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Les événements artistiques et culturels (Expositions - Créations)
En mars 1966 s’est tenu un Comité central marquant dans les relations de notre parti avec les intellectuels et la création artistique ; la carte blanche donnée à Niemeyer pour la construction de ce bâtiment en est une des manifestations ; véritable écrin pour les expositions les plus diverses, c’est le lieu d’une culture sans entrave, porte ouverte à l’émancipationhumaine.
« L’image de Jésus-Christ deux mille ans après ». Une trentaine d’artistes exposent tableaux et sculptures. « Nous voulons contribuer à faire du bimillénaire du christianisme une halte de réflexion pour les croyants et les humanistes sans religion, qui cherchent aujourd’hui les voies de la libération humaine », Antoine Casanova, chargé des relations avec les Églises et les mouvements religieux au PCF.
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Le photographe Andreas Gursky travaille dans le bâtiment, réalise un chef-œuvre qu’il offre au Centre Pompidou avec le soutien du PCF.
« Le cri du peuple ». Exposition de planches originales de l’album de Tardi et Vautrin.
« Sky painting » de Mathias Kiss. Installation éphémère pour Wallpaper 18.
« Palenque ». Trois artistes cubains exposent les sculptures d’Augustin Cardenas, les dessins de Jesus Gonzales de Armas et les œuvres de Lorenzo Padilla qui mettent en exergue la relation entre leurs travaux et les cultures africaines.
« Putain de guerre ». Exposition de planches originales de l’album de Tardi et Verney, en commémoration du début de la guerre 14-18.
« Fête du graphisme ». Claude Baillargeon, un poète graphiste.
« Horse Vision ». Exposition de Véronique Durruty et Jacques Benoit en hommage à Patti Smith
« Grandir après la Shoah ». Dessins d’enfants entre 1945 et 1951, dans les foyers, patronages et colonies de vacances de l’UJRE.
« À l’appel de la Liberté ». Exposition dans le cadre de la Journée nationale de la Résistance. Le même jour est inaugurée par la Mairie du 19e, au bas des Buttes-Chaumont, une fresque de Artof Popof évoquant l’attaque d’un train allemand sur la Petite ceinture le 23 août 1944 par un groupe de FTP-FFI dirigé par la lieutenante Madeleine Riffaud.
« Soutien àl'Humanité ». Soirée de partage culturel à l’initiative de la pianiste Sophie Partouche, avec le concours du metteur en scène Jean-Daniel Senesi.
« Vers de nouvelles conquêtes ». Exposition de graphistes de 2018.
Rétrospective inédite des affiches de Mai 68 en collaboration avec le Centre international de recherche de l’imagerie politique, le Phare Boréal, la Société des Auteurs des arts visuels (SAIF) et des images fixes et le PCF.
«Souffle». Exposition de la Fondation Francès.
« Ex-East. Histoires passées et récentes des avantgardes roumaines ». Exposition d’artistes roumains dans le cadre de la saison culturelle FranceRoumanie.
«Roaming». Exposition Jeune Création.
« Autoportrait, la SAIF fête ses 20 ans ». Société des Auteurs des arts visuels et de l’Image Fixe. 900 artistes ont contribué à créer une œuvre commune emblématique.
« On va s’arranger ». Exposition de la BD de Wilfrid Lupano et Pozla.
« Hommage aux résistants ». Exposition de C215, Christian Guémy. Treize portraits de résistantes et de résistants communistes pour le centenaire du PCF.
«Concretespring». Exposition
« Ce qui ne tourne pas rond tombe ». Exposition Jeune Création.
« Welcome to earth ». Exposition du photographe Jérémy de Backer.
« Digital moirés ». Exposition de Miguel Chevalier. Une œuvre de réalité virtuelle générative et immersive projetée sous la coupole de l’Espace Niemeyer.
«IScreamIceCream». Exposition Jeune Création. « Monumentum ». Exposition des photographies de Jean-Marie Donat et Thomas Sauvin à l’occasion des Rencontres photographiques du 10e
« Présentation d’une sélection d’œuvres » du catalogue Post War et Art contemporain de la Maison de ventes aux enchères Millon X.
« Cosmogonie ». Exposition de Maurice et Carracedo.
« La langue des oiseaux ». Exposition Jeune Création.
« Center for the crtitical appreciation of antiquity ». Exposition de Andreas Angelidakis commise par Audemars Piguet.
« Alfred Courmes ». Exposition rétrospective de 70 tableaux. Certains d’entre eux n’ont jamais ou très rarement été exposés. ■
Fête des Pins 8 et 9 juillet 2023 Parc de la Nature - TARNOS
Samedi8juillet
À partir de 8 h, grand-vide grenier dans les allées du Parc de la Nature (pour s’inscrire, téléphoner au 06.76.90.73.18)
Deux débats sont prévus sur cette première journéedefête:
11 h, débat sur le climat
18 h 30, débat sur la paix, l’immigration
A 15 h, spectacle de magie avec le magicien «Saroyan»
Saroyan présente une comédie insolite, hors des sentiers battus de la magie ! Un subtil mélange d’humour et de dextérité. Une magie drôle et inventive;toujoursconviviale,pourtoutelafamille. Pour le plus grand bonheur des petites et des grands, les animaux jouent, apparaissent et disparaissent ; les portraits s’animent… mais chut ! C’estunsecret!
A20h,apérogasconnadeanimépar«LesRaoul Brothers»
Les Raoul Brothers sont de retour au Django, avec leur rock à l'état pur et une petite pointe de blues !
Àpartirde22h,podium«SunLightSystem»
ENSEIGNANTS A L'ENCAN ECOLE EN DANGER
Dimanche9juillet
Un débat se tiendra à 11 h sur le climat social en lien avec la réforme des retraites, la crise du pouvoird’achat…
A12h30,apéroavecdesmusicositinérants
Cette année, notre invité politique sera Pierre LACAZE, conseiller régional communiste d’Occitanie, membre du Conseil National en charge des élections.
Pendant ces deux jours, plusieurs sections seront présentes avec leur stand de restaurations diverses, de buvette...
La librairie de la Renaissance et diverses associations seront également présentes.
Nous vous donnons rendez-vous les 8 et 9 juillet sous les ombrages du Parc de la Nature à Tarnos pour renouer avec notre traditionnelle Fête des Pins !
A très vite !
...Adieu Monsieur Le Professeur / On ne vous oubliera jamais / Et tout au fond de notre cœur / Ces mots sont écrits à la craie / Nous vous offrons ces quelques fleurs / Pour dire combien on vous aimait / On ne vous oubliera jamais / Adieu Monsieur Le Professeur... Extrait de la chanson «Adieu monsieur le professeur» (1968) par Hugues Aufray (né le 18/08/1929 à Neuilly-sur-Seine). Dans un rapport du 1er février 2023, la Cour des comptes fait siennes les propositions du ministre Pap Ndiaye, (né Papa N'Diaye le 25/10/1965 à Antony), pour s’affranchir des concours de l’Éducation Nationale et titulariser directement des enseignants sans passer par le concours. Depuis des années, la pénurie d’enseignants est organisée, en supprimant le volant de professeurs remplaçants, en diminuant le nombre de postes ou en gelant les rémunérations des enseignants. L’attractivité du métier d’enseignant a été sciemment déconstruite. Dans le même temps, l’autonomie des établissements a été promulguée. La pénurie est prétexte pour casser le statut des enseignants. Le ministère d’une éducation plus du tout nationale proposerait ainsi dans certaines académies, dans le 1er et le 2ème degré, de recruter des contractuels sur une période de trois à cinq ans, sur la base non plus d’un concours national, ni même d’un examen oral, mais d’un «entretien de recrutement» devant un jury regroupant y compris des personnels hors Éducation Nationale. On feint de répondre à la précarité des contractuels de plus en plus nombreux du fait des politiques menées depuis 15 ans, en mettant en place un recrutement local et discrétionnaire d’enseignants et en s’affranchissant du concours d’entrée dans la fonction publique. Or, le statut de la fonction publique garantit les droits et les devoirs des agents qui peuvent se consacrer à leur mission. C'est une lutte permanente contre ceux qui veulent détruire les services publics au bénéfice du privé dont l'objectif est d'accroître la rentabilité des capitaux, au détriment de la mission de service public. En 2007, Sarkozy fraîchement élu, avait été contraint par une formidable mobilisation des personnels à revenir sur l'abrogation du statut. Depuis, tous les moyens ont été convoqués pour reprendre la casse, rapport Pochard de 2008, réforme des lycées, nouvelles conditions de recrutement et de formation des enseignants, loi sur la mobilité des parcours professionnels dans la fonction publique, primes de performance pour rémunérer les personnels et bien sûr autonomie des établissements… La contractualisation et l’individualisation des missions a été depuis trop longtemps ouverte. Or les statuts charpentaient l’édifice de l’école de la République en préservant le cadre national de l’éducation et en atténuant la dérive vers une école à deux vitesses. Il est indispensable de mettre en œuvre une politique éducative qui vise la réussite de toutes et de tous et non la promotion de quelques-uns. Les professeurs doivent être en capacité d’exercer en toute sérénité leur métier à l’abri de l’arbitraire de managers et de l’ingérence de notables locaux. Ils parlent revalorisation alors qu'ils remplacent l’indemnité de suivi et d’orientation des élèves (ISOE) par une nouvelle prime. Ils veulent détruire les concours et la garantie qu’ils représentent pour le niveau de qualification des enseignants, mais aussi pour les élèves et leur famille. Le recours à des contractuels mine depuis 20 ans l’édifice républicain de l'intérieur, mais cette fois il s’agit de faire de l’exception la règle. L'exigence d'une école de l’émancipation concerne toute la société. Ne laissons pas Macron et les patrons la démanteler Après lo pan l'educacion qu'es la prioritat (Après le pain, l'éducation est la priorité). ■
Roger La Mougne