n°6 2013 le magazine des Electrocracks
r ncours su Plein de co ebook ! notre Fac Gagne unstant po Ipad mini aevnail de ton tr ion sur qualificat k .com/ oo www.faceb p.fr wat tsu
Des électriciens qui gardent la tête froide IN DEMA DE ENTES IG LES MAISONS INTELL le loi de Pouillet ulant t s o p u d e i v r Guide de su
une initiative de
sommaire
n° 6 2013
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l’Institut Notre-Dame Anderlecht
Les maisons intelligentes de demain
bien vu
l'ecole
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Tout simplement génial
Surfons sur la vague verte
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Le métier
Installateur de panneaux photovoltaïques
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SOMMAIRE
Colophon WATT’s UP est une publication de Restez branchés, une campagne menée par Formelec en vue d’attirer les jeunes vers les formations et les métiers de l’électricité.
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rapport
Trophées de la Robotique
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Guide de survie du postulant
Restez branchés Formelec asbl Avenue du Marly 15/8 boîte 2 1120 Bruxelles Tél. 02 476 16 76 Fax 02 476 17 76 www.restezbranches.be info@restezbranches.be
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Et si tu faisais une 7ème année ?
Restez branchés est une campagne menée par Formelec à l’initiative de ses partenaires sociaux, à savoir les organisations syndicales CSC-ACV METEA, MWB-FGTB et ABVV-Metaal et les organisations patronales ANPEB, FEDELEC, FEE et NELECTRA. La campagne vise à augmenter l’afflux d’ouvriers dans le secteur des électriciens et s’adresse non seulement aux jeunes et à leurs parents, mais aussi aux employeurs, aux écoles et aux centres de formation.
Editeur responsable: Hilde De Wandeler Concept et réalisation: Link Inc (www.linkinc.be) Rédaction: Link Inc Lay-out: Zeppo (www.zeppo.be) Photos : Christophe Toffolo, Johan Martens, Studio Dann, Joke Van Mieghem
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THEORIE
La loi de Pouillet
9 &23 24 Remue-Méninges
Vous projet avez un in Parlez téressant? n o us e info www.f @wattsup.b n sur a ce b o ok.come ou sur /watts up.fr
news
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Des électriciens qui gardent la tête froide La terre s’est réchauffée de 0,74 degré Celsius durant ces 100 dernières années… Tout le monde est touché par le dérèglement actuel du climat. La télé nous montre tous les jours les effets les plus marqués de ce bouleversement global et durable. « On compte sur nous…notre génération renferme les derniers espoirs de trouver une solution à la problématique du climat » Soumaya, élève de l’Institut Notre-Dame à Anderlecht
Sans répit, sécheresses et inondations se succèdent dans différentes parties du monde. On prédit la disparition totale de la banquise d’été en Arctique d’ici à 2040. Suite à la fonte des calottes glaciaires (en Antarctique et au Groenland), le niveau de la mer monte, de nombreuses espèces végétales et animales sont menacées, car elles ne peuvent pas s’adapter à ces changements rapides de la nature.
« On n’annonce pas de bonnes nouvelles pour le futur…Ce problème nous concerne tous et c’est un projet très fédérateur. Les jeunes sont intéressés et cherchent ensemble des idées. » Isabelle Magils, Collaboratrice chez Green
« Il faut aider les jeunes à trouver les solutions pour résoudre ce que notre génération a fait comme bêtises pour la planète… » Monsieur Kouhou Hassan, professeur de sciences à l’Institut Notre-Dame
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Aujourd’hui Watt’s Up a rendezvous dans l’espace éducatif de la Fondation Polaire Internationale avec les élèves de deuxième secondaire de l’Institut Notre-Dame d’Anderlecht. Au programme, une matinée de sensibilisation sur ‘les Energies et les Pôles’ * suivie d’une visite au CTA d’Anderlecht. * L’Atelier ‘Pôles Energies’ a été créé par la Fondation Polaire Internationale et financé dans le cadre de l’appel à projets « Plus tard, je serai...Einstein ou Marie Curie »
l'ecole
« Il faut rêver le monde qu’on a envie de construire, alors…fonçons ! »
Alain Hubert, explorateur et fondateu r de la Fondation Polaire Int ernationale
Les électriciens dans un environnement pauvre en émissions de dioxide de carbone (CO2)
Une station Zéro Emission La station polaire Princesse Elisabeth, vous connaissez ? Cocorico…c’est une station de recherche belge, située depuis 2009 à 13.500 km de la Belgique, en Antarctique. Elle ne fonctionne qu’en utilisant des énergies renouvelables comme l’énergie solaire et l’énergie éolienne, ce qui permet d’éviter l’émission de CO2 . Et pour tous les élèves en visite aujourd’hui, c’est l’occasion de découvrir un mode de vie responsable et durable.
Chaque geste que nous faisons entraîne l’émission de gaz à effet de serre : dans nos logements (chauffage, éclairage, électroménager,…), avec nos voitures, dans nos aliments (engrais, transport des aliments que nous consommons), dans nos déchets. Le résultat dépend directement de notre façon de nous nourrir, de nous déplacer, de nous loger… Pour réduire les émissions de C02, il faut limiter le gaspillage, éviter les pertes de chaleurs, isoler les logements, choisir des ampoules basse consommation, des appareils économes en énergies… Une preuve supplémentaire que le métier d’électricien a un avenir prometteur !
Electriciens à la station polaire, ça te tente ? Que font-ils ? ■■ installation électrique et câblage de la station ■■ gestion des éoliennes et des panneaux solaires ■■ gestion du système de ventilation pour aérer la station ■■ gestion de la demande d’électricité par les utilisateurs de la station Les conditions lors de la construction de la station : ■■ être bon alpiniste en plus d’être électricien ■■ être volontaires, prêts à tout quitter durant 1 à 3 mois ■■ capables de dormir sous tente, dans la lumière (pendant l’été austral, il y a une luminosité permanente)
Les difficultés majeures pour un électricien en mission à la station : ■■ le froid : les températures extrêmes vont jusqu’à - 45 degrés ■■ l’isolement et la fatigue : les journées de travail y sont longues ■■ le vent qui peut se transformer en tempête et l’épais brouillard
Pendant le premier hiver, certaines éoliennes n’ont pas résisté aux vents de 200 à 250 km/h. Les électriciens ont du remplacer certaines pièces qui ont été livrées à bord d’un brise-glace à 250
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km de là. Ils ont du aller les chercher sur la banquise avec un engin à chenilles à raison d’une vitesse de 10 km/heure ! Deux répéteurs radio furent installés, l’un fut placé sur le plus haut sommet à 2600 m d’altitude. Plusieurs ascensions furent nécessaires pour amener outillage, panneaux, groupe électrogène … le tout dans des températures glaciales ! Source : l’avenir.net
l'ecole
Classer les demandes d’énergie selon leur priorité Le « smart grid » (voir article pages 7 à 9) est un élément-clé au cœur de la station polaire Princesse Elisabeth. Les électriciens qui travaillent à la station assurent la gestion du « smart grid », ce réseau intelligent de distribution d’électricité. Grâce à la programmation de ce système, les demandes d’énergie sont classées par ordre d’importance pour le fonctionnement de la station et selon le moment de la journée. Ainsi le midi et le soir, la cuisine est prioritaire afin de préparer les repas. Certains services (infirmerie, système de sécurité, anti-incendie) ont toujours la priorité au niveau énergie sur les autres. En résumé, le système ’Smart Grid’ accorde l’énergie selon des priorités, en fonction de l’énergie disponible lors des demandes.
Un Centre de Technologies Avancées axé sur les énergies vertes et renouvelables A deux pas de la gare du Midi, le CTA (Centre de Technologie Avancée) d’Anderlecht vise à former des techniciens spécialisés dans l’utilisation, l’installation et l’entretien d’équipements ultramodernes utilisant les énergies vertes et renouvelables, et même récupérables. Les techniques évoluent vite
L’objectif ? Former des têtes bien faites et des mains expertes ! C’est pourquoi les élèves inscrits en filière technique ou professionnelle peuvent découvrir dans ces centres spécialisés du matériel didactique de pointe (laboratoires, machines). Le CTA accueille aussi en formation des demandeurs d’emploi et des travailleurs actifs. Nos jeunes de deuxième secondaire suivent avec Madame Nu VANG un module sur les énergies renouvelables avant de visiter dix locaux spécifiquement aménagés et pas mal de matériel de pointe. Des mises en situation sont pratiquées pour que les élèves puissent appréhender plus facilement leurs stages en entreprises ou soient employables directement. Aujourd’hui, ce sont les élèves de 7ème professionnelle en électricité de l’Institut NotreDame qui viennent affiner leurs connaissances sur les énergies vertes et renouvelables…
ww w.educapoles.org ww w.antarcticstation.org
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Les maisons s e t n e ig l l e int e s n i a m e d e d s è d t n e r a p pré ! i u h ’ d r u aujo Tu as sûrement déjà entendu parler des smart grids. Il s’agit de réseaux intelligents qui optimisent les différentes formes de production et de distribution d’électricité grâce à la technologie numérique. Ils font concorder l’offre et la demande et permettent un approvisionnement en électricité plus respectueux de l’environnement. Ils offrent une efficacité énergétique particulièrement grande, ce qui aide à réduire le coût de l’électricité. Une excellente chose, car notre consommation ne va certainement pas aller en diminuant. Il suffit de penser aux voitures et aux vélos électriques, ou aux pompes à chaleur installées dans les maisons basse énergie.
Intelligence à tous les étages La communication est cruciale pour l’approvisionnement énergétique de l’avenir via les smart grids. Pensons par exemple à l’énergie éolienne et solaire : que se passe-t-il quand il n’y a pas de vent ou de soleil ? Eh oui, si nous souhaitons exploiter au maximum cette énergie renouvelable, nous devons aussi adapter notre mode de consommation. Mieux encore, nous devons utiliser intelligemment les appareils qui consomment de l’énergie et ceux qui en produisent. C’est ainsi que nous arrivons aux smart homes. Car, pour bien fonctionner, un réseau intelligent a besoin de maisons intelligentes.
Des pics et des creux Le large éventail de sources d’énergie entraîne de nombreuses variations au niveau de l’offre d’électricité. Parfois, la production atteint des sommets –
SMART HOMES
L’approvisionnement en énergie évolue à un rythme d’enfer : il suffit de voir les milliers de panneaux solaires qui pullulent sur nos toits et les éoliennes qui poussent partout comme des champignons. Le défi est énorme pour le réseau, qui doit harmoniser toutes les différentes sources d’énergie et faire coïncider l’offre et la demande. Nous avons donc besoin non seulement de réseaux intelligents, mais aussi d’habitations intelligentes. Une fois de plus, l’électricien est sur la brèche… quand il y a beaucoup de vent et de soleil – alors qu’à d’autres moments, le courant produit est très faible. A l’avenir, les fournisseurs d’électricité vont probablement appliquer différents tarifs. Le client qui consommera son électricité sans y regarder devra payer plus cher. Mais celui qui adaptera son comportement et se montrera plus flexible pourra faire de belles économies.
Lave-linge automatique Et en pratique, comment ça marche ? Eh bien imaginons que tu doives faire une lessive. Tu auras toujours le choix de lancer ton lave-linge à n’importe quel moment. Mais tu pourras aussi le régler pour qu’il démarre dans les 24 heures qui suivent, sans déterminer d’heure précise. Ainsi, la lessive sera faite au meilleur moment en fonction de l’électricité disponible et à un coût réduit. Ce dernier point est très important car, selon les spécialistes, les gens ne s’intéressent pas tant à l’énergie ou à la nature, mais
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plutôt à leur porte-monnaie. Si nous prenons conscience que nos choix ont un impact direct sur notre facture énergétique, nous aurons plus tendance à être plus flexible.
Défis technologiques Mais il reste encore de grands défis technologiques à relever pour passer du rêve à la réalité. Non seulement la structure de communication du réseau électrique doit être adaptée, mais les clients doivent aussi évoluer. A l’avenir, les producteurs et les clients ne seront plus uniquement reliés par des câbles électriques, mais aussi par un canal de communication chargé de transmettre des informations et des commandes. Nos maisons doivent devenir des smart homes pour que les appareils tels que le lave-linge, la chaudière et le chauffe-eau puissent communiquer avec le réseau.
SMART HOMES
Un plan en trois étapes Le centre technologique Tecnolec aide le secteur des électriciens à se préparer aux smart homes et smart grids. Pas évident, car les fabricants et les installateurs en domotique doivent convertir les clients à la consommation rationnelle d’énergie. Cela passe par trois étapes, le premier pas consiste à confronter le client à sa propre consommation d’énergie. Vient ensuite la nécessité d’investir dans des solutions intelligentes, voire dans des systèmes automatisés, même si ceux-ci ne sont pas encore pour demain.
Niko Home Control permet une commande centralisée de l’habitation, ainsi qu’un suivi et une limitation de la consommation d’énergie. L’Ecodisplay affiche la consommation et la production d’énergie. Il peut activer la fonction ‘tout éteindre’ et activer la simulation de présence. S’il est équipé des modules de mesure adaptés, le système affiche aussi la consommation de gaz et d’eau. Avant de quitter la maison, le client n’a qu’à appuyer sur un bouton pour éteindre toutes les lumières et mettre hors service tous les circuits.
Etape n°1 conscientiser
Pour le moment, les innovations disponibles se limitent essentiellement à la prise de conscience. Logique quand on sait qu’il faut d’abord confronter les gens à leur consommation d’énergie avant qu’ils ne décident de changer les choses. Et quelle meilleure prise de conscience que de voir sa consommation affichée sur un écran bien visible? Petite astuce : l’idéal est de placer cet écran à hauteur des yeux – entre 140 et 150 cm – à un endroit où les habitants passent souvent. Impossible de passer à côté et de l’ignorer !
KNX InSideControl
Etape n°2
passer à l’action
Etape n°3 automatiser
Niko Home Control
Il existe aussi des solutions intéressantes pour cette étape. Les écrans ingénieux des fabricants affichent non seulement la consommation et la production d’énergie (étape 1), mais permettent aussi de saisir des commandes (étape 2). Il suffit par exemple d’appuyer sur un bouton pour éteindre tous les récepteurs.
Aujourd’hui, ce niveau est encore du domaine du rêve. Mais peut-être plus pour longtemps. En effet, en coulisse diverses parties travaillent au développement de systèmes permettant l’automatisation complète d’une habitation. Bientôt, il nous sera donc vraiment possible de faire fonctionner le lave-linge au moment le plus pertinent du point de vue de l’efficacité énergétique…
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InSideControl de Schneider Electric transforme les smartphones et tablettes en commandes à distance hyper pratiques pour commander toutes les applications domotiques. Où qu’il soit, l’utilisateur peut ainsi commander l’éclairage, les volets ou le chauffage, ou encore démarrer des routines préprogrammées. Le fait de voir les données mesurées participe à la conscientisation des occupants et à améliorer l’efficacité énergétique. InSideControl combine une interface IP/KNX et une application associée pour les installations KNX nouvelles ou existantes.
Qbus et la climatisation passive Qbus n’est pas en reste. Il développe d’intéressantes applications pour transformer une maison ordinaire en smart home. Citons notamment le système de climatisation passive, basée sur la présence de capteurs à l’intérieur et à l’extérieur de la maison. Le chauffage, les volets et les écrans sont commandés automatiquement en fonction de la température intérieure et extérieure, du mouvement et de l’intensité lumineuse. Ou comment dire adieu à la surchauffe sans système énergivore de conditionnement d’air.
Quiz Time ! 1. Pourquoi les fabricants de systèmes domotiques s’intéressent-ils autant aux solutions de ‘visualisation’ des données relatives à la consommation d’énergie? 2. L’article affirme que notre consommation d’électricité va continuer à augmenter dans les années à venir. Peux-tu donner quelques exemples?
Pour la solution, surfe sur le tout nouveau site www.wattsup.be Dans la rubrique Electropédia, tu auras les explications de ce Remue-Méninges.
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Remue-méninges
Remue-méninges
Tout simplement génial
a l r u s s n o f Sur e t r e v e u g va Générer de l’électricité avec la force des vagues et la transformer en énergie verte. C’est presque trop beau pour être vrai. Si la théorie pouvait être mise en pratique, on aurait une source d’énergie inépuisable. Car si les réserves de combustibles fossiles sont limitées, la force des marées reste toujours intacte... Disons adieu aux crises pétrolières et aux prix exorbitants à la pompe. Disons adieu aux prix croissants du gaz. Au début, le projet n’existait que sur le papier. Il y avait bien des prototypes et des modèles miniatures testés en laboratoire. Mais aujourd’hui, plusieurs étapes ont déjà été franchies et les expérimentations en mer vont bon train. Les résultats des premières études sont prometteurs, mais la route est encore longue. Il faudra encore beaucoup de patience et de recherche pour mettre la technique au point. Mais qui ne risque rien, n’a rien.
Bouée-test Depuis quelques mois, une bouée-test flotte dans l’avant-port d’Ostende. But de l’opération ? Evaluer si les convertisseurs d’énergie houlomotrice (l’énergie des vagues) résistent bien aux grosses vagues (en cas de tempête p.ex.) et à l’eau de mer. Le projet se trouve donc dans une importante phase de test.
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Qui, que, quoi ? Le convertisseur d’énergie houlomotrice de FlanSea testé en Mer du Nord, est basé sur ce qu’on appelle la technologie ‘point absorber’. Il s’agit d’une bouée complexe convertissant en électricité le mouvement ondulatoire des vagues par rapport au fond de la mer (point de référence fixe). L’une des principales difficultés reste de déterminer quelles sont les vagues les plus efficaces. En effet, elles doivent être assez hautes pour faire fonctionner l’installation, mais pas trop pour ne pas l’endommager. La bonne implantation des flotteurs aura donc une importance cruciale pour la réussite de ce projet. A suivre…
Le métier
Installateur de panneaux photovoltaïques
UN JOB VERT QUI A DE L’AVENIR 11
Installateur de panneaux photovoltaïques
Fin mars, les journaux ne parlaient que de ça : il faisait un froid de canard – tu dois te souvenir que cet hiver a été interminable – mais il y avait beaucoup de soleil. Résultat : une journée record pour la production d’électricité des panneaux solaires installés en Belgique. 2000 MW, soit autant que les deux centrales nucléaires qui sont à l’arrêt depuis des mois pour des raisons de sécurité ! WATT’s Up en a profité pour se mettre au courant auprès d’un installateur de panneaux photovoltaïques. Ludovic Vigneron a créé sa boîte de consultance en énergie en 2006. Très vite, Advenso s’est développée pour devenir une véritable entreprise d’ installation, avec son service d’ études, ses équipes d’ installateurs et son service après-vente. Sa spécialité ? Les alternatives énergétiques qui contribuent à un meilleur avenir. Pourquoi les énergies renouvelables ? Ludovic Vigneron: ‘Tout simplement parce que les sources d’énergies fossiles, comme le pétrole et le gaz, vont finir par s’épuiser. Sans oublier qu’elles sont responsables de l’effet de serre et du réchauffement climatique. Nous devons donc changer de cap. En plus, les énergies renouvelables offrent des tas de possibilités.’ Le soleil: une affaire qui explose ‘Commençons par le soleil. L’énergie solaire est clairement celle qui possède le plus grand potentiel en Belgique. Et ce, pour différentes raisons : d’abord, il y a énormément de toits qui sont parfaits pour l’installation de panneaux. Ensuite, c’est la technologie qui a
la plus longue durée de vie et qui demande le moins d’entretien. Enfin, c’est aussi le plus intéressant au niveau financier, surtout au vu des rendements de plus en plus élevés des nouvelles générations de panneaux et de la diminution progressive des prix. Aujourd’hui, une installation photovoltaïque complète ne coûte plus qu’un quart de ce qu’elle coûtait en 2003. L’énorme coup de pouce des pouvoirs publics – les primes et les certificats verts, par exemple – a logiquement fait exploser le secteur. Chez Advenso comme ailleurs, nous courions littéralement d’un toit à l’autre pour installer des panneaux.’ Même sans primes, le jeu en vaut toujours la chandelle ‘Le rabotage des subventions publiques était inévitable. Bien sûr, beaucoup d’entreprises vivent des moments difficiles. Mais les primes étaient trop élevées. Ça devenait intenable avec un tel succès. Je préfère voir le bon côté des choses : aujourd’hui encore, après la diminution des primes, l’installation de panneaux photovoltaïques sur son toit reste un investissement très rentable. A la fois pour l’envi12
ronnement et pour le portefeuille du client! Suite à ce long hiver, nous observons d’ailleurs un revirement de situation, et un nouvel afflux de demandes.’ Au-delà du soleil ‘Notre but est d’offrir à nos clients un large éventail de solutions en matière d’énergie. Ainsi, nous plaçons aussi des chauffe-eaux solaires et nous proposons de petites éoliennes pour les particuliers et les petites entreprises. Mais les ventes ne décollent pas vraiment, car les autorisations sont difficiles à obtenir. Nous installons aussi des stations de charge pour voitures électriques. Là aussi, l’activité reste limitée en attendant une véritable percée des véhicules électriques. Pour l’instant, nous nous concentrons donc surtout sur le chauffage infrarouge.’ Le chauffage… quoi ? ‘La technologie de la chaleur rayonnante existe depuis 30 ans. On l’utilise notamment dans les avions et les TGV. Les possibilités sont énormes, mais c’est une forme de chauffage électrique, qui n’a pas très bonne réputation. Si on peut la comprendre pour le chauf-
Le métier
fage électrique classique, cette mauvaise image est totalement injustifiée pour le chauffage infrarouge. Non seulement il est très performant, mais en plus les panneaux de chauffage s’intègrent dans le décor jusqu’à devenir quasi invisibles. Ils peuvent même se cacher derrière des miroirs, ou au plafond. Cela permet de gagner pas mal de place, ce qui est très apprécié dans les magasins. Les fabricants de pompes à chaleur, comme Daikin, vont aussi appliquer la technologie de plus en plus souvent. Le chauffage électrique a donc un bel avenir, mais sous sa forme rayonnante.’ Un secteur d’avenir pour les jeunes Ludovic Vigneron: ‘Il n’est pas toujours facile de trouver de nouveaux collaborateurs. Premièrement, il n’y a pas beaucoup de jeunes diplômés en électricité. Deuxièmement, les candidats doivent être motivés. Pour couronner le tout, les énergies renouvelables restent un monde totalement inconnu pour la plupart des jeunes. Leur formation n’y accorde pratiquement aucune attention. C’est pourquoi nous avons trouvé, chez Advenso, qu’il était judicieux de collaborer à la section Techniques de maintenance industrielle/ Energies renouvelables de l’Athénée de Gistel tout proche. Nous accueillons donc régulièrement les élèves en stage.’ RESTER OUVERT AUX NOUVELLES TECHNOLOGIES Ludovic:
‘A l’avenir, la production d’énergie sera décentralisée et l’énergie sera de plus en plus souvent utilisée à l’endroit même de sa production. Il n’y aura plus de grandes centrales, mais des sites locaux de production grâce au soleil, au vent ou à la biomasse. Il suffit de regarder les nouvelles prescriptions qui seront en vigueur pour les nouvelles constructions à partir du 1erjanvier 2014 : outre une meilleure isolation, les nouvelles habitations devront obligatoirement intégrer une partie d’énergie renouvelable. En installant des panneaux photovoltaïques, chauffe-eaux solaires, chaudières à biomasse, pompes à chaleur ou en participant à une initiative commune dans le voisinage. L’avenir s’annonce donc radieux pour les jeunes qui sont ouverts aux nouvelles technologies.’ La formation, encore et toujours ‘L’hiver dernier, mes hommes ont été plus souvent en formation qu’au boulot. Pour moi, notre métier ne s’arrête pas à l’installation de panneaux photovoltaïques. Nous devons aussi parfois être un peu plombiers, un peu chauffagistes, etc. Toutes ces compétences convergeront de plus en plus au sein des entreprises, des équipes et des individus. Mais je suis convaincu que l’électricité reste la meilleure formation de base. Aujourd’hui, c’est l’électronique qui commande tout. Pour travailler sur une pompe à chaleur, il vaut mieux avoir une formation de base en électricité qu’en plomberie.’
Ludovic Vigneron ADVENSO
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Installateur de panneaux photovoltaïques
Comment fonctionne un panneau photovoltaïque?
Comment fonctionne un chauffage infrarouge ?
Un panneau photovoltaïque se compose de toute une série de cellules solaires photovoltaïques qui transforment la lumière en courant électrique. Toutes les formes de lumière fonctionnent, mais c’est la lumière directe du soleil qui fournit le plus d’énergie. A l’heure actuelle, le matériau le plus utilisé dans ces cellules est le silicium. Dans un panneau photovoltaïque, les cellules sont reliées entre elles et produisent un courant continu. C’est pourquoi chaque installation doit être équipée d’un onduleur pour transformer le courant continu en courant alternatif. Evitons les confusions: un chauffe-eau solaire n’a rien à voir avec un panneau photovoltaïque. Le chauffe-eau solaire, ou capteur solaire, utilise la chaleur du soleil pour chauffer de l’eau ou un autre liquide.
Cette technologie utilise une chaleur rayonnante. Faisons la comparaison avec le soleil : lorsque l’air est encore frais et que tu te mets au soleil, tu sens quand même la chaleur des rayons. Un chauffage infrarouge chauffe donc des objets, des surfaces ou des personnes via des ondes énergétiques, sans chauffer l’air d’abord (comme le ferait un chauffage traditionnel). Ces systèmes réduisent le phénomène de convection (l’air chaud qui monte, chauffant d’abord la moitié supérieure d’une pièce).
Au fait, tu savais que... Ø les panneaux photovoltaïques produisent
aussi de l’électricité par temps couvert ?
Même si la lumière est alors moins intense.
Ø les panneaux photovoltaïques produisent
plus d’électricité par temps froid ? C’est dû à la conductivité électrique des matériaux, qui est meilleure à basse température.
Ø tous les panneaux photovoltaïques
doivent recevoir la même quantité de soleil ? Les panneaux photovoltaïques sont montés
en série. Si un seul panneau est à moitié dans l’ombre, l’ensemble de l’installation ne produit que la moitié de ce qui est possible.
Ø tous les panneaux photovoltaïques de
Belgique produisent chaque année assez d’électricité pour alimenter environ 600.000 familles ?
Ø les vieux panneaux se recyclent
parfaitement ?
Les panneaux photovoltaïques sont remplis de composants que l’on peut réutiliser pour fabriquer de nouvelles cellules photovoltaïques.
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E décou nvie de métier vrir d’autres s ? Sur ww fe vision w.wattsup.b sur ne les e et vid métier éos sur les s!
Trophées de la Robotique
Robotièsres
sans front Ambiance électrique à la robo-FINALE
16 et 17 mars 2013. Frameries. L’ambiance est fair-play, mais la tension est palpable. Les jeunes font des réglages de dernière minute, tandis que les gradins se remplissent. 86 équipes belges et françaises s’affairent autour de leur robot. Au programme de ces 2 jours qui viennent couronner des mois de travail : homologation des robots, matches éliminatoires, grande finale belge et finale franco-belge. La robo-FINALE est le rendez-vous annuel de Robots sans frontières, une initiative du Pass qui coordonne les Trophées de la Robotique dans lesquels s'inscrit ce projet. Cette année, ce concours qui bénéficie du soutien de l’Union européenne fête ses 20 ans. Le thème de cette robo-FINALE était tout trouvé : l’anniversaire ! Objectif pour les équipes composées de jeunes de 8 à 18 ans et encadrées par un adulte : construire un robot capable d’accomplir toutes sortes de tâches sur le thème imposé. Clubs et écoles
95 % des équipes sont des écoles, les autres sont des clubs. Même si les participants sont essentiellement des garçons, on trouve quand même quelques équipes mixtes et une équipe exclusivement féminine ! Chacune se compose de minimum 3 jeunes (un pilote, un copilote
et un perchiste) et bien souvent davantage, accompagnés par un animateur. La robo-FINALE est accessible à tous, car les organisateurs proposent un accompagnement technique et éducatif. Cahier des charges et homologation
En début d’année scolaire, chaque équipe a reçu un cahier des charges détaillé, destiné à les aiguiller dans la construction de leur robot. Gonfler un ballon, ramasser des verres, éteindre des bougies, faire tomber des cadeaux, envoyer des balles de ping-pong dans un bac… Autant de missions que doivent accomplir les robots pour tenter de se hisser en finale. La matinée de ce samedi a été consacrée à l’homologation. Le but ? Vérifier que tous les robots répondent au cahier des charges et soient capables de marquer des points pendant les épreuves. Et le gagnant est…
L’équipe R2D2 du Collège Technique St-Henri de Mouscron a été sacrée Championne de Belgique de cette roboFINALE 2013. Pour la 2e année consécutive… Bravo à Mathieu, Kjell et les 4 autres élèves de cette classe de 5e technique de transition électromécanique. Et merci à monsieur Wille, leur prof de labo électromécanique de les avoir encadrés. Ils ont défendu les couleurs de la Belgique à la finale européenne Eurobot Junior, les 20 et 21 avril 2013 à Couvin ! 15
La matière vue dans un projet Câblage, servomoteur, moteurs en courant continu, pneumatique, électrovanne, relais, fins de course, télécommande… Les robots intègrent toutes ces techniques. Au grand bonheur des profs et des élèves ! En effet, la plupart de ces matières figurent au programme et sont vues à travers un projet concret. S’ajoutent à cela d’autres techniques, comme la soudure ou encore l’air comprimé.
« Les élèves de mécanique et de soudure nous ont aidés à assembler le robot et ceux de menuiserie nous ont fabriqué une table d’entraînement », précise Ryan du Collège Technique SaintHenri de Mouscron. D’autres participants s’essayent eux-mêmes à ces nouvelles techniques…
« C’est une bonne manière d’apprendre par l’expérimentation », confirme un professeur du SintJorisinstituut de Bazel. « Nous avons 4 équipes aujourd’hui et 4 robots totalement différents. »
Stressés, les jeunes ? « Notre but, c’est d’être qualifiés pour le concours international. Nous prenons ce projet au sérieux, car nous avons beaucoup travaillé », confient les élèves de l’Institut Technique Libre d’Ath. Au Collège Technique St-Henri de Mouscron, le son de cloche est un peu différent :
« Stressés ? Pas vraiment, mais nous avons la pression, car notre école a été championne de Belgique l’an dernier… ».
Envie de participer ? ww w.robots-sans-frontieres.eu
Et si… ne u s i a s i a f … tuème ? e é n n a 7
Tu es en 6ème secondaire et l’année scolaire touche à sa fin (quoique: il y a encore les examens ). Et après ? Tu vas prendre des vacances ? Bien sûr. Ou aller travailler ? C’est aussi une bonne idée: ton diplôme est très recherché sur le marché et tu trouveras facilement du boulot. Ou alors rester encore une petite année à l’école ? Une année de spécialisation peut être un atout supplémentaire. Nous nous sommes rendus à l’institut technique Sint-Laurentius de Lokeren pour demander aux profs et aux élèves de nous parler de leur 7ème année orientée sur le métier d’installateur de systèmes de sécurité. Fiche technique de la formation La sécurité et la surveillance des maisons, usines, commerces et immeubles de bureaux prennent de plus en plus d’importance. Mais la législation belge sur les systèmes d’alarme en vigueur depuis 1990, est très stricte. Tous les installateurs de cette branche doivent être agréés par le ministère de l’Intérieur. Pour être agréé, tu dois passer un test spécifique. Mais pour pouvoir exercer le métier d’installateur de systèmes d’alarme, tu dois aussi pouvoir produire à tout moment un certificat de bonnes vie et mœurs. Ça se comprend, car ces professionnels voient et entendent souvent des choses qui ne doivent pas tomber entre les mains de malfaiteurs.
De quoi se compose le programme ? La législation est importante, car le secteur est strictement réglementé. Que dit la loi sur les caméras de surveillance ? Comment respecter la loi sur la vie privée ? Car on ne peut pas installer des caméras où et quand on veut. Les systèmes électroniques anti-intrusion sont, eux aussi, soumis à une réglementation sévère.
pointage des heures par exemple, et donc le calcul des salaires, sont de plus en plus souvent associés au contrôle d’accès.
Télésurveillance (installer les caméras, les régler et interpréter les images) et contrôle d’accès (claviers et lecteurs de badges avec ou sans écran). L’aspect contrôle d’accès est plutôt ciblé sur les entreprises: le
La domotique répond aux souhaits complexes du client moderne. Cette 7ème année apprend par exemple aux élèves à installer un système d’alarme en harmonie avec un système de domotique. Elle leur apprend aussi à travailler avec différents types de détecteurs d’incendie. Les cours de protection anti-incendie sont très réalistes grâce aux nombreuses simulations.
Les conditions pouvoir tr avai pour comme installaller de systèmes d’alteur arme: 1 être citoyen de l’Union européenne 2 avoir au moins 18 ans 3 ne pas avoir été condamné à une pe ine de plus de 6 mois 4 ne pas avoir trava illé pour la police au co urs des 5 dernières an nées
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Les techniques d’automatisation forment une part importante de la formation. Au terme de cette année, le monde des PLC n’a plus aucun secret pour les élèves. Il y a donc pas mal de programmation au menu.
Une année avec d’énormes perspectives professionnelles Pourquoi je trouve cette formation aussi intéressante ? En 1 an, on y apprend des tas de choses qui ouvrent plein de portes différentes. Les visites d’entreprises sont toujours très enrichissantes, car les professionnels que nous voyons en action ne se contentent pas d’expliquer comment quelque chose marche en théorie, ils vous montrent aussi très concrètement comment une installation fonctionne en pratique, quel câblage il faut par exemple, etc. C’est hyper intéressant parce qu’on a une réponse concrète à ses questions.’ Dennis Stevens
Big watch is …
watching you ? ’infos s Pl u s d to u t e s le e v e u d o s r e t é Re r s ann 7ème lisation su ent.be/ a m i e c é n sp e ig w.ens //ww htt p:
ion avec une la salle de réun ns da tré en t ut à fait es Luc Maes orloge a l’air to Un beau jour, son n de spécial. L’h rie ec , av t -là en ue sq em . Ju e vit manifest ol éc Quand grande horloge tte rt. ce pa e … qu look moderne r l’heure quel oi un a av le ux el ie e, m al nc norm il vaut do ps passe vite, s temps. Le tem de la classe. Le ages en direct im s a de y n… n’ ns ai Il ra ud ? so des éc t-ce possible chent sur l’un … Comment es chose de … soudain s’affi ot. Trop bizarre é tout quelque ul gr bo al m au le nt el ie itra illes, une au gu ge ai rlo élèves se vo 2 vue. Cette ho e 12 chiffres et en qu a ér nt m ie ca vo e-t-il ici ? ne ne ss aucu dran et rd. Que se pa regardent le ca deuxième rega a, pas plus au ér et m r spécial ? Tous ca ie e em tit cache une pe ale donc, au pr 3 rm re iff no preuve ch ge La Le ti. rlo é. er ho ucid nu et non av t rapidement él invisible à l’œil ute techha nc la Le mystère es do e et qu e, et gl tête d’ épin asi illimitées grande qu’une eillance sont qu és de télésurv ilit ib . ss le po ib s vis le que chée que us souvent ca nologie est pl
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dossier
Guide de survie du postulant D’ici quelques semaines, tu auras ton diplôme en poche et tu pourras commencer à travailler. Es-tu prêt à conquérir le monde ? Ce petit guide de survie te met sur les rails pour trouver ton premier job et faire tes preuves sur le terrain.
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ème
1
ère
Etape
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La lettre de candidature idéale
Comment trouver un emploi ?
✔ Soigne bien le style et la présentation de ta lettre. Même si c’est par e-mail, il est important d’utiliser un français correct et soigné
Tu dois tout d’abord commencer par t’inscrire comme demandeur d’emploi. Tu peux le faire en ligne, sur www.actiris.be ou www.leforem.be. Ou tu peux te rendre à l’antenne Actiris ou la Maison de l’Emploi du coin. Mais il y a aussi d’autres possibilités pour dénicher ton premier job.
✔ Sois bref, sobre et professionnel (maximum 1 page). Demande à un ami ou un parent de te relire. ✔ Que ce soit une lettre ou un e-mail, c’est beaucoup plus personnel quand tu l’adresses à une personne en particulier. Il est donc important de t’informer au préalable sur l’entreprise dans laquelle tu postules et d’identifier la personne à qui tu dois écrire.
Stage. Pendant ta formation, tu as dû faire un stage en entreprise. Prends donc contact avec ton patron de stage. Beaucoup de patrons aiment bien engager d’anciens stagiaires, car ils les connaissent et les ont déjà vus travailler.
✔ Mets tes atouts en avant. Qu’est-ce qui te différencie des autres ? Pourquoi es-tu meilleur qu’eux? Il peut s’agir d’un travail de qualification original, d’une expérience acquise pendant tes temps libres, tes stages ou tes jobs de vacances...
Bouche-à-oreille. Dis à tous ceux que tu connais que tu cherches du travail. Essaie de savoir si un membre de ta famille ou une de tes connaissances travaille dans le secteur. Quelqu’un connaît peut-être une entreprise qui cherche des jeunes talents.
✔ Compose ton CV avec des infos personnelles claires : coordonnées, date de naissance, diplômes et éventuellement formations complémentaires. N’oublie pas tes autres compétences et aptitudes (p.ex. informatique, animation dans un mouvement de jeunesse, sport…).
Candidature spontanée. Les entreprises, surtout les petites, trouvent principalement leurs candidats par le bouche-àoreille et les candidatures spontanées. Le mieux à faire ? Sélectionner une série d’entreprises qui t’intéressent et leur envoyer ta lettre de candidature, et pourquoi pas même te rendre sur place pour la déposer en personne ?
✔ La motivation est primordiale pour trouver du travail. Pour beaucoup de patrons, la motivation est au moins aussi importante que les connaissances techniques. Insiste donc sur le fait que tu as envie d’apprendre et de te retrousser les manches.
Petites annonces. Place ton CV sur des sites spécialisés, comme www.leforem.be, www.actiris.be, www.references.be, www.jobat.be.
✔ Si tu ne reçois aucune réponse, téléphone pour demander des nouvelles.
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L’entretien Les attentes de l’employeur
Une entreprise t’a invité à un entretien ? Félicitations ! Mais comment convaincre un employeur que tu es le meilleur candidat pour le job ? Voici quelques conseils…
Une bonne formation de base, l’envie d’apprendre et la volonté de mettre la main à la pâte : voilà le cocktail parfait pour faire bonne impression au patron et pour aller loin.
✔ Une bonne préparation est toujours un bon début. Informe-toi un maximum sur l’entreprise où tu vas passer l’entretien. ✔ Essaie de t’exercer à l’avance et de formuler une réponse aux questions suivantes, qui reviennent souvent dans ce genre d’entretien:
✔ Une motivation sans faille ✔ L’envie d’apprendre ✔ De bonnes connaissances de base en électricité
Parlez-moi de vous Qu’est-ce qui vous attire dans ce job ? Pourquoi voulez-vous travailler ici ? Etes-vous prêt à faire des heures supplémentaires ? • Quels sont vos points forts et vos points faibles ? • Quel salaire espérez-vous ? • • • •
✔ La volonté de te donner à fond ✔ La capacité de travailler de manière autonome
✔ Montre que tu es motivé et que tu as envie de travailler. ✔ Pose des questions, par exemple: • Combien de personnes travaillent
dans l’entreprise ? • Quels sont les horaires de travail ?
Vous travaillez en équipes ? • Où sont les chantiers? Toujours près
des bureaux ou parfois plus loin ? • Est-ce que je travaillerais dans une
équipe ou plutôt tout seul ? • Est-il possible de suivre des forma-
tions complémentaires ? • Est-il possible de gravir les échelons
et d’avoir peu à peu plus de responsabilités? • Comment évaluez-vous le travail de vos collaborateurs ? • Faut-il parfois faire des heures supplémentaires ou travailler le week-end ? • Quand choisirez-vous celui qui décrochera ce job ? ✔ Sois honnête et franc, reste calme. Ne considère pas l’entretien comme un examen oral, mais comme une première prise de contact qui permet aux deux parties de comparer leurs attentes et possibilités.
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onnaissanc c es es t e
r su
Te st
LA LOI DE POUILLET
LA LOI DE POUILLET ‘
Mais qui est ce fameux Pouillet ? Claude Pouillet, né le 16 février 1790 en France, est professeur de physique à la faculté des sciences de Paris. C’est lui qui découvrit
la relation entre longueur, section, matière et résistance.
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LA LOI DE POUILLET
Petit rappel !!
A quoi sert la loi de Pouillet ?
Il faut savoir que tout conducteur, même celui qui transporte le courant électrique, présente une résistance.
Elle permet de calculer la résistance d’un conducteur ohmique dans un circuit en série, composé de générateurs, de récepteurs et de conducteurs. Elle est complémentaire de la loi d'Ohm. U= R X I
La résistance concerne toutes les parties électriques du circuit. La résistance est une opposition, un frein qui permet à un matériau de s’opposer au passage du courant.
+ La résistance interne du générateur
-
La résistance des conducteurs
r
La résistance interne du récepteur
Expérience
Que constates-tu ? Que la valeur de la résistance d'un fil, varie de façon inverse avec la section. On dit que celle-ci est inversement proportionnelle à la section.
Réalise seul (e) ou avec l’aide de ton professeur l’expérience suivante :
Il te faudra : 1 ohmmètre numérique 1 bobine de fils H07V-RX ou VOB de 2,5 mm²
Maintenant, prends dans une même bobine un morceau de fil de 20 m et un de 80 m et réalise la même expérience. Quelle est ta conclusion ?
de section La valeur de la résistance d'un fil augmente avec la longueur. On dit que celle-ci est proportionnelle à sa longueur.
1 bobine de fils H07V-RX ou VOB de 1 mm² de section
Réalise le montage suivant :
IL existe des matières qui conduisent bien l’électricité, ce sont les « conducteurs » et des matières qui ne conduisent pas l’électricité, ce sont les « isolants ». Parmi toutes les matières conductrices, il existe aussi des différences. Exemple : un fil d'or ne conduit pas le courant de la même manière qu'un fil d'acier. Ces matériaux ont des qualités de conduction (conductivité) différentes. On dira que : La résistance d'un fil varie avec la nature du métal utilisé. On parle de résistivité du fil. ρ (rhô)
La résistivité est la valeur de la résistance d’un fil de 1m de longueur et de 1mm² de section à une température de 20° C.
Tout d’abord, tu mesures la bobine de 2.5 mm².
Symbole = ρ (rhô) Unité = Ω mm²/m
Prends soin de noter la valeur mesurée. Ensuite, celle de 1 mm².
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LA LOI DE POUILLET
La section
Les expériences et les réflexions ci-dessus nous permettent de faire la constatation suivante : Que la résistance est proportionnelle à la longueur (l) du conducteur Que la résistance est inversement proportionnelle à la section (S) du conducteur
S 2
S= π r2 = π d 4 La nature du conducteur
ρ La longueur
l
Que la résistance est proportionnelle à la résistivité (ρ) du conducteur.
Ce qui donne la formule suivante :
Résistivité ρ en Ωmm2/m.
loi de Pouillet
ρ l R=
longueur l en m
S
Résistance R du conducteur en Ohms (Ω).
Section S en mm2
Remarques : Afin de réduire les pertes par production de chaleur (effet calorifique), la résistance doit être la plus petite possible (ex : installation électriques, moteurs etc.) On choisira comme matériau conducteur le cuivre : ρ = 0.0175 Ωmm²/m.
En revanche, lorsque la production de chaleur (effet calorifique) est recherchée, comme dans le cas du fer à repasser, du percolateur etc…la résistance de ces récepteurs doit être la plus élevée possible. Ainsi on choisira comme matériau : le Nickel – Chrome – Fer : ρ = 1 Ωmm²/m.
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Quelques exercices pour mettre tout cela en pratique ! 1
200
2
46
12,5
30000
2,5
0,0175
3 4
S (mm²)
L (m)
ρ (Ωmm²/m)
R (Ω)
1800
5
0,03
946
0,13
72
0,0175
5600
6
16
r est égale à câble de cuivre dont la longueu 2. Quelle est la résistance d’un le à 1,5 mm² ? 150m² et dont la section est éga Données l = 150 m ρ = 0,0175 Ω mm²/m S = 1,5 mm² R = ?
Solutions
Formules
R=
ρ l S
si la cabine alimentant un moteur, 3. A quelle distance se situe une diamètre de son et Ω 0,8 de est re en cuiv résistance totale du conducteur 1,78 mm ? Données Distance = longeur /2 S= ? ρ = 0,0175 Ω mm²/m d = 1,78 mm R = 0,8 Ω
Solutions
Formules
R=
ρ l
S RS l=
ρ
d= l
2
S= π r2 = π d 4
2
4. Quelle est la section commer ciale d’un fil en une machine-o cuivre utilisé po util placée à un ur alimenter e distance de 37 La résistance d’ m de la source ? un conducteur aller est de 0,23 Ω. Données l = 37 m X 2 = 74 m ρ = 0,0175 Ω mm ²/m S = ? mm² R = 0, 23Ω X 2 = 0,46 Ω
Formules
Solutions
R= ρ l S
S= ρ l R
5. Détermine la résistance d'un e ligne téléphon longue de 5 km ique bifilaire en et d'un diamètre bronze, de 2 mm. La résistivité du bronze est de 0, 067 Ωmm²/m. Données l = 5 km x 2 = 10 000 m ρ = 0,067 Ω mm ²/m d = 2 mm S = ? mm² R = ?
Formules
Solutions
R= ρ l S
S= π r2 = π d 2 4
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Remue-méninges
us. 1. Complète le tableau ci-desso
NeWS
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