Le dr么le de No毛l de Monsieur Marcel Lucile Ajax
L’histoire d’une grande peluche...
Le dr么le de No毛l de Monsieur Marcel
M
onsieur Marcel habitait dans un bois, un belle forêt pleine d’arbre et de fleur, dans une maison de bois au bord d’un lac. Un bûcheron ? Un paysan ? Un pêcheur. Non, monsieur Marcel était un ours ; l’ours le plus vieux du village. Il était bien aimable, apprécié de tous les animaux, généreux et bienveillant.
ais, les fleurs avait dispaM rues, les arbres s’étaient dénudés de leurs innombrables feuilles et un grand lit blanc s’était installé sur la mousse de la forêt : l’hiver s’était installé et Noël approchait à grand pas.
M
onsieur Marcel adorait Noël, sa magie, les lumières, sa famille et ses amis réunis et riant de bon coeur. De plus, il n’aimait pas la chaleur, et préférait beaucoup plus boire une tasse de miel bien chaud installé dans un doux et chaud fauteuil.
C
ette année, il avait décidé de préparer une grande fête pour le réveillon. Il décora donc sa maison, y installa des guirlande de vers luisant qui étincelaient dans la nuit et habilla le plus beau sapin de son jardin des feuilles rougies qu’il avait ramassé en automne. Il y fit monter sa plus belle étoile.
I
l pensa évidemment à recueillir toutes les lettres pleines de souhaits des enfants afin de les envoyer au père Noël au plus vite.
rès intelligent, il pensa même à donner conseil à T tous les animaux de la forêt : «N’oubliez pas de nettoyer vos cheminées, le Père Noël n’aimerait pas en ressortir couvert de suie !» Et tous l’écoutaient.
uand tout fut prêt, il envoya ses abeilles Q voyageuses dans tout le bois afin que chacun reçoive son invitation pour cette fête qui se promettait pleine de magie.
P
uis, le 24 décembre arriva, le vieil ours plein d’énergie sauta de son lit au premier rayon de soleil. Mais, d’un coup, il se rappela :»Oh ! Mais le repas ?!». Et la tristesse l’envahit. En effet, il avait oublié de préparé le festin qui devait accompagner cette grande soirée. Mais il y avait un problème : Monsieur Marcel ne savait pas cuisiner !
T
oute la journée il essaya, mais tout ratait. Il rentra bredouille de la pêche, et fit brûler les biscuits. Seul un d’entre eux pouvait être mangé. «Mes invités auront le ventre vide avec un seul biscuit,»pensa t-il. Désespéré, il en parla à sa meilleure amie Emma, une femelle écureuil rousse comme une orange, qui le réconforta comme elle pouvait. Sans grand succès. Puis, elle eu une idée.
E
lle gambada tout l’après midi de maison en maison, de nid en nid et fit passer un mystÊrieux message.
heures sonna à sa grande horloge et Monsieur Marcel n’avait 18 toujours pas trouvé de solution à son problème. Il avait bien pensé à décongelé des champignons enfermés dans de gros blocs de glace la saison dernière, mais avec le froid, celle-ci ne fondait pas assez rapidement. Il ne lui restait ainsi qu’un fond de miel. Il était si triste. «Un réveillon de noël sans rien à se mettre sous la dent...ce n’est pas ce à quoi je rêvais». ’un coup, on frappa à sa porte. «Zut, c’est trop tard», pensa t-il. Et c’est en traînant les pâtes qu’il allait ouvrir à ses premiers invités.
D
E
t la, surprise ! Il était tous la, et bien heureux ! Monsieur MArcel cru rêver : chacun avait amené sa propre spécialité. Tandis qu’Emma franchit le seuil avec un grand tas de noisettes, la famille biche amena de grandes d’herbe qu’ils avaient conservé du dernier printemps. Comme elles sentaient bon !
L
es sangliers avaient amenées de bonnes racines, et les merles,de gluantes larves, et quelques mouches en guise d’apéritif. Le renard, fidèle à lui même avait encore capturé une poule dans une ferme à des kilomètres de là «C’est plus fort que moi, c’est mon plat préféré», se justifiait-il.
A
insi, chacun découvrit de nouvelles choses. «Beurk, je déteste les larves, disait Emma». «Mais y as-tu au moins goûté ?» demanda MArcel l’oeil taquin. Car il était à présent heureux. Tous ses amis étaient là et partageaient leurs repas. Emma goûta les larves. Elle aimait bien, mais ne pensait pas en manger un nouvelle fois dans sa vie. Tous riaient et se retrouvaient autour du plus beau réveillon de la forêt, pleine de partage et de bonne humeur. Chacun savait bien que le plus important n’était pas ce qui composait le repas, mais avec qui on le partageait.
E
t, le père Noël, à son passage chez Monsieur Marcel, put déguster l’unique biscuit que celui-ci n’avait pas raté.
FIN
Lucile Ajax, DĂŠcembre 2012
«Monsieur Marcel adorait Noël, sa magie, les lumières, sa famille et ses amis réunis et riant de bon coeur.»