Culture Luxembourg
numéro 11
‡ culture ‡ voyage ‡ mode ‡ clubbing ‡ musique ‡ voiture ‡ interviews ‡ agenda ‡
Jean Paul Lespagnard ‡ Spike ‡ Phoenix ‡ Beastie Boys ‡ Kwistax
I Loeb Sébastien
BEL 2 € — FRA 2 €
RouleR au-DeSSuS De 130 KM/h C’eSt INteRDIt. leS atteINDRe eN 8 SeCoNDeS, NoN.
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2 Rue Rober Stümper L-2557 LUxEmbOURG 40.30.40.1 92 Op der Strooss L-7650 hEffINGEN 87.81.15.1
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Photo : Marc Wilwert, extrait de l’édition Car Wars, réalisée et produite par le Centre National de l’Audiovisuel (CNA) dans le cadre du programme « Découvertes / Jeunes Talents »
dito
Le théâtre du bruit prouve notre puissance
Avant cette vie de rédacteur en chef, j’allais au boulot en camion, enfin en camtar comme on disait au début des 90’s. Ma mallette de travail, recouverte de stickers flashy, abritait une centaine de mes précieux 33 tours. J’œuvrais pour une alternative culturelle aux soirées plus conventionnelles. J’étais activiste dans un sound system et j’y croyais dur comme fer. Mes grands patrons « Teknocrates » avaient établi un réseau clandestin de tribus « Nomads » qui faisaient jumper chaque samedi une armada de ravers. Ces « Heretiks » n’hésitaient pas à accumuler les heures supplémentaires jusqu’à l’aube pour propager leur bonne parole contestataire sur des dancefloors improbables. Le cahier des charges était simple : un spot désaffecté squatté sans aucune autorisation, un mur massif d’enceintes, un groupe électrogène, deux platines Technics et un droit d’entrée libre. Point de place ici pour une quelconque idéologie mercantile. Il suffisait d’appeler une infoline pour connaître l’accès à la teuf. L’idée était de rameuter discrètement un maximum de fêtards en un minimum de temps avant l’arrivée inopinée de la maréchaussée. Les gouvernements ont rapidement lâché leurs chiens pour tenter d’enfermer ces « Furious » en hôpital « Psychiatriks » : point de place dans notre société proprette pour ce ramassis de « LSDF », midégénérés sous psychotropes, mi-sans-abri.
Avec l’arrivée des années 2000, le rê(a)ve anticonformiste s’est envolé. Pris d’une boulimie libertaire, le mouvement techno a fini par se mordre la queue et à parodier l’uniformisation qu’il était censé dénoncer. Partout en Europe, une armée lobotomisée de clones en treillis gesticulait sur les trois mêmes disques mal produits pendant des heures. Pâle portrait d’un underground pourtant si prometteur. Aujourd’hui, la techno s’est métamorphosée, d’ailleurs on dit électro maintenant, c’est plus smart. Tout le monde est Dj. Plus besoin de maîtriser une quelconque technique de mixe, les logiciels Traktor et Ableton assurent le job à votre place. Plus besoin de chasser la perle rare chez les disquaires, l’application Shazam sur votre iPhone identifie et vous propose d’uploader le track sur lequel vous êtes actuellement en train de danser. N’importe quel quidam peut singer un discjockey, le Luxuriant DJ Crew en tête de liste. L’électro s’écoute désormais en club. Dans les champs, le boom boom hypnotique a laissé la place aux grondements des voitures qui se tirent la bourre dans d’infernales courses de rallye ou qui se défoncent la calandre en stock-car. Le spectacle diffère légèrement même si, quelque part, on reste dans les mêmes sonorités. † Sébastien
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vitrine sommaire
Luxuriant 11 Editeur Responsable ................................................... Luxuriant SARL 42 Rue de Hollerich L-1740, Luxembourg Tirage ................................................... 20 000 exemplaires Directrice Artistique ................................................... Alice Litscher Fashion & Lifestyle Editor ................................................... Pascal Monfort Marketing / Advertising ................................................... Arnaud Decker arnaud@luxuriant.lu Tél : (+352) 27 48 95 21 GSM : (+352) 621 210 180 Rédacteur en chef ................................................... Sébastien Vécrin sebastien@luxuriant.lu Tél : (+352) 27 48 95 23 GSM : (+352) 621 493 980 IT Project manager ................................................... Laurent Childz laurent.childz@luxuriant.lu Parutions ................................................... 10 numéros par an
Rédaction ................................................... A.R A.V Antoine Weber Barbara Cordier Camille Fernandes Caroline Puerta Christian Pearson Christine Delvaux Christophe Hanesse Christophe Michel Fabien Rodrigues François Koch Géraldine Grisey Guillaume Le Goff Laurent Bravetti Léa Revon Martial Martin Nadine Menslec Régis Kuckaertz RS. Steve Kugener Thomas Decker Photographes ................................................... Frédéric Berns Barnie Julian Benini Kmeron Mike Zenari Olivier Minaire Illustrations ................................................... Minisushi Gilles Uzan Secrétaire de Rédaction ................................................... Stéphanie L.
Couverture : Sébastien Loeb
Sommaire ........................................................................................................... Éditorial........................................................................................03 Luxorama
Alain Tshinza..................................................06 Infographythm...............................................08 Spike................................................................. 10
Décibel
Chook................................................................ 14 L’écho de la Rockhal..................................... 16 Dali’s Dream................................................... 18 dan le sac vs Scroobius Pip........................20 Beastie Boys....................................................22
Vroom Service Loeb...................................................................25 Test Porsche Panamera................................30 Lorryson...........................................................32 The Dukes........................................................36 Eldoradio......................................................................................40 Vitrine
Jean-Paul Lespagnard..................................43 Vitrine...............................................................48 Punky b............................................................52
La nuit..........................................................................................54 File dans ta cuisine.....................................................................58 Extrabold......................................................................................60 LFI.................................................................................................62 Steve’s corner...............................................................................64 Fresh..............................................................................................66 Blabla............................................................................................68 Hangover......................................................................................76 In web we trust............................................................................78
Abonnement et réservation ................................................... Luxuriant magazine 42 Rue de Hollerich L-1740, Luxembourg T + 352 27 48 95 21 F + 352 27 48 95 25 info@luxuriant.lu www.luxuriant.lu
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Agenda..........................................................................................80 Horoscope.....................................................................................82
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luxorama
Interview Alain Tshinza Extérieur nuit. Pas de musique, uniquement le crissement des semelles sur le béton. Un breakdancer enchaîne les vrilles dans le souterrain du centre Aldringen. Le décor du film est posé. Le film, c’est Hamilius, première réalisation du Luxembourgeois Alain Tshinza, plus connu sous le nom de Gospel Emcee. Ambitieux, Alain a décidé de raconter le mouvement hip-hop grand-ducal. Non, ce n’est pas une plaisanterie, et que ceux qui doutent de la faisabilité d’un tel projet se ravisent et aillent au cinéma voir Hamilius. Ils risquent d’être surpris. • Pourquoi as-tu voulu faire ce film ? J’ai commencé à rapper dans les années 90 et j’ai bien connu le centre Hamilius, un lieu ou j’ai rencontré bon nombre de personnages du film. Dix ans après, je voyais beaucoup de jeunes débarquer en se prenant pour les premiers activistes du pays. Trop de lacunes musicales mais aussi culturelles, je ne pouvais pas laisser passer cela. • Le centre Hamilius, une étape obligatoire ? Oui, car il symbolise la synthèse de deux mondes : le Grand-Duché et son gouvernement qui fonctionne, qui s’occupe bien de vous, et de l’autre côté le spot des méchants rappeurs. Hamilius, en plein centre-ville, c’est le lieu idéal, le symbole du hip-hop made in Lux(e). • Projet pédagogique ou exercice de style ? Faire un film pour des rappeurs, c’était se tirer une balle dans le pied. Je voulais être ouvert au grand public, essayer d’être pédagogique, historique et parler de tous les différents flows issus du nord, du sud ou de la capitale, ce qui ferait sans doute rire un Américain !
« Faire un film pour des rappeurs, c’était se tirer une balle dans le pied. »
• La particularité du hip-hop made in Lux ? Aucune structure pro, tous les groupes que nous montrons évoluent au niveau amateur. Je trouve cela plus riche de s’intéresser à ces personnes, à leur vie, à leur environnement social. Ici, pas de décalage entre artiste et personne, pas de banlieues ou de guns, mais des gens et leur vie au quotidien, à travers le hiphop. • Faire partie du milieu hip-hop, avantage ou handicap ? L’avantage que j’ai eu, c’est de bosser avec une équipe extérieure au mouvement, donc le recul nécessaire venait d’eux. Sinon être MC et black c’est plus facile dans la relation. Beaucoup m’ont dit « nous nous laissons filmer parce que c’est toi, nous te connaissons, nous avons traîné avec toi ». • Ton rêve pour ce film ? Qu’il soit vu, et pas seulement au Luxembourg. Je pense qu’il peut intéresser d’autres pays, il y a un côté exotique, un peu comme si on parlait de tango japonais. † www.hamilius.net Christophe Hanesse
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Infographythm 1.300 m
25.000 ha
Chalmazel
45° 42’ 19’’ N 3° 51’ 05’’ E
St Etienne
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St Etienne
45° 26’ 05’’ N 4° 23’ 25’’ E
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22.500 ha
1.100 m
20.000 ha
1.000 m
17.500 ha
900 m
15.000 ha
800 m Montbrison
700 m
49° 36’ 36’’ N 6° 07’ 59’’ E
Boën
45° 44’ 47’’ N 4° 00’ 18’’ E
600 m 500 m
Paris
400 m
10.000 ha
Nancy
48° 41’ 37’’ N 6° 11’ 05’’ E
7.500 ha
Thionville
Lyon
45° 45’ 35’’ N 4° 50’ 32’’ E
48° 51’ 24’’ N 2° 21’ 07’’ E
12.500 ha
Luxembourg
45° 36’ 30’’ N 4° 03’ 57’’ E
49° 21’ 32’’ N 6° 10’ 09’’ E
Lyon
5.000 ha
45° 45’ 35’’ N 4° 50’ 32’’ E
St Michel Vannes
200 m 100 m
2.500 ha
48° 38’ 10’’ N 1° 30’ 41’’ W
300 m
0 ha
47° 39’ 21’’ N 2° 45’ 37’’ E
Le tour du parc 47° 31’ 36’’ N 2° 38’ 39’’W
0m
My 14 highest holidays locations
My 28 most seen trees in Brittany
(With average lines where I stand)
Na
tor era us imp din Pan Thibaud Birgus latro Dyna bat Mantis ste Hercu le Pipi the relig iosa
24h 23h 22h 21h
cen Vin
20h
Margot Paploo M. Jacobs Nymphalidae family
t
145 hours luxembourg
145 lux(fr - 42)
(Lu - Europe)
ya
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Muscade
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Coco
Pascale
14h
thur Ar ure La
Ali
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Le jaune Le noir René
15h
10h
143 hours montbrison
Ma
17h
11h
(fr - 57)
(fr - 22, 35, 56)
Carole Fred Maxime
18h
12h
170 hours thionville
166 hours brittany Grouic Grouic
19h
16h
(Leafy trees & conifers in hectares)
lie tha Idriss rlie Chasa Vanes
1h
Du
che
Rainy time Sunny time
sse
x
e Whoopi Guido Claire
Madame
Kévin La Poras
60 hours st étienne
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Antoine
(fr - 42)
Dune
9h 8h
Vortex
Renée
Léopold
23,2 hours unspecified
7h Cécileapt n-B Jea
6h
27,2 hours paris (fr - 71)
9,6 hours lyon
iste
5h
(fr - 69)
Siffleuse
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31
My creature acquaintances
My time spent in different places
(With selected names of remarkable ones)
110
Tides coefficient
My first week weather
(In hours)
Tidal range
(Rain & sun percentage)
7 Ocean 9%
100
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Cities 12%
Windy sea 5% Calm sea 7%
rough sea 3%
Forest 18%
Country 24%
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31
Beach 9%
Home 7%
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My Brittany ocean tidal coefficients
My 108 august colors
(& tidal range)
(Picked up on my 24 holidays pictures)
My immediate environment (in percentage)
-MMy 14 highest holidays locations
-YMy 28 most seen trees in Brittany
-AMy creature acquaintances
-UMy time spent in different places
-GMy first week weather
-UMy Brittany ocean tidal coefficients
-SMy 108 august colors
-TMy immediate environment
The highest locations selected are based on my holidays journey in Brittany, ligerian region of France & the Greater Region. These locations are shown with their lowest altitudes and their highest ones. The transparent area represents the line where I stand (average points) during my holidays.
The twenty-eight trees represented in this diagram were chosen during the week I spent in Brittany. On the left of the diagram are the leafy trees and on the right stand the conifers you can easily find in Brittany. Colors of the diagram and foliage samples were selected on pictures of the mentionned trees.
diagram key: Mammals (with selected humans) Fishes Remarkable birds Reptiles Amphibians Remarkable insects and spiders Shellfishes The species classification follows the simplified morphological classification system wich divides animalia reign between vertebrates & invertebrates.
Estimated time spent in different places I’ve visited during my august month. The order of the columns are not subordinate to timeline.
The most relevant thing during my first week on holidays in Brittany was the weather. Everyday has its grey sky and rainy landscape. I had to make a diagram about it to show how you can be affected by the fight between rain and sun.
From now on, I learnt I had a bad weather during my holidays in Brittany because of the tides. Rough and windy sea were due to the tidal range.
Colors are the most important datas I use to remember when I think about a moment of my life. Thus the reason why I’ve chosen to show one hundred & eight representative colors of my august month. Frequency of each color is represented by its size.
This diagram does not follow timeline. It’s a compendium of the places I’ve been during my august month.
Latin names of the trees were found on http://fr.wikipedia.org & http://www. collinslanguage.com. Average numbers of trees in Brittany and species were found on http://www.crpf.fr/bretagne/
Not included in this diagram: Annelids, gastropods, cephalopods & bivalves. Diagram based on my memories & notes. The sientific names & info were found on http://fr.wikipedia.org
Height & coordinates were found on http://fr.wikipedia.org
Unspecified locations are those I got through during my trip (train, car, etc.) but which were not significant enough to be mentioned.
Info and percentage from my memories, notes & pictures.
Info of this diagram were found on http://maree.fr.bateaux.com Port of registry: Brest (local hour)
Percentages based on my memories, notes & pictures.
Colors were picked up on twenty four selected pictures from my holidays. Credit photo: Romain Pintadu & Pascale Pintadu.
2009 D. Manetti · F. Canovaro [ ] Studio Kmzero Design Positive
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Hills 6%
CarréRotondes et l’association Design Friends ont lancé, l’été dernier, un appel à projets qui, d’emblée, épate par un intitulé qui fait se tordre la langue : Infographythm ! Les participants – issus du monde du design graphique dans son acception la plus large (graphistes, illustrateurs, artistes, etc.) – ont été priés de se plier à un cahier des charges pour le moins inhabituel en pleine trêve estivale : établir un bilan d’activités visuel et personnel du mois d’août 2009. Autrement dit : rendre compte, au moyen de l’infographie comprise dans son sens originel d’« information par le graphisme », d’une activité personnelle – du plus banal listing d’un quotidien ralenti aux plus extravagantes expériences saisonnières – pratiquée tout le long du mois d’août et dont les résultats et valeurs devront être traduits au moyen de diagrammes, courbes et autres schémas évaluatifs. C’est ainsi que les codes du graphisme bureaucratique (mission dont s’acquittent les graphistes dans un but rarement autre qu’alimentaire…) ont été réinvestis d’une manière ludique, tout en soignant une démarche résolument esthétique, mettant en avant l’aspect quelque peu dérisoire et superflu des nombreux rapports d’activités qui abondent en fin d’année. Infographythm dévoile la petite entreprise personnelle de chacun des participants : août sous contrainte graphique, les créatifs montrant du zèle en pleine morte-saison ! Sur la quarantaine de projets reçus, 31 ont été retenus par le jury composé de CarréRotondes, Design Friends et Gestalten, pres-
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tigieuse maison d’édition berlinoise spécialisée dans le design contemporain. Les œuvres sélectionnées (15 du Luxembourg, 6 d’autres pays européens, 8 d’Asie, 1 du Chili et 1 de Nouvelle -Zélande) seront visibles à partir du 24 février prochain dans l’espace expo de la rue de l’Aciérie et seront rassemblées dans un catalogue. Celui-ci paraîtra, début mars, à l’occasion d’une conférence donnée par Sven Ehmann, directeur artistique chez Gestalten, qui y présentera également la deuxième édition de Data Flow, publication de référence qui donne une vue d’ensemble des développements récents du traitement de l’information visuelle dans le design graphique. † Nadine Menslec
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Interview Spike L’énigmatique Spike a parasité l’ancien aéroport du Findel à coup de bombes aérosols. L’artiste a insufflé à la vieille bâtisse fantôme un dernier souffle pictural, aujourd’hui disponible sous forme de splendides clichés à la galerie Extrabold. Entretien avec un grand monsieur du graffiti luxembourgeois. • Ton blaze ? Mon pseudo définit relativement bien mon style « pointu ». J’ai débuté le graffiti à l’aube des 90’s avec des lettrages basiques qui ont tout doucement évolué vers du « wildstyle ». Par la suite, mes peintures sont devenues plus complexes avec plus d’éléments et des flèches. Aujourd’hui, en me dirigeant constamment vers un minimalisme toujours plus épuré, mon art devient, par la force des choses, plus pointu (sourire). • Le concept de ton expo Delayed ? J’ai fait une demande pour intervenir une dernière fois dans l’ancien aéroport de Luxembourg qui sera démoli au printemps. J’ai attendu assez longtemps avant d’avoir l’autorisation. Parallèlement, Sumo souhaitait que j’investisse sa galerie mais j’ai dû repousser deux fois pour faute de timing. J’expose donc chez lui en retard. On peut aussi interpréter le fait que j’ai peint dans
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l’aérogare en retard, bien après sa fermeture, quand plus personne n’aura l’opportunité de voir mon job. Enfin, le terme « Delayed » est propre au langage « aéroport ». • Pas trop glauque de peindre seul dans ce spot ? C’était assez bizarre. Je n’avais pas l’électricité partout. Je travaillais sans musique et seul car je n’ai pas eu le droit d’inviter des gens à peindre avec moi. J’avais une quinzaine de journées d’autorisation avec un planning stricte. Je commençais à 8h30 et terminais vers 20 h, c’était un strict full time job. • As-tu retrouvé des strings d’hôtesses de l’air ? Je suis tombé sur une seule photo de femme nue dans tout le bâtiment. Je l’ai d’ailleurs intégrée dans une de mes fresques, en peignant autour. • Ton œuvre est donc éphémère et il n’en restera que les clichés ? Le graffiti en général ne vit souvent que par ses photos. Un grapheur pose sa pièce dans la rue, sur un train, sous un pont, lors d’un voyage ou sur un wall of fame, la prend en photo et repart. La plupart du temps, il ne repassera plus devant son œuvre. J’aime bien cet état d’esprit.
« Un grapheur sage c’est un fils à papa. »
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• Tu as pris les photos ? J’ai demandé à mon ami David Laurent de photographier mes 38 fresques avant que le building ne soit rasé. David m’a donné son expertise et nous avons collaboré ensemble pour permettre au public de s’immiscer en image une dernière fois dans ce lieu. • Tu fais cette expo pour gagner de l’argent ? Non, même si je n’avais pas eu l’expo à la clef chez Extrabold, je l’aurais fait uniquement pour mon plaisir personnel. J’aurais pris les photos avec mon vieux numérique. Au final, si mon travail se vend bien, j’aimerai faire une mini publication de cette expérience. • Tu as payé cher pour faire la couverture du City Guide ? Figure-toi que je l’avais initialement refusée mais Mike Koedinger a insisté. J’ai alors demandé à apparaître caché comme dans Luxuriant (sourire). Je ne recherche en aucun cas un enjeu commercial ni à me mettre en avant. Le graff reste mon hobby et mes pièces parlent d’elles-mêmes. • Seras-tu toujours autant passionné dans 5 ans ? Je l’espère et même au-delà, mais je ne me forcerai pas.
• Qu’est-ce qui pourrait te motiver à retourner faire un graff dans la rue ? L’envie du moment. • Tu peins différemment aujourd’hui qu’hier ? Je manie la bombe de la même façon mais mon évolution artistique est différente. • Uniquement avec des bombes ? Je me sens à l’aise avec une bombe, les pinceaux me saoulent… • Comment gèreras-tu la colère de ta femme si un kid vient poser un graff sur la belle façade de ta nouvelle maison ? Aïe, là-dessus je n’ai pas de réponse toute faite sur la délinquance juvénile. • Le graff c’est de la délinquance ? Non, pas toujours. C’est un art qui développe deux facettes mais quand tu peins sans autorisation, c’est du vandalisme. • N’est-ce pourtant pas là l’essence de la discipline ? Si j’avais habité à Berlin ou à Paris, j’aurais certainement eu moins de scrupules à peindre sur un monument déjà taggué plusieurs fois. Je ne nie pas non plus l’aspect sale du graffiti, ça fait partie du jeu. Personnellement, je ne pourrais pas m’attaquer à un monument aux morts, c’est encore différent car les villes et les trains sont régulièrement nettoyés. • Tu es donc un grapheur sage ? Non, un grapheur sage c’est un fils à papa. • Alors toi, tu n’es pas un fils à papa ? Non, mon papa ne m’a jamais acheté de bombes ni déposé en voiture à l’abattoir de Hollerich pour que je m’amuse à peindre l’après-midi (rires). Chacun a commencé quelque part. Il n’est pas important de savoir où, comment et pourquoi. † Sébastien
« Je ne pourrais pas m’attaquer à un monument aux morts. »
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• C’est toi qui as le plus beau job du monde ? C’est clair et net, je fais de la musique et je mixe en soirée 4 jours par semaine. Les 3 autres jours, je donne des cours de deejaying au Neie Lycée de Luxembourg.
Interview Chook Chook n’a pas voulu parler de drogue car sa maman risquait de tomber sur cette interview. Le DJ n’a pas non plus désiré aborder son booking en Sibérie lorsque des filles en pleurs l’ont raccompagné jusqu’à l’aéroport car sa copine pourrait tomber sur Luxuriant. Il ne souhaite pas non plus souligner qu’il est la honte des végétariens car il craque 2 fois par an pour des scampis. Nous parlerons alors simplement de son fabuleux album drum’n bass intitulé Cocoon, disponible en ce tout début d’année.
« Je n’écoute plus du tout de drum depuis 2 ans. »
• Tu te définis comme turntablist ou comme DJ ? Si tu m’avais posé cette question à 15 ans, je t’aurais répondu un turntablist car à l’époque, j’étais à fond dans le scratch. J’étais un « puriste ». Je ne parlais pas aux gens qui ne vivaient pas le hip-hop jusqu’à l’âge de 17 ans, période où je suis enfin redevenu « normal ». Aujourd’hui, je suis un DJ pas vraiment fort en scratch. J’envoie des vieux trucs mais je n’ai pas le niveau de Kwistax par exemple. • Est-ce qu’aujourd’hui un set de Chook est éclectique et surprenant ? Si tu ne joues qu’une heure entre deux types qui passent de la drum, et que tu vas t’aventurer sur de la techno, à mon avis, ça ne marchera pas. Ça peut fonctionner si tu mixes seul pendant 5 heures avec une progression hip-hop, house, techno puis drum. • Donc tu n’écoutes pas que de la drum’n bass ? Je n’écoute plus du tout de drum depuis 2 ans. Je continue à en composer car je suis arrivé au niveau technique que j’ai toujours voulu atteindre. Ce serait débile d’arrêter. • Tu t’es aventuré dans d’autres styles ? J’ai deux tracks techno sur mon album. À force d’acheter des mp3 sur Beatport, ils m’ont suggéré, comme l’aurait fait auparavant un bon vendeur de disques, d’autres styles musicaux. • En t’essayant à la techno tu penses que tu feras des touches sur d’autres labels plus reconnus ? Oui, j’ai vraiment envie de signer sur des labels techno car c’est le genre de sons qui me fait vibrer. • Tu as mis une crotte sur la pochette de ton album ? Non c’est un cocon (rires). La première fois que mon collègue Radic est venu dans mon studio d’enregistrement, il s’est exclamé « ouah, on dirait un cocon ». C’est resté pour l’album. † Sébastien Photo : Mike Zenari
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Rockhal presents
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r Records, Inc.
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THURSDAY 25 FEBRUARY ROCKHAL (Esch/Alzette)
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L’écho de la Rockhal Entre grosses pointures du rock, du métal ou de la pop, la Rockhal accueille également, début 2010, une programmation pleine de surprises et d’éclectisme.
Dúné (13.02) Le groupe danois avait fait l’unanimité en 2008 au festival Sonic Visions. En 2010, ils reviennent à Belval, leur nouvel album sous le bras et une énergie toujours aussi communicative. Enter Metropolis, leur second opus n’a en rien modifié les règles de base déjà appliquées sur leur premier essai : sens du hit affûté, mélodies imparables et énergie débordante… Dúné passe aujourd’hui du statut de surprise scandinave à celle, bien plus envieuse, de belle promesse européenne ! À découvrir ou redécouvrir le samedi 13 février !
Emilie Autumn (27.02) Née en 1979 à Malibu, Emilie Autumn a commencé le violon à l’âge de quatre ans. Intégrant le conservatoire quelques années plus tard, la Californienne est très vite devenue une virtuose en musique lyrique et maîtrise l’ensemble des techniques des instruments à cordes. Mais bien plus qu’une simple chanteuse, Emilie Autumn cultive son propre monde: graphisme, musique, couture, toujours dans un style très gothique qu’elle qualifie de « Victoriandustrial », contraction entre Victorian et Industrial. Courtney Love la surnomme amicalement sa « violoniste anarchiste ». Le groupe metal Otep et le leader des Smashing Pumpking, Billy Corgan, ont plus d’une fois, eu recours à ses services. Mais en 2010, c’est avec un tout nouveau spectacle intitulé The Asylum: The Key qu’Emilie hantera les salles d’Europe en présentant son « sexy circus of glam-rock burlesque » et fera halte à Esch-sur-Alzette le 27 février.
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Rose (07.03) Jolie comme une fleur de printemps, la chanteuse a ce doux regard malicieux qui en dit long sur sa fierté d’avoir réussi un début de carrière plus qu’enviable grâce à un des plus fabuleux albums de 2007. Un disque d’où furent extraits « La liste » et « Ciao Bella », deux singles qui auront fait les beaux jours des radios. Aujourd’hui, le nouvel album Les Souvenirs Sous Ma Frange est entre nos mains et d’emblée, nous y retrouvons tout ce qui nous a fait aimer Rose la première fois : sa talentueuse écriture, cette fragilité et cette honnêteté qui sont la marque de fabrique des plus grands. Rose est une fleur qui vient de nous offrir son second pétale. À nous de le ramasser et de venir savourer ses parfums le 7 mars au club de la Rockhal. † AV
4e Festival
Humour paix international
pour la
Du 11 au 21 mars 2010
Abbaye de Neumünster Programme sur www.ccrn.lu
Tickets (chaque spectacle) 20 euros ; réduit 8 euros // Réservation: + 352 / 26 20 52 - 1 (CCRN) // + 352 / 47 08 95 - 1 ( Billeterie ) www.luxembourgticket.lu
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Interview Dali’s Dream
« Wann ee live spillt, muss een einfach am Moment liewen. » De 6 Februar kennt dir se an d’Blues Station zu Perl lauschtere goen. Wann dir awer deen Daach net frei sidd, kennt dir och einfach op d’Webpage goen fir hir éischt CD ze kafen. Mat den Dali’s Dream hunn ech iwwert Musek a Projeen geschwat. • Presentéiert iech mol bëssen. Mir sinn Dali‘s Dream, fënnef Kollegen déi zesummen Musek spillen. Eis Musek ass eng Mëschung vu Rock, Folk a Blues. De Steve sengt a spillt Trompette, de Régis ass eise lead Gittarist, den Dan ass fir rythmic Gittar do, den Yves ass eise Bassist, de Fenny ass um Keyboard mee kann och Uergel an Harmonika an „last but not least” den Jean-Marc, eisen Drummer. Virun allem sinn mir eng Live-Band, beim live-spillen hunn mir am meeschte Spaass. • Firwat Dali‘s Dream? Den Numm kennt vu ganz am Ufank. Mir hun missen en Numm fannen. Deen éischte Café wou mir gespillt hunn hat en Bild op der Mauer deen eis un den Dali erënnert huet, dann huet den Dan einfach Dali‘s Dream gesot. Mir haaten den Numm fond. Et kann och als Referenz zu eisen Texter gesinn ginn well mir zimlech oft surrealistesch Geschichten erzielen. • Dir mëscht Reprisen an eegen Kompositiounen, wéi sidd dir op dëss Idee komm? D‘Reprisen déi mir spillen sinn eigentlech déi éischt Lidder déi mir gespillt hunn well mir déi ëmmer cool fond hunn. Et sinn och déi Lidder déi eis d‘Loscht an d‘Kreativitéit ginn hunn fir
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eis eege Saachen ze schreiwen. Mir hunn en Repertoire vu 50 Reprisen an bis lo, 9 Lidder geschriwwen. Wann mir live spillen, wiessele mir of. • Wat sinn d‘Themaen an d‘Lidder déi dir schreift? Den Dan schreift d‘Texter. En wichtegt Thema fir eis ass d‘positive-Attitude am Liewen. Dat heescht et muss een un sech selwer gleewen, net Angscht hunn Projeen ze lancéieren, Erausfuerderungen unzehuelen. Eis gréisst Inspiratioun fir Texter ass de Bob Dylan. • Ar bescht Bühn bis elo? Mir hunn keng richteg bescht Bühn Erënnerung, well et eigentlech ëmmer gutt ass. Wann ee live spillt, muss een einfach am Moment liewen a probéieren eng Relatioun mam Nolauschterer z‘entwéckelen. • Wou huet d‘Band schon gespillt a, wou wäert se demnächst spillen? Dali‘s Dream war am Entrepôt zu Arel, am Botanique zu Bréissel, zu Neumünster, am Rocket Festival zu Diddeleng an op villen verschiddenen aneren Platzen. De 6 Februar spillen mir an der Blues Station zu Perl an de 6 März wäert d‘Band am Festival An der Schleef live optrieden. Eis éischt CD ass och lo grad eraus komm. Op där kann een all eis Original Lidder fannen. Fir d‘CD oder Infos iwwert eis kann een op eis Webpage kucke goen -www.dalisdream.eu . † François Koch
LEO, une réduction de 12% sur le prix de l’énergie électrique dès 2010. Suite à la baisse des coûts sur le marché de l’énergie, LEO baisse le prix de l’électricité. À partir du 1er janvier 2010, payez votre énergie moins chère et bénéficiez d’une réduction de 12% en moyenne sur les tarifs résidentiels et professionnels. Mono tarif ménager
année 2009
année 2010
Réseau de la Ville de Luxembourg 0,1380 €/kWh prix de l’énergie prime fixe 0,2022 €/jour comptage 0,0898 €/jour
0,1215 €/kWh (-12%)* 0,2022 €/jour 0,0898 €/jour*
Autres réseaux au Grand-Duché de Luxembourg prix de l’énergie 0,1425 €/kWh prime fixe 0,2055 €/jour comptage 0,0986 €/jour
0,1254 €/kWh (-12%)* 0,2055 €/jour 0,0986 €/jour*
* sous réserve d’adaptation des tarifs d’utilisation des réseaux tels qu’en vigueur au 1er novembre 2009, soumis à l’acceptation du régulateur et à l’approbation ministérielle
tél. 26 39 48 48 • www.leoenergy.lu
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Interview dan le sac vs Scroobius Pip When I say “Hey” thou shalt not say “Ho”. When I say “Hip” thou shalt not say “Hop”. When I say, he say, she say, we say, make some noise... kill me. That’s how « Thou shalt always kill », their planetary hit, goes like. Dan le Sac and Scroobius Pip don’t use poetry, art or music to get into girls’ pants, but to get into their heads. Coming with a second album, The Logic Of Chance, English pair from Essex will shake Exit07 on April 2nd. Don’t even think about missing their show, these two guys are more than just a band. • Are bearded boys better lovers? Scroob: It depends how sensitive your skin is too hair. They can be the best or the worst depending on that factor. Dan: I doubt it, having a beard usually means you got something to hide, Scroob’s narrow eyes, my double chin! • Are The Clash and the Pistols just bands? Scroob: Yes, they are. Joe Strummer, however, is more than just a man. • Does guns, bitches and cars still part of the four elements of hip-hop? Dan: To me it seems more like Autotune, bad hooks, average beats & baby faced looks these days. • Why English flow is sexier than American one? Scroob: Because the American accent has been ruined by Hollywood films, and George Bush. • Are you a spoken word prophet band? Dan: We are a B r e a k - B e a t - Po e t band, or maybe a Quip-hop band.
« We are a Break-BeatPoet band. »
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• Are you Mike Skinner’s (The Streets) friends, sons, disciples, enemies? Scroob: We are his parents. Dan: Scroob is his mum. • You used to be called DJ Sackboy before Dan le Sac? What does it mean? Dan: As a small child I had a hernia which meant I had giant balls, so my brothers started calling my Sackboy, so when I start playing Breakcore & IDM the name seemed perfect. • Do Essex dealers always try to sell dream? Scroob: They successfully sell nightmares. Dan: and night wears. • That Hitler doll (“Thou shalt always kill” cover picture), is it the cutest birthday gift you’ve ever had? Scroob: Its adorable, isn’t it? That’s how he should have been defeated originally. Pop him in a pink dress and he loses all his leadership power. • In « Look For The Woman » Dan sings pretty well, hey Scroob, not to scared? Scroob : Not scared at all ! Except when he sings whilst staring into my eyes. That can be a little scary. Dan : It scares him if I touch his face while singing it. • The best advertising sentence for your band? Scroob: “Le Sac vs Pip are my favourite Spoken word prophet band” – Mike Skinners’ Mum. † Christophe Hanesse
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12 et 13 FÉVRIER
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Interview Beastie Boys
Quand une maison de disques appelle à votre bureau pour vous annoncer que les Beastie Boys sortent un nouvel album et qu’ils sont disponibles pour l’écoute et une interview, que faites-vous ? Vous sautez sur l’occasion. Rencontrer Mike D, MCA et Adrock, oui, bien sûr ! Après les mythiques Licensed to Ill (86), Paul’s Boutique (89), Check your Head (92), Ill Communication (94), Hello Nasty (98), To the 5 Boroughs (04) sans oublier la kyrielle de maxis, inédits, dvd, remixes et compilations, Hot Sauce Committee est donc le nouvel opus très attendu de nos trois légendaires rappeurs new-yorkais. Il devait sortir à la rentrée, mais a été repoussé vers avril 2010, car voilà, MCA est malade, atteint d’un cancer de la gorge. Tout le staff de Luxuriant lui souhaite aujourd’hui un prompt rétablissement. En attendant, même si ce n’est pas la bombe attendue (plutôt 17 titres bien funky, mélodiques, classiques, du pur son Beastie Boys malgré les présences de Santigold et Nas), le trio ne changera jamais. Et c’est pour cela que nous les aimerons toujours ! Propos rapportés, toujours dans la bonne humeur. • Parlons d’abord de la production sur Hot Sauce Committee. Comment avez-vous procédé cette fois ? MCA : Nous avons beaucoup jamé. Nous avons certes utilisé pas mal de samples mais nous avons aussi beaucoup joué et même samplé ce que nous avions joué. Au final, tout se mélange et s’imbrique parfaitement. MikeD : Faire de la musique, c’est beaucoup de choses : une idée, écrire des paroles, créer des beats, voir si les mots se marient avec l’instru, recommencer, adapter… C’est tout un processus d’enregistrement, de samples, de remises en question… Notre musique c’est plein d’éléments mis ensemble, des sons arrangés conjointement et ensuite nous voyons ce que cela donne. Nous faisons beaucoup de compositions en même temps, nous ne nous concentrons pas sur une seule chanson ou sur le fait de la terminer avant de passer à la suivante. Nous ne suivons pas un schéma : écriture, programmation, enregistrement. Nous travaillons au feeling. • Vous avez enregistré l’album à New York ? MikeD : Oui à Canal Street, dans notre studio Oscilloscope.
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• Sur l’album précédent, pas de featurings et c’était un choix car vous souhaitiez vous concentrer sur vos chansons tous ensemble, en famille. Cette fois, vous avez Nas. AdRock : Nas est un super rappeur. Nous lui avons demandé de collaborer avec nous. Nous l’avions déjà rencontré en diverses occasions. Adam (MCA, ndlr) a bossé avec lui quand il a réalisé le documentaire Gunnin’ for that #1 spot sur le basket. Ce reportage était disponible partout ici ! Vous ne pouviez pas faire un pas sans entendre parler de ce film (rires) ! Nous en avons discuté avec Nas. Il nous a demandé où nous en étions, si nous préparions un nouvel album. Nous lui avons demandé s’il voulait participer. Il a dit : « oui, absolument faisons-le ! ». Il a vraiment
« Notre musique c’est plein d’éléments mis ensemble. » été super. C’est assez différent de ce qu’il peut faire d’habitude. Il nous a fait des propositions. Nous étions tous très emballés. Le morceau est énorme, nous sommes contents du résultat, de sa voix avec la nôtre… Je suis fan, et heureux de l’avoir sur ce track qui est d’un autre genre. • Et avec Santigold ? Sa musique, son style colle plutôt bien pour une collaboration ? MikeD : Oui, nous avions travaillé ce morceau un peu old school et quand nous l’avons joué, nous l’avons immédiatement adoré, cependant quand nous avons essayé d’y mettre des lyrics, cela ne fonctionnait pas. Nous ne voulions pas abandonner ce titre,
alors nous avons persévéré et Santigold a vraiment réussi à en faire quelque chose de bien groovy. Je ne veux pas dire que ce fût magique parce que cela n’est pas venu d’un coup. Elle s’est beaucoup investie dans ce projet… Elle travaille énormément, elle est bonne dans ce qu’elle fait et au final, nous sommes satisfaits de cet album et fiers de tous nos titres ! • On se prend une photo tous ensemble ? AdRock : Yes ! † Guillaume Le Goff Photo : Barnie (de gauche à droite : Adrock, Mike D, MCA, Guillaume Le Goff)
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Team CITROテ起 TOTAL La victoire est plus belle quand on la partage.
Vous ne nous choisirez pas par hasard
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Interview Sébastien Loeb
« Le public m’apprécie parce que je suis un mec ‹ normal ›. » Le sextuple champion du monde de rallye vit humblement sa passion à 200 à l’heure, sans se soucier d’une quelconque « hype » de mauvais goût. Raison suffisante pour le hisser en une de ce numéro spécial automobile? Pas tout à fait. Sa belle gueule de baroudeur fait fondre les damoiselles du Grand-Duché. C’est déjà mieux. Sébastien Loeb affiche sa kyrielle de sponsors colorés en première page de Luxuriant parce qu’avant tout, il aime arroser ses victoires avec ses collègues. A l’image des journalistes de notre rédaction, le pilote a bataillé en essayant d’épater, à 14 ans, les minettes de son village, couché sur sa mobylette 103 sport, le vent dans le dos, le pied droit appuyé sur son pot d’échappement pour gratter quelques kilomètres/heure sur son compteur fluo. Seb, continue de nous faire rêver ! • Dans ta bande de potes, à 14 ans, c’est ta mob qui faisait le plus rêver les filles ? Nous restions plutôt entre potes, il n’y avait pas vraiment de filles avec nous. C’est venu plus tard, à cette époque je préférais les mobs.
• En vitesse de pointe tu dépassais les 100km/h ? Grâce à mon kit Polini, je montais jusqu’à 128 km/h. • Tu as eu le permis du premier coup ? Oui. • Aujourd’hui, il te reste tous tes points ? Je n’ai pas de points… J’ai un permis suisse. • La première voiture avec laquelle tu attaquais les ronds points alsaciens ? Une Renault 5 GT turbo. • Quand la maréchaussée t’arrête, c’est plutôt pour te faire signer un autographe ou te verbaliser ? Au départ, c’est peut-être plus pour me coller un procès-verbal… Mais quand les policiers me reconnaissent, les choses s’arrangent la plupart du temps… • Quand tu t’autorises un écart, tu es plutôt Fisher, Pinot noir ou Gewurztraminer ? De façon générale, je suis plutôt Picon bière et vin rouge.
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• Il parait qu’en soirée Daniel Elena te vole la vedette ? C’est clair que c’est un gai luron et une vraie vedette en soirée !
duit particulier de la gamme. Nous faisons du rallye pour l’image et pour faire vendre des voitures avant tout.
• Tu crois que tu pourrais nous dévoiler un petit scoop lors d’une victoire un peu trop fêtée ? No comment… Nous avons beaucoup d’anecdotes, mais cela reste entre les gars de l’équipe et nous !
• Tu es un surdoué, un chanceux, un bosseur ou un pilote bien entouré ? Un peu de tout cela, sauf que je ne crois quand même pas être un gros bosseur.
• Tu t’es autorisé quel rêve de gosse depuis que ton banquier te déroule le tapis rouge ? Je me suis offert un hélicoptère.
• Le petit secret technique sur ta voiture qui fait la différence selon toi ? Justement, je ne peux pas te le dire, sinon ce ne serait plus un secret.
• Ce n’est pas frustrant d’être obligé de ne rouler qu’en Citroën ? Je ne roule pas qu’en Citroën. Mon employeur comprend que j’ai aussi envie de voitures de sport, un genre que Citroën ne produit pas et qui n’entre pas en concurrence avec les modèles proposés. • Passer d’une C4 à une DS3 : enjeux techniques ou pari commercial ? Les deux. Pour nous chez Citroën Racing, ce sont des enjeux techniques mais pour la marque, c’est aussi promouvoir un pro-
• Une casse qui t’a vraiment énervé sur une course ? Cela s’est passé en Pologne cette saison. Une pièce de la voiture a lâché lorsque nous avons heurté une souche d’arbre. En temps normal, nous n’aurions pas dû avoir de problème, la pièce était censée tenir. • Quelles prouesses techniques utilises-tu aujourd’hui dans ton véhicule que j’aurais demain dans ma voiture ? C’est un ensemble de paramètres, pas un truc en particulier.
« Quand les policiers me reconnaissent, les choses s’arrangent. »
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• Quel va être le prochain grand virage de ta vie ? Ce sera lorsque j’arrêterai le rallye, et je ne sais pas encore quand, ni ce que je ferai. • Serais-tu forcément un pilote d’exception en Formule 1 ? Comment le savoir ? En tout cas, je ne suis pas sûr que j’aurais pris autant de plaisir en F1 qu’en rallye car c’est vraiment varié. • En endurance ? On va te voir aux 24 heures du Mans ? C’est une possibilité mais rien n’est encore confirmé. Nous verrons bien. • Quelles sont les différences majeures entre les 3 disciplines ? Le rallye est une discipline qui laisse énormément de place à l’improvisation et au feeling à cause des conditions de route changeantes et des différentes surfaces. En fait, on peut davantage comparer la F1 et l’endurance. C’est du circuit mais en F1 tout est « plus » : plus de vitesse, plus de grip, plus d’appuis… En endurance la notion de course d’équipe est aussi à prendre en compte, car elle donne une approche très différente de l’épreuve.
« Je ne suis pas un kamikaze » • En WRC, quelles conditions particulièrement pénibles redoutes-tu ? Je ne redoute pas forcément des conditions, je sais que certains rallyes sont plus difficiles que d’autres, mais la variété des terrains rend aussi ce sport extrêmement passionnant. • Qu’est-ce que l’enjeu du 7ème titre de champion du monde représente pour toi : passion, fierté, argent, Schumacher des rallyes, dépassement de soi ? Je ne vois pas le 7ème titre comme un enjeu particulier mais plutôt comme un nouveau challenge qui se présente au début de la prochaine saison. • Quand tu te détends sur un jeu c’est forcément du rallye, plutôt Fifa ou Mario Bros ? Oui c’est plutôt Gran Turismo. • Le joujou toutes catégories comprises qui te procure le plus d’adrénaline ? La F1 sûrement, car je n’ai pu en conduire une que lors d’essais. Par conséquent, je n’ai jamais vraiment pu m’y « habituer »…
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« Je suis plutôt Picon bière et vin rouge. »
• Ce n’est pas trop risqué de faire le casse-cou sur tout ce qui te procure du plaisir au risque de pénaliser ta carrière pro (mountain bike, sports de glisse, hélicoptère) ? J’ai le droit de pratiquer ce type de sport mais je n’ai pas le droit de me faire mal ! C’est tout, il faut rester raisonnable et connaître ses limites. • D’ailleurs, au niveau de la sécurité, peut-on dire que tu risques ta vie à chaque virage ? Non, pas à chaque virage, mais parfois oui. Mais on sait qu’on pratique un sport dangereux, c’est vendu avec. Et puis je ne suis pas un kamikaze, je prends des risques calculés même si cela paraît fou de l’extérieur. • As-tu un langage spécial avec ton copilote pour communiquer ? Comment vous traduisez « attention ça va être la merde » ? Non, nous n’avons pas de langages spéciaux, je peux inscrire dans les notes des endroits « piègeux » mais c’est tout. Il m’arrive de souffler un peu parfois et Daniel sait alors que c’est passé « fin ». • Séverine n’est pas trop jalouse du temps que tu passes avec Daniel ? Non, elle aime bien Daniel et puis elle vient sur les courses, donc je la vois aussi. • Quand vous décidez de rouler ensemble, est-elle aussi bon copilote que Daniel ? Je ne veux pas comparer, elle fait cela de temps en temps et pour Daniel c’est vraiment son métier. Mais Séverine se débrouille très bien.
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• Tu es le sportif 2009 préféré de tes compatriotes français, selon toi comment as-tu réussi à coiffer au poteau des footballeurs et des tennismen ? C’est sûr que j’étais le premier surpris de ce classement où j’arrive devant des sportifs dont la discipline est beaucoup plus médiatisée que le rallye. Mais je pense que le public m’apprécie parce que je suis un mec « normal » et que je reste moi-même. • Ton plus beau titre ? Le premier… cela reste toujours le jour où tu sais que tu as enfin réussi à le faire ! • Ton concurrent le plus dur à battre ? Mikko Hirvonen : il est solide mentalement, rapide et ne fait pas de fautes. • Aujourd’hui à 35 ans, as-tu un regret ? Non, je n’en vois aucun. • Sur la ligne d’arrivée, quel est le regard que tu cherches en premier ? Si ma fille Valentine est là avec ma femme Séverine, ce sont elles que je cherche. • En 2010, tu vas courir à domicile, comment aimerais-tu que se déroule la soirée de fin de rallye ? J’aimerais que mes amis soient présents avec ma famille. † Sébastien
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Flight Simulator Si mythologie automobile il devait y avoir, Porsche occuperait sans aucun doute la première place au rang des divinités. Depuis l’apparition du modèle 356 en 1948, la marque allemande n’a cessé d’étendre son influence sur les routes du monde entier, des côtes californiennes aux pistes du Mans. Après plus d’un demi-siècle d’hégémonie, le constructeur de Stuttgart lance un énorme pavé dans la marre en dévoilant… une GT quatre portes: Porsche Panamera. Fureur de vivre Si la 64 marque la naissance de Porsche en 1938, ce n’est qu’à partir du second modèle que la révolution opéra dans le monde de l’automobile avec la 356. Conçue par Ferry Porsche sur les bases mécaniques de la VW Coccinelle, elle fut produite à 78000 exemplaires entre 1948 et 1965 et s’imposa durant toutes ces années comme LA sportive auprès d’une clientèle résolument «porschite», parmi laquelle on retrouve un certain… James Dean, qui se prit de passion pour une version Speedster 1500 Super durant le tournage de La Fureur de Vivre et au volant de laquelle il n’hésitait pas à semer la terreur dans les rues de L.A. Deux mythes étaient nés ! 911 1963 voit l’apparition de la génération 911 au salon de l’automobile de Francfort. Equipée du mythique 2L Flat 6 monté en porte-à-faux sous le capot arrière et refroidi par air, cette première « type 901 » remporte un incroyable succès en raison de ses performances jusqu’alors inédites (215 km/h en vitesse de pointe) et de la sonorité envoûtante de son moteur. S’ensuivent de nombreuses évolutions jusqu’à l’actuelle 997. Durant les 40 années qui suivirent, les usines de Stuttgart produisirent trois principaux dérivés dont le Boxster, le Cayenne et le plus récent Cayman. Si l’arrivée du Cayenne marque un virage à 90° au sein de la marque germanique, suscitant un tollé lors de son apparition et plus particulièrement lors de la sortie de sa version diesel, la toute dernière Panamera provoque un raz-de-marée au sein de la communauté des fans purs et durs. Une quatre portes, il n’en était pas question ! Erreur. Nommée Panamera en hommage à la prestigieuse course Carrera Panamericana dont le parcours de 3000 km traversait le Mexique de part en part dans les années 50, la dernière venue mérite tous les honneurs qui lui sont dus. Navire amiral Se placer au volant de ce bolide reste un privilège, voire un honneur pour qui apprécie la belle mécanique. Et c’est dans cet état d’esprit que j’embarque dans mon exemplaire, une version S de 400 ch. Léger souci : les routes du Grand-Duché sont recouvertes d’une fine pellicule de neige. Un sticker me rappelle que les pneumatiques hiver ne m’autorisent à rouler qu’à maximum… 240 km/h. Anecdotique. Je tourne la clé de contact et… Pors-
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che, tout simplement. Une sonorité inimitable qui vous projette instantanément au sein du mythe. Difficile de s’imaginer que l’on ne puisse pas prendre du plaisir à bord d’une quatre portes estampillée Porsche. Sportive de tous les jours La Panamera procure indéniablement un sentiment de puissance contenue mais ce qui frappe au premier abord, c’est l’habitacle digne de la plus luxueuse des classes affaires. Cuirs exceptionnels, bois précieux, assise irréprochable, système audio Burmester, navigation haut de gamme et cockpit digne d’un avion de chasse. Si le nombre des commandes peut décontenancer par leur aspect futuriste très H.R. Giger, elles tombent instinctivement sous la main et la console centrale permet de gérer l’ensemble des fonctions du véhicule de la manière la plus efficace qui soit. Quelques kilomètres permettent de se convaincre du caractère polyvalent de cette limousine survitaminée. On est bien loin des spartiates 911 des années 80. La Panamera offre une plage d’utilisation impressionnante : GT sportive à la moindre sollicitation, elle se transforme en familiale d’exception pour une virée au ski 5 étoiles. Son coffre de 445 litres offre un volume de chargement jusqu’alors inconcevable pour ce type de véhicule, ce qui la place en concurrence directe des Maserati Quattroporte et autres Mercedes CLS. Equipée d’une boîte robotisée PDK à double embrayage à 7 rapports, à la fois rapide et souple, elle se révèle diablement efficace dans toutes les situations. Côté performances, le V8 atmosphérique développant une puissance de 400 ch à 6500 tr/min se révèle «paisible» à bas régime et délivre sa puissance avec une grande linéarité pour littéralement rugir dans les tours. Conclusion La Panamera s’impose comme LA GT 2010… familiale ! L’esprit Porsche est préservé et rien ne vient décevoir, tant au niveau des performances que du confort et de l’habitabilité. Bref, une véritable 911 +2. On a aimé Une ligne exceptionnelle. Une véritable 4 places. La linéarité du moteur. Les finitions impeccables. L’aspect polyvalent du véhicule. L’esprit Porsche. On a moins aimé La météo lors du test. † Christophe Michel La Porsche Panamera est disponible chez Porsche Zenter Lëtzebuerg (www.porsche.lu)
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Interview Lorryson Nul n’est prophète en son pays et c’est bien là le grand drame de Lorryson, photographe shooté à la custom culture. Le chasseur d’images underground bataille pour que les Luxembourgeois sortent de leur garage leurs rutilants roadsters afin que les pin-up du pays posent lascivement leur arrière-train sur le capot. • Sur qui as-tu pompé ton style ? En grande partie sur mon idole David Perry, sauf que personnellement je ne me cantonne pas à photographier des pin-up classiques. Je peux m’aventurer à shooter aussi des filles tatouées, un peu moins gentilles, qui se lâcheraient en latex. J’aime également beaucoup les clichés de Dirk Behlau qui travaille avec des mannequins plus modernes en décolorant au maximum ses images. Moi, je n’aime pas les photos fades alors j’ajoute un maximum de couleurs. Mes modèles sont aussi beaucoup « locaux ». • Tes débuts ? J’ai commencé en 2005 par photographier des bâtiments industriels, des bunkers, des ruines. J’aimais bien la rouille même si aujourd’hui je préfère le chrome (sourire). • Tu recherches quoi dans une image ? La perspective. Lors de mes shootings, j’ai toujours une échelle à portée de main. J’aime prendre de la hauteur et inversement, je n’hésite pas à me jeter dans la boue pour faire une bonne photo.
• Tu penses que les 50’s ne sont pas mortes ? Non, et je peux même t’affirmer qu’elles reviennent au goût du jour ces temps-ci. • Es-tu un photographe de sous-culture ? Je photographie une culture de niche car j’ai toujours aimé le mode de vie underground. Je faisais partie d’un gang de motards dénommés Harley Brothers. Ne comptez pas sur moi pour aller photographier les playboys en costard dans les clubs branchés du centre ville (sourire). • Tu ne shootes que des vieilles caisses ? Essentiellement des voitures et des bécanes américaines old school. • C’est quoi une belle mécanique ? Une voiture qui a de la classe avec pleins de petits détails qui feront la différence, comme les deux aigles à l’arrière de la Chevrolet Bel air. J’aime aussi les Cadillac, Buick, Pontiac et vieilles Ford. • Et une belle femme ? Pour moi, c’est une femme tatouée, un peu spéciale, avec un certain charme qui, grâce à son attitude et à ses poses sensuelles, déclenche instantanément une atmosphère érotique. Sa garderobe peut évoluer du bikini jusqu’aux tenues de soirée 50’s et poursuivre dans un domaine plus fétichiste avec du cuir ou du latex. • Dans ta chambre tu as punaisé quelle pin-up ? Ma femme. • Si tu pouvais compter fleurette à n’importe quelle fille sur la plage arrière d’un véhicule, tu choisirais qui et quoi ? Betty Page dans un Ford pick-up, au moins j’aurais de la place. • La bande son de ta vie ? Tito & Tarantula.
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« J’ai toujours aimé le mode de vie underground. » • Tu galères pour tes casting ? Les Luxembourgeois ne sont pas encore trop prêts à ouvrir les portes de leur garage pour que je prenne des photos. C’est dommage, alors je dois courir à l’étranger. Mon but est de publier plus de matériel local. Je reçois des propositions ciblées de voitures et de filles sur Facebook ou sur mon site www.crazyhouse.eu. C’est plus simple de faire des clichés avec des gens qui vivent le rock’n roll qu’avec ceux qui viennent en mode séance carnaval. • Des parutions dans quels magazines ? Custom Bike, Moto Maniac, Powerglide, Kustom et je viens de décrocher un sponsoring par King Kerosin pour la wear. • Tu n’as pas des sueurs quand une sulfureuse nymphette se trouve devant ton objectif ? Il faut réagir professionnellement. • On ne t’a jamais fait d’avance ? Pas encore. • Un projet ? J’ai envie de publier un bouquin qui s’intitulerait Hot Rods and High Heels. † Sébastien
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Interview The Dukes Le stock-car n’est ni un sport, ni un spectacle, mais un sport qui se donne en spectacle chaque été devant un public de 3000 personnes. Chez les Dukes, si tu freines, tu es un lâche, si tu bois de l’eau, tu es un homme mort. Entrevue avec Fritz et Wukkes du gang de casse-cous le plus déjanté du Grand-Duché.
« Les Dukes ne roulent qu’en orange. »
• Le plus beau jour des Dukes ? F : Le Dukes Day à Differdange : des concerts, des Dj’s, des jolies filles, un barbecue, de la bière et surtout des belles voitures. Nous en profiterons aussi pour présenter nos bolides de stockcar qui concourront cette saison. Bien entendu, vous êtes les bienvenus pour venir exposer vos voitures. • Dans le civil, vous cruisez en voitures américaines ? F : J’ai une Cadillac de 56, une Plymouth Fury 75 et un GMC de 83. • Peut-on imaginer qu’un jour tu roules dans autre chose qu’une américaine ? F : Bien sûr, dans une course pour la détruire (sourire). • Vous êtes combien de pilotes chez les Dukes ? W : Six en seconde classe sur neuf véhicules. La première classe est un peu plus pro que la deuxième, avec des voitures plus puissantes, mieux préparées.
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Fritz et Wukkes
• Ton plus beau podium ? W : Deuxième en 2008 en seconde classe. • Un pilote garde la même voiture toute la saison ? W : Tant qu’elle tient on la garde. Cependant, certains conducteurs ont deux véhicules, un vrai luxe quand tu casses.
• Tu concoures avec quel modèle ? W : Une Ford Sierra 2 litres non renforcée. Dans la petite classe, tu n’as pas le droit de consolider tes bagnoles. • De quelle couleur ? W : Les Dukes ne roulent qu’en orange à l’instar de General Lee, la Dodge Charger 1969 de Dukes of Hazzard ! Nous sommes des vrais sudistes (rires). • Il vous manque simplement la cousine Daisy ? F : Nous lançons un appel pour que des demoiselles viennent rouler avec nous. Les Diables Rouges comptent déjà deux filles dans leur team. • C’est la guerre entre les différents clubs ? F : C’est parfois un peu tendu dans la grande classe. En seconde classe, ça ne dégénère pas et encore moins chez les Dukes car nous privilégions le côté fun de la discipline. • Qui gère les règles ? W : La Fédération Luxembourgeoise du Stock-Car (FLSC). • La différence entre les Dukes et les autres teams ? F : Nous sommes plus beaux (sourire). • Combien de courses par saison ? W : Sept courses toutes les deux semaines à partir du lundi de Pentecôte, en mai, jusqu’en septembre, sur 3 circuits différents (Alzingen, Schuttrange et Buschdorf). Les pilotes courent deux manches de 15 tours pour se qualifier pour la finale.
• C’est un business rentable ? W : Les trois premiers reçoivent entre 60 et 25 €, pas de quoi mener la grande vie. De toute façon, nous ne le faisons pas pour l’argent. • Vous avez des mécanos ? W : Tout le monde met la main dans le cambouis chez nous.
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« Un mauvais pilote roule comme un kamikaze. » • Vous les récupérez où ces voitures ? W : Dans les casses autos ou grâce au bouche-à-oreille. Il faut compter 1500 € pour préparer une voiture dans la petite classe et 5000 pour la grande classe car tu dois la renforcer solidement. Nous remercions d’ailleurs au passage nos sponsors, le King Wilma, le Pirate et le Duerfkessel à Koerich.
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• Vous vous êtes déjà pissé dessus lors d’une course ? W : Je me suis déjà fait de grosses frayeurs mais rien de bien grave. Je me suis cassé la main une fois en me la bloquant dans le volant.
• On parle de quelle vitesse ? W : Dans les 80-90 km/h. Dans la première classe, il y a tout de même des Ford Granada équipées en moteur BMW avec presque 200 chevaux sous le capot. • Tous les coups sont permis ? W : Ah non, par exemple, tu ne peux pas foncer dans la porte d’un autre chauffeur, c’est strictement interdit. Tu reçois une pénalité d’un point. A contrario, si tu réussis à faire basculer un adversaire d’avant en arrière tu reçois trois points, idem si tu arrives premier sur la ligne d’arrivée. Ce n’est pas forcément le premier qui remporte la manche mais celui qui accumule le plus de points. • La différence entre un bon et un mauvais pilote ? W : La voiture ! Le principal, c’est qu’elle soit bien construite. Ensuite, il ne faut pas avoir peur d’accélérer et maîtriser le véhicule dans les virages. Un mauvais pilote roule comme un kamikaze. Il faut avant tout conduire avec sa tête et ne pas rentrer comme un fou dans les autres, sinon, si la voiture n’est pas renforcée, elle se casse. • En seconde classe vous modifiez votre engin ? W : Nous plaçons le réservoir devant et le radiateur derrière avec une petite protection sur le moteur. • Vous vous entraînez la semaine ? F : Oui, au bar (sourire). • Le palmarès des Dukes en 2009 ? W : Deuxième dans la petite classe, quatrième dans la grande.
• En 2010 ? W : Premier partout ! (rires) • Fritz tu es toujours Dj ? F : Toujours oui, mon nom de scène c’est DJ Buick. Je passe du rock’n roll pendant le Dukes Day et en soirée, je joue plutôt de la house. • Elle est où ta Buick ? F : J’ai roulé pendant 11 ans dans une Buick mais j’ai fini par la vendre. Il était temps de changer. • Comment fête-t-on une victoire chez les Dukes ? F : Beaucoup de bières. † Sébastien
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ELDORADIO CD-TIPP
Mando Diao The Malevolence of Mando Diao
Sou ass dat, wann een um Späicher oder am Keller an ale Këschten wullt. Do fënnt een Erënnerungen, déi een eigentlech scho verdrängt hat- muncher och zu Recht. Déi Responsabel vun der Plackefirma EMI hunn dogéint misse feststellen, dass do tatsächlech nach masseg Material vun Mando Diao ronderëm läit. Eng Band mat där sech et d’Plackefirma mëttlerweil zimlech verduerwen. A fir dass een net am Sträit ausernee geet, koume Band a Label nach eemol zesummen- an zéien lo mat dëser Sammlung vu Raritéiten a B-Säiten en definitive Schlussstréch ënnert hir Bezéiung. Den Album „The malevolence of Mando Diao“ weist: Vu Lidder déi et bei Mando Diao just op eng B-Säit gepackt hunn, kënnen aner Bands nëmme dreemen. Den Album ass och erstaunlech villsäiteg: ale Motown-Soul, romantesch Balladen a jugendleche Rock- all dat fënnt een op dësem Album.
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Dat komplett Material wier labber fir op mannst ee groussen Hitalbum duer gaangen – firwat verschidde Lidder et net op ee reguläre Studioalbum gepackt hunn, muss een dann och net verstoen. Déi nei, bis elo onveröffentlecht Single „The quarry“ mat liichtem Mariachi-Touch muss een do schonn zu den e bësse manner gelongenen Stécker zielen. Natierlech ass net all B-Säit en Hit. Verschidde Lidder wéi „Searching for owls“ passen effektiv besser op eng B-Säit, an de Beatles-Cover „A hard day‘s night“ wär besser als Kuriositéit wéi als Raritéit archivéiert ginn- och wann d‘Schweden selwer dësem Klassiker hiren eegene Stempel opdrécken. Trotzdem zitt des Kollektioun e gelongene Bilan vun de Bandjoren 2002 bis 2007. Et kéint ee souguer soen, dës B-Säiten–Kollektioun ass bis elo ee vun de beschte Mando Diao Alben. † Christine Delvaux
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Interview Jean-Paul Lespagnard
« Les obsessions m’ont toujours fasciné. » Le Styliste fantaisiste et foutraque Jean-Paul Lespagnard étale avec bonhommie sa belgitude empreinte de kitsh dans cette interview. Luxuriant loves JPL.
• La dernière fois que nous nous sommes vus tu me parlais de mille projets, où en es-tu ? Cela n’a pas changé, je suis sur plein de choses à la fois. Je prépare une collection arty, artisanale et haut de gamme pour un producteur italien. Je travaille sur un projet sportswear encore un peu confidentiel. • Un petit effort, on ne dira rien. Un mec de Paris a racheté Trévois. Ensemble, nous faisons renaître la marque. C’est super chouette. Cela me plairait vraiment de réaliser des baskets. J’adore les sneakers. Je ne porte que cela… Ceci dit, ce n’est qu’un projet parmi tant d’autres. Je prépare une exposition pour le festival de Hyères qui se tiendra en avril. J’enseigne aussi à l’IFM (Institut Français de la Mode). J’organise des workshops avec des enfants et aussi des ateliers pour le CREAHM (CREAtivité et Handicap Mental). • Le CREAHM ? Tu peux m’en dire plus ? C’est un centre d’art pour handicapés mentaux à Liège. Je l’ai connu quand j’étais étudiant en arts plastiques. C’est un endroit fascinant où l’on rencontre des gens qui produisent des œuvres incroyables. J’ai croisé un gars qui ne dessine que des Michael Jackson, c’est d’une force sans nom. Les obsessions m’ont toujours fasciné, et au CREAHM je rencontre des gens capables d’en changer du jour au lendemain. Au fond, c’est le propre de la mode, n’est-ce pas ? J’aime profondément ce lieu car il met en exergue l’idée de réunion plus que l’idée de différence.
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« Notre côté fantasque nous définit. »
• Tu sembles, de façon générale, très attaché à la Belgique et à ce qui s’y passe, je me trompe ? Disons que je suis un vrai Belge, mais pas seulement. Naturellement la Belgique m’inspire et m’influence mais je ne veux pas me focaliser uniquement là-dessus. Mes inspirations arrivent de façon assez spontanée et instinctive. Je trouve une idée en une fraction de seconde et je me lance ensuite dans une interminable recherche autour de cette idée. Je peux m’y accrocher pendant six mois, sans jamais dévier.
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• Ton travail me semble contenir un peu d’humour belge. L’humour belge existe-t-il ? Il y a un humour belge. C’est incontestable. De toute évidence, notre côté fantasque nous définit, et j’en suis fier. L’un des meilleurs exemples est le symbole de Bruxelles : un petit garçon qui fait pipi. Malgré l’irrévérence de son attitude, il arrive à rester mignon. C’est une image qui me plaît. J’ai un vrai rapport avec cette statue. Je pense que l’on retrouve un peu l’humour belge des BD dans mes collections. Il fait partie de mon univers.
• Quel est selon toi le meilleur fritkot (ndlr cabane à frites) de Bruxelles ? C’est un sujet très sérieux ! J’ai oublié son nom mais j’ai une photo dans mon iPhone si tu veux. • Parle-nous de ton expérience au sein du Fashion Genius Institute du Grand-Duché de Luxembourg. Je préfère ne pas en parler. • La robe Mudam que tu as désignée pour RRRIPP !! T’a-telle réconcilié avec le pays ? Honnêtement, oui, vraiment. C’était une chouette expérience, une très belle collaboration. Le Mudam est un super musée.
• Comment définis-tu cet humour ? C’est pouvoir se regarder dans un miroir et être capable de se moquer de soi. Ne pas avoir peur de se rendre ridicule est, à mes yeux, la plus grande forme de bravoure. • Lors de ton défilé en 2008 à Hyères, tu as fait un clin d’œil à François l’embrouille en utilisant la musique de ses caméras cachées ? C’est le hasard. Je ne savais pas de quelle musique il s’agissait. Elle est arrivée par magie sur mon défilé.
• Puisque nous parlons de collaboration. Ta collection pour 1, 2, 3 s’est-elle bien vendue ? Vraiment très bien. Le maillot de bain « marmotte » était épuisé dès le deuxième jour. La collection a eu des retombées incroyables dans la presse. • Aimerais-tu, à l’instar de ton compatriote Kris Van Assche, dessiner pour une grande Maison ? Cela me plairait pour la liberté qui est offerte. J’aimerais avoir les moyens de faire des shows visuels et dessiner les collections de Lanvin ou de Margiela. Ce sont des univers créatifs qui me parlent. En fait, j’aimerais être le premier Belge à débarquer
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« On retrouve un peu l’humour belge des BD dans mes collections. »
dans une maison aux Etats-Unis comme Ralph Lauren. Ce serait drôle non ? A New York, le fashion district est extraordinaire. Quand je travaillais chez Anna Sui, j’étais fasciné par le fait que nous pouvions avoir une idée le matin et la voir réalisée quelques heures plus tard. Mais le manque d’argent m’empêche d’être libre, je ne peux pas aller au bout de mes idées, et m’offrir une vie « all inclusive ».
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• Dans dix ans, tu aimerais… Avoir une marque qui me permettra d’exprimer des choses plus artistiques. Depuis tout petit, je veux être créateur de mode, c’est une obsession. Mais, sur mon chemin, j’ai rencontré l’art. J’aimerais vraiment faire des collections qui expriment des sentiments. Il y a encore ce romantisme dans la mode et ceux qui réussissent leur carrière en montrant leurs trips m’impressionnent. L’artiste Paul McCarthy fait parti de ces gens. Son travail est une représentation de la société, je n’ai pas besoin de clé pour lire son boulot. • Tu penses à d’autres personnes que tu admires ? J’aime les personnes bien dans leur peau. La chanteuse Yelle, que j’habille, est un modèle pour moi. Quand je l’ai suivie à Los Angeles, où elle jouait à guichet fermé, j’ai pu mesurer son courage et sa capacité de travail. C’est une vraie professionnelle. Les femmes qui m’inspirent possèdent et combinent l’intellect et l’attitude comme Grace Jones, Isabelle Hupert ou Rakel Zimmermann. † Pascal Monfort Photo Karateka : Laetitia Bica
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En verre Réalisation : Pascal Monfort Photos : D.R. numéro 11
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Une fille, son look, ce jour-là
• Qui es-tu ? Je m’appelle Kenza, j’ai 23 ans, je vis à Paris et je suis journaliste mode. • Quand as-tu porté ce look ? Il me semble que c’était le vendredi 6 novembre 2009, durant une journée de tournage pour mon émission The Mode Intern diffusée sur Konbini.com. • Décris-nous ce que tu portes ? Ce jour-là il faisait froid mais beau, très beau même. Voilà pourquoi j’ai décidé d’enfiler mon short en jean Zara, celui avec lequel j’ai passé tout l’été. Bien évidemment, il m’était impossible de le porter sans collants, j’ai donc opté pour le collant en laine bien opaque noir. Un teeshirt en coton tout doux, noir, acheté chez Gap et mon immense gilet en cachemire Zadig & Voltaire, qui est mon plus fidèle allié dès que le froid s’installe. Il est devenu plutôt vilain tant je l’ai porté mais je ne peux pas m’en passer ! Pour finir, une paire de mocassins vintage qui appartenaient à ma mère, Prada pour la touche Preppy, et une étole Isabel Marant pour protéger ma gorge. • Pourquoi ce look et pas un autre ce jour-là ? Ce matin-là je me rappelle m’être demandé comment j’allais m’habiller pour cette journée de tournage. Cela faisait déjà trois jours que nous tournions et j’avais l’impression de ne plus être inspirée. Alors en voyant ce beau soleil, j’ai eu envie de court et j’ai donc immédiatement tilté sur mon short en jean, puis le reste est venu naturellement. J’avoue avoir hésité pour les chaussures. Du haut, du plat ? Des boots, des mocassins ? Oh et puis finalement le pratique l’a remporté !
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• En quoi ce look te représente (ou pas) ? Ce look me représente parfaitement ! J’aime les matières fluides, les pièces loose mais cela me plaît d’allier ces touches à l’élégance. J’adorerais pouvoir m’habiller en robe et maxi escarpins tous les jours mais malheureusement, je suis très mauvaise pour tenir en talons une journée entière et comme je me déplace en vélo, je privilégie le confort. Du coup, je pense avoir trouvé un bon compromis ce jour-là. • Si tu étais un look pour une occasion particulière, tu serais ? Je serai un total look Chloé de la collection prêt-à-porter spring 2010. Une dégaine sobre, très 70’s, des pièces empruntées aux vestiaires des hommes : un beau pantalon, une cape, des sandales, des cheveux lâchés et le tour est joué ! † Propos recueillis par Punky b www.punky-b.com
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Post-report du knight clubber ! Le Knightclubber était habillé. Ceci peut s’avérer complètement logique chez un être humain de 34 ans, sauf qu’il était 9h32 et que le réveil fredonnait sa douce mélopée de bienvenue dans cette surprenante nouvelle journée… Le crâne endolori par les centaines de bières ingurgitées la veille, une première vision d’horreur accompagna son premier haut-le-cœur : le jean taché, avec lequel il avait partagé la nuit, dégageait une odeur pestilentielle de tabac froid et renfermait dans sa poche arrière une souche du vestiaire du Point. Un souvenir remonta alors à la surface : la sortie avait donc eu lieu dans le fameux club de la rue de Hollerich et sa jolie veste l’y attendait encore… enfin l’espérait-il.
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Puis, un second effroi s’empara de lui aussi vite qu’il s’emparait du tube d’Efferalgan : avait-il perdu d’autres affaires ? En stress ultime, il fouilla méticuleusement son pantalon. Bien sûr, il retrouva comme d’habitude son iPhone, ses papiers, son appareil photo et un numéro de GSM griffonné au rouge à lèvres sur un flyer quadrichromie. Et comme d’habitude, les billets de banque avaient disparu, remplacés comme par magie par une certaine quantité de tickets de carte bancaire. Pour s’éviter toute angoisse et toute colère superflue, il les jeta nonchalamment sans vérifier les montants. L’effet du paracétamol se faisant sentir, le Knightclubber se rendit compte qu’il comprenait tout : la chair est faible et sa faiblesse est chère ! †
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File dans ta cuisine ! Ah ben voilà, enfin je retrouve mon Luxembourg : les nuages bas et gris profond, l’humidité qui vous ruine le brushing en 2 secondes, le vent glacial qui vous pique les joues et surtout la douce musique des essuie-glaces lorsque vous êtes coincés dans les embouteillages matin et soir… La magie du Grand-Duché ! Et pour rester dans le ton, ce mois-ci nous cuisinons le potiron…
Petit moelleux au potiron - 200g de potiron ; - 1 orange ; - 40g de beurre ; - 1 œuf ; - 80g de sucre ; - 10g de sucre roux ; - 40g de farine ; - 40g de poudre de noisettes. Tout d’abord, coupez le potiron en dés puis mettez-le à chauffer dans une casserole avec le beurre et le jus d’une moitié d’orange. Ecrasez le tout afin d’obtenir une purée. Dans un saladier, mélangez l’œuf, le sucre, la poudre de noisettes, la farine et le zeste de la moitié d’orange. Ajoutez la purée de potiron et répartissez-la dans 2 ramequins beurrés et farinés. Enfin, déposez au centre un carré de chocolat et enfournez à 180°C pendant 20 minutes. Les moelleux de potiron doivent être servis tièdes avec des copeaux de chocolat sur le dessus. † Mari
Petites pâtes crémeuses façon risotto Pour 2 personnes - 200g de Tripolini (ou vos pâtes préférées) ; - 10 tranches de chorizo ; - 200g de potiron ; - 1 oignon ; - 1l de bouillon de légumes ; - 3 cuillères à soupe de ricotta ; - poivre, sel, noix de muscade et quelques feuilles de basilic. Il faut tout d’abord éplucher puis émincer l’oignon, que l’on met dans la casserole avec les morceaux de chorizo coupés en cubes. Sans matières grasses, puisque le chorizo n’est pas ce que l’on appelle un aliment maigre, si vous voyez ce que je veux dire… Ensuite, ajoutez le potiron râpé et laissez cuire 5, 6 minutes en remuant régulièrement. Puis, ajoutez les pâtes et le bouillon de légumes à la louche façon risotto. C’est-à-dire que vous restez plantés à côté et que vous ajoutez du bouillon, jusqu’à ce qu’il y en n’ait plus dans la casserole. Hors du feu, ajoutez la ricotta, le sel, le poivre, la noix de muscade râpée, le basilic et ce que vous voulez !
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Le marché de l’art, évolution et particularités Est-il nécessaire d’être cultivé pour apprécier une œuvre d’art seulement au prix d’une confusion entre culture et érudition ? L’art procure un plaisir immédiat, accru par la connaissance qui donne la clé d’une meilleure compréhension. C’est un peu comme boire un Margaux avec une pizza, elle n’en n’est que meilleure et le Versailles du Médoc a gardé son goût inimitable. Seuls les puristes trouveront le mélange hasardeux, comme lire que l’art est un marché. Comprendre le marché du beau revient à s’interroger sur son histoire pour examiner les connexions avec le reste de l’économie, c’est presque s’aimer à distance : le lien est imperceptible pour les néophytes, difficile à définir, mais solide et indéfectible. Jusqu’à la seconde moitié du XVIIIème siècle, l’art est lié au pouvoir. Les artistes se déplacent de cour en cour et leurs œuvres restent là où elles ont été produites, dans les voûtes des églises vénitiennes ou sur les murs des palais princiers. Mais alors que le Grand Siècle joue son dernier acte, Louis XVI à peine entré en scène, la Révolution se prépare en coulisses. Paris est en 1750 le lieu privilégié d’échanges entre diverses sources d’approvisionnement, les grands antiques provenant d’Italie, les Provinces Unies qui se dessaisissent des maîtres du XVIIème et des acheteurs de toute l’Europe. La face du théâtre change et le centre névralgique du marché de l’art se déplace à Londres, où sont dispersées des collections d’une richesse sans pareil, comme celle du Duc d’ Orléans. Pour qu’un véritable marché se crée, il faut que se distendent les liens entre les artistes et leurs commanditaires, que les uns produisent pour le marché et que les autres acceptent des sujets qu’ils ne choisissent plus. Toutes les conditions sont réunies au XIXème siècle. Les premiers marchands, Paul Durand Ruel en tête, remplissent un rôle d’intermédiaire et modèlent surtout le goût des clients. Celui qui soutint l’impressionnisme jusqu’à mourir ruiné entouré de 600 Degas et 800 Renoir a su séduire de grands collectionneurs américains comme les Havemeyer. C’est à ce moment-là que le marché de l’art historiquement européen s’établit aux Etats-Unis, pour représenter aujourd’hui 50% des transactions mondiales. Des noms illustres émergent alors, comme les Wildenstein, qui ne se contentent pas de négocier des œuvres, mais contribuent à l’histoire de l’art. Cette stratégie consistant à imposer une nouvelle esthétique a engendré un processus de renouvellement permanent de l’offre, qui passe à la fois par la redécouverte des maîtres anciens comme Georges de La Tour dans les années 70 et de renouvellement de l’art contemporain, jusqu’à aboutir à l’art vidéo avec Wolf Vostel.
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Pourtant l’art reste un bien particulier, même si les parallèles avec le reste de l’économie sont envisageables. Le marché de l’art a sa propre monnaie, la cote d’un artiste et plus prosaïquement le Dollar US. Le succès d’un artiste dépend du soutien financier dont il dispose, des techniques de marketing et de publicité, et de la capacité de son agent déjà éprouvée par le passé à imposer un goût nouveau. L’Etat développe l’offre en imposant ses goûts et par le mécénat, mais la raréfie en acquérant pour compte des musées et dans de rares exemples, les détruit. Ce que Goebbels appelait le Bauhaus, soit l’art dégénéré, a conduit à l’autodafé de 5000 œuvres à Berlin en 1939. Si la bourse est un lieu d’échange quotidien de valeurs parfois négociées quelques heures auparavant, une œuvre d’art une fois acquise demeure chez son propriétaire. Mis à part pour les grands maîtres anciens, dont l’offre reste faible, la spéculation est rare surtout dans l’art contemporain. De plus, si une action Ericsson est substituable en tout point à une autre, un Picasso de la période bleue n’équivaut pas à un Picasso de la période rose. Des valeurs présentes aujourd’hui au Nasdaq, combien seront encore présentes dans trente ans ? L’art traverse le temps. Si l’on peut acquérir une part du capital d’une société, on ne peut acquérir une partie d’une œuvre d’art que via des Hedge Funds, dont le succès reste marginal. Lyon célèbre actuellement la mémoire de Rose Valland, obscure secrétaire au Musée du Jeu de Paume, qui pendant l’occupation a consigné toutes les informations disponibles sur les œuvres dérobées. En 1950, 60 000 sont retrouvées et dispersées entre leurs propriétaires ou héritiers, les Musées et les salles des ventes. Si un bien peut être acheté et vendu au sein d’un système organisé, alors on peut parler de marché. L’expression la plus haute de la culture humaine se monnaye depuis toujours, mais dans les règles de l’art. L’art, bien de consommation, est sans doute le seul pour lequel on peut risquer sa vie sans perdre son âme. † RS. Illustration : Gilles Uzan
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steve's corner
Interview Kwistax
« Op der éischter „FIKTIF B-Day Party“ hu mir dem Kate Moss säin Gebuertsdag gefeiert! »
• De Numm Kwistax steet fir vill Ofwiesslung an nei Konzepter wat elektronesch Musik ugeet. Egal op zu Bréissel oder hei zu Lëtzebuerg, do wou hien hannert de Plackespiller steet gëtt et sécher net langweileg. Du spills gäeren mat verschiddene Styles an dengen Sets? Jo! Am Moment ass dat waat meng Jungs vu „Freaks & Geeks“ an ech selwer am meeschten spillen e Mix vu Sounds aus de Ghetto‘e vun der drëtter Welt, an alen House aus de 90s, dat ganzt servéiert mat schwéieren Dub-Infra-Bassen a natierlech Aflëss vu menger éischter Léift: dem Hip-Hop. • Klengt intressant. An mat dem Mix hues du och scho verschidden DJ-Concoursen gewonnen. Wéi koums du dozou? A la Base kommen ech jo aus da Scratch-Musek. Ech hu 1997 meng éischt Plackespiller kaf, an wollt de beschten Turntablist am Land ginn. Mee hei am Land huet een iergendwéi Tendenz Artisten ze „ënnerfuerderen“, an dofir krut ech séier d’Flemm a sin op Bréissel gaang! Do ukomm, war mäin Ziel un engem „DMC DJ Championship“ deelzehuelen a mir an der Belge en Numm ze man! An dat huet funktionéiert! Déi läschte Kéier wou ech do matgemaach hunn, war 2006 bei den „Benelux DMC Finals“ zu Amsterdam!
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• Gëtt et en Ënnerscheet fir Dech als DJ wannste elo hei zu Lëtzebuerg spills oder am Ausland? Jo dat ass GANZ verschidden! Et hänkt ëmmer vun der musikalescher Vergaangenheet vum Land of. D‘Belge as jo e Pionéier an der elektronescher Musek mat der ganzer „New Beat“ Szeen aus den 80‘s, dofir sinn d‘Bréisseler immens oppen fir nei Saachen. D‘Mentalitéiten passen sech zu Lëtzebuerg eben méi lues un… • Du spills zimlech vill zu Bréissel. Ass et schwéier sech do an der Club-Szeen e Numm ze maan? Ech man en Ënnerscheet tëschent „sech e Numm man“ an qualitativ e gudden DJ sinn. Fir sech e Numm ze man hänkt et dovun of, ops de mat deenen richtegen Leit am richtegen Moment zesummenhänks. Fir e gudden DJ ze sinn muss du vill trainéieren, e bëssen geckeg an e Musek-Sammler sinn. Ech hat eben Chance, an hat déi Zwou Saachen! • Deng next Dates? Elo de 15. Januar hu mir e neit Party-Konzept hei zu Bréissel ausprobéiert: Mir wäerten all 6 Wochen eng „FIKTIF B-Day Party“ mat Kaffi, Kuch a komescher Musek man. Elo op der éischter hu mir dem Kate Moss säin Gebuertsdag gefeiert! Haha! Elo am Februar steet dann déi nächst „Freaks & Geeks“ am neien „La Fabriqua“ zu Bréissel um Programm. An zu Lëtz misst och de Moment déi nächst gréisser Ultrasocial-Party annoncéiert ginn. Infos zu mengen Dates ginn et op mengem MySpace: myspace.com/djkwistax. † Steve Kugener Photo : Kmeron
fresh
OuF*ti !! F a la vague impression que 2009 a été une année à oublier pour pas mal de monde, alors il a eu envie de marquer le coup positivement pour sa Fin imminente. Pris d’une envie irrépressible d’aventure, il se décide à passer un week-end HORS DE LUXEMBOURG!! Quoi ?? InFâmie, hérésie, pure Folie ??!! Oui, F* n’a peur de rien, c’est un peu MacGyver dans une version plus mondaine et mieux coiFFée. Alors un vendredi soir, tout armé de son passeport, en plein pic d’adrénaline, tel un Parisien passant pour la première fois le périphérique, il traverse la Frontière et met les voiles direction… le plat pays aka la Belgique pour ceux qui sont mauvais aux questions bleues du Trivial Pursuit ou qui ne connaissent pas Brel. So exciting ! Vous vous en doutez, F n’est pas non plus parti avec un sac à dos, une couverture et un réchaud… La période traveller-dreadlocks-Guide du routard, il a Failli l’avoir à 17 ans et malheureusement (ou heureusement, on ne sait pas trop) cet élan n’a duré que 35 secondes, le temps de réaliser que Vuitton ne Faisait pas de tentes. Il s’est donc assuré de rejoindre des gens bien Fêtards et dans des conditions acceptables. Ainsi, c’est au Village de Noël de Liège qu’il retrouve 4 garçons Fantastiques et une jolie blondinette. L’ambiance survoltée de la ville étudiante opère immédiatement – avec l’aide de quelques verres, convenons-en. D’ailleurs F ne se souvient pas Franchement de l’intégralité de cette Folle soirée… Il se rappelle avoir eu Froid, d’avoir élu Chez Plume meilleure échoppe du Village de Noël, avec son désopilant patron et sa charmante équipe de serveurs, d’avoir eu chaud, d’avoir rencontré Valentine, membre du collectif d’artistes Kramik, aussi talentueuse que sympathique, d’avoir eu à nouveau froid, d’avoir sillonné les bars du Carré, quartier liégeois réputé pour ses excès en tous genres, d’avoir dansé avec de jolies Belges et d’être rentré par miracle sans encombre à l’hôtel… Ouch !! Souvenir douloureux du lendemain : un hématome probablement dû à une chute et la vision à peine réveillé de la Face cachée de la lune d’un membre – mystérieux ! – du Luxuriant DJ Crew sortant de la douche. Les yeux de F lui font encore mal ! Midi passé de cinq minutes, dernier délai pour quitter la chambre. Après une quasi-tentative de visite de Liège by day, la miss du groupe propose une alternative plus haute
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en couleur : un apéritif à la Maison du Peket… Haut-lieu de la vie éthylique liégeoise, le bar, inaccessible la veille au soir sous peine d’hémorragie interne par compression, a Fait du peket (alcool de genièvre aromatisé) sa spécialité et se révèle être un havre de paix pour remise en jambes de lendemains de fête. Toute requinquée, voilà notre joyeuse troupe sur la route de Bruxelles, seconde étape de cet improbable week-end. Sur place, après un peu de repos bien mérité, F et ses comparses sont rejoints par deux adorables créatures : Anne-Flore Cabanis, artiste parisienne montante et un personnage hors du commun que nous appellerons El Jamón afin de ne pas nuire à sa carrière internationale… Tous s’accordent un bon petit repas thaï dans le quartier St-Gery, Face à la Bourse puis une idée de génie vient à F : emmener tout ce petit monde au CaFé Central, dont il a entendu grand bien et qui se trouve à quelques pas de là. Le « Central », c’est la quintessence de la capitale belge : une certaine désuétude sexy qui met tout de suite à l’aise, tout comme le service sans chichis et le public hyper varié. Quelques énergumènes outrageusement bobos et sortant probablement des beaux-arts tous proches interprètent de manière très contemporaine, voire assez farfelue, la musi-
que bien choisie par les DJs qui défilent derrière les platines. On danse, on rit, et on ne voit pas les heures ni les ballons passer. Trois heures, certains tombent au combat, mais d’autres n’en ont pas encore fini. F reçoit un coup de fil, la Fête bat son plein à cent mètres à peine chez un Funny Friend architecte. Trois heures dix : F, El Jamón, AF et celui que nous nommerons C, toujours par souci d’anonymat bien sûr, atterrissent hilares dans un loFt baigné d’une lumière de néon bleue et croisent des gens en slip et se Faisant gentiment Fesser contre les murs… Normal… Le son est bon alors pourquoi ne pas proFiter un peu du danceFloor avant d’aller dormir comme un bébé (concernant C, un gros bébé dont le ronFlement Flirte avec le cri du rhinocéros en rut) ?? Dimanche, avant le retour, F veut terminer cette escapade en beauté et opte pour un dernier petit verre au tea dance du You. Là, deux gogos dancers-pères Noël à peine vêtus de leur hotte ont conForté F dans son idée que les Belges sont les super-héros d’un pays enchanté et FestiF qui mérite d’être bien mieux connu qu’il ne l’est. † F. Photo : Adrien Ehrhardt
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Priorité 2010 : moi ! Enfin finies ces fêtes fatales pour le teint, la silhouette et le porte-monnaie ! Super, nous allons enfin pouvoir nous pencher sur les petits détails qui font que l’année débute en beauté… un spa luxueux, un objet impertinent, un restaurant d’exception et quelques bonnes raisons de gonfler notre culture générale. Prêtes pour une nouvelle année ? Courez !
Se cultiver – Diagonales Du son, des vibrations et de la musique ? La collection du Centre National des Arts Plastiques part en balade dans dix régions, sur vingt lieux d’exposition, de février 2010 à janvier 2011 ! Profitez de ce parcours inédit qui s’arrête en Belgique et au Luxembourg et qui met l’accent sur la place du son et de la musique dans la création, au travers une sélection d’œuvres datées des années 1960 à nos jours. Diagonales est une « partition géographique ». La manifestation met tour à tour l’accent sur l’aspect historique de la collection avec la figure de Max Neuhaus, sur l’influence de John Cage dans la déclinaison du thème du silence et de la variation, ou celle de Bernard Heidsieck, John Giorno et Henri Chopin dans le domaine de la poésie sonore. Elle présente également la contre-culture rock avec les créations de Steven Parrino et de Christian Marclay ou encore sur les systèmes auto-génératifs de Céleste Boursier-Mougenot et de Pascal Broccolichi. Le Mudam donne à cette occasion carte blanche aux artistes pour penser et réaliser des œuvres tout à fait spécifiques. Un certain nombre de créations seront également réactivées comme les soundlabs, de Martin Szekely avec une programmation sonore exceptionnelle ! Ouvrez vos oreilles et vos yeux pour partir à la découverte de ces sensations conjuguées qui sauront vous faire vibrer… 9 octobre - 30 janvier 2011
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Se restaurer – La Distillerie du château de Bourglinster Dans le cadre exceptionnel du château féodal de Bourglinster, René Mathieu, le chef de l’année Luxembourg 2010, élu par le Gault & Millau propose une cuisine ultra-moderne qui fait voyager les papilles à 100 000 lieues de Luxembourg-ville. Le XIIe siècle et le monde moderne sont réconciliés de fait par la dégustation des perles gastronomiques mitonnées dans cet endroit idyllique… Vivez une expérience qui réserve des moments absolument hors du commun en vous faisant plaisir dans ce restaurant gastronomique récompensé pour son extrême finesse. « La Distillerie » réserve des mets de choix, réalisés dans les termes de la cuisine contemporaine généreuse et vivante, tournée vers demain mais soucieuse d’hier, avec comme seul objectif de donner satisfaction. Grâce à des épices et des produits de grande qualité provenant des quatre coins du monde, le Chef propose des combinaisons recherchées dont lui seul a le secret. Il sait donner une touche tout à fait personnelle à chaque plat. Le résultat : un rêve culinaire qui mettra sans aucun doute tous vos sens en émoi. Pour Loulou qu’il faudra sûrement motiver pour venir payer l’addition, n’hésitons pas à insister sur le fait que la cave vaut également la peine d’être visitée ! RESMA S.A. 8, rue du Château - L-6162 Bourglinster Tel: +352 78.78.78.-1 www.bourglinster.lu
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Se bichonner – Saint Nicolas SPA Qui peut encore ignorer Rémich et ses longues promenades en bord de Moselle ? Personne ! Tout un chacun s’y est rendu un jour de grand soleil pour flâner tranquillement. On pense connaître par cœur ce coin de Luxembourg à la frontière allemande et pourtant, il recèle encore quelques trésors cachés… Aux passionnés de plaisirs solitaires, aux fans de douceurs et de relaxation, aux fondues de soins de haute qualité, j’offre aujourd’hui mon adresse favorite pour une escapade au rythme du silence : le spa de l’Hôtel Saint Nicolas est tout simplement exceptionnel.
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Passé l’entrée de cet hôtel traditionnel, vous pousserez la porte en verre de ce lieu précieux : marbre, murs capitonnés de rouge et mobilier design fixent une atmosphère chaude et sobre. L’accueil y est discret. C’est avec la plus grande douceur qu’on vous fera découvrir les espaces de relaxation. Rien ne manque ici, et l’on peut disposer - selon la formule choisie - du sauna, du hammam, de la cabine infrarouge (très utile à ceux qui ont le cœur fragile), ou encore d’une terrible grotte de glace et de la cour extérieure pour se donner un bon coup de fouet ! Il y a aussi ces fameux bassins pour les pieds qui répondent à la thérapie du Dr Kneipp, un bain dans l’eau à 15°, puis immédiatement un bain dans celle à 35° et cela revigore la voute plantaire !! L’endroit recèle d’agréables surprises… Imaginez une immense piscine luminothérapie, des baies vitrées qui livrent un joli panorama sur la terrasse mauresque avec sa piscine d’été, et puis bien sûr, on vous propose une gamme de soins du corps qui laisse rêveuse : chemin de Buddha, massage crânien hindou ou massage « Watsu » dans l’eau pendant 30 minutes… vous ne rêvez pas, il existe bien un parcours idéal pour chacune de vous, croyez-moi ! La pénombre de l’espace repos finit toujours par appeler à la sieste en fin de parcours. Un pur moment de détente dont personne ne peut vous priver. Détente, stimulation des sens et énergie positive… c’est la santé et le moral qui se trouvent reboostés ! Ouvert du mardi au dimanche, de 15h à 21h - Fermé le lundi Saint-Nicolas SPA - 31, Esplanade L-5533 Remich-sur-Moselle T.: +352 26 66 3 - spa@saint-nicolas.lu www.saint-nicolas.lu/spa/
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Secret d’alcôve – Kube Ne vous fiez pas aux apparences ! La marque Kube bouscule les fondamentaux du sport et de la mode. Après une première collection, qui a séduit les boutiques de mode, Kube signe son premier partenariat avec Marithé + François Girbaud et sort une seconde collection casual de ses ballons haut de gamme, fabriqués en série ultra-limitée. Un beau succès pour ce nouveau concept, qui place le ballon comme support d’expression cross-culture, multi-âge et multi-sexe. Le sport est urbain, libre, coloré… et sophistiqué, offrez-le à Loulou la prochaine fois, il deviendra le roi du stade ! † www.kube-lesballons.com Caro
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hangover
Interview Phoenix Phoenix est à la pop ce que Daft Punk est à la musique électronique : unique et incontournable ! Leur quatrième album Wolfgang Amadeus Phoenix vient d’être nominé aux Grammy Awards et le groupe rentre d’une tournée aux Etats-Unis avant d’enchaîner avec l’Australie. Deck D’Arcy, le bassiste, nous a accordé une entrevue entre deux coupes de champagne histoire de nous mettre l’eau à la bouche pour leur prestation du dimanche 28 mars à l’Atelier… • Comment s’est déroulée la genèse de ce quatrième opus ? Elle a été longue et difficile, comme pour tous nos albums d’ailleurs ! Wolfgang Amadeus Phoenix nous a pris un an et demi. Pendant les huit premiers mois, le groupe était incapable de produire autre chose que des morceaux qui sonnaient comme des ersatz de ceux du précédent ouvrage. • Quel a été l’apport de Philippe Zdar (moitié du groupe Cassius) en termes de production ? Zdar a surtout mixé le disque et il a canalisé l’énergie débordante du groupe ! Il passait une heure par jour au studio pour nous donner des conseils. Il est comparable à Rick Rubin (producteur des Red Hot Chili Peppers) dans sa manière de procéder, un peu comme un mentor. Son but était de produire un son très « crade ». • Pourquoi une telle évocation pour le nom de cet album ? C’était un délire de Thomas (Mars, le chanteur du groupe) un matin en arrivant au studio ! Et le groupe est super frustré car nous pensions choquer beaucoup plus avec cela et en fait personne ne nous en parle jamais. Nous en sommes presque déçus…
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« Nous pensions choquer beaucoup plus. »
• Comment se déroule la tournée ? Elle a commencé en juin dernier et va durer un an. Les concerts s’enchaînent pendant trois ou quatre semaines et puis s’ensuit un break afin de garder toute notre fraîcheur. D’ailleurs, la barre des 90 lives vient d’être franchie alors que notre sentiment était d’avoir joué trois fois moins ! • La liste des morceaux est figée pour les concerts ? Non, elle change chaque soir. C’est quasiment la seule raison d’engueulade au sein du groupe ! • Est-ce que tu te souviens de votre dernier concert au Luxembourg en 2004 ? J’étais un peu malade mais Thomas en a un super souvenir. Du coup, le groupe a expressément demandé à revenir y jouer, alors que cela n’était pas prévu. Nous avions adoré la salle et le public ! Si l’ambiance est là et que Thomas fait un stage diving, nous ferons peut-être monter les gens sur scène ! † Laurent
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Laissez-moi vous faire une confidence : je craignais ce moment. Oui, moi, dans mon slip du lundi soir, j’appréhende. Comme j’aurais préféré que ce numéro soit consacré à, que sais-je, la paix dans le monde plutôt qu’à l’automobile, cela eut été plus simple. Car il existe un adjectif pour décrire l’état des sites consacrés aux voitures, aux rallyes, aux accessoires et à tout ce qui tourne autour : lamentable. Oh oui, même « Pimp my ride » (http://pimpmyride.com), la quintessence de la débilité, qui dévore comme une gangrène le cerveau des adolescents du monde entier ne procure que peu de bonheur virtuel. Et pourtant, je comptais sur toi, Pimpy. Tu aurais pu briller comme le dentier de ton présentateur charismatique, cela aurait détourné l’attention du lecteur, mais non. Heureusement, il y a quelques initiatives qui méritent d’être mentionnées.
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La première est locale et a vite pris son envol. Karzoo (http:// karzoo.eu) est une réponse à la surpopulation des routes. Bon ok, vous allez me dire, le trajet en voiture, c’est un peu comme le caca du matin : un passage obligatoire fait dans la solitude. Mais il n’est pas forcé d’en être ainsi et le co-voiturage peut être plus fun que cela, j’en suis sûr. Ensuite, Audi et Volkswagen ont compris ce qu’étaient les relations publiques de nos jours, là où d’autres constructeurs nagent en plein XXème siècle. Que ce soit pour leur page Facebook où les fans peuvent influencer le design du futur concept car (http:// bit.ly/53qD5), ou pour la célèbre « Fun Theory » qu’il est inutile de présenter (http://thefuntheory.com), chapeau bas. Ah ! Et pour terminer, deux petites inventions de l’ami Google. Tout d’abord le GPS gratuit et complètement dément qui équipera l’imminent Droid (http://droiddoes.com) — seul concurrent sérieux de l’iPhone. Quant aux lecteurs nantis qui pourront dévorer le bitume au volant de la nouvelle Audi A8, peut-être auront-ils la chance d’être équipés du système de navigation basé sur Google Earth — navigation en 3D pour épater Ginette. Mais pour conclure, sérieusement, pour les sites de voiture, il faudrait lancer un appel à l’aide. † Régis Illustration Minisushi
agenda Mardi 26 janvier Acoustic houseband. Liquid Bonjour Monsieur Gershwin. Philharmonie Mercredi 27 janvier Nickelback. Rockhal Ben Andrews. d:qliq Jeudi 28 janvier A Beatnik Renaissance. Kulturfabrik Fred Baretto group. Liquid Silent Movie Music Company. Philharmonie Vendredi 29 janvier Panic Club. Byblos Bot’ox & Artaban & Metro. Exit07 New Idea Society & Jordan. d:qliq Sans Elle. Casino2000 Resident Night. Flying Dutchman Sir Oliver IPhoneApp Presentation. New Oldie Schickmicki. Hall Polyvalent La Chiers Samedi 30 janvier Andy Weber, Buick Aka Fritz & Cinch. Byblos Billy Talent. Rockhal Abby & Rough He. d:qliq Dj Ars. Byblos The Brian Seeger Organic Trio. Ancien Cinéma 3 Years the Clubrotation. The Point Dimanche 31 janvier Rammstein. Rockhal David Ascani Quartet. Ab. de Neumünster Im Weissen Röss’l. Opderschmelz Abbey Metal Show. Heavymetal.lu Nuit de l’érotisme. Byblos Mardi 2 févier Vers à verre. Kulturfabrik Brian Seeger trio. Liquid Mercredi 3 février Froggy Wednesday. d:qliq Jeudi 4 février Remo Cavallini. Liquid Vendredi 5 février David Gray. Atelier No Blues Arabicana. Casino2000 Palmaspektakel (Lollies). Double Deuce Dr Feelgood. Opderschmelz Frauengestalten. CAPe Samedi 6 février Eternal Tango. Kulturfabrik Grunge 90s. d:qliq Mark Netty & Packo Gualandris. Jah Bar Infiniti. Double Deuce Ricardo Veira. Béckéck
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Dimanche 7 février Abbey Metal Show. Heavymetal.lu Stereofonics. Atelier Jacky, Jojo, Jef et les autres. Théâtre Esch Roby Glod & Jacques Pirotton Quartet. Ab. de Neumünster Nuit de l’érotisme. Byblos Lundi 8 février Air. Atelier Grace Kelly 5tet Feat. Ingrid Jensen. Opderschmelz Mardi 9 février Roberto Negro trio. Liquid Mercredi 10 février Like a Stuntman. d:qliq 70’s Live Night by Poggi & Troost. Béckléck The Paul Wiltgen Group. Théâtre Esch Kalima - Abbaye de Neumünster Jeudi 11 février Messengers. Liquid Ronny Jordan. Opderschmelz Vendredi 12 février KOA-Sang Noir. Extrabold BB Brunes. Atelier Pedro Soler. Kulturfabrik Friska Viljor. Exit07 Carneval bad taste party. d:qliq Electric Vegas. The Point Ole Moehne Bal. Heinerscheid Les Gavroches. Kulturhaus Niederanven Samedi 13 février Duné. Rockhal Carnaval feat. Sir Olivier. Byblos Kiss my Bass. L’Arcobaleno Mons Cats in Paris & Denis Jones. d:qliq Star of life goes metal party. Niederanven SAV’s Bday Night. The Point Aca Luka. Double Deuce Mas-que Bal. Béckléck Dicksowend E flotten Lëtzebuerger Owend. Cube 521 Dimanche 14 février Abbey Metal Show – Special Valentine Day. Heavymetal.lu Stanislas. Casino2000 Tok Tok Tok. Opderschmelz Matthias Bublath Band. Ab. de Neumünster Bal de Carnaval. Perlé Mardi 16 février Jean-Marc Robin trio. Liquid Mercredi 17 février Blueprint. d:qliq Jeudi 18 février Freejet. Liquid
Vendredi 19 février Musigon et Cascadeur. Exit07 Desaparecidos. Byblos Moulinex Bros. d:qliq Samedi 20 février The Declining Winter & Fielhead & The Berndt. d:qliq Inborn. Verso Jam Session. Ancien Cinema Dj set. The Point Boppin’B. Double deuce Bluergbal. Olingen Burrigbal. Scheier Dimanche 21 février Schneeweiss und Rosenrot. Ab. de Neumünster The Byrnes. Ab. de Neumünster Nuit de l’érotisme. Byblos Abbey Metal Show. Heavymetal.lu Lundi 22 février Tokio Hotel. Rockhal Mardi 23 février Kévin Costner & Modern West. Atelier Liquid acoustic houseband. Liquid Mercredi 24 février Alain Kombo. Béckléck Amina Figarova. Ab. de Neumünster Jeudi 25 février The Australian Pink Floyd Show. Rockhal Eliane Valentin. Casino2000 Algo más inesperado que la muerte. Ab. de Neumünster Vecchi & Brutti. Liquid Piket-Tokar-Kugel-Glod 4tet. Opderschmelz Vendredi 26 février We Love Electro with Skinnerbox & READYdot. d:qliq Christoph Stiefel & Lisette Spinnler. Ab. de Neumünster Robert Kesternich Trio. Ancien Cinéma Resident Night. Flying Dutchman Samedi 27 février Emily autumn. Rockhal Frou frou Bal. Caves Bernard-Massard Gawlik Tagaki Project. Ancien Cinéma Froggy Saturday. d:qliq Mark Netty’s Bday Night. The Point Sven Wiitekind. Double Deuce Chopin Night. Opderschmelz Dimanche 28 février NanaFormosa. CAPe Robert Kesternich Trio. Ab. de Neumünster Nuit de l’érotisme. Byblos Abbey Metal Show. Heavymetal.lu
Mardi 2 mars Lux conservatory Jazz combos. Liquid Mercredi 3 mars Kevin Devine & The Goddamn Band. d:qliq Jeudi 4 mars Sayre Brothers. Liquid Zeltik 2010. Opderschmelz Vendredi 5 mars The Winklepicker. Ancien Cinéma Jupiter & Kit & Plateau Repas. d:qliq Palmaspektakel (Krümel & Pina Colada). Double Deuce Samedi 6 mars Mozart l’opéra rock. Galaxie Jacob Conspiracy & Medley Jukebox. d:qliq Dimanche 7 mars Abbey Metal Show. Heavymetal.lu Rose. Rockhal Mozart l’opéra rock. Galaxie Nuit de l’érotisme. Byblos Lundi 8 mars The 69 eyes. Rockhal Mardi 9 mars Fox. Liquid Mercredi 10 mars Lord of the dance. Rockhal Florent Pagny. Galaxie Froggy Wednesday. d:qliq Jeudi 11 mars Him. Rockhal Blue October. Atelier MG Blues band. Liquid Azizah Mustafa Zadeh. Opderschmelz Vendredi 12 mars Imogen Heap. Kulturfabrik Why? Exit07 Moulinex Bros. d:qliq Resident Night. Flying Dutchman Armadilla. Ancien Cinéma Samedi 13 mars Savoy Grand & Homelife. d:qliq RFM Party 80. Galaxie Dimanche 14 mars Abbey Metal Show (Spécial Def Leppard). Heavymetal.lu Nuit de l’érotisme. Byblos Lundi 15 mars Katatonia. Kulturfabrik Mardi 16 mars Acoustic houseband. Liquid Mercredi 17 mars Mohna & St. Petersburg. d:qliq
Erdbeben auf Haiti
Séisme en Haïti
Haiti wurde Dienstag von einem schweren Erdbeben erschüttert. Es hatte schwere materielle Schäden zur Folge und man geht von tausenden von Opfern aus.
Mardi un violent tremblement de terre a frappé Haïti. Le séisme a causé de grands dégâts matériels et fait craindre des milliers de morts.
Helfen Sie uns die Bevölkerung zu unterstützen 50 Euro = 1 Notunterkunft für eine Familie
Aidez-nous à soutenir la population en détresse 50 euro = 1 abri d’urgence pour 1 famille
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Horoscope BELIER (21 mars — 20 avril) : Amour : Profitez de vos amis autant que vous le pouvez. Vous avez de la chance, tout le monde vous adoooore ! Travail : À fond les ballons comme toujours, rien ne vous résiste, bravo ! TAUREAU (21 avril — 20 mai) : Amour : 2010 sera l’année de la patience. Oui, vous obtiendrez tout ce dont vous rêvez, à condition d’attendre le bon moment. Après tout, vous n’êtes plus à deux mois près pour liquider votre belle-mère… Travail : Voilà des lustres que vous y pensez… Mais, comment cacher de l’argent au fisc ? Je vous conseille la bonne vieille méthode de nos grands-mères : sous le matelas mon (ma) grand(e) ! GEMEAUX (21 mai — 21 juin) : Amour : Une liqueur de poire, une liqueur de prune, une liqueur d’orange, une liqueur de figue et une liqueur de cerise. Voilà ! Cinq fruits et légumes par jour ! Facile en fait… Travail : Inscrivez-vous à Qui veut gagner des millions. Mais si, l’argent tombe du ciel. CANCER (21 juin — 22 juillet) : Amour : Organisez une soirée déguisée, vous y rencontrerez enfin l’âme sœur ! L’élu(e) de votre cœur sera vêtu(e) d’un costume de Bob l’Eponge. Remerciez les astres pour ce magnifique présent. Travail : Les astres ont décidé de vous foutre au chômage. Fallait pas vous taper le (la) secrétaire. LION (22 juillet — 23 août) : Amour : Des tensions au sein de votre couple ? Un rendez-vous chez l’esthéticienne réglera sûrement la situation… Travail : Tels les oiseaux migrateurs, barrez-vous au soleil et revenez au printemps. Conjoint et enfants non-inclus. VIERGE (23 août — 23 septembre) : Amour : Pas d’amourettes ou de flirts en perspective ? Ne restez plus là sans rien faire, achetez-vous des sex toys ! Travail : Vous devriez investir de l’argent sur le cours des anti-dépresseurs. Il paraît que cela fait un véritable carton en ce moment.
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BALANCE (23 septembre — 23 octobre) : Amour : Votre bon vieux Maurice, fidèle compagnon canin depuis plus de 10 ans est décédé… Offrez-lui une nouvelle vie grâce à la taxidermie ! Travail : Téléchargez l’application Mac Do pour iPhone, et trouvez le restaurant Mc Donalds le plus proche de l’endroit où vous êtes. Merci les nouvelles technologies ! SCORPION (23 octobre — 22 novembre) : Amour : Non, le prince charmant n’existe pas… Par contre, un gros lard qui aime boire de la bière en matant un bon match de foot, il y en a à la pelle! Travail : Petit conseil d’hygiène : les draps, cela ne se change pas qu’une fois par mois ! SAGITTAIRE (22 novembre — 22 décembre) : Amour : Vous avez ignoré trop longtemps vos petits problèmes de santé… Attention, Mercure vous aura prévenu. Travail : Faites un break financé par l’allocation chômage. CAPRICORNE (22 décembre — 21 janvier) : Amour : Laissez les amours de côté, avec votre nouveau boulot (voir ci-dessous), ce n’est pas gagné ! Travail : Lutte contre le chômage : « Si tu sais faire preuve d’autorité en étant à l’écoute, si tu peux dialoguer mais aussi rester ferme, si tu peux te faire respecter tout en respectant l’autre, tu peux faire mon métier : Surveillant Pénitentiaire ». VERSEAU (21 janvier — 20 février) : Amour : Prenez un Imossel, LE médicament des diarrhées aigües passagères (ou non) de l’adulte. Travail : La natation synchronisée, c’est pour les rejetés de la société. POISSONS (20 février — 21 mars) : Amour : Partez en week-end avec l’élu(e) de votre cœur. Vous saurez enfin si vous pouvez le (la) supporter pendant plus de 48 H. Travail : Comment vous défouler ? Imprimer une photo de votre patron format A3, et réalisez la plus belle partie de fléchettes de votre vie ! Cette opération fonctionne également avec la photo du chien des voisins, du facteur qui mate votre tendre moitié, de votre ex… † Mademoiselle Léa Revon
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