Avec le retour des matchs de L2 le vendredi à 20h, le collectif SOS Ligue 2, regroupant la plupart des groupes ultras et non ultras de France, a en partie réussi son pari. Et ce retour est un moindre mal! Ce n’est certes pas le décalage des matchs au samedi, mais on peut tout de même parler de victoire. Victoire face à une décision aberrante prise au nom d’intérêts économiques douteux qui détruisaient plus la Ligue 2 qu'elle ne la mettait en valeur. L’union fait la force et les supporters de L2, ainsi que certains dirigeants de clubs l’ont bien compris. La création de ce collectif et sa bonne tenue a certainement ouvert la voie (les yeux?) à une bonne partie des groupes de supporters français. Suite à l’affaire Casti, les ultras se sont donnés rendez vous pour une manifestation nationale à Montpellier afin de défendre leurs droits. Cet évènement fut un succès tant sur le plan de l’organisation que sur celui des retombées médiatiques. L’image du supporter ultra s’est un peu redorée, mais cela va t'il durer? L’Euro 2016 arrive à grand pas et les mesures sécuritaires vont bon train. Le PSG, devenu le bras armé diplomatique en matière de sport a servi d’exemple. Dissolution d’assos de supporters, IDS massives, interdictions de déps… On ne peut que saluer la ténacité des exabonnés de Boulogne et Auteuil face à cet acharnement. Contre parcages, démonstrations lors de matchs de l’EdF, documentaire "Parc" qui aura fait parler de lui… Les méthodes sont astucieuses pour tenter de faire perdurer l’âme des supporters parisiens. Si l’on regarde ailleurs, la répression s’est aussi durcie. Des assos sont menacées de dissolution, des kops fermés, les IDS qui tombent pour des motifs de plus en plus mineurs font très mal. Seraitce le moment pour évoluer vers un autre style de supporterisme? Dans ce numéro, vous lirez un cr du match Hellas/Modène. Pas de grosse asso, système clairement à l’anglaise avec un système de bandes (plus ou moins importantes). La répression est plus compliquée puisqu'on a pas de leaders juridiques identifiés comme en France. Cela laisse plus de place à l’expression au sein de la tribune, les bandes rivalisant d’ingéniosité pour signaler leur présence en tribune et mettre en avant leur esprit. Cela donne un bon esprit "Casultras" très séduisant. Le voyage permets de se confronter à ce qu’il se passe ailleurs. Pourquoi pas s'en inspirer et l’adapter en France, afin de faire survivre une certaine idée du foot devenu un show sans âme ni valeurs?
Une des marques lancées par Massimo Osti et disparue depuis va renaître de ses cendres. On ne connaît pas encore la ligne directrice qu'adoptera le nouveau staff de la marque. Ressortiront ils des vestes historiques ou des produits nouveaux sous le nom de l'ancienne marque? Espérons juste qu'ils ne ruinent pas l'image historique de Boneville avec des produits de mauvaise qualité. Mais la probable influence dans la marque du designer de chez 6876, K. Mc Kenzie apportera probablement une touche agréable à la marque. Plusieurs sources affirment que le financement et le rachat de la licence aurait été fait par John Sharpe, un des patrons de MA.Strum.
On vous avait parlé dans le tout premier numéro d'une réédition des Athens. Silence radio de ce côté là, mais un autre modèle mythique est annoncé pour cette année 2013, ou plutôt deux. En effet, la TMaster devrait être remise au goût du jour dans son coloris original (vert pomme et jaune) et les Trimm Star également dans leur coloris d'origine (marron et bordeaux). Elle sortiront sous le nom Trimm Star, auront les petits oeillets pour lacets. Elles seront mises en vente au mois d'avril prochain.
En septembre prochain seront mises à l'honneur les Trimm Trabb. Size l'a annoncé à demi mots sur son facebook, mais rares sont les personnes à avoir vu les trois modèles qui seront proposés à la vente. Nous les avons et vous les proposons. Ciel et marine, marine et or et grenat/argent seront en vente en septembre. Espérons ne pas voir 30 coloris...
Bill Routledge a sorti son livre qui était annoncé depuis quelques temps déjà. "Northern Monkeys", un sacré pavé de textes et d'illustrations nous raconte les différentes époques de la culture casual et les aventures de cette population et de cette sous culture. Vous reconnaîtrez également la touche de Peter O'Toole sur la couv. Retrouvez l'interview complète de l'auteur dans ce numéro d'A&E.
La prochaine saison Stone Island ne devait pas fuiter puisque les présentations des collections sont maintenant faites sans photos, juste des grandes lignes. C'est raté puisque vous en aviez vu un premier aperçu dans le numéro 01. On vous a fait un petit choix très restreint de modèles. Une veste classique, la Tella Stella été (6 coloris), une veste légère superbe (la bleu ciel) et enfin une veste de la gamme Marina. Bien sur, ce n'est qu'un très léger aperçu, la gamme de pulls, polos, shorts et la gamme Shadow sont sorties et sont en vente sur les sites habituels.
Elles sont déjà vendues par quelques sites mais peu de monde en a encore fait l'écho. Voilà ci dessous les vestes qui ont retenu l'attention des membres de la rédaction du magazine pour la nouvelle collection été. Le retour de la veste Sunglasses est un peu l'évènement marquant de la gamme classique. De jolies couleurs et coupes sont proposées en général. Mais la gamme 24, lancée cette année et qui semble designée par Paul Harvey et par un des créateurs de chez TenC plaira sans doute à certains. Allez visiter les sites et boutiques vendant la marque pour découvrir ces vestes.
Collection d'Adidas de MC et T. (HC Martigny): De haut en bas et de gauche à droite: Samba (3 paires), Beckenbauer (3 paires), Bamba, Tobacco (5 paires), Gazelle Indoor, Gazelle II, Gazelle OG (4 paires), Kopenhagen (3 paires), Milano (2 paires), Rom, Dublin, Stockholm, Manchester, London (3 paires), Berlin, Oslo, Zürich, München, Malmö (2 paires), Grand Prix, Country II, Jeans, SL 72, L.A Trainers, Forest Hills, Spezial, Forest Hills, Rom, Handball 5 Plug
Tenue de C. (Grenoble Foot 38): Veste Hackett, Pull Hackett, Polo Fred Perry Jean Levis, Adidas Tobacco, Echarpe Aquascutum
Tenue de Y. (Hellas VéroneModène: Bonnet Original Penguin, Echarpe Duffer, Veste Barbour Chemise Ben Sherman, Chino noir, Adidas Gazelle OG
Tenue de B. (Hockey Club Genève): Coupe vent Fila, Polo Merc London Jean Levis, Adidas Malmö
Tenue de G. (EvertonChelsea):
Tenue de R. (MarseilleMontpellier):
Casquette Henri Lloyd Echarpe Lyle and Scott Veste Fjall Raven Pull Paul and Shark T shirt Casual Connoisseur Jean Levis Adidas Gazelle Indoor
Veste CP Company Echarpe Fred Perry Pull Lacoste Chemise H&M Ceinture Redskins Jean Levis Adidas Beckenbauer
Tenue de F. (ArsenalChelsea):
Tenue de T. (BordeauxParis au pub):
Bonnet Stone Island Echarpe Aquascutum Pull Hackett T shirt Lacoste Jean Armani Adidas Kopenhagen
Veste Fjall Raven Pull Henri Lloyd Polo CP Company Jean Levis Adidas Grand Prix
Pour ce numéro 2 d'Arrogance & Élégance, nous avons décidé de vous faire découvrir ce qui, à l'heure actuelle en France reste anecdotique, mais qui chez nos voisins suisses existe depuis de nombreuses années. Ceci c'est une véritable scène supporter au hockey. Scène qui dans certaines villes se supplante à la scène footballistique. De plus, ce qu'il y a de vraiment intéressant, c'est que les patinoires de la Suisse Romande sont représentatives de quasiment toutes les formes de supportérisme partisan.
Nous allons vous présenter cette scène supporters, à travers sept questions posées aux principaux acteurs des tribunes populaires de la Suisse francophone. Ils sont au nombre de quatre, issus des patinoires de Genève, Fribourg, Martigny et Lausanne à avoir accepté de répondre à nos questions en toute franchise. Grâce à eux, nous avons
découvert un milieu tout aussi riche et passionnant que celui du football, avec ses plaisirs mais aussi ses problématiques et attentes. Tout cela reste trop peu connu en France. Qui sont ces groupes interviewés? A Genève, les Irréductibles Grenat se sont créés il y a maintenant plus de dix ans, en 2002. Les IG n'ont jamais eu la prétention d'être un grand groupe. De plus, jamais ils ne se sont répondus de la mouvance ultras. Ici, le tour d'horizon des membres présents est très large, et c'est selon eux ce qui fait leur force. Bien que cela puisse créer des tensions au sein du groupe, il y règne un fort sentiment de solidarité et le groupe est très soudé.
Pas très loin de Genève, on retrouve Lausanne. Ici, 20 ans de soutien sans faille au Lausanne Hockey Club, une mentalité ultras clairement affichée. En faisant un
comparatif, on retrouverait beaucoup de similitude avec un groupe ultras suivant une équipe de foot. La Section Ouest, possède un local où se rassemblent plusieurs fois par semaine les trois générations qui constitue aujourd'hui le groupe. Qui dit groupe ultras dit jumelage ou amitié, et la SO n'est pas en reste. Plusieurs amitiés dont certaines plus solides que d'autres définissent le groupe. Les liens sont par exemple très forts avec la Horda Azzuro du FC Carl Zeiss Jena. Du coté de Martigny, la création de la Brigata remonte à 2006. Elle est issue de la volonté d'une bande de potes de s’émanciper du Fan's Club traditionnel déjà existant. Au départ, le groupe se revendiquait ultras, pour quelques années plus tard, prendre un tournant plus « britannique», abandonnant les prépas tifos et les sweats ninja au profit de belles sapes et de bières descendues au bar. Pour Fribourg, rien de tout cela. Pas de groupe ultra', ni de bande nommé, mais une bonne trentaine d’électrons libres constituant un noyau de fidèles supporters sans aucune attache ni comptes à rendre.
Comment le mouvement supporter mentalité et a dû composer avec de s'est développé dans ces différentes nouvelles directives dicté par une villes? repression grandissante. Aujourd'hui, des actes qui paraissaient anodins au Pour ce qui est du HC démarrage du groupe peuvent Fribourg Gottéron, ce sont les conduire à de lourdes condamnations Fribourg Boys qui ont ouvert la voix aujourd'hui. à plusieurs types de supportérisme jusqu'à leur dissolution en 2012. Lors Enfin, à Lausanne, les de leur dix ans d’existence, certains fondateurs de la Section Ouest ont se sont retrouvés dans la culture quitté au début des années 90 un des ultras alors que d'autres souhaitaient Fan's Club officiels les plus vieux de plus de liberté et avaient déjà quitté Suisse (1976) afin de fonder un vrai le groupe avant sa disparition, pour groupe de supporters ultras. A noter clairement prendre un virage casual. que de tout temps, le LHC à été un club très suivi ce qui a permit à la SO Du coté de Martigny, les de rapidement prendre de l'ampleur. Brigata sont si l'on peut dire à l’origine du mouvement supporter à Le hockey, on l'a bien vu, suscite la patinoire du Forum d'Octodure, depuis très longtemps un engouement même si par le passé plusieurs fort en Suisse. Qu'est ce qui a fait que tentatives infructueuses avait vu le ce sport soit une discipline reine dans jour. L'arrivée des Brigata en 2006 a ce pays? bousculé la donne surtout vis à vis du Fan's Club déjà existant. Passé A cette question, il en résulte deux réponses unanimes. Le hockey en Suisse a su s'imposer comme un sport majeur parce que c'est un héritage traditionnel ancien, et bien ancré dans les familles. Certains membres interrogés se rendaient déjà à la patinoire enfant, accompagné de leur père comme pour beaucoup de jeunes avec le football en France. quelques difficultés les premières Cela vient aussi du fait que la Suisse années, les Brigata se sont est une nation européenne majeure parfaitement intégré au paysage de la du hockey, que ce soit l'équipe patinoire du Red Ice, même si nationale ou les clubs de LNA. quelque esprits chagrins vous diront Même la LNB a un très bon niveau le contraire. de jeu, bien meilleur que le niveau du football suisse, restreint à quelques Concernant Genève, c'est un clubs. Le hockey a su se faire de tout peu plus compliqué puisque tout est temps une place sportivement partie de la section jeunnesse du parlant, là où le football n'y arrivait Fan's Club officiel du club. A l'aube pas. De plus, c'est un sport d'une du 21 ème siècle, la Section Grenat intensité et d'une rapidité rare auquel va prendre le relais du supportérisme un novice n'aura aucun mal à à la patinoire des Vernets. Et en plus s’intéresser. Il y a un point que nous de dix ans d'existence, le groupe a dirons plus « pratique » puisque le beaucoup évolué en terme de fait que cela se joue dans une
enceinte close, à l'abris des intempéries et des aléas du climat, attirent une partie du public.
La comparaison est inévitable. Entre le football et le hockey, quelles sont les différences? Quelles sont les ressemblances? Sur cette question, chacune des personnes interrogées ont eu une approche differente, mais un constat apparaît au niveau de la mentalité, elle est la même. Tous ont le même leitmotiv, au hockey comme au foot, supporter son club et sa ville avec ses potes au sein d'un groupe, organisé ou non. Au niveau des différences, elles se font plus au niveau national. Le foot draine plus de supporters surtout en Suisse alémanique. De ce fait, les groupes ultras ou bandes hools sont plus conséquentes, à l'exception de certaines villes de suisse Romande où le hockey attire plus de public, comme à Fribourg par exemple. Mais sur un plan national, le foot suscitera un engouement plus important. Le mouvement au hockey est arrivé à maturité, et même si dans certaines villes, il se substitue au foot, il reste difficile d'être actif toute une saison puisque celle-ci peut comporter jusqu'à 65 matchs ! Certains matchs se jouent en pleine semaine, expliquant donc la faiblesse des parcages, comparativement au foot. Enfin, ils soulignent tous une différence d'ordre technique, qui peut être un avantage et un inconvénient
à la fois. Les enceintes sont fermées. clubs/groupes? Les performances vocales seront forcément meilleures, tandis que les De ce coté là, les clubs ont à embrasements pyrotechniques seront peu près tous la même attitude vis à forcément impossibles. vis de leurs supporters. « Nous sommes conscients de l'importance de votre présence, mais à la moindre incartade, les sanctions tomberont. ». On s'aperçoit donc que le discours des présidents de clubs de hockey est le même que celui des président des clubs de foot, et en règle générale de tout les présidents de clubs sportifs possédant un groupe de supporters un On sait que la répression touche peu "turbulent". énormément les supporters du football. Qu'en est il du côté des Une bonne ambiance dans patinoires? une enceinte sportive est un bon élément marketing. Les clubs tolèrent Comme vous vous en doutez, donc la présence de groupes la réponse est à peu près la même organisés pour entretenir cette partout. La répression frappe de plein ambiance, sans pour autant la fouet les patinoires de nos voisins cautionner. Mais en aucun cas ils suisses. Aucun groupe sans son lot n'apporteront un quelconque soutien d'IDP. Cette répression est souvent face aux pouvoirs publics en cas de aveugle et excessive. Les exemples soucis. Comme l'a bien résumé notre d'arrestations et d'interdictions contact lausannois, c'est un peu : "Je arbitraires commis à l'encontre des t'aime, moi non plus!" vrais supporters suisses sont bien trop nombreux. Une seule exception dans ce tableau général, c'est Fribourg. Là Mais cette répression, si bas, les relations entre supporters et difficile soit elle, n'entame pas la direction du club sont proches du ferveur des groupes régulièrement néant. La direction a obtenu pointé du doigt par la justice et les satisfaction en faisant quasiment médias. En, Suisse, la justice ne disparaître toute forme de recule devant aucune bassesse et supporterisme populaire de sa doublera volontier les interdictions à patinoire. Seuls subsistent quelques l'heure actuelle. Un intedit genevois contacts avec des responsables de la peut être interdit à la fois de patinoire sécurité, permettant aux fribourgeois, et de stade. À noter l'inconstance et à défaut de pouvoir le faire à la variabilité de cette répression à domicile, de réussir à soutenir leur Martigny, qui malgré tout connait les affres de cette justice arbitraire. .
La répression commence bien souvent au sein même du club, qui n'hésite pas à collaborer avec la police, usant parfois de double discours. Qu'en est il des relations
équipe à l’extérieur. Pour conclure, il faut bien regarder l'avenir et se demander quel futur a le mouvement supporter en Suisse? Sans surprise, l'heure n'est pas à la franche rigolade et à l'optimisme et tous de Gèneve à Fribourg en passant par Lausanne et Martigy sont conscients que cela sera de plus en plus difficile de rester fidèle à leur club. Car de plus en plus de moyens répressifs seront mis en place afin que le hockey suisse se trasforme, et laisse de plus en plus la part belle au business et aux intérêts financiers. Tous sont conscients que l'avenir de leur groupe sera difficile et que des changements dans la façon de s'organiser à l'exterieur, mais aussi à domicile sont à prévoir pour survivre au tout repressif mis en place ces dernières années. Mais pour quel résultat? Il restera toujours une poignée de vrais supporters intransigeants, qui auront encore et toujours envie de voir les matchs debouts en sirotant une bière et en invectivant l'équipe adverse. Il restera toujours des amoureux d'un hockey populaire et enraciné, loin de tous les nouveaux calculs du sport moderne. Et surtout cela n’éradiquera sans doute pas la violence, cela ne fera que déplacer le problème, loin des patinoires, loin des regards. Alors, comme nous l'a dit notre contact de Martigny, il faut continuer à vivre notre passion
malgré la répression. Selon lui, il ne faut rien lâcher, rien concéder. Comme ça, si demain tout doit s’arrêter, on ne gardera que des bons souvenirs de bons moments. Tous ces instants magiques que nous sommes les seuls à connaître, et qu'il ne pourrons jamais nous enlever. Même loin des patinoires, ce qui est dans les têtes des fervents supporters y restera, à jamais!
interdictions de patinoires. Le gouvernement suisse a instauré en 2007 le fichier "Hoogan" qui doit recenser toutes les personnes jugées dangereuses pour l'ordre public, pour des faits de "violence" dans le sport professionnel suisse (football et hockey sur glace. Le championnat de hockey suisse de première division, appelé la National League A est composée de 12 clubs des quatre coins du pays. Vous avez pu lire un peu plus haut que les clubs pouvaient jouer jusqu'à 65 matchs par saison. Mais comment peut on jouer tant de rencontres en ayant un championnat composé de seulement douze équipes? Le tour de qualification, rien qu'à lui, propose à chaque formation engagée le lourd agenda de 50 matchs. Les huit premiers jouent alors les séries éliminatoires (quart de finale, demifinale et finale). Les quatre derniers jouent les play-out. Le système est basé sur 7 rencontres maximum entre deux équipes, où le premier à 4 victoires obtient son maintien. Le dernier de cette phase affrontera le premier de LNB dans un ultime tour de maintien/relégation. Ce système a ses limites puisque le champion de LNB n'est même pas assuré d'accéder à la première division. Par exemple, l'an passé, Langenthal (vainqueur en finale de LNB de Lausanne) n'a pas remporté son ultime barrage face à Ambri Piotta et la belle saison du club n'a servi donc à rien. Le tenant de LNA est le club de ZSC Lions.
Les statistiques de cette base de donnée nationale ont été donnés lors du dernier intersaison (été 2012). Les autorités (Fedpol) disaient ficher 1222 personnes. Parmi ces personnes, 29% étaient des supporters de hockey, le reste étant membre de groupes de supporters du football. Même si la tendance du nombre d'IDP/IDS avait baissé, le nombre restait encore bien trop élevé, privant toujours un nombre important de fans de leur passion. En 2010, une mesure avait été prise pour aller encore plus loin dans la répression. En effet, à partir de cette date, les interdits de stades sont également interdits de patinoires. recevaient également une interdiction de stade. La réciproque est également valable bien entendu.
2012 et une novuelle mesure anti supporters est proposée en vue de l'année prochaine. Le gouvernement a songé à interdire la vente d'alcool lors des matchs à risques à compter de la saison 2013/14. Quoi qu'il en soit, la répression gagne du terrain dans ce sport si populaire qu'est le hockey. L'avenir nous dira si le business fera Attardons nous un peu sur les s'éteindre cette belle scène supporter.
Formel, classe, made in England. On connaît principalement Aquascutum pour ses tissus imperméables, son excellente qualité et ses carreaux maisons qui ornent la majorité des vêtements de la marque, plus ou moins discrètement. Retour sur l'histoire d'un géant de la sape, qui lutte contre une mort quasi certaine.
Un tailleur londonien, John Emary, a lancé le projet en 1851. C'est cette année là qu'il ouvra sur Regent Street son affaire. Durant deux ans, il s'évertue à créer un tissu imperméable innovant. Il décide alors de changer le nom de son affaire et de la nommer Aquascutum. Un nom à coucher dehors qui tient son origine dans la langue latine. C'est la conjonction de deux mots, Aqua (eau) et scutum (protection, bouclier)
qui donne le nom Aquascutum. Compte tenu du temps irascible dont souffre le Royaume Uni, le tissu fut évidemment une grande réussite! L'armée britannique commande alors pour la Guerre de Crimée des manteaux Aquascutum. Dans les années 1870, alors que la marque connaît un réel succès, elle est rachetée par Scantlebury & Commin. Ils lancent dès leur rachat le fameux costume rayé et soignent la renomée du waterproof Aqua. En 1897, première vraie récompense pour le label puisque le roi Edward VII passe commande d'une veste dans le tartan royale de Galles. Le 20ème siècle s'ouvre et on décide dans les bureaux de se lancer sur le marché féminin de la mode. Les petits bureaux de confection ne suffisent plus à répondre aux commandes sans cesse grandissantes. Il est temps d'ouvrir la première usine, à Kettering. C'est au moment de la Première Guerre Mondiale qu'une des pièces historiques de la marque est dessinée et produite, le trench coat. L'objectif est clair, conccurencer Burberry, le numéro 1 en la matière. Réussite totale pour cette pièce de mode, comme pour la veste réversible qui viendra un peu
plus tard, en même temps qu'Aquascutum décide de conquérir le marché japonais (1927). L'entre deux guerres voit un nouveau changement de propriétaire. Isidore Abrahams prends la main sur le label (ses fils prirent sa suite plus tard).
La guerre est de retour et la seconde guerre mondiale freine le marché du vêtement. Cependant, la marine britannique est toujours habillée de manteaux Aquascutum, et les fantaisies sont plus facilement acceptées. L'après guerre sera le véritable âge d'or de la marque avec notamment le Kingsway et le
Queensway, son trench respecti vement homme et femme. On habille alors tous les grands de l'époque, de la politique au cinéma, du Prince Rainier de Monaco à Sofia Loren, de Churchill à Cary Grant. Après plus de vingt ans de success story, une collection innovante est préparée pour fêter le centenaire d'Aqua. Ce sont les
recherches entreprises pendant la période de vache maigre de la Guerre qui ont permis à la marque de développer cette nouvelle ligne d'une qualité encore supérieure! L'objectif? Affronter les conditions les plus extrêmes et habiller les grands explorateurs de tissus ultra protecteurs et résistants. C'est ainsi qu'Edmund Hillary et Tenzing Norgay conquirent l'Everest avec le tissu D711 d'Aqua. L'Antarctique est exploré avec l'étoffe Antartex sur le dos. Pour ce qui concerne la clientèle plus « populaire », la marque doit revoir son traitement imperméable. Auparavant, à chaque nettoyage, la veste avait besoin d'être réimperméabilisée. C'est donc en 1959 que le tissu Aqua5 est lancé! Une vraie révolution puisque désormais, plus besoin de le réimperméabiliser après chaque nettoyage.
La ligne qui va faire fureur dans les tribunes des stades d'outre manche est lancée en 1967. Ce qu'on peut appeler LA signature Aquascutum, les carreaux marrons, blanc et bleu marine. Son nom? Aquascutum Club. Jusqu'en 1970, les récompenses s'enchaînent avec un Clothing Award et la récompense de la reine pour l'entreprise de l'année. La marque poursuit alors son petit bout de chemin et devient rapidement un incontournable des stades de football et de sa population sulfureuse. Les chemises totalement frappées du Aquascutum Club, les vestes avec le col à carreaux, trench ou plus courtes, les pulls et vestes... Mais l'écharpe deviendra la pièce obligatoire à posséder chez Aqua. L'écharpe à carreaux est de toutes les expéditions anglaises en Europe, de tous les rencards d'avant match dans les pubs du RoyaumeUni et de toutes les bagarres sur les terraces. La casquette est également un must! La marque continue à produire en Angleterre, avec l'ouverture d'une nouvelle chaîne de production à Milton Keynes. Les japonais de Renown rachètent une partie des parts du label, devenant ainsi majoritaires dans le capital de la marque londonienne. Ceci est une vraie révolution puisque pour la première fois depuis 1851, les propriétaires majoritaires ne sont plus européens mais asiatiques. En 2004, afin de faire oublier la partie sombre de sa clientèle, on décide d'arrêter la production de la fameuse casquette à carreaux. L'image des hooligans et casuals du foot ternit l'image de marque d'Aqua, ils n'en veulent plus! Deux ans plus tard, toujours dans le souci de luxe, on intronise un représentant célèbre en la personne de Pierce Brosnan. Un nouveau président est nommé,
arrivant de chez Marks & Spencer. De nombreuses célébrités sont mises à l'honneur comme le top brésilien, Gisèle Bündchen. Mais cette valorisation des célébrités ne pourra empêcher le déclin de la fameuse marque de débuter. En 2008, les japonais de Renown cherchent acquéreur pour revendre leurs parts après trois années de baisse des ventes. Un groupement d'acquéreurs se manifeste, avec comme principal investisseur Kim Winser, le président arrivé trois ans plus tôt. Refus des japonais qui préfèrent discuter avec des investisseurs chinois. Suite à ce refus, Winser quitte la société. Après une tentative de sauvetage d'un trio d'investisseurs anglais (Jaeger, Tillman et Earl) et l'annonce du possible licenciement de 250 employés de la marque, personne ne pourra plus empêcher Aqua de sombrer définitivement dans un état
de coma et de mort imminente. En avril 2012, Renown achève les négociations avec les chinois d'YGM Trading pour une vente du célèbre héritage historique pour simplement 15 millions de livres. Tout se précipite alors. Nombre de vendeurs arrêtent de commercialiser la marque, les derniers produits sont d'une qualité minable pour un prix comme celui proposé par la marque. Depuis, le magasin historique de Londres a fermé. Ultime coup pour relancer le prestige de la marque, la nouvelle collection SS13 est produite sur le sol italien et non dans un obscure pays d'asie du sud est. C'est sans doute la dernière chance pour la marque d'éviter la mort.
On parle toujours de la qualité du vêtement comme une des caractéristiques majeures qui nous motive lors d’un achat. De nombreux procédés existent pour produire le vêtement fini. L’un d’entre eux est présenté sur la scène casual comme étant le top du top en la matière. Massimo Osti ne jurait que par cette technique, le Garment Dyeing est pour beaucoup quelque chose d’exceptionnel qui donne une identité propre à la pièce dans sa teinte mais également en terme de qualité et de coupe.
Il convient avant de vous présenter les différentes étapes de la fabrication en Garment Dyeing de bien différencier ce qui se fait dans le monde de la mode. Deux types de tissus de départ existent. On a d’un côté les rouleaux de tissus teints au départ (Tinto Pezza) qui sont utilisés par plus de 95% des marques,
notamment par toutes les marques proposant des prix bas. Et on a d’un autre côté les rouleaux de tissus vierges prêt à la teinte, les PPT (Pronto Per Tinto). Ce tissu arrive dépourvu de toute coloration préalable. Son coloris naturel est un blanc vierge, légèrement jauni. C’est de cette base de tissu PPT que sont issus les produits en Garment Dyeing: une grosse partie des produits Stone Island ou CP Company, 12th man, Nemen… Le procédé Garment Dyeing se décompose ensuite en plusieurs étapes. On va travailler la pièce finale préalablement à la coloration, c’est ce qui fait la définition majeure de cette technique. Par exemple, toutes les vestes de la première collection Nemen ont été assemblées vierges, donc blanc jauni. Généralement, seuls les boutons sont posés après la teinte. La complexité du procédé est dans la gestion des imprévus liés à la teinte finale. En effet, tout vêtement réduit en moyenne de 5 à 8% lors d’un passage en machine à haute température, hormis certaines matières tel que la laine et autre viscose qui sont beaucoup plus sensibles à ce nettoyage. Le vêtement
pour être teint devra subir une chauffe du tissu entre 90 et 120°C. De ce fait, le tissu va se stresser durant la teinte et par conséquent
rétrécir. Ces contraintes obligent les marques à prendre en compte des marges lors de la conception des pièces en calculant à peu près la taille finale après rétrécissement, tout un art qui s’acquiert parfois au prix d’erreurs. On pourra citer sans vexer son designer Fabio Cavina, la veste 12th man Alcor où les taux de rétrécissement des manches avaient été calculés de manière trop élevées puisqu’au final elles ont réduit de manière inférieures à ce qu'il pensait. Résultat, on se retrouve avec des soucis de longueurs de manches sur sa première collection de vestes. Mais toute marque passe par ces erreurs de démarrage.
Il convient également de prendre en compte pour la fabrication le traitement final de teinte que l’on souhaite donner à son vêtement. Stone Island nous a habitué à des pièces aux traitements exceptionnels avec des vestes réactives au froid, à la chaleur, réfléchissantes… Chacune de ces caractéristiques est travaillée, en partie, durant la teinte. En effet, le Garment Dyeing est assorti de différents traitements comme par exemple: EG Pigment Dyeing (la veste CP Company grenat en bas à droite), Corrosive Dyeing, Tinto Freddo (le t shirt 12th man ci contre)… Tous ces traitements réagissent différemment en terme de rétrécissement et de prise de forme du vêtement, tout simplement car les températures de chauffe des machines lors de la teinte sont différentes en fonction du traitement
appliqué au tissu. Afin d’illustrer ce propos, la veste Nemen Crono a été concue en Garment Dyeing suivant le traitement Shady Process. Celui-ci est extrêmement exigeant afin de bien imprégner le vêtement. Il nécessite une chauffe du tissu à 120°C. Le taux de rétrécissement était donc plus important qu’un
simple Pigment Dyeing, qui lui va osciller entre 90 et 120°C mais ne sera pas en permanence à la plus haute température de teinte. Ce procédé n’est donc pas à la portée de n’importe quelle personne qui se lance dans le vêtement, avec l’idée de faire de la qualité. Il faut sans cesse tester, essayer car le résultat final est toujours difficile à imaginer et à prévoir. C’est une technique qui demande une maitrise du tissu, des spécificités de ce tissu et des techniques de teinte. Mais le résultat est tout autre qu’un vêtement teint à l’avance en terme de beauté et de qualité. La couleur de chaque pièce est unique et offre sur la pièce des nuances de couleurs assez exceptionnelles à l’œil comme vous pouvez le voir sur la veste Stone Island ci-contre. En acquérant un vêtement de cette qualité, vous aurez entre les mains un vêtement qui ne rétrécira pas lors de ses lavages, même à température froide puisqu’il aura déjà subi des températures extrêmes lors de sa fabrication. Mais tout ceci a un prix, il coûte bien plus cher de produire à partir de tissu Pronto Per Tinta. En effet, le travail de teinte étant à la charge de la marque et non du producteur de tissu, c'est un coup de production qui va s'ajouter au travail
de couture ou de finition. Cette méthode de production justifie bien souvent donc une partie du prix exhorbitant de certaines vestes. En effet, la qualité a un prix, et posséder une veste qui est passé par le Garment Dyeing est un gage de qualité non négligeable. Vous savez que vous avez entre les mains une pièce qui a eu droit à une fabrication très poussée, avec les meilleures techniques du monde du vêtement. Le Garment Dyeing est une technique complexe, exigeante mais nombre des vestes historiques les plus prisées sont en effet issues de procédés comme celui-ci. La Mille Miglia Tinto Terra ou le modèle hiver, la Ceramic Mille, la Mille 20
Anni font partie des modèles les plus prisés, comme certaines des plus anciennes de 1988 ou 1989. Acquérir de telles pièces est difficile, mais les posséder vous offrira le droit de porter quelque chose d'exceptionnel sur le dos, avec des couleurs uniques et que personne n'aura autour de vous tant les nuances sont parfaites sur ce type de produits. Cet article a été réalisé grâce à la collaboration et à l'aide précieuse de Fabio Cavina, le co-propriétaire et co-designer de la marque Nemen. Toute L'équipe d'Arrogance & Elégance le remercie.
Ancien lad de Preston, auteur de "Waiting for glory" et plus récemment de "Northern Monkeys", Bill Routledge a accepté de se raconter et de livrer ses impressions sur l'évolution du mouvement casual. Entretien très intéressant avec un vrai passioné de fringues et de tout ce qui entoure la sous culture des gars du nord de l'Angleterre.
Quel a été professionnel?
ton
parcours
Depuis que j'ai quitté l'école, j'ai toujours travaillé dans le secteur de la construction. Mais au cours de la dernière décennie, l'industrie a beaucoup souffert, surtout dans la partie Nord du pays. En effet, le pays est en récession et le climat économique d'aujourd'hui ne va pas arranger les choses. J'ai aimé me lever le matin pour aller bosser, mais mon métier n'est plus comme auparavant. Aujourd'hui, les jeunes qui quittent l'école ne veulent plus travailler dehors et se salir les mains.
venu de prendre la plume et de rectifier quelques mythes. De nombreux livres traitent déjà du sujet, le mien devait être différent afin de ne pas faire du déjà vu. J'ai donc opté pour l'humour pour conter nos récits, et vu que je voulais contrôler le business entourant mon premier livre, j'ai auto édité et commercialisé "Waiting For Glory" en 2007. Sold out en 12 mois, j'ai approché John Blake Publishing, qui ont ressorti le bouquin mais sous le nom "Oh yes, oh yes, we are the
Comment l'envie d'écrire s'est manifestée en toi, et pourquoi avoir abordé les sujets présents dans "Northern Monkeys"? Salut, William, peux tu te présenter? Mon nom est William Routledge, alias Bill. Je suis né et j'ai grandi à Preston dans le Lancashire, région du nord de l'Angleterre. Aujourd'hui, je vis dans un petit village verdoyant à quelques kilomètres de la grande ville qui bercait mon enfance.
L'envie d'écrire est née à force de coups de pression de mes collègues de tribune de Preston North End. J'avais déjà été invité à contribuer à plusieurs livres depuis le tournant du millénaire actuel, afin de parler de la "mauvaise herbe". Mais je n'étais pas prêt à le faire. Puis vers 2005, j'ai décidé que le moment était
PPS", ajoutant des photos couleurs. Quoi qu'il en soit, quand j'ai fini d'écrire mon premier livre, j'ai réalisé que j'avais beaucoup plus à dire que ce qui était contenu dans WFG. J'ai toujours été fasciné par la "mode", la musique et les voyages. L'ensemble de ces centres d'intérêts viennent
de mes parents qui était assez "ancienne génération". J'étais habillé par mes parents dans mes premières années avec des vêtements plus smart, classes que "fashion". Du coup, dans mon adolescence, j'ai développé des troubles obsessionnels pour les fringues, une sorte d'addiction! Et cela vaut aussi pour la musique. Mon père était un adepte des crooners légendaires comme Frank Sinatra, Bing Crosby, Nat "King" Cole... Ma mère, je n'ai jamais su ce qu'elle aimait, à part peut être Gloria Gaynor et sa chanson "I will survive" qu'elle m'a demandé de lui offrir pour un anniversaire! Moi, j'étais plutôt glam rock, attiré par les titres de "Top of the Pops", avant que le punk ne débarque dans ma vie. J'en écoutais toujours plus à m'en faire saigner les oreilles. C'est devenu un vrai mode de vie au début de mon adolescence, le look est parti, la musique est restée et défile généralement sur ma tablette le vendredi soir avec une bouteille de rouge, afin de me détendre. Pour les voyages, ce sont les récits de mon père sur sa participation à la seconde guerre mondiale dans la Royal Navy qui m'ont donné envie de voyager. Ses récits du weekend, les lieux décrits m'ont donné envie de partir visiter le monde, chose que j'ai pu faire jusqu'à il y a peu, soucis financiers oblige. Le voyage est dans mon sang. Ce sont toutes ces caractéristiques de la vie d'un casual que sont les sapes, la musique, les voyages, que j'ai eu envie de mettre dans un nouveau livre, en y ajoutant les récits folkloriques des excursions du foot. Tu es connu pour être un fervent supporter de Preston North End, quel fut ton parcours?
J'étais un fervent supporter de Preston North End jusqu'à ces deux dernières saisons. Malheureusement, j'ai perdu beaucoup de ma passion pour le jeu que j'aimais pourtant à la folie, lassé en partie par le foot moderne et ses à côtés de plus en plus chiants et pourris. Je pourrais en coucher des lignes sur les choses qui me gênent dans ce football moderne, mais disons que je me limiterais aux montants ridicules que touchent les joueurs. Ce n'est pas de leur faute, le
marché est ainsi, mais c'est bien trop opposé à ce que vivent les fans qu quotidien. C'est pourquoi j'ai décidé de m'impliquer dans le fanzine Stand AMF. C'est un bon exutoire pour les fans déçus du football britannique, nombre qui augmente chaque année par centaines. Comme moi, ils sont dégoûtés de leur sport préféré et se retrouvent dans nos récits. Mon équipe et moi avons connu des hauts et des bas, sur et en dehors du terrain. J'ai gardé d'excellents souvenirs de cette époque, mais cette joie et ce sentiment d'excitation autour de mon club semble peu à peu s'échapper. Triste. Comment analyses tu l'évolution du mouvement casual? La culture stade, ça fait près de 40 ans que je suis dedans, et ce qu'on peut dire, c'est qu'elle a changée. Au cours des années 70, la majorité des jeunes qui assistaient aux matchs
étaient des skinheads, des Bovver ou des chevelus. Veste en jean, pantalon évasé et docs étaient de rigueur. Mais à la fin de cette décennie, une nouvelle ère a débutée avec l'émergence d'une nouvelle race de mecs, les casuals ou dressers. Influencés par la culture soul, les joueurs de tennis et les voyages européens pour suivre leurs clubs (notamment les Scousers et les Mancs, respectivement supporters de Liverpool et MU), la manière de s'habiller pour aller au stade est devenue essentielle pour les fans. Le phénomène a vraiment commencé dans le nord ouest de l'Angleterre, dans le cercle Liverpool/Manchester. Personnellement, étant proche de cette région, et adolescent à la fin des années 70, j'ai été très influencé par ce qui se faisait chez ces mecs là. La particularité de ce mouvement est qu'il n'était absolument pas basé sur un genre de musique en particulier, mais qu'il s'est vraiment mis en route sur les terraces en béton délabré du RoyaumeUni. Les médias, durant des années, n'ont absolument rien compris à ce phénomène, et quand ils l'ont enfin comprise, ils se sont acharnés sur cette culture. Les médias ont toujours présenté les casuals comme des voyous, des mecs violents avec le bras bien tendu et aucune morale. Ils ne pouvaient être plus éloignés de la réalité de la scène que ce qu'ils décrivaient. Alors ok la grande majorité des gars qui portaient les grandes marques du mouvement à cette période, les premiers casuals/dressers, étaient impliqués dans la défense d'un territoire et ont voulu prendre des libertés lors des déplacements, et j'étais de ceux là. Les médias ignoraient et ignorent toujours que la plupart des gars respectaient un code
d'honneur non écrit que tout le monde dans le mouvement connaissait. On ne peut nier que certains ont dépassé les bornes et sont allés bien trop loin, mais c'était plutôt des actes isolés que des habitudes. J'ai été témoin des deux cas, les règles et les débordements. Pour l'aspect bras tendu des mecs, c'est de la grosse connerie car depuis toujours certaines bandes comptent pas mal de noirs ou d'asiatiques dans leur rang, comme Preston d'ailleurs. Depuis, les choses ont changé, le phénomène s'est démocratisé, représentant un business de millions de livres. Quelles visions tu as du monde casual d'aujourd'hui? Le culte pour la sape aujourd'hui n'est vraiment pas uniforme. Une partie des plus jeunes sont dans la recherche mais beaucoup ont été influencés par les films comme Awaydays, Football Factory ou le mauvais (à mon sens) remake de The Firm. L'essence même du casualisme était de passer vestimentairement d'une couche de la population à une autre, plus hupée. Trop de jeunes sont dans une optique trop limitée du mouvement sape, à savoir les rééditions Adidas, jean ou chino, pas les bons mais ceux où tu soit tu peux chier dedans, soit des extra slims, une veste Lyle & Scott ou Stone Island et c'est tout. Pire encore, tu as ceux qui portent le sportswear de haut en bas. Enfin, ceux qui pensent qu'être casual c'est le noir des pieds à la tête... Le mouvement n'est pas mort loin de là, mais aujourd'hui on fait sans cesse dans la surenchère et la limite entre dressers, fashion victime et hipsters est tellement fine que pas mal ont tendance à s'y perdre et à tout
pour l'armée et la marine. Polos de tennis, pulls de golf et vestes de plein air finissaient la panoplie. Tout n'était pas concentré dans une seule boutique, et encore moins sur des sites internet. On devait suer pour dégotter nos fringues!
mélanger. Pour les jeunes qui ont compris la réalité de la scène, il y a vraiment un mélange d'ancien et de nouveau avec des labels plutôt historiques, certains beaucoup plus récents. Ajouté à cela l'avènement de petits créateurs indépendants, et je pense que vous avez fait le tour des dressers actuels. Autant les anciens devaient vraiment être au fait des choses pour baigner dans cette culture, autant aujourd'hui avec les achats en ligne, où un seul clic suffit, porter ces fringues s'est démocratisé. L'esprit de liberté qui entoure la culture casual amène une masse de jeunes à s'identifier à celle ci. Est ce pour cela que le mouvement casual/dresser est une des dernières subcultures actives? Si on se concentre sur tout, sauf les raves et le Madchester, je pense que oui. Personnellement, si tu devais ne garder qu'une période, ce serait laquelle? Quand est ce que selon toi, il a touché le fond en terme de look? Personnellement, ma période préférée est celle durant laquelle les casuals portaient des vêtements empruntés aux sports de luxe. Lors de cette période, il fallait faire le tour de plusieurs détaillants d'univers très différents pour s'habiller. Tu passais chercher des trainers, en priorité les modèles portés par les sportifs, avant d'aller chercher un jean ou un pantalon au magasin d'équipement
Pour ce qui est de la pire époque, je dirais que c'était l'époque rave, qui a presque tué le mouvement. Les lads se sont beaucoup trop laissé aller, pour prendre du bon temps. Certains ont gardé la flamme des belles fringues, d'autres ont complètement vrillé. Je me demande encore pourquoi? Le monde du vêtement perd de plus en plus en qualité avec les productions délocalisées. Certaines anciennes marques et d'autres plus nouvelles produisent en local avec une qualité top. Comment vois tu l'avenir? De nos jours, tout semble être une question de coût, afin de faire la plus grosse marge bénéficiaire. Sur certaines marques, ces marges sont juste hallucinantes! Si les boutiques peuvent se permettre de faire des rabais de 50% ou plus durant leurs soldes, tout en maintenant des rentrées d'argent honnêtes, c'est que le coût de production ne devait pas être bien élevé à l'origine... Il y a aussi le problème du Tiers Monde, où les vêtements sont produits à la chaîne. Après, c'est à chacun d'avoir sa propre morale et de faire son propre raisonnement à propos de cela. Soit tu t'en tapes, soit tu portes un intérêt à ce qui est mentionné sur l'étiquette quant au lieu de fabrication. Heureusement, certaines marques continuent à être attachées à leur tradition et à leur histoire. Mais elles se font bien rares. Alors certains
veulent faire des affaires, mais d'autres, une majorité veulent surtout des vêtements de qualité, faits pour durer et résistants à toutes les conditions climatiques. La qualité doit être au rendez vous pour affronter la flotte qu'on prends sur la tête dans le nord ouest de l'Angleterre. Vous ne voudriez pas être trempés à votre arrivée au pub, une fois sorti du stade? C'est désagréable et je suis sur que vous comprenez ce raisonnement. La qualité compte, et la qualité reste chez ces marques!
livre incroyablement complet qui retrace l'évolution des terraces, depuis la fin de la seconde guerre mondiale en traitant de tous les sujets importants. La classe ouvrière, la musique, le football et la manière dont les gars qui fréquentaient ce milieu se sont créés un style de vie et une culture. Sur près de 400 pages, c'est tout ceci qui est raconté avec les témoignages de plus de 40 témoins privilégiés de ces périodes diverses, des plus anciens qui atteignent plus de soixante ans aujourd'hui, jusqu'aux adolescents de 2012.
Venonsen à "Norther Monkeys". Pourquoi avoir utilisé tant de témoignages sur notre culture et son évolution?
Tout y passe, des délires au Madchester, des voyages aux méfaits. Mais aussi les récits de journées de folie, à l'époque ordinaires où la violence était très courante. Des mecs reconnus font partie des témoins de cette aventure comme Dave Hewitson auteur de "Liverpool boys are back in town", qui revient sur les excursions européennes des fans des Reds cherchant par tous les moyens à être les mieux habillés de tous. On retrouve aussi Phil Thornton, auteur de "Casuals", qui revient sur l'évolution de l'aspect vestimentaire
Moi, seul, ne pouvait pas raconter l'histoire phénoménale des hommes de la classe ouvrière l'empreinte qu'ils ont laissé et laissent encore dans l'histoire sociale du RoyaumeUni. J'avais besoin de personnes ayant vécu toutes les phases de l'histoire et pouvant nous narrer leur style de vie. Je n'aurais surement pas rendu service aux générations passées en racontant moi même des choses que je n'ai pas vécu directement. Le plus logique était donc de le faire à travers leurs témoignages directs, c'est ce que j'ai fait. Si tu devais nous faire la promotion de votre oeuvre, que nous di à louer nous votre travail, qu'estce que vous diriez de nous? Je n'aime pas louer mon propre boulot, c'est à mes lecteurs d'en faire la promotion. Je les remercie d'ailleurs, et vous livre un des témoignages que l'on m'a transmis: "Northern Monkeys est un
dans le milieu des années 80. Enfin, Ian Hough auteur de "Perry Boys" part dans des récits chevaleresques que seul lui peut réussir à faire. Un bébé de l'après guerre, qui a grandi dans les villes pourries du nord dans les années 50 et 60 avec les mods, boot boys, hippies puis avec les skinheads, scooter boys et soulies avant d'en arriver aux casuals. Abordant l'aspect politique supposé du mouvement, l'évolution économique de la culture casual, en interviewant notamment Robert WadeSmith, vendeur à Liverpool, Gary Aspden d'Adidas et Barry Brown de JD Sports, "Northern Monkeys" est une anthologie étonnamment honnête de la vie du Nord, la vraie chronique d'une scène. Il donne un aperçu tellement juste et analyse parfaitement cette obsession et ce mode de vie. As tu des projets futurs? Je ne voudrais pas qu'on pense que je profite de la vache à lait de notre passé, mais certaines choses de notre culture n'ont pas été abordée. Nous aimerions apporter un
complément à ce livre avec l'aspect globetrotter du mouvement, que tant de gars aiment. Il faut aussi je pense aborder le sujet des casuals qui ont créé leurs propres labels et le commercialisent. Sans oublier le marché du vêtement qui se penche sur notre sous culture et qui arès l'avoir longtemps snobé car nous étions des indésirables, nous drague maintenant très fortement. Enfin, je pense qu'il faut aborder l'époque des raves qui ont tant fait de mal au mouvement. Mais un aspect actuel, un vrai virage est peut être ce qui mérite le plus de s'y attarder. Il y a un véritable éloignement avec le football de la part des casuals. Depuis quelques temps, de plus en plus de gars se réclamant de la sous culture casual ne fréquentent plus ou peu les tribunes mais s'identifient pourtant à ce mouvement. Tout cela il faudrait pouvoir l'expliquer. Alors oui, il pourrait y avoir un autre livre en préparation. Qui sait? La bière, en bon anglais, tu aimes bien entendu! Tu as des préférences en la matière? Je commencerais en citant Platon qui a dit "Il était un homme sage qui a inventé la bière.".
Il ne croyait pas si bien dire Platon. Je ne prétends pas être un connaisseur en matière de bière, mais je prends très au sérieux la recherche de bières de qualité. Et autre chose à laquelle j'accorde beaucoup d'importance c'est la saisonnalité des bières. Pour moi, comme le fourrage, les bières sont saisonnières. Je m'explique, les blondes et les bières à faible degré d'alcool sont plus adaptées et appréciées par temps de chaleur. Je consomme plus les ambrés et et bière à fort degré d'alcool en période intermédiaire (automne, printemps). Enfin, au plus profond de l'hiver, les brunes et bières très fortes me réchauffent l'âme. Ce n'est pas une règle d'or, chacun adapte la chose à ses goûts. Par contre, si je devais donner un seul conseil en la matière, ce serait d'éviter les bières chimiques à tout prix! Sauf si vous voulez une gueule de bois d'enfer le lendemain... Il y a une forte expansion du nombre de petites brasseries en ce moment au RoyaumeUni. Et ça a l'air de continuer! Ca amène du piment à la
dégustation toutes ces petites bières méconnues. On est toujours à la recherche du St Graal de la bière. C'est un peu un de mes vices que de le rechercher!! Par exemple, l'été dernier, nous sommes partis à 30 mecs pour faire un pèlerinage en Belgique, et ce durant 4 jours afin de goûter des bières. La plupart étaient juste exceptionnelles! Pour conclure une dernière chose à dire à nos lecteurs? Soyez vousmême. Soyez inventifs et curieux en matière de fringues et ne suivez surtout pas les courants de pensée préétablis. Luttez contre le football moderne, créez vous un joli chez vous, proche d'une belle brasserie traditionnelle et votre vie sera parfaite! Cheers! Quelques liens: http://www.northernmonkeysbook. com/ http://www.amazon.co.uk/Northern MonkeysWilliamRoutledge/dp/0955953456 http://www.facebook.com/Northern MonkeysBook https://twitter.com/MonkeyNorth
Nouvelle présentation d'un dresser francophone dans ce numéro, en la personne ici de Ludo de Neuchâtel, en Suisse. Amateur de belles firingues depuis une paire d'années maintenant, il se livre à A&E afin d'en savoir un peu plus sur ce lad à la garde robe bien garnie.
Salut Ludo, peux tu te présenter?
durant laquelle j’ai créé un groupe ultra’ avec quelques amis, en 2005 exactement. Alors que la saison n’était vieille que de trois matches, je me suis pris 5 ans d’IDP (les premières d’une longue série). Cette interdiction de fréquenter la patinoire m'a petit à petit éloigné du hockey et m’a fait retourner à mes premiers amours, le ballon rond et le club rouge et noir.
Dès ce moment là, je me suis Ludo, 27 ans et supporter de orienté vers un mode de Neuchâtel Xamax depuis mes supporterisme indépendant, plus premiers coups de pieds dans un tranquille et sans les contraintes ballon. qu'imposent un groupe ultra'. Tout cela me convenait bien mieux. Depuis Quel est ton parcours de tribune? rien n’a changé… Mon père, ancien arbitre, me trainait dans les patinoires depuis tout gamin. Mes voisins eux étaient des suiveurs assidus de football et en particulier de NE Xamax. J’ai, par conséquent, toujours suivi les deux équipes phares de notre canton, Neuchâtel Xamax et le Hockey Club La Chaux-de-Fonds. Et ça dure maintenant depuis le début des années 90. J’ai commencé à suivre Xamax plus activement vers 16 ans. Un peu plus tard, j’ai fait une parenthèse hockey durant trois ans, période
Comment en es-tu arrivé à t'intéresser aux sapes? J’ai toujours été très porté sur la sape et l’allure en général. C’était un peu plus basique avant que j’aille habiter quelques mois en Angleterre à Bournemouth. J’y ai rencontré plusieurs mecs du stade qui sont devenus des amis avec le temps. J'ai eu comme un déclic et depuis ce moment là, je me suis réellement intéressé au sujet et j’ai apporté encore plus d’attention à mes tenues vestimentaires. J’ai trouvé en la culture casual quelque chose qui me correspond pleinement.
Vestimentairement plutôt de quelle Universal Works, Penfield et Casual génération? 80? 90/00? 2010? Co' sont mes marques du moment. Néanmoins, je garde à l’œil Penfield Je pense être davantage de la qui commence à être trop porté par génération actuelle. Même si j’aime chez nous… prendre certaines pièces ou styles dans les décennies passées, tu ne me Musicalement c'est quoi ton style? verras jamais avec un track top Fila Un souvenir de concert particulier? par exemple. Je suis attentif aux tendances pour essayer de garder un Je suis très ouvert de ce côtétemps d’avance sur les gens qui là. A la base, je suis plutôt amateur de m’entourent, sans basculer dans le bons beats hip-hop US des 90’s "m’as-tu vu". Le plus important, je (Mobb Deep, NAS, Boot Camp Clik, pense, est de créer son propre style et Atmosphere) même si je ne suis pas de porter des pièces pour son propre fermé à la nouveauté (Gavlyn, Lupe plaisir et non celui des autres ou pour Fiasco). appartenir à une pseudo élite. Après cela, je varie passablement selon mon humeur : du bon indie rock qui tape avant un match pour se mettre dans le rythme (The Hives, Kaiser Chiefs, The Libertines) à un bon morceau soul ou blues (Kiwanuka, Ray Charles, Marvin Gaye, BB King) après une rude journée de boulot. Côté concert, dur de faire un choix vu que je ne suis pas un gros consommateur. Pour le coup de pub, je dirais les Rambling Wheels. Pur cru neuchâtelois, ils sont toujours à 300%, le son est bon, des potes dans la salle et sur scène, que demande le peuple? Des marques que tu apprécies particulièrement?
Blonde,
brune
ou
ambrée?
Pour faire honneur à mes origines belges, une blanche pour A travers le temps, Barbour et commencer et une brune pour Ben Sherman ont réussi à garder terminer! grâce à mes yeux car j’adore l’esprit général que dégagent ces deux marques! Pour le reste c’est plus temporel, je peux porter une marque aujourd’hui et ne plus l’endosser dans deux ou trois ans. Cela dépend de son évolution (et de la mienne) et de sa popularité. Si elle devient trop portée par chez moi, souvent je zappe. Suit DK, Clarks, Albam,
Photos page 24: 1) Flat cap Ted Baker, Veste Victorinox, Full zip Strellson, Chemise Ralph Lauren, Jean Levis, Adidas Forest Hills 2) Collection de vestes 3) Bonnet Casual Co', Echarpe Barbour, Veste Barbour, Pull 1/4 zip Stone Island, Chemise Ben Sherman, Jean Levis, Boots Clarks Desert Photo page 25: 1) Collection de trainers et chaussures 2) Echarpe Gant, Veste Suit DK, Pull Suit DK, Chemise Ben Sherman, Jean Levis, Boots Clarks Desert Drille
1) Barbour Down Explorer kaki/brown: Qualité globale, style et possibilités énormes pour la "matcher" l'hiver. 2) Parka Victorinox blanche: Achetée à l’ouverture du flagship de Genève, je ne l’ai jamais vu ailleurs. Exclusivité, coupe et couleur blanche sont un pur bonheur. 3) Adidas Brussel OG: Une paire made in West Germany de la fin des années 70. Elle me tient à coeur pour sa rareté et pour mes origines bruxelloises. 4) Clarks Desert Boots Beeswax leather brown: Classique de la marque, j’adore son style et son confort. Une fois formé, c’est des pantoufles. Si je devais garder une paire de boots, ce serait celles-là. 5) Veste Suit Samson butternut: Je sais qu’elle est assez repandue et qu’elle a connu des soucis de qualité, mais j’adore cette veste mi-saison. La coupe me va parfaitement et j’adore cette couleur.
Arrivée en ville tôt le matin, nous décidons d’emblée de récupérer nos places afin de nous laisser plus de temps pour squatter un pub du centre. A notre grande surprise le stade est assez éloigné de la ville. En plus il pleut. Autour du stade rien de spécial, c’est un peu le no mans land puisque le stade est situé dans une zone commerciale. Retour à pied vers le centre en essayant de trouver des pubs non loin du stade. Rien sur notre axe de transport... Il est à peu près 11h quand nous arrivons au centre, et commençons à croiser quelques gars lookés. Rien d’anormal pour un match de ce calibre, un ancien nous fera visiter un peu la ville et nous arrêtera à un pub vers la gare centrale. Nous rentrons donc dans ce pub qui sent bon le houblon mais qui abrite également des gars bien sapés. Une trentaine de mecs et le bar se remplira au fil des minutes. On picole sans se faire remarquer. Nous décidons de nous rendre au match en taxi. En passant à 500m du stade, un contingent de casuals devant un pub, nous avions manqué cette adresse le matin. Nous arrivons à nos places 5 minutes avant le coup d’envoi. Nous sommes placés à coté du parcage londonien, composé d'environ 300 mecs. Nous serons assez déçus du parcage alors que le stade est plein et que l’ambiance est bonne. Notre partie de tribune est la plus active avec beaucoup de chants lancés pour l’équipe et bien sûr contre les gars de Wall. Beaucoup de mecs en Stone, Aqua, Barbour et autres marques en vogue. City marque rapidement et domine la première période. En deuxième mitemps les débats s’équilibrent et Millwall reprend du poil de la bête. Mais les locaux ont les plus grosses occases avec Bellamy et Conway très en forme. Le match est terminé. Nous repartons vers le pub de notre avant match et reverrons certaines têtes. De nouveaux mecs se sont greffés. Nous parlerons du match et de la rivalité avec Millwall avec un d'entre eux. Les londoniens étaient peu présents à Cardiff car ils ont subi beaucoup d’interdictions depuis quelques mois y compris leurs jeunes. Les autorités anglaises traitent le problème à la racine. De plus, on nous livrera quelques anecdotes qui font parties du folklore (légende?) local. Selon lui, Millwall ne viendrait pas car les dernières fois, des gars de Cardiff les auraient choppé et gravé sur leur peau l’insigne Soul Crew. C’est sensationnel mais probablement bien amplifié. Devant rentrer pour voir d'autres matchs, nous reprenons le train. Sur le quai, on retrouve une trentaine de vieux lads bien sapés qui ont pu se rendre malgré les interdictions au Pays de Galles. Ils seront rejoints par les bobbies et prendront le train qui part pour Londres. Bilan, rien dans la rue mais le nombre de gars impliqués a Cardiff est assez impressionnant et de bonne augure pour la possible montée en Premier League l’an prochain.
Profitant de vacances, nous nous rendons au Bentegodi pour assister à cette rencontre. Aux alentours de 16h, on stationne face à la tribune latérale, où on verra une petite boutique casual, le SalionS, qui semble être tenue par des mecs de la Curva Sud. Y’as de tout, du bon, du moins bon mais ça reste classique. A 2h du match, on décide de faire le tour du stade. Pas de fresques à la gloire de l’Hellas, hormis quelques affiches d’une soirée organisée par la Curva, de stickers et de deux trois scaligeri peintes à l’arrache, rien. Le côté nord est bloqué puisqu’il abritera le parcage. Il y a déjà pas mal de monde et on remarque quelques groupes de mecs, un près des grilles, l’accoutrement classique de l’ultra transalpin (veste treilli ou noire, boots Timberland ou Adidas, lunettes de soleil), un autre près d’une voiture le coffre ouvert avec une « bâche » Forza Nuova. accrochée. Des sticks Casapound sont collés en masse, comme les affiches, si on ne connaissait pas la tendance politique locale, on est vite au fait de leur opinion majoritaire! Quelques gars passeront avec des tenues plus que propres et ça tourne mais sans plus. Avec la Tessera, on se doute que Modène ne se présentera pas pour ce match. On entre à l’ouverture des grilles afin d'observer l’installation du matériel et voir comment vit cette tribune, qui doit on le rappeler vit sans groupes ultras officiels depuis plus de 20 ans déjà. Précurseurs en terme de répression exacerbée, ils avaient préféré avant tout le monde dissoudre leur groupe, les Brigate Gialloblu et vivre un trip « à l’anglaise ». Et c’est vraiment l’organisation à l’anglaise puisque chaque bande de potes pose sa plus ou moins grosse bâche. Les bandes majeures sont au centre du virage et les autres se disposent sur le reste de la rambarde. Au centre on reconnaît très clairement les bâches que l’on voit depuis longtemps partout en Italie (Hellas Army, Nessuna Resa, Curva Sud, le logo fleur de lys, le logo du club, le grand drapeau britannique, Verona c'e solo l'Hellas…). A noter que s’il leur manque de la place, ils n’hésitent pas à poser sur celle des autres. Présence des UTC de la Samp pour ce match. Pour finir avec l’avant match, on peut noter qu’environ 150 ultras ont pris place en latérale Est, à proximité de la Nord, dont un groupe très connu qui prenait place dans la Sud, la Barras. Scission? Départ forcé? Refus de la Tessera? On ne le sait pas… Le match débute par une animation à bases de cierges avec deux torches claquées au sol chez l’Hellas. Les chants partent exceptionnellement fort pendant les cinq premières minutes. Mais un but contre son camp d’un défenseur de Vérone jette un froid. 01 après 5 minutes, les visiteurs (pas de groupes/bandes présentes) exultent! C’est sans compter sur les locaux qui remettent un coup de pression en tribune. Les joueurs font rapidement l’effort et reviennent à égalité. Un énorme "Sta arrivando i gialloblu" résonne alors. La suite,quelques bonnes poussées, les noyaux suivent mais le reste trop rarement. La deuxième repart sur le même rythme. Les joueurs dominent et parviennent à passer devant 2 puis 31. Deux torches sont claquées et les chants repartent assez fort. Quelques chants antiModène et un remix de "God save the Queen" est chanté à plusieurs reprises, la fin de match offre une ambiance pas mal du tout. Une énorme bomba carta pète juste avant la fin. On rentre ensuite dans un froid sec et glacial à l'hôtel pas mécontents d'avoir vu ce qu'est la curva véronaise en 2012. Comme ils disent "Verona c'e solo l'Hellas"!
Pour ce nouveau numéro d'A&E, nous avons choisi de nous attarder sur une ville française, riche en matière de shopping, de pubs sympas et qui possède un attrait footballistique autre que Nottingham. A quoi bon vous présenter Paris, nous préférons miser sur des villes de province, et nous commencerons par Lille, la métropole du nord de la France.
majeurs grâce au rétroprojecteur et aux écrans plasma qui y sont installés. Chaque jeudi soir, des concerts sont organisés, et des soirées étudiantes à thèmes sillonnent l'agenda du pub. L'ambiance y est conviviale dans un esprit pop rock qui monte crescendo au fil de la soirée. En cas de fringale, des
planches de cochonailles et autres amusebouches sont proposés pour accompagner vos boissons.
C'est une une ville qui bouge puisqu'une grosse cité étudiante. Les lieux nocturnes sont légions. En effet, le centre regorge de bars ou de restaurants. Pour débuter votre tour des pubs, faites la rue de la soif de Lille, la rue de Solferino. Premier haut lieu, le "O'Scotland", qui propose une gamme de 23 bières pressions, chose unique en Europe. Inévitable! L'établissement vous propose les évènements sportifs
Pour poursuivre votre dégustation, filez chez "L'irlandais". Ce fut à l'époque le premier bar à thème de la ville, une révolution. En entrant, ça se confirme, on est bien dans un pub irlandais. Clientèle festive, bières et whiskys de qualité. Après tant de bières ingurgités, il vous faut manger un peu. Nous vous conseillons "L'auberge du temps jadis" toujours dans cette Rue de Solferino. Sans fioritures ni paillettes, il vous propose des vrais
produits frais. Cuisses de grenouilles, ragout d'escargot à la paysanne ou Potjevlessh maison (4 viandes en gelée dans un pot, et généralement servies avec des frites ou des pommes de terres dunkerquoises) font partie de la carte. Le prix est très raisonnable pour un vrai restaurant de niveau supérieur. Une alternative différente mais tout aussi goutue, le "Broc". Cette maison de qualité vous propose une large carte de spécialités, les viandards seront servis. Mais subtilité du restaurant, toutes les recettes ou presque sont conçues autour d'un fromage. Ca vaut vraiment le détour. Après cette longue première journée qui vous aura rempli le bide, vous aurez bien le droit de faire la fête dans un des pubs/bar ambiance rue de Solférino. Mais surtout, reposez vous car la journée de shopping du lendemain sera rude.
Le shopping maintenant! La ville est très bien garnie avec pas mal de marques à disposition. Michel Ruc, boutique luxe par excellence propose certaines marques sympas. Stone Island, Barbour, Ralph Lauren, Armani Jeans, Hackett mais le choix est restreint. Autre boutique, Place des Patiniers, le Zine FashionStore. La boutique est bien tenue, la gamme est large et le choix de marque vous
donnera entière satisfaction. Barbour, Belstaff, Ben Sherman, Edwin, Façonnable, Farah, Fred Perry, Lyle & Scott, Penfield, Penguin, Suit DK et l'incontournable Jim Rickey (non on déconne). Dans le centre ville, Saint James, Hugo Boss, Lacoste et Façonnable ont leurs boutiques. Enfin, Adidas Originals dispose d'un grand shop au coeur de Lille, Rue de Bétune. Mais grosse déception pour nous, amoureux de belles paires de trainers, le choix est très léger. Quelques paires de Gazelle Indoor, Gazelle OG, Beckenbeauer ou SL72 mais on est loin du choix de certaines boutiques... Dommage! Pour finir votre séjour lillois, prévoyez d'aller au Grand Stade. Nouvel écrin situé à Villeneuve d'Ascq, le LOSC a déménagé là bas l'été dernier. Le stade bénéficie de 50000 places assises et a été construit en partie pour accueillir l'Euro 2016. Auparavant, le club errait depuis des années dans le vieux stade de
Villeneuve d'Ascq, puisque le dossier de nouveau stade trainaît depuis une décennie, sans cesse repoussé à cause de recours contre le permis de
construire déposés par des associations. Une reconstruction de GrimonprezJooris était prévue au départ, mais là encore des associations avaient fait barrage à ce projet. Le stade bénéficie d'un toit intégral qui peut être ouvert ou fermé selon les conditions météorologiques. Dans ce stade, une asso majeure de supporters, les Dogues Virage Est, créés en 1989. L'ambiance oscille souvent entre bon et moins bon, difficile en effet de s'approprier un nouveau stade. Le club lillois dispose d'une histoire riche. Né en 1944 de la fusion de plusieurs clubs de la ville, le LOSC Lille fut un des grands clubs des années 40 et 50 avec cinq coupes de France et deux titres de champion de D1. Après une période de vache maigre, durant laquelle le club a vivoté entre la D1 et la D2 (une saison même en D3), ils ont retrouvé l'élite en 2000. Depuis cette date, le club n'a cessé de se structurer et fait désormais partie des grosses écuries de notre championnat, glanant un doublé coupe/championnat en 2011.
Ville située dans le Nord, Lille est une des métropoles majeures de notre pays, 1 200 000 habitants et une superficie de plus de 6500m². Ville la plus assiégée de l'histoire française, son blason à la fleur de lys remonte au 12ème siècle, 1199 exactement. Concernant les visites, la ville jouit d'un patrimoine religieux, militaire ou culturel important. Perdez vous dans le vieux Lille et ses rues pavées.
On entends souvent au cours de discussions entre amoureux plus ou moins obsessionnels des fringues, les habituelles et idiotes questions qui visent à savoir si tel ou tel marque est casual, si ça fait lads. Comme dans beaucoup de domaines, on préfère se fier à l'avis des autres que de se faire son propre avis. Il faut pourtant détruire ces clichés qui excluent ou valorisent certaines marques. Car au contraire de ce que nombre de dressers pensent, les tendances évoluent sans cesse, les marques sur la pente ascendante ou sur la pente descendante changent très régulièrement. Il n'y a donc pas de marque casual ou de marque non casual, il y a juste des tendances selon les pays! Et autant dire que c'est très variable... En effet, certains pays ont une tendance historique et ancienne au niveau des vêtements portés pour le stade. Dans d'autres pays, c'est beaucoup moins culturel et la France, comme la Suisse en font partie! L'importance accordée à la manière de se vêtir pour aller au football est très récente, exception faite d'une poignée d'anciens, qui notamment
sur Paris, ont eu très tôt le goût des beaux vêtements de designers. Les italiens sont dans la même lignée. Longtemps de l'autre côté des Alpes, on a porté le manteau militaire kaki venu du destock US local avant de se tourner aussi assez récemment, plus ou moins d'ailleurs selon les villes, vers un style plus passe partout, plus casual selon la définition originelle de ce terme. Mais quelles sont les tendances actuelles dans ces trois pays? Commencons logiquement par la France et la Suisse. Il y a dans ces pays deux tendances différentes puisque certains, très au fait de ce qui fait ailleurs ont connaissance de marques méconnues de la majorité des autres. Une très grande partie des amateurs de vêtements aprécient le classique Fred Perry, que ce soit pour ses polos ou pour ses chaussures canvas. L'autre option très en vogue est le polo de chez Lyle & Scott. Les vestes sont souvent de ces mêmes marques mais certains osent tout de même le Stone Island, pas toujours vrai d'ailleurs, ou l'Harrington empruntée aux skinheads et à l'héritage des tribunes populaires,
ferventes depuis longtemps de ce type de vestes. Aux pieds, outre les Fred Perry, ce sont souvent les Adidas Samba qui chaussent les gars des stades, souvent les noires ou blanches avec bandes inversées, parfois des BBR, trop souvent pour marquer le patriotisme de leur virage. Enfin, dans beaucoup de garde robes tronent du Lonsdale. Rarement, ceux ci vont plus loin que ces marques là.
Mais on a dans nos pays francophones quelques gars qui suivent d'autres tendances. Sur eux, pas d'Harrington et jamais, au grand jamais de canvas Fred Perry! Plus subtile, la garde robe des plus fidèles amateurs comporte souvent des vestes de chez Barbour, Penfield, Suit DK, MA.Strum, Heritage Research, Albam, Luke
1977 ou encore Victorinox. N'oublions pas St James marque française, les polos Lyle & Scott très appréciés et bien sur Stone Island et CP Company, des basiques inévitables... Autant de marques rarement portées par la masse des amateurs de fringues mais que l'on retrouve très en vogue. Ces lads ne sont plus chaussés uniquement d'Adidas puisque quelques uns en arrivent à porter des Clark's et autres Pointer. Mais ce n'est pas pas encore une majorité puisque les rééditions Adidas, ou les modèles OG glanées ça et là pour les plus fortunés, sont
encore sur les pieds de 90% des mecs les plus avertis. On a donc une scène francophone à deux vitesses avec certains qui restent sur des basiques et d'autres qui travaillent beaucoup plus dans la différence. Si l'on passe la frontière transalpine et que l'on s'intéresse à l'Italie, on pourra y observer une influence énorme du magazine Stile Wars et des boutiques Dressers, Coolness sur la population casual des stades. Au delà de ceux qui portent une veste Stone Island ou une casquette Armani Jeans, très en vogue, beaucoup suivent la ligne guidée par les romains. Il sont très fans des casquettes Pharabouth et Coolness Society, produits lancés par les résidents de la Curva Nord de la Roma, la frange casual des supporters
de l'ASR. En outre, on tourne souvent en rond au niveau des marques. Comme en France, Luke 1977 est assez apprécié, comme ONETrueSaxon, Fjall Raven et autres Peaceful Hooligan. Mais on garde un goût très prononcé pour les classiques des années 80, remis à l'honneur par le film « The Firm ». Ellesse, Sergio Tacchini ou Fila Vintage ont encore massivement leur place dans les curvas. Une scène où certains font exception, comme chez nous par une recherche plus poussé mais une grande majorité qui ne va pas non plus au delà de ce qu'on lui conseille.
tourné pour ce qui concerne Adidas et ses rééditions. Même si beaucoup continuent à idolatrer la marque aux trois bandes, et achètent outre des paires OG, les rééditions exclusives de chez Size, beaucoup ont migré vers les chaussures de villes. Fracap, Yuketen, Oak Street, Timberland et autres chaussures habillées sont très en verve! New Balance est aussi très prisé pour ceux qui aiment encore porter des trainers régulièrement. Si l'on devait faire un pourcentage, nous dirions que c'est actuellement du 50 50 entre trainers et chaussures. Les marques citées plus haut ne sont pas perçues de la même
Pour ce qui est de la scène anglophone, c'est beaucoup plus complexe! Tous les courants
historiques sont encore présents sur les terraces, du plus ancien aux tendances actuelles. Ce n'est un secret pour personne, la mode du Fila, Ellesse et Tacchini est passée en Angleterre. Certains basiques comme les vestes sport Terrinda de chez Fila sont encore assez recherchées et portées. Cependant, on est loin de leur heure de gloire. Quelques uns se tentent encore à porter certaines vestes Berghaus. De même, le vent a
façon. Beaucoup méconnaissent les marques italiennes des lads de la Roma, mais surtout Luke, Weekend Offender ou encore Peaceful Hooligan n'ont pas l'image d'une marque en vogue. En Angleterre, Luke est très souvent porté par les racailles, Weekend Offender par ces mêmes racailles ou par les chavs. Certaine marques comme GStar, VOI ou autres sont purement et simplement déconseillées. Pour terminer, ONETrueSaxon, très suivi sur les premières collections n'a fait que dégringoler jusqu'à la vente
mec de quartier dans un pays et un mec classe ailleurs. Lacoste n'a pas la même image en France ou en Angleterre, tout comme Luke à l'inverse. Lacoste est outre manche le symbole du luxe français du textile, alors que chez nous, il est vraiment porté par toutes les classes socio professionnelles.
récente de la marque, fin officielle de l'intérêt pour OTS chez les britishs. En revanche, si Fjall Raven tient une bonne place, comme Albam, Barbour, Cabourn ou Heritage Research, la tendance reste souvent sur des pièces plus ou moins vieilles des géants de l'industrie en ce qui concerne les vestes. Stone Island, CP Company, MA.Strum sont très prisées, alors que Nemen suscite un grand intérêt sur la suite qu'ils donneront cet été. Les chemises, toujours très appréciées des anglais, le sont toujours autant. Trois grandes marques se détachent dans ce domaine : Barbour encore et toujours, Marks & Spencer qui produit des shirts pas chères et de très bonne facture et enfin Paul & Shark, la marque luxueuse de chemises. Souvent superbes, elles sont très recherchées et portées outre manche. Si l'on devait synthétiser la scène anglaise, on cataloguerait cela par des grands classiques, un mix trainers/chaussures et un tas de marques (une trentaine très présentes) qui remplissent les garde robe. Mais chaque pays a ses spécificités, la population porteuse d'une marque peut différer très fortement d'un pays à l'autre au point de passer pour un
Grâce à ces descriptions de tendances non exhaustives, on aurait aucun mal à dire qu'il n'existe pas de marque casual, que les tendances se font et se défont d'années en années et parfois de mois en mois. Chaque pays est différent et la sous culture casual plus ou moins récente amène toutes ces différences de perceptions. Si l'on devait vous donner un conseil, arrêtez de vous demander si vous êtes casual avec telle ou telle veste, c'est totalement ridicule. Cela ne veut rien dire! Au lieu de ça, vivez votre goût des fringues selon vos attraits personnels, et surtout soyez curieux afin de porter quelque chose de différent de la masse des dressers!
Vous avez pu constater que nous allons alterner les débats et articles de fonds. Le prochain numéro comportera un débat dans lequel vous serez partie intégrante, ne vous inquiétez pas pour cela! Suivez le facebook du magazine, c'est par ce biais que nous vous proposerons la question centrale du débat et que nous collecterons les réponses les plus interessantes pour les intégrer au coeur de l'article. A très vite sur la page Arrogance & Elégance.
Chaque année, la scène casual accouche de diverses publications, plus ou moins bonnes. C'est devenu un exercice quasi obligé, pour chaque firm britannique de se voir consacrer une biographie, souvent au travers du récit d'une vieille gloire. Certains ont quelque peu varié l'exercice comme Andy Nichols et son encyclopédie
des firms du RoyaumeUni. D'autres ont écrit des bouquins qui depuis font office de référence, comme "Casuals" de Phil Thornton. Mais toutes ces publications aussi bonnes soient elles tombent souvent dans le même patos. Beaucoup de texte, souvent écrit dans un anglais bien loin de celui enseigné à nos chères petites têtes blondes, et souvent le côté sapes est un peu mis à l'écart laissant le champ libre au récits de contacts entre firms sans
parler du côté musical trop souvent éludé... Il y a maintenant plusieurs mois commence à circuler sur la toile l'information, qu'un bouquin consacré aux lads de Motherwell et à leur célèbre bande, les Saturday Service, sortirait prochainement. Ma réaction, qui a du être celle de plus d'un, "Un livre de plus sur la scène casual, je l’achèterai quand l'occase se présentera". Ce n'était donc pas une priorité d'achat, puis sont venues les premières photos du bouquin en question. Exit les formats classiques, une belle couverture dans un format atypique, et une première chose m'a fait tilter, le soustitre "80's Lads Culture, OneUpmaship, Football, Fashion & Music". Cet ouvrage aborderait donc aussi bien le "foot", la musique et les sapes? Et les premières photos sont venues répondre positivement à mes questions. Dès lors, il devenait obligatoire que je me procure ce livre. S'en est suivi une visite d'un grand nombre de sites internet proposant le bouquin à la vente, cherchant celui qui matraquerait le moins sur les frais de port (et ce ne fut pas une mince affaire, dédicace à un collègue valenciennois). Vint
enfin le jour de la réception et je ne fus pas déçu! Le bouquin se décompose en 3 grandes parties. La première retrace, au moyen de quelques compterendus sélectionnés, les grands moments qui ont fait la réputation des SS de Motherwell. La deuxième partie est consacrée aux sapes, de la genèse du mouv' casual à nos jours. Enfin, la troisième est axée sur la musique et les déplacements hors foot qu'effectueront les lads de Motherwell en Europe, dans le simple but de participer à quelques raves mythiques des 90's. La force de ce livre réside dans son grand nombre de photos d'époque, dont certaines inédites qui nous permettent de découvrir l'évolution à l'intérieur même des Saturday Services. Dans la première
partie, une présentation rapide de l'auteur est faite ainsi que de la bande de potes qui va être à l'origine des Saturday Services. Puis viennent les cr, retraçant via des dates marquantes l'évolution de la scène casual à Motherwell. Quel plaisir de voir ces vieilles photos de jeunes lads en survêt Fila Settanta ou en Polo
Lacoste. Les cr retracent les faits d'armes des SS à domicile comme à l’extérieur, de leur première rencontre avec l'ICF de Glasgow à la réception des CCS d'Édimbourg en finissant par les roadtrips européens, quand les résultats le permettent. Autant de récits assez faciles d'accès même pour le lecteur au niveau d'anglais plus que moyen que je suis. Les années passent et l'on voit l'évolution vestimentaire, l'abandon de certaines marques, l'adoption d'autres et la sacralisation de certaines. Au fil des cr, on remarque que petit à petit dans les années 90', les concerts et raves prennent le pas sur le foot. Les experts de la scène britannique savent que ce phénomène doublé à la répression mise en place à la fin des eighties, a bien failli tuer le mouvement casual. Puis arrivent les années 2000, où à l'aube du troisième millénaire, une nouvelle génération reprend le flambeau. En lisant ces cr et en regardant les photos, on s’aperçoit bien que même si le temps des grands groupes bougeant à plus d'une centaine à l'extérieur est révolu, Motherwell a su conserver une belle
mobilisation. A chaque grande occasion, les Saturday Services offriront une belle mob à domicile comme à l’extérieur. Après, nous voilà partis sur une série de pages photos. Une très belle partie, avec une galerie de vestes SI/CP Company à faire baver plus d'un dresser puisque tous les modèles mythiques sont présents. Ice et Reflective Jacket y figurent en bonne place. On (re)découvre même la rarissime Helicopter Jacket de chez Stone. Pour CP Company, de belles déclinaisons de goggle jackets. Il est même question des labels plus rares crées par Massimo Osti, avec plusieurs modèles de Bonneville, dont la célébrissime Navy Artic Jacket. Enfin, on nous présente la Levi's ICD issue d'une collaboration entre Massimo Osti et la marque de jeans mondialement connue. On poursuit sur plusieurs pages traitant des marques qui furent chères aux lads britanniques du début de la mouvance jusqu'à aujourd'hui. Pour chaque marque, les pièces les plus emblématiques sont présentées. Ainsi s'enchaînent les photos de fringues Aquascutum, Daks, Paul & Shark ou encore Lacoste. Mais on oublie pas les marques éphémères qui ne sont pas restées dans le dressing des lads de Motherwell et de Grande Bretagne en général: Best Company, Chipie, Pop 84, Ocean Pacific... Toutes ces marques n'ont pas résistées à l'évolution de la mode casual, à l'inverse de certaines pièces qui ont su rester intemporelles. A noter une belle collection de vestes de survêtements, de la célèbre Terrinda de Fila en passant par Ellesse, Sergio Tacchini ou plus rare à l'époque Cerruti 1881. On termine la partie vestiaire par les trainers. Là aussi, nous ne sommes pas en reste. Toutes
nos Adidas OG y passent: Bamba, Tobacco, Forest Hills, sans oublier les City Series (Stockholm, Bern, Brussel, Malmö...). Et rassurez vous, Diadora figure en bonne place, avec les célébrissimes Borg Elite. A souligner quelques paires de chez Nike, Puma, NB ou Reebok. Entre cette partie et la dernière, on trouve plusieurs séries de photos plus personnelles des SS en concert ou lors de trips hors football à travers l'Europe. Arrive la dernière partie, consacrée à la musique. On y évoque bien sur l'Hacienda, l’émergence du phénomène Acid et des DJ phares de cette période comme Carl Cox. Une belle galerie de flyers et affiches, nous rappellent qu'à la fin des années 80, une partie de la scène déserta les stades pour le samedi soir, participer à d'immenses Street Rave, organisées partout dans le pays de manière légale ou par de grands clubs. Le tout est comme toujours agrémenté de beaucoup de photos prises lors de ces fameuses soirées. L'ouvrage s'achève par un album, sans commentaires, regroupant coupures de presse, photos encore des lads du SS Motherwell, des photos diverses et plusieurs éléments graphiques liés à la scène casual de Motherwell et à son club de foot. En conclusion, un bel ouvrage si ce n'est l'un des meilleurs. L'un de ses gros points forts, c'est l'énorme base de photos et de documents. On en prends plein les mirettes et le lecteur francophone ne sera sans nul doute pas rebuté par les textes puisqu'un bon équilibre est respecté tout au long du livre. Il reste accessible à une personne n'ayant qu'un anglais scolaire. Si ce bouquin n'est pas déjà dans votre bibliothèque, un conseil, procurez vous le. Sur ce, bonne lecture.
Black Sheep Ale, vous connaissez ? Si ce n'est pas le cas, aucune hésitation à avoir, une dégustation s'impose. D'une parce que c'est une bière remarquable, une Ale ambrée aux saveurs fruitées, nuancée par un goût malté aigredoux et se terminant par une longue note finale sèche et amère. Mais la Black Sheep Ale, c'est un petit goût de revanche aussi. Quand à la fin des années 80, la famille Theakston,
issue d'une longue tradition brassicole de plus de six générations, perdit son indépendance au profit de grand groupe brassicole, Paul Theakston décida ne pas arrêter la brassiculture et de faire perdurer l’héritage familiale. Ainsi, en 1991, dans les locaux d'une brasserie acquise par sa famille au début du 20ème siècle et fermé depuis , il fonde Black Sheep. Domicilié dans les locaux de l’ancienne brasserie Lighfoot, il espère ressusciter ce nom
pour donner une caution historique à son produit mais il s'aperçoit que Scottish & Newcastle ont déjà commercialisés une bière sous ce nom là. Après réflexion, (plusieurs versions existe, pour l'origine de ce nom de brasserie pour le moins original) cela sera Black Sheep. Après tout, la région est bien connu pour son agriculture ovine. Dès lors, le succès des bières de la brasseries Black Sheep de Masham, ne se démentira jamais et ce malgré un secteur en difficulté depuis de nombreuse années. En 2006, la décision est prise de doubler la capacité de production. La brasserie se dotera donc d'un nouveau site de production, comprenant de nouvelle cuves de maturation et de fermentation, permettant d'agrandir la gamme de bières proposées. Ainsi, quatre sortes de bières à la pression, et cinq en bouteilles sont désormais commercialisées. A cela, il faut ajouter des bières saisonnières. A l'heure actuelle, si vous vous rendez à Masham, vous aurez la possibilité de visiter la brasserie et de déguster leurs différentes bières, dansune partie de la brasserie réhabilitée en centre d'accueil pour les touristes. Pour la petite histoire, en 2004, la famille Theakston a pu récupérer les
rènes de la brasserie familiale et lui rendre son indépendance. A l'heure actuelle et ce depuis 2009, les bières de la maison Theakston sont de nouveau brassées à Masham. En outre, la Black Sheep Ale, et particulièrement la Riggwelter, vaut
vraiment une dégustation. C'est une Strong Bitter tirant 5,9%, aux arômes complexes de fruits et de réglisse. Mais n'oublions pas le goût acidulé de poire rappelant les pear drops. Toujours dans l'esprit décalé qui caractéristique Black Sheep, on brasse la bière officielle des Monty Pithon's, la Holy Grail Ale. Et comme on ne perd jamais une occasion de s’instruire, il est à noter que Riggwelter vient du patois local, désignant un mouton sur le dos, qui ne peut plus se retourner seul. Cette expression pourra toujours servir au Rambler qui sommeil en vous, lors d'une randonnée, entre un match de foot et une visite de brasserie.
Biere des ours est une blonde belge brassée par La Binchoise depuis 1836. De haute fermentation, son originalité vient de l'incorporation de miel avant la fermentation principale. Ce miel apporte douceur et arômes, mais également une quantité importante d'alcool grâce à la fermentation de certains sucres fermentescibles qu'il contient. C'est une bière apéritive et de dégustation mais qui peut très bien accompagner de nombreuses préparations culinaires. Bière à 8,5° d'alcool, elle est de très bonne facture!
La brigand est une bière blonde belge apparue au cours du 18ème siècle. Elle aussi, comme la Bière des Ours, elle est issue d'une forte fermentation. Son goût est délicat et aigre au premier abord. Et pourant on ressent très rapidement le goût fruité qui se cache derrière, malgré le fort degré en alcool (9°). Avec sa belle mousse crémeuse, c'est une bière sympatique qui s'accordera très bien avec un saucisson ou un chips épicé.
Après deux bons albums et un très bon EP avec son groupe Girls, dont il semble être l’unique tête pensante, Christopher Owens s’essaie en solo avec Lysandre. Comme à son habitude, le romantisme cotonneux est à l’honneur. C’est ce qu’Owens sait faire et il le fait bien. Tout aurait pu bien se passer si cette idée d’album concept ne lui avait pas traversé l’esprit. Lysandre est une histoire. Une histoire d’amour avec un thème d’ouverture, un thème de fin et bien sur un épilogue. Outre l’effet pompeux de l’affaire, le thème principal "Lysandre's Theme" revient à chaque fin de morceau. Et sous des formes différentes: saxophone, reggae, piano, guitare... Cet air récurrent est plutôt réussi. Cependant, son utilisation sous forme d’ornement prestigieux qui achève chaque chanson devient très vite énervante. L’album est à séparer en deux parties. D’un côté, il y a les essais d’Owens. Le reggae avec "Riviera", la country des années 80 avec "New York City" et son solo de saxophone. Enfin, le gros solo de guitare de "Here We Go Again". Bref, des essais ratés par leurs manques de finesse. Et de l’autre les ballades plus ou moins réussies de cet album. "A Broken Heart" est une belle chanson, tout comme "Part Of Me". Mais les compositions d’Owens finissent par toutes se ressembler et à se confondre en une seule. Lysandre est certainement l’album le moins réussi de Christopher Owens. Sauf exception ("New York City"), les chansons ne sont pas mauvaises, mais trahissent une linéarité ennuyeuse dans la façon de composer d’Owens. Un ennui que le concept de Lysandre a révélé au lieu de masquer.
C’était avec un certain étonnement qu’en 2012, nous avions découverts Jacco Gardner. Le multiinstrumentiste hollandais a sorti deux tueries psychédéliques, coincées entre Syd Barett et le Present Tense de Sagittarius, chef d’œuvre popbaroque de l’année 1968. Les deux singles sortis sur le label Trouble In Mind nous avaient alors montrés la facilité de Gardner à fabriquer des tubes, certes ancrés dans les années 60, mais d’une pureté fascinante et représentatifs d’un réel talent. Inutile de dire que ce Cabinet of Curiosities était très attendu par les amateurs/nostalgiques de folk psychédélique, avides de savoir ce que Jacco Gardner était capable de faire sur long format. Dès la première écoute, l’enchainement des chansons est d’une évidence rare. "Clear the air" est une merveille alternant sonorités baroques et envolées psychédéliques. La suivante "The one eyed king" est une belle ballade folk, dotée d’une mélodie au chant imparable. Si les chansons n’ont d’originale que leur veine rétro, elles font preuve d’un songwriting impeccable. Les changements de rythmes et les mélodies sousjacentes de "The riddle" ou de "Where will you go" en font des chansons remarquables. "Cabinet of curiosities", la chanson titre de l’album est aussi la seule piste instrumentale. Idéalement placée au milieu de l’album. Si les rires d’enfants font peut être cliché de chanson inquiétante, la mélodie jouée à l’orgue rend l’atmosphère de la chanson agréablement nostalgique. Cabinet of Curiosities est un album réussi. La tâche n’était pourtant pas facile car tomber dans le simple pastiche du groupe psychédélique des années 60 aurait été possible. Les chansons sont bien là et d’une qualité rare.
La réputation de New Oder n’est plus à faire. Ce groupe de Manchester, bâti sur les cendres de Joy Division, revient après huit ans d’absence. "The Lost Sirens" ne présente pas de grands bouleversements par rapport à leur album précédent "Waiting For The Siren’s Call". En effet, les huit titres de ce mini album étaient prévus pour la sortie d’un album qui devait suivre ce dernier. Peter Hook quittant le groupe, l’album ne verra pas le jour. Les chansons que nous propose le groupe restent ancrées dans l’esprit des années 90. A l’image de la première chanson de l’album. "I’ll stay with you" ne fait que réutiliser la recette gagnante qui a fait leur succès, mélangeant habilement sons house et Rock ‘n Roll. Les titres sont moins percutants qu’auparavant, tombant souvent dans la maladresse et le déjà vu. Si "I’ve got a feeling" est certainement la plus mauvaise chanson de cet album, "Helbent" ressemble à une pâle copie des Dandy Warhols, aux heures les moins heureuses de leur carrière. Cependant, des chansons telles que "Shake it up" ou "Sugarcane" restent plaisantes à écouter grâce à leur côté dansant propre à New Order. L’ensemble reste très inégal et mets à jour un groupe à bout de souffle.
Le NewYorkais Drew Lustman, aka FaltyDl, a sorti son premier album à la fin du mois de janvier 2013. Ce producteur s’est tout d’abord fait connaitre par de nombreux remix. Il est également détenteur du label "Blueberry Records" qui sort donc, en collaboration avec le label Ninja Tune, l’album de FaltyDl. "Hardcourage" est un album aux multiples influences, ce qui correspond parfaitement à son auteur qui touche à de nombreux styles de musiques. Drum’n’Bass, dupstep, techno, house, garage… Le mélange est détonnant! On aura du mal à coller une étiquette sur cet excellent album de musique électronique. La chanson "She sleeps" (feat. Ed McFarlane des Friendly Fires) est la seule chanson chanté de l’album mais en demeure certainement l’une des meilleures avec ses influences house. "Stay i’m changed", qui ouvre l’album, est quand a elle très marquée dubstep et annonce tout de suite la couleur. Clairement influencé par la house, les musiques électroniques aériennes et avec quelques touches de soul comme sur "Straight and arrow", Hardcourage est certainement l’un des meilleurs albums de musiques électroniques de ce début d’année.
1995: Marseille (16/03), Thonex (23/03), Clermont Ferrand (12/04, Nancy (18/04), Brest (26/04) Arctic Monkeys: Carcassonne (15/07), Six Fours (16/07), Vienne (22/07) Crystal Castles: Lyon (21/02) et Paris Olympia (13/06) Gojira: Ramonville (08/04), Paris Bataclan (09 et 10/04), Reims (12/04), Nancy (13/04)
2013 sera psychédélique... Après les Django Django, Tame Impala, voici Foxygen. Originaire de Los Angeles, ce duo formé de Jonathan Rado et Sam France remettent au goût du jour la musique des 70’s. Voici leur deuxième album sorti quasiment coup sur coup avec le premier (Take the kids off Broadway sorti lui fin 2012). Le nom de l’album est évocateur. On retourne dans les années 70 et ses campus américains. Cependant, l’album est définitivement pop/rock (pas de rock progressif comme on pouvait le craindre). On distinguera aisément des influences comme les Rolling Stones. Vraiment plaisant à écouter, cet album vous offrira une bonne petite bouffée d’air frais. Avec cet albumn, ils confirment donc qu’ils sont les ambassadeurs du 21ème siècle de la paix et de la magie.
Après un premier album d’électro/pop très réussi sorti en 2010 et appelé "Wave if you’re really there", le quatuor originaire de Liverpool revient avec un deuxième album. Changement total de style entre les deux opus. Alors que le premier était très axé pop avec de supers chansons tel que "I go, i go, i go", "The line" ou "The greatest escape we ever made", le deuxième l’est beaucoup moins. On retrouve bien leur style avec des petites notes légères par ci par là, mais l’ensemble est tout de même moins coloré que leur première sortie dans les bacs. Allez, il y a bien "I'll Fit" qui sort un peu du lot sur l’album. Mais l’ensemble est tout de même beaucoup moins intéressant que le premier album que je vous conseille par contre de découvrir ou redécouvrir si vous connaissiez déjà Wave Machines.
Falty D1: Paris La Machine du Moulin Rouge (09/03) Fritz Kalkbrenner: Zurich (26/04), Luxembourg (08/05) Guerilla Poubelle: Paris Gibus (27/03), Albertville (13/04), Grenoble (02/05), Saint Jean de Vedas (04/05) IAM: Nice (02/08) Rammstein: Montpellier (23/04), Lyon (24/04) Sexy Sushi: Blois (12/04), Paris Trianon (15/05) SkaP: Paris (29/03)
Un NoÍl dans la famille Gallagher! Liam n'oublie pas son frère en lui amenant un joli polo Pretty Green sous le sapin!