3 minute read

L’image du jour...

Printemps Des Jours Heureux

Gisèle, en vacances, échappera à la rafle. Emile et Loulou sont déportés à Sachsenhausen, Henriette emprisonnée au Fort du Hâ à Bordeaux.

Advertisement

Fidèle leur combat et à leur mémoire, Gisèle a toujours milité au sein de la FNDIRP et du Parti Communiste.

A 96 ans encore, le 7 mars dernier, elle témoignait avec le sourire, de son engagement dans la Résistance lorsqu’elle distribuait des tracts à bicyclette en compagnie de son ami Jean Lespiau.

Michel Labeyrie, au nom du PCF et de l’ANACR, lui a rendu un dernier hommage devant une foule nombreuse de camarades et amis. A sa fille Danielle et son mari, à toute sa famille, le PCF présente ses sincères condoléances.

Ces jours derniers, notre camarade Jean-Louis Lamarque de Nerbis nous a quittés. Adhérent du PCF depuis le milieu des années 60, Jean-Louis aura été pendant de longues années secrétaire de la section de Mugron et un membre actif de la direction départementale. A sa famille, nous présentons nos sincères condoléances.■

… C'est le capital qui crée le désordre/ Le désordre est l'aubaine des grands voleurs/ C'est la crise qui dévore les plus pauvres/ Et qui enrichit les spéculateurs... Dans la rue nous retrouvons notre force/ Et la force de l'organisation/ Remettons le pays sur d'autres rails/ Tous ensemble – en avant – nous le ferons_Tous ensemble, tous ensemble, oui...oui.../ Tous ensemble, tous ensemble, oui...oui.../ Dans la nuit une flamme éclaire le chemin/ Tous ensemble, tous ensemble, oui...oui.../ Tous ensemble, tous ensemble, oui...oui.../ Torche rouge à la main, l'avenir nous appartient. Extrait du chant «TOUS ENSEMBLE» dans la cantate «La voix des voies» en 1995 par Francis Combes (poète et éditeur français né le 21/05/1953 à Marvejols) et Sergio Ortega (compositeur et pianiste chilien, 1938-2003). Un état d'urgence antiinflation devrait être décrété alors que chaque famille devra dépenser au minimum 100€ supplémentaires pour manger. C'est possible en indexant les salaires et les retraites sur l’évolution des prix. La guerre contre le peuple ukrainien est utilisée pour camoufler la spéculation sur les matières premières agricoles et sur les produits nécessaires à l’agriculture. Alors que le prix des céréales baisse depuis décembre 2022 sans conséquence sur le prix de la baguette de pain, que le prix du gaz a diminué sans effet sur les prix à la consommation, il devient nécessaire que l’observatoire de la formation des prix et des marges dispose des moyens d’enquêter afin de mettre en lumière la véritable répartition des marges et des profits alimentaires du champ à l’assiette. Le gouvernement ne peut laisser les centrales d’achat et les grandes industries de la transformation jouer librement sur les prix au détriment des consommateurs, alors que les évolutions des salaires et des retraites demeurent en deçà de la hausse des prix. Les combats pour l’augmentation des salaires, des pensions de retraite et des prestations sociales, sont portés avec force dans les manifestations contre des réformes injustes. Les aides publiques aux entreprises de la transformation et de la distribution agro-alimentaire devraient être conditionnées à une baisse des prix des denrées alimentaires. La précarité et la réduction des achats alimentaires résultent aussi de l’augmentation des loyers ou les prix de l’énergie. Ces derniers sont aussi le résultat d’un marché spéculatif européen auquel il faut mettre fin en sortant la France du marché unique européen de l’électricité. La pression organisée sur les salaires et les retraites, conduit les grands groupes de la distribution à s’approvisionner à vil prix, et basse qualité, tout en réduisant l’emploi et les salaires dans les métiers de la vente, en entraînant la liquidation de l’agriculture familiale française et en générant des problèmes de santé nouveaux. Un pouvoir soucieux de l’intérêt général et non des profits ne laisserait pas faire cela. Il pourrait par exemple inciter à la consommation au plus près des lieux de production. Il peut aussi rendre obligatoire et permanent un double affichage : le prix d’achat à l'agriculteur aux côtés de celui que paye le consommateur. Il faut protéger tout à la fois le paysantravailleur et le consommateur, leur santé et leur environnement. Il est temps de reprendre le contrôle de nos assiettes en étendant la démocratie aux conditions de production et de distribution d’une alimentation accessible et de qualité. Avec Mac-Macron et la violence des riches c'est sans espoir, mais avec le peuple au pouvoir, çà changerait tout ! Comun, comunisme, toustem d'actualitat (Commun, communisme, toujours d'actualité).■

Roger La Mougne

This article is from: