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Première phase de la construction
Oscar Niemeyer aura carte blanche pour la construction du siège du PCF. Comme en écho du Comité central d’Argenteuil (mars 1966) sur la liberté de création : « Les communistes sont plus quejamaisconvaincusquelacréationartistique,le partage de l’imaginaire et de la sensibilité sont indispensables à tous pour faire vivre la démocratie, penser l’avenir et construire le changement.»
Bien que Niemeyer fasse cadeau de ses honoraires, l’opération reste coûteuse. La vente d’immeubles anciens, un prélèvement sur le budget pendant quelques années, une première souscription qui avait déjà rapporté 1.500.000 francs vont permettre de lancer les travaux.
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Un prétendu plan d’élargissement du boulevard de la Villette, qui n’a jamais eu lieu en fait, oblige Oscar Niemeyer à resituer entièrement son projet sur un espace amputé de 1.200 m2.
Il décide d’implanter le bâtiment dans la partie haute du terrain « ...qui, situé à côté de son voisin (immeuble HBM), libère le terrain, et sa propre architecture ». Les lignes courbes du bâtiment dégagent l’espace nécessaire aux accès verticaux (ascenseurs, gaines, fluides, etc.). Et son projet répond « à l’exigence d’un immeuble bien protégé avec des entrées discrètes et facilement contrôlables ».
Ici Oscar Niemeyer innove : « J’ai situé alors le bâtiment à 1,50 m au-dessus du sol, en créant le système de plans inclinés... qui a permis le grand hall enterré, facilement accessible (…), le foyer de la classe ouvrière. » L’un de ses compatriotes parlera d’une « architecture samba qui veut se détacher du sol, envahir les airs... un message brésilien. » alimentaire garantissant les repas du CROUS à 1 euro. En effet, cette dernière ne concerne que les 38 % d’étudiant.e.s boursier.e.s. C’est pourquoi, un projet de loi visant à étendre les repas en restaurant universitaire à 1 euro pour tous les étudiant.e.s a été débattu, approuvé puis rejeté lors de la séance parlementaire du 9 février dernier, à l’Assemblée nationale. Ce refus d’un accès égalitaire à de s repas CROUS peu coûteux est inacceptable au vu de l’extrême précarité existante. La Région et d’autres collectivités ont par le passé pris des mesures pour faire face à ce fléau de la difficulté d’accessibilité alimentaire, notamment durant la période du Covid. Nous défendons une vision émancipatrice et égalitaire de l’enseignement supérieur. Afin de garantir des conditions matérielles d’existence permettant aux étudiant.e.s de travailler convenablement durant leurs années universitaires, nous nous positionnons pour une gratuité totale et universelle des repas en restaurant universitaire. Nous pensons toutefois que la proposition de loi telle qu’elle a été présentée le 9 février à l’Assemblée nationale (et refusée à une voix près) constitue une avancée sociale majeure pour tous les étudiant.e.s. C’est pourquoi nous la considérons comme une mesure d’urgence temporaire justifiée, devant servir de transition dans une perspective de gratuité effective le plus rapidement possible. Par ce vœu, le Conseil Régional de Nouvelle-Aquitaine demande à la représentation nationale de débattre à nouveau et d’approuver à ce qu’une tarification sociale ne pouvant excéder 1 euro soit inscrite dans le code de l’éducation et que celle-ci soit étendue à l’ensemble des étudiant.e.s. »■
La construction commence en février 1968. Dès les premiers travaux de terrassement, le chantier est interrompu. En creusant, les ouvriers découvrent un tunnel qui passe sous l’immeuble voisin. Une entreprise est diligentée : le sous-sol est littéralement inventorié. Plus de peur que de mal, tout danger est écarté, le chantier peut reprendre. Mais aux élections législatives de juin 1968, alors que le PCF récolte 20,14 %, il n’a que 7 % des sièges en raison du découpage électoral, perdant 39 député·e·s et un apparenté. C’est une perte financière sèche de trois millions de francs par an puisqu’à l’époque le PCF conservait 4/5e du traitement de ses parlementaires, principe toujours en vigueur sous des formes différentes.
Le Parti ne peut renoncer à la poursuite des travaux « au risque d’une mutilation artistique ». Oscar Niemeyer fait des ajustements pour réduire les coûts ; décision est prise de scinder le projet initial en deux étapes.
Les travaux durent environ dix-huit mois, et le 2 août 1971, année du centenaire de la Commune de Paris, en l’absence de Waldeck Rochet, malade, c’est Georges Marchais qui inaugure le bâtiment.
La direction du Comité central, la documentation et les différents secteurs de travail s’y installent. Oscar Niemeyer fait cette remarque : « En France, on respecte davantage le travail de l’architecte. Quand le siège du PCF a été terminé, Jacques Duclos est venu me voir pour me demander s’il pouvait conserver, dans le nouvel édifice, un vieux bureau auquel il tenait beaucoup. »
Le premier Comité central dans les nouveaux locaux se tiendra les 30 novembre et 1er décembre 1971, dans ce qui est aujourd’hui la « salle des conférences ».
Une souscription de masse est lancée à la Fête de l’Humanité de 1971. « Elle devrait encore nous procurer de trois à quatre millions de francs » selon Georges Gosnat. Des rendez-vous de la souscription se tiennent dans le bâtiment et chaque adhérent à la possibilité de souscrire en achetant un timbre à l’image du siège. Les travaux de la seconde étape reprendront en 1978.■
Section de Tyrosse/Soustons :
Samedi 11 mars de 9 h à 17h, salle de Burry à SaintVincent-de-Tyrosse
Section du Seignanx :
Samedi 11 mars à 9 h (journée), local de la section à Tarnos
Section Amou, Montfort, Mugron :
Lundi 13 mars à 19 h, salle du hall des sports de Castelnau-Chalosse
Section Mimizan, Haute-Lande, Parentis : Jeudi 16 mars à 15 h, au Forum de Mimizan
Section du Pays Tarusate
Jeudi 16 mars à 18 h, salle communale de CarcenPonson
Section de Mont-de-Marsan : Mercredi 22 mars à 18 h (lieu à déterminer)
Congrès départemental Samedi 25 et dimanche 26 mars à partir de 8 h. Salle du Temps Libre - SAINT-PAUL-LES-DAX
Souscription
Nom…………………………….Prénom……………………….. ADRESSE………………………………………………………...
CP……………… VILLE………………………………………….
Je fais un don de ……………… € au PCF
Libeller le chèque à l’ordre de : « ADF-PCF40 »
BP34, 40001 MONT-DE-MARSAN Cedex elle devait participer aux travaux des champs, chez elle, ou chez les autres pour les plus pauvres d'entre elles, pour des salaires bien inférieurs à ceux des hommes. Son domaine, c'était d'ordinaire la maison avec les enfants, le jardin et la basse-cour. Grâce au petit élevage des volailles, dont elle allait porter les produits au marché, elle pouvait faire “bouillir la marmite” mais l'argent issu de la production agricole et du gros bétail est reversé dans l'exploitation et sert à couvrir les gros besoins. La situation des femmes à la ferme s'est cependant peu à peu améliorée depuis 1945. Avec la mécanisation de l'agriculture, elles participent de moins en moins aux gros travaux. Plus instruites, elles s'investissent dans la gestion de l'exploitation et peuvent participer à des activités extérieures. Néanmoins, les mentalités ont bien du mal à évoluer et le partage des tâches au sein de l'entreprise familiale se fait bien souvent à leur détriment. A leur domination presque exclusive dans la sphère domestique (enfants, repas, ménage...) s'ajoutent des travaux à l'extérieur, mais tout aussi contraignants. Un statut pour les agricultrices était alors nécessaire, mais a-til changé vraiment leur situation réelle ? La polyvalence de leurs activités demeure et leurs responsabilités augmentent. Elles conduisent le tracteur et gèrent les finances de la ferme, mais continuent à s'occuper des enfants, de la cuisine et du ménage. Seul un changement profond des mentalités, lent à se dessiner, peut faire évoluer cette situation. Le salon de l'agriculture de Versailles n'en parle pas et la «réforme des retraites» c'est pire. Lo ueit de març qu'es toustem d'actualitat (Le 8 mars est toujours d'actualité). ■
Conformément à la loi, un reçu ouvrant droit à une réduction d’impôt vous sera adressé (uniquement pour les dons en chèques).
Roger La Mougne