Wattsup7 fr

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n° 7  2013 le magazine des Electrocracks

LE MÉTIER : TECHNICIEN EN SYSTÈMES D’ALARME ET ANTI-INTRUSION OK O B E C A F S R U O C N O LE GAGNANT DU C KILL THE WATT À VIRTON 2014 N O I T I D É : E G N LE ELECTROCHAL une initiative de


SOMMAIRE

n° 7  2013

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L’Institut PIERRARD à Virton

Le réseau électrique du futur

BIEN VU

L’ÉCOLE

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WORDSKILLS

Leipzig 2013 Le Mondial des Métiers

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LE MÉTIER

Technicien en systèmes d’alarme et antiintrusion

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SOMMAIRE

Colofon WATT’S UP EST UNE PUBLICATION EN VUE D’ATTIRER LES JEUNES VERS LES FORMATIONS ET LES MÉTIERS DE L’ÉLECTRICITÉ.

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QUALIFICATION

La pompe à eau solaire

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Electroshock

WATT’S UP est une campagne menée par Formelec à l’initiative de ses partenaires sociaux, à savoir les organisations syndicales CSC-ACV METEA, MWBFGTB et ABVV-Metaal et les organisations patronales ANPEB, FEDELEC, FEE et NELECTRA. La campagne vise à augmenter l’afflux d’ouvriers dans le secteur des électriciens et s’adresse non seulement aux jeunes et à leurs parents, mais aussi aux employeurs, aux écoles et aux centres de formation.

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La plus chouette qualif' 2013

100 ans d’electricite

FACEBOOK

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Nouveau défi l’Electro Challenge

Formelec ASBL Avenue du Marly 15/8 B2 1120 Bruxelles Tel. 02 476 16 76 Fax 02 476 17 76 www.wattsup.be info@wattsup.be

Editeur responsable : Hilde De Wandeler Concept et réalisation : Link Inc (www.linkinc.be) Rédaction : Link Inc Lay-out : Zeppo (www.zeppo.be) Photos : Jean-Pierre Ruelle, Christophe Toffolo, Joke Van Mieghem

EXPO SOUS TENSION

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Vous projet avez un intére s s a nt P a rle info@w z-nous en s ? ur att www.f acebo sup.be ou s ur ok.com /watts up.fr

NEWS

Fan sur Facebook !

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K ll i

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ATTENTION  ! ÉCOLE SOUS HAUTE TENSION

the

Watt

VISITE À VIRTON LES ÉNERGIVORES…DEHORS !

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En traversant les couloirs de l’Institut des Arts et Métiers PIERRARD à Virton, je suis frappée par les nombreux slogans qui ornent les corridors… Mais que se passe-t-il ici ?

L’école vient d’intégrer une action citoyenne ‘KILL THE WATT’ qui a pour but de réduire au maximum la consommation d’énergie électrique. C’est le chef d’atelier Jérôme Plainchamp qui m’emmène découvrir comment 170 élèves des sections ‘Electricité’ se sont lancés dans une véritable chasse au Gaspi.

5 IDÉES LUMINEUSES POUR RÉDUIRE LA CONSOMMATION ÉLECTRIQUE UTILISER DES AMPOULES BASSE CONSOMMATION : ON ÉCONOMISE 75 À 80% D’ÉNERGIE Une ampoule économique consomme 4 fois moins d’énergie. Dans les ampoules ‘traditionnelles’, 95% de l’énergie consommée est transformée en chaleur et seulement 50% en lumière ! A la cantine de Pierrard, on a dit adieu aux vieux spots de 60 W et les repas chauds défilent désormais sous les nouveaux spots LED.

UTILISER DES TL PERFORMANTS Remplacer les vieux tubes TL sans réflecteur par des tubes plus fins est très rentable. Sans oublier de déposer les anciens au parc à conteneur pour être recyclés. Enlever la poussière améliore aussi le rendement lumineux. En plus 50% de la lumière s’échappe vers le haut. Pas besoin d’éclairer le plafond, il est donc préférable de placer des réflecteurs/TL qui vont renvoyer la lumière vers le bas…

MODIFIER LE CÂBLAGE DES LUMINAIRES DANS LES CLASSES L’idéal est de raccorder séparément les lampes qui sont placées le long de la fenêtre, afin de pouvoir éteindre cette rangée dès qu’il y a suffisamment de lumière naturelle. A Virton, les élèves ont simplement dévissé une lampe sur deux dans certains locaux. Un seul tube dévissé, c’est déjà 10 à 15 euros d’électricité économisée par an.

METTRE DES DÉTECTEURS DE PASSAGE (DE PRÉSENCE) ET DES MINUTERIES Beaucoup d’endroits restent allumés pendant des heures pour rien. En plaçant des détecteurs et des minuteries, on allume certains locaux selon leur fréquentation. Les élèves ont modifié les détecteurs de mouvement afin qu’ils se déclenchent moins vite.

UTILISER DES BLOCS MULTIPRISES À INTERRUPTEUR PC, photocopieur, imprimante, téléviseur… même éteints, ils consomment encore de l’électricité. La réglette multiprises à interrupteur permettra en un seul geste de tout éteindre et de supprimer les consommations cachées. A Virton, un Ecowatt a été installé sur chaque bloc afin de mesurer la consommation de ces appareils.

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✔ On se tient au courant… pour les économies de courant ✔ La chasse au gaspi, ça déwatte ✔ Une idée lumineuse dans une école judicieuse ✔ Moins de luminosité pour une facture allégée ✔ Les énergivores DEHORS ! ent ✔ Trop de courant tue votre arg Slogans créés par les élèves de

5ème année


ATTENTION  ! ÉCOLE SOUS HAUTE TENSION

Les élèves de 3TQ et de 4P se sont lancés dans la chasse au Gaspi dans les ateliers. Optimiser l’éclairage, nettoyer les réflecteurs et réorganiser les bancs dans les classes. Dans différents ateliers, ils ont changé la disposition des TL car en les plaçant en rectangle, on en utilise beaucoup moins. Il fallait y penser ! Utilise un luxmètre pour t’assurer que chaque table de travail a un minimum de 300 lux, c’est la recommandation en éclairage ! Un luxmètre permet de mesurer l'intensité lumineuse.

Joël, élève de 6P, a programmé le fonctionnement des distributeurs de boissons. Quand l’école est déserte, pourquoi laisser allumer les distributeurs de boissons dont la consommation coûte environ 250 euros par an par machine ? C’est la raison qui a poussé Joël à installer une horloge et un contacteur afin de permettre au distributeur une petite pause entre 20H et 7H du matin…

Sébastien, en 7ème année, n’est pas peu fier de nous montrer sa réalisation. Il a créé lui-même un programme afin de réduire les plages horaires en modifiant la programmation selon les besoins et a installé un automate dans les urinoirs. Résultats : fini d’éclairer 24H/24 et de faire fonctionner inutilement les WC. Une belle économie pour les mois à venir !

RÉUSSI UN DÉFI nt s efforts o

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Vous aus si avez en vie de sen sibiliser v os copain s de classe pour enta mer un te l projet à l’ école … Suivez le guide à Virton ! A suivre s ur le blog de l’ école :

w w w.pierrard.

be/blog

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age Et sur notre p Facebook : ok.com/ www.facebo wattsup.fr


SMART GRIDS

LE RÉSEAU ÉLECTRIQUE DU FUTUR EST

INTELLIGENT Ces dernières années, notre réseau subit une pression croissante suite au boom des énergies renouvelables. Depuis le succès des panneaux photovoltaïques et des éoliennes, entre autres, nous ne nous contentons plus de consommer de l’électricité, nous en fournissons aussi au réseau. Pour gérer ces crêtes et ces creux dans la production, nous avons besoin de réseaux intelligents : les smart grids. Mais de quoi s’agit-il exactement ? Depuis toujours, le réseau d’approvisionnement en électricité est à sens unique entre la centrale électrique et les consommateurs. Mais aujourd’hui, ce modèle est complètement dépassé. En effet, même si nous consommons de plus en plus de courant, aujourd'hui nous produisons aussi de plus en plus notre propre électricité. Il suffit de penser au succès des panneaux photovoltaïques et des éoliennes. L’heure est donc venue de combiner nos formes traditionnelles de production d’énergie – centrales au gaz et au charbon, centrales nucléaires, centrales hydroélectriques… – avec les nouvelles technologies en matière d’énergie renouvelable. Et c’est exactement ce que les smart grids devront faire. Oui, tu as bien lu : devront, au futur. Car ces réseaux innovants sont toujours en phase de développement.

RÉSEAU À DOUBLE SENS

Les smart grids exploitent les nouvelles technologies de manière optimale. Ils facilitent ainsi l’utilisation de l’énergie renouvelable, et à double sens du réseau qu’elle implique. En effet, lorsque le soleil brille de mille feux et que personne ne consomme d’électricité produite à ce moment précis, le courant généré doit bien aller quelque part. DES CRÊTES ET DES CREUX

A l’avenir, les smart grids nous permettront de gérer nous-mêmes notre demande en électricité (c’est ce que l’on appelle la demande active, voir plus loin) et de stocker les éventuels surplus d’énergie. L’avantage ? C’est une façon de gérer les nombreux pics et creux, si caractéristiques des énergies renouvelables. Les jours où le vent souffle fort, par exemple, les éoliennes peuvent produire trop d’électricité. Eh bien, grâce aux smart grids, nous pourrons stocker cet excès de courant pendant un petit temps,

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afin de l’utiliser un jour sans vent. Le principe est comparable à celui de la batterie ou de la pile rechargeable. VOITURES ÉLECTRIQUES

Mais à quoi ressemble un smart grid ? Il s’agit en fait de la combinaison de toutes sortes de techniques, comme des capteurs, des logiciels complexes, des compteurs intelligents et des batteries, mais aussi de bornes de charge pour voitures électriques, par exemple. Ca t’étonne, hein ?! Mais, oui, les vélos et les voitures électriques jouent un rôle important dans un smart grid. En effet, ils disposent de batteries qui conviennent parfaitement pour stocker un trop-plein d’électricité (voir plus haut). Il y a même déjà des projets dans lesquels les voitures électriques consomment non seulement du courant, mais en fournissent aussi au réseau. Autrement dit : les véhicules électriques pourraient bien jouer un rôle de premier plan dans notre approvisionnement en électricité.


SMART GRIDS

LA DEMANDE ACTIVE

Tout déséquilibre entre la demande et l’offre en électricité peut avoir de graves conséquences pour les ménages et les entreprises. Aujourd’hui, la solution consiste entre autres à acheter de l’électricité à nos pays voisins ou à remettre en service d’anciennes centrales électriques (souvent très énergivores). L’arrivée des smart grids et de la ‘demande active’ pourrait bien marquer une vraie révolution. Le consommateur pourra, par exemple, reporter sa consommation d’électricité à un moment où l’offre sera suffisante. Et pour récompenser sa patience et sa flexibilité, il bénéficiera d’un tarif réduit. DES RECHERCHES INTENSIVES

Les smart grids sont donc des systèmes particulièrement complexes, qui associent production d’énergie, informatique et interaction entre diverses parties. Un exemple ? Les fabricants d’appareils électroménagers, qui doivent s’assurer dès maintenant que leurs machines pourront communiquer avec le réseau intelligent du futur. Si les smart grids ne sont pas encore pour demain, nombreux sont ceux qui y travaillent déjà à plein régime. En Belgique, mais aussi dans le reste du monde.

PLACE À LA PRATIQUE Une chose est donc sûre et certaine : les smart grids arrivent ! Voici déjà trois exemples de conséquences pratiques qui nous attendent.

Un:

la fin des relevés de compteur. Dans un smart grid, le gestionnaire du réseau peut voir à distance la quantité exacte d’électricité consommée.

Deux:

une détection et une réparation beaucoup plus rapides des défauts et des pannes.

Et trois:

une plus grande flexibilité du consommateur, grâce à la demande active. Imaginons, par exemple, que tu sois un jour l’heureux propriétaire d’une voiture électrique. Quand tu la brancheras au réseau pour la recharger, tu pourras indiquer si tu veux qu’elle soit rechargée tout de suite ou à n’importe quel moment d’ici le lendemain matin. Si tu choisis la deuxième option, le smart grid déterminera lui-même la meilleure plage horaire pour charger ta voiture. La flexibilité paie !

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Les smart grids offrent manifestement de nombreuses possibilités. Mais comment se fait-il qu’ils n’aient pas été développés plus tôt ?

La voiture électrique n’est pas seulement un moyen de transport intéressant, elle peut aussi jouer un rôle important pour les smart grids. Pourquoi ?

De nombreux pays, dont la Belgique, considèrent les smart grids comme étant une solution pour réduire notre dépendance énergétique et ralentir le réchauffement climatique. Comment ?

Les smart grids sont supposés résoudre le problème des crêtes et des creux dans la production d’électricité, si caractéristiques des énergies renouvelables (beaucoup/ peu de vent, beaucoup/peu de soleil…). Au moment d’un pic, une voiture électrique peut stocker le trop-plein d’énergie dans sa batterie. Une énergie qu’elle pourra ensuite utiliser pour rouler, ou qu’elle pourra renvoyer au réseau, comme certains chercheurs ont déjà réussi à faire. Si la flotte des voitures électriques arrive un jour à s’étendre, nous aurons donc une belle capacité de stockage pour tout le courant produit en trop.

Pour répondre à cette question, nous revenons encore une fois aux sources d’énergie renouvelable, qui sont à la base du développement des smart grids. Plus nous utiliserons ces sources inépuisables, moins nous dépendrons des énergies fossiles comme le gaz naturel et le pétrole, qui sont limitées. Nous réduirons ainsi les émissions de CO2, ce qui est essentiel pour enrayer le réchauffement climatique.

L’intérêt des smart grids est directement lié au boom des énergies renouvelables (p.ex. panneaux photovoltaïques et éoliennes). Or, le phénomène est relativement récent.

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REMUE-MÉNINGES

SMART GRIDS


WORLDSKILLS

WORLDSKILLS LEIPZIG 2013 Rencontre avec Sébastien de Maere, notre représentant belge en installations électriques à WorldSkills 2013. La compétition a vu s’affronter à Leipzig (Allemagne) environ 1000 jeunes talents de différents domaines professionnels venus de 48 pays.

UNE VOCATION DÈS LE PLUS JEUNE ÂGE « Dès la 6ème primaire, j’ai su que je serai un jour électricien ! J’adorais démonter tous les appareils électroniques. Lors d’un stage parascolaire de bricolage, j’ai découvert dans l’atelier ma passion pour les montages électriques… » A 20 ans, cet amoureux du travail manuel a trouvé son bonheur et sa motivation au CEFA de Court-SaintEtienne.

« L’alternance a changé ma vie. C’est très concret et on apprend son futur métier directement sur le terrain ».

UNE CONCURRENCE SOUS HAUTE TENSION

Pendant 3 journées et sous le regard des journalistes, visiteurs et caméras de télévision, Sébastien a participé à la construction d’une maison « intelligente » incluant de nombreuses technologies de domotique résidentielle. La programmation KNX a mal fonctionné et le stress aidant, Sébastien a du coup perdu le fil de ses idées. Heureusement, grâce à sa motivation et au coup de pouce de son entourage d’experts, il a pu retrouver sa concentration. Finalement, en travaillant d’arrache-pied, cela lui a permis de terminer le câblage de son coffret un quart d’heure avant le coup de sifflet final…

UNE PRESTATION 18 CARATS

La tension monte encore d’un cran lors de la remise des médailles. Parmi l’élite mondiale, Sébastien termine fièrement 13ème de sa catégorie (sur 31 candidats) et décroche ainsi un médaillon d’excellence. Content ? « J’ai gagné un cadeau pour toute ma vie…grâce aux nombreuses formations gratuites que j’ai pu suivre avec des spécialistes afin de me préparer à cette compétition, notamment en domotique ». Et demain ? « Son diplôme en poche, il a le projet de reprendre, avec son jeune collègue, l’entreprise de son patron qui part à la retraite ». Prochain rendez-vous pour les élèves en électrotechnique à Lille en octobre 2014. Et si tu y participais ?

Il a participé à plusieurs sélections et compétitions avant d’être choisi pour représenter la Belgique à WordSkills cet été.

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ium.be


LE MÉTIER

Renaud Hannon Winants sprl

TECHNICIEN EN SYSTÈMES D’ALARME ET ANTI-INTRUSION

LES EXPERTS MIAMI NE SONT PAS LOIN 11


TECHNICIEN EN SYSTÈMES D’ALARME ET ANTI-INTRUSION

Renaud Hannon est un jeune homme souriant, discret et sûr de lui. En un mot « propre sur lui »… Et ce n’est pas un hasard, car les qualités premières d’un technicien en systèmes d’alarme et anti-intrusion sont la discrétion et la bonne présentation. Zoom sur un métier au carrefour de l’électricité et de l’informatique. EN QUOI CONSISTE EXACTEMENT LE MÉTIER DE TECHNICIEN EN SYSTÈMES D’ALARME ?

« Ce métier comprend deux parties : d’abord la conception, puis l’installation. Ces deux volets ne sont pas toujours effectués par la même personne. Celui qui se charge de la conception se rend chez le client pour analyser ses besoins et déterminer le type de protection nécessaire en fonction du bâtiment à sécuriser. Il donne des explications au client, lui parle des différentes options et examine où passeront les câbles. Ensuite, il prépare un devis détaillé, avec photos des appareils proposés. »

ET L’INSTALLATEUR, QUEL EST SON RÔLE ?

« Il intervient une fois que le client a accepté l’offre. Il vérifie d’abord qu’il n’y ait pas eu, dans la maison, de changement susceptible de modifier l’installation. Une plante ou un meuble peut par exemple diminuer le champ d’un détecteur. Il se base ensuite sur un descriptif détaillé de l’installation avant de s’attaquer à l’aspect pratique des choses : tirer les câbles et les dissimuler dans les meubles de cuisine, les plinthes ou des goulottes, rendre chaque appareil hermétique en remplissant les passages de câbles de silicone et en soudant tous les fils, fixer les appareils, poser la centrale et les sirènes. Mais cela ne s’arrête pas là, il faut ensuite raccorder la centrale au tableau électrique sur un circuit séparé, au réseau téléphonique existant et aux détecteurs. Et seulement ensuite assurer toute la partie programmation sur un ordinateur portable. Sans oublier les essais pour être certain que tout fonctionne ! »

POURQUOI EST-CE SOUVENT RÉALISÉ PAR DEUX PERSONNES DIFFÉRENTES ?

« Parce que la loi exige des qualifications différentes. De plus en plus, les techniciens en systèmes d’alarme doivent disposer de certaines certifications. C’est en tout cas vrai chez Winants. Comme le dit le patron, il est interdit pour un électricien de tirer un câble d’alarme sans être agréé. Ces formations comprennent 3 volets : un pour le dirigeant, un pour la conception et un pour l’installation. L’installateur, par exemple, doit suivre 45h de cours pour être certifié et 2 jours de recyclage tous les 5 ans. »

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TU AS SUIVI DES FORMATIONS COMPLÉMENTAIRES ?

« L’informatique devient vraiment indispensable dans l’installation de systèmes d’alarme. J’ai suivi tout en travaillant des formations chez les constructeurs pour maîtriser les produits sur le bout des doigts. »

répétitif, car il n’existe pas deux installations identiques. Ça demande une bonne dose de jugeote et de réflexion. »

AS-TU UNE ANECDOTE À NOUS RACONTER ? COMMENT VOIS-TU L’ÉVOLUTION DU MÉTIER ?

« De nos jours, la sécurité ne se limite plus à l’alarme. Elle implique des caméras, des transmissions via des réseaux GPRS ou GSM. La télévision numérique exerce aussi une influence, car on doit pouvoir entrer dans la programmation du modem du client pour programmer certains accès. D’où la nécessité des connaissances informatiques… Le technicien en systèmes d’alarme doit être vraiment polyvalent. C’est un véritable métier de la sécurité, qui implique aussi le contrôle d’accès, la détection incendie, la surveillance par caméras avec les images consultables à partir d’un smartphone, etc. On évolue de plus en plus vers la vidéosurveillance, le détecteur standard est condamné à disparaître. On utilise souvent des détecteurs avec inhibition des parasites, c’est-à-dire des détecteurs qui, par exemple, ne détectent pas le chat du voisin. Les caméras aussi évoluent à une vitesse effrénée, notamment avec les caméras IP. On se rapproche de plus en plus des Experts Miami ! »

QU’EST-CE QUI EST LE PLUS SYMPA DANS CE MÉTIER ?

« Aucune journée ne se ressemble et on rencontre beaucoup de monde. Une installation dure 2 à 3 jours, on bouge donc souvent. C’est loin d’être

« Des tas ! Mais je vais vous raconter celle de clients qui ont une résidence secondaire dans la région. Ils y viennent parfois le week-end ou pour les vacances. Il arrive aussi que la maison reste vide plusieurs semaines d’affilée. Ils m’ont appelé un jour pour me dire que l’alarme se déclenchait toutes les nuits. Après vérification du système sur place, tout semblait normal. Pourtant, le problème persistait. Ni une ni deux, je décide d’aller passer la nuit dans la maison. Je m’assieds dans le divan sans bouger pour que l’alarme ne me détecte pas et j’attends… Peu de temps après, une chauve-souris est sortie de derrière une armoire et a déclenché le système en passant devant les détecteurs. Elle y avait fait son nid ! »

POUR FINIR, AS-TU UN CONSEIL À DONNER AUX JEUNES QUI VEULENT EXERCER CE MÉTIER ?

« Ils doivent avoir envie de travailler et aimer le travail bien fait. La qualité du travail est primordiale, car elle peut engager la responsabilité légale du technicien, en plus de celle de son patron ! Pour cela, chez Winants, les techniciens effectuent un roulement entre les installations et les entretiens des systèmes d’alarme. Cela permet d’éviter de tomber dans la routine et d’accomplir des gestes machinalement sans réfléchir à ce que l’on fait. »

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TECHNICIEN EN SYSTÈMES D’ALARME ET ANTI-INTRUSION

QUELLES SONT LES QUALITÉS INDISPENSABLES ? Ø Une bonne présentation : c’est indispensable dans la sécurité. Il faut inspirer la confiance au premier regard. Pas question d’avoir l’air débraillé !

Ø Esprit de synthèse et d’analyse :

tu dois réfléchir car toutes les installations sont différentes, et prendre la bonne décision au bon moment.

Ø Flexibilité :

tu dois aussi pouvoir assurer des tours de garde pendant lesquels tu es disponible 24h/24 pour aider les clients par téléphone ou sur place en cas de problème ou de panne.

Ø Discrétion :

tu reçois énormément d’informations confidentielles du client. Tu ne peux bien sûr jamais les divulguer.

Ø Soigneux :

travailler très proprement, parfois en chaussettes ou avec des gants et toujours avec ton meilleur allié, l’aspirateur !

ns certificatio En plus des ndre aux po ré ut fa il nécéssaires, ur pouvoir po s te suivan conditions métier : excercer ce n n de l’Unio ye to ci Ø être ne européen s moins 18 an Ø avoir au amné à nd co é oir ét Ø ne pas av 6 mois de plus une peine de ur la po llé ai av oir tr rnières Ø ne pas av de 5 s urs de police au co années

E décou nvie de métier vrir d’autres s ? Sur ww fe vision w.wattsup.b sur ne les e et vid métier éos sur les s!

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' F I L A  QU AU  VERT

L'ÉCOLE

Nous voici près d’Herentals, au sein du petit parc nature et détente De Hellekens. Sander Verboven et Christof Van den Brande, tous deux élèves en 6ème année électricité à l’institut technique kOsh Scheppersstraat, nous attendent patiemment. Sander et Christof sont là pour nous présenter le véritable exploit qu’ils ont réalisé. Grâce à l’installation d’une pompe à eau solaire, le précieux liquide est pompé dans un bras de la rivière Kleine Nete pour créer un environnement idéal pour la reproduction des grenouilles et des salamandres. Y compris pendant les longues périodes de sécheresse. Résultat: un projet scolaire qui sera utile pendant de nombreuses années, un prof et un directeur super enthousiastes, une administration communale satisfaite, et… la gratitude éternelle de l’ensemble de la communauté des grenouilles et salamandres de la région. Bien joué, les gars !

avec les conseils et les encouragements de Willy Olyslaegers, leur professeur. D’abord, réfléchir. De quoi avons-nous besoin ? Quels sont les composants de l’installation ? Où trouver le matériel ? Etape suivante: rentrer un dossier et un budget (€3000), que la ville a approuvés après avoir pesé le pour et le contre.

RENDEZ-VOUS AU MILIEU DES GRENOUILLES ET DES SALAMANDRES

LE VENT ET LE SOLEIL Sander et Christof ont dû résoudre un problème qui perdurait depuis plus de dix ans. Pour éviter le tarissement du ruisseau et transférer l’eau de la Kleine Nete jusqu’au système de canaux (un genre de bassin d’attente) du parc, la ville avait fait installer une pompe et une éolienne. Mais – gros problème ! – le système n’a jamais bien fonctionné. Le choix d’un panneau photovoltaïque pour alimenter la pompe en énergie devait être une bien meilleure solution. Plus facile à dire qu’à faire, bien sûr… Sander et Christof se sont tout de suite mis au travail

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INAUGURATION

é inaugurée L’installation a ét 27 juin derofficiellement le du bourgnier, en présence hevins de la mestre et des éc . Le dur labeur ville d’Herentals nder n’est de Christof et Sa inaperçu… La donc pas passé au. cerise sur le gâte

AU BOULOT ! L’heure est ensuite venue de se retrousser les manches. Commander le matériel, attendre, attendre, attendre… Comme dans la vraie vie, il y a souvent l’un ou l’autre problème de livraison. Il a donc fallu patienter longtemps avant que toutes les (bonnes !) pièces soient sur place. Sander: ‘Nous avons eu la chance de pouvoir compter sur l’aide des services communaux. Nous avions par exemple un chariot à nacelle et un échafaudage à disposition. Heureusement ! Car on est vraiment au milieu de nulle part, et ça ne rend pas les choses très faciles.’

COMMENT ÇA MARCHE ? Christof et Sander expliquent: ‘Une fois chargée, la batterie alimente la pompe pendant environ 8 heures. Dans la batterie, il y a un interrupteur. Lorsque la batterie est entièrement chargée, la pompe se met en marche. Quand la tension est trop faible, la pompe s’éteint et le panneau photovoltaïque recharge la batterie. La vitesse de charge dépend naturellement des conditions climatiques. Le débordement prévu dans le bassin d’attente empêche le transvasement de l’eau. Nous avons aussi placé un système de flotteur dans le puits pour éviter que la pompe ne tourne à vide si, par exemple, le conduit venait à se boucher.’

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TU ES ACTIF DANS LES MOUVEMENTS DE JEUNESSE ? CHEF CHEZ LES SCOUTS, LES GUIDES OU AILLEURS ? BIENTÔT DISPONIBLE :

un kit de jeux et d’expériences pour les 8-14 ans L’ELECTROCHOC

Une après-midi pluvieuse ? Un moment avec un peu moins d’inspiration ? Tu as des jeunes curieux dans ta troupe ? Grâce à l’aide de Mister Electron, transforme ton local en un véritable laboratoire et fais découvrir à tes jeunes chercheurs le monde fascinant de l’électricité.

UN CADEAU POUR LES DÉCIDEURS RAPIDES

Les 50 premiers groupes inscrits recevront un set de haut-parleurs solaires. Idéal pour le prochain camp. Les haut-parleurs fonctionnent à l’énergie solaire et conviennent aussi pour recharger tous les appareils portables en pleine nature !

COMMENT PARTICIPER ?

Télécharge sur le site http://www. electro-club.be/electrochoc 6 fiches d’expériences avec les instructions. Ces fiches expliquent les différentes étapes de chaque expérience (avec photos) et constituent une chouette animation pour une après-midi de découverte !

Rends-toi vite sur w w w.electro-c

lub.be/electro

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choc

TON LOCAL A BESOIN D’UN PETIT RAFRAÎCHISSEMENT (ÉLECTRIQUE )? MISTER ELECTRON VIENT EN PERSONNE LE RELOOKER !

Cerise sur le gâteau. En participant à l’Electrochoc, tu auras peut-être en plus la chance de remporter la visite de Mister Electron en personne ! Il se rendra dans 4 locaux afin d’y effectuer des travaux d’amélioration électrique (comme l’installation d’un éclairage plus convivial dans ton local, des modifications pour réduire la consommation d’énergie…pour un budget total de 1500 euros par local). Pour participer, il suffit d’inventer avec ta troupe un slogan original sur l’électricité.


www.facebook.com/ wattsup.fr the place2be

pour les Electrofans

 DES TONNES D'INFOS SUR L’ÉLECTRICITÉ, À L’ÉCOLE ET DANS LE MONDE DU TRAVAIL  POUR TOUS LES MORDUS DE TECHNIQUE ET D’ÉLECTRICITÉ  DES NEWS, DES PHOTOS, DES CONCOURS, DES CONSEILS… 18


E É R G É T N I L’ÉPREUVE E PAR RÉALISÉ N U G Z U D T E MUHAMM Eux ont aussi participé au concours Facebook !

L’équipe Watt’s Up rend visite aujourd’hui au gagnant du concours Facebook ‘La plus chouette Qualif’ 2013’. Reportage dans la section Electricité de l’Athénée Royal de Ans/Alleur. Muhammet est tombé très jeune dans l’électricité et a toujours été curieux de démonter tous les appareils électriques pour apprendre à comprendre leur fonctionnement. Pas étonnant que ce passionné soit aussi le gagnant de l’iPad mini ! Avec presque 200 votes de préférence pour sa vidéo postée sur Facebook en juin dernier, il nous décrit son travail : «Mon épreuve intégrée concerne la gestion du stockage de l’eau dans un château d’eau. Le plus complexe est de maintenir un niveau constant d’eau dans le château d’eau afin que les habitants aux alentours soient constamment fournis en eau. Un niveau minimal d’eau doit aussi être garanti dans le château pour permettre aux pompiers d’intervenir en cas d’incendie ou de grande sécheresse ».

Le télémètre laser calcule la distance entre le flotteur et le fond de la citerne.

QUENTIN (7ÈME ANNÉE, COMPLÉMENT EN MAINTENANCE)

En cas de consommation raisonnable d’eau par les habitants, le flotteur descend, arrive à un niveau moyen et enclenche la première pompe à eau. En cas de forte consommation, le flotteur descend plus bas et une deuxième pompe s’enclenche. C’est grâce à ce système que le niveau d’eau remonte toujours à un niveau optimal.

« Je me suis occupé de la gestion d’un carrefour. En cas d’accident et de problème avec le feu de signalisation, un sms ou un mail est envoyé au gestionnaire pour intervention urgente. »

Bravo Muhammet pour cette épreuve pratique très utile !

Devenez fan su r Facebook pour ne rater aucun des prochains conc ours ! Déco

GIUSEPPE (6ÈME TECHNIQUE) « J’ai travaillé sur la gestion d’un groupe électrogène, en cas de panne de réseau. A utiliser par exemple en salle opératoire dans un hôpital. »

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ok.com/ www.facebo wattsup.fr SAMUEL

« J’ai automatisé une table de test à l’effort utilisée en cardiologie en enregistrant les données spécifiques à chaque patient. Une première en Belgique ! »

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100 ANS D’ELECTRICITE

100 ANS D’ELECTRICITE

RETOUR VERS LE FUTUR

Jusqu’à fin septembre, le musée gantois de l’industrie MIAT abrite l’exposition ‘Sous tension’. L’année n’a pas été choisie au hasard. Il y a 100 ans de cela – en 1913, donc – Gand accueillait une Exposition universelle. L’ère des machines à vapeur touchait à sa fin. L’avenir se profilait dans le monde invisible et intangible de l’électricité.

LA SÉCURITÉ

Au fil de l’exposition, le visiteur découvre comment l’électricité est peu à peu entrée dans notre vie quotidienne : des tableaux de distribution et prises en bakélite centenaires aux ancêtres de nos ordinateurs et jeux vidéo, en passant par les vieux lave-linge et tourne-disques. Le centrale téléphonique datant de 1902 est assez comique, surtout en comparaison à l’iPhone juste à côté… On y trouve des photos et affiches fantastiques. Mais aussi les appareils et les objets les plus fous. Plus le visiteur avance dans l’expo, plus il se rend compte combien les choses ont changé ces 100 dernières années dans le domaine de l’électricité.

Dès les premières applications électriques, l’accent a été mis sur les dangers possibles de l’électricité. En avertissant par exemple qu’il ne faut pas jeter de l’eau sur un appareil en surchauffe ! LE THÉRÉMINE

Le point d’orgue de l’exposition. Le thérémine est un instrument de musique électronique. Pour le faire fonctionner, il suffit de déplacer sa main dans le vide entre les deux antennes. La main droite détermine la hauteur de la note, tandis que la main gauche règle le volume. Le thérémine existait bien avant l’ordinateur. Le boîtier du thérémine contient deux générateurs, qui produisent des oscillations électriques. L’un d’entre eux a une fréquence fixe. Tandis que l’autre, relié à l’antenne placée sur le haut du boîtier, a une fréquence variable. La fréquence de ce deuxième générateur est modifiée par les mouvements de la main dans le champ électromagnétique de l’antenne. Ce que l’on entend est donc la différence de fréquence entre les deux générateurs.

UNE LUMIÈRE DANS LA NUIT

Nos aïeuls s’éclairaient aux lampes à gaz. Un petit manchon devenait incandescent à la chaleur d’une flamme de gaz, et produisait ainsi de la lumière. L’éclairage électrique existait déjà en 1913, mais l’exposition universelle voulait présenter les lampes les plus modernes. Les lampes à filament étaient alors la principale nouveauté. Le filament était composé de tungstène, un métal dont le point de fusion est très élevé (3422°C) et qui convient donc parfaitement pour cette application. Ce filament frappait réellement l’imagination, comme en témoignent d’ailleurs les publicités de l’époque. Et personne n’ignorait que les ampoules Philips venaient des Pays-Bas, avec leur costume traditionnel.

Led Zeppelin a déjà utilisé l’instrument lors de différents concerts. Un instrument que l’on peut aussi entendre dans l’intro de la célèbre série Inspecteur Barnaby. Envie d’essayer par toi-même? Nous te donnons rendez-vous au MIAT !

LES APPAREILS ÉLECTROMÉNAGERS

Lentement, les appareils électroménagers ont envahi notre quotidien. Mais le client qui déambule aujourd’hui dans un magasin d’électro aura bien du mal à s’imaginer à quoi tous ces appareils ressemblaient autrefois.

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EXPO

Des élèves qui font l’expo L’expo gantoise ‘Sous tension’ propose aussi quatre jeux fabriqués par les élèves de l’athénée GITO Groenkouter (Sint-Amandsberg, Gand).

L’ILLUSION COLORÉE permet de découvrir la superbe palette de couleurs de la lumière. Au centre se trouvent trois TL, tous dotés d’un filtre de couleur et d’un variateur de lumière. Comme chaque néon reçoit une tension différente, la couleur visible au centre change systématiquement.

‘Nous avons assemblé et peint le cadre en bois, puis nous avons réalisé le câblage et installé les TL. Le montage est fin prêt. Les couleurs mélangées au centre changent à chaque fois que l’on modifie l’intensité des trois TL et des trois couleurs dominantes.’

Dans CETTE BOÎTE À IMAGES, le visiteur peut voir côte à côte des anciens et nouveaux modèles d’appareils électriques.

Faruk Kara, élève de sixième en électricité

‘Nous avons tracé et scié des panneaux de MDF avant d’assembler et de peindre les boîtiers, puis de poser les plexis. Nous avons bien sûr aussi réalisé le câblage électrique. C’était un défi, pour moi, d’étudier l’électricité. Mais ce genre de projets me fait prendre conscience qu’il est intéressant de savoir en faire plus. C’est pourquoi je suis des cours du soir en CNC et je m’intéresse aussi à la mécanique.

Tandis qu’il tente d’arriver au bout de ce JEU D’AGILITÉ, le visiteur découvre sur le panneau du fond que le premier ordinateur date de 1946 et s’appelait ENIAC, ou encore que le premier PC a vu le jour en 1981.

Plus tard, j’aimerais travailler dans les cabines à haute tension. Quand il y a un court-circuit à l’école, les profs nous expliquent toujours le problème et la solution dans les moindres détails. C’est intéressant, mais une cabine à haute tension doit être encore beaucoup plus intéressante ! Ou alors je serai peut-être technicien des arts de la scène, ça m’a aussi l’air sympa. Sans oublier la domotique, que je souhaite aussi approfondir…’

Pour cet ÉLECTRO, les élèves de l’athénée GITO Groenkouter ont composé une série de questions sur l’histoire de l’électricité. Un jeu amusant pour tester ses connaissances.

Dzhesur Feim, élève en cinquième électricité, a bossé sur le jeu d’agilité et l’électro.

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100 ANS D’ELECTRICITE

Un filament a été littéralement tiré.

Ne jamais éteindre avec de l’eau un dispositif de surchauffe !

Gaston Ebingen / Institut Provincial pour la Sécurité, Anvers.

Délicieux café, à condition d’avoir un peu de patience ! Illustrations venant de ‘De Gentse Lente van 1513’ de Antoon Devogelaere

Aux Pays-Bas aussi, l’ampoule a été un succès populaire.

Une des premières machines à laver, avec un moteur électrique.

L’importance du travail d’équipe Ann Van De Meulebrouck (enseignante) et Benny Vandevoorde (directeur) expliquent pourquoi l’école trouve ces projets aussi importants. Benny: ‘Car, contrairement à d’autres projets, nous pouvons finaliser quelque chose de fonctionnel. Quelque chose dont l’école et les élèves peuvent dire : c’est nous qui l’avons fait ! De cette manière, nous travaillons non seulement aux connaissances et aux compétences de nos jeunes, mais aussi à leur attitude professionnelle - comme le sens du détail et le travail sous pression. La réalisation des quatre modules en très peu de temps est la preuve que ces jeunes sont capables d’énormément de choses !’ Ann: ‘Car ce type de projet offre l’opportunité de faire travailler plusieurs classes en équipe. Métal, bois et électricité. Cinquième et sixième. Technique et professionnel. Parfois, ils suivent les cours généraux ensemble, mais chacun retourne ensuite dans sa petite case. Or, ils auront besoin les uns des autres dans leur future vie professionnelle. Ce type de projet leur permet de se rendre compte en live de l’importance du travail d’équipe et du respect de la contribution de chacun.’

t.be w w w.miat.gen

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ELECTRO CHALLENGE

ET SI TU TE LANÇAIS UN NOUVEAU DÉFI ? Démontre tes talents d’électricien Depuis 2007, les élèves passionnés d’électricité peuvent participer à un super concours individuel organisé tous les 2 ans sous le nom d’Electro Challenge. Ton école y a peut-être déjà pris part dans le passé. Le concours se décline en deux compétitions essentiellement pratiques, soit en électricité résidentielle soit en électricité industrielle. Il s’adresse aux jeunes de 6ème année et de dernière année en alternance.

POURQUOI PARTICIPER ? Un plus pour ton CV : une chouette expérience à partager avec d’autres jeunes, des contacts intéressants avec les entreprises et les sponsors

Le pré-test en ligne : disponible fin septembre via ton prof d’électricité. C’est un court questionnaire à choix multiples, que tu réalises sur ordinateur.

Une autre façon d’apprendre : en relevant de nouveaux défis, en recevant des conseils judicieux du jury et des professeurs

L’inscription : en novembre 2013, toujours via ton professeur/ formateur en électricité

De fabuleux cadeaux : tous les finalistes sont assurés de recevoir de magnifiques récompenses et leur école / centre de formation se fait gâter également !

PLUS D’INFOS :

EN PRATIQUE

w w w.wattsup

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hallenge

Les pré-sélections organisées en provinces et à Bruxelles auront lieu en janvier/février 2014 La finale de l’Electro Challenge : 29 avril 2014 (date à confirmer)


NEWS Que penses-tu de ce numéro de WATT’s Up? Tu as une idée d’article qui t’intéresserait? Ou tu aimerais apparaître avec ta classe dans le magazine? Envoie-nous un message à info@wattsup.be

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TUNED SAIS-TU QUE... … plus d’un milliard de personnes vivent sans électricité ? Sur la planète, pas moins de 1,2 milliard de personnes n’ont pas l’électricité. C’est-à-dire pas d’éclairage, pas de frigo, pas de télé. Difficile à imaginer pour nous ! La situation est particulièrement préoccupante en Inde, et ne devrait pas s’améliorer dans un proche avenir. Les Nations Unies ont fixé l’objectif de 2030 pour que tous les habitants de la terre aient accès à l’électricité. (source: www.7sur7.be)

SAIS-TU QUE... … l’eau peut provoquer un incendie ? Mieux encore : le phénomène est une pure affaire d’électricité. Quand on lave la cale d’un cargo pétrolier au nettoyeur haute pression, par exemple, les atomes d’eau se frottent les uns contre les autres à très grande vitesse. Ce frottement génère de l’électricité statique et des étincelles peuvent apparaître. Des étincelles qui risquent d’enflammer les vapeurs d’essence qui flottent dans la cale.

APPRENDRE EN REGARDANT Disjoncteur, différentiel, liaisons équipotentielles, mise à la terre : autant de concepts que l’électricien en herbe connaît par cœur. Non ? Ces quatre petits films d’animation les ramènent à la vie. Envie d’en voir plus ? Va vite jeter un coup d’œil sur http://www. wattsup.be/fr/electropedia

ENVIE DE RELEVER UN NOUVEAU DÉFI ? Va vite à la page 23 de ce magazine, car l’Electro Challenge sera de retour en 2014 pour une nouvelle édition. Ne tarde pas trop : les tests de pré-sélection commencent déjà fin septembre.

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