PORTFOLIO
Lou Tafforeau Architecte diplômée d’État
Illustration en couverture : Les Réservoirs de Passy - Projet de Fin d’Études - Lou Tafforeau - 2018
PORTFOLIO
RÉPERTOIRE DES TRAVAUX
6
10
12
14
16
Les Thermes de Passy
Objectif Lune
The Viaduct
The Yellow Grid Road
La Grange
18
20
22
24
26
Sobotka Town Square
Boxception
Monts & Vallées
Ambiances, Matières et Climat
Square
LES THERMES DE PASSY
Projet de Fin d’Études - 2018 François Defrain et Marine Leroy
Axonométrie éclatée
Des thermes aux cultures sous serres et maraîchères
Plan de niveau 1
Programmes de loisirs et d’agriculture insérés dans la trame
Conçu dans le cadre de Réinventer Paris II, ce projet a pour but de revitaliser un site à l’esthétique et à l’imaginaire forts dans le coeur du XVIe arrondissement de Paris : les Réservoirs de Passy. Ce grand équipement du XIXe siècle fut conçu par l’ingénieur hydraulique du Baron Haussmann, Eugène Belgrand, pour stocker de grandes quantités d’eau non potable de la Seine. Les réservoirs incarnent la force de la ville
moderne, tout en se plaçant dans le système haussmannien, proche de la place de l’Étoile et de l’avenue Foch. Le projet se saisit donc de la force de ce passé industriel intimement lié à la ville qui l’entoure ainsi qu’à l’élément de l’eau. Il s’implante au coeur du bassin de Réserve, à ciel ouvert, et du bassin de Villejust, constitué de deux réservoirs superposés et couverts d’une dalle. Derrière les hauts murs de pierre
du site, on découvre alors un programme de bains thermaux couplés à une exploitation agricole et une filtration interne de l’eau. Ces usages permettent de réactiver le site par un cycle continu et nourricier tout en l’ouvrant programmatiquement sur la ville. C’est au cours d’une exploration climatique et aquatique que les usagers peuvent alors découvrir l’espace fortement tramé et massif du lieu industriel.
Coupe perspective
De la masse à la légèreté / De l’ombre à la lumière
7
Toiture
Structure diaphane au milieu des bassins
Grand escalier
Lisibilité des strates bâties : de la masse à la légèreté
Le programme de thermes occupe le réservoir inférieur, dans un espace libre non cloisonné, où la trame infinie est traversée de différentes ambiances qualifiables selon des variations de lumière, de chaleur et d’humidité.
La perception de ces espaces monumentaux se fait par l’exploration des sens : atmosphères mouvantes dans les thermes, points de vues fuyants entre les piliers ou vers les façades voisines, bruit d’écoulement d’eau, ...
L’atmosphère du site introverti et puissant est conservée et révelée au travers des dispositifs architecturaux. Celle-ci est rendue lisible dans l’espace du grand escalier, qui provoque un percement de la structure jusqu’au toit.
En surface
États de l’eau au sein du projet
Espace de culture
Récolte embrumée par les thermes
Les bains
Immersion et déambulation climatique dans la trame
En s’élevant vers le niveau supérieur, l’espace massif et sombre du réservoir inférieur se transforme en étage ouvert sur des cheminements piétons autour des bassins et accueillant les programmes de loisir et de culture.
Au niveau du toit, l’espace architectural exprime de façon ultime le contrepoint de la masse existante par l’extrême légèreté d’une structure de serre entourée d’un champ de lin, faisant écho aux voûtes des étages inférieurs.
Une fois là haut, on profite alors de ce paysage à l’horizon surélevé, respiration végétale et aquatique dialoguant avec les façades alentour. Cette dimension contemplative liée à un cycle fontionnel de l’eau réactive le lieu des Réservoirs de Passy.
Dans les profondeurs
États de l’eau au sein du projet
9
OBJECTIF LUNE
Master 2 - 2017 Bruno Suner et Laurent Lescop
Dans le cadre de la réhabilitation de la salle Onyx à Saint Herblain, cette structure gonflable démontable se propose d’accueillir la programmation théâtrale, dansée et circassienne annuelle. Prolongeant le développement du récit
circassien qui se déroulera en son sein, le projet fait le parallèle avec un autre univers poétique largement partagé : celui de la Lune. De la première perception jusqu’à l’installation dans la salle, le public est plongé dans un univers lyrique
et mystérieux, pénétrant dans cette figure géométrique sans jamais croiser le flux des artistes. Cette salle de 750 places peut par la suite se déplacer dans d’autres villes rencontrant les mêmes questions de réhabilitation.
Axonométrie écorchée
Structure gonflable et poétique pour une salle de spectacle démontable
1 - Dôme d’arcs treillis
2 - Cerclages métalliques
3 -Armatures planchers
4 - Remplissage planchers
Lune gibbeuse
Extérieur nuit : découverte d’un volume singulier
6,70
1,80 1,40 4,10 2,70
4,10 1,50
3,20
3,20
6,70
1,40
1,80
1,20
1,20
1,40
1,50
1,40
2,70
18,10
18,10 5,40
5,40
1,80
1,80
13,50 4,00
4,00
13,50
5,20
5,20
Plans de niveaux 0 et 1
Une architecture concentrique au service de la narration scénique
Pente 4%
5 - Toile pvc intérieure
6 - Gradinage escamotable 6,70
6,70
7 - Sas, lest et mâts 38,20
38,20
30,40
30,40
23,90
23,90
15,90
15,90
10,40
10,40
7,40
7,40
4,40
4,40
0,15
0,15
Pente 4%
8 - Toile pvc extérieure
11
THE VIADUCT À la rencontre de deux viaducs ferroviaires industriels proches du centre de Prague, sur un ancien parking de la gare routière, doit s’installer ce projet de salle de concert et d’espace d’exposition. Le programme vient également s’enrichir d’une aurberge de jeunesse et d’un restaurant. Ces usages se développent dans un large volume de béton et de verre abritant un coeur végétalisé et recouvert de briques, faisant référence aux viaducs attenants. L’un des viaducs étant désaffecté, il devient une promenade urbaine surélevée, prolongée par une longue passerelle publique traversant le bâtiment de part en part vers un futur parc au sud et reliée aux cheminements piétons municipaux existants. Le bâtiment lui-même est un grand volume subdivisé, couvert par une seule grande toiture.
Master 1 - avec Pauline Chagnoleau - 2016 Vladimír Krátký et Louis Marques
L’angle vitré au nord est abrite la galerie d’art, qui, protégée par un système de double façade béton-verre, profite des apports lumineux et thermiques passifs tout en dégageant des espaces de circulation en périphérie des salles d’exposition. Le reste du programme se trouve dans des parties plus fermées, comme l’auberge de jeunesse et le restaurant, tournés vers la rue. La salle de spectacle, elle aussi tournée vers le nord, a été pensée comme un espace scénique frontal qui peut se retourner vers le coeur de briques et son auditorium extérieur. La scène devient ainsi bi-frontale lors d’évènements de plus grande ampleur. Le reste de la parcelle devient le parvis de ce monument culturel, permettant aux usagers de profiter des activités logées dans les arcades des viaducs existants.
Depuis la rue
Le monolithe de béton et de verre et son large parvis
Coupe longitudinale
Des espaces d’exposition traversés par une passerelle urbaine
Coupe transversale
Une scène réversible vers le coeur végétalisé
Depuis le viaduc
Promenade urbaine surélevée
13
THE YELLOW GRID ROAD
Concours - avec Zoé Blanchot et Marion Talbot - 2017 Archmedium - Jury SRF
Axonométrie éclatée
La grille comme repère géographique
La ville de Sydney est bien connue pour la forme de sa baie et son paysage très vallonné. Le relief fait partie intégrante de la ville et permet d’expérimenter des paysages fascinants. C’est pourquoi, dans le cadre d’un concours d’idée lancé par ArchMedium, nous avons choisi de reproduire et mimer la topographie du Royal Botanic Garden afin d’offrir une balade entre les Folies artistiques et culturelles du programme.
Dans le sillage de la volonté première de Jorn Utzon, nous venons créer un paysage enrichi, une couche supplémentaire de compréhension du parc. La «grille jaune» permet aux usagers du parc d’évoluer sous une topographie les guidant de salles de répétitions en auditoriums, du fond de la baie vers l’extrêmité d’une presqu’île, en dialogue perpétuel avec l’Opéra. Entre outil de signalisation et ré-
ponse programmatique, la structure épouse le relief du parc et dégage de larges espaces de déambulation menant aux différentes Folies. Tout en unifiant les différentes composantes du projet, la grille assure l’indépendance et la modularité de chacune des unités. Traitées en béton brut et très ouvertes sur le paysage alentour, les Folies invitent à l’appropriation des artistes et à la créativité.
Restaurant
Figure de proue du projet
Sous la grille
Création d’un espace public paysager singulier
Vue d’ensemble
Un cheminement musical et culturel
Auditorium
Accueil d’évènements multiples à grande échelle
Salle de répétition
Travailler son art en toute tranquilité
15
LA GRANGE
Commande privée - avec Astrolab(e) - 2017
Résultat final
Le bois pour réchauffer la grange rurale
C’est en Normandie, proche de la commune de Rémalard dans le Perche, qu’un projet d’aménagement intérieur a été confiée aux membres d’Astrolab(e). Groupe d’amis plus que collectif officiel, nous avons investi cette ancienne grange de stockage de foin afin de la rendre habitable et de mettre en valeur le volume généreux et la qualité des matériaux d’origine : la charpente de bois et les épais murs de pierres. La demande initiale était de transformer la grange attenante à la maison en salle pouvant accueillir les fêtes de famille. Du fait de son usage agricole originel, le sol de la grange présentait une différence de niveau de 70cm entre le centre du volume et deux espaces en promontoire de part et d’autre. Nous avons donc installé un plancher en franchissement permettant de relier ces deux espaces et y avons installé un escalier afin d’accéder aisément à la zone surélevée. Les sols en terre battue ont été terrassés et aménagés afin d’être recouverts de plaques d’OSB, venant dialoguer avec les murs exisastants. Ces plaques recouvrent tous les éléments de notre intervention.
Présentant un intérêt financier du fait du petit budget prévu pour ce projet, le matériau organique permet également d’apporter de la chaleur à ce volume non isolé. Pensée comme un espace festif et disposant d’une grande hauteur sous plafond, nous avons doté la grange d’une structure plus haute, accueillant un comptoir faisant office de bar en partie basse et une mezzanine accessible par une échelle de meunier en partie haute. Niché dans cette cabane, on a alors une vue d’ensemble sur le volume, caché derrière les garde-corps offrant des vues cadrées et ludiques. Confrontés aux réalités de la construction et des assemblages de sections de bois, nous avons pu expérimenter la recherche de solution «en direct» sur le chantier. L’assise de bois en est le parfait exemple : ne pouvant percer les murets de béton, nous ne pouvions pas assurer la création d’un garde corps suffisamment solide. C’est donc la solution d’une assise, plus stable et plus épaisse qui s’est imposée, ajoutant par la même des qualités d’usage à l’espace.
Travaux
Préparation et mise en place du plancher et des structures
17
SOBOTKA TOWN SQUARE Implanté dans le nord de la République Tchèque, le projet se propose de réhabiliter la place principale d’un village aujourd’hui abandonnée au sol rôle de parking. Elle est ainsi humblement transformée afin d’être rendue accessible aux piétons et de nouveau disponible pour les évènements culturels ou commerciaux de la vie du village. Deux parcelles sont choisies pour participer à la
réactivation du centre bourg. En lien direct avec la place, c’est une dent creuse qui est investie par un programme de salle polyvalente. Celle-ci imite le gabarit des constructions existantes tout en reprenant le langage esthétiques des habitations en poutres de bois de cette région rurale. Idéalement placé, le bâtiment offre une large vue cadrée sur la colline et le pavillon de chasse voisins.
Master 1 - 2015 Vladimír Sitta
Au Sud de la place, un bâtiment de stockage désaffecté est partitionné en espaces successifs par des parois vitrées afin d’accueillir un café traversant. Il met ainsi en relation l’espace minéral des voiries piétonnes avec un petit parc aujourd’hui fermé. Celui-ci se trouvant à l’arrière du théâtre municipal, il participe à la réactivation de la vie culturelle et sociale du village de Sobotka.
Espace associatif
Accueillir et promouvoir la vie sociale et culturelle
Coupe paysagère Est-Ouest
Du versant de la colline au coeur de la vie de village
Espace associatif
Accueillir et promouvoir la vie sociale et culturelle
Café
Proposer un havre ouvert et végétal
Café
D’un espace urbain minéral et actif à une paisible clairière
Coupe paysagère Nord-Sud
De la place urbaine au café dissimulé
19
BOXCEPTION
Licence 2 - avec Kelly Retailleau - 2014 Louis Paillard et Catherine Malleret
Axonométrie écorchée
Boîtes de bois suspendues dans un cadre minéral
Exercice de conception «intensive», ce projet de maison pour une famille de quatre personnes et un étudiant a été développé en une semaine. Les consignes initiales exigeaient une surface utile de 1OOm² pour un projet architectural abordable aux coûts de construction maîtrisés (1OO€/m²).
La maison, implantée dans la banlieue de Copenhague offre 97m² habitables pour ses occupants, mais dégage des espaces ludiques supplémentaires et non de profiter de l’entièreté du volume et d’une surface maximale, nous déclinons l’idée de ‘‘boîtes dans la boîte’’.
Ce volume géométrique simple abrite en son sein deux parties séparées par les murs de refend : la zone de la famille nucléaire et la zone du garage et de l’étudiant. En assurant l’intimité de chacun, cette disposition permet aussi de libérer le plus large espace à vivre possible pour la famille.
Façade jardin
Une façade géométrique aux vues cadrées
Dans cette zone, le séjour, la cuisine et la salle à manger occupent une grande partie du rezde-chaussée, en profitant d’une hauteur sous plafond très généreuse. L’espace, lisible dès l’entrée côté rue s’ouvre ainsi largement sur le jardin familial. Tandis que la chambre parentale et sa salle de douche s’implantent au rez-de-chaussée, les chambres d’enfant ainsi que la salle de bain viennent successivement se suspendre dans le volume de la maison. En dessous et au dessus de ces boîtes d’OSB retenues par des poutres en I métalliques, les espaces voient leur hauteur sous plafond varier. Tandis que la séquence d’entrée est compressée, les espaces résiduels entre les boîtes, d’une hauteur inférieure à 1,80m, deviennent des zones de jeu pour les enfants, clos par des filets de protection. Depuis l’extérieur, la façade traduit les différences de niveaux et l’effet géométrique sans laisser paraître la dsposition intérieure des espaces ni les effets de volumes. Coupes successives
Un volume ludique ouvert sur le jardin
21
MONTS & VALLÉES
Licence 3 - avec Lou Savary et Mireille Letourneau - 2014 Françoise Coulon, Fabienne Legros, Sylvain Gasté et Sabine Guth
Depuis le boulevard
Une ouverture franche dans une épaisse muraille
À la jonction de l’échelle métropolitaine et de l’échelle de quartier, cet équipement rassemblant des programmes culturels et d’approvisionnement vient s’implanter sur une friche urbaine à Nantes. Point de croisement d’une ligne de tramway et d’une ligne de bus très fréquentées, le projet propose en premier lieu d’ouvrir un
passage urbain entre ces deux points de transport. Le bâtiment s’organise alors autour de son coeur poreux et actif, protégé par une enceinte solide et fermée sur la voirie. Sa silhouette urbaine répond au paysage urbain et reprend la forme de deux monts enserrant une vallée. Le
cœur, enserré par deux bâtiments massifs, est colonisé par une trame structurelle soutenant une toiture couvrant l’ensemble du projet, depuis le bâtiment existantino jusqu’à la pointe de la parcelle, vers la ville. Fragmentée en bandes au dessus du centre, elle permet une pénétration de la lumière jusqu’au cœur de la halle.
Intentions urbaines
Un équipement à la jonction entre deux échelles
Axonométrie éclatée
Corps triangulaire à enveloppe dure contenant des substances nutritives et culturelles
Façade Sud
Un volume urbain témoignant d’un coeur actif
Le développement des programmes traduit également le contraste des deux échelles du site. La partie alimentaire propose un marché au cœur de la halle assurant une vie de quartier, tout en approvisionnant un drive accessible depuis le boulevard. La partie culturelle offre une salle de spectacle à grande capacité
ainsi que des salles polyvalentes à disposition des habitants. Véritable poumon du projet, la halle centrale s’adapte aux différentes temporalités du lieu et offre ses gradins aux passants pour profiter d’un spectacle, du marché quotidien ou simplement du flux des usagers de transports.
Ce coeur, pensé comme un prolongement de l’espace public met en relation les différents rythmes des urbains, en provoquant des rencontres visuelles ou programmatiques inattendues. Le sol de la halle se couvre du même bitume que les trottoirs alentours, assumant sa qualité d’espace populaire, partagé et ouvert à tous. 23
AMBIANCES, MATIÈRES ET CLIMAT
Licence 3 - 2015 Antoine Mabire, Virginie Meunier et Christian Marenne
Se saisissant d’une grande halle industrielle dans le quartier de la Morrhonière à Nantes ayant autrefois accueilli les services de tramway de la ville, ce projet développe des espaces de travail pour les professionnels du monde de la construction : agences d’architecture, bureaux d’études et ateliers d’artisans.
Plan de niveau 0
Du public à l’intime, de l’ouvert au fermé : des espaces à investir
Coupe transversale
De grands espaces ponctués de blocs techniques
Sous la halle
Des espaces libres entre convivialité et télé-travail
Les espaces de travail en bureau sont placés au coeur de la halle sous la forme de volumes simples fonctionnant comme des noyaux minimaux et extensibles. Profitant de grandes ouvertures vers les espaces intermédiaires non chauffés, ils disposent de larges baies pouvant s’ouvrir et se
connecter au noyau voisin, créant ainsi un espace de travail agrandi et mutualisé. Les espaces de convivialité occupent l’espace généreux de la halle et fonctionnent en lien avec des patios permettant l’éclairement et la ventilation du lieu, notamment par l’articulation de la toiture en shed.
Les espaces d’accueil du public : bar, restaurant, exposition, magasin d’artisanat, bibliothèque et hébergement se développent dans la partie Sud du bâtiment au langage distinct de la halle industrielle, dont la structure est mise à nu afin de révéler la richesse des espaces existants.
Vues intérieures
Des espaces de bureaux généreux et adaptables aux besoins
Coupe longitudinale
Des espaces de bureaux au milieu d’un espace récréatif
25
SQUARE
Licence 2 - avec Kelly Retailleau - 2014 Louis Paillard et Catherine Malleret
Façade Est
Des coursives animées par les panneaux occultants
Vue intérieure
Un logement étudiant optimisé et ouvert sur l’extérieur
Coupe longitudinale
De généreux espaces partagés pour une densité de logements
Plan de deux logements
Des studios ouverts vers l’extérieur et organisés en bande
C’est dans un contexte de demande croissante en logements que se place cette opération dont les volumes bâtis viennent s’ouvrir progressivement vers le sud et l’implantation d’un prochain parc métropolitain. Le bâtiment se décline en terrasses successives en prolongement des coursives d’accès aux logements permettant de dégager de larges espaces partagés. Délibérément tournées vers
le sud, elles accueillent des équipements de sport en libre service et développent une gradation du végétal au minéral : du potager à l’étage le plus bas jusqu’à des éléments de fitness et de musculation sur les terrasses les plus hautes. Le lien avec le bâtiment nord se fait par des passerelles franchissant une faille entamée par un soulèvement des volumes au niveau du sol.
Les 90 studios de la construction sont organisés en bandes successives : de la coursive d’accès extérieure, on pénètre dans le jardin d’hiver, puis la pièce principale et enfin la salle de bain partagée en fond de logement. Cette organisation découle des besoins d’éclairement et d’intimité de ces espaces, gérés en façade par des panneaux ocultants aux motifs géométriques.
27
Lou Tafforeau Architecte diplômée d’État