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HUEP mag le mag des hôpitaux universitaires de l’est parisien - ap-hp

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perspectives et projets

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Trousseau : 1ère unité mobile d’assistance circulatoire extracorporelle pédiatrique d’Ile-de-France (UMAC)

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innovations médicales

Cancer de la prostate : les hommes à haut risque de cancer de la prostate ont eux aussi leur parcours de soins en un jour

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culture à l’hôpital

La culture à l’hôpital, pour qui, pourquoi ?


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le ma g d es hô pi t au x uni v e r s i t ai r es d e l’ e s t pa r is i en

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SOMMAIRE 3

retour sur

a rentrée de septembre 2015 est marquée par l’aboutissement ou l’avancement de plusieurs projets de notre Groupe hospitalier :

A Tenon

Journée portes ouvertes – mai 2015

➜ la nouvelle unité de dialyse de l’hôpital

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RespiFIL : nouvelle filière de santé Maladies Respiratoires Rares de l’enfant et de l’adulte à Trousseau Saint-Antoine : l’offre de soins du service de médecine interne Tenon : Plus de 1000 intensifications thérapeutiques réalisées au sein du service d’oncologie médicale et de thérapie cellulaire Tenon : le centre public de référence en reproduction de l’est parisien

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perspectives et projets Hôpital Trousseau, AP-HP : mise en place d’une 1ère unité mobile d’assistance circulatoire extracorporelle pédiatrique

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témoignages Infirmière coordinatrice de prélèvement d’organe et de tissus : quelles missions ?

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innovations médicales Cancer du sein : passer de la suspicion à la certitude en une journée

Cancer de la prostate :

les hommes à haut risque de cancer de la prostate ont eux aussi leur parcours de soins en un jour

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recherche / étude Épidémiologie et pronostic des patients sans domicile admis en réanimation

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vie à l’hôpital Les aumôneries du GH : participer librement au culte de sa religion

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Tenon a été ouverte avec deux mois d’avance ; elle permet de doubler la capacité de traitement des insuffisants rénaux ;

services à la une

Pascal DE WILDE

➜ les 5e et 6e étages de la maternité Le Lorier

accueillent désormais les mères et les nouveau-nés dans de très bonnes conditions et le laboratoire d’AMP (aide médicale à la procréation) a été également rénové ;

Directeur du Groupe hospitalier

A Trousseau

➜ le projet de recherche I-Motion* a démarré, tandis que

les travaux du bloc opératoire pédiatrique sont en cours et que le programme des travaux du 7e étage de Paul-Louis Chigot destiné à la neurologie pédiatrique a été validé. La programmation des travaux va maintenant s’étendre aux 8e et 9e étages ; A Saint-Antoine ➜ l’équipe médicale digestive de Lariboisière a rejoint le pôle digestif à Saint-Antoine pour renforcer son activité sur différents segments (urgences digestives, pathologies du tube digestif, MICI) et porter le projet de rénovation et d’extension de l’endoscopie ;

➜ les services d’endocrinologie et de rhumatologie adaptent

leurs organisations en développant l’hospitalisation de jour et de semaine en endocrinologie, et en regroupant les deux consultations ;

➜ le démarrage des travaux du futur service de microbio-

logie est imminent ;

A Rothschild ➜ le chantier du campus Écoles/Informatique a débuté dans le bâtiment Picpus. La livraison est prévue en avril 2017. Ces projets sont autant de signes du dynamisme de notre groupe qui doit poursuivre ses efforts pour améliorer les conditions d’accueil et de prise en charge des patients. Nous avons un plan stratégique qui nous donne une ligne claire et, résolument, nous continuerons d’avancer grâce à la mobilisation de tous : je vous en remercie.

en images !

Pascal DE WILDE

Le joli jardin botanique de l’hôpital Rothschild

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culture à l’hôpital La culture à l’hôpital : Pour qui ? Pourquoi ?

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sites et réseaux sociaux Suivez les actus de votre Groupe hospitalier sur Facebook, Twitter, Vimeo et Youtube

* Centre de recherche, association AP-HP, association l’AP-HP, l’AFM - Téléthon et UPMC

Startt Mag est une publication des Hôpitaux Universitaires Est Parisien Saint-Antoine – Rothschild – Trousseau / La Roche-Guyon - Tenon • Directeur de publication : Pascal De Wilde (Directeur), Renaud Pellé (Directeur adjoint) • Comité de rédaction : Estelle François-Prigent (Directrice de communication), Amandine Mariotto, Sophia Sebille (chargées de communication), Juliette Lacôte (assistante de communication). Ont participé également à ce numéro : Annick Clément, Olivier Fain, Jean-Pierre Lotz, Rachel Levy , Ricardo Carbajal, Ophélie Champagne, Isabelle Perot, Delphine Crouzat, Emile Darai, Olivier Cussenot, Bertrand Guidet, Louis Giacometti, Marianne Guéroult, Hélène Joubert. Réalisation : C.V. Florence Labarthe


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retour sur

Journée portes ouvertes – mai 2015 ... à Rothschild

... à Tenon

Catherine Baratti Elbaz, maire du 12e, Martin Hirsch, directeur général de l’AP-HP, Françoise Lietard, directrice de l’hôpital Rothschild, Pascal De Wilde, Directeur du GH

Entrée de l’hôpital

Spectacle de la compagnie de la pierre noire

Visite des blocs

Parcours botanique

Fanfare des étudiants en médecine dans le square E. Vaillant

Bal tango, salle Nation

Stand d’information sur la prise en charge des AVC Stand d’information sur la “la santé de la femme”

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services à la une

RespiFIL : la nouvelle Filière de Santé Maladie Respiratoires Rares de l’enfant à l’adulte de Trousseau RespiFIL est la filière de santé des maladies respiratoires rares de l’enfant à l’adulte. Elle est coordonnée par le Pr Annick Clément à l’hôpital Trousseau.

RespiFIL et les maladies respiratoires rares Les maladies respiratoires rares concernent l’ensemble des pathologies qui altèrent la mission essentielle du poumon qui est d’assurer l’apport d’oxygène à l’ensemble des tissus de l’organisme. Ces pathologies sont le plus souvent diagnostiquées chez l’enfant, mais elles peuvent être découvertes à tous les âges de la vie. Leur expression est très variable, résultant d’interactions complexes entre les facteurs causaux essentiellement génétiques et les facteurs environnementaux et de co-morbidité. Ce sont des maladies le plus souvent chroniques avec une morbidité élevée ; elles requièrent une prise en charge très spécialisée et pluridisciplinaire. Les maladies respiratoires rares sont très nombreuses (www.orphanet.fr). Elles peuvent être rassemblées dans les principaux groupes suivants : n

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Les malformations du système respiratoire, pouvant toucher toutes les structures anatomiques qui le composent Les pathologies ciblant principalement les voies aériennes : dyskinésies ciliaires, mucoviscidose… Les pathologies de la partie distale parenchymateuse du poumon : pneumopathies interstitielles chroniques, fibroses pulmonaires, pathologies vasculaires Les maladies affectant la commande respiratoire : syndrome d’Ondine… Les pathologies des muscles assurant la mécanique respiratoire : atteintes diaphragmatiques, pathologies neuro-musculaires…

Les structures et acteurs composant RespiFIL 3 CRMR et leurs sites constitutifs • Centre de Référence des Maladies Respiratoires Rares (enfants), (coordonnateur A. Clément, Paris) • Centre de Référence des Maladies Pulmonaires Rares (adultes), (coordonnateur J-F Cordier, Lyon) • Centre de Référence du Syndrome d’Ondine (enfants et adultes), (coordonnateur H. Trang, Paris) n

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Les missions de RespiFIL RespiFIL a pour rôle principal d’animer et de coordonner les actions des différents acteurs impliqués dans la prise en charge des maladies respiratoires rares, en mettant au cœur du dispositif le patient, ses proches ainsi que les associations de patients

Les principaux objectifs de RespiFIL sont : n

37 centres de compétences 15 laboratoires de diagnostic et de recherche De nombreuses associations de patients Les maisons départementales des personnes handicapées Les sociétés savantes respiratoires

L’équipe RespiFIL RespiFIL a bénéficié d’un financement spécifique dans le cadre du PNMR2, qui a permis de recruter un personnel dédié. Le GH HUEP s’est rapidement mobilisé pour permettre de constituer l’équipe RespiFIL qui se compose actuellement d’un chef de projet (Charlotte Mailhat) et de deux chargées de mission (Laurie Galeron et Meriem Rahmani). Cette équipe est localisée à l’hôpital Trousseau au 4e étage du bâtiment Lacaze. Elle travaille en lien étroit avec tous les acteurs des CRMR et des centres de compétences de la filière, ainsi qu’avec l’équipe RaDiCo localisée au bâtiment Lemariey (Inserm UMR-S933, Serge Amselem).

La filière RespiFIL a organisé le 24 mars 2015 sa première rencontre annuelle à Paris sur le campus des Cordeliers. Cette manifestation a réuni pour la première fois tous les acteurs impliqués dans la prise en charge des patients, enfants et adultes, atteints de maladies respiratoires rares, ainsi que dans les programmes de recherche associés. Le succès de cette réunion a permis de lancer la dynamique de RespiFIL. La deuxième journée RespiFIL est programmée le 22 mars 2016 sur le site des Cordeliers.

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d’améliorer la visibilité de l’organisation de la prise en charge des maladies respiratoires rares en France pour faciliter l’orientation des patients et des professionnels de santé, de permettre le regroupement des expertises et la mutualisation des moyens au sein d’une structure unique, de développer la recherche et l’innovation thérapeutique dans le domaine des maladies pulmonaires, de dynamiser les actions de formation et de communication, de renforcer les partenariats avec les industriels de santé.

ConTACT Pr Annick CLéMEnT annick.clement@aphp.fr

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Saint-Antoine : l’offre de soins du service de médecine interne Le Pr Fain est à la tête d’une équipe de médecins spécialisés dans la prise en charge de patients atteints de maladies autoimmunes, maladies hématologiques non malignes, de maladies rares et/ou orphelines, de diagnostics difficiles ou atteints de polypathologies.

Le service de médecine interne, nouvelle formule, est en place depuis le 1er septembre 2014 avec sa nouvelle équipe. Certaines activités se poursuivent, d’autres se développent. Le lien avec la médecine de ville établi par le Pr Cabane se maintient et s’amplifie: staffs dossiers, cours, disponibilités téléphoniques, consultations d’urgence, hospitalisations directes traditionnelles ou en hôpital de jour et le 20 juin: les 1ères rencontres médecine générale - médecine interne de l’hôpital Saint Antoine avec 35 participants. L’arrivée de deux centres maladies rares va apporter au groupe hospitalier une spécialisation supplémentaire : le centre “cytopénies auto-immunes”, très complémentaire du service d’hématologie et le centre “angiœdèmes” en lien avec le service de dermatologie-allergologie de l’hôpital Tenon. La prise en charge des maladies auto-immunes et systémiques va également se développer, ainsi que celle des malades drépanocytaires avec l’hôpital Tenon. De plus, les relations avec les pédiatres et gynécologuesobstétriciens des hôpitaux Trousseau et Tenon sont d’ores et déjà établies. Un beau programme d’activités pour les années à venir.

Pr Olivier Fain LES PATHoLoGIES TRAITÉES

La prise en charge peut se faire :

Immunopathologie, Biothérapie.

en consultation, en hospitalisation de jour, n en hospitalisation conventionnelle, pour la démarche diagnostique, l’administration de traitements, notamment de biothérapies, et le suivi. n n

Centre de référence et protocoles en cours Le service de Médecine Interne de l’hôpital Saint-Antoine, sous la direction du Professeur Olivier Fain, est un centre de référence national associé pour les pathologies suivantes : n

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Purpura thrombopénique immunologique (PTI) et anémie hémolytique auto-immune Angiœdèmes bradykiniques héréditaires et acquis Centre expert et de compétence dans le cadre du réseau national FAI2R de vascularites systémiques, en particulier maladies de Horton et de Takayasu, sclérodermie systémique et autres maladies auto-immunes et orphelines.

Ce service hospitalo-universitaire fait partie de l’université Paris 6, DHU i2B : Inflammation,

Dans le cadre de ces centres de référence, le service prend en charge les patients atteints des pathologies concernées, et participe aux études nationales et internationales. Le service de Médecine Interne mène une activité de recherche dans le domaine des maladies rares et auto-immunes, en conduisant ou participant à différents protocoles de recherche fondamentale et clinique.

La relation avec les médecins de ville Le staff “Partage”, destiné aux médecins généralistes, porte sur des thèmes variés et a lieu le dernier mercredi de chaque mois, à 12 h 30 (durée : 1 heure), en salle de staff de Médecine Interne (bâtiment de l’Horloge Porte 2, 2e étage). Réunion avec l’association ACOMHVI (Association pour la collaboration médecins de ville et de l'hôpital) tous les 15 jours le mardi à 20h30. Le département d’aval d’urgences (DAU) fait partie intégrante du service de médecine interne. ConTACT Pr Olivier FAIn olivier.fain@aphp.fr

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Retrouvez le dossier complet sur la médecine interne sur : http://saintantoine.aphp.fr/dossier/medecine-interne/

Les pathologies rencontrées en Médecine Interne sont les maladies systémiques et certaines maladies rares. Notre orientation concerne les affections suivantes : Diagnostic • Altération d’état général, fièvre persistante et syndrome inflammatoire inexpliqué • Prise en charge de polypathologies • Symptômes inexpliqués (myalgies, arthralgies, douleurs abdominales, syndrome de Raynaud, œdèmes récidivants, etc.)

Maladies autoimmunes et systémiques • Sclérodermie systémique • Syndrome des antiphospholipides • Lupus • Vascularites • Syndrome de Gougerot- Sjögren • Myosites etc.

Maladies auto-inflammatoires et manifestations associées aux hémopathies • Maladie de Still • Maladie périodique / syndrome TRAPS, autres maladies auto-inflammatoires • Manifestations associées aux hémopathies et aux cancers • Mastocytoses systémiques

Angiœdèmes héréditaires et acquis Amylose AL et amyloses héréditaires

Cytopénies auto-immunes : • Purpura thrombopénique immunologique • Anémie hémolytique auto-immune

Grossesse et maladies autoimmunes, échecs implantatoires, fausses couches et morts fœtales inexpliquées

Hémoglobinopathies • Drépanocytose • Thalassémies

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services à la une

Plus de 1000 intensifications thérapeutiques réalisées au sein du service d’oncologie Médicale et de Thérapie Cellulaire 6 AVRIL 1987, 1ÈRE InTEnSIFICATIOn THéRAPEUTIQUE REALISEE À L’HÔPITAL TEnOn. JUIn 2015, PRÈS DE 1200 InTEnSIFICATIOnS THéRAPEUTIQUES RéALISéES. TéMOIGnAGES « La bulle, un nom plutôt sympa pour un service ! Mais la réalité est tout autre. Quand le professeur Lotz m’a expliqué que la solution pour en finir avec cette maladie était le recours l’intensification thérapeutique et donc au traitement en chambre stérile. J’avais une peur bleue et refusais d’y aller mais le Pr Lotz a su trouver les mots pour me convaincre. C’était parti pour 2 mois : 15m2, un vélo, un lit, une télé et une vitre pour communiquer avec le monde extérieur. Les traitements et l’enfermement sont très difficiles psychologiquement et physiquement mais le personnel soignant de “La Bulle” est là, à chaque instant dans mes moments de tristesse, de douleur, de blues et de joie. Il a été d’un soutien hors du commun, ce sont des gens extraordinaires. Mes parents, ma femme, ma fille, mes amis et particulièrement moi, sommes éternellement reconnaissants car ils m’ont sauvé la vie ! » Jérémy Creusvaux - 2015

Explications du Pr Jean- Pierre Lotz Le mois d’avril 1987 fut une étape clé pour le service d’Oncologie Médicale, devenu quelques années plus tard Service d’Oncologie Médicale et de Thérapie Cellulaire (SOMTC). A une époque où les traitements médicaux des cancers reposaient entièrement sur la chimiothérapie et l’hormonothérapie, et en l’absence des thérapies ciblées maintenant disponibles pour le traitement des tumeurs solides de l’adulte, les programmes d’intensification thérapeutique avec auto-transplantation de cellules souches d’origine médullaire jusqu’en 1993, d’origine sanguine depuis cette date, étaient devenus une des premières voies de recherche clinique thérapeutique. Un développement tous azimuts nous a permis d’acquérir une notoriété internationale et surtout de travailler en commun avec les autres centres d’intensification thérapeutique qu’ils soient issus des CHU ou des Centres de Lutte Contre le Cancer. Ce développement nous a permis d’asseoir notre position dans la prise en charge des cancers du sein (programmes PEGASE), des cancers de l’ovaire (programmes ITOV), des cancers des poumons à petites cellules (programmes CLEOPATRE), des sarcomes des parties molles

(programme PALSAR), et enfin mais surtout des tumeurs germinales de l’adulte (protocole ICE et programmes TAXIF I, II et III). Au sein du territoire national, le service était le seul à avoir la capacité de pouvoir traiter les patients atteints des différentes pathologies citées cidessus. Il a ainsi contribué à la publication de très nombreux articles dans la littérature internationale. Au fil du temps les indications de ces chimiothérapies intensives se sont affinées. Des succès et des échecs ont bien sûr été rencontrés. Depuis maintenant une dizaine d’années, seuls les patients atteints de tumeurs germinales sont pris en charge au sein du SOMTC, où 40 à 50 intensifications sont réalisées. Ainsi, nous sommes devenus l’un des centres les plus importants au monde dans la réalisation des doubles intensifications et l’un des tout premiers centres mondiaux dans la réalisation des triples intensifications thérapeutiques. Cette spécificité nous a permis de créer la saga des programmes TAXIF I, II et III. Les deux premiers volets ont été publiés dans la revue Annals of Oncology, le troisième volet fait l’objet d’un essai thérapeutique actuellement en cours de réalisation.

« Mon passage en bulle commence à dater un peu, et c’est en l’écrivant que je me dis que c’est la meilleure des nouvelles. Une période difficile physiquement, qui demande d’une certaine manière à rentrer dans sa bulle personnelle, pour gérer les contraintes subies par le corps. Mais je me souviens surtout de la gentillesse du personnel soignant, toujours attentif et pudique, qui aide tellement à surmonter les péripéties médicales. La bulle me semble donc être une aventure thérapeutique, où l’on apprend, comme me l’a dit un jour plus difficile qu’un autre, Jean-Pierre Lotz, à ‘’prendre les choses comme elles viennent". Ma confiance envers l’équipe était totale, ce qui est rare pour moi. J’ai pour la Bulle de Tenon et son Personnel, une grande reconnaissance, qui a forcément changé ma vie et ma relation aux autres. » Jean-François Decrop - 2015

ConTACT Pr Jean- Pierre LOTZ jean-pierre.lotz@aphp.fr

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http://www.somht.com/mentions.html


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Tenon : le centre public de référence en reproduction de l’est parisien Le centre clinico-biologique d’AMP (Assistance Médicale à la Procréation) de l’hôpital Tenon, après sa fusion avec celui de la Pitié Salpêtrière en 2012, constitue le centre public de référence en reproduction de l’Est-parisien, disposant d’une masse critique importante et de toutes les techniques d'AMP, à l'exception du diagnostic préimplantatoire. Depuis septembre 2015, le centre permet l’accueil au 1er sous-sol du bâtiment Le Lorier, sur un seul plateau technique, toutes les composantes biologiques : laboratoire d’AMP FIV et ICSI, laboratoire d’AMP en contexte viral, et toutes les activités du CECOS*. “Notre objectif est d’atteindre le seuil de 1 000 ponctions annuelles en vue de FIV / ICSI, destiné à être porté à 1 200 après l’achèvement des travaux en 2016” confient le Pr Rachel Levy et le Pr Jean-Marie Antoine du secteur clinique. Le centre clinico-biologique, engagé dans une démarche qualité, dispose d’une certification ISO 9001 clinico-biologique depuis 2009. Le laboratoire de biologie de la reproduction CECOS est engagé, avec le Pole Biologie Médicale et Pathologie, dans la démarche d’accréditation ISO 15189. Il propose une prise en charge de l’infertilité féminine et masculine dans une démarche diagnostique et thérapeutique qui comprend au minimum deux rendez-vous en AMP clinique espacés de 6 semaines pour validation du bilan d’infertilité du couple. L’ensemble du bilan masculin (spermogramme-spermocytogramme, spermoculture, test de migration survie, biochimie séminale…) peut être effectué au laboratoire de spermiologie de Tenon. Si nécessaire, une autoconservation de spermatozoïdes au CECOS peut être indiquée avant AMP. Une consultation en endocrinologie ou andrologie peut être proposée. Ovocyte fécondé ( zigote J1)

Un rendez-vous en AMP biologique permet la synthèse du dossier avant présentation au staff pluridisciplinaire clinico-biologique d’AMP pour décision stratégique. Les couples bénéficient d’une réunion d’information mensuelle sur le déroulement pratique de l’AMP et les aspects réglementaires. Le centre d’AMP de Tenon propose la réalisation : n

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D’inséminations artificielles intra-utérines avec sperme de conjoint (IAC) et de donneur (IAD) De fécondations in vitro classiques et de l’ICSI avec sperme de conjoint (avec spermatozoïdes chirurgicaux également) et de donneur

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De l’AMP en contexte viral (couples dont l’un ou les deux membres présente une infection pour les virus des Hépatites B, C, et HIV). Cette prise en charge est possible grâce à une collaboration étroite avec les services d’infectiologie et d’hépatologie de Tenon.

Embryon 4 cellules J2

Le CECOS de Tenon est autorisée pour les activités de don de spermatozoïdes, d’ovocytes, et l’accueil d’embryons. Nous recevons en consultation les donneurs (euses), receveurs (euses) et organisons la mise en œuvre de ces activités avec une équipe pluridisciplinaire (médecin de la reproduction, biologiste, généticien, psychologue). Le CECOS participe régulièrement à des campagnes d’information sur la promotion du don de gamètes en France (Agence de Biomédecine). Le CECOS dispose également de l’autorisation de conservation des gamètes et tissus germinaux.

Il propose une prise en charge complète de la préservation de la fertilité pour les adultes – hommes et femmes, pour les enfants et les adolescents avant traitement potentiellement toxique pour les gonades ou une autre pathologie sévère (médecine interne, néphrologie, neurologie...). Le centre de Tenon est référent pour l’ensemble de ces activités au sein de l’APHP de l’Est-Parisien (Trousseau, Saint-Antoine, Pitié-Salpêtrière…) et auprès de nombreux centres de proximité (Institut Gustave Roussy, Jossigny, Gonesse, Argenteuil…). L’équipe clinicobiologique a également développé une forte activité de recherche clinique et propose aux couples différents projets de recherche visant à améliorer la qualité des gamètes et des embryons, et à optimiser les chances de succès en AMP (PHRC nationaux FOLFIV, METASPERME actuellement ouverts au recrutement de patients). Le programme PEPCI “Parcours Environnement Périconceptionnel en Infertilité” évaluera à partir de 2016 l’impact de l’amélioration du mode de vie (intervention sur la nutrition, l’activité physique, le stress et les addictions) sur les taux de grossesse en AMP. ConTACT Pr Rachel LEVY rachel.levy@aphp.fr secretariat.cecos@tnn.aphp.fr

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L’ensemble des équipes cliniques et biologiques du centre d’AMP-CECOS Tenon sont à votre disposition pour toute demande d’information. * Centre d’étude et de conservation du sperme

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perspectives et projets

Hôpital Trousseau, AP-HP : mise en place d’une 1ère unité mobile d’assistance circulatoire extracorporelle pédiatrique Le service de réanimation néonatale et pédiatrique de l’hôpital Trousseau (Paris 12e), du Pr Hervé Walti, a mis en place une unité mobile d’assistance circulatoire (UMAC) destinée à implanter une assistance circulatoire extracorporelle (ECMO) dans le centre où se trouve l’enfant et à le transporter vers le service de réanimation de l’hôpital Trousseau. L’ECMO est une technique qui remplace transitoirement la fonction cardiaque et respiratoire chez des patients présentant une défaillance respiratoire et/ou hémodynamique gravissime et réfractaire aux traitements conventionnels. Elle permet de sauver un pourcentage important des nouveau-nés et des enfants qui présentent un risque élevé de mort imminente. Initiée par le Pr Ricardo Carbajal, cette activité est réalisée en collaboration avec le service de chirurgie pédiatrique de cet hôpital et le SMUR de l’hôpital Robert Debré (AP-HP). Cette équipe médico-chirurgicale est dans la capacité de répondre à une demande urgente pour des patients instables et non transportables avec les moyens conventionnels. Elle peut se déplacer vers les centres hospitaliers

d’Ile-de-France ou de Province afin de permettre l’implantation d’une ECMO chez des nouveau-nés ou chez des enfants de moins de 18

ans. Ces déplacements sont faits avec le SMUR et en cas d’une longue distance, en hélicoptère avec la participation de la sécurité civile. Des déplacements dans un rayon de 500 km autour de Paris ont à ce jour été effectués. Dans l’heure suivant la réception d’un appel téléphonique d’un réanimateur demandant de prendre en charge un malade grave et répondant aux critères d’action de l’UMAC, une équipe composée d’un réanimateur pédiatre, un chirurgien pédiatrique et un(e) infirmier(e) spécialisé(e) part vers le centre où se trouve l’enfant. Une fois l’ECMO mise en place, l’enfant est stabilisé et transporté, en toute sécurité, vers le service de réanimation de l’hôpital Trousseau. Le maintien d’une circulation extracorporelle est souvent nécessaire durant plusieurs jours. Ensuite, lorsque l’évolution clinique du jeune patient est favorable et l’état clinique le permet, l’ECMO est arrêtée et l’enfant rapatrié vers son hôpital d’origine. À ce jour, l’équipe mobile de Trousseau s’est déplacée 14 fois.

ConTACT Pr Ricardo CARBA JAL ricardo.carbajal@aphp.fr

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témoignages

Infirmière coordinatrice de prélèvement d’organe et de tissus : quelles missions ? L’infirmière coordinatrice organise et coordonne les prélèvements d’organes et de tissus au sein des établissements suivants : l’hôpital Saint-Antoine, l’hôpital Tenon et l’hôpital de Montfermeil. Elle travaille en collaboration avec les différents services du GH et l’agence de biomédecine qui propose les organes aux services de transplantations selon les règles d’attribution en vigueur. Le besoin de greffons ne cesse de croître : au 1er janvier dernier, plus de 18 000 personnes étaient inscrites sur liste nationale d’attente. En 2015 le niveau de don ne suffit toujours pas à couvrir la demande. Sur le Groupe hospitalier Est Parisien, la coordination de prélèvements d’organes et de tissus est constituée d’infirmières et de médecins impliqués dans cette activité.

Focus sur le prélèvement de cornée Au sein de notre groupe, les coordinatrices organisent notamment le prélèvement de cornées sur des patients décédés. Ce prélèvement concerne un tissu “la cornée”, partie transparente et superficielle de l’œil. Il permet aux patients en attente de greffe qui en bénéficie, de retrouver la vue. On peut donner ses cornées jusqu’à 91 ans. Les contre-indications

sont les sérologies virales positives, les hémopathies malignes, les démences… La procédure est similaire au prélèvement d’organes et comporte les étapes suivantes : étude du dossier médical, interrogation du registre des refus, abord des proches suivant les lois de bonnes pratiques à la recherche de la nonopposition du défunt de son vivant et autorisation du directeur de site (ou son délégué). Une fois le don réalisé le corps du défunt ne garde pas trace de cette opération ce qui soulage les proches. ConTACTS Ophélie CHAMPAGnE ophélie.champagne@aphp.fr

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Isabelle PEROT isabelle.perot@aphp.fr Delphine CROUZAT delphine.crouzat@aphp.fr

TéMOIGnAGE DE PATIEnT SOUVEnIR DE MA GREFFE “Atteinte d’une maladie génétique: la polykystose hépatique, je suis opérée sans succès en 1982 et en 1989. Pendant cette période, (près de 20 ans), je subis chaque année des ponctions dans le foie. Puis, je suis prise en charge par le service d’hépatologie de Saint-Antoine, qui décèle une hypertension portale du foie. Mon état de santé s’aggrave brusquement en 2000. Mon hépatologue me propose alors la transplantation hépatique. C’est le choc ! Au bout de 2 mois de réflexion, j’accepte avec appréhension, et je me soumets à tous les examens de pré-transplantation: (véritable parcours du combattant !) Il faut attendre 4 mois pour que mon inscription sur la liste d’attente de l’Établissement Français des Greffes soit effective. Puis 3 mois plus tard, je reçois un appel téléphonique provenant du service de chirurgie de l’hôpital, m’invitant à me préparer et à rejoindre le service le plus rapidement possible, car, ils ont un donneur pour moi. Je suis immédiatement prise en charge par les personnels dès mon arrivée – Je rentre au bloc opératoire à 3 h du matin – La transplantation dure 12 heures – Tout s’est bien passé !...confirme le chirurgien,

le surlendemain, à ma famille qui attend dans le couloir du service de réanimation, alors que je me réveille enfin, branchée à une impressionnante machine. Je suis en vie !... et je réalise que je viens de recevoir le plus merveilleux CADEAU qu’un malade puisse espérer pour lui redonner la vie. Je me sens sereine grâce à la morphine, et je suis pleine de reconnaissance pour le dévouement et la compétence de cette équipe médicale et chirurgicale, ainsi que pour le courage et la générosité de mon donneur et de sa famille. L’hospitalisation nécessite 2 mois de soins, car un rejet à 3 semaines retarde un peu ma sortie, mais sans gravité. Un second, 4 mois plus tard, qui impose simplement un ajustement du traitement antirejet. À ma sortie de l’hôpital, je décide d’envoyer une lettre à l’EFG pour la famille du donneur, afin qu’elle soit remerciée pour ce geste désintéressé et si important pour un malade en attente de greffe.” M-T V *EFG : Établissement Français des Greffes remplacé en 2005 par l’ABM (Agence de la Biomédecine)

TéMOIGnAGE DE SOIGnAnTS La vie professionnelle des soignants en réanimation est ponctuée de doute, d’espoir, d’enthousiasme et parfois d’abattement. L’annonce de diagnostic de mort encéphalique est décrite par les soignants comme une destruction cérébrale irréversible, qui malgré une apparence du patient parfois normale (couleur, pouls, tension, mouvement) va inéluctablement aboutir à la mort. Ce diagnostic ne signifie plus arrêt des soins pour l’équipe soignante mais plutôt accompagnement du maintien de la vie pour pouvoir prélever les organes et ainsi trans-

former une situation d’échec en espoir de vie. Loin d’être dans l’évitement des familles, les soignants vont alors accompagner les proches dans ce moment qui relève de l’ordre du sacré pour certains, de l’intime pour tous. C’est presque un nouveau rituel face à une mort spécifique. Sonia FATHI FF. Cadre de Santé - Réanimation Médicale Joëlle OBISPO Cadre de Santé - Réanimation Médicale

Constitution du dossier donneur • Bilan biologique • Bilan radiologique • Bilan morphologique • Examen complémentaire

Démarche administrative et juridique • Si obstacle médico-légal : contact avec officier de police judiciaire et/ou procureur de la république • Direction de l’établissement hospitalier

Annonce de la mort encéphalique • Entretien avec les proches et le réanimateur

Recherche de la non-opposition • Recueil du témoignage des proches quant à l’opposition éventuelle du défunt au prélèvement • Interrogation du registre national des refus • Accompagnement des proches

Organisation prélèvement si non opposition • Contact des équipes chirurgicales de prélèvement • Contact des coordinations de greffe • Organisation du bloc opératoire selon les disponibilités des différents intervenants (anesthésiste, IBODE...) • Collaboration avec Agence de Biomédecine

Le bloc opératoire • Accueil des équipes chirurgicales • La coordinatrice est présente pendant toute la durée du bloc, et contribue au bon déroulement de l’intervention et de la volonté du défunt et/ou des proches • Elle est responsable du conditionnement des organes et de leurs transports • Communication permanente avec les équipes de greffe et l’ABM

Annonce de la Restauration tégumentaire et toilette mortuaire • S’assure de la restauration tégumentaire en fonction des différents prélèvements • Toilette mortuaire • Cicatrice propre et hermétique • Pansement propre • Communication avec les agents de la chambre mortuaire

Contact proches • Contact téléphonique ou visuel en fonction des souhaits de la famille pour les avertir du bon déroulement du bloc opératoire et de la fin de l’intervention • Aide dans la suite des démarches funéraires

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le ma g d es hô pi t au x uni v e r s i t ai r es d e l’ e s t pa r is i en

innovations médicales

Cancer du sein : passer de la suspicion à la certitude en une journée Accueillie le matin, une femme chez qui on suspecte une pathologie mammaire repartira le soir même avec un diagnostic et, si nécessaire, une proposition de soin. Un tour de force réalisé à l’hôpital Tenon, au Centre de diagnostic du cancer du sein en un jour, dirigé par le Pr Emile Daraï, chef de service de gynécologie obstétrique et médecine de la reproduction. L’intention est belle, sa réalisation est un véritable challenge : il s’agit de diminuer l’angoisse générée par la suspicion d’un cancer du sein grâce au rendu rapide d’un diagnostic, qu’il soit négatif ou positif et, le cas échéant, proposer immédiatement un protocole de prise en charge médico-chirurgicale. L’ouverture début 2013 du Centre de diagnostic du cancer du sein en un jour relève d’une prouesse humaine et technique, témoignant de la volonté des soignants chirurgiens gynécologues (Dr Zilberman, Dr Laas), radiologues (Dr Thomassin-Naggara, Dr Chopier), anatomopathologiste (Dr Antoine), cytopathologistes (Pr Bernaudin, Dr Collet) de réunir expertises médicales et équipements de pointe* sur un même site, en l’occurrence celui de l’Hôpital Tenon pour fournir un diagnostic en un temps record. Plus de 50% des femmes viennent de leur propre chef, les autres sont adressées par leur médecin, mais toutes ont, soit une anomalie du mamelon ou un écoulement, soit une masse ou un nodule au sein, soit des examens d’imagerie du sein préalables classés ACR3, 4 ou 5. Ces critères permettent de cibler les femmes vues en consultation, à tel point que 40% d’entre elles auront effectivement un diagnostic de lésion ou de cancer du sein nécessitant une prise en charge spécifique.

Chaque lundi, un parcours en quatre étapes Dès l’appel passé à la secrétaire du Centre – dûment formée à repérer les femmes relevant de cette prise en charge spécifique- tout est mis en œuvre pour que le délai d’attente soit le plus court possible, au plus tard le lundi suivant l’appel. Le jour J - toujours le lundi - se déroule en quatre étapes, à commencer par la première consultation avec un chirurgien sénologue et/ou un radiologue sénologue, suivi de la réalisation immédiate des examens nécessaires (mammographie, échographie, micro et macrobiopsies, cytoponction, IRM mammaire éventuellement avec biopsie). L’obtention des résultats des examens (résultats cytologiques

obtenus en 30 minutes et résultats immédiats de l’ensemble du bilan d’imagerie) permettra en fin de journée la synthèse de l’ensemble des informations et l’annonce du diagnostic par le chirurgien et le radiologue sénologues, aboutissant si besoin à une proposition de prise en charge médicale et/ou chirurgicale. Dans le même esprit de ce circuit court, la réunion de concertation pluridisciplinaire validant les protocoles thérapeutiques se tient systématiquement trois jours après, pour un début de prise en charge dans les 10 jours tout au plus.

Fertilité, reconstruction mammaire… penser l’après diagnostic En tant que centre expert en cancérologie mammaire de l’AP-HP, le service de gynécologie obstétrique et médecine de la reproduction assure les soins et le suivi ambulatoire de ces cancers, au moyen des techniques de médecine nucléaire, de radio et chimiothérapie etc. Mais l’originalité de ce service, et un avantage incontestable pour les femmes, est l’existence de trois structures

adossées au Centre de diagnostic, celle consacrée aux “Femmes à haut risque de cancer”, un centre “d’onco-fertilité” et une unité de chirurgie plastique et de reconstruction mammaire. La structure “Femmes à haut risque de cancer”, suit celles chez qui on a repéré des lésions à haut risque de cancer du sein, comme une hyperplasie atypique par exemple, ainsi que les formes familiales de cancer du sein. Et comme le Centre de diagnostic reçoit souvent des femmes jeunes, l’une des préoccupations est la préservation de la fertilité. C’est pourquoi le service héberge le Centre d’onco-fertilité, qui offre toutes les possibilités de préservation de la fertilité (ponction ovocytaire, MIV, FIV, cryopréservation ovarienne et ovocytaires etc.). La troisième unité, incontournable, est celle de chirurgie plastique et de reconstruction mammaire immédiate ou différée avec la technique de DIEP (utilisation de lambeaux libres). * Mammographe numérisé, échographe, système de microbiopsies et de macrobiopsies avec prélèvements stéréotaxiques, système de macrobiopsies INTACT permettant l’exérèse de petites lésions sans chirurgie complémentaire, IRM mammaire avec possibilité de prélèvement stéréotaxique, TEP mammaire.

CAnCER dU SEIn : “Il y a une angoisse, nous y répondons dans la journée”

notre originalité est d’être un des rares centres français proposant un parcours de soins consacré à la pathologie mammaire entièrement en un jour avec, entre la première consultation et le rendu du résultat, non pas 48 ou 72 heures mais le soir même avec l’annonce du diagnostic et la planification des soins qui s’imposent. Ce qui est aussi exceptionnel est qu’une IRM soit exclusivement dédiée aux mammographies dans le cadre du parcours en un jour, pour les microbiopsies et macrobiopsies réalisées sous contrôle échographique, radiologique et stéréotaxique. notre objectif est de recevoir toute femme qui le nécessite. Entre 10 et 12 femmes sont vues chaque lundi et nous souhaitons étendre les vacations médicales à une seconde journée hebdomadaire car la demande est là. Mais il nous faut désormais des moyens humains, médicaux et paramédicaux.

Pr Emile DARAÏ Chef de service de gynécologie obstétrique et médecine de la reproduction, Hôpital Tenon, Paris

Un nUMÉRo dE TÉLÉPHonE UnIqUE PoUR PREndRE REndEz-voUS :

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Cancer de la prostate : les hommes à haut risque de cancer de la prostate ont eux aussi leur parcours de soins en un jour L’heure est à la volonté de réduire au maximum le délai entre la découverte d’éléments en faveur d’une suspicion de cancer de la prostate et le diagnostic. A l’hôpital parisien Tenon, le “Parcours du cancer de la prostate en un jour” sera opérationnel dès l’automne 2015. Une seule journée pour limiter une attente angoissante. La découverte d’un cancer de bas grade ou de lésions précancéreuses, la persistance d’un taux d’Antigène Spécifique de la Prostate (PSA) élevé inexpliqué par les examens classiques, des cas de cancers dans la famille prédisposant au cancer de la prostate… autant de situations anxiogènes auxquelles peut être confronté un homme. Autant de réponses qu’il faut lui fournir en un laps de temps le plus court possible. C’est la démarche de l’hôpital Tenon, une première dans l’Hexagone pour le cancer prostatique. Elle s’inscrit dans la droite ligne des objectifs du 3e Plan Cancer 2014-2019 : réduire les délais, apporter la génétique et les techniques innovantes diagnostiques comme thérapeutiques. Ce parcours en un jour est la suite formalisée de ce qui est déjà organisé dans le “Centre de diagnostic et de Suivi des hommes à haut risque de cancer de la prostate”, commente son instigateur, le Pr Olivier Cussenot, chef du service d'urologie de l’Hôpital Tenon et président du Conseil Scientifique de l'Association Nationale des Malades du Cancer de la Prostate.

Un parcours diagnostique ou thérapeutique en ambulatoire, de A à Z Le "parcours diagnostic en 1 jour" s’adresse aux hommes qui ont un risque global de développer un cancer de la prostate au cours de leur vie de plus de 20%. Chaque lundi, ces hommes dûment sélectionnés passeront un bilan génomique, une IRM multiparamétrique et, si besoin, auront une confirmation diagnostique par une biopsie ciblée sur les zones

suspectes en IRM. Il suffira ainsi de quelques heures pour que les experts établissent un diagnostic et un plan de traitement ou un parcours de surveillance justifié par la nécessité d’examens complémentaires. Pour pouvoir proposer ce diagnostic en un jour, encore fallait-il disposer d’outils d’imagerie performants. A cette intention, un système de fusion d’image IRM/échographe dernière génération a été installé à l’hôpital Tenon. Cette technologie permet de fusionner, en temps réel, les images d'IRM prostatique avec l'échographie prostatique dans l’objectif de réaliser des biopsies d’une grande précision et de planifier un traitement. La performance ne réside pas uniquement dans la capacité diagnostique des technologies High Tech mais aussi dans les progrès thérapeutiques formidables les plus récents : traitements mini-invasifs (qui préservent la glande prostatique) comme alternative à l’ablation de la prostate, à l’instar de la curiethérapie (radiations hyper localisées), la radiothérapie conformationnelle IMRT/IGRT (modulation intensité et guidée par l’image), les traitements focaux (destruction focalisée de la tumeur dans la prostate afin de préserver les fonctions sexuelles et la continence urinaire).” La prise en charge est “à la carte”. Le développement de traitements en ambulatoire du cancer de la prostate est maintenant possible pour les patients qui relèvent de traitements conservateurs. L’hôpital Tenon peut également proposer en ambulatoire des traitements avec la technologie mini-invasive “Nanoknife”. Utilisée dans les grands centres européens et américains, elle n’était pas accessible en France pour la prostate.

“Un jour pour diagnostiquer, un jour pour traiter”

Trois cents hommes passeront par ce circuit court chaque année, venant d’eux-mêmes ou adressés par leur médecin. nous proposons un parcours personnalisé diagnostique ou thérapeutique condensé pour limiter l’anxiété des patients et améliorer le confort. En se plaçant ici dans une situation de diagnostic à la fois Pr Olivier CUSSEnOT précoce et personnalisé chez des hommes à haut risque de Chef du service cancer de la prostate, on évite d’une part, pour le plus grand d'urologie de nombre, le “sur-traitement” (c'est-à-dire appliquer un traitel’hôpital Tenon (Paris) ment disproportionné à la gravité de la maladie) et, d’autre part, le “sous-traitement” (un petit nombre de tumeurs même de petit volume justifient malgré tout un traitement intensif). Aujourd’hui, un cancer de la prostate diagnostiqué précocement guérit sans séquelles et simplement.

SUR REndEz-voUS : Tel: 01 56 01 65 00 Fax: 01 56 01 73 06 http://tenon.aphp.fr/prise-de-rendez-vouspour-une-consultation-en-urologie/ Hélène Joubert ** Consortium ICGC https://icgc.org

L’hôpital parisien Tenon, parmi les leaders mondiaux de la recherche en onco-urologie Prolongement du circuit diagnostic en un jour, les données obtenues chez ces hommes servent à l’étude des marqueurs moléculaires en onco-urologie pour le diagnostic et les traitements personnalisés. Une "bibliothèque" scientifique déjà constituée de 10 000 hommes place Tenon parmi les principaux centres de recherche à l’international. Le Pr Olivier Cussenot, est aussi le directeur scientifique du Centre de Recherche sur les Pathologies Prostatiques (Hôpital Tenon, AP-HP/ Institut de cancérologie Paris 6)*, et responsable de l'intergroupe coopérateur sur les cancers urologiques à l’Institut national du Cancer. Il est de plus le coordinateur du programme français de séquençage des tumeurs de la prostate et du programme Prostate de la Carte d’identité des tumeurs de la Ligue contre le cancer. À cela s’ajoute la participation de ses équipes à plusieurs programmes internationaux étudiant comment la variabilité génétique de l’individu peut moduler à la fois son risque de cancer et la réponse aux traitements. Les retombées de ces découvertes bénéficient directement à ces hommes à haut risque de cancer de la prostate passant par le “Parcours du cancer de la prostate en un jour”. *http://www.cerepp.org/

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recherche / étude

Épidémiologie et pronostic des patients sans domicile admis en réanimation En se fondant sur l’analyse des séjours hospitaliers des personnes admises dans le Service de Réanimation Médicale de l’hôpital Saint-Antoine de Paris durant une période de douze ans et demi (soit près de 10000 séjours entre juillet 2000 et décembre 2012), des chercheurs de l’Assistance Publique–Hôpitaux de Paris (AP–HP), de l’Université Pierre et Marie Curie (UPMC) et de l’Institut national de la Santé et de la Recherche Médicale (Inserm), ont étudié l’épidémiologie et le pronostic des personnes sans domicile admises en réanimation. Réanimation Saint-Antoine, Paris

Pr Bertrand GUIDET

Les résultats de cette étude ont été publiés dans la revue Critical Care Medicine le 19 mars 2015. Les séjours de personnes sans domicile concernaient 421 des 9 774 admissions (4,3 %) considérées dans cette étude. Quatre critères de précarité ont été analysés chez les personnes sans domicile : leur lieu de vie, leurs ressources financières, leur couverture sociale et leur entourage social ou familial. Dans 69 % des cas, les personnes sans domicile vivaient dans la rue, les autres étaient hébergées dans des lieux d’urgence, chez un tiers, vivaient dans un foyer ou un hôtel. La moitié des personnes sans domicile n’avait pas de couverture sociale, 56 % n’avaient aucune ressource financière, et plus de 90 % n’avaient aucun entourage social ou familial. Dans une analyse incluant ces quatre critères de précarité, l’âge, le sexe et la sévérité à l’admission en réanimation, le fait de vivre dans la rue était associé à une mortalité hospitalière accrue. En comparaison avec les séjours en réanimation des personnes ayant un domicile, les séjours des personnes sans domicile concernaient plus souvent des hommes (89 % versus 57 %), des personnes plus jeunes (âge médian de 49 ans versus 62 ans), et le motif principal d’admission était différent, en particulier une personne sans domicile sur trois était admise pour coma alors que la proportion correspondante chez les personnes ayant un domicile était de une sur cinq. Du fait des différences intrinsèques entre les séjours des personnes sans et avec domicile, dans la perspective de comparer la prise en charge et le pronostic dans ces deux types de population, chaque séjour d’une personne sans domicile a été apparié à quatre séjours de patients avec domicile en tenant compte de l’âge, du sexe, du motif et de la date d’admission en réanimation. L’analyse multivariée des séjours appariés a montré que la propor-

Chaque chambre a le même équipement

tion de personnes sans domicile décédant pendant leur séjour en réanimation était similaire à celle des personnes ayant un domicile. Il en était de même si les décès considérés étaient étendus à ceux survenus au cours de l’ensemble du séjour hospitalier. En revanche, la durée moyenne de séjour en réanimation des personnes sans domicile survivantes à l’issue de ce séjour (6,5 jours) était significativement plus longue que celle des patients ayant un domicile (5,6 jours), et cet accroissement de presque un jour atteignait plus de quatre jours (19,1 jours versus 14,7 jours) si l’on considérait la durée totale du séjour hospitalier. Bertrand Guidet (Service de Réanimation Médicale de l’Hôpital Saint-Antoine et Institut Pierre Louis d’Épidémiologie et de Santé Publique) qui a coordonné cette étude indique : “Cette étude montre que les personnes sans domicile admises en réanimation bénéficient du même niveau de soins et ont le même pronostic que celles ayant un domicile. Elle montre aussi que les personnes sans domicile ont des durées de séjour significativement plus longues, engendrant ainsi des surcoûts pour les services les prenant en charge. Les résultats mettent en exergue l’universalité du système de santé français et suggèrent aussi une modification des règles actuelles de tarification des séjours qui ne prennent pas en compte le surcoût associé à la précarité.”

Source Critical Care Medicine, DOI : 10.1097/CCM.0000000000000944 Homeless Patients in the ICU : An Observational Propensity-Matched Cohort Study. Naïke Bigé1,2, Gilles Hejblum3,4,5, Jean-Luc Baudel1, Annie Carron6, Sophie Chevalier7, Claire Pichereau1,2, Eric Maury1,3,4, Bertrand Guidet1,3,4 1 Service de Ré a nimation Mé d icale, Hô p ital SaintAntoine, AP–HP, Paris, France ; 2Faculté de Médecine Pierre et Marie Curie, UPMC Univ Paris 06, Sorbonne Universités, Paris, France ; 3U1136, INSERM, Paris, France ; 4UMR_S 1136, UPMC Univ Paris 06, Sorbonne Universités, Paris, France ; 5Unité de Santé Publique, Hôpital Saint-Antoine, AP– HP, Paris, France ; 6Service Social Hospitalier, Hôpital Saint-Antoine, AP– HP, Paris, France ; 7 Dé p artement de l’Information Mé d icale, Hô p ital Saint-Antoine, AP–HP, Paris, France.

ConTACT CHERCHEURS Bertrand GUIDET

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Service de Réanimation Médicale de l’hôpital Saint-Antoine et Institut Pierre Louis d’épidémiologie et de Santé Publique (Inserm/UPMC UMR_S 1136), Paris. Tél : 01-49-28-23-18 bertrand.guidet@sat.aphp.fr ou bertrand.guidet@iplesp.upmc.fr


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vie à l’hôpital

Les aumôneries du GH : participer librement au culte de sa religion Un service d'aumônerie est prévu dans les hôpitaux de l'AP-HP pour permettre à chacun de participer librement au culte de sa religion. Ainsi, des aumôniers des différents cultes, catholique, israélite, musulman et protestant exercent leur ministère au service des patients de l'hôpital Saint-Antoine. En s'abstenant de tout prosélytisme, les aumôniers répondent aux demandes des personnes qui souhaitent leur présence pour un accompagnement spirituel. A ce propos il est important de préciser que les ministres du culte ne sont pas les seuls à répondre aux besoins spirituels. La dimension spirituelle ne s'exprime pas exclusivement dans les religions, elle est constitutive du sujet humain : besoin d'être reconnu comme une personne unique, de donner sens à sa vie, d'être sujet de son existence. En ce sens fondamental, dans les services hospitaliers, les soignants de toute fonction sont les premiers à répondre aux besoins spirituels des patients par la qualité de relation qu'ils entretiennent avec eux. Cette prise en compte des besoins spirituels du sujet humain permet au patient de rester sujet de sa vie dans cette circonstance particulière que représente une hospitalisation, d'assumer en personne les soins qui lui sont prodigués. Dans la rencontre des patients, les aumôniers ont le souci d'entrer dans un véritable dialogue avec eux, dans le respect de leur convictions et de leur sensibilité. Les aumôniers ne sont ni des soignants, ni des proches, amis ou membres de la famille. Cette situation permet souvent à la personne hospitalisée de se confier

avec plus de liberté : de dire ses interrogations, ses angoisses et ses peurs. Les ministres du culte n'ont pas de réponses toute faites, mais ils peuvent aider le patient à trouver ses propres réponses en se mettant à l'écoute de sa tradition religieuse, en entrant dans un chemin de méditation, de prière. Si besoin est, les ministres du culte ont autorité pour rappeler la priorité absolue de la sauvegarde de la vie sur toute prescription religieuse, rituelle. Durant le temps de notre présence à l'hôpital, une grande disponibilité est requise à l'imprévu : rencontres fortuites, voisin(e)s de personnes que nous rencontrons.

des croyants d'une tradition religieuse différente de la sienne. Quand ceux-ci le souhaitent, il les met en contact avec le ministre du culte de leur communauté, Imam, Pasteur, Prêtre, Rabbin. De par leur grande proximité, le Pasteur et le Prêtre catholique peuvent exercer un certain accompagnement conjoint de certains patients.

Il est important aussi pour nous d'accompagner les familles en détresse, à cause de l'état de santé de leur parent, et de les aider à se situer en vérité à son chevet. Des familles demandent parfois un temps de célébration à la chambre mortuaire. Nous accordons une grande importance à un dialogue en vérité avec les personnes qui ont souhaité ce moment de recueillement. Tout ministre du culte est amené à entrer fréquemment dans un dialogue fraternel avec

Les Aumôneries du Groupe hospitalier Louis Giacometti et Marianne Guéroult

Il nous semble particulièrement important dans la situation actuelle de donner un témoignage fort de collaboration, de confiance et de fraternité entre les différents courants de pensée humanistes et entre les traditions religieuses.

Retrouvez tous les contacts des aumôniers du GH sur le site internet http://huep.aphp.fr/ Rubrique " nous contacter"

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en images !

Le joli jardin botanique de l’hôpital Rothschild…

Le jardin botanique de l’hôpital Rothschild a été récompensé en 2014 dans la catégorie “Paysage” au sein du palmarès des Gestes d’Or ! Marianne Ruault, jardinière de l’hôpital entretient toute la beauté de ce jardin durant toute l’année. Lors des dernières Journées Portes Ouvertes elle a accompagné une cinquantaine de personnes à la découverte de ce parcours botanique extraordinaire…


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culture à l’hôpital

La culture à l’hôpital : Pour qui ? Pourquoi ? La culture à l’hôpital connait une impulsion inédite. Depuis le 4 mai 1999, la convention Culture à l’hôpital signée entre les ministères en charge de la santé et de la culture promeut une politique commune d’accès à la culture pour tous les publics en milieu hospitalier. Elle est confirmée en janvier 2006 par la signature d’un protocole d’accord qui conforte cette démarche incitant le développement de la culture au sein des établissements de santé. Près de dix ans après la première signature, les deux ministères se sont retrouvés en juillet 2010 autour d’une nouvelle convention intitulée Culture et santé. Chaque année, l’ARS et la DRAC Ile-de-France lancent un appel à projets “Culture à l’Hôpital” afin de soutenir et d’accompagner des actions artistiques et culturelles au bénéfice des usagers, de leurs familles et du personnel. Les projets doivent être portés par une structure artistique professionnelle et expérimentée et un hôpital. Trois projets ont été retenus et sont en cours de réalisation au sein de notre GH :

À TROUSSEAU L’orchestre pour tous : des musiciens de l’orchestre Les Siècles interviennent plusieurs fois par mois dans le service d’Hématologie Oncologie pédiatrique, pour des séances pédagogiques et musicales auprès des enfants en cours de traitement.

L’orchestre pour tous à Trousseau

À TEnOn La femme d’après, une proposition de la compagnie Quebracho Théâtre, adressée aux patients en rémission d’un cancer du sein. Les femmes prendront la parole et ouvriront leur imagination pour traiter de la féminité, du corps, du regard de l’autre, de la filiation… Au bout de ce projet, la création et la production en octobre 2015, d’un spectacle qui laissera une trace inattendue et différente de l’expérience difficile de la maladie.

À SAInT-AnTOInE La République en salle de réveil, une proposition de la compagnie de la Pierre Noire associant personnel hospitalier, patients, visiteurs,… en vue de la création d’un spectacle vivant. Le soin apporté ici, à l’hôpital, comme illustration d’un soin nécessaire au maintien en bonne santé de la république.

Concert du groupe Kassav à Saint-Antoine

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En dehors de ce programme Culture à l’hôpital, de très nombreuses expressions artistiques (expositions, concerts, danse…) sont proposées tout au long de l’année, aux patients et au personnel, tout particulièrement à Rothschild et à Trousseau. Au-delà d’un accès à une pratique artistique et culturelle de qualité, promouvoir la culture à l’hôpital contribue à : n

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dynamiser l'ouverture sur de l'hôpital sur la cité changer le regard posé sur les personnes touchées par la maladie ou le handicap

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accorder une nouvelle place à l'usager réinterroger les rapports soignants/soignés mais aussi la place de l’artiste dans la société.

Découvrir un artiste, voire une pratique artistique, à l’occasion d’une hospitalisation ou bien de l’exercice de son métier à l’hôpital, voici une belle ambition que nombreux partagent au sein de notre GH. ConTACT Sophia SEBILLE sophia.sebille@aphp.fr

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Découvrez l’offre de soins de nos hôpitaux http://saintantoine.aphp.fr/

SAINT-ANTOINE ROTHSCHILD

http://rothschild.aphp.fr/

TROUSSEAU

http://trousseau.aphp.fr/ http://larocheguyon.aphp.fr/

LA ROCHE-GUYON

http://tenon.aphp.fr/

TENON

Un site institutionnel

http://huep.aphp.fr/ Un site pour les professionnels de santé

http://prosante-estparisien.aphp.fr Un site dédié à la prise en charge du cancer

http://cancer-estparisien.aphp.fr Twitter via @HUEP_75 Facebook Hôpitaux Universitaires Est Parisien


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