QUE FAIRE LE WEEK-END? Mensuel des loisirs urbains, événements et du tourisme régional.

QUE FAIRE LE WEEK-END ?

avr. 18

n°90

maGaZinE

sECrEts dE marBrE VISITE URBAINE

QUE CACHENT LES STATUES MÉCONNUES DE LYON ?

toP 5 City BrEaK

GRAND FORMAT

NOS DESTINATIONS AU DEPART DE LYON

Lyon BiErE FEstivaL

ÉVÉNEMENT DU MOIS

L’ART DE LAGER

MENSUEL GRATUIT WWW.SPOT-WEB.FR

ÉDITION LYON

3 JOURS CONCERTS+ DÉCOUVERTES AUX S U B S I S TA N C E S LY O N

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LIOR SHOOV

ÉDITO/SOMMAIRE TEXTE : JÉRÉMY CHAUCHE

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n°90

En couverture : Décollage imminent ! © Gilles Reboisson

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FAIRE UNE VIRÉE À DEUX À deux, à trois ou même à quatre. Autant ne pas se limiter tant les occasions seront nombreuses d’aller voir si l’herbe est plus verte, la mer plus bleue ou le sable plus chaud ailleurs. Comme l’an dernier (en mieux !), le mois de mai ne sera définitivement pas un mois de patron. Tant pis pour la start-up nation si chère à notre Président et autres les accros à la valeur travail ; mai sera le mois des valeurs repos et détente, qui ont rarement droit de citer dans les discours. Pour vous aider à préparer les jolis ponts à venir, nous vous avons concocté une sélection de city break dans des destinations ensoleillées et/ou inattendues. On arrête Barcelone, so 2005 ou Berlin so 2012. Cette année, cap sur Faro, Tel Aviv, Malte, Budapest ou encore Calvi. Les idées ne manquent pas tant l’aéroport de Lyon propose une offre de plus en plus étoffée. Rien qu’en 2018, huit destinations sont venues s’ajouter à la liste des évasions possibles. Il ne reste plus qu’à choisir sa destination et boucler sa valise.

Bonne lecture

P.4 I EN BREF La science fait le mur à Lyon 1 Amphitrite à nouveau réveillée La Tour Rose change de mains ...

P.6 I VISITE URBAINE Que cachent les statues méconnues de lyon ?

P.8 I GRAND FORMAT 5 destinations city break depuis Lyon P.16 I ÉVÉNEMENT DU MOIS Lyon Bière Festival P.18 I ÉVÉNEMENTS Bun Hay Mean Enquête Quais du polar Japan Touch Geek Touch Marché de la mode vintage Vide dressing Curvy Gang Rock the ballet

P.28

P.30

Grand déballage (Impro) Ink factory Kidexpo Vide grenier de Montchat The illusionists 2.0 Vivez nature Les Boucles d’or Vide grenier du geek Course du cœur Montagne en scène Petit Bulletin Festival De ferme en ferme Redouanne Est Harjane Mâchon du LOU P.26 I DESTINATION Grignan P.28 I CARNET D’ADRESSES Les Mauvaises Herbes La Commune IndigoWheels P.30 I LE LYON DE PEC

SPOT MAGAZINE. Société SPOT Médias, 16, rue du Garet - 69001 Lyon. S.A.R.L. de presse au capital de 52 136.40 euros. RCS Grenoble : 420 090 573. Tél. : 04 72 00 10 23.

Fax : 04 72 00 08 60. Mail : contact@spot-web.fr Directeur de la publication : Sébastien Rousset (srousset@spot-web.fr - 04 76 84 44 61) Responsable de rédaction : Jérémy Chauche (jchauche@spot-web.fr - 04 72 00 10 23) Chefs de publicité : Benjamin Warneck (bwarneck@spot-web.fr - 04 72 00 10 29), Christian Jeulin, Astrid Sarazin, Nicolas Claron, Nicolas Héberlé Ont collaboré au numéro : Romain Vallet, Adeline Gailly, Jérémy Tronc Comptabilité : Oissila Touiouel (contact@spot-web.fr) Design : www.michelbarthelemy.com Infographistes : MarieH Germain Mesplède - Michel Barthelemy - Léa Alvarez Diffusion: www.diffusionactive.com Tirage : 30 000 exemplaires en libre service, diffusés par DiffusionActive Impression: Rotimpres (Espagne) La rédaction n’est ni responsable des textes publiés qui engagent la seule responsabilité de leur auteur, ni des erreurs ou omissions.

Toute reproduction de SPOT MAGAZINE est strictement interdite. www.spot-web.fr

Avril 18 / SPOT 3

EN BREF TEXTE : JÉRÉMY CHAUCHE

Éric Le Roux exposera en grand format ses photos illustrant le quotidien de l’université Lyon 1.

La sCiEnCE Fait LE mur à Lyon 1

© Éric Le Roux

EXPO / Les scientifiques ne sont pas de chétifs binoclards vêtus de blouses blanches travaillant sur d’obscurs projets. C’est tout le propos de « À murs ouverts », une exposition éphémère qui se tient sur le campus de l’Université Claude Bernard (Villeurbanne). Depuis le 3 avril, les murs, le mobilier urbain et le sol du campus de la Doua se couvrent ainsi de photographies éphémères grand format. Des prises de vue signées d’Eric Le Roux, le photographe du campus, qui suit et documente le quotidien des étudiants, des personnels et chercheurs depuis près d’une vingtaine d’années. Exposées aux éléments météorologiques, les affiches se dégraderont au fil des semaines sous l’œil du visiteur jusqu’à ne devenir qu’une empreinte sur leur support : l’exposition donne ainsi à voir son évolution. Pas question de traîner donc. > Sur le Campus de la Doua, Avenue Claude Bernard (Villeurbanne) / Gratuit.

amPhitritE à nouvEau révEiLLéE La tour rosE ChanGE dE mains PATRIMOINE / La fontaine des Terreaux, de son vrai nom « Le Réveil d’Amphitrite », a enfin repris vie fin mars. Après presque deux ans de travaux, la statue imaginée par Bartholdi (le père de la Statue de la Liberté) il y a 120 ans a retrouvé sa place et son éclat. Les fissures ont disparu, les bronzes brillent, les chevaux ont plus d’allure et on découvre enfin leurs naseaux fumants. Un effet que Bartholdi a toujours recherché sans être pleinement satisfait du résultat mais rendu possible aujourd’hui grâce à un dispositif alliant brumisation et fibre optique. De nuit, on croirait que les montures de la femme de Poséidon prennent vie. > Place des Terreaux (Lyon 1er)

HÔTELLERIE / Propriétaire du lieu emblématique du Vieux Lyon, la SACVL vient de céder l'exploitation de la Tour Rose à un quatuor composé de Stéphanie Marquez et Nathalie Grynbaum (patronne du MiHotel) aux côtés de Tabata et Ludovic Mey, le couple à la tête du restaurant Les Apothicaires (Lyon 6e). Une renaissance pour le lieu qui avait arrêté la restauration en juin 2016 et l’hôtellerie en mai 2017.

Le futur hôtel devrait compter 12 suites, et la restauration sera assurée par une dizaine de chefs dans une sorte de food court baptisée la Food Traboule. L’ouverture est attendue pour la fin de l’année.

La saintéLyon C’Est (déjà) Parti !

COURSE / Bien qu’elle n’ait lieu que les 1er et 2 décembre prochains, la plus ancienne course nature de France ouvre ses inscriptions le 9 avril. Chaque année, les milliers de dossards partent très rapidement et 2018 ne dérogera pas à la règle. La raison : cette édition sera exceptionnelle. En hommage à Alain Souzy, le traceur officiel de la SaintéLyon, disparu fin 2017, cette 65e édition proposera un parcours exceptionnel, le plus long tracé de son histoire, avec 81 km, 2105 m/D+ et 2426 m/D- et des portions de chemin inédites. > Inscriptions sur www.saintelyon.com

5

C’est la place de Lyon dans le classement des villes cyclables de plus de 200 000 habitants en France.

Ce résultat peu glorieux a été divulgué lors du congrés national de la Fédération française des usagers de la bicyclette qui se tenait le mois dernier à Lyon. La première place est occupée par Strasbourg, devant Nantes et Bordeaux.

Lyon sous LE Par GOLF / La Capitale des Gaules sera la capitale des street-golfeurs le temps d'un week-end. Le 30 juin, les meilleurs joueurs français se donnent rendez-vous entre Rhône et Saône pour la finale du championnat de France de la discipline.

Les équipes de 3 joueurs s'affronteront sur un parcours de 9 trous disséminés à travers la ville. > Le 30 juin Sur Facebook : FrenchCityProTour

sEmainE dEs GEstEs qui sauvEnt

SANTÉ / Pour la deuxième année, la Ville de Lyon organise « Qui ne sauve pas n’est pas Lyonnais-e ! », la déclinaison locale de la semaine des gestes qui sauvent. Du 23 au 28 avril, de nombreux ateliers d’initiation à ces gestes seront organisés notamment place Bellecour ou dans le centre-commercial de la PartDieu. © Muriel Chaulet 4 SPOT / Avril 18

PUBLI-REPORTAGE 8 MAI 2018 La Route du Lait Trévoux : 9h – 10h Neuville-sur-Saône : 10h – 11h Caluire : 11h – 12h Place des Terreaux et Hôtel de Ville de Lyon : 10h – 18h 9 ET 10 MAI 2018 Salon de l'Agriculture Régionale Domaine de Cibeins - 01600 Misérieux : 10h – 18h Concert et soirée musicale du 10 mai : 20h30 – 23h

CENTENAIRE DE CIBEINS UN SIÈCLE À RAPPROCHER VILLE ET CAMPAGNE Fondé en 1918 sous l'impulsion du maire Herriot, le Lycée Agricole de Cibeins avait pour vocation première de permettre aux gones de Lyon de renouer avec le monde rural. 100 ans ont passé et la finalité reste la même : « Cibeins », qui accueille chaque année plus de 400 élèves, se veut un initiateur d'échanges entre Lyon et sa proche campagne. C'est ainsi en toute logique que les célébrations du centenaire se dérouleront sur le site de l'établissement, mais aussi au cœur de la ville.

Ministère

de

l'Agriculture).

Ces

réjouissances donneront une place de choix aux acteurs locaux (collectivités, producteurs, associations), preuve d'un ancrage du lycée au cœur de son territoire, qui sera encore plus évident lors des deux autres journées de festivités.

LES 9 ET 10 MAI

Cycle de conférences aux Archives municipales de Lyon

© lycée agricole de Cibeins

le site de Cibeins accueillera en effet un véritable Salon de l'Agriculture Régionale.

Cette grande foire sera l'occasion de

LE 8 MAI

© lycée agricole de Cibeins

(re)découvrir le monde agricole local sous toutes ses facettes : le matériel d'hier et d'aujourd'hui, les animaux, la gastronomie

« La Route du Lait » fera revivre les

du terroir et l'environnement via un

livraisons de lait aux crèches et hôpitaux

espace sensoriel de découverte de la

lyonnais (au départ du lycée, la caravane

biodiversité. Conférences, débats et

marquera des étapes festives à Trévoux,

animations pour petits et grands (dont

Neuville-sur-Saône et Caluire). Le même

certaines conduites par les élèves du

jour, de 10h à 18h, la place des Terreaux

lycée,

et l'Hôtel de Ville accueilleront les

célébrations) viendront compléter le

animations « lait et terroir » : spectacles,

programme. Les festivités, dont vous

pleinement

associés

aux

musique, découverte du territoire et du

pourrez garder un souvenir (BD, timbres,

circuit du lait par des ateliers participatifs,

livre du centenaire disponibles sur place

marché de terroir, dégustations et ateliers

ou en ligne), s'achèveront en musique,

culinaires animés par des chefs de renom

avec un concert de Michael Jones et une

tel que Grégory Cuilleron (Top Chef 2010),

soirée dansante. Ensemble, célébrons les

Marc Boissieux (Masterchef 2013) et

liens qui nous unissent !

Pierre Grange (Chef de Cuisine du

© Lycée agricole de Cibeins

L'accès à tous les événements (à Lyon comme à Cibeins) est gratuit !

26 avril 2018 - 18h30 Quand le «rural» rencontre «l’urbain» : Produits de terroir et circuits courts par Claire Delfosse, enseignante chercheuse des universités et directrice du Laboratoire d’Études Rurales de Lyon.

03 mai 2018 - 18h30 Évolution de l’agriculture au cours du siècle : De l’origine de Cibeins à «produire autrement». Projection d’un film de 1921 à 1923 animé par un musicien en direct. Intervenants : Joël Demule et Bernard Garino, inspecteurs de l’enseignement agricole et anciens directeurs d’établissements publics agricoles.

17mai 2018 - 18h30 Marius Berliet / Edouard Herriot, deux hommes visionnaires : En collaboration avec Monique Chapelle, vice-présidente de la Fondation Berliet et Bruno Benoit, universitaire et historien spécialiste de l'histoire de Lyon.

Lycée agricole Cibeins @LyceeCibeins lycee_cibeins http://centenaire.cibeins.fr/

Avril 18 / SPOT 5

TEXTE : ROMAIN VALLET

e Weight of Oneself (2013) par le duo danois Elmgreen et Dragset.

ELLEs nE nous LaissEnt Pas dE marBrE

QUE CACHENT LES STATUES MÉCONNUES DE LYON ?

Elles ne figurent pas forcément sur les guides touristiques ou les cartes postales, mais elles n’en font pas moins partie du patrimoine de notre ville : voici une sélection de sculptures lyonnaises dont on ignore parfois l’histoire.

E

doit également, toujours sur cette même place, un buste de celui qui lui a donné son nom, le maire de Lyon (1957-1976) Louis Pradel.

Prenez par exemple celle qui orne la place Louis Pradel en son centre et sur le socle de laquelle les skateurs aiment s’exercer. On ne sait pas toujours que cette statue de bronze en forme de triangle inversé représente la plus grande poétesse lyonnaise, Louise Labé (1524-1566). À l’extrémité ouest de la place, la fontaine Le Soleil est surmontée d’un disque gravé d’un de ses vers : « Permets m’amour penser quelque folie… ». Les deux monuments sont l’œuvre du sculpteur Jean Robert, dit Ipoustéguy (1920-2006), à qui on

Autre hommage rendu à un personnage historique : depuis 2011, la place Eugène Verlin (Lyon 3e) abrite un buste du Prix Nobel de la Paix 1964 Martin Luther King (19291968), sculpté par l’artiste suisse Cornelius Ricman. S’il faut bien avouer qu’on peine à y reconnaître le célèbre pasteur noir américain, la sculpture a au moins le mérite de rappeler un fait méconnu : sa venue à Lyon, à la Bourse du Travail (qui jouxte la place), en 1966, à l’invitation d’associations de défense des droits humains. Une exposition à la galerie de la Bibliothèque de la Part-Dieu (à voir jusqu’au 28 avril) revient actuellement sur cette visite historique, ainsi que sur l’épopée du mouvement des droits civiques aux États-Unis.

Face au Palais de justice, en bordure de

nfin, c’est fait : après deux ans de rénovation, et comme un clin d’œil à la renaissance printanière, la fontaine Bartholdi, qui trône sur la place des Terreaux depuis 1892, a été inaugurée dans sa version restaurée jeudi 22 mars. Si cette sculpture est l’une des plus célèbres de Lyon, notre ville en compte bien d’autres, moins connues mais dont l’histoire et le sens ne se révèlent pas moins intéressants.

6 SPOT / Avril 18

Saône, le quai Romain Rolland (Lyon 5e) accueille depuis 2013 l’une des statues les plus récentes de Lyon, et aussi l’une de celles dont la charge (homo-)érotique est la plus forte. Conçue par le duo (et ex-couple) d’artistes danois Michael Elmgreen et Ingar Dragset, The Weight of Oneself (« le poids de soi-même ») représente un homme nu portant dans ses bras un autre homme, dont les traits sont exactement similaires aux siens. Le trouble naît bien sûr de cette ressemblance entre celui qui semble rescapé de la noyade et son sauveur, mais aussi de ces deux corps masculins parfaitement proportionnés, qui rappellent à la fois les canons de la sculpture antique et ses imitations les plus douteuses (comme les œuvres du sculpteur officiel du nazisme, Arno Breker). Sublime ou ultra-kitsch ? À vous de vous faire votre opinion !

Connaissez-vous le cyclope à trois yeux de l’Hôtel de Ville ? Non, ce n’est pas le surnom

© Jeanne Menjoulet

VISITE URBAINE

© JC

SPORT ENSEMBLE NE COUREZ PLUS SOLITAIRE, COUREZ SOLIDAIRE !

que des opposants politiques mal intentionnés ont donné à notre nouveau maire… Il s’agit plutôt d’une statue de Polyphème (fils du dieu Poséidon, qu’Ulysse rend aveugle dans un passage célèbre de L’Odyssée), qui orne la cour de la mairie centrale de Lyon. Si vous souhaitez savoir pourquoi ce colosse éborgné est représenté avec trois yeux au lieu d’un seul, rendez-vous sur le site de Spot, où cette histoire a déjà été racontée !

Courses, marche, activités ludiques & sportives Inscriptions & informations → SportEnsemble.org

En-haut : Polyphène, le cyclope à trois yeux de l’Hôtel de Ville.

Mais si, au final, la statue la plus méconnue de Lyon était celle qui n’existait plus ? Dans le passage de l’Argue (Lyon 2e), on pouvait admirer autrefois une statue du dieu Mercure, le messager aux pieds ailés. Las, elle a été dérobée il y a quelques années par de mauvais plaisantins. Pour la remplacer, un cœur en mosaïque réalisé par le couple de street artists lyonnais Skéné a été dévoilé il y a deux mois, à la veille de la Saint-Valentin ! À quelques enjambées de la place Bellecour, ce joli pied de nez nous rappelle qu’en matière de sculptures lyonnaises, il n’y a pas que Louis XIV et son canasson dans la vie…

PratiquE > LE MURMURE DES STATUES : ce titre poétique est celui d’un projet lancé à l’occasion des Journées du patrimoine 2016 par le collectif artistique SpaceOpera. Disponible gratuitement sur l’application pour smartphones Troubadour Story, il s’agit d’un audio-guide qui fait parler une quarantaine de statues lyonnaises. L’occasion de mieux découvrir le patrimoine de notre ville ! www.lemurmuredesstatues.fr

Vivez votre Aventure en 2018

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Avril 18 / SPOT 7

GRAND FORMAT TEXTE : ADELINE GAILLY

8 SPOT / Avril 18

EmBarquEmEnt immédiat 5 DESTINATIONS CITY BREAk DEpUIS LYON Envie d'évasion ? D’oublier le quotidien pendant quelques jours ? Nous avons sélectionné pour vous cinq destinations city break au départ de Lyon. Entre amis, entre historiens en herbe, en couple ou en famille, faites votre choix.

© Gilles Reboisson

Avril 18 / SPOT 9

GRAND FORMAT / EMBARQUEMENT IMMÉDIAT

BudaPEst En têtE-à-têtE

Avec son impressionnant patrimoine architectural, « la perle du Danube » saura conquérir les amoureux.

Bains turcs, croisière sur le fleuve et visite de bâtiments majestueux vous attendent pour un weekend idyllique à Budapest.

La fusion de Buda et de Pest a donné naissance à la capitale hongroise au XIXe siècle. Il s’agit aujourd’hui de deux quartiers bien distincts à l’atmosphère très différente. Commencez votre séjour par l’édifice incontournable de la ville : le Parlement. Somptueusement éclairé de nuit, il surplombe le Danube dans le quartier de Pest. Profitez-en pour faire une croisière romantique sur le fleuve afin d’admirer les monuments sous un autre angle. Foncez ensuite vous détendre dans les fameux bains turcs de Széchenyi. Cet important établissement thermal est doté de nombreux bassins intérieurs et extérieurs de différentes températures. Empruntez ensuite la Váci utca, la rue piétonne et commerciale principale de Budapest, pour vous rendre au marché couvert. Sur place, on y découvre étals de fruits, de légumes, de viandes, mais aussi de quoi faire le plein de cadeaux souvenirs.

Terminez votre séjour par le Bastion des pêcheurs et l’église Mathias dans le quartier de Buda. Une astuce : allez-y à la nuit tombée pour contempler les magnifiques dorures qui enveloppent la cité. Le Pont des chaînes, le plus représentatif de la ville, vous y mènera aisément.

Avant de quitter la capitale hongroise, craquez pour du foie gras, la spécialité du coin, beaucoup moins cher qu’en France. Concernant les infos pratiques, on vous conseille de prendre la carte de métro à la semaine, valable pour tous les transports. Enfin, LE quartier où poser ses valises est incontestablement celui de Belváros (5e arrondissement), proche des lieux touristiques.

Depuis Lyon : Vols directs en 2h les lundis, jeudis et samedis (les mercredis et samedis du 27 juin au 29 août) avec la compagnie EasyJet (à partir de 65 € l'aller-retour).

Sur place : Comptez en moyenne 70 € pour une nuit dans le quartier de Belváros.

10 SPOT / Avril 18

CaLvi En FamiLLE

Ses plages de sable fin, ses balades en montagne et ses petits gâteaux sucrés séduiront à coup sûr les enfants. Calvi est un véritable paradis pour les familles avides d’évasion.

Surplombée par une citadelle et reconnue pour son port où se côtoient bateaux de pêche et yachts de luxe, Calvi est surtout la ville parfaite pour visiter la Balagne en laissant la voiture au garage. Cette région de Haute-Corse regorge de plages, mais aussi de balades.

L’une d’elles, le point de vue de Notre-Dame de la Serra, offre une vue panoramique sur la jolie baie de Calvi (à 10 minutes en voiture ou 1h30 à pied aller-retour). Pour les petites jambes fatiguées, préférez une promenade à dos d’âne dans la pinède de Calvi ou au départ de Sant’Antonino. Ce village à l’architecture moyenâgeuse, construit en nid d’aigle, est l’un des plus anciens de Corse. Si vous souhaitez vous aventurer un peu plus loin de la capitale de la Balagne, montez à bord du petit train qui longe la côte jusqu’à l’Île-Rousse, le « U trinighellu ».

Celui-ci propose de nombreux arrêts qui permettent d’accéder à de petites plages très agréables. Près de l’Île-Rousse se trouve également le parc de Saleccia. On y découvre la faune et la flore locales notamment grâce à un parcours découverte pour les enfants.

Toutes ces escapades vous mettront certainement en appétit. C’est le moment de craquer pour des canistrelli, ces petits gâteaux secs typiques de la Corse. Un conseil pour profiter pleinement de votre séjour : oubliez la poussette et privilégiez le porte-bébé, plus adapté.

Côté logement, l’idéal est de louer un appartement ou une maison près de la plage de Calvi, un quartier moins cher et plus calme que le port.

Depuis Lyon : Vols directs en 1h les lundis et samedis du 23 juin au 27 août avec la compagnie Air Corsica (à partir de 240 € l'allerretour) ; vols directs en 1h les samedis du 7 avril au 2 juin puis du 8 septembre au 6 octobre (et les dimanches du 3 juin au 2 septembre) avec la compagnie Hop ! (à partir de 170 € l'aller-retour).

Sur place : Comptez en moyenne 130 € pour une nuit à Calvi.

Š kamil porembinski

Š pascal poggi

GRAND FORMAT / EMBARQUEMENT IMMÉDIAT Depuis Lyon : Vols directs en 2h30 les mardis, jeudis et dimanches avec la compagnie EasyJet (à partir de 100 € l'aller-retour) ; vols directs en 2h30 les lundis, mercredis et vendredis avec la compagnie Transavia (à partir de 70 € l'aller-retour).

Sur place : Comptez en moyenne 90 € pour une nuit dans le centreville de Faro.

tEL aviv EntrE PotEs

En contraste total avec le reste du pays, connu pour ses nombreux lieux saints, Tel Aviv est une ville jeune et festive, à l’atmosphère décontractée proche de l’Occident. Un spot idéal pour une virée entre copains.

Tel Aviv c’est un peu le Miami d’Israël, avec ses nombreuses plages animées jour et nuit. Bordées par la Taleyet, une promenade longue d’environ 5 km – à parcourir à pied ou à vélo –, elles fourmillent de lieux branchés qui ne semblent pas désemplir. Ici, hôtels de luxe côtoient terrasses de restaurants, bars et boîtes de nuit. Mais les plages ne sont pas les seuls endroits festifs. Vous trouverez aussi votre bonheur dans la partie sud de la ville, en-dessous de la rue Bograshov. Vous tomberez alors sur le boulevard Rothschild, élégant et animé. Plus au sud encore, on trouve le quartier trendy de Neve Tzedek, chic et joyeux, doté d’une multitude de cafés et de boutiques.

Envie de plus d’animation encore ? Le marché du Carmel, plus grand marché en plein air de la ville, coloré et typique, vous ravira à coup sûr. Mais Tel Aviv, ce n’est pas seulement toute cette belle effervescence, c’est aussi la vieille ville de Jaffa, avec son port, ses galeries d’art et sa belle vue. On se surprend alors à flâner et à se laisser tenter par des falafels ou du houmous. Et pour terminer votre séjour en apothéose, grimpez jusqu’au 50e étage des tours Azrieli pour admirer la vue panoramique sur la ville. Quant à l’endroit où crécher, on vous conseille de choisir un logement proche des plages, à proximité de la vie nocturne. C’est d’ailleurs à cet endroit que sont regroupés la plupart des hôtels.

Depuis Lyon : Vols directs en 4h les mardis, jeudis et samedis avec la compagnie EasyJet (à partir de 80 € l'aller-retour) ; vols directs en 4h les lundis et jeudis avec la compagnie Transavia (à partir de 130€ l'aller-retour).

Sur place : Comptez en moyenne 130 € pour une nuit dans le centre-ville.

12 SPOT / Avril 18

© Social Fader

PiquEr unE têtE à Faro

Se rendre à Faro, capitale de la région de l’Algarve au Portugal, c’est la garantie d’un séjour sous le signe du soleil et de la mer.

Ville charmante bien que souvent méprisée par les visiteurs de l’Algarve, Faro renferme de nombreux trésors historiques au sein de l’ancien mur maure qui l’entoure. Avant de piquer une tête, passez donc sous la grande Arche de la ville (Arco da Vila) et arrêtez-vous à la cathédrale, dont le sommet offre une vue magnifique. Partez ensuite explorer les ruelles pavées du vieux centre-ville. Les rues piétonnes sont un endroit parfait pour déguster des pastéis de bacalhau (beignets de morue). Mais l’atout majeur de Faro, ce sont ses longues plages de sable fin qui ne laisseront personne indifférent. La plus belle – et la plus accessible – est incontestablement Praia de Faro, qui s’étend sur les 5 km de la ligne côtière de l’Île de Faro. Une autre plage remarquable est celle de l’Île déserte (Ilha deserta), qui porte bien son nom. Elle est reliée à Faro par un service de ferry régulier et donne l’occasion d’une agréable balade vers le Cap de Sainte-Marie (Cabo de Santa Maria). Ne soyez pas surpris en mettant un orteil dans l’eau, celle-ci est très froide contrairement à ce que l’on pourrait © Xxx penser. Une fois gorgés d’eau et de soleil, partez à la découverte, en bateau, du parc naturel de la Ria Formosa, une série de lagunes d’eau salée et de platiers vaseux protégés abritant oiseaux migratoires et autres espèces sauvages. Concernant le logement, optez pour un appartement ou une maison en location au cœur de la ville de Faro.

Les plages sont facilement accessibles à pied ou en transports depuis le centre.

© Ted Eytan

GRAND FORMAT / EMBARQUEMENT IMMÉDIAT

un saut dans L’histoirE à maLtE

Ah, Malte, ses fonds marins, ses eaux turquoise, mais aussi – et surtout – ses trésors archéologiques. La destination parfaite pour les amateurs d’histoire.

Sur cette île méditerranéenne située entre la Sicile et la Tunisie, toutes les routes mènent à La Valette, point de départ idéal pour commencer son séjour. Dans la capitale maltaise, vos pas vous mèneront à la découverte de rues paisibles, d’imposantes fortifications et de belles façades. Un charme historique indéniable datant du XVIe siècle. Mais ne vous cantonnez pas à La Valette : les pépites archéologiques foisonnent sur l’ensemble de l’île. À commencer par l’Hypogée de Hal Saflieni, impressionnante construction souterraine datant de plusieurs millénaires. Attention, réservation obligatoire bien en avance.

Poursuivez votre échappée dans le temps avec les temples de Hagar Qim et de Mnajdra, superbe ensemble millénaire avec vue sur la Méditerranée. À proximité de ceux-ci se cache la Blue Grotto, l’une des merveilles naturelles de l’île. Une petite balade en bateau vous mènera de grotte en caverne le long de la falaise. Reprenez votre circuit historique avec la ville de Mdina. Cette cité fortifiée médiévale vous transportera dans son labyrinthe de ruelles et de placettes. Une fois votre soif d’histoire étanchée, laissez-vous tenter par un plat de poisson frais. Un mets de choix que vous trouverez dans le petit port de pêche de Marsaxlokk, réputé pour ses centaines de bateaux colorés et son marché. Un conseil pour profiter pleinement de Malte : prenez le bus. Ils couvrent toute l’île principale et permettent de se déplacer à moindre coût. Puisqu’ils partent tous de La Valette, privilégiez un logement dans la capitale ou à proximité.

Depuis Lyon : vols directs en 2h les lundis, jeudis et dimanches (vol supplémentaire les vendredis du 1er juin au 26 octobre) avec la compagnie Air Malta (à partir de 130 € l'aller-retour).

Sur place : Comptez en moyenne 80 € pour une nuit à La Valette.

14 SPOT / Avril 18

© pxhere.com

5 indisPEnsaBLEs Pour un Bon voyaGE

Votre passeport ou votre carte d’identité. Cela dépend du pays où vous allez.

Un petit sac. Si vous prenez l’avion, un bagage en cabine suffit (attention aux dimensions). Évitez de prendre un bagage en soute qui vous coûtera souvent bien plus cher.

Votre carte européenne d’assurance maladie, si vous voyagez dans un pays de l’Union européenne. Elle permet de bénéficier de la couverture sociale du pays de séjour en cas d’accident ou de maladie. À demander à votre Caisse d’assurance maladie au moins quinze jours avant de partir.

De la monnaie locale. À échanger avant de partir ou une fois sur place en fonction du taux de change.

Pensez aussi à vous renseigner sur les frais de carte bancaire et à prévenir votre banque que vous partez.

Un adaptateur électrique, si le pays où vous allez n’a pas les mêmes prises qu’en France.

MUSEE CINEMA & MINIATURE

L’ANNEE DES SUPER-HEROS www.museeminiatureetcinema.fr

ÉVÉNEMENT DU MOIS

Lyon BièrE FEstivaL

TEXTE : JÉRÉMY CHAUCHE

21 avr. 18 & 22 avr. 18

L’ART DE LAGER

FESTIVAL / Pour la troisième année, le Lyon Bière Festival réunit ce qui se fait de mieux en matière de brasseries artisanales en France, en Europe et même dans le monde. Nicolas Dumortier, programmateur du festival et cofondateur de bieronomy.com, revient sur l’effervescence autour de la bière ces dernières années et sur les nouveautés de ce troisième brassin du LBF.

On est clairement en train de s’inscrire dans un phénomène durable. Il s’explique par un changement des modes de consommation.

Aujourd’hui, les gens reviennent aux circuits courts et à une consommation plus raisonnable. De plus, les gens veulent des bières moins uniformes. On assiste donc à un fort regain d’intérêt pour la bière artisanale, grâce notamment à l’apparition de brasseries innovantes qui permettent de proposer des bières très différentes. C’est simple : aujourd’hui, il y en a pour tous les goûts.

à quand remonte cette tendance ?

Je dirais au début des années 2000. Avantguerre, on a coutume de dire qu’il y avait une brasserie par village. Un phénomène qui a disparu avec l’explosion des brasseries industrielles, qui ont contribué à uniformiser les goûts. Aujourd’hui, on revient à cette recherche de bières plus originales avec des brasseries artisanales qui produisent 500 à 1200 litres de bières par an, contre des millions pour les industriels.

La région auvergne-rhône-alpes est-elle reconnue dans le milieu brassicole ?

Absolument ! C’est même l’une des championnes en la matière. Car dans les années 2000, plusieurs brasseries régionales copmme La Soyeuse (69) ou L’Agrivoise (07) ont ouvert la voie de ce

16 SPOT / Avril 18

retour à l’artisanat. Aujourd’hui, la région reste l’une des plus importantes en nombre de brasseries : on en compte plus de 200 !

On voit aussi s’y développer beaucoup de projets autour de la bière, comme la malterie Malteurs Echos (07) ou des gens qui produisent leur propre houblon ou leurs céréales.

Comment s’annonce ce 3e Lyon Bière Festival ?

Cette année, on voit les choses en encore plus grand ! Je souhaite que le LBF devienne le festival majeur de la bière au niveau français et européen. Ce ne sera pas une foire à la bière mais bel et bien une sélection de ce qu’il se fait de mieux en matière de bières. Pour cela, nous avons choisi une centaine de brasseurs, dont 40% viennent de l’étranger. En parallèle des dégustations, nous proposerons aussi de nombreuses conférences et des ateliers aux visiteurs.

Pourquoi avez-vous choisi les états-unis comme fil conducteur ?

Parce que je voulais revenir aux origines des brasseries artisanales indépendantes. Ce mouvement de la “craft beer” est né aux États-Unis dans les années 70 et il ne nous est arrivé que des années après. Depuis, les Américains ne cessent de faire bouger les lignes et d’innover. Il était important de les inviter pour montrer les nouveaux terrains qu’ils explorent en matière de goûts, de fabrication, etc.

© DR

La bière artisanale, mode éphémère ou tendance durable ?

Ci-dessus : Lors de sa première édition à la Sucrière, l’an dernier, le LBF a accueilli 7500 visiteurs. Cette année, 10 000 personnes sont attendues.

Ci-dessous : Nicolas Dumortier, programmateur du Lyon Bière Festival.

quelles sont les tendances actuelles en matière de bière ?

Du côté du grand public, on voit une grosse appétence pour les Indian Pale Ale (IPA), des bières très houblonnées, amères et aromatiques. À tel point que même les industriels s’y mettent. Du côté des connaisseurs, je dirais que les New England IPA et les Sour Ale ont la cote. Les premières sont très houblonnées, très fruitées et consistantes, alors que les secondes sont très acides. Enfin, on commence aussi à voir apparaître des bières vieillies en bariques de vins. Cela risque de bientôt cartonner chez nous, d’autant que la France a une carte à jouer avec son immense patrimoine viticole.

e L’aventure urbain © LBF

LE LBF En ChiFFrEs 10 000

visiteurs attendus

105 brasseurs

s u o v z e r a Prép 2018 !

réunis

p o u r NlSe: W9WWj.VuILLEi n-SAINT-PRIEST.FR

2 jours

PratiquE

+ de 300 bières différentes

INSCRIPTIO

4

49-50 quai Rambaud (Lyon 2e) De 6 à 14 € Programme et préventes sur www.lyonbierefestival.fr

de

TOUS LE TOUS LES ÂGES /

S N IV E A U X

les

> À LA SUCRIÈRE

t-Priest fêt Sain e

S R U O C R A P

BEL AIR

107.3

FM

ÉVÉNEMENTS TEXTE : JÉRÉMY CHAUCHE

06 avr. 18

Bun hay mEan

07 avr. 18

& 08

avr. 18

GrandE EnquêtE quais du PoLar

JEUX / Ressortez les imperméables, vos loupes et vos meilleurs instincts d’enquêteur. Une nouvelle fois, le festival lyonnais du roman noir organise, en marge des dédicaces et autres rencontres avec les auteurs, son enquête grandeur nature. Pour cette 14e édition, l’enquête vous permettra d’épauler Gérald dans sa quête. Depuis des mois, il est à la recherche du bijou fétiche de Giulietta, sa bien-aimée qui lui a laissé encore quelques jours pour mettre la main sur son précieux talisman. Il semblerait qu’une sombre histoire de vengeance à l’italienne orchestrée par un mystérieux personnage entoure cette quête. Vous arpenterez les rues de Lyon pour résoudre les énigmes et décrypterez des codes tous plus épineux les uns que les autres. Votre flair permettra peut-être à Gérald de reconquérir sa Giulietta. > Départ du Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation (Lyon 7e) / À partir de 9h / Gratuit / www.quaisdupolar.com

18 SPOT / Avril 18

© Fifou

HUMOUR / “Chinois marrant”. Avec un surnom pareil, on pourrait presque croire que cette affirmation était étrange. Mais non !

Une chose est sûre, en sortant du spectacle de Bun Hay Mean, vous risquez d’avoir mal aux abdos à force de rire. Percutant et sans tabou, l’humoriste trentenaire révélé par le Jamel Comedy Club fait étape à Lyon pour présenter son spectale entre sketchs, standup et improvisation. Homophobie, racisme ordinaire, religion, politique etc. avec un ton acide, une bonne dose d’autodérision et des punchlines ciselées, l’ancien étudiant en informatique bordelais décrypte sans détour le quotidien pour en souligner les situations parfois absurdes. Derrière ses cheveux longs, c’est un bulldozer humoristique qui sert, à sa manière, le vivre-ensemble. > À la salle Victor Hugo (Lyon 6e) / À 20h.

07 avr. 18

& 08

avr. 18

marChé dE La modE vintaGE

RÉTRO / Sortez les bombers, vos plus belles salopettes et votre sac banane : cette année, le marché de la mode vintage nous fait regarder les années 90 dans le rétro ! Pour cette cuvée 2018, le MMV fait un retour aux sources et s’installe à La Sucrière, à un saut de puce de l’ancien marché de gros où il avait commencé à poser ses stands il y a seize ans. Estampillé “streetwear”, cette nouvelle édition fleurera bon les nineties. La nostalgie risque bien de s’emparer des visiteurs à la vue des vêtements, meubles, accessoires, disques et autres trésors que les quelques 150 exposants présenteront. Entre pépites authentiques et productions inspirées de cette époque où les Spice Girls étaient les reines incontestées (et incontestables !), il y a fort à parier que les cartes bleues risquent de chauffer. Un seul conseil : faîtes de la place dans les placards ! > À La Sucrière (Lyon 2e) / À partir de 10h / 5 € / www.marchemodevintage.com

© C..Doldi

07 avr. 18

& 08

avr. 18

jaPan touCh haru & GEEK touCh

KAWAII / Jeux vidéo, manga, J-pop, K-pop... Le meilleur de la pop culture sera réuni encore cette année à l’occasion de ce double salon. Préparez vous car vous ne saurez pas où donner de la tête ! Pour la cinquième année, la Japan Touch Haru et la Geek Touch s’installent sur plus de 26 000 m2 pour satisfaire les amoureux de culture japonaise et de geekeries en tout genre. Plus de 40 000 visiteurs sont attendus pour explorer les quatre univers des salons “Japan Pop”, “Geek Zone”, “Game Center” et “Mondes Imaginaires”. Entre deux visites des quelque 150 stands de professionnels et amateurs, une centaine d’animations seront organisées entre concert, rencontre avec des auteurs et des YouTubeurs, concours de cosplay et autres tournois de jeux vidéo. Le week-end risque d’être court pour tout faire ! > À Eurexpo (20 min. de Lyon) / De 10 à 35 € Gratuit pour les moins de 10 ans / http://japantouch-haru.com

08 avr. 18

vidE-drEssinG du Curvy GanG

BON PLAN / La mode, ce n’est pas que pour les silhouettes filiformes !

Pour la troisième fois, le Curvy Gang organise son vide-dressing spécial grandes tailles du côté du Ninkasi. La mode sans les complexes, c’est un peu le leitmotiv des filles du Curvy Gang. Les blogueuses Stéphanie Zwicky, Virginie Grossat, Camille Talks, Bérénice et Marie vident leurs placards avec pour dénominateur commun : uniquement des tailles à partir du 42. Au programme, beaucoup de marques spécialisées dans les grandes tailles (Asos Curves, Eloquii, Marina Rinaldi ou encore New Look Curves et bien d’autres) mais aussi des collections des créateurs Laura Begot, Limanyaa (chaussures) et ANNA.POE. Entre deux essayages, de nombreuses activités seront proposées aux shoppeuses, comme un photocall, un bar à ongles ou des jeux. > Au Ninkasi Gerland (Lyon 7e) / À partir de 11h / Paiement en espèces ou par Paypal.

Avril 18 / SPOT 19

ÉVÉNEMENTS

©©xxx SweetBirdproduction

TEXTE : JÉRÉMY CHAUCHE

08 avr. 18

& 09

avr. 18

shaKEsPEarE à La sauCE roCK thE BaLLEt

DANSE / Roméo et Juliette, l’une des plus célèbres tragédies amoureuses signées William Shakespeare, est intemporelle. Ce n’est pas Adrienne Canterna qui dira le contraire. La chorégraphe dépoussière la pièce dans un ballet aux sonorités rock. Capulet versus Montaigu, tout le monde connaît l’histoire de cet amour interdit au destin tragique. Beaucoup d’artistes et metteur en scène se sont déjà attelés à la modernisation de cette œuvre romantique, à commencer par Baz Luhrmann qui a signé l’excellent Roméo+Juliet (il y a plus de vingt ans déjà !). Cette fois, c’est Adrienne Canterna qui propose une version ballet moderne de l’histoire d’amour. Exit le lyrisme et bonjour le rock et la pop. Des Quatre saisons de Vivaldi à Bruno Mars en passant par The Police et même Lady Gaga, les danseurs de Bad Boys of Dance interprètent avec énergie l’histoire des amants maudits. C’est décoiffant et toujours plein de cœur, de rockeur évidemment. > Au Radiant Bellevue (Caluire) / À partir de 39 € / www.radiant-bellevue.fr

09 avr. 18

> 14

avr. 18

LE Grand déBaLLaGE

IMPRO / Branle bas de combat ! Comme chaque année, au printemps, ça déménage du côté de l’Improvidence. La Ligue d’improvisation lyonnaise (Lily pour les initiés) tient son festival. Question déballage, la Lily va sortir ce qu’elle fait de mieux en matière d’impro. Du haut de ses 27 années d’existence, l’incontournable institution théâtrale lyonnaise a pu expérimenter et se réinventer pour aborder les multiples facettes de cette discipline et les faire découvrir aux spectateurs. Au programme : huit spectacles, entre créations inédites, formules à succès et grosses surprises. On conseille notamment le spectacle &... ? (le 14 avril), un classique où les comédiens imaginent la fin d’articles de presse, d’extraits sonores ou de passages de livres. Un excercice difficile à se tordre de rire. > À L’Improvidence (Lyon 3e) / À partir de 10 € / www.improvidence.fr

20 SPOT / Avril 18

13 avr. 16

> 15

thE inK FaCtory

avr. 18

SALON / 14% ! Plus de 10% des Français sont déjà tatoués, annonce un sondage Ifop de novembre 2016.

Une proportion qui passe même les 26% chez les 15-24 ans. Autant dire que cet art primitif et parfois underground a conquis ses lettres de noblesse ces dernières années. Pour cette première édition, The Ink Factory voit les choses en grand avec pas moins de 140 tatoueurs réunis au cœur de La Sucrière (Lyon 2e). Des artistes lyonnais, français et internationaux feront le déplacement pour présenter leurs réalisations et tatouer les amateurs séduits par leurs styles. On conseille d’ailleurs aux curieux d’aller voir les réalisations de chacun sur le site de l’événement pour éventuellement contacter les artistes en direct. En marge des stands, de nombreuses animations sont prévues : concerts, démonstration de pole dance, crossfit, concours de tatouages etc. Bref, il y aura de quoi s’occuper si l’un de vos amis (ou vousmême) décidez de passer sous les aiguilles des artistes. > À La Sucrière (Lyon 2e) / De 12 à 25 € http://theinkfactory.fr

13 avr. 18

> 15

KidExPo

avr. 18

©©kidexpo xxx

JEUNE PUBLIC / Quoi de neuf pour les enfants ? Le sous-titre de cette première édition lyonnaise en forme de question a le mérite de soulever un problème récurrent pour les parents : comment rester à la page quand les modes et tendances jeux et jouets pour enfants ont une durée de vie aussi courte que la carrière d’un gagnant de télé-crochet ? Heureusement, pendant trois jours, il se pourrait bien que vous trouviez un début de réponse du côté du Centre de Congrès, où se tiendra Kidexpo. Au-delà des stands pleins de jeux et jouets qui augureront de quelques suppliques de vos têtes blondes, le salon est aussi l’occasion de faire le plein d’idées de loisirs, vacances et autres ateliers à pratiquer avec toute la famille. En contre-partie de ces découvertes, il est fort probable que vous deviez sacrifier à un ou deux concerts des mascottes préférées de vos gônes. De ce côté, pas de problème, il y en aura pour tous les goûts et tous les âges : la Pat’Patrouille, les mascottes du Voyage de Ricky et même Lloyd le Ninja Vert de LEGO Ninjago. Si, si, il existe vraiment. > Au Centre de Congrès (Lyon 6e) / Entrée 1 adulte + 1 enfant : 9 € www.kidexpo.com

15 avr. 18

vidE-GrEniEr dE montChat

BROCANTE / Avec le printemps revient la belle saison des vide-greniers. C’est au tour du quartier de Montchat cette fois de sortir ses étals à l’air libre. Installés au gré des mètres linéaires, près de 400 habitants du quartier tiendront leurs stands autour de la Place du Château et du Cours du Docteur Long. Un moment convivial qui sera l’occasion de faire de la place dans les placards pour les uns et probablement de dénicher quelques pépites à bas coût pour les autres. Soyez prompts : comme d’habitude, premier arrivé, premier servi et que vivent les déballages à la lampe torche. Entre deux achats, pensez donc à passer par la buvette, elle a très bonne réputation. > Sur la place du Château de Montchat (Lyon 3e)

Avril 18 / SPOT 21

ÉVÉNEMENTS TEXTE : JÉRÉMY CHAUCHE

© Marie Hervé

17 avr. 18

& 18

avr. 18

thE iLLusionists 2.0

SHAZAM / Oubliez les petits tours de cartes faits à la va-vite dans la rue. Ici, on parle d’illusions avec un grand “i”. Dans un show à l’américaine avec fumigènes, jeux de lumières et une musique que ne renierait pas Hans Zimmer, sept magiciens probablement biberonnés aux spectacles de David Copperfield affirment incarner le renouveau de la magie. Après avoir vu quelques extraits du spectacle, on signe tout de suite. Chacun d’eux explore les classiques de la discipline : évasion, grande illusion, cartes, apparitions et autres découpes de collaborateur. Le bonus : en artistes expérimentés, ils maîtrisent l’humour aussi bien que leurs tours. > À la Halle Tony Garnier (Lyon 7e) / À partir de 49 € / www.theillusionists.fr

20 avr. 18

> 23

avr. 18

vivEZ naturE

BIO / En se présentant comme « le salon du bio, du bien-être et de l’habitat sain », Vivez Nature annonce la couleur : du vert et rien que du vert. Au-delà de la ribambelle de producteurs et organismes que l’on est en droit d’attendre d’une définition aussi exhaustive de l’écologie, Vivez Nature sera également rythmé par des conférences et ateliers en accès libre et aura à coeur d’adapter sa vision de l’écologie et du bien-être à tous les âges. Le salon organise notamment plusieurs dizaines de conférences d’experts, d’ateliers et d’animations créatives pour explorer de nouvelles façons de vivre mieux. Respirez, vous êtes déjà plus zen. > À Eurexpo (20 min. de Lyon) / Entrée gratuite / www.vivez-nature.com

22 SPOT / Avril 18

21 avr. 18

& 22

avr. 18

LEs BouCLEs d’or #2

VÉLO / “Quand on partait de bon matin, quand on partait sur les chemins” chantait Montand. Cette année, on reprend ces paroles et, de bon matin, on pédale direction le vélodrome du Parc de la Tête d’Or. Au programme : deux courses pour déterminer celui ou celle qui a des mollets et un mental d’acier. Samedi, le festival propose sa “last (wo)man standing”, une course à élimination par séries de 8 riders en fixy sur une boucle où le dernier est éliminé.

Dimanche, place au cyclo-cross avec un parcours mixte (coursives, buttes herbeuses, sable, dévers, etc) sur 1 km.

En marge des courses, le terre-plein du vélodrome est ouvert au public pour profiter de concerts en plein-air, de bars et de food-trucks. Afin d’éviter tout refroidissement musculaire pendant le week-end, Roulez Jeunesse organise une soirée festive au Sonic (Lyon 5e) le samedi soir. > Au vélodrome du Parc de la Tête d’Or (Lyon 6e) / Entrée libre

22 avr. 18

CoursE du Cœur

22 avr. 18

© DR Black Warrior

SOLIDARITÉ / Courir, c’est bon pour la santé, on le sait. Mais avec cet événement, c’est aussi bon pour celle des autres. Une nouvelle fois, l’Association des Médecins et Pharmaciens du Cœur (AMPC) organise ce défi sportif servant à financer des sorties et activités pour les enfants atteints du cancer du centre Léon Bérard. Tout le monde peut participer grâce aux deux parcours de 6 et 12 km qui se dérouleront en plein cœur du Parc de Gerland. Pour éviter tout risque de claquage ou de déchirure musculaire, un échauffement collectif est prévu avant le départ. Vous pouvez venir accompagné de vos petites têtes blondes puisqu’une course d’un kilomètre leur est même réservée. Pendant les courses adultes, les enfants auront de quoi faire grâce aux animations de la garderie improvisée. Au programme : chasse au trésor et atelier maquillage. Une fois la ligne d’arrivée franchie, les coureurs pourront se désaltérer et souffler un peu à la buvette.

Au Parc de Gerland (Lyon 7e) / 6 km : 7 € - 12 km : 9 € - 1 km : 1 € www.ampc-coeur.com

vidE-GrEniEr du GEEK

POP CULTURE / Si pour vous, Street Fighter est plus synonyme d’ampoules aux doigts et de manettes triturées (mais comment fait-on ce foutu dragon punch déjà ?) que d’un navet avec JCVD, vous êtes au bon endroit. Au programme, vieilleries vidéo-ludiques, BD et autres raretés qui font le sel de la culture pop. Pour clore l’excellent festival de sciencefiction Les Intergalactiques, les amoureux d’objets retros se retrouvent, comme chaque année, à la MJC de Monplaisir (Lyon 8e). Entre Gameboys, figurines Star Wars et bouquins de science-fiction, cette 15e édition offre pour pas cher un voyage dans le temps façon Rick et Morty. Il sera notamment possible de dénicher des jeux-vidéo, des consoles de salon, des mangas, des livres, des BD, des jeux de société, des polaroïds et autres jouets comme autant de billets directs pour les 80’s et les 90’s. Évidemment, premier arrivé, premier servi, alors on n’oublie pas de mettre son réveil. Des animations seront organisées toute la journée et les plus gourmands pourront jeter leur dévolu sur le désormais célèbre burger d’AOA. > À la MJC Monplaisir (Lyon 8e) / À partir de 10h / Entrée libre www.facebook.com/LeVideGrenierDuGeek

ÉVÉNEMENTS

© DR

TEXTE : JÉRÉMY CHAUCHE, ROMAIN VALLET

23 avr. 18

montaGnE En sCènE

CINÉMA / Vous adorez les sommets enneigés mais vous souffrez du mal des cimes ?

Montagne en scène est fait pour vous ! Ce festival de films de montagne itinérant, fait étape à Lyon après être passé par une quarantaine de villes en France mais aussi en Belgique, en Suisse, au Royaume-Uni et au Luxembourg. Au programme : cinq moyens-métrages (chacun d’une durée d’une demi-heure environ) aux paysages époustouflants qui vous donneront le vertige et vous emmenèront au Népal, en Patagonie, en Espagne… Parmi les films sélectionnés, on retient particulièrement Surf The Line, le bel hommage, à la fois émouvant et plein de vie, de la team des Flying Frenchies à leur camarade Tancrède Melet, décédé accidentellement il y a deux ans. > À la Cité internationale (Lyon 6e) / 16 € / www.montagne-en-scene.com

28 avr. 18

& 29

avr. 18

dE FErmE En FErmE

BALADES / Citadin jusqu’au bout de vos souliers vernis, vous ressentez le besoin impérieux d’un retour à la terre ? Alors venez faire le tour des exploitations engagées dans une démarche d’agriculture durable avec De ferme en ferme ! Cet événement organisé dans 22 départements à travers toute la France, rassemble plus de 600 fermes (dont 73 dans le Rhône et la Loire) en privilégiant une agriculture de proximité et de qualité ainsi que les circuits courts. Les exploitants, spécialement formés pour l’occasion à recevoir des visiteurs, seront ravis de faire découvrir leur métier et de transmettre leur passion pour une alimentation saine et écologique. Producteurs de viande, de safran, de laine mohair, de bières ou d’escargots vous attendent ainsi de pied “ferme” ! > www.defermeenferme.com

24 SPOT / Avril 18

27 avr. 18

> 29

avr. 18

PEtit BuLLEtin FEstivaL

CONCERTS / La Verrière des Subsistances risque d’en trembler d’émotion. Après une première édition en octobre à la Chapelle de la Trinité, le Petit Bulletin Festival, organisé par l’hebdo culturel lyonnais en partenariat avec Rain Dog Productions, s’installe en ce printemps dans ce laboratoire international de la création artistique installé en bord de Saône. Durant trois soirs d’affilée, on pourra ainsi revoir ou découvrir sur scène l’Américaine Alela Diane, l’Israélienne Lior Shoov, l’Anglais Isaac Gracie, les Français Cascadeur et Sage ou le Sud-Africain Nakhane.

Bref, une nouvelle génération tantôt folk, rock ou pop, que compléteront à merveille les vieux briscards de l’Orchestra Baobab, qui font danser toute l’Afrique de l’Ouest depuis les années 70 ! > Aux Subsistances (Lyon 1er) 32 € (30 € en prévente) www.petit-bulletin.fr/festival

28 avr. 18

rEdouannE Est harjanE

HUMOUR / On a pu entendre ses chroniques en 2013-2014 sur France Inter et le voir dans “Le Supplément” de Canal +, dans “Bref” ou même au cinéma. Il est plus que temps désormais, si ce n’est pas encore fait, de découvrir l’humoriste Redouanne Harjane sur scène. Mêlant vannes et chansons, il raconte dans son nouveau spectacle son enfance dans un milieu populaire à Metz, parle de son père marocain et de sa mère algérienne mais aussi de sa vie d’adulte. Drôle et impertinent, il n’hésite pas aborder des sujets limites comme le porno, les femmes fontaines ou… les bébés (que vous ne verrez plus jamais du même œil !). Galure visé sur le crâne et guitare en bandoulière, Redouanne Harjane ressuscite ainsi à sa manière la verve des chansonniers d’autrefois. > À la Salle Molière (Lyon 5e) / 35 € www.facebook.com/OfficielRedouanneHarjane

28 avr. 18

LE Grand mâChon du Lou

BOUFFE / C’est bien connu : chez les sportifs, l’alimentation est primordiale. Pas sûr toutefois que le banquet organisé par le LOU Rugby cadre parfaitement avec le régime qui convient aux athlètes de l’ovalie… Peu importe : ce mâchon (repas traditionnel lyonnais, composé principalement de charcuteries, qui se prend tôt le matin) se veut de toute façon plus convivial que diététique. Au menu : terrine de foie de volaille, saucisson chaud accompagné de sa purée faite maison, Saint-Marcellin et tarte à la praline, le tout arrosé bien sûr de Beaujolais ou de Mâconnais. Cerise sur la bugne lyonnaise : vous pourrez vous remplir la panse en toute bonne conscience, puisque les bénéfices de cet événement (coorganisé avec la confrérie des Francs-Mâchons et le Mâchon fidésien) seront reversés à l’association Prader-Willi, qui lutte contre cette maladie rare et méconnue. > Au Matmut Stadium (Lyon 7e) / 26 € www.lourugby.fr/actualites/le-grand-machon-lou-du-matmut-stadium/24303

Avril 18 / SPOT 25

TEXTE : JÉRÉMY TRONC

GriGnan (26)

LE MYTHE SÉVIGNÉ

Madame de Sévigné kiffait trop Grignan et son château où elle a séjourné quatre ans. À tel point qu’elle écrivait le 12 octobre 1689 : « Je pense sans cesse à Grignan, à vous tous, à vos terrasses, à votre belle et triomphante vue. » De quelles terrasses parlait-elle ?

Et d’où la cité drômoise tire-t-elle ce charme irrésistible ? Réponses dans notre destination du mois.

P

lus de trois siècles après la mort de la Marquise de Sévigné, Grignan vit toujours autour du mythe de l’épistolière et de son château où elle n’a pourtant séjourné que quatre ans au total, dont 2 à la fin de sa vie. Son nom est d’ailleurs décliné à l’envie dans les rues du village, au risque de la surexploitation : hôtels, boulangeries, restaurants portent le nom de la Marquise rendue célèbre par ses lettres envoyées à sa fille, la comtesse de Grignan.

Peu importe : le village séduit tous les visiteurs qui s’y promènent, particulièrement son château dont le panorama sur le nord de la Provence, à partir des terrasses, ne lassait jamais la marquise. On accède à l’édifice par des ruelles escarpées. Au sommet, on découvre la majesté d’une architecture Renaissance et un panorama somptueux. Au loin se dressent la montagne de la Lance, le Mont Ventoux et les Dentelles de Montmirail. Tout en profitant de cette vue somptueuse, Madame de Sévigné cultivait ses fleurs sur la terrasse donnant sur le portail de l’église, abritée par les soubassements du fort. Écriture, culture, jardinage : bienheureuse était l’hôte de ces lieux qui lui inspiraient tant de belles lettres. Autour du château, on peut louvoyer dans les ruelles, admirer le beffroi du XIVe siècle et les très belles maisons du XVe. Les amateurs d’Histoire pourront pousser plus loin leur soif de connaissances en visitant l’intérieur de l’imposant édifice. Ceux qui préfèrent le plein air, les mêmes peutêtre, seront heureux de s’immerger dans un environnement naturel très riche : bois de chênes et de pins, landes couvertes de genêts au nord, et lavande et vigne au sud. Bienvenue en pays de Grignan !

26 SPOT / Avril 18

Grignan émerge des champs de lavande

© Célia Tripot

DESTINATION

L’art éPistoLairE CéLéBré

La Marquise de Sévigné n’a jamais écrit que des lettres. Pourtant sa renommée a traversé les siècles sans la moindre usure. Elle repose dans la collégiale de Grignan où, chaque année, des dizaines de milliers de visiteurs viennent lui rendre hommage. La femme de lettres a aussi inspiré la création d’un festival unique célébrant l’art épistolaire : le festival de la correspondance. À l’heure des SMS, du chat et de Facebook, cet art connaît un intérêt croissant de la part des lecteurs, auteurs, éditeurs et comédiens. Ainsi, au croisement de toutes les expressions artistiques, le festival s'attache aux correspondances de toutes les époques et sous toutes leurs formes, des plus traditionnelles aux plus contemporaines. Il rassemble et découvre des artistes interprètes et auteurs en s'ouvrant sur des spectacles et des lectures. Il invite également des écrivains, universitaires et chercheurs, propose des ateliers d'écriture ou de calligraphie, installe des chambres d'écriture et de lecture… Une voix et une voie originale dans le genre épistolaire.

Madame de Sévigné peinte par Alexander Roslin

sur LEs Pas dE madamE

La nature environnant Grignan est splendide et diversifiée. Pour se faire un autre avis de la jolie cité drômoise, il est recommandé d’enfiler sa paire de chaussures de marche et de se balader dans la campagne. L’Office du tourisme vend des fiches de randonnées thématiques (0,40€) avec un plan et toutes les indications utiles.

Le circuit “Sur les pas de Madame de Sévigné” qui démarre du village, est tout recommandé. Le parcours de 9 km (comptez 2h30) vous emmène dans la campagne et les bois de Grignan, avec de magnifiques points de vue sur le château, notamment depuis le réservoir et après le « Chemin des Chênes ».

ChâtEau Et muséE à La Fois

« TOUT EN pROFITANT DE CETTE VUE SOMpTUEUSE, MADAME DE SÉVIGNÉ CULTIVAIT SES FLEURS SUR LA TERRASSE ABRITÉE pAR LES SOUBASSEMENTS DU FORT. »

L’éPiCuriEux Pour LEs Gourmands

Et oui, monter et descendre toutes ces petites ruelles, comme on dit, ça creuse. Alors pour agrémenter son week-end d’un bon restaurant, sans risquer la mauvaise surprise, on réservera sa table à l’Épicurieux, à deux pas du château. Une bonne table située dans un cadre agréable avec un service sympathique. La carte est variée et renouvelée régulièrement.

On y mange des portions très généreuses à base de produits locaux et frais. À signaler : un grand choix de recettes de gratins aux ravioles, et des plats spéciaux pour les intolérants au gluten et au lactose.

Prix moyen : 15 €

© J ean-louis Zimmermann

© Alexander Roslin

Vous avez fait l’effort de grimper jusqu’au château ? Il serait dommage de ne pas visiter son musée, labellisé Musée de France et lieu unique dans la Drôme grâce à la qualité de ses collections et de ses décors, parfois reconstitués (vous êtes prévenu !). Il faut dire que les familles qui s’y sont succédé au fil des siècles ont progressivement enrichi ses pièces d’objets, d’œuvres et de mobiliers, du XVIe au XXe siècle. Un patchwork étonnant réparti entre les appartements et les salles de réception des trois niveaux de la grande demeure. Variations de matériaux et de formes, détails d’ornement, finesse de l’exécution, sources d’inspiration sont autant d’éléments qui ravissent l’œil averti ou néophyte. Une visite guidée s’impose pour ne pas être submergé par l’opulente collection.

PratiquE > L’ÉPICURIEUX : 10 rue Montée du Tricot à Grignan / 04 75 46 54 43 www.facebook.com/epicurieux.grignan > VISITE DU CHÂTEAU : De 6 à 10 € www.chateaux-ladrome.fr/fr/chateau-de-grignan/le-musee > FESTIVAL DE LA CORRESPONDANCE : Du 3 au 7 juillet www.grignan-festivalcorrespondance.com > PORTAIL TOURISTIQUE : www.tourisme-paysdegrignan.com

Avril 18 / SPOT 27

CARNET D’ADRESSES

sPot a tEsté Pour vous ! *****

TEXTE : JÉRÉMY CHAUCHE

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Avec ses échoppes disposées autour des espaces de restauration, La Commune a tout d’un food court à la lyonnaise. © JC

La CommunE

RESTO / L’effervescence était forte du côté du 7e arrondissement ces derniers jours. La Commune, ce nouveau lieu réunissant une quinzaine de chefs désirant tester leur concept pendant un an, a ouvert ses portes le 20 mars. Dès le lendemain, j’y étais pour me faire un avis sur la nouvelle hype culinaire lyonnaise. Une fois passé l’effet wahou de la déco (mi-loft industriel mi-brocante), passons au véritable objectif de ma venue : manger ! Première déception : sur la quinzaine d’échoppes attendues, seules une petite dizaine étaient ouvertes.

Dommage. Dans ce food court à la lyonnaise, mon odorat est happé par plusieurs parfums et des menus alléchants : burger, buddah bowls, sandwiches, grillades... Appétissant mais rien de révolutionnaire si ce n’est le steak d’insectes, qui n’aura pas mes faveurs. Je jette mon dévolu sur El pico de Gallo, un stand qui m’a séduit avec son Surf & Turf, une entrecôte de 130 g avec des crevettes et des frites de patates douces. Après avoir fait la queue comme à la cantine, je récupère mon plat servi dans une barquette en carton. Pour 17 €, ça pique un peu. Je m’installe dans le deuxième espace (où, visiblement, les finitions restent à faire pour empêcher le vent de s’engouffrer). Le repas est bon, mais la sensation de satiété s’est faite attendre. Sur le point de partir, on me rappelle de débarasser mon plateau. Comme à la cantine, donc. Résultat des courses : 17 € de plat (c’était le plus cher, les autres tournent autour des 13 €) + 6,50 € de dessert et boisson. 23,50 €, l’addition est salée. On mettra cela en partie sur le compte du rôdage mais, pour le moment, je suis loin d’être un administré de La Commune. > La Commune , 3 rue Pré-Gaudry (Lyon 7e) / Du mardi au dimanche à partir de 11h30 https://lacommune.co

« AppÉTISSANT MAIS RIEN DE RÉVOLUTIONNAIRE »

LEs mauvaisEs hErBEs

« UNE CUISINE ALTERNATIVE AVEC UN MENU UNIQUE RENOUVELÉ CHAQUE SEMAINE »

28 SPOT / Avril 18

EN SELLE / « Viens avec moi, on va tester ce nouveau resto healthy » me répétait une consœur. Devant son insistance, j’ai cédé. Mais je dois avouer que j’y allais en traînant les pieds. Moi, l’amateur de bonne chère, j’irais déjeuner dans un lieu végétalien, bio et sans sucre ajouté ? Eh bien oui. Et même que c’était bien. Derrière Les Mauvaises Herbes se cachent Virginie, François et Thibaut. Les trois comparses vous accueillent pour le déjeuner, l’heure du goûter, l’apéro et bientôt le petit-déjeuner et le brunch. Ils proposent une cuisine alternative avec le midi un menu unique renouvelé chaque semaine (deux entrées au choix, un plat chaud ou un plat crudivore et un dessert). Lors de ma venue, je me suis laissé tenter par la pizza crue. Perplexe à l’énoncé du plat, je dois avouer qu’à la première bouchée, les saveurs et la pâte à pizza remplacée par un mélange de graines m’ont envoyé en Italie. Le dessert, une sorte tarte au citron déstructurée et revisitée, était bon mais un peu petit à mon goût. C’est la rançon du travail bien fait, on en reprendrait toujours un peu plus. Il ne me reste plus qu’à y retourner le soir pour tester les tapas. > Les Mauvaises Herbes, 3 rue du Jardin des Plantes (Lyon 1er) / Du mardi au samedi / 04 27 01 52 26

indiGo WEEL

Indigo Weel tiendra-t-il plus longtemps que Gobee.bike ? © Indigo

EN SELLE / Le vélo en libre service sans borne semble avoir la cote.

Quelques semaines après le fiasco GoBee.bike, qui n’aura tenu que trois petits mois, c’est le gestionnaire de parking Indigo qui lance son système, baptisé Indigo Weel. Ce nouveau challenger au Velo’v valait bien un test. Dans les grandes lignes, le fonctionnement de l’Indigo Weel est similaire à celui de Gobee.bike. Pour trouver une monture, il suffit de télécharger l’application gratuite (iOS et Android) sur son smartphone. Une fois la désormais classique création de compte utilisateur et le paiement d’une caution de 5 € effectués, vous pouvez géolocaliser votre vélo. La bicyclette blanche et violette se déverrouille en un clic et en quelques secondes. En selle, le vélo est agréable et maniable. Il dispose de trois vitesses, bien plus pratiques pour arpenter la ville rapidement, son cadre n’est pas trop lourd et la selle confortable. Seul point noir : le panier. Très petit, il ne dispose pas de sangle pour retenir sac et autres objets, de quoi avoir quelques frayeurs à chaque vibration. À la fin de sa course, on pose et verrouille le vélo dans des zones déterminées sur l’application.

Attention, si le vélo est garé hors zone, l’utilisateur recevra un avertissement qui pourra être suivi d’un malus si ce comportement se reproduit. Pour un même trajet de 30 minutes, Indigo Weel coûte 5,50 € (caution et trajet) et le Velo’V 1,50 € (ticket journalier, gratuité de 30 minutes et caution de 150 € non retirée). Le vélo lyonnais a encore de beaux jours devant lui, même si Indigo Weel est une alternative pratique et au tarif mesuré. > Indigo Weel / 1000 vélos à Lyon / www.indigoweel.com

Qui a dit que les plats végétaliens étaient sans relief ? © Les Mauvaises Herbes

Avril 18 / SPOT 29

PEC

LE LYON DE...

TEXTE : JÉRÉMY CHAUCHE

Qui êtes-vous ? Que faites-vous ?

Je m’appelle Stéphane, je suis l’artiste graffeur PEC et je dessine des oiseaux ludiques et colorés sur la grisaille des murs lyonnais.

Lyonnais pur sucre ou importé ?

Lyonnais pur sucre ! Je représente et milite pour ma ville.

Votre monument lyonnais préféré ?

Pas de monument précis, mais plutôt tout ce qui est voies rapides (le périph’ est mon endroit de prédilection), les endroits désaffectés et oubliés de la ville... J’aime l’univers de la nuit. L’atmosphère qui s’en dégage est juste incroyable : une ville dans la ville.

Quelle activité lyonnaise aimeriezvous découvrir ?

La soierie : le support et les techniques utilisées sont justes incroyables. C’est un art qui représente très bien Lyon !

Un resto en amoureux ?

Je pense qu’après une petite balade sur les quais, le restaurant Bangkok Royal est le top !

J’adore la cuisine épicée.

Soirée improvisée ? Quel est votre plan de secours-qui-marche-àtous-les-coups ?

Tout se passe généralement chez moi ou chez des amis, mais il y a aussi tellement de super petits bars en ville qui peuvent vous proposer une ambiance chaleureuse !

Je vais souvent au MAC (2), les expo sont souvent incroyables. J’enchaîne ensuite avec une petite balade au parc de la Tête d’Or (3) et je finis sur les spots de graffiti qui entourent le parc.

© DR

Votre boutique secrète dont vous allez quand même nous dire un mot ?

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81 Store : l’un de mes shops par excellence qui propose tout le matériel nécessaire pour la peinture! Ils ont aussi beaucoup de produits issus d’artistes de rue, des vêtements, des livres, de la sérigraphie… Flo, le gérant, vous mettra à l’aise et saura parfaitement vous aidez à faire votre choix.

Un(e) Lyonnais(e) qui gagne à être connu(e) ?

Difficile de n’en nommer qu’un ! Ma femme qui, heureusement, supporte mon coté « nocturne » ; Jaké, un super artiste lyonnais qui, lui aussi adore la couleur ; Fernando Da Silva, qui fait partie de la très bonne scène stéphanoise ; Cart1, un super pote qui est le graffeur attitré de la Demeure du Chaos et j’oublie sans doute un bien grand nombre d’artistes lyonnais qui méritent amplement d’être connus.

© pEC

Chaque mois, un Lyonnais se prête au jeu de l’interview pour nous parler de ses bons plans.

En ce mois d’avril, c’est au tour du graffeur PEC, créateur du fameux KNAR (1), de nous révèler son amour pour Lyon.

Vos 3 lieux lyonnais préférés ?

2

On part en balade, vous m’emmenez où ?

Très simplement sur les Quais du Rhône dès que la belle saison revient, pour finir avec une petite boisson entres amis sur une péniche.

Quand vous quittez Lyon, où allezvous ?

Je suis un inconditionnel du soleil et de la mer, donc si il y a du sable, une petite brise marine et un ou deux spots pour peindre, je suis au top !

© Fred Romero

3

Où vous retrouver sur le web et dans la vraie vie ?

Dans la vraie vie, cela va être compliqué !

Prenez plutôt votre voiture pour découvrir mes dernières œuvres ! Sur le web, même si je ne suis pas un grand fan des réseaux sociaux, j’ai une page Facebook (@PEC) et un compte Instagram sur lequel je suis plus actif (@pec_1).

© Rachel

ProChain numéro.

© Flickr Leoselivan

ON VA BRUNCHER ?

30 SPOT / Avril 18

La rédaction a sélectionné les meilleurs brunches de lyon pour passer des week-ends sous le signe de la gourmandise et du farniente.

mai 2018 n°91 - sortie le 2 mai

21. 22 avril ‘18 à la sucrière

lyon bière #3 festival on remet ça... dégustations/ventes conférences/débats/ rencontres bières & gastronomie street food espace kids

la sucrière 49-50 quai rambaud - lyon 2 samedi 13h-minuit dimanche 12h-19h 6€ en prévente - 8€ sur place www.lyonbierefestival.fr

Programme & achat de billets sur

www.kidexpo.com