Imprimé à l’École Nationale Supérieure de la Photographie, ce document s’envisage comme un état des lieux de ma pratique photographique au sein de cet établissement. Attirée par une certaine gestion de l’espace publique par les corps humains, je me suis constitué au cours de ces trois années un catalogue d’images du quotidien, prises au vol à droite et à gauche lors de mes diverses déambulations. Ces images créent parfois un ensemble mais se pensent de manière autonome, comme différentes projections de mes fantasmes sur le réel, au grès de mes ressentis, obsessions et pérégrinations. Fascination pour des corps qui hurlent afin qu’on les écoute, pour des décors qui se mettent en scène d’eux même, finalement, pour un langage qui en dit beaucoup lorsqu’il n’est pas parlé. J’ai pu observer au fil de la constitution de ce corpus une récurrence de thèmes et de tonalités autour desquels je tente ici de formaliser toute cette matière accumulée.
e n u e
m m o (c e r ai m Som tation) s arre
1. Étude sur la pesanteur du corps dans l’espace de la solitude 2. Évasion frontalière 3. Amsterdam et Zadar 4. C’est des photos prises pendant les rencontres de la photo 5. La politique ça fait sourire 6. Noailles, la Plaine, même combat 7. Gaudin, manges ta carte postale
Etude sur la pesanteur du corps dans l’espace de la solitude.
bermuda shit badoit
ÉVASION FRONTALIÈRE
Septembre-Janvier 2018 Dans le cadre d’un échange erasmus d’un semestre à la Haute école d’art et de design de Genève
FAIT
LA
POLITIQUE
ÇA
SOURIRE