Glasgow : Au fil de la rivière Clyde (Louis BONTE, Patrick MOYAL)

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Glasgow Au fil de la Clyde


Sommaire

Projet de Fin d’étude Rapport de Présentation Louis Bonte Patrick Moyal Introduction

I. La Clyde : révélatrice de l’histoire de Glasgow // Révolution Industrielle // Seconde Ville de l’Empire Britannique // No Mean City // Shrinking City II. L’image de la ville au centre des nouvelles politiques // Les Nouvelles Politiques // Clyde Waterfront Regeneration // Les Bâtiment-Phare III. Enjeux du projet // Prise en compte des politiques globales // Implantation et concepts IV. Annexes

sous la direction de Patrick Leitner Ecole Nationale d’Architecture De Paris LaVilette 2013


Introduction Comment intervenir dans la Shrinking city ? Si l’urbanisation de la population est la tendance de fond, certaines villes voient ou ont vu leur nombre d’habitant décroître de façon notable ; on parle de ‘shrinking cities’. Cette évolution à contre-courant peut d’abord être due aux mutations de l’économie locale ou aux tensions politiques ponctuelles, puis à la dégradation de son image et donc la perte de sa capacité d’attraction. La shrinking city soulève ainsi plusieurs questions liées au développement urbain. Il ne s’agit pas ici de densifier ou d’étendre la ville mais de réadapter des espaces existants délaissés par les industries ou par la population. Il s’agit aussi de redonner à la ville les moyens d’attirer de nouveaux habitants, des investisseurs et des visiteurs qui généreront des ressources nécessaires à une forme de croissance urbaine. Glasgow : cas d’école Nous avons choisi de travailler sur Glasgow, une ville qui a été particulièrement marquée par les mutations économiques au cours du XXème siècle et qui a vu sa population réduire de moitie (1.200.000 habitants et 3ème ville d’Europe en 1920, contre 400.000 habitants et 40ème ville d’Europe aujourd’hui). Depuis le début des années 1980, Glasgow a fait le pari de nouvelles politiques basées sur la réhomogénéisation de la ville,

l’affirmation de la centralité de Glasgow (dans sa métropole d’abord, à plus large échelle ensuite), et la revalorisation de son image. Glasgow est l’une des premières villes postindustrielles à avoir pris en compte l’importance de cette revalorisation de l’image par le biais de slogans, de manifestations ponctuelles et la construction d’une vitrine de bâtiment phares. Une image pérenne ? S’il est encore tôt pour tirer une conclusion sur les effets à long terme de ces nouvelles politiques, certaines données permettent de dresser un premier bilan. Depuis 2005 la population croît à nouveau. Cette statistique ne démontre pas directement les bienfaits des investissements de la ville sur son image mais en exprime la tendance positive. Les chiffres traduisent des retombées économiques certaines quoi que ponctuelles. Le tourisme augmente lors des manifestations, les lieux culturels atteignent leur record de fréquentation l’année d’ouverture et les emplois dédiés restent précaires. Quel projet ? En s’inscrivant dans ces politiques, nous avons réflechis à la conception d’un bâtiment-phare qui reponde aux enjeux inhérents de la ville : l’affirmation d’une image forte et la redynamisation des cicatrices urbaines.

La Clyde et ses abords temoignent des évolutions successives qu’a connu Glasgow


Revolution industrielle

1831

Developpement de l’industrie et explosion demographique

Plan des dix paroisses de Glasgow Introduction du plan en damier

« Glasgow a fait la Clyde et la Clyde a fait Glasgow » ; ce dicton populaire illustre l’interdépendance de la ville et de son fleuve au cours de l’histoire. C’est le cours d'eau qui cristallise toutes les modifications les plus radicales subies par Glasgow. Depuis sa naissance, la ville a su tirer profit des ressources offertes par la Clyde, et son caractère spécifique y est intimement lié. La pêche, les transports fluviaux ou la qualité paysagère du fleuve l’ont positionnée en veritable colonne vertébrale de la ville. L’étude de l’histoire de la Clyde nous a permis de comprendre davantage le caractère intrinsèque de la ville.

Une ville en plein essort à la planification reglée

1866. Glagow est une ville dense et connectée

Une industrie florissante

1840 Ouverture du traffi de Bridge Street Station

1800

1810

1820

1830

1840


La seconde ville de l’Empire Un fleuve technique? Au début du XIXe siècle, la ville est à l’apogée de sa confiance. Sa population dépasse celle d’Edimbourg depuis 1821 et Glasgow est surnommée « la seconde ville de l’Empire britannique ». Les histoires populaires vantent son essor spectaculaire et on compare son rayonnement et son influence a celui d’anciennes grandes cites impériales comme Rome et Venise. Dans les années 1880, la ville s’embellit avec la construction de nombreux bâtiments d’architecture classique qui matérialisent le nouveau statut de puissance économique de la ville. C’est en effet lors de ces heures de gloires que la plupart des oeuvres architecturales furent construites

(City Chambers, Mitchell Library, Kelvingrove Museum) et que les projets de génie civil les plus ambitieux ont été développés (le Glasgow Subway ; le troisième métro le plus ancien après celui de Londres et d’Athènes, l’aqueduc de loch Katerine, le tramway). La ville accueille à cette époque plusieurs Expositions Internationales qui ont participées à la renommée mondiale de la ville. La population de la ville est alors multipliée par cinq ; tant par l’accroissement naturel que par l’arrivée de nouveaux immigrants ou l’annexion des village voisins.

Queen’s Dock 1867

King George V Dock 1931

Princess Dock 1892

Greniers et Quais commerce alimentaire

C’est l’une des premières villes d’Europe à atteindre le million d’habitants.

Chantiers et Ateliers mécaniques

Kingston Dock 1867

Quais commerciaux

Chantiers

L’élargissement de la Clyde et l’ouverture successive des différents docks ont largement participé de l’essor économique de la ville.

Royal Exchange dans le Royal Exchange Square de Queen Street, 1850

1867 Creation du Kingston dock et du Queen’s dock

ic

1850

1860

1870

1879 Ouverture de Central Station

1880

1892 Creation du Princess dock

1890


No mean city Vers la fin du XIXème siècle, les concurrants et la rapidité des évolutions techniques remmettent en cause la suprématie de la ville. Par exemple, la machine à vapeur devient peu a peu obsolète, et est remplacée par le moteur à pétrole qui se développe en Allemagne et non plus sur la Clyde. L’activité portuaire commence à s’affaiblir ; il y a de moins en moins de demandes en raison de l’essor de l’industrie dans les autres pays européen. C’est à ce moment que les différents acteurs du développement de la ville prennent conscience de l’importance de la promotion de leur ville. En annexant les villages voisins, la ville augmente statistiquement son nombre d’habitant et affirme son identité en s’appropriant les particularités de ces villages. Par exemple, le dynamisme du port de Govan a incité la ville de Glasgow a inclure ce territoire dans ses frontières en

1912. Le port de Govan agit alors comme une vitrine pour la ville et symbolise l’esprit innovateur de Glasgow. Le déclin de l’activité portuaire laisse apparaître les effets néfastes causés par la trop grande rapidité du développement urbain. A l’échelle urbaine, les divisions sociales deviennent de plus en plus visibles ; les familles aisées s’installent à l’Ouest de la ville (pour échapper aux fumées des industries), et les familles de la classe ouvrière occupent les quartiers délabrés de l’Est et du Sud de la ville. A partir de 1914, la guerre, le déclin économique et les changements sociaux caractérisent Glasgow. Les tensions sociales et politiques grandissent ; la crise boursière de 1929 coupe tout espoir d’amélioration ; le taux de chômage monte en flèche. La proclamation de Glasgow en tant que ville de « valeur et de vertu », ne suffit pas a enrayer la crise. En 1933, au pic de la dépression, environ 30 pour cent de la population n’a pas de travail.

Le port de la ville de Govan ; politiquement rattachée à Glasgow en 1912

The “Glasgow effect”

L’expression “Glasgow effect” fait référence à l’exceptionnellement faible espérance de vie glasvegienne 1912 Annexion du bourg de Govan à la ville de Glasgow 1896 Ouverture du Metro

1900

1901 Exposition Internationale

1909 Achèvement de la School of Art, Charles R. Mackintosh

1910

La ville compte plus d’1 million d’habitants

1920

1931 Creation du King Georges V dock

1930

1940 Bombardement de la zone industrielle de Clydebank

1940


Shrinking City En 1972, la moitié de la ville est classée dans les trois plus mauvais niveaux du nouveau Plan de développement de la ville qui comprend l’utilisation d’indicateurs plus complets qu’auparavant en intégrant d’avantage de critères sociaux. Cela traduit l’expansion du problème des quartiers défavorisés, non plus uniquement aux quartiers de taudis du centre-ville historique, mais a un grand nombre de zones de logements sociaux construits et gérés par la municipalité après la guerre. C’est la politique d’aménagement mise en place au cours des années 1950 et 1960 qui est stigmatisée : c’est une échec social, environnemental et politique. Notamment les grands ensembles en périphérie de la ville qui poseront d’importants problèmes dans les années 1980. La politique de déplace-

DESINDUSTRIALISATION, EXODE, TENSIONS Inévitablement, la dépression aggrave les problèmes sociaux, en particulier le manque de logements et le surpeuplement. Au Sud de la Clyde, les quartiers de Hutchesontown et des Gorbals souffrent particulièrement. En 1931, 85 000 habitants vivent dans cette région qui couvre seulement 2 pour cent de la superficie totale de la ville. C’est une terre d’accueil pour les immigrants d’Irlande et d’Europe de l’Est qui incarne à elle seule le caractère cosmopolite de la ville. Néanmoins, les journaux a sensation multi-

Destruction de ‘tennements’

plient les articles de faits divers se déroulans dans ces quartiers, et en diffuse une image négative qui va perdurer pendant des décennies. Après la guerre, la ville ne résiste plus à la concurrence des pays extra-européens. Les industries lourdes, traditionnellement installées à Glasgow, préfèrent s’installer en périphérie ou quitter la région. La population (la quatrième d’Europe en 1940 après Londres, Paris et Berlin) suit le même chemin et la ville se vide littéralement. Au cours des années 1960, 25 000 personnes quittent la ville chaque année.

Les autorités de la ville commencent alors à privilégier un travail de réhabilitation et d’amélioration de vieux quartiers centraux. Le ‘redevelopment’ est tout de même considéré comme la meilleure option et la construction de logements neufs au centre ville par le secteur privé est présentée comme une solution d’avenir. La municipalité a toutefois enclenché une réflexion qui va l’amener à tourner définitivement le dos à son passé industriel et a utiliser progressivement la culture sous toutes ses formes comme vecteur de sa régénération économique à partir du début des années 1980.

Photo extraite du film NEDS de peter Mullan ( 2011 ) traitant des “NonEducational Deliquants”, gangs glasvigiens des annéees 1970.

Construction de l’autoroute M8

1970 Arret du traffic du General Terminus

Bruce Report politique de ‘redevlopment’ destruction des anciens logements insalubres et construction de tours de logements

1950

ment de population et de création de villes nouvelles (East Kilbride, Livingstone, Glenrothes et Cumbernauld) des années 1950 et 1960 montre également ses limites.

1966 Fermeture de St Enoch Station Fermeture de Kingston dock

1960

1972 Ouverture de l’autoroute M8

1970


Nouvelles politiques Vers une nouvelle image de Glasgow ? Au début des années 1980, Glasgow est l’une des premières anciennes villes industrielles à faire le choix de mettre les arts et la culture au coeur de sa politique de régénération urbaine, économique et sociale. Ceux-ci deviennent le fer de lance de la municipalité pour relancer l’activité économique et procéder à la reconversion des friches sinistrées en zones commerciales ou résidentielles. Cette orientation est appuyée par une motivation encore plus large ; celle de reconstruire une image claire et positive de la ville, et de lui rendre ainsi l’attractivité qu’elle recherchait depuis longtemps pour attirer une nouvelle population (habitants et touristes) et des investisseurs. La culture et les arts devaient incarner cette

1988

Organisation du UK Garden Festival sur le site de l’ancien Princess Dock à Govan

reconversion vers une économie de service et faire retrouver à la ville le rayonnement Presque symboliquement, la ville est désignée Capitale Européenne de la Culture en 1990. Cette manifestation culturelle de grande ampleur à laquelle se sont ajoutées de nombreuses autres, comme le titre de UK City of Architecture and Design acquis en 1999, ont permis de redonner un visage à la ville sur la scène nationale et internationale. Elles ont également été l’occasion pour la ville de se doter d’infrastructures à usage culturel et touristique, dans le but avoué de devenir une destination dans le domaine du tourisme de loisirs ou d’affaires. L’organisation de jeux du Commonwealth (la troisième plus importante manifestation sportive mondiale) en 2014 est un nouveau moyen pour la ville de réaliser ses convictions.

1981 Demolition du General Terminus

1976 Fermeture du Govan’s dock et du Queen’s dock 1977 Demolition de St Enoch Station

1980

1985 Construction du SECC

1983 lancement du slogan Glasgow’s miles better

1989 Ouverture du St Enoch Center

1993 Construction de logements par Laing Homes

1988 1990 Organisation du Capitale europeenne de la UK Garden festival culture

1990

1997 Inaugurati du Clyde Auditorium


ion

Clyde Waterfront regeneration

2014

Organisation des Jeux du Commonwealth

La position centrale de la Clyde dans les nouvelles politiques La Clyde a été désignée par le Scottish Executive comme zone prioritaire de régénération urbaine sous l’appellation Clyde Corridor, qui comprend le centreville, et les deux parties respectivement en amont, le Clyde Waterfront, et en aval, le Clyde Gateaway. Le Clyde Waterfront Regeneration est un vaste programme de régénération qui concentre 5,6 milliards de livres d’investissements et qui prévoit le développement de front de 32 projets majeurs sur une surface de 300 hectares.

C’est en tout cas cette partie de la ville qui regroupe la majeure partie des infrastructures culturelles de tourisme et de loisirs. Au-delà d’encourager les investissements et le tourisme, le but de cette régénération est d’en faire bénéficier les communautés locales. Celles-ci profiteront en effet du développement des transports, des infrastructures, du commerce, et de la création d’emplois localisés (estimés à 50.000)

Le 9 novembre 2007, Glasgow a été désignée pour accueillir les Jeux du Commonwealth 2014. Les différentes épreuves se dérouleront dans plusieurs sites déjà existants ou à construire dans toute l’agglomération. Il est ainsi prévu une rénovation d’Hampden Park, de Kelvingrove Park et de Kelvin Hall et la construction d’une nouvelle salle omnisport, la Scotland's National Arena sur le site du Scottish Exhibition and Conference Centre. Le village d’accueil des sportifs doit se tenir dans l’est de la ville. De nouveaux équipements comme un vélodrome et des logements sont prévus à Dalmarnock et Parkhead, et un centre aquatique près de Tollcross Park. La Scotland’s National Arena, ou The Hydro, a été déssiné par Norman Foster. Le bâtiment est actuellement en chantier et se situe à quelques dizaines de mètres d’une autre réalisation de l’architecte ; l’Armadillo.

1999 2002 UK city of Architecture Inauguration du & Design Millenium bridge 2001 Inauguration du Science Center

m

2000

2007 Inauguration du BBC Scotland building 2006 Inauguration du Millenium bridge

2014 Organisation des jeux du Commonwealth

2009 2013 Inauguration du Inauguration du pont pieton de Broomielaw Riverside Museum

2010

2020


Les bâtiment phares

RIVERSIDE MUSEUM

SECC

SCIENCE CENTER

THE HYDRO

Des lieux emblêmatiques. Pour qui ? L’observation des bâtiments phares de Glasgow au regard des intentions sur l’image de la ville. A l’instar de la ville de Bilbao et du crédit apporté à la politique du bâtiment phare, Glasgow fait régulièrement appel à des architectes de renom et se constitue une véritable vitrine. Ces objets modernes et audacieux sont érigés pour matérialiser le renouveau économique, social et culturel de

la ville et en diffuser l’information. Leur rôle est largement orienté vers l’international et ses effets semblent positifs. (cf) Par ailleurs, l’analyse de ces bâtiments met en évidence une certaine déconnection de leur environnement proche et du reste de la ville. Physiquement d’abord (accés), socialement ensuite (progammes). Nous avons accès notre réflexion sur la nature même du bâtiment phare.

Des batiments-phare isolés M814 5 voies de circulation

Cul-de-sac Deserte parkings

Voie a double sens

Franchissement piéton

GLASGOW TOWER

IMAX

BBC

ARMADILLO

Rail

Metro 15 min

Metro 20 min

Metro 15 min

Des batiment-phare difficile d’accès pour les piétons


Enjeux du projet S’inscrire dans ces politiques

Enjeux urbains

Au regard des effets positifs des nouvelles politiques urbaines, nous avons souhaiter nous inscrire dans le cadre du projet du Clyde Waterfront Regeneration, et réflechir à l’implantation d’un bâtiment phare. La première étape a été de trouver un site qui reponde aux strategies d’implantation clairement definies par la ville : le site doit être accessible, visible et central.

Avant de réfléchir à la nature du projet de bâtiment phare, il a été primmordial de saisir les enjeux du quartier à l’échelle de la ville.

Tradeston Le site que nous avons choisi est le quartier de Tradeston. Le quartier a profondément subi la politique du Bruce Report dans les années 1960 (destruction des bâtiments jugés insalubres) et s’est retrouvé isolé du reste de la ville après les constructions successives des autoroutes M8 et M74. Ajourd’hui , Tradeston est essentiellement constitué d’entrepôts et de grossistes, disposés chaotiquement dans le quadrillage historique. Ce site repond donc aux trois critères fondamentaux d’implantation d’un bâtiment-phare . Il est situé juste en face du centre-ville et du futur quartier d’affaire de Broomielaw, il est surplombé par l’autoroute la plus fréquentée d’Ecosse, la M8 et par l’arrivée ferroviaire à la gare centrale de Glasgow, et desservi par trois stations de metro.

Nous avons alors mis en évidence l’importance d’une reconnexion urbaine avec les quartiers du Sud de la ville, dont Tradeston est séparé aujourd’hui par un parc industriel. L’objectif était de trouver une manière de réorganiser le tissu urbain en se détachant des outils de planification urbaine traditionnelle qui ne semblent pas convenir à une ville encore fragile comme Glasgow.

Quelle image ? « Le rythme de développement s'est tellement accéléré que nous avons déjà dépassé notre objectif pour 2011, et nous pouvons donc désormais nous engager à produire 100 % de la demande écossaise en électricité à partir de ressources renouvelables d'ici à 2020. D'ici là, nous entendons produire le double des besoins en électricité de l'Ecosse, un peu plus de la moitié à partir de ressources renouvelables et un peu moins de la moitié à partir d'autres énergies conventionnelles » « Nous exporterons ainsi autant d'électricité que nous en consommons. Nous continuerons donc à collaborer avec l'industrie et les gouvernements au niveau local, britannique et européen afin de poursuivre sur cette lancée. Nous allons désormais aller plus loin et plus vite pour consolider notre rang de leader des énergies vertes en Europe. » Alex Salmond, 2011

Nous avons alors pensé à une stratégie de développement urbain « douce » qui s’accommoderait plus librement avec le rythme et la temporalité propre de la ville. Il s’agissait également de redonner au quartier les moyens d’affirmer sa position centrale, et de permettre a terme une densification impérative en raison de sa position dans la ville. Enjeux du bâtiment phare Nous avons pensé au bâtiment-phare comme moteur d’une régénération urbaine. Le bâtiment doit avoir un rayonnement international et un véritable impact local. Ainsi, dans sa forme et dans sa fonction, le bâtiment incarnera une image durable de la ville et de ses habitants.

Glasgow affiche sa volonté de devenir la figure de proue de l’Ecosse en terme de développement durable. la ville multiplie les interventions et la promotion des énergies vertes. La ville a recemment materialisé son ambition en créant un pôle d’excellence : l’ITREZ (International Technology and Renewable Energy Zone) à Strathclyde University, proche du centre-ville. Glasgow a également postulé pour obtenir le titre de Capitale Verte de l’Europe en 2015. C’est finalement Bristol, une autre ville britannique, qui a remporté cette nomination.


Annexe Glasgow en chiffres ( issus du recensement de 2010 )


Annexe

Tradeston, aujourd’hui

West street en direction du métro

Panorama depuis le centre d’affaire de Broomielaw

Quai de Tradeston


Annexe

Tradeston, aujourd’hui

Tradeston fait face au centre d’affaire de Glasgow city

La M8 franchi la clyde à plus de 18m au dessus du fleuve

1900


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