’expansion économique comme de récession. Même fin 2000, au plus fort du plein emploi aux Etats-Unis (3,9% de chômage), les Afro-américains restaient encore sur le bord de la route avec un taux de 7,3%. Conséquence: ils forment le bataillon le plus imposant des Américains vivant sous le seuil de pauvreté (27,6%) alors qu’ils ne représentent que 13% de la population. Heather McGhee, vice-présidente de Demos, un groupe de réflexion sur l’égalité à Washington affirme que cela peut s’expliquer par une discrimination très répandue. Celle ci serait devenue d’autant plus difficile à combattre que les préjugés sont devenus inconscients. Selon la la sociologue Nancy DiTomaso, enseignante dans l’école de commerce Rutgers de Newar, le mal pourrait être plus pernicieux. Elle avance que beaucoup de gens décrochent un emploi parce que quelqu’un les a aidés en leur donnant des informations ou en les recommandant et que l’importance de ces «connections» et des «réseaux» dans le monde professionnel désavantage grandement les Afro-Américains.
La parole est à vous Pas de fille dans mon atelier ! Ma fille de 23 ans a repris une formation de chef d’entreprise en boulangerie pâtisserie. A la recherche d’un stage pour l’année, elle se rend chez un patron qui recherchait un apprenti pour l’atelier. Après lui avoir dit «je ne cherche pas de vendeuse» et compris sa méprise, il lui a asséné un «pas question d’une fille dans mon atelier, ça va foutre le bordel avec les ouvriers» ...
Vous aussi, libérez-vous ! Parleznous de votre expérience de discrimination. Contribuez à une oeuvre artistique. Pour plus d’info, cliquez ici
la vidéo du mois Extrait de « Ce soir ou jamais » du 24/04/2015 sur le thème de « Peut-on accueillir toute la misère du monde ? »
la pa role est à vous
G
S
Suggestions
U
L
S
G E
ivres
ESsai • adulte
BD • jeunesse
album • jeunesse
Nathalie Hense Marre du rose A. Michel Jeunesse, 2009 Dominique de Saint-Mars Max et Koffi sont copains Calligram, 1995 Ghaliya Djelloul Parcours de féministes musulmanes belges. De l’engagement dans l’islam au droit des femmes ? Editions Academia L’Harmattan, 2013 L’engagement de femmes musulmanes belges sur le terrain des droits des femmes est de plus en plus visible : qu’elles soient impliquées dans le tissu associatif sociopolitique, religieux ou qu’elles contribuent intellectuellement aux débats en cours, ces militantes produisent des discours féministes à partir de ou dans leur religion. A partir de récits de vie, cette enquête analyse, le processus de construction d’une identité en rupture et aspirant au changement social, celle de « féministe musulmane. Une suggestion de l’ULg.
su gg e stions
A la récréation, Koffi se fait injurier parce qu’il est noir et son ami Max s’en mêle... Comment vont-ils se défendre ? Ce petit livre de « Max et Lili » parle de l’amitié et du racisme. Tous pareils et tous différents, les hommes ont le même droit de vivre dignement sur la Terre, sans souffrir du mépris. Une histoire pour comprendre comment s’enrichir de la différence, ne pas en avoir peur et voir les autres avec le cœur. Disponible dans les bibliothèques de Chênée, Droixhe, Fétinne, Jupille, St-Gilles, Sclessin, Thier-àLiège, Xhovémont.
Une petite fille en a plus qu’assez du rose et elle refuse d’être enfermée dans des goûts qui ne sont pas les siens. Elle se compare à Carl, un petit garçon sensible qui peint des fleurs sur ses voitures... Un récit illustré d’images aux couleurs explosives. Disponible dans toutes les bibliothèques de la Ville de Liège.
I
S
T
N
O
F
ilms
M usique
roman • adulte
Xavier Deutsch Tombé du camion Mijade, 2008 Tom a 15 ans. Sa vie bascule lorsqu’il doit vivre avec une puce électronique implantée dans l’os de sa mâchoire. Ces quatre millimètres carrés de silicium changent radicalement sa vie. S’ensuit, pour Tom, refus, révolte et fuite face à cette atteinte à l’intégrité morale et physique des individus. Disponible dans toutes les bibliothèques de la Ville de Liège.
Taxi Téhéran
Merlin trio
À un carrefour, un taxi attend. Voitures, hommes, femmes, c’est l’Iran qui bat et la vie qui défile à travers le pare-brise, qui restera notre horizon quasiment indépassable. Le chauffeur n’est autre que le réalisateur Jafar Panahi lui-même, qui, à travers une déambulation dans les rues de Téhéran, réalise une prouesse cinématographique : dérouler un ardent plaidoyer pour la liberté d’expression dans un espace clos figuratif de l’enfermement créatif dans lequel on veut le cantonner. Jafar Panahi a transformé l’interdiction de tournage dont il est victime en son pays en un dispositif ingénieux, virtuose même : toutes les images viendront de l’intérieur d’un taxi. Et à chaque personnage qui s’y engouffre, ce sont des pans de la société iranienne que nous découvrons.
Leur style, parti du jazz manouche, s’est développé dans plusieurs directions : se sont greffés le swing, le blues, puis les rythmes latinoaméricains, pour devenir plus riche et atteindre les coeurs des auditeurs. Ils illumineront votre soirée de leurs mélodies chantantes et de leurs rythmes dansants ! Concert gratuit le vendredi 22 mai à 20h30 à la maison arc-en-ciel de Liège, rue Hors-Château, 7.
Ours d’or et Prix Fipresci au festival de Berlin 2015, prix du public au Luxembourg City Film Festival 2015 Actuellement en salle. Visionnez la bande annonce en cliquant ici sugg estio ns
Culture, gastronomie et recettes
P
alestine
K
Est-il possible de parler de la gastronomie d’une nation sans Etat reconnu par tous ? C’est ce que nous allons tenter de faire en mettant l’accent sur la cuisine et la culture palestinienne. Du fait de son riche passé, la cuisine palestinienne a bénéficié des apports de plusieurs cultures, notamment arabe, arabo-persanne et turque. Il est possible de constater des similitudes avec les autres cuisines du Levant , notamment celles du Liban, de la Syrie, de la Jordanie. Elle garde cependant sa saveur et sa spécificité. Les styles de cuisine varient d’une zone à l’autre, les ingrédients et les traditions étant généralement liées au climat de chaque région. De nombreux desserts sont également consommé en Palestine. La plupart sont des pâtisseries fourrées avec des fromages sucrés, des dattes ou divers fruits à coque tels que des amandes , des noix et des pistaches . Rendez-vous à l’Auberge de Jeunesse Simenon (rue Georges Simenon, 2, 4020 Liège) le 6 juin 2015 pour une journée palestinienne. Au programme 10h30 : Un atelier de spécialité palestiniennes. Inscription obligatoire ici pour le 1 juin au tard. PAF : 10 euros (à la fin les participants mangent ensemble l’assiette préparée. Composition : Hommous , Falafel, Kobbeh et Taboulé ) Dès 14h : Stand d’objets d’artisanat Palestinien 17h : Défilé de robes Palestiniennes avec explications 18h : Lecture de poèmes de Plaestine (Mahmoud Darwiche, Fadwa Touquin , Samih AL-Qasem , Tawfiq Zayad...) 20h : Souper Palestinien. Inscription obligatoire ici pour le 1 juin au plus tard (10 euros ) cu ltur e , g astronomie et re cette
enafeh
Genre de cheesecake palestinien Temps de préparation 25 minutes Temps de cuisson 35 minutes Ingrédients (pour 8 personnes) • 450 g de pâte filo surgelée, et découpée grossièrement (kataifi) • 430 g de ricotta • 115 g de mozarella râpée • 65 g de sucre • 335 g de beurre Pour le sirop • 200 g de sucre • 10 cl d’eau • 1 cuillère à café de jus de citron • Quelques gouttes d’eau de rose (facultatif) Préparation Préchauffer le four à 200°C (th6/7). Hacher la pâte filo avec un robot ménager. Les morceaux doivent être de la taille d’un grain de riz. Verser la pâte ainsi obtenue, dans un grand saladier. Dans un autre saladier, mélanger la ricotta, la mozzarella et le sucre. Placer le beurre dans un verre doseur ou un bol avec un bec verseur, allant au micro-ondes. Faire fondre le beurre complètement au microondes puis le laisser reposer plusieurs minutes, jusqu’à ce qu’une mousse blanche se forme sur le dessus. Clarifier le beurre en utilisant une cuillère pour écumer la mousse. Verser prudemment le beurre dans le saladier contenant la pâte filo. Eviter de verser le dépôt de lait qui se concentre au fond du beurre clairfié. Mélanger la pâte filo et le beurre avec les mains. S’assurer que le beurre soit totalement absorbé par la pâte en le malaxant entre la paume des mains. Mettre la pâte filo au beurre dans un plat d’environ 22 cm x 33 cm. Etaler et presser soigneusement la pâte sur le fond et les coins du plat.
Répartir le mélange à base de fromage sur la pâte en évitant de trop en mettre près des bords. Mettre le plat à cuire au four, jusqu’à ce que le fromage soit bien doré et que les bords soient bruns et bouillonnants, environ 30 à 35 minutes. Pendant la cuisson du kenafeh, préparer le sirop. Mélanger l’eau et le sucre, dans une petite casserole. Porter à ébullition, sur feu moyen/ vif. Réduire à feu moyen, puis ajouter le jus de citron. Laisser mijoter, en remuant constamment, jusqu’à ce que le sucre soit dissout et que le mélange se soit épaissi, environ 5 à 7 minutes. (Ne pas laisser le mélange brunir et caraméliser). Retirer du feu, puis ajouter l’eau de rose. Réserver. Retirer le kenafeh du four. Le placer sur un grand plat ou une plaque à pâtisserie. En utilisant des gants, retourner soigneusement le kenafeh sur le plat, de manière à ce que la pâte filo soit sur le dessus. Verser le sirop, couper des morceaux et servir tant qu’il est chaud.
Pour en savoir plus sur la culture palestinienne, quelques suggestions disponibles au PointCulture Musique • Radio Palestine : Sounds of the eastern Mediterranean • Rough Guide to the music of Palestine • Abed Azrié : Hafez & Goethe Divan • Mustapha El Kurd : Enfants de la Palestine • Trio Joubran : First Ten Years • Adel Salameh And K.sridhar Documentaires • Dominique Dubase : Palestine, Palestine • Caméras Brisées • Dancing In Jaffa
culture, gastronomi e et rec et t e Š Marmiton.com
focus
L
es gens font le quartier week-end festif du 28 au 30 mai
Le 29 mai 1995, le Conseil communal de la Ville de Liège adoptait le texte de la Charte contre le racisme à l’unanimité des partis démocratiques. Les 4 élus de l’extrême droite s’abstenaient.
Week-end festif du 28 au 30 mai « Les gens font le quartier »
Cette année, la Charte a 20 ans ! L’occasion d’étendre son champ d’action à toutes les discriminations, de faire le point sur les années passées, de mettre en place de nouvelles dynamiques et activités pour les années à venir. Mais aussi de célébrer ! En nous associant au dispositif « Aux Livres Citoyens », c’est ce que nous ferons les 28-2930 mai 2015, Place de la Libération à Droixhe et dans divers endroits de la Ville, avec des associations de divers quartiers.
Au programme
“Le Conseil communal de Liège s'oppose à toute forme de discrimination raciale, ethnique, philosophique ou religieuse et s'engage à garantir un accès égal pour tous à tous les services de la Ville.” www.liege.be
Mehmet AYDOGDU
Géraldine BLAVIER
Jean-Paul BONJEAN
Mohammed BOUGNOUCH
Hassan BOUSETTA
Christine DEFRAIGNE
Anne DELVAUX
Willy DEMEYER
Benoit DREZE
Fabrice DREZE
Michel FIRKET
Gilles FORET
Elisabeth FRAIPONT
Jean Pierre HUPKENS
Julie FERNANDEZFERNANDEZ
Jean-Pierre GOFFIN
Raoul HEDEBOUW
Bénédicte HEINDRICHS
Roland LEONARD
Giuseppe MANIGLIA
Louis MARAITE
Michel PETERS
Sarah SCHLITZ
François SCHREUER
fo cus
André SCHROYEN
Sébastien BOVY
Editeur responsable : Jean Pierre Hupkens - Féronstrée 92 - 4000 Liège
Le 28 mai : concentration sur les arts urbains : entre 10h et 22h30 : slam, peintures, rencontre sur les ateliers de bacs à fleurs.
Fouad CHAMAS
Véronique DE KEYSER
Michel DE LAMOTTE
Claude EMONTS
Brigitte ERNST DE LA GRAETE
Michel FAWAY
Nathalie FRISEE
Pierre GILISSEN
Marc GILLIS
Jean-Géry GODEAUX
Guy KRETTELS
Marie-Claire LAMBERT
Quentin LE BUSSY
Jean-Claude MARCOURT
Jacques MARNEFFE
Raphaël MIKLATZKI
Audrey NEUPREZ
Fatima SHABAN
Pierre STASSART
Corinne WEGIMONT
Maggy YERNA
Éditeur responsable : Robert Moor • Président • 33-35, boulevard de la Sauvenière • 4000 Liège
Ce processus signait le lancement officiel d’une politique nouvelle à l’endroit de l’ensemble de la population : créer les conditions d’une cohabitation harmonieuse et constructive entre tous les liégeois.
Expositions Théâtre Ateliers Spectacle de rue
Le 29 mai : focus sur la Charte « Liège contre le racisme » et son anniversaire. Entre 12h30 et 23h : présentation d’ateliers d’écriture, d’un documentaire Récits de vie contre les discrimination, représentation théâtrale, barbecue citoyen et spectacle de rue Rallumer les étoiles.
PAC écrivain public Centre communal des jeunes de Bressoux Droixhe Asbl Eva Asbl la Bobine Service social des étrangers
Le 30 mai : Entre 14 et 18h : présentation des associations et services publics du quartier avec grimage, quizz, démonstrations sportives, création de bornes à livres, exposition et atelier photo, lâcher de ballons, animation musicale, spectacle de rue, concert et projection vidéo.
Sophie LECRON
Diana NIKOLIC
Pendant les 3 jours : • Les gens font le quartier : exposition, animation, micro-trottoir. Le quartier bouge, nous aussi ! Venez vous exprimer !
• Exposition des enfants, des ados, et des adultes du CEC « Le courant d’air ». Ils ont rêvé le thème caché dans tous les sens, venez découvrir leurs créations !
asbl asbl le Courant d’air asbl le Tabuchet AMO Saint-Léonard Lezarts urbains
Pour le programme complet : cliquez ici Une fête rendue possible par La Ville de Liège, aux livres Citoyens, Arsenic2, La Fédération WallonieBruxelles, le Centre d’Action Laïque de Liège, La Province de Liège, Les Territoires de la Mémoire, PAC écrivain public, Centre communal des jeunes de Bressoux-Droixhe, asbl Eva, asbl La Bobine, Service social des étrangers asbl, asbl le Courant d’air, asbl le Tabuchet, AMO Saint Léonard, Lezarts urbains et tous les habitants qui font le quartier ! :)
figures emblématiques
IS rena
endler
Née le 15 février 1910 et décédée le 12 mai 2008 à Varsovie, Irena Sendler était une résistante et militante polonaise. Elle dirigeait la section du Zegota (acronyme polonais du Conseil d’assistance aux Juifs, établi en septembre 1942) qui se consacrait spécifiquement aux enfants. Elle plaça plus de 2500 enfants juifs dans des orphelinats, des couvents, des écoles, des hôpitaux et des familles. Elle fournit à chaque enfant un certificat de naissance et de baptême, lui créant ainsi une nouvelle identité. De plus, elle enregistra consciencieusement les vrais noms de ces enfants en se servant d’un code, ainsi que le lieu où ils se trouvaient, pour qu’après la guerre, les parents qui auraient survécu puissent venir les récupérer. A l’automne 1943, elle fut arrêtée par la Gestapo et envoyée à la prison de Pawiak. Elle ne révéla rien de son réseau. Extrait de Résistants, Publics ou anonymes, à travers le monde et à travers le temps, CP_CR éditions.
E
ssayez de faire des chaînes de bonnes actions pour les entourer et les faire se multiplier Irena Sendler
E
t Mary Anderson inventa l’essuie-glace
Pouvez-vous imaginer que dans les années 1900 quand il pleuvait ou qu’il neigeait, les conducteurs d’automobiles devaient s’arrêter à chaque fois pour essuyer le pare-brise ! Mary Anderson a résolu ce problème, bien que les voitures fussent rares à l’époque. C’est ainsi qu’elle inventa, en 1903, le premier essuie-glace. C’était la raclette ingénieuse sur une broche fixée à une manche à l’intérieur de la voiture. Le conducteur n’avait qu’à tirer vers le bas la poignée pour nettoyer le pare-brise. Les gens furent d’abord méfiants de cette invention, pensant que ça pourrait distraire les conducteurs, mais 10 ans après, elle breveta le dispositif, et pratiquement chaque voiture utilisa un essuie-glace. En 1917, c’est une autre femme, Charlotte Bridgwood, qui fera breveter la version automatique de l’essuie-glace.
figures emblématiques
Du côté du Favoriser la rencontre interculturelle par les formations Le CRIPEL offre aux intervenants sociaux un grand panel de formations à l’approche interculturelle pour que nos institutions, nos associations et nos quartiers soient porteurs de projets qui intègrent pleinement la dimension de la diversité. En effet, le respect de la diversité culturelle, la compréhension de l’autre, très différent de nous, est un processus long et difficile qui doit s’apprendre. C’est une construction et non un acquis d’emblée, qui devrait se développer progressivement depuis l’enfance, par la famille, l’école, les formations professionnelles. Cet apprentissage n’est pas facile car il éveille des résistances devant le changement qu’il instaure dans la façon de faire et de voir. Mais il peut être fascinant car il ouvre à de nouveaux univers tout en nous faisant progresser dans la connaissance de soi. L’approche interculturelle met en évidence l’existence d’obstacles, de filtres et d’écrans à cette compréhension. Ces obstacles sont sources d’incompréhension, de malentendus, entraînant un regard unidimensionnel, réducteur et souvent dévalorisant de l’autre qui font échec à une relation de respect, qu’elle soit professionnelle ou personnelle.
l e crip e l
Les formations à l’approche interculturelle explorent, au travers des mises en situation et des analyses de cas pratiques, ces obstacles à l’ouverture de la diversité que sont les représentations et les idées que nous véhiculons concernant l’étranger. Même si ces préjugés et stéréotypes sont des processus normaux et universels qui nous aident à catégoriser notre monde il faut toutefois les cerner, les analyser et en connaître les dangers pour mieux les dépasser. Ce que nous aide à faire les formations proposées. Autre obstacle à dépasser et qui est travaillé dans les modules de formation : les ethnocentrismes, cette tendance naturelle face à la diversité culturelle de la décoder avec ses propres modèles culturels, ses normes et ses valeurs. Le respect de l’autre suppose que celui qui s’y engage reconnaisse l’autre à la fois comme semblable et différent, à la fois comme proche et lointain. Tous les modules ont cela en commun de mettre en évidence la nécessité pour pouvoir vivre dans la diversité, dans le respect des appartenances et des croyances de chacun, de penser la relation entre des personnes d’enracinement culturel différent comme ayant deux pôles acteurs avec deux por-
teurs de cultures, deux identités socio-culturelles : soi, porteur de culture face à l’autre, porteur de culture. Et pour arriver à ce respect de l’autre, il faut développer chez soi l’approche interculturelle. Cette attitude et cette approche interculturelle se décomposent en trois démarches, qui correspondent au contenu des formations de sensibilisation : prendre conscience de ses propres cadres ; pénétrer et découvrir le système de référence de l’autre ; dialoguer dans une négociation-médiation. En conclusion, le respect de l’autre, du différent, est une construction, une élaboration lente, pas toujours facile, mais toujours source d’enrichissement. Il est le produit d’une éducation et d’une formation. Il est un impératif dans une société qui multiplie les diversités et qui est appelée à les intégrer dans une cohésion favorisant le « vivre ensemble », pour un projet de société qui développe à la fois l’accès aux droits fondamentaux pour tous et le respect de la diversité. Défi que se donne le Cripel. Plus d’informations : 04 220 01 20 ou www.cripel.be
Vous pouvez nous renseigner vos activités du mois de juin en cliquant ici.
agenda
>3
mai
Les Baladins du Miroir 1914, le Grand Cabaret Musique, chants, danse et même de numéros de magie... Esplanade des Guillemins - infos
> 22
mai
Demandeurs d’Avenir(s) L’exposition raconte le parcours des demandeurs d’asile à travers des livres-objets qu’ils ont créés. Bibliothèque Ulysse Capitaine Gratuit
> 23
mai
6 > 23
mai
Exposition Chemins parcourus Quand expression artistique et citoyenne se rencontrent PointCulture
9 & 10
mai
Festival du film marocain Six films marocains primés seront présentés lors du festival - Kinepolis
10
mai
Le lieutenant d’Inishmore
Les Tremplins des Solidarités
Une farce dérangeante sur la stupidité des extrêmes Au moderne - infos
Plusieurs formations musicales s’affronteront pour une des deux places en finale. Organisé par Solidaris.be - Reflektor - Gratuit
4
mai dès 19h
13
mai >
20
juin
Soirée « Colombie » par Amnesty International
Les jeunes prennent parti
19h: Repas – 20h15: Projection du documentaire « Tranquilandia » 21h15: Débat - Casa Nicaragua
100 jeunes ont questionné la démocratie et ses réalités sociales. Ils ont utilisé l’affiche comme support. 13 mai journée de lancement PointCulture
4 > 23
mai
La Tisseuse (une maison à partager) La Compagnie « Espèce de » propose La Tisseuse autour du spectacle « Quelle qu’en soit l’issue » Lu-ve-sa, 20h, ma-jeu, 13h30 - CPCR
4 > 13
mai
16
mai
Canti all’arrabbiata Chants anarchistes et les chants de luttes italiens ont inspiré ce groupe - repas et concert - Casa Nicaragua
16
mai 21h30
Autour du 8 mai
Celtic Arts Trio
70 ans après la capitulation de l’Allemagne nazie, les Territoires de la Mémoire propose une journée de réflexion avec colloque, exposition et soirée - Cité miroir
Concert et danse, une vraie « craic » irlandaise - Au moderne
18 > 20
mai
Exposition Valises-Miroir œuvres des élèves du Lycée StJacques réalisées suite au Train des 1000, un voyage éducationnel autour de la Shoah et de la Mémoire. Cité miroir
20
mai de 13 à 20h30
Atelier Jeunesse Sensibilisation à la diversité des sexualités et bourse aux outils pédagogiques Auberge de Jeunesse Simenon
22
mai - 20h30
Concert de Merlin Trio Voir page 9 - Gratuit Maison Arc-en-ciel de Liège
23
mai
Homosexualité et extrême droite Discussion en présence de Manuel Abramowicz, coordinateur du site ResistanceS.be Maison Arc-en-ciel de Liège
28, 29 & 30
mai
Les gens font le quartier Week-end festif - Voir page 12 Place de la libération à Droixhe et Place Xavier Neujean
29
mai
La Charte « Liège contre le racisme » a 20 ans Joyeux anniversaire !!
agen da
Harvey Milk
diversités Magazine
Cabinet de l’échevin de la Culture et des Relations interculturelles 04 221 93 33 www.liege-diversites.be Mensuel - N°3 - Mai 2015