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La petite histoire du siège du PCF – 12
Du 2e au 4e étage
Chaque étage répond à l’un des critères de l’architecture moderne, à savoir le plan libre, aucun mur porteur, les bureaux se configurant à loisir par des cloisons amovibles.
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La forme du plan libre en aile d’avion inversée offre une plus grande entrée de jour dans les bureaux et le plafond de chacun d’eux est donc incliné vers l’intérieur, pas de faux-plafond juste le béton brut de décoffrage au-dessus de votre tête.
Au second étage
Côté gauche
La « Polex » ou section de politique extérieure occupait, ces années 70, toute l’aile gauche (si on vient de l’ascenseur) de l’étage, une douzaine de bureaux. Elle était dirigée par Jean Kanapa, assisté de Jacques Denis. Le « gestionnaire » de ce secteur était Théo Ronco, ouvrier d’origine stéphanoise et ex-correspondant de l’Humanité au Vietnam. Ils étaient épaulés par une dizaine de permanents, responsables de secteurs géographiques, en partie des cadres chevronnés comme Elie Mignot (Afrique), Georges Fournial (Amérique Latine), Roger Trugnan et Louis Le Floch (Europe occidentale), en partie de jeunes militants : Martin Verlet (Tiers Monde), Patrick Le Mahec (pays socialistes), Gérard Streiff (CEE). Chaque vendredi matin se tenait le bureau de la section, ouvert à desélus, des journalistes, des experts. Et autour de ce noyau gravitait une pléthore de collectifs de travail, sur un pays ou un thème.
Côté droit
La revue La nouvelle Critique, créée en 1948, revue tournée vers les milieux intellectuels, cesse de paraître en 1980. Directeur Francis Cohen.
Le secteur Vétérans, amicale fondée en 1959, présidée par Lucien Midol puis Fernand Grenier, toujours en activité, porteuse de l’histoire et de la mémoire du PCF et ouverte aux adhérent·e·s qui comptaient plus de 35 années d’adhésion au PCF.
Le secteur Ingénieurs, cadres, techniciens, (ITC) avec sa revue éphémère de 1970 à 1972 ITC actualités, dirigé par Joë Metzger, programmateur à EDF-GDF.
Le Centre d’études et de recherches marxistes (CERM), responsable Guy Besse.
Les Cahiers d’Histoire de L’Institut Maurice Thorez, anciens Cahiers de l’Institut Maurice Thorez fondés en 1966. Directeur Jean Burles.
Les Cahiers du communisme, revue politique et théorique du Comité central, 1944-1999.
Responsable : Léo Figuères.
La Pensée, revue créée en 1939. Directeur : Georges Cogniot. Revue toujours existante.
La revue l’École et la nation, fondée en 1951, cesse de paraître en 1999. Directeur Maurice Perche. Sera remplacée par Les carnets rouges.
France Nouvelle : directeur François Billoux. Rapport aux chrétiens, responsable André Moine.
Au troisième étage
La propagande et la communication : responsable René Piquet.
La section cadres du Parti : responsable Marcel Zaidner.
La section éducation : responsable Henri Martin.
Activité des Fédérations : responsable Claude Poperen.
Collectif Régions : responsable Félix Damette.
Travail des élus municipaux et cantonaux : responsable Marcel Rosette.
Au quatrième étage
Le bureau de presse : responsable Georges Gosnat. La Trésorerie : responsable Georges Gosnat.
Commission de travail parmi les intellectuels : responsable Roland Leroy.
La jeunesse : responsable Jean Colpin.
Travail parmi les femmes : responsable Madeleine Vincent.
Travail parmi les femmes en entreprises : responsable Mireille Bertrand.■
Gérard Pellois
En collaboration avec Gérard Streiff,Gérard Fournier,SergeLeblond, Alain Vermeersch
Souscription
Nom…………………………….Prénom……………………….. ADRESSE………………………………………………………...
CP……………… VILLE………………………………………….
Je fais un don de ……………… € au PCF Libeller le chèque à l’ordre de : « ADF-PCF40 »
BP34, 40001 MONT-DE-MARSAN Cedex
Conformément à la loi, un reçu ouvrant droit à une réduction d’impôt vous sera adressé (uniquement pour les dons en chèques).
Les Rafles De 1942
Une exposition organisée par l’ANACR du mardi 2 au mardi 9 mai
10 h - 12 h / 14 h 30 - 17 h 30
Salle A Noste
17 rue de Moscou à SOUSTONS
Vernissage de l’exposition, le mardi 2 mai à 17 h.
« Lorsque le passé n’éclaire plus l’avenir, l’esprit marche dans les ténèbres »
Cette pensée de Tocqueville traverse chacun des panneaux de l’exposition « Les Rafles de 1942 », conçue et créée par le président landais de l’Anacr
Pour Jean Ooghe, ce fil conducteur est au cœur du travail sur l’histoire et la mémoire.
Dans leur quête sans fin pour une vie plus humaine, les hommes ont besoin d’espérance et de clairvoyance. Le passé, avec ses réussites et aussi ses drames, est un phare précieux pour construire les jours heureux qu’espérait le CNR.
Jean Ooghe est né en 1928 dans le bassin minier de Pas-de-Calais. Dès 1942, il est plongé dans l’univers de la lutte clandestine. Avec cette exposition sur les rafles, il s’obstine à dénoncer le racisme et s’attache à rendre justice à ces femmes et ces hommes qui furent les précurseurs du combat contre le nazisme
Sages Pas Sages
Ta folie au contraire/ C'est ce qui te rend humain/ La vie est en colère/ On se le disait gamin/ Pour moi t'es comme un frère/ Tous les deux on fait qu'un/ Sur le chemin d'hier/ En chantant ce refrain...Ils sont fous ces humains/ Ils sont fous ces humains/ Ils sont fous ces humains/ Fous, fous, fous, fous (bis)...Tout le monde veut écrire son histoire (fous)/ Il suffira d'attendre qui voudra y croire (fous)/ Dans les tours de béton ou dans les tours d'ivoire (fous)/ Les chemins se croisent et sont contradictoires/ On trouve des vrais frères de combat/ Comme si le destin l'avait écrit/ Dans tous les cas y aura que l'amour qui nous sauvera/ Et je suis tombé dedans quand j'étais petit...Ils sont fous ces humains (on a mis le monde à l'envers)/ Ils sont fous ces humains (on a plus les pieds sur terre)/ Ils sont fous ces humains/ Fous, fous, fous, fous...Tout le monde veut manger sa part du gâteau/ C'est par où la paix? J'ai raté le panneau/ Faut de la lumière même en hiver (ils sont fous, ils sont fous, ils sont fous)...Il serait temps que l'humain change/ Une espèce d'animal étrange, obsédé par les différences/ Qui le séparent de l'essentiel/ Il voudrait mener la danse, il veut effacer les distances/ Qui donnera les évidences à ses questions existentielles/ Depuis la nuit des temps, on essaye d'avancer sans voir/ Dans tous les cas on retient jamais les défaites mais les victoires/ On casse et on répare, on s'arrête, on repart/ On rêve d'autre part/ Tant qu'on s'aime, c'est pas trop tard...Ils sont fous ces humains...Ils sont fous ces humains (on a mis le monde à l'envers)/ Ils sont fous ces humains (on a plus les pieds sur terre)/ Ils sont fous ces humains/ Fous, fous, fous, fous...Non mais ça va pas ou quoi là, oh/ Ils sont fous ces humains, oh, ils sont fous/ Ils sont fous ces humains/ Fous, fous, fous, fous/ Ils sont tellement humains/ Qu'on en est fous (ils sont fous ces humains). «ILS SONT FOUS CES HUMAINS!» chanson de Bigflo et Oli (groupe français de rap, originaire de Toulouse. Le duo est composé des frères Florian Ordonez né le 22/01/1993 et Olivio Laurentino Ordonez, né le 19/04/1996) et Matthieu Chedid (dit M, auteurcompositeur-interprète, multi-instrumentiste et guitariste français, né le 21/12/1971 à Boulogne-Billancourt). Au bout de 3 mois de grèves et manifestations de l'Intersyndicale unie contre la réforme des retraites Macron-Borne portant l'âge de départ à 64 ans et 43 annuités de cotisations (172 trimestres) pour une pension à taux plein ; Après les «bidouillages» de Borne pour minimiser et bloquer les débats parlementaires à l'Assemblée Nationale comme au Sénat, le Conseil Constitutionnel, instance non élue de la République, dite «conseil des sages» a validé la contre réforme antisociale qui va peser sur les travailleuses et travailleurs les plus fragiles soumis aux travaux les plus pénibles et les plus mal rémunérés, à la santé cassée en fin de carrière. C'est donc un quarteron de 9 personnages nommés par le président de la République et les présidents de l'Assemblée Nationale et du Sénat, dont la rémunération n'a rien de bénévole mais est estimée à 13697,49 € bruts mensuels, et celle du président Laurent Fabius (75 ans) à 15039 €, qui a validé l'injuste et violente réforme des retraites. Ce conseil comprend notamment Alain Juppé (78 ans) célèbre par son plan antisocial de triste mémoire, mais aussi Michel Pinault (76 ans), Corinne Luquiens (71 ans), Jacques Mézard (76 ans), François Pillet (73 ans), Jacqueline Gourault (73 ans), François Seners (65 ans), Véronique Malbec (65 ans). Los edicts d'aquestes satges ne son pas satges (Les édits de ces sages ne sont pas sages). ■
Roger La Mougne