Wattsup18 fr

n° 18  2017

le magazine des Electrocracks

UNE RECONVERSION RÉUSSI

N EN UNE FORMATIO ALTERNANCE SAFET Y FIRST: ENTS M E D N A M M O C LES HUIT LE METIER TION A S I T A M I L C N E TECHNICIEN

SOMMAIRE

n° 18  2017

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L'ECOLE

Une reconversion réussie

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Etudiant jobiste : ce qui change en 2017

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PORTRAIT

Passionnée par l’automation

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LE METIER

Technicien en climatisation

SAFETY FIRST!

Les huit commandements

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TABLE DES MATIERES

Colofon WATT’S UP EST UNE PUBLICATION EN VUE D’ATTIRER LES JEUNES VERS LES FORMATIONS ET LES MÉTIERS DE L’ÉLECTRICITÉ. Ø www.wattsup.be Ø info@wattsup.be

Marlylaan 15/8 Avenue du Marly Brussel, 1120, Bruxelles T 02 476 16 76 • F 02 476 17 76 www.volta-org.be • info@volta-org.be Formelec, Tecnolec et le FSE unissent leurs forces et ensemble forment VOLTA.

WATT’S UP est une campagne menée par VOLTA à l’initiative des partenaires sociaux. La campagne vise à augmenter l’afflux d’ouvriers dans le secteur des électriciens et s’adresse non seulement aux jeunes et à leurs parents, mais aussi aux employeurs, aux écoles et aux centres de formation.

union des électriciens u n i e v a n elektriciens

Editeur responsable : Hilde De Wandeler Concept et réalisation : Link Inc (www.linkinc.be) Rédaction : Link Inc Lay-out : Zeppo (www.zeppo.be) Photos : Joke Van Mieghem, Vinciane Pinte

22 ELECTROBRAIN

Les premiers Electropass !

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Vou projet s avez un intére s s a nt P a rle info@w z-nous en s ? ur att www.f acebo sup.be ou s ur ok.com /watts up.fr

TECHNIQUE

Ilotage pour onduleurs PV

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UNE RECONVERSION RÉUSSIE Le parcours professionnel de Marie est étonnant : elle a d’abord commencé des études artistiques, avant de se rendre compte que ce n’était pas son truc. La jeune femme décide alors de se tourner vers un tout autre domaine, celui de l’électricité. Avec succès puisqu’elle a été directement engagée par l’entreprise où elle a fait son stage.

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L'ECOLE

UNE FORMATION EN ALTERNANCE « La formation en apprentissage m’a directement attirée, parce qu’il y a 2 soirées de cours, et 4 jours d’apprentissage du métier sur le terrain, en entreprise, sur une période de 3 ans. L’avantage, c’est que c’est très concret, et qu’on gagne directement un peu d’argent ». Après un an et demi chez ACDC Elec comme stagiaire, Marie poursuit chez EWE à Uccle, entreprise active dans les alarmes, les contrôles d’accès, la détection incendie, la domotique et les réseaux.

Ce deuxième stage se passe tellement bien que l’entreprise engage Marie directement.

« Je fais beaucoup de dépannages. On me donne mon planning le matin, j’ai 5 dépannages à faire sur ma journée.

Je fais aussi les petites interventions, rajouter une prise, mettre une goulotte, etc. Le 3ième volet de mon boulot, ce sont les alarmes antiintrusions ».

« JE NE LÂCHE JAMAIS »

PAS DE ROUTINE Toutes les journées sont donc différentes, et axées sur l’autonomie, ce qui plaît à Marie mais la stresse aussi parfois. « Là, j’ai commencé ma journée par un dépannage sur un vieux parlophone très difficile, avec des fils qui cassent, etc. ». Mais ça s’est finalement super bien passé, ce qui procure à Marie satisfaction et fierté.

« Ce que je préfère dans mon boulot, c’est le côté intellectuel. Il faut réfléchir pour trouver la solution. Mais j’adore aussi le côté manuel, chipoter, me mettre à une table et faire des RJ45 pendant 2 heures », dit-elle en riant.

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La force de Marie dans son boulot ? « Je crois que c’est mon courage.

Je vais pas abandonner tant que j’ai pas trouvé la solution ».

Quant au fait d’être une femme dans un milieu d’hommes, Marie ne s’en formalise pas. « Ça se passe super bien. Au tout début, j’ai dû m’affirmer, montrer que je savais ce que je faisais mais tout le monde a vite compris qu’il n’y avait aucune raison de me charrier ». Au contraire, la jeune femme a déjà eu des démonstrations de galanteries de la part de ses collègues masculins. « Quand une caisse est très lourde, on m’a déjà proposé de la porter à ma place », s’amuse-t-elle.

ETUDIANT JOBISTE

: E T S I B O J T N A I ETUD 7 1 0 2 N E E G N A CE QUI CH

475 HEURES PAR AN au lieu de 50 JOURS

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Tu es étudiant(e) jobiste ? Sais-tu que depuis le 1er janvier 2017, de nouvelles règles concernant le travail des étudiants sont entrées en vigueur ? Et elles sont particulièrement intéressantes : avant, tu pouvais travailler 50 jours par an. Maintenant, tu peux travailler 475 heures par an. Et oui, on compte maintenant en heures, et plus en jour. Et c’est tout bénéfice pour les jeunes qui ont un petit boulot.

Maud est étudiante. Elle travaille tous les samedis matin pour se faire un peu d’argent de poche. Avant, cette matinée de 4 heures de travail équivalait à 1 jour dans son quota étudiant de 50 jours par an. En d’autres termes, c’était un système désavantageux pour celles et ceux qui ne travaillent que quelques heures par ci par là comme Maud.

ne change. Tu Pour le reste, rien s urs de cotisation bénéficies toujo e : 2,71 % au lieu d s te ui d ré es al ci so ta dépasses le equo 13,07 %, sauf si tu , . À la 476 heure an r pa s re eu h 5 de 47 tisations sociales tu paieras des co 7 %. Tu trouveras à hauteur de 13,0 en ont tu as besoin d s fo in s le es ut to site (e) jobiste sur le tant qu’ étudiant

Mais depuis le 1er janvier 2017, ces 5 heures sont comptabilisées telles quelles, à savoir 5 heures dans un quota total de 475 heures par an.

On compte désormais en heures, et plus en jours.

www. studentatwork.be

pour our smartphone dont une appli p ail. s heures de trav te r se ili ab pt m co

« Ça équivaut à presque 60 jours par an, si on considère qu’une journée complète compte 8 heures de travail », se réjouit Maud.

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R A P E É N N PASSIO N O I T A M O T L’AU HALA EST UNE JEUNE FILLE DE 15 ANS QUI SUIT DES ÉTUDES D’ÉLECTRICIEN AUTOMATICIEN À BRUXELLES. PASSIONNÉE PAR CE DOMAINE DEPUIS TOUJOURS, ELLE RÊVE D’UN JOUR CRÉER SA PROPRE ENTREPRISE.

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PORTRAIT

Hala nous reçoit dans sa classe de l’Athénée royal Serge Creuz à Molenbeek. Petit bout de femme parmi 6 garçons, Hala est très bien intégrée et épanouie dans ce qu’elle fait. « J’ai toujours été attirée par ce domaine-là. À 12 ans, j’ai donc commencé des études d’électricien automaticien dans une école de la région liégeoise, avant de les poursuivre ici à Bruxelles, suite à un déménagement », nous explique-t-elle.

ÉLECTRICIEN AUTOMATICIEN Mais en quoi ça consiste exactement le métier d’électricien automaticien ? Il s’agit d’un professionnel qui monte, met en service, modifie, règle, entretient et dépanne les équipements automatisés, comme les robots industriels, les ascenseurs, les escalators, les tapis de courses dans les supermarchés, etc.

« En gros, c’est programmer une machine pour qu’elle fasse des actions ellemême », résume Hala. « C’est de la programmation numérique ».

Selon Hala, pour être un bon électricien automaticien, « il faut avoir un esprit logique ».

Il faut aussi aimer résoudre les problèmes, et comprendre l’aspect 'système' d’une installation complexe.

Au niveau des compétences requises, il faut maîtriser l’électricité/électronique, la mécanique (pneumatique, hydraulique) et l’automatisation.

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« Dans nos études, il y a beaucoup de maths et de physique. Il faut être très assidu, que ce soit dans l’écoute en classe, la prise de notes, et l’étude », conseille Hala.

PORTRAIT

BIENTÔT UNE PREMIÈRE IMMERSION EN ENTREPRISE Prochaine étape de son parcours : Hala effectuera son premier stage en entreprise, chez EWE à Uccle, ce dont elle se réjouit. « Je vais pouvoir mettre en pratique ce qu’on m’a appris au niveau théorique ces dernières années. Je vois aussi ça comme un premier pas dans le monde du travail ».

Quand elle aura terminé ses secondaires, Hala souhaite poursuivre sa formation par un bachelier en électromécanique, qu’elle compte compléter par un Master en ingénieur industriel, spécialisation automaticien.

Si sa famille a parfois du mal à comprendre cette attirance pour un métier plutôt perçu comme masculin, Hala sait la convaincre à force de passion pour ce qu’elle fait.

Ici, je suis la seule fille dans une classe de 6 garçons. Dans ma précédente école à Soumagne, nous étions 2 filles parmi une vingtaine de garçons. Mais on fait très vite partie des meubles, car on est comme eux ».

«

Quand on lui demande ce qu’elle rêve de faire comme métier plus tard, Hala avoue qu’elle rêve de créer sa propre entreprise. « Mon projet n’est pas encore précis, mais je souhaite créer une entreprise dans le domaine de la conception, de la fabrication et de la réparation d’automates ». Nul doute que la passion et la motivation d’Hala sont communicatives et sauront convaincre d’autres jeunes, garçons et filles, de se lancer dans ce secteur où l’on manque cruellement de professionnels qualifiés.

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LE METIER

LE JOB LE PLUS COOL DU MONDE ?

TECHNICIEN EN CLIMATISATION !

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TECHNICIEN EN CLIMATISATION

Tu es certainement déjà allé chez le boulanger, au supermarché ou au restaurant. Mais t’es-tu déjà demandé comment ils font pour conserver leurs produits frais ?

Et comment il est possible d’aller à la patinoire avec tes copains en toute saison ? Il n’y a qu’une personne qui a toutes les réponses à ces questions : le technicien en climatisation !

Quelles sont les 3 choses que tu préfères dans ton boulot ?

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CHAQUE JOUR EST DIFFÉRENT. « Ce job est plein de défis. Le matin, je ne sais pas souvent de quoi ma journée sera faite. Je rencontre un problème ? Je ne peux compter que sur moi-même pour trouver la solution.

J’ai donc beaucoup de responsabilités. Mais quand je parviens à résoudre un défaut, je rentre heureux à la maison. »

C’est pour connaître ces réponses que Watt’s Up s’est rendu chez Sabcobel, une société spécialisée dans les techniques de réfrigération.

Et c’est auprès de Frederik Delaere, l’un des experts en climatisation chez Sabcobel, que nous avons trouvé notre bonheur.

Difficile de l’arrêter quand il commence à parler de son métier de technicien en climatisation, de ce qui le rend si spécial et de ce qui en fait le job idéal.

Son enthousiasme nous a entièrement convaincus. Et toi ?

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ON BOUGE BEAUCOUP. « Le plus souvent, je dois me rendre chez les clients. Du coup, je rencontre tout le temps de nouvelles personnes et c’est très enrichissant. »

3 Technicien en climatisation, qu’est-ce que c’est au juste ? « Le technicien en climatisation est peut-être mieux connu sous le nom de ‘technicien frigoriste’. Un spécialiste capable d’installer, d’entretenir et de réparer des systèmes de réfrigération. Ces systèmes peuvent aller de la chambre froide d’un restaurant ou d’un supermarché au comptoir-frigo d’un boucher. Mais il peut aussi s’agir d’installations complètes pour un entrepôt frigorifique ou une patinoire. »

ON APPREND TOUJOURS DE NOUVELLES CHOSES. « Le secteur est constamment en mouvement.

Les nouvelles techniques se succèdent sans cesse. De ce fait, le métier change régulièrement et ne tombe jamais dans la routine. »

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LE METIER

Quels projets as-tu déjà réalisés ? « Les projets se suivent et ne se ressemblent pas, c’est très diversifié. Je peux aussi bien travailler dans un entrepôt frigorifique que dans une boulangerie industrielle, une patinoire, un atelier de transformation de poisson, un abattoir, une grande surface, un restaurant ou un petit magasin … Mais la nouvelle patinoire de Malines est probablement ce qui m’a le plus plu jusqu’à présent. Nous y avons appliqué les dernières technologies. Un vrai challenge. Et nous sommes très fiers du résultat ! »

Pourquoi es-tu devenu technicien en climatisation ?

Est-il difficile de devenir technicien en climatisation ?

« Quand j’étais encore à l’école, j’ai eu un jour la chance de visiter une grande chambre froide. Cela m’a immédiatement fasciné. J’ai donc choisi de suivre une formation d’électromécanicien, option climatisation. Je suis ensuite entré chez Sabcobel, où j’apprends encore de nouvelles choses tous les jours. Au fil du temps, je suis peu à peu devenu expert frigoriste. »

« Si vous voulez devenir un véritable expert, vous devez vous plonger dans différents domaines. L’électromécanique est la meilleure base de départ. Si vous suivez cette filière, vous pouvez choisir l’option climatisation dans le supérieur. Mais il y a aussi l’hydraulique et le froid.

Une fois les études terminées, c’est dans la pratique qu’on en apprend le plus. Chez Sabcobel, par exemple, nous proposons des formations spécifiques.

Au début, on bosse sur les frigos et les chambres des restaurants, puis progressivement sur des plus gros projets. Avant même de s’en rendre compte, on participe à la construction d’une immense installation frigorifique industrielle ! »

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TECHNICIEN EN CLIMATISATION

Quels sont les effets des systèmes frigorifiques sur l’environnement ? « Les anciens systèmes sont malheureusement très polluants. C’est la raison pour laquelle nous optons pour une politique écologique chez Sabcobel. Par exemple, nous utilisons exclusivement des réfrigérants naturels. Leur impact sur le réchauffement climatique est négligeable par rapport à celui des produits chimiques.

Pour couronner le tout, la tribune, la cafétéria, les vestiaires et l’espace de location des patins sont chauffés grâce à la chaleur dégagée par l’installation frigorifique. Nous avons donc réussi à réutiliser cette chaleur, qui est habituellement évacuée à l’extérieur – et donc perdue – dans les installations traditionnelles. Une belle économie d’énergie !

Ainsi, lorsque nous avons collaboré à la construction de la nouvelle patinoire de Malines, nous avons utilisé du CO2. Il s’agit d’une nouvelle technique, bien meilleure pour l’environnement que les autres systèmes de réfrigération. Nous avons même été des pionniers, car la patinoire est la seule du Benelux à fonctionner sur ce système.

En tant que technicien en réfrigération, j’aime toujours chercher de nouvelles solutions moins énergivores. C’est ma manière à moi d’aider à préserver notre planète ! »

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SAFETY FIRST

LES HUIT COMMANDEMENTS

MIEUX VAUT PRÉVENIR QUE GUÉRIR TENSION À L’ÉCOLE

L’électricité, c’est dangereux. La sécurité au travail est essentielle. Les métiers du secteur de l’électricité ne sont pas épargnés : il s’y présente aussi régulièrement des situations dangereuses, qui comportent un risque de lésions corporelles. Il s’agit donc d’éviter autant que possible ces situations à risque et de se protéger efficacement.

Trois conseils utiles à rappeler pour sécuriser les travaux sur les installations électriques de l’école. ✔✔ Toujours mettre les installations hors tension pour

les exercices et les travaux. ✔✔ Vérifier l’absence de tension au préalable. Toujours

utiliser un testeur de tension digne de ce nom. Éviter à tout prix le tournevis testeur.

SOUS TENSION Basse tension, haute tension, tension alternative, tension continue,… Il vaut mieux savoir de quoi on parle avant de commencer à travailler sur une installation électrique. Car qui dit électricité, dit tension.

✔✔ Utiliser de préférence un outillage isolé, doté du

symbole ci-dessous. Vous réduisez ainsi le risque d’électrocution et de court-circuit.

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SAFETY FIRST

LES HUIT COMMANDEMENTS

O U T Les huit étapes suivantes doivent impérativement être suivies pour O réaliser des travaux sur une installation hors tension : U T O U 1. Préparer soigneusement les travaux O T Examiner attentivement l’installation sur laquelle les travaux doivent U être effectués. Etudier la manière de séparer l’installation et les autres T mesures à prendre pour garantir la sécurité.

2. Séparer l’installation électrique Séparer la partie de l’installation sur laquelle les travaux doivent être effectués de toutes sources d’alimentation en utilisant les moyens nécessaires.

3. Empêcher la réalimentation L’idéal est de verrouiller le mécanisme de manœuvre. Si le verrouillage mécanique n’est pas possible, d’autres mesures doivent être prises. Si le dispositif de coupure a besoin d’une source d’énergie auxiliaire, cette source doit elle aussi être mise hors service.

4. Contrôler l’absence de tension Utiliser les dispositifs appropriés pour vérifier que l’installation soit hors tension. Vérifier l’absence de tension sur tous les conducteurs actifs à l’intérieur de la zone de travail et à proximité immédiate de celle-ci.

I N

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I N

INSTRUCTIF EN CLASSE, INDISPENSABLE SUR LE TERRAIN. 5. Mettre à la terre, décharger et mettre en court-circuit

✔✔ Dans la zone de travail, toutes les installations haute tension et certaines installations basse tension doivent être mises à la terre et en court-circuit. ✔✔ La mise à la terre et en court-circuit des installations basse tension dans la zone de travail est seulement obligatoire s’il existe un risque de remise sous tension involontaire de l’installation (p.ex. installations alimentées par des sources de secours).

6. Baliser et/ou protéger l’installation électrique

Y a-t-il près de la zone de travail des parties d’une installation électrique restant sous tension ? Dans ce cas, il faut baliser et protéger selon la procédure prescrite dans le RGIE (art. 266.05.4).

7.

Mettre l’installation électrique à disposition Le chargé des travaux est la seule personne habilitée à autoriser le personnel exécutant à commencer les travaux.

8. Mettre sous tension I N I N I N

Dès que le chargé des travaux est certain que l’installation électrique est prête à être remise sous tension de façon sécurisée, il informe le responsable de l’installation que les travaux sont achevés.

La procédure pour la remise sous tension peut ensuite être lancée sous la responsabilité du responsable de l’installation.

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TECHNIQUE

ILOTAGE POUR ONDULEURS PV

3 s e l e r v u o c é D solutions de t n e m e d r o c c a r s n o i t a l l a t s n i r pou résidentielles 18

Le succès des énergies renouvelables pose un grand défi technique au réseau public, qui n’a pas été conçu pour une telle production décentralisée d’électricité. C’est pour combler cette lacune que les onduleurs intelligents (ou hybrides) ont été développés. Ces onduleurs sont connectés à une batterie, ce qui leur permet de stocker l’excédent d’électricité afin de le consommer plus tard. Un onduleur hybride offre plusieurs avantages :

Les panneaux photovoltaïques (PV) fournissent le plus gros de l’électricité en journée. Mais souvent, les propriétaires ne sont pas là pour consommer cette électricité. Et pour injecter cette électricité verte dans le réseau, ils doivent en outre payer une redevance (le tarif prosommateur).

✔✔ Comme on stocke l’électricité dans une batterie, on évite de surcharger le réseau public.

Les onduleurs hybrides couplés à une batterie peuvent transformer ces inconvénients en avantages. Mais pour cela, ils doivent être placés dans une certaine configuration. Et ces onduleurs intelligents peuvent être installés de trois façons.

En route pour l’îlotage …

✔✔ L’îlotage : si le réseau public tombe en panne, l’onduleur établit un réseau local au moyen des batteries. ✔✔ En cas de panne prolongée du réseau (black-out), on peut brancher l’onduleur hybride à un groupe électrogène jusqu’à ce que les batteries soient rechargées. ✔✔ C’est une solution pour les installations qui consomment, pendant une courte durée, plus de puissance électrique que ce que le raccordement au réseau permet. ✔✔ Une installation équipée d’un compteur malin peut minimiser le tarif prosommateur. Comme les batteries servent de tampon, l’installation n’injecte pas d’électricité dans le réseau public. ✔✔ Pendant l’hiver, les installations à tarif bihoraire (jour et nuit) peuvent utiliser l’onduleur hybride pour recharger les batteries pendant les heures creuses et ensuite consommer l’électricité stockée pendant les heures de pointe. Bien sûr, cela n’a de sens que si la différence de prix entre les deux tarifs dépasse la perte de rendement qui intervient entre toutes les conversions d’énergie intermédiaires (onduleurs, batteries).

= HIBERNATION Pour optimiser la durée de vie des batteries, l’onduleur hybride peut être mis en ‘hibernation’ pendant l’hiver, lorsque l’énergie solaire disponible est limitée. Dans ce cas, les batteries ne sont rechargées entièrement qu’une fois par mois.

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TECHNIQUE

Trois configurations Chaque méthode a ses avantages et ses inconvénients.

DC ONDULEUR INTELLIGENT

RÉSEAU PUBLIC

PV

RÉCEPTEUR

AC

RÉCEPTEUR

PV

RÉSEAU PUBLIC

MPPT

BATTERIES

ONDULEUR INTELLIGENT

GROUPE ÉLECTROGÈNE BATTERIES

ant 1. Couplage à cour continu

2. Couplage à courant alternatif à l’entrée de l’onduleur intelligent

technologie MPPT Ce principe utilise la int Tracker ou suivi du (Maximum Power Po oissance). Cette techn point maximal de pu erch en nt me de ren logie donne un haut ctionnement auquel chant un point de fon ssent une puissance les panneaux PV fourni maximale. npanneaux PV sont bra Pour ce principe, les via nu nti co nt de coura chés au réseau local rie équipé de la techtte ba de r eu arg un ch e part alors de là vers rgi nologie MPPT. L’éne ur s de surplus, l’ondule les récepteurs. En ca u ea rés le ns da re tai en injecte l’énergie excéd public.

Dans cette composition, l’onduleur PV est directement branché au réseau public.

L’électricité qui provient des panneaux va aux récepteurs en passant par l’onduleur. En cas de surplus, l’onduleur charge les batteries. Si celles-ci sont chargées à 100 %, l’onduleur injecte l’excédent dans le réseau public.

CARACTÉRISTIQUES : aa Rendement des batteries : ± 72 %. aa Les dimensionnements de l’onduleur PV et de l’onduleur hybride sont indépendants l’un de l’autre. aa Le dimensionnement de l’onduleur hybride se fait sur la base de la puissance des récepteurs qui doivent continuer à être alimentés en cas de panne de courant.

: CARACTÉRISTIQUES tteries : ± 88 % (parce ba s de t en em nd Re aa ersion de courant qu’il n’y a pas de conv ernatif entre les continu en courant alt ). rie panneaux et la batte environ. kW 15 aa Convient jusqu’à ur ux po les nouvelles aa Surtout avantage installations.

INCONVÉNIENTS : aa S’il y a panne de réseau, il y a aussi panne de l’onduleur PV. Les panneaux ne fournissent donc pas d’énergie.

AVANTAGES : aa Simple et robuste. aa Faible coût.

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DC PV

AC

RÉCEPTEUR RÉSEAU PUBLIC

ONDULEUR INTELLIGENT

GROUPE ÉLECTROGÈNE BATTERIES

3. Couplage à courant alternatif à la sortie de l’onduleur intelligent Dans cette configuration, l’onduleur PV est connecté à la sortie AC de l’onduleur hybride.

L’énergie produite par les panneaux PV va directement aux récepteurs. En cas de surplus, l’onduleur hybride charge les batteries.

Si celles-ci sont chargées à 100 %, l’onduleur PV injecte l’excédent dans le réseau public.

CARACTÉRISTIQUES : aa Rendement des batteries : ± 72 %. aa Les dimensionnements de l’onduleur PV et de l’onduleur intelligent sont interdépendants : la puissance nominale de l’onduleur intelligent ne doit pas être inférieure à celle de l’onduleur PV. AVANTAGES : aa L’onduleur PV reste opérationnel en cas de panne de réseau. aa S’il y a un surplus d’énergie produite, l’onduleur hybride augmente la fréquence du secteur, ce qui ajuste la puissance de l’onduleur PV. Si cela ne suffit pas, l’onduleur PV se met en sécurité (à 51,5 Hz).

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VOLTA délivre ses premiers ELECTROPASS 100%

Plus de 250 élèves de dernière année de l’enseignement électrotechnique ont reçu leur Electropass à Charleroi.

Ils ont en effet réussi l’Electro Brain, l’épreuve sectorielle réservée aux jeunes en passe de terminer leur formation dans l’électricité.

L’épreuve évalue si tes connaissances et tes compétences sont suffisantes pour le monde professionnel. Et l’Electropass est la preuve que tu es prêt(e) pour travailler dans le secteur des électriciens.

Les épreuves de l’Electro Brain sont à nouveau organisées pendant l’année scolaire 2016-2017. Demande plus d’infos à tes profs.

« L’Electro Brain, c’est surtout un bon moyen de se tester. » JOHAN

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ELECTRO BRAIN « J’ai aussi trouvé les conseils du jury très utiles. » PIERRE

« L’épreuve n’était pas si difficile que ça, il n’y avait que des trucs appris en secondaire. C’est toujours bien d’avoir l’Electropass sur son CV. » LOUIS

« Bien sûr, il y a le diplôme.

Mais l’Electro Brain prouve que tu es vraiment capable.

L’épreuve permet aussi de se comparer aux autres. » JOERI

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Tes 15 minutes de gloire ?

Ta vie de futur électricien ne s’arrête donc pas à cette dernière page.

Deviens fan et découvre en primeur les dernières infos du secteur, des vidéos marrantes, les nouveautés et des concours avec de superbes cadeaux à la clé.

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