Generation Ultra #1

Génération Ultra n°1 – Février 2005 – Téléchargeable sur www.generation-ultra.com

Depuis l’arrêt de supmag et plus récemment du 12 eme homme, il n’existait plus de magazine relatant la vie des tribunes en France. Après plusieurs mois de travail , nous vous proposons aujourd’hui un nouveau magazine sur ce sujet. Il ne s’agit bien sûr que du numéro 1 et les améliorations à apporter seront sûrement nombreuses et c’est pourquoi vos remarques et suggestions sont les bienvenues. Avant de vous laisser lire (nous espérons avec passion) ce premier numéro, nous vous présentons plus en détail notre projet : Objectifs : -> Créer un magazine ultra indépendant sans but lucratif -> Permettre un éclairage clair et objectif sur le mouvement Forme : -> Le magazine va se développer dans un premier temps sur le net au format pdf -> Le nombre de téléchargement déterminera si il peut être édité sur papier -> La fréquence de parution est un gage de sérieux. La parution se fera tous les deux mois Fond : Le magazine se doit d’avoir une ligne éditoriale apolitique car il s’adresse à tous les groupes.

Différentes rubriques sont envisagées : Cr , photos, présentation d’un groupe, interview, dossiers, répression, matos, étranger …

Moyens : Si nous voulons créer un projet sérieux il faut s’en donner les moyens. Ceux-ci sont principalement humains.

Le mag repose sur 4 personnes. La répartition des rubriques n’est pas forcément fixe : une rubrique n’est pas spécifiquement réservée à un rédacteur.

Il est évident que ces quelques personnes ne pourront à elles seules éditer ce mag. Il faut donc trouver des correspondants fiables dans différents groupes (ou stade) afin de réunir les CR et les photos. C’est pourquoi nous faisons appel à tous ceux qui peuvent nous aider. La réussite du zine passera par là.

Nous cherchons aussi un dessinateur qui pourrait agrémenter le magazine.

Bonne lecture à Tous , L’équipe génération ultra

Génération Ultra n°1 – Février 2005 Téléchargeable gratuitement au format pdf – http://www.generation-ultra.com Rédaction, conception : Chan-Chiz , Djibril42, Morora, Guitch Vos articles, suggestions, photos, billets d’humeur:contact@generation-ultra.com

Première identité visuelle sur la bâche, le nom d'un groupe le suit tout au long de son existence. C'est par celui-ci qu'il sera identifié par les joueurs, les autres groupes, les médias... Aussi diverses qu’originaux, ils sont choisis par le ou les quelques personnes qui fondent le groupe. Cette création est synonyme de naissance chez les ultras, si bien que l'anniversaire se fête, sinon tous les ans, au moins tous les 5 ans… si l'on observe un échantillon de quelques groupes de la Ligue 1 : Magic Fans, Commando Ultra, Breizh Stourmer, Ultramarines ; on constate clairement un cosmopolitisme net. Cette diversité dans l'utilisation des langues est un fait caractéristique du mouvement ultra' français. On trouve étrangement assez peu de noms français mais plutôt des noms italiens et surtout anglais ! Imaginez un groupe ultra italien avec un joli nom français !!! La première question qui nous vient à l'esprit c'est pourquoi choisir des noms dans une langue différente ?

Certains diront "C'est pour la frime" ... Et ils n'ont sûrement pas tort. Les groupes français cherchent probablement à opérer une sorte de mimétisme avec les berceaux du mouvement supporteriste que sont l’Angleterre et l'italie.

Comment ne pas évoquer non plus le fait qu'en France, la tendance est à l'anglicisme avec l'importation de nombreux mots made in US ou British... ? On parle souvent de l'exception culturelle française mais on oublie souvent de parler d'un mal français qui veut qu'on fasse comme nos voisins. Est- ce réellement un mal d'ailleurs puisque dans le cas qui nous concerne, on s'identifie à des pays où le phénomène supporter" est (ou fut) exceptionnel ? Le choix de telle ou telle langue peut être arbitraire ou refléter un état d'esprit. C'est ainsi que les Joyriders Sochaux ont choisi "un nom Anglais car à l'époque ceux qui ont fondé le groupe, après la mort des Ultras Sochaux, étaient pour la plupart attirés par l'Angleterre, niveau culture, musique, sape, supporterisme, etc... la culture Anglaise en bref. Le nom Joyrider vient du verbe "to Joyride", qui signifie "faire une virée en voiture volée", en référence aux déplacements qui attendaient le groupe dans son histoire future... ". On a également coutume de dire que la situation géographique conditionne la culture est donc parfois le nom du groupe. C'est ainsi qu'au Nord , on trouve des noms à consonances anglophones : Red Tigers à Lens , Malherbe Normandy Kop à Caen, Rijsel Spirit à Lille ... De la même manière, au sud on trouve des noms italiens comme les Inferni Monaco. Mais contrairement à ce qu'on pourrait penser, ce découpage géographique est loin d'être évident. Pour

preuve, à Marseille, une bonne partie des groupes possèdent des noms anglais (Dodger’s, Yankee, South Winners...).

Par ailleurs, rappelons que le nom d'un groupe est sa première marque identitaire donc par la même sa première marque de fierté. Un ultra est d'abord fier de son groupe et de sa ville avant d'être fier de son club. Il n'est donc pas étonnant que l'on trouve dans les noms des références historiques des villes concernées. Prenons l'exemple des Gladiators de Nîmes ou des Lugdunum's de Lyon. Dans les deux cas on s'identifie au passé de la cité pour laquelle on "combat". Le nom peut aussi exprimer l'attachement à la région avec l'utilisation d'une langue régionale pour dénommer son groupe. La Bretagne est un exemple flagrant avec entre autre les Breizh Stourmer de Rennes qui marquent ainsi leur attachement à la Bretagne (une page de leur site est d'ailleurs entièrement consacrée à la région). Enfin, la fierté dépeinte ici peut simplement être celle d'appartenir au mouvement ultra... c'est ainsi que plusieurs groupes ont dans leur nom le terme ultra : ultramarines, Ultras auxerre ...

La notion de territoire est omniprésente dans le mouvement ultra' , il n'est donc pas étonnant de découvrir des connections entre territoire et nom de groupe.

En effet la dénomination peut faire référence à la tribune occupée par le groupe.

L'origine du mot Kop vient d'ailleurs de là puisqu' il s'agissait d'une tribune du stade de liverpool.

Nous pouvons citer comme exemple le Kop de la Butte à Angers. La butte étant une tribune du stade Jean Bouin ... Certains groupe marque également le fait d'être en virage (fait quasi général chez les ultras) comme les Dogues Virage Est de Lille. On peut par ailleurs voir à travers l'aspect agressif de certains noms, l'esprit de protection de territoire ...

Pour finir, le nom peut nous renseigner - dans certains cas - sur l'état d'esprit du groupe. En effet, il peut refléter une expression politique claire comme la Red Guerilla de Cannes. A la vue du nom on voit clairement l'orientation de gauche revendiquée - du groupe. On peut signaler par ailleurs que les groupes à tendance Hooligan ont plutôt tendance à choisir des noms anglais...

Le nom d'un groupe trouve donc des origines diverses, que ce soit au niveau de la langue utilisée que par ce qu'il représente. Il est par ailleurs choisi au départ du groupe, il précède l'histoire et l'établissement d'un réel état d'esprit... On voit par ailleurs nettement que les français utilisent des noms de groupes en italien ou en anglais... Ce fait témoigne- t il d'une faible existence d'un modèle français de supporterisme ?

Q

ue serait la France

sans la révolution en 1789 ? Que serait la France sans mai 68 ? Que serait l’Europe sans la chute du mur ?

L’histoire est faite de luttes, de combats, menés par des hommes, des femmes désireux de ne pas se laisser faire, ne pas se laisser usurper leur liberté.

La perspective est binaire : Ou personne ne fait rien et le mouvement ultra court à sa perte, ou l’union prime et la lutte pour la sauvegarde de nos libertés tente de sauver ce qui pour chacun de nous représente un mode de vie… Car c’est bien d’union dont il s’agit au-delà des rivalités … Mais que faire ? Plusieurs solutions s’offrent à nous. L’idée d’un craquage géant sur un maximum de terrain pourrait être une démonstration de force conséquente mais une telle action ne braquerait-elle pas définitivement l’opinion publique et les instances dirigeantes ?

La grève générale sur tous les stades ? Cette idée a été exploitée la saison dernière avec l’union contre la répression. Une telle action est-elle suffisamment démonstrative ? Elle a un impact sur ceux qui s’intéressent de près ou de loin au football mais quid de l’opinion publique ? Car c’est peut être la clé de notre lutte : montrer au citoyen lambda que les supporters ne sont pas des voyous contrairement à ce que le laisse entendre les médias et les instances dirigeantes.

L’idée d’une manifestation nationale à Paris ou éventuellement dans 3 ou 4 villes françaises semble une solution envisageable. Seulement, celle-ci ne pourra être profitable que si chacun met de coté les rivalités de tribunes, témoignage d’une union contre ceux qui veulent nous détruire ! Ce n’est pas le seul gage de la réussite d’une telle action. En effet, il faut qu’une telle manifestation se passe sans débordements, sachant que ceux-ci peuvent être provoqués par des casseurs peu ou pas concernés par le mouvement. Le chemin est long, très long, voir sans issue pour certains mais si nous ne faisons rien, nous le regretterons.

Si nous ne voulons pas qu’un jour nos enfants nous demandent « pourquoi je peux pas me lever pour chanter ? » , AGISSONS !

Envoyez vos billets d’humeur à contact@generation-ultra.com

Historique:Barbarians Havrais LA NAISSANCE DU GROUPE Bien loin de nous le temps où quelques jeunes havrais décidaient de créer un groupe à Deschaseaux : les BARBARIANS HAVRAIS 1993. Le groupe s'affiche désormais comme une des composantes de la vie du club, celle du soutien indispensable aux couleurs "ciel et marine". Mais revenons avant tout sur l'histoire qui a fait ce que le groupe est devenu aujourd'hui.

LES PREMICES A l'orée de la saison 1993, une poignée de jeunes imprégnés de la passion "ciel et marine" se lancèrent dans la grande aventure, celle de créer leur propre groupe et de redynamiser une tribune KOP qui avait fait son temps dans sa façon de supporter le HAC. Première étape: celle de nommer le futur groupe que nous tentions de mettre en place. Le nom de BARBARIANS s'imposait vite à l'assistance en rapport avec l'équipe de rugby "Barbarians" qui porte elle aussi les couleurs "Ciel et Marine" et incarne bon nombre de valeurs que l'on pouvait facilement rattacher à un groupe de supporters, telles que le combat (au sens noble du terme), la loyauté, la solidarité mais aussi la fête avec la fameuse "troisième mi-temps".

Plus tard, viendra l'idée de choisir une emblème représentative de l'esprit du groupe. Ce n'est qu'en 1996, que le MISTI vit le jour. Ce nom vient d'un surnom qu'ont donné les supporters tchèques à un de leurs joueurs et qui a retenu notre attention. Le coyote représente bien l'image du groupe puisqu'il fait preuve d'une imagination et d'une créativité débordantes mais il lui arrive toujours un gros pépin au dernier moment. Malgré tout, il ne renonce jamais en faisant preuve d'une abnégation de tous les instants.

Très peu nombreux la première année, pas beaucoup plus la seconde, les leaders tentèrent en vain de compenser d'énormes carences par une hyperactivité au niveau de la réalisation des tifos qui étaient alors financés par la fédération des supporters. Avec le recul, on s'aperçoit que la direction empruntée n'était pas la bonne et que tous ces tifos, si beaux soient ils,n'étaient finalement qu'un moyen de se voiler la face.

En fait, les BARBARIANS ne représentaient pas grand chose pour beaucoup de membres du groupe, un groupe sans âme et assemblé de toutes pièces. On entendait également à loisir parler d'ultra, de groupe anti... et même de hooligans alors que nous ne représentions quasiment rien et constituions des cibles faciles pour les membres du Kop Ciel et Marine mais aussi pour les supporters des autres clubs. Ne parlons pas également des déplacements, exception faite de Caen, qui rassemblaient 5 membres tout au plus à chaque déplacement organisé.

Face à une telle situation, nous avons à plusieurs reprises émis le souhait de tout arrêter! A quoi bon passer des heures de temps libre pour un groupe qui ne vous le rendait pas! La seule chose qu'il nous apportait, à l'époque, était les emmerdes.

Pourtant notre passion pour le HAC nous a permis de persévérer et d'autre part, une si rapide disparition aurait fait trop plaisir à nos détracteurs.

LES ANNEES D1

La période 1997 – 2000 fut incontestablement celle de l’implantation du groupe dans le paysage supporters français, avec enfin des déplacements en car attirant un nombre de membres plus conséquents et l’arrivée de plus jeunes tirant le groupe vers le haut. Le groupe continua sur sa lancée , cultivant son esprit 100% HAVRAIS , subtil mélange d’organisation interne , d’animations , de tifos , de délires entre potes , le tout saupoudré d’une grosse pincée de DARASS nous caractérisant si bien .

Le groupe continua sur sa lancée , cultivant son esprit 100% HAVRAIS , subtil mélange d’organisation interne , d’animations , de tifos , de délires entre potes , le tout saupoudré d’une grosse pincée de DARASS nous caractérisant si bien .

Malheureusement les résultats du HAC furent tels que les années se succédèrent sans réel point d’orgue sportif, ne nous permettant pas de gagner l’autre dimension à laquelle tout groupe de supporters aspire légitimement. C’est ainsi avec nos moyens que nous nous forgerons des souvenirs mythiques : ceux avec lesquels nous saoulerons nos petits enfants au coin du feu. Ah ce déplacement en J9 ou on a manqué de finir dans le ravin , les 500L de binouses engloutis lors de la venue des Messins , la rangée de torches contre Sochaux , les 60 bonshommes attendant de pied ferme les North Warriors , la crique de la baise de Carry le rouet …

Y’a pas a dire c’était quand même quelque chose pour ceux qui l’ont vécu !

Et portant Dieu sait ce que serait devenu le groupe après une victoire du HAC ce soir de mai 2000 contre Strasbourg . Une ambiance de folie , toute la travée centrale du Kop derrière nous , de la lumière , de la fumée , des drapeaux , des chants … mais une défaite qui nous envoya droit au purgatoire : la D2 et toute l’incertitude qui l’accompagne pour un groupe comme le notre .

2000 2002 OU LA DARASS EN D2 En effet beaucoup disparurent progressivement ou du jour au lendemain, d’autres arrivèrent et le groupe s’engagea ainsi dans une direction qui avec du recul aurait pu lui être beaucoup plus préjudiciable : 6 mois totalement en roue libre , aucun gadget sorti , un fanzine devenant de plus en plus Collector , mais des délires de plus en plus hardcore selon certains , normaux selon les autres ( « y’a vraiment que ça a foutre de toute façon ! » ) et qu’il n’est pas utile de juger , c’a c’est passé comme ça et basta !

C’était la dézaille quoi !

Et même si au bout de ce long périple dans la débauche il devient ardu de trouver car à son pied, une foi inébranlable ainsi que de très forts liens unissent ceux qui ont connu les matchs contre Istres, Créteil , Wasquehal et j’en passe ou 15 poilus se démenaient derrière la bâche , ainsi que les déplacements en caisse à l’autre bout de la France ( « qu’est ce que je viens foutre ici ?» fut incontestablement le dicton de la D2 ! ).

La première année ne laissa donc que peu de satisfaction excepté le déplacement à Caen et la branlée (4-1) mise a l’OM en coupe de la ligue. En revanche le vent se mis réellement a tourné le soir d’une victoire à SaintEtienne au bout de 3 mois d’une saison 2001-2002 qui se révéla angoissante mais tellement belle dans son dénouement.

Enfin ! Une équipe au vrai potentiel, des jeunes joueurs extrèmements prometteurs et un groupe qui fit la son année la plus complète avec des cars 100% Barbarians , un déplacement à Caen ( encore ! ) mémorable , une bâche posée partout à l’extérieur ( merci à Charogne pour son périple en solitaire à Nice et à Ajaccio en 8 jours avec un retour entre les deux pour la réunion barbarians du mercredi ! Fallait le faire ) et surtout une fin de saison en trombe avec des tifos d’envergures pour les venues de Caen , Ajaccio , Saint-Etienne et Nice ainsi qu’un match qui restera dans les mémoires des Havrais présents ce soir la : HAC-LAVAL , 4-1 , une ambiance exceptionnelle pour un match exceptionnel se ponctuant par la remontée en première division et un envahissement de terrain avec torches , champagne et feux d’artifice !

Merci au HAC pour cette formidable année, merci à MR Cavéglia qui mit ainsi fin à une très belle carrière et merci à tous les Barbarians présents à l’orée de ce nouveau championnat décisif pour le groupe : on sent enfin que l’image du HAC change et qu’un réel engouement des jeunes havrais existe envers les BARBARIANS HAVRAIS 1993.

A noter que c’est durant les années de D2 que nous avons réalisé deux projets nous tenant à cœur : une manifestation à caractère humanitaire ( collecte pour la banque alimentaire lors du match de coupe contre Marseille ) ainsi que l’organisation d’un concert avec la venue des Caméléons à l’Agora , soirée mémorable !

L'année de D1 fut pour le groupe une année d'une ampleur immense puisque les rangs ont doublés et que la passion retrouvée de certains ont permis l'organisation d'animations spectaculaires (tifos des dix ans, voiles sur la tribune entière...). Malheureusement, une série historique de 7 défaites consécutives en fin de saison nous condamna à retrouver une ligue 2 qui ne nous attirait guère... la perspective de deux derbies (dont le fameux ROUEN) nous permit cependant de contenir notre amertume...

Les galères de la ligue 2 retrouvées, la ferveur qui monte pour le derby, premier match à domicile en septembre... une ambiance comme rarement il a régné à Deschaseaux ces dernières années et le groupe semblait avoir bien digéré la descente ! Présents à tous les déplacements et nombreux à domicile, tout allait bien jusqu'au match retour perdu 4-0 à Rouen... révolte dans les rangs, la cible étant essentiellement l'entraîneur JF Domergue... la saison n'en finissait plus entre électricité dans l'air et revendications pour la démission...

L'intersaison 2003-2004 fut mouvementée au club et dans nos rangs, nombreux départs et baisses d'effectif... un très bon début de saison vite oublié par des matchs perdus ou minables, des joueurs qui ne semblent pas combatifs, des tribunes de plus en plus démotivées... un triste tableau pour cette première moitié de saison qui se solde par une présence à tous les déplacements (le vendredi de surcroît) néanmoins, pas si mal pour un HAC lanterne rouge en décembre 2004.... mais quel avenir pour le club, les supporters et le football havrais ?

La suite , c’est à nous tous de l’écrire.

BH93 par Mimo, Raphy et SiM

On tour Dans ce premier numéro, nous allons suivre les niçois en déplacement à Saint-Étienne, pour le compte de la 13ème journée de championnat 2004-2005.

Revivez à travers photos et compte rendu le périple de la BSN, de l’ARN… dans le chaudron !!!

Départ à 6h de la gare de Nice, où 800 supporters s’étaient donnés rendez-vous pour rejoindre Sainté en train...

Arrivée à la gare de Sainté, les niçois donnent de la voie...

Regroupement devant la gare, afin de partir en cortège direction le stade...

Le cortège prend forme

Escorté par les CRS , venus en nombre, le cortège traverse la ville...…

Arrivée au stade Geoffroy Guichard, après 4km à travers la ville...…

l’ARN « bâche », alors que le kop nord se rempli...…

un parcage visiteur bien remplis, un millier de niçois présent...…

tifo à base de feuilles rouges scintillantes d’un bon rendu...…

Loana avait fait le déplacement...

fin du match, victoire 2-1 de l’ A.S.S.E. De longues minutes d’attente, toujours en très bonne compagnie, pour les niçois, avant leur retour dans le sud.

10 ANS : Génération Grenat La génération Grenat de Metz s’apprête à fêter ses 10 ans en 2005. Un historique du mouvement supporter à Metz assez impressionnant est d’ailleurs disponible sur leur site : www.generationgrenat.com. Une écharpe spéciale 10 ans est prévue.

5000 € d’amende pour Toulouse A l’issue de la rencontre de championnat Toulouse/Istres, La ligue a infligée 5000 euros d’amende au club de Toulouse. Rien de très surprenant à priori mais en réalité, seules quelques banderoles ont été déployées côté Toulousain : « LFP,si on reste assis , on gagne ton classement ? », « Compte pas sur nous » ; le tout accompagné de quelques insultes envers le président de la ligue. Les amendes deviennent de plus en plus aberrantes.

5 ans pour le Red Shark de Nancy Le jeune groupe Nancéen fête ses 5 ans cette année. Un numéro spécial de leur zine devait sortir courant janvier ainsi qu’une écharpe satin.

Nouveau livre allemand Le livre "Faszination Fankurve - Ein Streifzug durch Europas Stadien" est paru le 3 janvier 2005 avec 600 photos pour 176 pages : www.stadionwelt.de

Livre sur le Derby Lyon-Sainté Au rayon des nouveautés littéraire, Histoire du Derby OL/ASSE vient de sortir… Anecdotes, photos … Le prix est de 37€ et c’est aux éditions La taillanderie

Montpellier-PSG : Coupe de la ligue (BP91 / AU02)

Matos utilisés : ! ! !

400 m2 de tissu blanc auront été nécessaires.

35 bombes de peinture (14 bleues, 14 noires et 8 oranges).

10l de peinture orange et 10 de bleues.

Une vingtaine de gars des deux groupes (Butte Paillade / Armata Ultras) se réuniront pendant 5 jours .

Le jeudi et le vendredi seront utilisés pour le voile vierge (couture, découpage, etc...)

Samedi, dimanche, lundi pour la peinture du voile et du message.

Le déroulement en tribune : Un message est sorti pendant que les joueurs s'entraînent :

« Après la honte, la gloire » Entrée des joueurs on descend le voile qui prend les 3/4 d'étang de Thau avec un message en bas:

« ville lumière, Montpellier va te faire péter les plombs. »

Le voile: A gauche et a droite deux grandes croix avec à gauche AU02 et leur logo et à droite BP91 et notre tête de diable, au milieu représentation de la ville avec les 3 grasses, le Perou et la cathédrale.

Ambiance : La tribune est pleine comme en l1 ça rappelle de bons souvenirs. la 1ère mitemps est pas mal, toujours le noyau qui est bien motivé et les mastres qui font rien ( buvez un coup avant les gars ) les chants s'arrêtent trop vite pourtant les capos sont bien a fond .

Pour la deuxième mi-temps c'est papelitos de partout et drapeaux mais ils sont pas tous lancés en même temps donc le rendu ne doit pas être superbe et l'agitation est pauvre.

La deuxième mi-temps part comme la première, mais va de mieux en mieux car on s'en que l’équipe peut faire un truc et là à la 86ème penalty devant nous ; Mansaré le marque c'est le bordel dans la tribune avec 3 fumis craqués , dont un finira sur la pelouse . Jusqu' à la fin du c'est l'argentine comme on dit.

Fin du match les joueurs viennent nous remercier.

BOUBA BP91

Historique

Etranger : Ultras Inferno 96 Liège Lors de la saison 1996-1997, le stade de Sclessin poursuit son lifting. Le mythique virage « Terril » est rasé pour laisser la place à une toute nouvelle tribune qui comportera d’abord 2 étages et 3 quelques temps plus tard. L’endroit était devenu, depuis quelques année déjà, le repaire du Hell Side 1981, groupe Hools du Standard bien connu de tous. En attendant les fonds octroyés pour l’EURO 2000, le bâtiment reste inachevé. Interpellés par la chute d’ambiance qu’engendra les travaux, Mirko ainsi que Tonio, se sentent pousser des ailes. En effet, déjà depuis plus ou moins l’année 1994 voir 1995, l’idée d’amener le mouvement Ultras dans le stade de Sclessin germait dans leurs têtes. Donc en compagnies de quelques amis ils prennent place au balcon de la Tribune 3 et créent les Ultras Inferno 1996 qui est au départ une sorte de section, une variante latine du Hell Side qui lui même tire son nom du Kop Rouches 1968, l’enfer de Sclessin. Le mouvement Ultras italien étant la référence suprême des géniteurs des UI96, la forte colonie italienne de Liège adore.Par le biais du Fan Caoching, les Ultras entament de longues négociations avec les forces de police afin d’introduire des fumigènes et oriflammes dans le stade.

Les discussions aboutissent et c’est lors de la visite de Lokeren le 17 août 1996, que se déroule le premier tifo officiel des UI96. Il est modeste mais a le mérite d’exister.

C’est à ce moment là que débute le « move Ultra » en Belgique et plus particulièrement au Standard de Liège. Au fil des années, la Tribune 3 se termine, les spectacles sont de plus en plus fréquents et les UI96 deviennent un groupe à part entière. Les tifos devenant plus que beaux, la Tribune 3 fait plusieurs fois l’ouverture du « Week End sportif » sur la RTBF et voit fleurir des articles dans la presse parlant de groupes de fanatiques. Lors de la saison 2001-2002, Mirko prend la décision, avec quelques autres, de s’expatrier au troisième étage, dans le bloc H3 pour être plus précis afin d’étendre l’ambiance dans le stade de Sclessin. Les mois passent et on se rend compte que c’était une mauvaise idée… La séparation crée des tensions entre certains membres du groupe et le HS81 ce qui fit que de moins en moins de motivés restèrent avec les Ultras dans ce coin perdu du stade. Mirko quittera même le groupe, le laissant totalement livré à lui-même et voué à une mort certaine si rien ne changeait.C’est alors qu’intervient Massi, en compagnie de Michel, Robby, Pirouette et pas mal d’autres jeunes motivés, il va sauver le groupe et lui donner une nouvelle jeunesse ainsi qu’un local qui plus tard s’appellera « Cosa SL » qui est maintenant une ASBL regroupant le HS81 et les UI96.Après le championnat 20012002, suite à de nombreuses réunions, le HS81 et les UI96 se mettent d’accord et par l’intermédiaire de Massi, les Ultras parviennent à pouvoir redescendre à leur emplacement d’origine, le bloc E3 à l’étage intermédiaire de la Tribune 3. Donc dès la saison 2002-2003, les deux grands groupe de Sclessin cohabitent de nouveau et de nombreux nouveaux suiveurs et membres actifs rejoignent le premier groupe Ultra belge durant cette saison la.En janvier 2003, Massi décide de se consacrer plus exclusivement au local « Cosa SL ». En remplacement, Robby prend en charge la responsabilité du groupe et y effectuera jusque la fin de saison un excellent boulot également. En début de saison 2003-2004, afin de se consacrer exclusivement à son poste de trésorier du groupe et d’éditeur du Fanzine, Robby cède sa place de responsable à une jeune équipe telle que Pirouette, Maxx, Séba et David. Cette année encore, les Ultras accueillent de nombreux nouveaux motivés.Maintenant, les UI96 essayent de perfectionner au maximum leur organisation et leurs tifos, ce qui n’est pas toujours facile et ils parviennent à organiser une animation lors de chaque match à domicile depuis 2002 ainsi que lors d’une partie des matchs à l’extérieur, ce qui est une énorme progression par rapport au début. Sans oublier que le nombre d’actifs augmente tout comme le nombre de UI présent en déplacement. Ultras Inferno 96

Présentation - Le groupe s’engage à soutenir le Royal Standard Club de Liège de par leurs tifos (animations réalisées dans le stade à l’entrée des joueurs sur la pelouse) et les chants, ainsi que de suivre et représenter le club de leur cœur dans un maximum de stade où il se déplacera tant en Belgique qu’à l’étranger.

- Les Ultras ont pour but de former un groupe unis et solidaire dans n’importe quelle circonstance afin de créer une sorte de « fraternité » entre chaque membre du groupe tant au stade qu’en dehors.

- Les UI96 s’engagent également à lutter contre le racisme et le fascisme dans les stades et dans la société (Tifos anti-fasciste, propagande anti-fasciste lors des élections, présence lors de manifestations anti-fasciste,…) ainsi que contre la pauvreté et les inégalités sociales (récolte de vivres et de vêtements pour les plus démunis,…).

- Le groupe lutte également contre la répression policière sévissant dans les stades de football (réalisation de tifos anti-répression,…) ainsi que contre le « football business ».

- Les Ultras Inferno sont membres de l’ASBL Cosa SL qui est une association entre le Hell Side et les UI96. Cette ASBL, qui est gérée par des membres des deux groupes, met un local de 4 pièces plus une cours à la disposition de ces même groupes pour fabrication de tifos ou la réalisation de soirées et afin de réunir les membres les jours de match et en semaine.

- Les UI96 financent leurs activités de par la vente d’articles à l’effigie du groupe (voir rubrique « Boutique »), collecte de fonds à l’entrée de la tribune,…

- Le groupe est géré par 4 responsables ou Capos (Pirouette, Maxx, Séba et David) qui sont accompagnés par une dizaine de membres influents les aidant pour les décisions importantes. Il y a en tout entre 60 et 70 membres « ACTIFS » et entre 100 et 150 « suiveurs ».

Deux cartages sont disponibles. Un pour En bref : les membres actifs (12 € 50) et un autre pour les sympathisants ou suiveurs (2 € 50). Ce sont les Capos qui désignent qui - Dénomination : Ultras Inferno 1996 a le mérite de se procurer la carte de - Date de création : 17 août 1996 membre actifs en fonction du travail - Club : Royal Standard Club de Liège fournit par le membre (prépa tifos, (Belgique) présence aux matchs, …). Cette carte - Stade : Stade Maurice Dufrasme ou leur permettra d’avoir accès aux articles Stade de Sclessin tirés exclusivement pour le noyau du - Emplacement : Tribune 3, bloc E3 groupe. La carte sympathisant est en vente libre, tout le monde peut se la - Local : Cosa SL (avec HS81) procurer auprès de Maxx.

- Politique : Anti Fasciste Dorénavant, nous organisons notre - Devise : « Enfer et contre tous » propre campagne d’abonnement et nous - Membres actifs : +- 65 organisons en collaboration avec le - Sympathisants : +- 150 PHK04 un car pour chaque match à l’extérieur en championnat, voir même plus.

CHAMPIONNAT BelgE 03/10/2004 Standard – Mouscron (championnat) Revenu d’un jeudi de fou ou la qualification a rendu hystérique plus d’un rouche , on allait accueillir les joueurs sous un soleil pétant , le tout agrémenter d’un tifo papier rouge , blanc , rouge , blanc+ 2 mats géants formant les lettres RSCL. La journée commençait donc bien surtout que le tifo est réussi et pourtant , dieu sait comme il n’est pas facile de réaliser un tifo papier dans une tribune debout- où tout le monde se grimpe dessus- entrecoupée d’entrées. Merci à tous pour la coopération.

Début de match , l’ambiance part bien , les gens sont heureux d’être au stade et on profite de l’euphorie qui règne encore du jeudi. Mais après une bonne vingtaine de minutes , on se retrouve de moins en moins à chanter même si nous sommes quand même encore un beau paquet ? Des drapeaux sont constamment agités , des deux mats levés et des chorées sont réalisées avec plusieurs variantes qui donnent une excellente impression. Et puis arrive le but et l’ambiance remonte d’un cran , Mouscron est dominé et le Standard fait ce qu’il faut sur la pelouse … conclusion dans la tribune , ça suit et on mène pendant la première mi temps une bonne petite ambiance avec d’excellents piques.

Deuxième mi temps , le Standard met rapidement un deuxième but , ce qui fait que Sclessin entre en fête , tout le stade clap des mains et ça fait un putain de bruit. On continuera sur une bonne lancée avec parfois tout de même des creux (la chaleur ???) mais ça ne durera jamais plus de 2minutes. On ferra encore des chorées (2 grecs à noter … ) , un bon tournoiement d’écharpes mais également un très beau tendu à la fin de la rencontre.

Bref , une belle ambiance sans être ENORME mais vraiment bien , un tifo qui satisfait tout le monde et surtout une victoire !!!!On notera la présence de 8 amis des Ultras Leverkusen qui nous ont ramené 3 UI96 mi-crevé , mi-fusion de LeverkusenHambourg (5 UI96 étaient présent).

Merci Standard (victoire 2-0) et surtout chapeau aux joueurs pour leur GRAND GESTE en fin de match : ils sont allés faire une photo avec les personnes à mobilité réduite , ça mérite d’être souligner , très beau geste. UI96

05/12/2004 Standard – Beveren (championnat) Pour ce match face à Beveren , nous avions organisé une collecte de vivres pour les plus démunis. Le bilan est positif car nous avons fait autant que la saison dernière. Les vivres seront re-distribués aux RESTOS DU CŒUR de Liège.

Niveau animation en tribune , dès l’entrée des joueurs , on lève la voile du diable et du dog qui avaient été réalisées pour RSCL-RSCA de la saison passée. Entre ses voiles , un lever de deux mats massifs. Bref , une animation simple mais réussie.

La première mi-temps sera marquée par la durée des chants , peu de variation mais des chants qui durent facilement entre 5 et 10 minutes. On aura quelques pics et l’ambiance restera bonne toute la première mi-temps malgré qu’on soit un dimanche après midi et que le stade soit fort peu garni. Le Standard mène en plus 1/0 au repos.

En seconde mi-temps , même déroulement que la première , des chants peu variés qui dureront longtemps avec quelques pics , on chantera également plusieurs chants pour certains joueurs et on verra à la fin du match que ça leur ferra plaisir. Le Standard met encore deux buts et clôture donc le score à 3/0. Après Besiktas , ils n’ont pas flanché et se sont mis dans de bonnes conditions pour le match qui les opposera face à Gand le week-end prochain.

Une belle après midi avec une ambiance fort sympathique. Merci Standard.

A noter la présence de 5 FANATICS de MARSEILLE. UI96

15-01-05 Standard – Lierse (championnat) Ce début de deuxième tour commençait par un match piège contre le Lierse...Une animation simple était prévue pour cette rencontre ;300 drapeaux rouges et 300 drapeaux blancs de 1m20 sur 1m ,étaient disposés en damier sur tout le long de la tribune 3. Cette première petite anim' cuvée 2005 donna un bon rendu selon les photos...

Le match a commencé, l'ambiance est bonne mais sans plus....Aucun chant n'est suivit par l'ensemble de la T3 mais la crew UI96, elle , ne lâche rien...

Toujours cette ambiance banale, on sent bien qu'un but enflammerai la tribune , et celuici vint à la 39eme (1-0) par Conceicao!

Deuxième mi-temps , et c'est pareil , suivit valable mais sans plus... le froid peutêtre diront certains...les buts s'enfilent 2-0, 3-0, 4-0 et tout doucement la tribune s'éveille et les chants commencent a bien claquer! Surtout les " Standard – Den Bosch" en l'honneur des quelques 200 Lads de Den Bosch (amis venant des Pays-Bas).

Quelques minutes avant la fin de rencontre une torche est craquée par un des fans de Den Bosch, celui-ci sera arrêté en fin de match mais la plupart des gars du FCDB ont été le rechercher ce qui causa quelques incidents entre Fans du Standard, Fans de Den Bosch et policier, clôtures arrachées, vitres de combis brisées, pierre balancées envers les flics, gazages, etc.

Pour finir je dirais que niveau tribune c'était fort moyen... En espérant que tout ça change pour le derby en coupe face à Charleroi!

UI96

Répression Classement des amendes en L1 à la trêve 1.Paris : 61 500 € 2.Nice : 27 000 € 3.Lyon : 20 000 € 4.Marseille : 15 250 € 5.Bastia : 13 000 € 6.Toulouse : 10 000 € 7.Saint etienne : 9 500 € 8.Bordeaux : 8 250 € 9.Sochaux : 7 750 € 10. Strasbourg : 7 500 € 11.Lens : 4 500 € 12.Rennes : 3 900 € 13.Nantes : 2 500 € 14.Metz : 2 250 € 15.Istres : 2 000 € 16.Auxerre : 1 500 € 17.Monaco : 1 500 € 18. Ajaccio : 250€

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Prochain numéro : Avril 2005 Envoyez vos CR, photos et articles dès maintenant à contact@generation-ultra.com