Rapport de stage Niagara Falls

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The Niagara Parks Commission School of horticulture Niagara Falls, Canada

Louise Mabilleau 2ème annÊe / Avril-mai 2015 Ecole nationale de la nature et du paysage, INSA Centre val de Loire



Sommaire Introduction Histoire d’un paysage Localisation Climat Géologie Histoire d’un pays L’eau La dynamique des chutes Problématiques autour de l’exploitation des chutes Le paysage canadien L’eau comme fil conducteur d’un paysage récent Enjeux Niagara Park School of Horticulture Présentation L’organisation de l’école Évolution du jardin Les tâches effectuées Conclusion

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Introduction

J’ai effectué mon stage de deuxième année au sein du Jardin botanique de Niagara Falls, Canada, qui se trouve également être l’une des école d’horticulture les plus réputée du pays. Pendant deux mois j’ai donc eu l’occasion de voir ce en quoi consiste la gestion d’un jardin avec les tâches que cela implique. J’ai également pu pendant cette période m’imprégner de l’environnement qui m’entourait en me confrontant à un nouveau pays, de nouveaux espaces et une autre façon d’appréhender le paysage.

Amont des chutes du Niagara

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Histoire d’un paysage

Localisation La Région de L’Ontario est l’une des 13 régions du Canada, placée dans la partie centre Est du pays. C’est là que se trouve la ville de Niagara falls, située au niveau des chutes du même nom au bord de la rivière Niagara qui forme la frontière avec les états Unis.

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Climat La végétation canadienne passe des forêts de feuillus dans le Sud de l’Ontario aux forêts mixtes et laurentiennes. Elle diminue ensuite graduellement vers le Nord canadien passant de la taïga — forêts boréales ou ceinture de conifères — à la toundra en finissant par les sols arides du Grand Nord. Le relief du pays est principalement composé de plaines et prairies ainsi que des plateaux du bouclier canadien. On compte cependant parmi le relief la chaîne de montagne des Appalaches qui s’étend du sud du Québec vers les provinces maritimes. Sept principaux types de climat se retrouvent au Canada. On trouve en majorité un climat sub-arctique mais également arctique, continental sec, continental humide, maritime ainsi qu’un climat de montagne. Ces climats donnent lieu à des moyennes de température estivales et hivernales très différentes d’une région à une autre. On observe ainsi certaines températures pouvant atteindre entre -15°C et -45°C en hiver et entre 35°C et 40°C en été.

Chutes de Saint Catharines

Niagara River 7


GĂŠologie

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C’est à la suite de l’érosion du substrat rocheux par les glaciers que se sont formés les bassins des actuels lacs dont la forme et la structure sont liés à la structure géologique de la région. Ils forment le plus important groupe d’une série de vastes lacs longeant l’extrémité sud canadienne. Les Grands Lacs sont constitués, d’ouest en est, des lacs Supérieur, Michigan (entièrement situé aux États-Unis), Huron, Saint-Clair, Érié et Ontario. Ils ont une superficie totale d’environ 246 050 km2 et leur élévation passe de 183 m au-dessus Lac Ontario du niveau de la mer au lac Supérieur, à 74 m au lac Ontario. C’est au Niveau des chutes du Niagara que la dénivellation est la plus importante. On y trouve un ensemble de trois chutes d’eau situées sur la rivière Niagara qui relie le lac Érié au lac Ontario, à la frontière entre le Canada et les États-Unis. Au cours de la dernière période glaciaire (d’une durée de plus d’un million d’années), il y a eu quatre glaciations, au cours desquelles les bassins lacustres se sont élargis. Vers la fin de la dernière glaciation (Wisconsin), les lacs ont commencé à se former dans les bassins Érié et Michigan. Drainant vers le sud par le Mississippi il y a 14000 ans, c’est à la suite de la formation d’un autre lac que le lien entre les lacs existant s’est effectué, modifiant ainsi le sens de drainage. 2000 ans plus tard, le bassin Ontario s’est ensuite libéré de ses glaces, suivi du lac Supérieur et de la baie Georgienne. La présence de marges glaciaires a favorisé la formation initiale de lacs à haute altitude.

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Old Fort Erie

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Histoire d’un pays A la base peuplé par des tribus amérindiennes puis inuites, le Canada fût découvert par les Européens au 15ème siècle. La découverte s’amplifiera avec Jacques Cartier qui remontera jusqu’à Montréal au 16ème siècle. C’est au 17ème siècle que sera fondé la ville de Québec, symbole du début de la colonisation Française. Sous Louis XIV le Canada est alors sous le domaine royal. Le Canada deviendra ensuite britannique en 1763 à la suite d’une guerre de sept ans contre les Français. Aujourd’hui encore, l’ancienne présence de ces deux colonies est restée significative au sein du pays. A la suite de la création d’une nouvelle province due à l’arrivée le loyalistes américains après l’indépendance des états unis, le Canada va se scinder en deux : le Bas-Canada francophone (actuel Québec) et le Haut Canada anglophone (actuel Ontario), mais l’ensemble restera sous la gouverne de la métropole Britannique.

Les deux provinces seront forcées à l’union en 1841 après l’échec d’une rébellion contre la domination britannique. Depuis, sans cesse étendu vers l’ouest et ouvert à l’immigration, le Canada, qui connaît une forte croissance agricole, minière, et industrielle, peut s’engager sur la voie d’une autonomie croissante envers la mère-patrie. cela ne l’empêchera pas de contribuer à son effort de guerre lors de la Première Guerre mondiale. Le Canada acquiera sa véritable indépendance en tant que membre du Commonwealth avec le statut de Westminster de 1931.

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La dynamique des chutes Les chutes du Niagara constituent l’épicentre du paysage de Niagara Falls et de La Niagara River. C’est autour d’elles que s’articulent chacun des éléments constitutifs du paysage. En plus d’être un pôle touristique, elles représentent à elles seules la grandeur des paysages canadiens ainsi que la puissance économique et énergétique de la région. Cette gigantesque entité en mouvement articule tout le paysage, suscitant alors de nombreuses questions concernant son exploitation durable avec tous les enjeux qu’elles représentent.

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L’érosion L’exploitation énergétique du courant de la rivière et des chutes a un impact direct sur cellesci. En effet, à force de dévier le maximum d’eau vers les berges avant sa chute, le courant est devenu plus important au centre de la rivière, accélérant ainsi le processus d’érosion.

Problématique La construction récente de grands bâtiments comme les hôtels du côté canadien des chutes a causé le changement de direction des vents au-dessus de ces dernières. Il a ainsi été prouvé que les courants d’air sont perturbés par les hôtels et que la poussière soulevée finit dans des rigoles sous les chutes, créant ainsi un brouillard devant les chutes en se mélangeant à l’air humide. Ce problème va être très difficile à résoudre et prouve ainsi l’impact direct des constructions sur l’environnement des chutes. (Étude effectuée par les étudiants de l’université de Guelph)

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Exploitation La première exploitation électrique de la rivière remonte à 1881. En 1922 Sir Adam Beck Generating station, alors la plus grosse centrale hydroélectrique du monde, entre en fonctionnement. Le Processus consiste à faire s’écouler de l’eau à grande vitesse depuis l’escarpement des chutes jusqu’aux turbines en contrebas. Ainsi, une portion de la rivière est déviée en trois points en amont des chutes.

Centrale hydroélectrique

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Le paysage canadien Le paysage canadien de l’Ontario que j’ai pu découvrir n’est ni celui des étendues sauvages et vertes imaginées, ni l’utopie des chutes majestueuses trônant dans un univers naturel. J’ai au contraire rencontré un paysage très marqué, superposant forces de la nature et ouvrages anthropiques démesurés. En arpentant ce lieu, j’ai pu analyser toute la machinerie créée autour de ce territoire et de ses ressources.

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L’eau comme fil conducteur de ce paysage Tout est orchestré autour de la dynamique de l’eau omniprésente au sein de cette région. Dessinant la frontière, striant le paysage, jouant un rôle important pour le développement économique et apportant tourisme et énergie, c’est l’eau qui a modelé ce paysage et qui en fait sa force.

Un pays récent L’ élément qui m’a le plus marqué au sein de la région, c’est la modernité des infrastructures qui le composent. Ces éléments anthropiques ont parfois pris le pas sur l’aspect naturel des paysages malgré la volonté assez récente d’impacter au minimum sur celui-ci (comme c’est le cas pour les chutes du Niagara). Je me suis donc trouvée face à une ville très artificielle faisant face aux chutes dont l’imaginaire collectif vente une idée grandiose et sauvage. On peut alors interpréter cette ville comme une mise en scène créée autour des chutes afin de distraire au maximum les touristes quitte à transformer le cœur de la ville en casino-fête-foraine géant.

Niagara Falls skyline

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Enjeux

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Niagara River


Comment est-il possible de conserver au maximum le naturel d’un paysage alors qu’il accueille chaque année plusieurs millions de touristes ? Voici l’enjeu majeur qui plane autour des chutes et de la ville. Les touristes affluent du monde entier pour admirer les chutes, l’idée est donc de les accueillir, c’est-à-dire de les loger tout en les distrayant. Alors comment conserver un paysage naturel, celui qu’ils sont venus chercher, tout en l’aménageant au service de leurs besoins. Aussi, dans une ville qui ne vit que par le tourisme comment est-il possible d’allier sédentarité et vie quotidienne au milieu d’un centre-ville parc d’attraction. Toutes ces questions, la Niagara Park commission tente d’y répondre tant bien que mal en s’efforçant des protéger les milieux et de limiter les constructions autour des chutes tout en ménageant de nouvelles infrastructures pour permettre aux visiteurs de découvrir la région.

La préservation de chutes La Niagara park comission fut créé en 1885 par la province de l’Ontario grâce au rachat des terres des entrepreneurs situés le long de la rivière. C’est ainsi que fût créé le parc de la reine Victoria s’étendant au départ sur 62.2 hectares pour ensuite s’agrandir au fil de sa renommée et atteindre 1720 hectares regroupant lieux historiques, jardins botaniques, école d’horticulture et aires récréatives variées. C’est notamment grâce à l’action de cette commission que le développement anarchique des alentours des chutes a pu être restreint. Grace à elle, des accords pour la conservation des chutes ont également été trouvés. En effet, suite à l’érosion de 0.6 à 3 m par an des chutes (les plaçant maintenant à 11km de leur point d’origine), un système de détournement des eaux à été mis en place, créant ainsi de l’énergie hydroélectrique et limitant le débit de la rivière et par conséquent l’érosion des chutes.

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L’école

Résidence

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Présentation Créée à l’initiative de John H.Jackson le superintendant de la commission des parcs de Niagara, cette école avait pour objectif de mettre en place un programme éducatif pour former des jeunes canadiens à l’art du jardinage et ainsi parfaire au manque de main d’œuvre européenne au sein des parcs et jardins. C’est en 1919 que la commission procéda au rachat de 130 hectares de terres agricoles appartenant à la centrale hydroélectrique. Ce terrain situé en entre le Tourbillon et le Glen, avait jadis été acheté en surplus et c’est en 1936 que la commission va en consacrer 40 hectares à la création de l’école. Le programme d’horticulture qui y est dispensé reprend les grandes lignes de l’enseignement suivit par les jardiniers de Kew Gardens (en Grande-Bretagne), celui-ci étant basé sur l’expérience pratique.

Le terrain initial possédait un sol peu profond et argileux, tout restait à faire et c’est un paysagiste suédois, K.M. Broman qui dessina un jardin d’ornement propice à l’apprentissage de la botanique et à la pratique de différents types de gestion. Cette vocation pédagogique justifie ainsi l’organisation du jardin avec d’un côté ses parterres classiques aux bordures tranchées, son jardin potager et ses haies imbriquées, et de l’autre son arboretum à la forme plus libre, sa prairie et le Legacy garden aux tracés primaires regroupant plusieurs types de praires de l’Ontario.

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Organisation

Superintendant Charles hunter Assistante administrative Carolyn Patterson Manager du jardin botanique Lorne Fast

Greenhouse instructor Suzette Mcdonnell Greenhouse grower Desiree Canstantinides Carol Penner Instructeur Technique Placido Lammanno Coordinateur en documentation des plantes Dennis Everleight

School academic program (36 ĂŠtudiants)

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Instructeurs Sue Clark Darrell Bley Jason Leavens Jessica Bond


La vie au sein de l’école

Pendant ces deux mois j’ai donc évolué au milieu des étudiants, professeurs et employés du jardin. Considérée à part entière comme stagiaire, j’ai malgré tout eu l’occasion d’assister à certains des Workshops donnés par les professeurs et pendant lesquels j’ai beaucoup appris.

Ajuga reptens ‘Silver Queen’

Tous les jours, nous commencions ponctuellement à 8h jusqu’à 10h pour un break de 10 minutes avant de poursuivre jusqu’à midi. La pause déjeuner est de 30 minutes et l’après-midi se termine à 16h30, heure à laquelle est servit le dîner. J’ai donc du apprendre à être ponctuelle, à manger rapidement et dîner à 16h30. Chaque semaine, plusieurs groupes de travail sont formés et répartis sur les différents espaces du jardin. les groupes sont supervisés par un étudiant de troisième année, lui-même sous la direction du professeur responsable de la dite partie du jardin.

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Plan

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Arboretum

Green house

Legacy Garden Herb Garden Vegetable garden

Rose garden

RĂŠsidence

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L’Êvolution du jardin

Herb Garden

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16 avril

26 avril

3 mai

17 mai


Au fil des années En 1996 fût construit le conservatoire des papillons, l’apport de cette nouvelle attraction a eu pour but d’attirer un nombre plus important de touristes tout en offrant aux étudiants la possibilité d’étudier les plantes tropicales qu’il contient. La construction de ce conservatoire a également permit à l’école de s’agrandir avec la construction de nouvelles serres dédiées à la production des plantes du jardin et de la commission. Le dernier projet en date concerne les prairies du Legacy Garden implantées autour du conservatoire dans le but de favoriser la biodiversité du site et de recréer les différents types de prairie que l’on retrouve en Ontario, le tout en faisant appel aux anciens diplômés de l’école.

Au fil des Saisons Ici, l’hiver est très vigoureux, le jardin est alors en dormance. Les étudiants vivent ici au rythme du jardin et travaillent dans le jardin de mars à septembre. En arrivant fin mars, les stigmates de l’hiver étaient encore omniprésents avec un froid constant et quelques chutes de neiges. Pourtant, en quelques semaines, le printemps a surgit et un curieux sentiment de passer de l’hiver à l’été en deux semaine dominait au sein du jardin. En effet, ici le printemps semble s’être concentré sur deux semaines, offrant floraisons intenses de magnolias, tulipes et autre pensées avant de laisser place au verdissement des feuilles attendant la fin de floraison. 31


Les tâches effectuées

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La taille des genévriers

La taille des genévriers s’effectue tous les deux à trois ans. C’est une tâche spécifique à la quelle il faut prêter une attention particulière étant donné la spécificité de ce végétal à la croissance lente. Lors d’une démonstration, j’ai pu en apprendre d’avantage sur ces conifères. Ainsi, j’ai pu pratiquer une taille en trois étapes qui respecte l’équilibre de la plante tout en favorisant sa croissance. la taille s’éffectue principalement à l’aide d’un sécateur, les branches coupées étant rarement supérieures à 2 cm de diamètre. Juniperus x pfitzeriana

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Autres tailles pratiquĂŠes

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A chaque taille son outils appropriĂŠ


Les Clématites Au début du printemps, le moment est propice à la taille des clématites. C’est en effet à ce moment là que les bourgeons sortent de leur dormance hivernale et qu’il est alors possible de les tailler au niveau des bourgeons en vie afin de donner un nouveau départ à la plante. Sens d’utilisation du sécateur

Les Wisteria La taille des Wisteria (Glycines en farnçais) s’effectue approximativement à la même époque. Une taille adaptée permet de stimuler leur croissance et de favoriser la floraison.

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avant

après

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La taille des Bordures Une taille nette des bordures des parterres donne un aspect net et finit à celui-ci. Cet aspect ordonné et rigoureux sert notamment le style des jardins aux formes classiques comme le Rose Garden. Chaque année, un long travail de découpe de bordure est donc pratiqué autour de chacun des parterre et également autour de certains arbres du parc.

Cette taille s’effectue en quatre étapes principales : étape 1 : nettoyer la bordure pour en mettre en évidence la forme principale. Ce nettoyage s’effectue par un ratissage rapide et se poursuit par une découpe au ciseaux. étape 2 : il s’agit de redessiner la bordure grâce à l’utilisation d’une demi-lune. Le tracé se doit d’être souple et régulier, sans acroc. étape 3 : enlever le surplus de gazon prédécoupé. étape 4 : soigner l’aspect final en découpant les derniers brins qui dépassent de la bordure. 37



Semage

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Table de travail

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Transplantation

Arrosage uniforme des plaques

Terreau moins riche que celui des semis

prĂŠparation des plaques Transplantation des jeunes pousses

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‘Putting sticks on a ball’

Pendant l’une de mes trois semaines passées aux prennials, l’une d’elle fût consacrée à l’habillement d’une structure en fer forgée. Le but étant de la recouvrir de tiges de vigne afin que la clématite puisse se développer facilement sur la structure.

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Incendie de prairie

Pendant ma période de stage j’ai eu la chance d’assister à un incendie de prairie. Cette pratique visant à recréer le phénomène naturel de l’incendie est effectuée environ tous les trois ans. Elle a pour but d’éliminer les plantes invasive en favorisant le développement des plantes natives pyrophytes. L’opération est menée par une équipe de pompiers de l’Ontario qui ont effectué une étude du site au préalable.

Cycle de vie de la prairie

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Safety first

La notion de sécurité est omniprésente lors de chaque travaux effectué au sein du parc. J’ai donc pu prendre connaissance des normes de sécurité canadiennes concernant les travaux à risque comme ceux en bord de route ou encore en hauteur. La plupart du temps, un port du casque, d’un gilet jaune et des chaussures de sécurité est requérit. En fonction de la tâche effectuée les lunettes de protection sont également nécessaires. Un balisage de la route spécifique est également à mettre en place et il est important de prendre le temps nécessaire pour l’installer convenablement.

30°

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Conclusion Ce stage fut pour moi une très bonne experience. J’y ai, en plus d’avoir enrichi mes connaissances botaniques, découvert des personnes incroyables. Pendant deux mois ce fut pour moi une experience personnelle intense avec ses joies et ses moment de vide qui m’ont permit d’en apprendre plus sur moi-même. Au sein du jardin j’ai également pu aiguiser mon sens crititque en analysant une nouvelle façon de travailler avec les pratiques qu’elle induit. En découvrant ce nouveau continent j’ai pu voir de nouveaux paysages et rencontrer une nouvelle culture avec ses nuances.

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Remerciements I would like to thank the Niagara Park school of horticulture, the teachers, the students and the administration. Thank you for welcoming me with kidness and patience. I learnt a lot and it was for me an incredible experience. I would like also to thank my parents for helping me to do my internship here in Canada. Special Thank for Courtney who helped me a lot and welcomed me in her family.

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Bibliographie : - Niagara in Bloom, the gardens of Niagara Parks commission. Anne Marie Van Nest - Guide to the Natural History of the Niagara Region, J.C Lewis, B.A., M.Sc.,Ph.D, Department of Biological sciences, Brock University, St Catharines, Ontario, Canada, 1991 - www.encyclopediecanadienne.ca Toutes les images présentes dans ce rapport sont personelles exeptées la vue de niagara falls (image de la nasa non soumise au copyright), le plan des lacs tiré dusite officieldu Canada ainsi que le plan du jardin qui m’a été fournit par lécole.

Canada vu depuis les Etats Unis 53


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