Luxuriant N°13

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The Shoppings par Grégoire Alexandre

Time for a new strategy

Le business de la musique se métamorphose, les disquaires battent de l’aile, nos camarades bloggers du front russe offrent généreusement, au grand dam des derniers labels survivants, les albums de nos artistes favoris en un simple clic, cinq jours avant leur sortie officielle sur iTunes ou Beatport. Seuls quelques illuminés fétichistes continuent de payer au prix fort le vinyle rare dans de sombres échoppes, éternelles reliques d’une pseudo intelligentsia mélomane. De la motivation, il en faut pour entasser une collection poussiéreuse de galettes et bouger son gros postérieur toutes les trente minutes pour retourner le 33 tours sur votre platine tandis que votre petit cousin singe, depuis trois heures, Eminem en mode shuffle sur son iPhone. Certains anarchistes visionnaires du merchandising musical ont décidé de court-circuiter les réseaux de distribution conventionnels. En 2007, pour faire la nique à EMI, les olibrius de Radiohead ont proposé à leurs admirateurs de télécharger gratuitement leur septième opus In Rainbows avec la possibilité de faire un don. Les britons ont plutôt bien assuré leur coup puisque 1,2 million de fans ont joué le jeu. Autre petit filou du marketing, Josh Freese, un des meilleurs batteurs du monde qui s’est illustré à coups de cymbales pour Nine Inch Nails, de grosses caisses pour DEVO ou de charleston pour Guns & Roses, a décidé de refourguer son album solo Since 1972 via la toile en proposant au chaland pléthore de plus-produits. Pour 7 $, Josh vous jette à la figure ses 11 austères mp3, pour 250 $ vous repartirez avec son couvre-chef, un dvd et ses ba-

guettes. Vous irez, pour 2500 $, taper dans le dressing du maestro. Si vous allongez 10 000 $, Josh et ses potes vous emmèneront à Disneyland et ainsi de suite jusqu’à 75 000 $. Tout un programme farfelu davantage destiné à affoler les médias qu’à réellement faire banquer un fils à papa. Seul bémol, un groupie ultra hardcore dénommé Thomas Mrzyglockin a payé 20 000 $ pour s’offrir un peu d’intimité avec son idole et Josh a dû donner des cours de batterie à l’enfant gâté, lui payer un bon gueuleton et l’emmener jouer au golf miniature. Bref, toutes ses élucubrations marketing ont mis la puce à l’oreille de notre rédac’ chef mode, Pascal Monfort, accessoirement chanteur du groupe The Shoppings. L’animal revient d’une tournée d’un mois et demi en Afrique. À la rédaction, nous pensions tous que les vibes du berceau de l’humanité allaient faire redescendre sur Terre notre sociologue de la mode adoré et l’éloigner de ses chemises Comme Des Garçons. Que nenni, il a remonté les ourlets de son pantalon A.P.C., réajusté ses chaussettes rose bonbon en fil d’Écosse et s’est lancé à corps perdu dans les dérives du marketing mercenaire. Pour 3000 `, les rockers branchés écriront une comptine sur la base de votre rencontre, vous donneront un accès backstage et viendront passer des disques dans votre salon. Ayant moi-même déjà mangé, bu, dormi, fait de la musique, festoyé, mixé avec The Shoppings, je vous le clame haut et fort, c’est peu cher payé ! Les enchères débutent ici : www.kisskissbankbank.com/projects/the-shoppings. Vive la musique ! † Sébastien

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Luxuriant 13 Editeur Responsable ................................................... Luxuriant SARL 42 Rue de Hollerich L-1740, Luxembourg Tirage ................................................... 20 000 exemplaires Directrice Artistique ................................................... Alice Litscher assistĂŠe de Julie Lulie Fashion & Lifestyle Editor ................................................... Pascal Monfort Marketing / Advertising ................................................... Arnaud Decker arnaud@luxuriant.lu TĂŠl : (+352) 27 48 95 21 GSM : (+352) 621 210 180 RĂŠdacteur en chef ................................................... SĂŠbastien VĂŠcrin sebastien@luxuriant.lu TĂŠl : (+352) 27 48 95 23 GSM : (+352) 621 493 980 IT Project manager ................................................... Laurent Childz laurent.childz@luxuriant.lu Web Developer ................................................... FrĂŠdĂŠric Maciri frederic@luxuriant.lu SecrĂŠtaire de RĂŠdaction ................................................... StĂŠphanie L. stephanie@luxuriant.lu Communication ................................................... Aurelie Costantini aurelie@luxuriant.lu Marion BrulĂŠ marion@luxuriant.lu

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RÊdaction ................................................... A.R, A.V, Antoine Weber, Brice Reiter, Camille Fernandes, Caroline Puerta, Christian Pearson, Christine Delvaux, Christophe Hanesse, Christophe Michel, David Richiuso, Fabien Rodrigues, François Koch, GÊraldine Grisey, Laurent Bravetti, LÊa Revon, Martial Martin, RÊgis Kuckaertz, RS., Steve Kugener, Thomas Decker

Couverture : Jared Leto from 30 Seconds To Mars

Sommaire ........................................................................................................... Éditorial ....................................................................................... DÊcibel

READYdot ...................................................... Taipan .............................................................. Nada Surf ........................................................ Lilli Is Pi.......................................................... 30 Seconds To Mars ..................................... Erick Morillo ................................................. Tagada Jones .................................................. Lali Puna ......................................................... Bad Religion .................................................. Yegussa ............................................................ Rockhal............................................................

Mixuriant ..................................................................................... Vroom Service .............................................................................

Photographes ................................................... Andrea Ihmsen, Claude Piscitelli, Dan Thuy, Emmanuel Claude, François Simoes, FrÊdÊric Berns, Gilles Uzan, Julian Benini, Karolina Szatna, Mike Zenari, Vincent Habay, Oliver Dessy

Sport

Lionel Messi ...................................................

Vitrine........................................................................................... Punky b ........................................................... Eldoradio ..................................................................................... Art

Milan ................................................................ Michel Rodrigue ........................................... The Plug ..........................................................

La nuit..........................................................................................

Illustrations ................................................... Gilles Uzan, Minisushi

Extrabold .....................................................................................

Abonnement et rĂŠservation ................................................... Luxuriant magazine 42 Rue de Hollerich L-1740, Luxembourg T + 352 27 48 95 21 F + 352 27 48 95 25 info@luxuriant.lu www.luxuriant.lu

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Parutions ................................................... 10 numĂŠros par an

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Interview READYdot « Nous essayons de rester confidentiels et underground. »

READYdot ouvrira le concert d’Acid Pauli le 4 juin au d:qliq. Histoire de faire monter la sauce, nous avons alpagué Gilles autour d’un bon repas. Le compositeur du duo revient sur ses rêves de superstar et nous ouvre les portes de son univers musical. s READYdot ? Nous avons débuté le deejaying en 2005 avec Thierry sous l’appellation de Klangstabil Kollektiv, mais un Allemand un peu agressif qui faisait de l’indus se nommait déjà ainsi et nous a demandé de modifier notre pseudo. Quand tu allumes un vieil ordinateur Commodore 64, l’inscription « ready » apparaît sur ton écran avec trois petits points, c’est ainsi que nous avions trouvé notre nouveau nom de scène (sourire). s Tu faisais déjà de la musique sur un Commodore 64 ? Non, j’ai commencé avec un tracker 4 pistes sur un pc obsolète. Quand mes copains écoutaient mes sons, ils trouvaient que c’était de la musique de cirque. Ensuite, mes goûts se sont affinés, je me suis inspiré d’artistes comme Kavinsky et j’ai commencé à expérimenter de la synthpop et de l’electro. J’ai sorti un premier CD limité à 10 exemplaires (sourire). s READYdot en compo et en dj set, c’est le même univers ? Derrière les platines, nous offrons au public une petite bataille musicale et amicale sur Scratch Live agrémentée de quelques boîtes d’effets. Par contre, je compose seul en parallèle de notre DJ team. L’album représente quelque chose de plus personnel que je bricole dans mon petit studio à la maison.

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s Ton dernier disque c’est Time Capsule ? Exact, c’est mon second album sorti en 2009, disponible sur Schnurstrax Record, le label de Ralf Zeimet. Il m’a laissé le choix de le vendre sur sa plateforme ou de le proposer en libre téléchargement. Je n’ai pas besoin d’être payé car la musique est libre et doit le rester. J’ai un autre job pour subvenir à mes besoins, je suis professeur stagiaire d’éducation artistique dans un lycée. s C’est donc ton côté démago qui te pousse à faire des vidéos de Musique Assistée par Ordinateur ? J’expérimente énormément mes synthés, ensuite je filme le résultat pour expliquer ma démarche et le diffuser sur Youtube. J’aimerais bien enseigner ce genre de choses à mes élèves. s Tu rêves de gloire ? Nous essayons de rester confidentiels et underground, rien que vis-à-vis de mes élèves, par exemple. Nous avons une résidence mensuelle au d:qliq. Cela nous va bien de ne jouer qu’une fois par mois, histoire de susciter l’intérêt tout en nous faisant plaisir. s As-tu prévu de jouer live ? Je suis en train de monter un live visuel avec des Wiimote Nintendo et des audiocubes pour l’année prochaine, mais sous l’appellation de Digital Lung afin d’éviter toute confusion avec notre identité de DJ. C’est un projet plus ambiant avec des synthés bien gras, des beats qui prennent aux tripes, un truc bien sensuel, idéal pour faire l’amour. † Sébastien Photo : Olivier Dessy


* Tarifs Pack Frontaliers • 48 €/an soit 4 €/mois avec une Carte Bancaire Internationale à débit immédiat ou différé. • 96 €/an soit 8 €/mois avec une Carte Visa 1er. ** Jeu gratuit sans obligation d'achat. À gagner : 3 tablettes Apple iPad 16 Go d'une valeur unitaire de 500 € TTC. Voir conditions dans le règlement sur www.labanquedesfrontaliers.com Le règlement qui a été déposé chez Maître Boob, huissier de justice à Metz, est adressé, à titre gratuit, à toute personne qui en fait la demande au 0 890 90 90 90***. ***0,12 €/mn - attente gratuite depuis un poste fixe. Banque Populaire Lorraine Champagne, société anonyme coopérative à capital variable 3 rue François de Curel - 57000 Metz - 356 801 571 RCS Metz - ORIAS N° 07 005 127. Graphisme : Guillaume Lab


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Interview Taipan

« Je n’ai connu que des banquiers très frileux avec moi. » La quantité de scoops et de ragots récoltés dans une interview repose sur le nombre de Jack Daniels que vous réussirez à faire ingurgiter à votre interviewé. Taipan, en plein exercice de promotion de son premier album Je Vous Aime, est reparti en titubant de notre entrevue, un sourire béat scotché aux lèvres et l’œil à demi clos. Désormais, nous en savons beaucoup sur le parcours de

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la nouvelle révélation hip-hop de cette décennie. C’est avec nonchalance et prosélytisme que le rappeur analyse ses punchlines les plus acerbes, spécialement sélectionnées pour vous par la rédaction de Luxuriant. Le prodige du Pays-Haut déblatérera son flow le 10 juillet sur les planches de la Kulturfabrik lors du festival Station Urbaine. Histoire de patienter, entretien Punchliner.


« Je tourne à une moyenne de 500 punchlines par album. » C’est bien cinq cents punchlines par album et sous contrôle d’huissier. Quand tu écris en mesure, ta phrase doit faire mal très vite sur la rythmique, c’est ça une punchline. C’est une forme d’écriture qui se prête surtout à l’egotrip, un exercice bien spécifique au hip-hop qui permet de flatter son ego genre « je suis génial, bande de cons, vous ne l’avez pas compris ». C’est un peu ma marque de fabrique. « Je monte un club de fines gueules, j’suis pas chanteur de singles, j’échange pas mon cœur contre un cœur de cible, v’là mon jingle. » J’ai écrit cette rime au moment où j’ai commencé à démarcher les labels, quand je pensais que c’était encore utile. Les maisons de disques m’ont sorti des feuilles statistiques pour me démontrer que l’auditeur de rap avait en moyenne de 15 à 25 ans et était faiblement diplômé. Bref, en gros, on m’expliquait qu’on n’allait pas comprendre mes lyrics et qu’au niveau du vocabulaire, ça allait coincer. Quand tu arrives à quadriller la musique à ce point, cela devient inquiétant. C’est un degré de compromission que je n’accepte pas. Je n’ai pas envie de prendre les gens pour des cons, même s’ils le méritent bien parfois. « T’as pas idée que pour défourailler fallait se mettre une plume dans le cul, les labels seraient des poulaillers. » Les artistes qui veulent passer en grosse rotation sont contraints de suivre une recette très précise : des mots pas très compliqués, une mélodie entraînante, un refrain après trente secondes. Demain, si on leur disait de se mettre une plume dans le cul pour passer à la radio, ils seraient prêts à le faire. J’ai signé chez LZO car, sans être une structure herculéenne, les mecs se sont montrés super motivés. De plus Sept, Soklak et tous les autres gars du label avaient déjà sorti leur skeud. Au final, je savais que mon album en tant qu’objet allait sortir et être une des priorités de LZO. Wagram m’avait contacté, mais quand ils ont écouté l’album ils l’ont trouvé un peu trop spé. « J’arrive avec une heure de retard et dix ans d’avance. » Cette phrase s’applique surtout aux gens qui sont restés bloqués dans l’âge d’or du hip-hop des années 90 et qui ne veulent plus en décoincer. Avec mon cousin CHI, mon beatmaker, nous estimons qu’aujourd’hui le rap n’a jamais été techniquement autant réussi et surtout le nôtre (sourire). Il faut se prosterner devant l’évidence, CHI a 14 ans de machines dans les pattes. L’album débarque en retard car nous travaillons avec des moyens indépendants mais, même avec ce retard, nous arrivons encore en avance. « Les heures ne passent pas, mais les années passent trop vite. » Quand tu habites dans un coin mort comme le Pays-Haut tu vas passer des soirées complètes à regarder le temps s’écouler dans une entrée du bloc Aragon ou au stade de Thill, en laissant défiler tes projets. Je n’ai pas attendu de sortir mon album qu’à 27 piges par choix. Je me suis trop branlé en jouant au basket. A douze ans, je faisais quasiment ma taille actuelle. Je me suis mis à rêver de NBA en pensant finir à 2m10 jusqu’au jour où, à 17 ans, je me suis pété le genou. Heureusement le rap est arrivé en force.

« La vie est belle… quand t’as de l’imagination. » Je n’avais pas conscience d’habiter dans un endroit pourri avant d’avoir un peu bougé. On a dû s’imaginer un peu de splendeur par chez nous. « Les mecs font des excès de vitesse pour aller nulle part. » Je n’excuse pas les bonhommes qui font du tuning mais dans notre région, ils ont quand même des circonstances atténuantes. Ils roulent comme des oufs pour la beauté du sport mais n’ont nulle part où aller. « J’ai pas de bling-bling, je brille déjà. Ma panoplie se limite à mon bic et basta. » Comme tu peux le constater, je ne porte pas de bijoux en or, je ne suis pas une coquette. Au passage, les gens qui ont misé sur l’or ont bien raison car tous les compteurs indiquent que ça va grimper. Moi j’ai misé sur le RSA (Revenu de Solidarité Active) à vie, c’est 400 euros par mois qui tombent, un petit billet, mais pas de quoi investir dans l’or. « Quand je me réveille, je commence à rêver… » Je fume pas mal d’herbe. Une substance dans la ganja t’empêche de te souvenir de tes rêves. Comme je suis quelqu’un qui rêve de vivre de la musique, je suis bien obligé de rêver pendant la journée. « Si tu le télécharges, je vais tomber dans l’alcool, si tu l’achètes, dans les stups, je préfère. » Le message est clair, achetez mon disque, cela me permettra de me procurer des drogues plus fortes et par extension, de pondre des albums encore meilleurs. Je n’ai jamais testé la coke car j’ai peur d’aimer et je n’ai pas les moyens d’aimer. Sinon le sirop contre la toux, à la Lil Wayne, ce n’est pas pour moi, ça endort. Comme je suis quelqu’un de très relax, je développe ça naturellement. Blagues à part, pour écrire je reste classique avec du bon pinard et de la beu. « J’arrive en sifflant comme la dernière balle à Kurt Cobain. » J’ai un style assez laidback, comme on dit dans le jargon, alors dans un style très décontracté, je peux te tuer. « Enquiller des bulles sur mes chèques, et pas de virgules, et dire à mon banquier, ok tu peux me dire tu. » Jusqu’à ce jour, je n’ai connu que des banquiers très frileux avec moi. J’espère qu’avec les royalties je pourrai devenir intime avec eux (sourire). Le CD est distribué uniquement via le site du label sur www.lzorecords.com alors ça va être chaud pour en vendre des millions. J’ai le cul entre deux chaises. D’un côté, je serai bien content de faire un maximum de ventes et de l’autre, je sais que tout ce qui marche commercialement cache forcément un côté suspect. Nous sommes tous des putes à un différent tarif. Aujourd’hui, tu serais venu avec un gros contrat pour que je chante « ukulélé mes couilles sur la commode » qui permettrait de mettre ma mère à l’abri du besoin, je l’aurais fait immédiatement. « J’écris mieux que toi quand je pisse dans la neige. » Le niveau des rappeurs est très médiocre, les mecs ne me stimulent pas et sont tous interchangeables.

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 Quand tu Êcris en mesure, ta phrase doit faire mal très vite. 

ÂŤ Pour moi, le rap, c’est quoi ? Demande-toi plutĂ´t pourquoi le rap c’est moi ? Âť Franchement, je suis le meilleur rappeur français et je ne te dis pas ça parce que j’ai bu deux Jacks. Si tu ne fais pas les choses pour ĂŞtre le meilleur, va te branler. Quand tu es dans le hip-hop, tu cherches l’Êmulation, la compagnie de MCs qui vont te mettre la pression. Dans le coin, ceux qui ont un niveau, qui font cela sĂŠrieusement depuis longtemps, ce sont les Luxembourgeois de L.X, Lil Star, GodiĂŠ, Trèe 4, Nyttman, Cico‌

 Ma merde est bÊnie comme si tu l’avais trouvÊe sur le godemichet du pape.  Mon rap est miraculeux, ce qui n’est pas loin d’être faux, mais renoncer à une vie sexuelle pendant toute sa vie, c’est un pari absolument aberrant.

ÂŤ DĂŠjĂ hier, j’Êtais le rappeur que tu ne pourras pas devenir. Âť La phrase se sufďŹ t Ă elle-mĂŞme.

 Passe-moi l’alcool que je dÊsinfecte mes rêves.  Cette rÊexion m’est venue ces derniers temps, un soir, bourrÊ. Je savais que vouloir être artiste allait être dur et que j’allais devoir me rÊsoudre à aller bosser. L’idÊe ne me plaisait pas ÊnormÊment.

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 Les branleurs, prenez-vous en main.  Celle-ci, je me l’adresse directement, dans le sens oÚ je ne suis pas un bourreau de travail.


« Tu veux des chiffres, au fait ? Sur 7 péchés capitaux j’dois bien en avoir 6 ou 7. » C’est une punchline que j’avais chantée lors du concours Orelsan sur Skyrock. Clairement, une minute sur cette radio m’a apporté plus de retombées que des années d’efforts. Tout compte fait, ce n’est pas 6 mais 7. « Facebook a réussi là où la CIA a échoué. » Franchement, tu aurais forcé les gens à écrire toutes les dix minutes ce qu’ils faisaient, ils ne l’auraient jamais accepté. Avec Facebook, ils le font d’eux-mêmes. Je ne gère ni mon Facebook, ni mon Twitter, je laisse cela à mon label. « Ecoute, le chaos gronde, faites un cadeau à vos gosses, ne les mettez pas au monde. » Une vieille phrase, mais je ne suis pas prophète d’apocalypse. « Y’en a qui gardent l’appétit même s’ils doivent charger des palettes et d’autres qui tutoient l’infini comme s’ils nettoyaient leurs toilettes. » Qui est heureux ? J’ai vu des gens avoir un travail de merde, ne pas avoir grand chose et continuer à être généreux et à garder le sourire. Parallèlement, j’ai vu des gens avoir tout, en vouloir toujours plus et ne jamais être heureux. « J’ai rien d’un meneur et rien d’un suiveur ; du coup, je bouge pas trop. » Je n’aime pas donner des ordres, je n’aime pas en recevoir, du coup, je m’auto-suffis. « Le Che ne portait pas de tee-shirt Che Guevara. » Aujourd’hui, les petits bobos, par idéalisme intellectuel, sont communistes. Ils veulent la révolution sans aller au charbon. Nous vivons dans un climat prérévolutionnaire constant où le capitalisme te vend ta lutte pour que tu affiches ton label de révolutionnaire. « Si seulement j’étais noir, j’aurais l’excuse pour ne pas trouver de taf. » Certaines personnes l’ont trouvée raciste, alors que c’est exactement le contraire. Je dénonce de manière indirecte la discrimination à l’embauche.

« J’attends qu’un travail me cherche et je suis bien planqué. » Ah, si je devais avoir un job, j’aimerais être photographe chez Luxuriant, mais vous ne payez pas (sourire). « Mon rap sort enfin de la cave comme la fille Fritzel. » J’habite au sous-sol et je suis capable de passer huit heures devant une feuille blanche en écoutant la même instru de CHI. « Je suis extraordinaire demande à ma mère. » Ta mère est ta première source de compliments, si elle ne t’en fait pas, c’est que vraiment tu dois arrêter. « Allez tous vous faire enculer sauf maman. » Un matin, tu te réveilles, tu peux détester la terre entière mais jamais celle qui t’a mis au monde.

s Tu assumes comment ta première partie de Dieudonné ? Je l’assume complètement. C’est un mec qui me fait pleurer de rire depuis plus de dix ans. Il a été christique avec un message « aime ton ennemi ». Il s’est réconcilié avec Le Pen, un type qu’il a combattu politiquement, en lui demandant d’être le parrain de sa fille. Quoi qu’on en dise, Dieudo n’est pas raciste. s Génial, bon, on arrête là, tu es en train de me rendre fou. Peut-être une petite punchline sur Luxuriant ? Luxuriant, un repas copieux, le seul magazine de luxe écrit par des mecs qui peuvent gerber sans avoir les larmes aux yeux. † Sébastien Crédit photo : Vincent Habay

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Interview Nada Surf

« Nous reniflons un corbeau mort. »

C’est reparti, Nada Surf retrouvera ses fans luxembourgeois pour défendre If I Had A Hi-Fi, un album complet de covers. Le 13 juillet, les Californiens enflammeront le club de la Rockhal sur fond de reprises qu’ils qualifient eux-mêmes de tubes « coup de cœur ». Matthew Caws, le leader mythique de la bande, revient sur la carrière de ce trio « college rock » incontestablement « popular ».

s Toujours aussi « popular » que dans les années 90 ? Plus encore, même si aujourd’hui cela ne se répercute pas forcément sur les ventes de disques, mais nous jouons dans des salles bien plus grandes qu’auparavant. De plus, nos fans sont vraiment très chaleureux et enthousiastes, même quand j’ai la voix déchirée. Certains sont venus trois soirs de suite voir notre show à New York.

s Comment avez-vous sélectionné les reprises de If I Had A Hi-Fi ? Nous avons beaucoup bu lors de longues discussions au sujet des morceaux que nous désirions reprendre. Nous ne nous sommes pas imposé d’agenda strict ni de réinterpréter des grands classiques pour atteindre les sommets des charts. Dans If I Had A Hi-Fi, on trouve plutôt de nouveaux groupes tels que The Soft Pack ou des amies comme Coralie Clément.

s Un petit rituel avant de commencer à jouer ? Nous joignons ensemble nos épées au dessus d’un grimoire et nous reniflons un corbeau mort (rires). Non, ce n’est pas vrai mais je sais qu’un groupe de black métal norvégien le fait. Ensuite, sur scène, nous jouons une bonne sélection de nos morceaux, mais un peu plus speed.

s Quand allez-vous recomposer vos propres tracks ? Je dois m’y remettre cette année entre deux concerts. Au dos de ma guitare, j’ai un autocollant représentant le « Facteur Cheval », l’homme qui a construit à son rythme pendant 33 ans son « Palais Idéal ». Cette œuvre d’art, peu traditionnelle, reste pour moi la preuve que si l’on bosse un peu tous les jours, chaque chose est à même de se concrétiser.

s Un message pour l’industrie du disque ? Chers lecteurs, il faut soutenir les disquaires avant qu’il ne soit trop tard. Personnellement, je me procure aussi de la musique sur iTunes mais je préfère chiner des vinyles dans des boutiques avec tout le folklore que cela engendre. Maintenant, concernant l’industrie du disque, je trouve que la musique ne devrait pas être si onéreuse car l’art est un droit. C’est normal qu’une œuvre originale comme un Picasso coûte des millions, mais les copies ne devraient pas être si chères et cela s’applique aussi aux CDs. s Ton dernier cidre au Luxembourg ? À l’Urban, quelques heures avant notre prestation à l’Atelier en 2006. C’était un peu trop sucré pour ma voix. Avant un concert, je préfère boire du vin rouge et du whisky. † Aurélie et Sébastien

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Interview Lili Is Pi

Lors de mon dernier périple londonien, je suis tombé dans le métro sur une publicité dans un hebdomadaire british pour le dernier album Only Mirrors de Drew Andrews. Le bonhomme a signé son recueil de onze ballades néo folk chez nos compatriotes de Lili Is Pi, les mélomanes qui traînent à l’Autre Part à Differdange. Mon sang n’a fait qu’un tour. Un coup de fil et un billet Luxair plus tard, j’étais revenu dans le sud du Grand-Duché pour siroter une bière avec Rémy, le visionnaire du label. s Qui est Lili ? Aïe, c’est la question à ne pas poser (sourire). Mon chat Pistache alias Pipi alias Pipilili s’était fait la malle dans Differdange. Je me suis donc retrouvé en décembre 2008 dans les rues à le chercher en criant Pipi Lili Lilipipi. Le nom du label était né grâce à mon matou sans aucune connotation musicale ni de souci marketing, mais bon, nous ne sommes pas Warner (rires). s Tu vis la musique ? Absolument, je suis un malade de sons. Lorsque je découvre une perle rare, je ressens le besoin passionnel de la promouvoir. Avec le label, par pure stratégie, nous avons décidé de ne pas nous diversifier et de rester focalisés sur l’Indie, le Néo-Folk et l’Indie Pop. Nos productions sont légèrement colorées, parfois acidulées et toujours mélodieuses. Par contre, je ne vis pas encore de la musique car le marché actuel est un peu malade.

« Notre écurie est encore intimiste. »

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s Votre catalogue ? Notre écurie est encore intimiste car nous mettons un point d’honneur à développer de vrais rapports humains avec nos poulains. Nous avons signé Takka Takka, Drew Andrews, Noël et l’année dernière nous avions lancé Karo qui nous a quittés pour Normoton. Nous sommes fiers lorsqu’une de nos découvertes réussit à rejoindre une grosse maison de disques pour embrasser une carrière internationale. s En ce moment, vous êtes à fond sur Drew Andrews ? Drew Andrews, le jeune guitariste du groupe The Album Leaf, pas la pornstar gay (rires), est vraiment un mec gentil et talentueux. Si tu aimes Elliott Smith ou Bob Dylan, je te recommande Only Mirrors son dernier LP. Son histoire est d’ailleurs incroyable. Il ne connaissait pas son père biologique. Ils se sont rencontrés par le plus grand des hasards dans le studio d’enregistrement de son paternel, dans lequel Drew devait produire son disque. Au fil des discussions, ils ont découvert leur lien de parenté. Depuis, ils ne se quittent plus et font plein de musique ensemble. Cette histoire aurait pu servir pour un film à Hollywood. s Est-ce que le label développe une identité luxembourgeoise du Sud spécifique ? Nous sommes pluriculturels, au même titre que le Luxembourg, mais ne développons pas d’identité particulière au Sud comme tu pourrais le rencontrer dans le hip-hop par exemple. Nous aimerions travailler avec davantage de formations grand-ducales. Je vous invite à nous envoyer vos démos sur www.lili-is-pi. com. Nous écoutons absolument tout. † Sébastien Photo : Andrea Ihmsen


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Jared Leto from 30 Seconds To Mars Interview Screen heartthrob turned emo pin-up Jared Leto stakes his claim for musical immortality on 30 Seconds To Mars’ new album. Here, he talks about falling out with his record label, channelling U2 and leaving Hollywood behind. The band will be the headliner of the famous Rock A Field festival at the Herchesfeld in Roeser, Sunday 27th June. LA trio 30 Seconds To Mars elicit their fair share of eye-rolling from the hipper-than-thou for reasons that have little to do with the music. There’s the fact that their expanded fanbase includes a sizeable adolescent element. There’s singer Jared Leto’s history as a teenage heart-throb turned character actor. Or maybe it’s because of wonderfully OTT mini-movie clips for tunes like ‘From Yesterday’. Or simply because they make unashamedly expansive and windswept rock records. But cock an ear to the band’s panoramic third album This Is War and the unprejudiced might conclude that the three-piece are closer in spirit to At the Drive-In or early U2 or even NIN’s The Downward Spiral than My Chemical Romance. And while Leto may have come to prominence through roles in Fight Club, American Psycho and Requiem For A Dream, he also possesses a scorched earth yowl of a voice. “To tell you the truth, I still don’t really think I can sing,” he says on the phone from LA on a recent morning in January. “I suppose I just have that part of me that refuses to not walk through it, regardless of what I think. I’m really compelled to make music and to write songs and to sing, it’s beyond a reasonable doubt. It’s something that, if I was more rational, I’m not sure that I would have continued to do all these years. Really, it’s been nothing short of compulsion. I remember when I was a kid walking home from school I would mimic the voices of some of the singers that I loved.” What kind of singers? “Oh, everyone from Robert Plant to Bono. But I’ve never had a singing lesson, it’s never been something that I’ve pursued except in my own songs. Like, I was never in a cover band, I never was in a jam band. I’ve only ever written songs.” Is it strange, as a 38-year-old man, to look out into a crowd and see middle-aged males next to adolescent girls? “It’s always surprising, and we all get a kick out of it. I love seeing the different types of people at the shows, and it’s not uncommon to see, like you said, a young 12-year-old boy or a 40-year-old guy. It’s a pretty disparate audience and I really enjoy that. You don’t choose your audience. Anyone has the right to listen to these songs, and when I write the song I kind of relinquish ownership of it.”

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This Is War is a big, bold and unashamedly epic record preoccupied with themes of mortality and faith. The kind of record that, in the 70s, might have been produced by Bob Ezrin (who, incidentally, did the honours on the band’s 2002 eponymous debut). Among the album’s innovations is the use of a mass rabble choir drawn from the ranks of the band’s fanbase, the Echelon, recorded at various Summit meetings in both the corporeal and digital realm. “When people hear ‘Kings & Queens’ and many of the songs that have the Summit on them, it’s actually tens of thousands of people all over the world,” Leto explains. “It started as a physical location in Los Angeles, we did the first Summit at a place called The Avalon, about a thousand people showed up. It was something I’d been thinking about for a year and a half. I had most of it mapped out and experimented a bit and did some percussion, some singing, some chanting and stomping, and utilised this group as basically an instrument, and it went really well so we extended the experiment to eight other countries around the world. “And I’ve talked about this before, but I got a Twitter message from someone in Iran who was frustrated that they couldn’t make one of the physical Summits, so that was the impetus for the digital version, where people could sit at home by themselves with friends and participate. It’s fun to do things that haven’t been done before and to try to figure out the schematics of it all and how to make it work.”


«I never was in a jam band. I’ve only ever written songs.»

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This Is War was recorded at the loftily titled International Centre for the Advancement of the Arts & Sciences of Sound (basically a studio carved in the side of a house in the Hollywood Hills). The sessions were overseen by veteran producer Flood (U2, NIN, PJ Harvey, The Killers). “I’d see his name all over these records that I grew up listening to,” says Leto, “and there was something he was doing that I responded to, some of the choices that he made in his life that were aligned with some of the interests that I had musically. We made this record on our own with really no outside help or influence besides Flood, and then at the end Steve Lillywhite. We didn’t have a record deal at the time, it was self-financed, and y’know, it was an intense time for us and coincidentally for the rest of the world. We happened to be fighting a big battle with our label as well (Virgin sued the band for breach of contract last year; the matter has since been resolved) and there were some personal things that happened, a death in the family, some big life challenges. We’re not expecting anyone to feel sorry for us, these are things that happen to all of us, it’s part of what makes us better, stronger, keeps us human, and sometimes gives us an opportunity to have some humility.” Did the panoramic noir mythology of Los Angeles have any impact on the songs? “It’s a big character on this record. It’s like this place has been worked over and over again in myth and story and for us it’s a home, but I also think it’s an appropriate place to reflect upon the idea of the American Dream.” Not least the notion that the fabled mansion on the hill always becomes a prison. Splendid isolation is an old story in rock ‘n’ roll, from the Thin White Duke to Phil Spector, from Marilyn Manson to Michael Jackson. “Yeah, I would agree with that. I guess it’s a reflection of what people think of as success. It’s dangerous. I certainly could have left the house a little bit more when I was making this record. There were many periods of time where I was holed up in this house and it was quite an isolationist’s dream. Your mind can start playing tricks on you. “But a big part about music is getting out and sharing it with people, and we’re very much a live band, so it’s important for us to be on the road. We’re psyched to be able to come back to Dublin, which is a very close place to my heart too. The first time I was in Dublin was in 1995, so it’s been a long time. I talk with Irish people and I feel like I need to just shut up.” Well, a certain 13-year-old Irish girl of my acquaintance wants to know if Leto is actually going to perform at the O2 hanging upside down while on fire? “Yes, I’m planning on that just for one song… and then I’ve been teaching myself to fly. Even Bono hasn’t figured that one out, so I figured I’d trump him somehow!” † Hot Press, The Interview People Pictures: All rights reserved

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“I would mimic the voices of some of the singers that I loved.”


“I still don’t really think I can sing.”

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Interview Erick Morillo Amis clubbers, j’ai une grande nouvelle Ă vous annoncer : le Byblos vous offre exclusivement, pour soufer sa troisième bougie, un set de monsieur Erick Morillo. Nous avons passĂŠ en avant première un coup de ďŹ l Ă Miami au boss de Subliminal Record aďŹ n qu’il lève le voile sur quelques-uns de ses projets. Entretien avec l’instigateur d’ I Like To Move It Âť. s ÂŤ I like to Move It Âť de Reel 2 Real a-t-il changĂŠ ta vie ? Absolument, ĂŠcrire ce titre fut une expĂŠrience incroyable qui m’a ouvert beaucoup de portes. Ce disque m’a permis de dĂŠcouvrir l’Angleterre et la culture des DJs des annĂŠes 90. Vingt ans après, ce morceau reste toujours un beau challenge qui m’aura permis de faire ce que je voulais artistiquement et, bien sĂťr, de m’aider financièrement. s As-tu des projets pour ton label Subliminal ? Un nouvel album sort courant juin intitulĂŠ Subliminal Sessions: Voodoo Nights. Le label devrait produire 3 ou 4 disques par mois. Je relance aussi Sondos, une subdivison de Subliminal un peu plus groovy. s Ă€ ton avis, qu’est-ce que tes fans aiment chez toi ? Ils apprĂŠcient ma technique, mon ĂŠnergie et surtout la musique que je partage avec eux. Tu peux ĂŞtre sĂťr que si je passe un bon moment derrière les platines, mes fans s’Êclateront sur le dancefloor.

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ÂŤ J’ai dĂŠjĂ jouĂŠ seize heures d’afďŹ lĂŠe. Âť s As-tu rĂŠellement assurĂŠ 30 concerts en un mois ? C’Êtait il y a quelques annĂŠes, en aoĂťt, l’une des pĂŠriodes les plus animĂŠes pour les DJs, surtout en Europe. Tout le monde part en vacances et veut faire la fĂŞte du lundi au dimanche. J’Êtais un peu dingue Ă cette ĂŠpoque (rires). Maintenant, avec l’âge, je m’assagis et en aoĂťt, je ne ferai seulement que‌ 20 concerts (rires). Tu sais que j’ai dĂŠjĂ jouĂŠ seize heures d’affilĂŠe au Sublime Club de Sydney. C’Êtait l’un des moments les plus mĂŠmorables de ma carrière. s Knomo t’avait contactĂŠ pour une ligne de sacs de voyage ? En effet, j’ai ĂŠtĂŠ approchĂŠ par Knomo pour collaborer sur une collection de bagages estampillĂŠe Erick Morillo. Je suis très satisfait du rĂŠsultat, les sacs sont sexy et de très bonne qualitĂŠ. J’espère pouvoir retravailler avec cette marque dans le futur. s Quelles surprises nous rĂŠserve cette saison 2010 Ă Ibiza ? Cette annĂŠe, le thème sera ÂŤ Voodoo Nights Âť. Je serai le grand sorcier et je vais vous envoĂťter chaque mercredi au Pacha. Je serai accompagnĂŠ, lors de mes cĂŠrĂŠmonies, par plusieurs gourous comme Steve Angelo, Dirty South, Eddie Thoneick, Jose Nunez, Little Louie Vega, M.A.N.DY‌ Je vous promets une très grosse saison et si j’Êtais vous, je me dĂŠpĂŞcherais de louer une villa Ă Ibiza pour cet ĂŠtĂŠ. †AurĂŠlie et SĂŠbastien


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Interview Tagada Jones Virulent et revendicateur comme un poing brandi en l’air, le groupe de punk-métal Tagada Jones se produira le 7 août sur les planches du festival Donkey Rock à Sélange, juste de l’autre côté de la frontière, chez nos voisins du plat pays. Niko, le chanteur, nous accorde avec beaucoup de sympathie une interview entre protestations, militantisme et bières belges.

s Une solution extrême à proposer ? Nous sommes un groupe politisé, pas politique. Nous sommes relativement anarchisants, mais l’anarchie dans notre monde ne fonctionne pas. Notre combat consiste à mettre le point sur des problématiques et d’en parler à notre public. Faire du punk une musique engagée et chanter sur la splendeur de la nature, je ne suis pas sûr que ce soit forcément utile.

s Aujourd’hui, vous défendez quel thème ? Longtemps l’écologie a été notre cheval de bataille car ce problème n’était pas du tout abordé par nos compatriotes punks. Aujourd’hui, nous axons nos textes autour de revendications sociales liées à la crise.

s Vous participez à des manifestations altermondialistes ? Notre vrai côté militant s’impose sur scène et nous n’hésitons pas à multiplier les concerts de soutien pour diverses causes. J’ai mené d’autres actions auprès d’associations pour leur proposer de présenter leur travail sur notre stand pendant nos représentations. Finalement, je me suis rendu compte que, mise à part l’ONG Sortir Du Nucléaire, personne n’avait vraiment envie de se bouger le cul. J’étais un peu dégoûté.

s Comment réagirais-tu face à un militaire qui frappe sa femme pour qu’elle ramène plus d’argent ? Un mec qui cogne sa femme n’est jamais rien d’autre qu’un pauvre connard. S’il est militaire en plus, c’est lamentable. J’aurais plutôt envie de venir avec quatre potes pour lui défoncer la tronche. s Avez-vous rencontré des groupes engagés mais qui roulent en Porsche ? Non, mais je pense qu’ils existent. Les musiciens que nous côtoyons ne roulent pas sur l’or. Loran des Béruriers Noirs est loin d’être riche alors qu’il a été le guitariste du plus grand groupe alternatif francophone. C’est plutôt un concept américain de dénoncer pour se remplir les poches. s Doit-on forcément avoir faim pour revendiquer des paroles fortes ? Je ne pense pas. Personnellement, j’ai la chance de manger à ma faim grâce à la musique, mais je ne perds pas ma hargne. Tu n’es pas obligé de crever la dalle pour avoir la haine.

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s Lorsque vous étiez au Pays du Soleil Levant, les nippons comprenaient vos revendications ? À l’étranger, nous délivrons davantage notre énergie et notre musicalité que notre idéologie. s Ta bière belge préférée ? En ce moment, je suis beaucoup Tripel Karmeliet mais j’ai longtemps été Chouffe et Queue de Charrue. s Un cadeau pour nos lecteurs ? J’offre 10 tickets pour le Donkey Rock à ceux qui renverront le titre de notre dernier album sur concours@luxuriant.lu. Bonne chance à tous. † Brice

« Nous sommes un groupe politisé, pas politique. »


JULY 16TH

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OMNI 2010 IRREPRESSIBLES ())(@, +, 5,<4l5:;,9 3<?,4)6<9. .9<5+ */,*2 6<9 *6473,;, -,:;0=(3 305, <7 (; >>> **95 3<

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Lali Puna Interview

Lali Puna’s latest album, entitled “Our Inventions”, brings together a superb mix of electronic and pop combined with some outstanding songwriting. On Friday 4th June, they’re over to Luxembourg from their home town of Weilheim in Germany to play a live gig at Exit07. Time for Luxuriant to find out more about these kings of “indietronic”…

s Is Lali Puna part of a specific Munich scene? Markus: We see ourselves mostly as a part of the Weilheim music scene. Weilheim is a small town near Munich, where a lot of bands and musicians come from, like The Notwist, Ms John Soda, Console, Tied & Tickled Trio and others. In Weilheim there was also the Uphon-studio, where we recorded and mixed our first three records. Mario Thaler, engineer and producer at Uphon, had a huge impact on the sound of all the Weilheim bands including ours. s Are you all full-time musicians or do you have other jobs? M: Christian has a studio where he records other bands and makes music for Theaterplays, Christoph and Valeria work for a radio station. s Do all of you play in bands other than Lali Puna? M: Yes. Christian plays in an electronic, instrumental duo called Portmanteau. Christoph plays in Console, Saroos and Tied & Tickled Trio. Valerie and me play in JohnYoko, and I also play in The Notwist. s Are you guys fans of Radiohead’s music? M: Yes, definitely. There’s a lot of inspiration in their (and Thom Yorke’s solo) music. s Do you know if the guys from Radiohead like Lali Puna’s music? Valerie: Colin Greenwood has mentioned “Tridecoder”, but that was a long time ago. I think he listens to other music now.

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“Nothing new in art, music, fashion.”

s Tell us a bit about your last album “Our Inventions”. V: What interested me the last time was this belief in technical progress. The world that gets quicker and quicker everyday. The internet that is changing our way of communicating so much. And on the other hand, we have the feeling in 2010 that everything has already been done: nothing new in art, music, fashion… So “Our Inventions” is meant more in a critical way. The songs lyrics are based on an article in a newspaper that said “the birds in the trees are singing our mobile phones’ ringtones”. It’s a nice image, and it made me think how much mankind has changed his environment. s Are the lyrics as important as the music? V: I spend a lot of time on the lyrics, so yes, they are important. But you can listen to Lali Puna without understanding the lyrics. I’m not dogmatic in this point. Inspiration can be anything, ranging from stories in a newspaper to personal stuff… things that simply happen to me. I write it down and when I have a song, I search for lyrics that fit to the music. s On stage, do you try to create a more “live concert” feeling by having a real drummer and bassist? M: Yes. We try to play as much as possible live, and even some of the electronic beats are played with a real drumset. But we also try to keep the overall minimalistic electronic arrangements of songs, instead of “rocking out”. † Sébastien



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Interview Bad Religion « Nous ne sommes pas des anti-chrétiens. »

Depuis trois décennies d’existence, Bad Religion prêche la bonne parole d’une musique rock à la fois puissante et engagée. Histoire de commémorer leur 30ème anniversaire, ces vénérés apôtres du son brut déchaîneront, le 15 juin à la Rockhal, les enfers sur vos divines esgourdes. Brooks Wackerman, le batteur illuminé de la paroisse, s’explique sur le groupe, la tournée et leur futur album. s Comment as-tu réussi à rejoindre Bad Religion ? Trois amis m’ont gentiment recommandé au leader du groupe Brett Gurewitz pour que je passe une audition. Aujourd’hui, je tambourine comme un dératé sur ma batterie depuis 10 piges pour Bad Religion. s Comment considérais-tu le groupe avant d’en être membre ? J’adhérais à leur musique et à leurs opinions politiques. De plus, ils avaient la réputation d’être une formation punk perfectionniste, chose plutôt rare dans le milieu. s La croix barrée, c’était pour faire de la provocation ? Quand ils avaient 16 ans, Brett, Jay et Greg, les fondateurs du groupe, désiraient un symbole tape-à-l’œil et simple à peindre. Nous ne sommes pas des anti-chrétiens mais essayons de promouvoir une autre façon de penser. s Es-tu croyant ? Je suis agnostique mais je ne suis pas contre l’idée d’un Dieu. s Ton opinion à propos des évangélisations aux Etats-Unis. Je n’ai jamais été favorable à l’évangélisation. Je pense que ces gens ne cherchent pas le bien, ils veulent juste votre numéro de carte de crédit. s Un nouvel album pour 2010 ? C’est prévu pour la rentrée. Nous sommes souvent en studio en ce moment. Nous garderons environ 14 tracks sur les 20 que nous avons enregistrés. Pour le nom de l’album, ce sera la dernière chose que nous choisirons, généralement le titre d’une chanson.

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s Avez-vous encore la foi pour faire de longues tournées ? J’essaie de garder la forme et de ne pas trop faire la fête après nos shows. Par contre, les autres gars du groupe passent des nuits plus difficiles que d’autres (rires). s Aujourd’hui, comment s’est métamorphosée la scène punk californienne ? Depuis les années 80, on observe une plus grande variété de styles oscillant entre le pop punk et le hardcore. s Tu es plutôt perfecto ou surf culture ? Je ne m’habillerai jamais avec une veste en cuir et, de toute façon, la mode ne m’intéresse pas. Je porte les mêmes fringues sur scène que dans la vie. s Hormis Bad Religion, tu as aussi joué avec Tenacious D et Suicidal Tendencies. Une préférence ? Faire de la musique avec ces trois formations est vraiment jusqu’à présent une expérience sympa car je ne pourrais pas m’enfermer dans un style unique. J’adore jouer avec des gens différents. † Brice



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“Eis Album Release am Yellow Cello war einfach cool.”

Interview Yegussa Wann dir bëssen eppes vun lëtzebuergesch Rock kennt, dann hu dir schon bestemmt vum Yegussa héieren. Mat der Band hunn ech iwwer Musek an Projeen geschwat. s Yegussa, wéini huet dat ugefaang? Dat war 2005, de Pit an ech hunn zesumme gejammt a sinn do iwwer Kolleegen un eisen éischte Bassist, den Yannick gestouss. Am November 2005 huet Yegussa offiziell ugefaangen. Mir hu wärend engem Joer Lidder geschriwwen. Am Januar 2007 hunn mir eisen éischte Concert zu Remelèng am Café Yellow Cello gespillt, organiséiert vum Kollektiv Backfisch. s Wat spillt dir fir eng Musek? Waitgehend instrumental Musèk mat Afless aus Noise-Rock, Psychedelic Rock, Hardcore-Punk an och Post- a Stoner Rock. Mir wollten eis net op ee Genre fixéire well mer soss geduecht hunn et wär langweileg oder net interessant musikalesch. An och well mer souwisou ennerschiddlech Richtunge lauschteren. s Wat ass fir iech déi bescht Erennerung als Band? All eis bescht Concerten, ener anerem eisen Album Release vun der éischter CD am Yellow Cello 2008, eis Participatioun um Food for your Senses 2009, eise bescht gerodene Festival Optret. Och flott woren d’Kontakter mat auslänesche Bands mat deene mer gespillt hunn iwwert d’Joren. Allgemeng awer och de ganz oft positiven Androck, deen d’Leit vun eiser Musèk haten. Dat huet eis iergendwéi erstaunt. s Dir schafft lo un ärem zweeten Album wéi geet dat dann? Eisen zweeten Album gouf am Dezember 2009 vum Gilles Bartholomé opgeholl, e Bekannte vun eis, an ass och de 16. Abrell offiziell eraus komm. En heescht “Dead and Empty“ a besteet aus deene sechs leschte Lidder, déi mer geschriwwen hunn. Par Rapport zum éischten Album ass e liicht méi produzéiert. De Charel Stolz, deen hei am Land als Touningénieur en Numm huet, huet sech em de Mastering gekemert.

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s Ech hunn héieren d’Band géif sech no dem Album trennen? Firwat? Dat wor dem Carlo seng Entscheedung. Hien huet sait 2006 an zwou Bands gespillt a wollt sech ab elo nemen nach op eng konzentréieren. An hien huet sech entscheed Yegussa ze verloossen, well do scho méi professionnel Ziler am Viséier ware wéi regelméisseg Touren an nach méi Prouwen. Hien huet geduecht datt dat net méi mat sengem Privaten a professionnelle Liewen opgeet. Et waren och puer intern Problemer , mee do hät een driwwer kenen ewech kommen, well déi ginn et a ville Bands. s Kommen duerno aner Projeen? De Carlo wärtt demnächst sech op seng aner nach aktiv Band “Nogo Stunts” konzentréiere mat deenen hien ab desem Joer e besse méi regelméisseg wärt optrieden. Sie hätte sollen do am Abrell eng EP ophuele wat aus Grenn déi net vun hieremWellen ofhänken op méi spéit dest oder nächst Joer verrèckelt wärt ginn. † François Koch Photo : François Simoes



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L’Êcho de la Rockhal La ďŹ n des examens pointe le bout de son nez, l’ÊtĂŠ approche tout doucement et sĂŠcher les cours devient monnaie courante. La Rockhal, ĂŠternelle adolescente, a dĂŠcidĂŠ, juste avant de ranger sa trousse et ses manuels scolaires, d’Êcrire

au marqueur noir plÊthore de grands noms sur son sac US dÊjà bien gribouillÊ : Vampire Weekend, Bad Religion, Skunk Anansie, Bullet For My Valentine, Nada Surf, Corinne Bailey Rae ou encore Delphic. Petit tour de l’agenda‌

Vampire Weekend CrÊdit photo : Søren SolkÌr Starbird

Vampire Weekend 17 juin - Rockhal Club

Delphic 15 Juillet - Rockhal Club

VĂŠritable coup de fouet 2008, les jeunes New-Yorkais ont fait l’Êcole buissonnière du pop pour nous rendre une copie parfaite aux inspirations africaines et exotiques. Dès la sortie de leur premier album ĂŠponyme, les kids de la grosse pomme ont dĂŠcrochĂŠ le tableau d’honneur en chamboulant les codes de la musique et des idĂŠes prĂŠconçues du rock. Aujourd’hui, les bons ĂŠlèves reviennent avec leur nouvel album Contra et s’imposent comme certainement l’un des grands groupes de la dĂŠcennie. Le 17 juin prochain et pour la première fois au Luxembourg, le Club de la Rockhal accueille Vampire Weekend pour l’un des ĂŠvĂŠnements de l’ÊtĂŠ Ă ne pas manquer dans la Grande RĂŠgion‌

Pour ceux qui n’ont pas rĂŠvisĂŠ les NME des derniers mois, Delphic se sont emparĂŠs de la huitième place des charts anglais, dès la sortie de leur premier album, grâce Ă leur ĂŠlectro rock salement accrocheuse. ConsidĂŠrĂŠs comme le ÂŤ renouveau de la scène de Manchester Âť, les virtuoses vont conquĂŠrir, lors d’une grande tournĂŠe, le meilleur des festivals et des salles de concerts de la planète pour rĂŠveiller les fantĂ´mes de l’Hacienda. Le 15 juillet prochain, n’oubliez pas de ressortir vos pin’s fluos Ă smileys. †A.V.

Skunk Anansie 30 juin - Rockhal Club Trois albums, quatre millions d’exemplaires vendus et des titres inoubliables‌ Nul besoin de faire un dessin, le groupe phare de la scène alternative anglaise se reforme mais joue depuis longtemps dans la cour des grands. Entre deux festivals, Skin et ses copains squatteront la salle de Belval le 30 juin !

Nada Surf 13 juillet - Rockhal Club Depuis le succès phĂŠnomĂŠnal en 1996 du premier single ÂŤ Popular Âť, Nada Surf, avec son univers alliant punk, pop, grunge et rock, s’est vu graffer sur toutes les tables et les casiers des lycĂŠes du monde entier. Le 13 juillet, les Californiens dĂŠfendront Ă la Rockhal leur nouvel album If I Had A Hi-fi.

Skunk Anansie

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Le mixuriant de Don Simon

Attention : nouvelle rubrique dans Luxuriant ! Dans chaque numéro, un acteur culturel du pays nous confie un mix inédit téléchargeable sur www.luxuriant.lu. Pour ouvrir le bal, nous avons convié Don Simon à prendre place derrière les platines. Plus qu’une performance technique de DJ, il nous propose un mix comme lui, éclectique et festif, avec simplement de la très bonne musique. Don Simon aime se définir comme un selector plutôt qu’un DJ. Il avoue n’avoir jamais pris le temps d’apprendre les techniques de mixe et préfère parcourir le monde pour fouiner dans les bacs des disquaires. Il bosse à l’ancienne, façon puriste sans laptop, ni logiciel de mixe, il vénère le CD. Le monsieur est aussi journaliste sur radio DNR et y anime d’ailleurs un show dénommé Dance Non Stop chaque samedi de 1 à 3 h du matin avec du gros son électro. Maintenant, si vous avez envie de communier avec Don Simon, commencez à squatter les dancefloors du Point et de l’Urban, ses deux résidences mensuelles. Vous serez certainement surpris de le voir lâcher en pleine euphorie sa cabine DJ pour vous rejoindre pendant 3 minutes sur la piste et sauter comme un dératé sur ses tubes préférés.

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Playlist Mylo : Rikki David Byrne & Fatboy Slim feat. Cindy Lauper : 11 Days Cypress Hill : Insane In The Brain Christal & Crack : Trashdance Simian Mobile Disco : Audacity Of Huge Chicks On Speed : Kaltes Klares Wasser No More : Suicide Commando (Echopark Remix) MGMT : Kids (Soulwax Remix) The Crystal Method : Come Back Clean (Annie Nightingale & Far Too Loud Remix) DJ Moule : Chemical Brothers vs. The Clash Die Atzen : Das Geht Ab (Hertha Bsc Remix) Phonat : Learn To Recycle The Kinks : All Day And All Of The Night The Ramones : I Wanna Be Sedated Paul Kalkbrenner : Sky And Sand † Sébastien Photo : Karolina Szatna



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Orange Crush

Histoire de battre notre coulpe suite au précédent test (jouissif) d’un « monster truck » hydrocarburovore, c’est à bord d’une écolo-car « made in Sweden » que nous prenons place ce mois-ci. Livrée pour le coup dans sa version 1.6D DRIVe orange façon 70’s, la petite de chez Volvo affiche pourtant un style rageur et sportif, re-stylage de la calandre aidant. Passage au presse-agrume de cette urbaine tant convoitée histoire de voir si le ramage se rapporte à son plumage. Break de chasse Notre C30 n’aurait sans doute jamais vu le jour si ne lui avait pas précédé la mythique 480, première traction avant sortie des ateliers Volvo en 1986. A l’époque, la 480 est une véritable révolution sur la place automobile. Ligne agressive façon coupé se terminant par un hayon résolument « break », elle inaugure l’appellation «break de chasse» et constitue un des essais stylistiques les plus pertinents de la marque suédoise. Actuellement, la 480 continue de faire quelques apparitions sur certains sites de vente en ligne et il n’est pas rare de tomber sur une version Two Tone en relativement bon état… un must.

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Dessine-moi une voiture L’été de mes huit ans fut celui du Drame ! Un soir de juillet, de parfaits inconnus avaient rendu visite à mon père, carnet de chèque à la main, en vue de nous « prendre » notre Simca Rancho couleur olive, soi-disant vieillissante. S’ensuivirent des torrents de larmes et des adieux au mouchoir à ce qui restera pour moi la voiture la plus exotique de mes souvenirs d’enfance. Ce soirlà, mon père avait passé son bras réconfortant autour de mon épaule pour me confier « Ne pleure pas, demain nous aurons notre Volvo ! ». « What the fuck ?! » m’étais-je dit… presque ! Dès le lendemain, je faisais connaissance avec une rutilante 360 GLT 2.0L 112ch aux allures de char Patton. Taillée à la serpe et affichant un poids certain, il ne me fallait pas plus de quelques secondes pour me convaincre du bien-fondé de la décision paternelle. Côté cour d’école, je me heurtais aux moqueries de mes camarades pour qui Volvo était synonyme de « véhicule à usage agricole ». Il est vrai qu’à l’époque, le design automobile suédois se rapprochait plus du dessin d’enfant façon « regarde maman, j’ai dessiné une voiture ! » que de la performance esthétique à l’italienne. Je savourais ma vengeance quelques années plus tard lorsque mes amis cédèrent au dictat du design suédois en arpentant les allées du plus proche IKEA à la recherche de l’étagère Billy commandée par madame. Ah ah !


Clockwork Orange Lorsque je débarque un lundi matin chez Autopolis, un détail attire mon attention sur le parking du garage : un détail orange… très orange. Ma C30 d’essai est une version typée « racing » affichant une allure clairement estampillée compétition : jantes blanches, couleur de carrosserie criarde, jupes de caisse aubergine, inserts alu sous le pare-choc arrière. Bref, on est loin de la plénitude zen à laquelle nous a habitués la maison suédoise. Soit, l’orange sera de rigueur pour cet essai. Personnellement, je lui préfère le blanc glacier et l’intérieur bordeaux, plus classiques. Mais les goûts et les couleurs…

Conclusion La C30 ne peut laisser indifférent et cette version DRIVe rassure dans sa volonté de ne pas privilégier l’écolo attitude au détriment du plaisir de conduite. Bref, un excellent compromis et une porte d’entrée surprenants dans l’univers Volvo.

On a aimé Le restylage de la face avant. La qualité des matériaux et la finition « à l’allemande ». Le comportement joueur, voire sportif même en 1.6D. Le style «break de chasse» sans concession. L’esprit Volvo conservé.

Shake your booty Commençons par le commencement. Au moment d’embarquer, je me dis qu’il serait sans doute plus opportun de ranger ma veste dans le coffre de mon véhicule. J’ouvre donc le hayon et surprise… le coffre est véritablement minuscule. Si break de chasse il est, ne vous imaginez pas ranger une paire de sangliers à l’arrière de la C30. Quant au couvre-bagages souple, optez sans hésiter pour la version rigide, ce qui devrait vous faire gagner quelques minutes sur votre espérance de vie au moment de ranger vos courses dans ledit coffre. Quoi qu’il en soit, la petite de chez Volvo n’a pas vocation à emmener une famille nombreuse sur les pistes de ski et les deux assises arrière (2+2 places) se rabattent avec la plus grande aisance. Les places arrière offrent, quant à elles, une assise parfaite, proche du confort des 2 places avant. Côté aménagement et habitacle, la rigueur nordique est de mise. Simplicité, efficacité, ergonomie. Tout tombe sous la main, sans fioriture et la magnifique console centrale flottante constitue à elle seule une révolution en termes de design automobile. Passons à la conduite ! Le 1.6D de 109ch se montre volontaire, jamais pataud et affiche des reprises plus que respectables. La conduite se veut presque sportive, intuitive et ne se met jamais en défaut, même dans les conditions plus «musclées». La boîte est agréable et la C30 offre un comportement vif, plus proche de l’urbaine que de la compacte dont elle affiche tout de même le poids. Plutôt réfractaire au Start&Stop, je m’y suis très rapidement habitué. Et si une véritable baisse de la consommation et une diminution significative de l’émission de CO2 s’en font ressentir, je ne peux que saluer l’initiative d’autant que l’achat de ce type de véhicule est favorisé par une prime gouvernementale non négligeable.

On a moins aimé L’accès au coffre. La Volvo C30 est disponible chez Autopolis Luxembourg. † Texte et photos : Christophe Michel

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The magic of Lionel Messi Once in a decade there appears a footballer so sublimely gifted that he is applauded even by those with no interest in the game. Lionel Messi, Barcelona’s young Argentine star, is so good that he could become the greatest player ever, says Ian Chadband. Watching Lionel Messi lurch into FC Barcelona’s cavernous Nou Camp stadium with his teammates before their Champions League quarter-final tie against Arsenal here on Tuesday, it was as if a kid with a scruffy mop of a haircut and a slightly hunched gait had somehow gatecrashed the team bus to nick some autographs from the galáctico footballers. “Leo” just shyly acknowledged a couple of open-mouthed stewards outside the players’ entrance before glancing at his feet and shuffling inside as quickly as possible to escape the limelight. Was this really the same man who, over the next three hours, was to hold one of the great cathedrals of sport in thrall; who, after scoring four goals to destroy one of the aristocratic teams of English football, coyly applauded the cries of 95,000 followers? When they offered the label “messianic” here to describe him, it was not done so lightly. It is hard to think of a city where football means as much as it does to Barcelona. Més que un club – more than a club – is the motto of the institution that defines Catalunya. And this boy, the fans recognise, is more than a footballer. In a team of princely footballers, he is their king, their icon. They have seen some of the most beautiful exponents of the beautiful game pass through these doors, from the Dutch master Johan Cruyff, to the four Rs of Brazil – Romario, Ronaldo, Rivaldo and Ronaldinho – and, above them all, the peerless Diego Maradona. Nobody could ever be better than Maradona, one of the Barcelona fans, Los Cules, told me on a visit here last year to follow all this Messi business. Yet the young Argentine, only 22 and wearing the number 10 shirt which his legendary compatriot graced, is prompting a wholesale rethink. They now swear they’ve seen nothing like the youngster who came here as the illness-prone weakling dubbed El Enano – the dwarf – but who is now seen as a giant, a footballer for the third millennium. Not just that but one packaged with a humility not readily associated with today’s superstars, such as the preening Cristiano Ronaldo. Messi looks like the urchin next door and is as homespun as David Beckham is Hollywood. Just don’t ask who you would rather have on your team. “Oh, I shouldn’t be mentioned in the same breath as Maradona,” Messi protests. But now he is. Constantly. Already the question about him does not concern his sporting greatness – he has offered up so many dazzling performances for that to be taken as read – but whether he has the rarest of ability that means he should be judged in the pantheon alongside Maradona and Pele, the Brazilian who remains the yardstick by which every footballer has been judged for nearly half a century.

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Could, indeed, Messi go on to be the best player ever? His president at Barcelona, Joan Laporta, believes that he has already surpassed both his South American forerunners in terms of ability and achievement, a suggestion which for so long would have been considered heretical in world football. Yet the problem is that, by the week and by the game, Messi is forcing everyone to reassess his limits with performances of ever increasing and more unlikely splendour. Arsenal was just his latest masterpiece; he had scored a hat-trick three times already this year, so this time he made it four. Unbelievable. The speed and power of the 21st-century game offers brutal penalties for the artist. There is increasingly less time and scope for individualism and creativity, while improved fitness and tactical awareness mean even the finest of talents can be stamped out or largely nullified.


“Messi could have been invented by PlayStation.” numéro


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“I shouldn’t be mentioned in the same breath as Maradona.” But Messi is defying this trend by appearing, as Barcelona manager Pep Guardiola laughs, to be from another planet. Even amid the super-athleticism of the modern game, his explosive, muscular low centre of gravity appears to give him an extra dimension of speed, power and skill, allied to a ballet dancer’s balance and unreal stamina, which make him look almost unstoppable, like a hyperactive snake slithering through a row of hippos. One minute he’s the matador, ball at his feet, standing there taunting the defender before, just at the moment he gets challenged, whisking the ball away at lightning speed and under perfect control. Olé! Then he’s the bull. Chop him down and, robotically, he gets up and terrorises you again. And again. In full flow, he can also check and change direction with equal facility to leave opponents with what George Best’s victims learnt to understand ruefully as “twisted blood”. On Tuesday, Arsène Wenger, Arsenal’s manager, could only shrug when he suggested Messi could have been invented by PlayStation. And here was the terrifying thing. He is getting better, overcoming every challenge laid down to him. He always has in a story that Barcelona believes is a latter-day fairytale. As a five year-old from a lower-middle class background in Rosario – very different from Maradona’s upbringing in a Buenos Aires shanty town – he was so frail that mum Celia wouldn’t even let him play the game on the local dusty pitch because she feared he would get hurt. Thank goodness his grandma persuaded her otherwise. His gift quickly spotted, he was brought to Barcelona for a trial, accompanied by his father, who had grown irritated with Newell’s Old Boys, Messi’s hometown club, because it couldn’t find the money to pay for the specialist hormone treatment he needed to grow to 5ft 7in, the height it was felt he needed to attain

to become a pro. Actually, he is now still just over 5ft 6in-and-ahalf, but who’s counting? Messi made a massive impression on that first visit as a 13-year old, running rings around the big kids in Barça’s already outstanding youth teams and his father threatened to fly him back home if the club didn’t sign him straight away. So Charly Rexach, the club’s sporting director, called for the barman at their restaurant meeting and scribbled a contract on what now hangs in Messi’s lawyer’s office as the most celebrated paper napkin in sporting history. “He is priceless now,” beams Rexach. One great remaining challenge looms. If he truly wants to be considered the equal of Pele, who as a teenager in 1958 and in his magisterial pomp in 1970 guided Brazil to World Cup triumphs, and Maradona, who effectively won the 1986 edition with one left foot and one right hand, we must see the best of him at the World Cup in South Africa this summer. The irony is that Maradona is now Messi’s national team manager and, to the utter consternation of a nation, has been quite unable so far to harness his talents in the way Barcelona have. Perhaps the booming, barking egoist and the humble apprentice who could surpass the sorcerer just do not mix. The last we saw of Messi on Tuesday, he was scuttling away desperately from another TV interview. Outside in the emptying stands, the strains of the anthem by The Killers was ringing out… “Are We Human? Or Are We Dancer?” They didn’t need to ask the little Nureyev about the latter. It’s the first bit football is still not sure about. † Ian Chadband, The Daily Telegraph, The Interview People Pictures: All rights reserved

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RĂŠalisation : Pascal Monfort Photos : D.R.


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Une fille, son look, ce jour-là s Qui es-tu ? Je m’appelle Karolina, j’ai 23 ans. Je suis étudiante en photographie à Londres et je suis venue vivre une année au Luxembourg. s Quand as-tu porté ce look ? Je ne pense pas avoir déjà porté ces vêtements ensemble. Je viens seulement d’acheter ce pantalon. J’adore porter le nœud papillon mais je mets surtout la veste qui est l’une de mes préférées. Je l’associe avec tout et n’importe quoi, elle est parfaite. s Décris-nous ce que tu portes ? Je porte un pantalon d’homme acheté chez Topman (le Topshop pour les hommes) et une veste Zara noire en velours que j’adore. Le nœud papillon vient d’un magasin vintage anglais qui s’appelle « Beyond Retro », situé dans le quartier de Brick Lane. Ils ont des boutiques absolument fabuleuses à Brighton, Stockholm et Londres bien sûr. Les chaussettes viennent également de chez Top Man. J’adore leurs chaussettes pleines de couleurs avec un design assez original. J’ai aussi un badge affreux, mais c’est justement ce que j’adore ! Mon sac est tellement pratique, c’est un Buenito (www.buenito.com). Bref, j’ai un look plutôt masculin, légèrement « Coco Chanel ». s Pourquoi ce look et pas un autre ce jour-là ? C’est tout simple et j’en suis folle. Je ne pense pas que je le porterais en soirée (enfin, rien n’est sûr). Mais c’est un look plutôt confortable. Je m’habillerais ainsi plutôt pour être tranquille et faire des choses de tous les jours. Les pantalons d’hommes ont de grandes poches dans lesquelles on peut mettre tout et n’importe quoi, c’est ultra pratique. Ma tenue en général dépend vraiment de mon humeur, du temps ou de ce que je compte faire dans la journée.

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s En quoi ce look te représente (ou pas) ? Il me représente en tout. Il a un côté masculin que j’ai complètement dans ma façon d’être. Il est tellement confortable qu’il me représente à 100%. Je pense que si tu es bien dans tes vêtements, ça te donne plus confiance en toi. Cet ensemble, je l’aime tout entier. Je me sens bien dans mes baskets, grâce à lui. Le nœud pap’, la veste et le pantalon me donnent de l’assurance, le badge et les chaussettes ajoutent un côté amusant qui le rend nettement plus original. J’aime les petits détails qui font qu’une tenue soidisant basique devient un vrai look travaillé. s Si tu étais un look pour une occasion spéciale, tu serais ? Je n’ai pas de look spécial. Quand je me lève, je mets ce qui me passe par la tête sur le moment. Je viens d’acheter une jolie petite robe noire classique chez Beyond Retro avec quelques paillettes noires que je porterai sans doute pour une occasion spéciale avec des hauts talons Office (www.office.co.uk). † Propos recueillis par Punky b www.punky-b.com


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ELDORADIO CD-TIPP

Eli Paperboy Reed, Come and get it

Den Eli Paperboy Reed ass réischt 24 Jor al, seng Stëmm héiert sech allerdéngs un, wéi wann en op mannst grad sou laang schonn an verschweessten, zougedämpten JazzBaren gesongen hätt. De Moment ass hien mat sengem aktuellen Album „Come and get it“ op Europa-Tour. Zeitungen huet den Eli Reed nie ausgedroen. Schoulfrënn hunn him de Spëtznumm „Paperboy“ verpasst, well hien ëmmer eng vun dëse brongen Tweed-Mutzen opgesat hat. Haut, mat 24 Jor, huet den Eli Reed et net méi néideg, en Niewenjob ze sichen. Säin leschten Album „Roll with you“ huet him a senger Band international Unerkennung net nëmmen bei Soul-Frënn abruecht. Den Eli Paperboy Reed erënnert un de stilbewossten an dach kräftegen R&B vun Otis Redding bis Sam Cooke, huet d‘New York Times geschriwwen. D‘Amy Winehouse sollt besser oppassen, dass him den Titel als momentan Soul-Queen net vun engem Mann ewech geholl gëtt, mengt d‘Zeitung - obwuel dem Eli Reed seng Musik mat där vum Amy Winehouse net vill gemeinsam huet.

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Während d‘Amy Winehouse säin Soul mat modernen Britpop- an HipHop-Kläng mëscht, ass den Eli Reed wierklech an exklusiv old fashioned: Seng androcksvoll Soul-Stëmm ënnerleet d‘Band mat mol luesen, mol méi hekteschen Rhythmen, dorop spillen Bléiser, Gittaren a Keyboards. D‘Stëmmung oszilléiert tëscht romantescher Liebeserklärung, raucheger Whiskey-Bar-Atmosphäre a schweessegem James-Brown-Groove. No zwee Alben fir Independent-Labels, huet den Zeitungsjong mat der staarker Stëmm grad seng éischt CD bei enger grousser Plackefirma eraus bruecht. Den Titel: „Come and Get it“. Hei geet d‘Rees a rasantem Tempo durch bal all d‘Stiler vum fréie Soul. Grad mengt een de Sam Cooke ze héieren, dann nees den Joe Tex oder den James Brown. Den Eli „Paperboy“ Reed ass zwar flattéiert, wëllt awer eigentlech just op deem selwechten Niveau sinn wéi déi aner Sänger a Bands vu haut. † Christine Delvaux



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Milan Design Week 2010

Luxembourg, Milan, 731 km. Départ en voiture à 4h du mat afin de passer trois jours dans la peau d’un designer bruxellois pendant la foire du meuble, le pèlerinage incontournable des professionnels du design. Nous prenons la route en compagnie de Bartolomeo, le photographe. Après un arrêt expresso à Bâle, nous continuons notre route pour faire escale à Chiasso, la frontière suisse, trois heures plus tard. Sonic Youth dans les oreilles, mal rasés et les lunettes noires sur le nez feront mauvaise impression face aux douaniers. Notre photographe apatride avait eu la bonne idée d’oublier ses papiers… Ça commence à sentir le roussi… Après que nous soyons sortis de la voiture, les shérifs du canton procèdent à une fouille minutieuse de notre carrosse. Nous patientons plus de deux heures. L’accès libre au Wifi nous permettra de dédramatiser l’attente et surtout de rejoindre une kyrielle de groupes Facebook aussi ridicules qu’inutiles. Nous repartons enfin, non sans un pincement au cœur, en laissant les gendarmes à leur triste besogne. À peine arrivés à notre appartement, nous partons à la conquête de vernissages, cartons d’invitation en main. Après un petit détour par le bar Spritz pour y déguster des tramezzini, nous som-

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mes rejoints par Charlotte, la designer bruxelloise, fraîchement débarquée de l’aéroport. Une visite minutieuse de la cité milanaise nous fait échouer dans un shop plein à craquer, musique à fond et exposition d’objets design. Vins et zakouskis catalysent la bonne humeur. L’ambiance est palpable autant dans l’établissement que sur le trottoir. S’ensuit une halte gastronomique avec une pizza Fabrica et une bonne bouteille de vin rouge partagée avec des amis dans un petit restaurant sympa. Le ton est donné : le séjour s’annonce superbe. Début officiel de la semaine du design, mercredi 14 avril, le lendemain de notre premier contact avec la « nuit » lombardienne. Levés aux aurores et chaussés de godillots confortables, nous voilà parés pour la journée. Programme de la matinée : le salon situé à 40 petites minutes de métro du centre ville, regroupant les plus grandes marques de mobilier, sanitaire, luminaire sans oublier la section Satellite réservée aux nouveaux designers, véritable mine d’or pour les jeunes créateurs, quasi sûrs de repartir avec au moins une bonne carte de visite en poche ou un article de presse. Nous rencontrons dans la zone Tortona nos amis du 101% Designed In Brussels, plus tard nous croiserons Olivier Pitot, exposant belge au Satellite. Cette foire fourmille d’exposants parmi lesquels nous retrouvons des collègues à la pelle, au détour des kilomètres de hall. Cette année, la cuisine est à l’honneur au salon, pour notre plus grand bonheur ! Cependant, ayant la condition physique de personnes du troisième âge, après cinq heures de marche, nous retournons nous reposer à l’hôtel, trois kilos de brochures dans les mains.

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Dans la soirĂŠe, nous flânons au hasard des rues, histoire de tomber sur un ou deux vernissages. Au coin d’un faubourg, un showroom de cuisine dĂŠbute, puis un autre chez Herman Miller (fabricant amĂŠricain de mobilier de bureau). Plus tard, nous prenons la direction de la Triennale pour un gros event suivi d’un opening chez Moroso. Suite Ă une absorption massive de cocktails vodka, nous nous voyons dans l’obligation de censurer le rĂŠcit de notre soirĂŠe‌ Le jeudi matin, bien que je sois incapable avec prĂŠcision de vous rĂŠvĂŠler la quantitĂŠ d’alcool ingurgitĂŠ, le devoir m’appelle. Le responsable d’une usine Ă la pĂŠriphĂŠrie de Milan m’attend pour une visite complète durant laquelle moi et ma voix de Barry White, due au fumage intensif de plusieurs paquets de cigarette, restons scotchĂŠs. Je retrouve mes compagnons de route Ă la Triennale,

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pour baver devant un ouvrage réalisé pour un artiste japonais. Tant d’émotions, ça creuse ! Il est temps de se revigorer autour d’une assiette du Mozzarella Bar. Direction la Zona Tortona afin d’éliminer les calories ingurgitées. Là-bas, garages, magasins, arrière-cours sont investis par des designers ou des collectifs de designers pendant la période de la foire de Milan. Depuis quelques années, le Off se fait surpasser par de nouvelles zones telles que la Zona Romana et Bovisa. Après l’inévitable passage par le glacier et un coucou aux copains belges autour d’un verre de vin blanc (sans moules frites), direction Superstudio où nous attendent Mathieu Lehanneur et sa chambre pour Veuve Clicquot, la fabrique de Tom Dixon, Moustache et sa nouvelle collection, mais aussi beaucoup de designers nettement moins connus proposant des concepts innovants et souvent des pièces uniques. Avant de rejoindre nos quartiers afin de nous préparer à reprendre la route le lendemain, nous nous autorisons un dernier passage à l’hôtel Staff pour admirer la galerie de Paris et son exposition « Préliminaires »… « Dernier », le mot était sans doute trop prétentieux, car nous nous voyons offrir des entrées au vernissage Established And Sons que nous ne pouvons refuser. En effet, ce sont les soirées les plus select, un carton égale une personne, et pour avoir ce sésame, il faut déjà se lever bien tôt ! Moralité après ces 3 jours d’initiation : designer à Milan est un cocktail constitué de 10% de créativité, 40% de vernissage, 30% de contact et le reste « c’est que du bonheur ! » † Yves Horner Photo : Bartolomeo La Punzina

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Interview Michel Rodrigue C’est à la suite d’une représentation de Cyrano de Bergerac avec Jacques Weber, qu’est venue la vocation de dessinateur et scénariste de Michel Rodrigue. L’illustrateur de l’affiche du festival international de la BD de Contern, qui aura lieu les 17 et 18 juillet, viendra nous présenter son dernier chef d’œuvre, Le Chat Qui Courait Sur Le Toit, illustré par René Hausman. Rencontre avec une figure du 9ème art. s Depuis que vous avez illustré l’affiche du festival, on vous paye à boire dans les bars de Contern ? Oui, ça n’arrête pas ! C’est notre façon de blanchir l’argent ! s Le festival de Contern a la réputation pour les amateurs de BD d’être convivial et de donner une bonne proximité avec les auteurs, quelle est votre perception ? C’est vrai ! Pour nous qui travaillons à la façon des moines, isolés dans notre bulle créatrice, c’est un bon moyen de connaître notre public. Et puis, l’accueil des organisateurs est vraiment chaleureux. s Une proposition un peu inattendue lors de vos séances de dédicaces ? Quelques-unes : des pourboires de lecteurs heureux ou des signatures sur des supports hétéroclites très surprenants, allant du ticket de métro à la petite culotte ! s Comment s’est passée votre collaboration sur Le Chat Qui Courait Sur Le Toit avec René Hausman ? Très bien, comme à chaque fois. Nous avons une relation familiale plus qu’amicale. C’est un des plus grands illustrateurs actuels. Mon texte se retrouve magnifié par ses aquarelles.

s On observe beaucoup de références dans ce nouvel ouvrage : la Métamorphose de Kafka, Molière, le Chat botté, Cyrano de Bergerac, en aurais-je loupé une ? Oui et de taille ! Le Capitaine Fracasse de Théophile Gauthier ! J’avais envie de rendre hommage à ce grand récit épique. s Admirez-vous d’autres illustrateurs ? Il y en a pléthore : Dupa, Tibet, Dany, Uderzo, Monge, Moguérou, Maester… Mais pour tous les citer, il faudrait un numéro spécial de Luxuriant ! s Comment le scénariste Michel Rodrigue accueille-t-il les planches de ses collègues ? Peut-on discuter ou chacun est-il maître absolu dans son domaine ? C’est moi le patron et puis c’est tout ! Non, sérieusement, nous travaillons surtout en échangeant le plus possible. J’attends que chacun amène son univers ! s On fête comment chez les Rodrigue l’arrivée d’un nouvel ouvrage ? On ouvre une boîte de truffes de Cubitus, un chocolat mis au point par mon frère, un des meilleurs chocolatiers français. J’ai dessiné une boîte inédite pour la circonstance. s Des nouveaux projets en route ? Je viens de terminer le prochain Cubitus, le tome 2 du Maître Des Ogres, nous commençons le tome 3 de Sybil, La Fée Cartable et le tome 2 de Roméo Et Juliette ! Maintenant, je vais aller dormir. † Stéphanie L et Loli

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Abonnez-vous à un monde de musiques

photo: Guy Wolff

Saison 2010/11 New York Philharmonic – Royal Concertgebouw Orchestra – Gewandhausorchester Leipzig – San Francisco Symphony – Filarmonica della Scala – London Symphony Orchestra – OPL – Philharmonia Orchestra London – Sir Colin Davis – Mariss Jansons – Sir Simon Rattle – Christoph Eschenbach – Michael Tilson Thomas – Lorin Maazel – Emmanuel Krivine – Jordi Savall – Pierre Cao – Alan Gilbert – Semyon Bychkov – Eliahu Inbal – Cecilia Bartoli – Thomas Quasthoff – Maria João Pires – Leonidas Kavakos – Thomas Hampson – Leif Ove Andsnes – Ben Heppner – Julia Fischer – Sol Gabetta – Nikolaj Znaider – Christian Gerhaher Ian Bostridge – Lang Lang – Cameron Carpenter – Christine Schäfer – Zehetmair Quartett – Angelika Kirchschlager – Borodin Quartet – Grigory Sokolov – Pierre-Laurent Aimard – Belcea Quartett – Evgeny Kissin – Mojca Erdmann – Quatuor Modigliani – Iveta Apkalna Sonny Rollins – Paco de Lucía – Till Brönner – Ana Moura – Nigel Kennedy – Ute Lemper – Hank Jones Trio – Esperanza Spalding – «Frigg» – Brad Mehldau – Clayton Hamilton Jazz Orchestra – Angélique Kidjo – The Ukulele Orchestra of Great Britain – Gast Waltzing – Greg Lamy 4tet – Carmen Souza – Rupa & the April Fishes – Avishai Cohen Pierre Boulez – Helmut Lachenmann – Arditti Quartet – Ensemble Modern Orchestra – Auryn Quartett – Nicolas Hodges – Pascal Schumacher – Francesco Tristano Acht Cellisten der Wiener Symphoniker – Oily Cart – Ian Bostridge – Luisa Bevilacqua – Dan Tanson – Annick Pütz ... dans 130 concerts-spectacles pour enfants et jeunes publics

Ticketing (+352) 26 32 26 32 – www.philharmonie.lu


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Interview The Plug Des prises électriques peintes à même l’asphalte de l’avenue de la Liberté, des slogans punks en néon sur les murs de la galerie Nosbaum & Reding, une burqa en poudre de marbre au milieu du Mudam, une punchline bombée sous un pont de l’E411 : The Plug assume sa schizophrénie artistique et nous invite, le temps d’une session nocturne, à le suivre dans son univers particulier. Au programme : bières, graffitis, football, second degré et musique ska. s Une œuvre qui se nomme « Drug Save The Queen » : ton background musical est punk ? Essentiellement punk et ska. Cette musique m’a bercé depuis que je suis gamin. Le premier vinyle que j’ai acheté, c’était The Clash, j’avais 12 ans. s En mars 2009, tu avais carrément intitulé une exposition We Are Mods ? Oui, c’était au centre d’art Dominique Lang à Dudelange, ma première expo solo au Luxembourg. J’avais revisité la culture Mod sous tous ses dérivés : les hooligans, le punk, la rue… J’avais vraiment joué la carte inverse de la violence en mettant des couleurs très vives et festives. Je vois toujours une esthétique dans la destruction. s Le rock, le mod, le ska, le punk c’est un sujet récurrent dans ton œuvre ? C’est en filigrane dans mon champ artistique très ouvert aux côtés des cultures underground, du football et de la violence. s Tes graffitis ne découlent donc pas d’une approche hiphop ?

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Pas du tout et je ne considère pas le graffiti comme un des 4 piliers du hip-hop, c’est une vision très américaine. Les premiers graffeurs européens comme Blek Le Rat ou Jérôme Mesnager ne se souciaient pas de l’influence new-yorkaise. Le graffiti n’a pas de couleur musicale, on peut en faire et écouter du classique. Je n’en connais pas mais je pense que ça peut exister. s Tu écoutes quoi ? The Kinks car ils sont la base. Ensuite, tous les albums de The Clash, des Ramones, The Specials, The Toasters, Madness, Sex Pistols, Social Distortion, Bouncing Souls, le punk français comme Ludwig Von 88 ou les Wampas et enfin, des groupes belges comme dEUS. s Le punk a quelque chose à voir avec ton combat contre le système ? Tu veux débrancher quoi exactement ? Quand j’avais 20 ans, je m’étais pris une amende à Arlon parce que j’avais mal garé ma bagnole, un truc à la con qui arrive à tout le monde mais qui m’avait véritablement mis les nerfs, va savoir pourquoi ! Je me suis alors demandé comment débrancher cette saloperie d’horodateur. J’ai peint un « plug », une prise électrique débranchée, au pied de la machine. C’est comme si je l’avais pétée avec une batte de baseball, mais d’une manière métaphorique et humoristique. s Peux-tu me donner une notion élémentaire de communisme ? Tu fais allusion à une vieille expo de 2001 (rires) dans laquelle j’avais occidentalisé les codes graphiques chinois et soviétiques. J’avais, par exemple, mis une coupe afro sur Mao. J’ai toujours été intéressé par le constructivisme et à mes débuts, je me suis beaucoup inspiré de Shepard Fairey aka Obey Giant.

Crédit Photo : Vincent Habay

« Tous les jours il y a une nuit. »


s Ton style ? On a parfois tendance à dire que le graffiti consiste à travailler un blaze avec une recherche constante de style, d’identité et de perfectionnement. Quand on voit une pièce de Sumo, il n’y a pas photo, on sait que c’est du Sumo, idem pour du Spike. Moi, je peux très bien passer du 3D à un truc américain, je n’ai donc jamais eu un style complètement affirmé. Je ne me suis, de ce fait, pas interdit de faire du post graffiti. s Du post graffiti ? À mon sens, c’est un nom inventé par les gens pour justifier le travail d’artistes dont l’activité allait au delà du graff ou du tag dans la rue. Peu importe, je ne crois pas aux cases. L’important est d’agir avec le cœur et de se donner à fond.

Co-production Mudam Luxembourg Vue de l’exposition “ELO”, Mudam Luxembourg, 2008 ©photo : Eric Chenal/Blitz

s Différence d’adrénaline entre la rue et la galerie ? Moins de stress et de speed en galerie. L’adrénaline, tu l’as dans ton atelier quand tu te demandes si c’est vraiment la bonne pièce à faire. La rue, c’est l’adrénaline de l’instant et la galerie, l’adré-

naline de la réflexion. L’adrénaline, tu l’as aussi quand tu te fais arracher par la critique et que tu te dis « merde, je me donne tant de mal pour ça ». s C’est important la critique ? La critique est importante dans tout mais tu dois t’en protéger pour garder le contrôle. Sur 100 personnes, chacune va te dire « moi j’aurais fait comme ci ou comme ça ». Et toi, tu te dis « oui c’est pas faux, non c’est faux » et en même temps, tu te fais polluer. s Ils sont cool chez Nosbaum & Reding ? Alex Reding est un mec incroyable, il est fou mais je l’adore. C’est un passionné qui mouille le maillot pour ses poulains et leur assure un vrai suivi. Ceux qui s’imaginent qu’être galeriste consiste simplement à montrer des artistes et empocher la maille, je leur conseille d’aller chez Véronique Nosbaum et Alex Reding pour voir comment ça se passe. Vous trouverez plus d’infos sur www.nosbaumreding.lu.

Rough as Silk, 2008 Néon 750x92 cm

« S’il y a une chose que je conchie après la mauvaise bière ce sont bien les écoles d’art. » numéro


s Tu gagnes des ronds avec ce que tu fais dans la rue ? Non, il ne faut pas et de toute façon, c’est important que cela reste un plaisir. Certains vont faire du vélo le dimanche, moi je graphe pour boire des bières, manger des Mettwursts et décompresser un peu. J’aime bien me balader en ville la nuit, même si dans l’absolu, je peux avoir dix bombes dans mon sac et ne rien faire du tout. Inversement, je peux avoir une demi bombe et peindre quinze pièces dans la foulée. Ce n’est pas une science exacte.

From Kabul with Love, 2007-2008 Poudre de marbre sur tissus 175x50x40 cm

s Tu fais aussi des actions street en plein jour ? Oui, ça m’arrive et ça s’est toujours bien passé, sauf la fois où je me suis fait passer à tabac par un flic à Arlon (sourire) mais c’est une autre histoire. La Tour Agbar à Barcelone, par exemple, je l’ai faite en plein jour, idem pour le Centre Pompidou à Paris. C’est l’envie du moment, sans forcément être une performance en soi. s Tu es une légende ? J’avais imprimé des autocollants avec l’inscription « Je suis une légende » pour dénoncer les pseudos nouveaux artistes qui essayaient de singer des types hyper médiatiques du mouvement. Tout le monde a voulu faire des stickers, des affiches, de la propagande ; autant Banksy, Shepard Fairey, Zevs ou André avaient un message, autant les petits jeunes voulaient uniquement passer dans les magazines. On était loin du cartonnage de rue pour se faire plaisir et on entrait dans une optique marketing. Du coup, je me suis dit que moi aussi je voulais être une légende et j’ai imprimé ces stickers. Si une idée débile me passe par la tête, je fonce.

Untitled (Drugs), 2007 Néon 150x150 cm

s Comme le pépé en chaise roulante ? On m’avait demandé de travailler sur le thème de l’accès pour le festival Access initié par Ekosystem (www.ekosystem.org) en 2002. Je suis rentré à l’arrache dans une maison de retraite avec un « plug » en papier que j’ai claqué aux pieds d’un papy en chaise roulante. J’ai pris une photo et je suis reparti. s Ton « plug » le plus massif ? J’ai peint à Arlon un immense « plug » pendant 2h30 sur un parking, tranquillement avec un poste de radio. J’y suis allé sans autorisation mais comme j’étais décontracté, les badauds ne se sont pas inquiétés et sont venus sympathiquement voir mon boulot. Si tu es zen, ça passe tout seul. s Avec l’âge, tu vas te diriger plus vers les galeries ? Pas forcément, tous les jours il y a une nuit. s Mais Godart c’est Delacroix ? Mais Godart c’est Delacroix est une exposition initiée par 3 curatrices françaises (http://dixit-commissaires.com). Elles m’ont proposé d’utiliser les photos présentées chez Nosbaum & Reding pour le Crac Alsace. Elles ont trouvé dans la chromie de mes images un rapport entre le film Pierrot Le Fou et les peintures de Delacroix. Elles m’ont demandé de faire 3 expositions étalées sur une année, avec systématiquement une confrontation avec un autre artiste. Actuellement, jusqu’au 16 mai, vous pouvez découvrir le premier volet avec François Génot. Le deuxième débutera le 14 juin.

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En haut à droite : vue de l’exposition “ELO”, Mudam Luxembourg, 2008 ©photo : Andres Lejona Courtesy Galerie Nosbaum & Reding, Luxembourg En bas à gauche : vue de l’exposition “Volume(s)”, Casino-Luxembourg, 2008 Collection privé, Bruxelles ©photo : The Plug

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Intervention instinctive. Bombes de couleur, plastique ©photo : The plug

« Je vois toujours une esthétique dans la destruction. »

Spank me my Deer, 2007

s Peut-on parler d’une prise de conscience de la qualité des artistes locaux ? Je pense que 3 ou 4 artistes au Luxembourg valent le détour, la dernière en date, Su-Mei Tse, la gagnante de la biennale de Venise en 2002, s’exporte super bien. Être Artiste au Luxembourg, c’est un peu comme un démarrage en côte mais certains talents du cru réussissent à s’imposer sur la scène internationale. Je suis fier d’être actif au Luxembourg.

s C’est toi qui avais emballé le kiosque ? L’AICA, Association Internationale des Critiques d’Art, met à disposition d’artistes l’ancien kiosque à journaux de la messagerie Paul Kraus, Place de Bruxelles. J’ai répondu à une invitation du Curateur Christian Mosar. J’avais trouvé intéressant de changer la donne et d’emballer complètement le spot avec une grosse caisse destinée aux transports d’œuvres d’art. Le lieu qui prenait l’œuvre en charge était devenu l’œuvre d’art elle-même.

s Qui t’a donné envie de faire tout ça ? Zevs ! D’ailleurs, j’ai été co-maître de mémoire avec lui et Atlas pour une thèse d’une fille qui avait écrit sur le post graffiti lors de ses études.

s Tu as exposé au Mudam ? Deux pièces, la burqa en poudre de marbre et le néon « Rough As Silk » dans le cadre de l’exposition « ELO-Inner Exil, Outer limits ». La burqa est présentée à Art Brussels en ce moment.

s Tu as fait des études d’art ? S’il y a bien une chose que je conchie après la mauvaise bière, ce sont bien les écoles d’art.

s Aujourd’hui, as-tu une légitimité dans le milieu ? Je commence à rentrer dans les collections de certaines institutions, j’ai trois expos en cours, au Frac Poitou-Charentes jusqu’au 22 mai, au Crac Alsace et One Shoot Football Art Contemporain au BPS22 à Charleroi, dont le commissaire de l’expo est PierreOlivier Rollin, une très belle expo visible jusqu’au 11 juillet.

s Tu utilises beaucoup de matériaux différents ? Selon chaque message, j’utilise des mediums appropriés : la vidéo, la sculpture, l’installation, la photo.

s Tu supportes quelle équipe ? Liverpool pour leur côté Rude Boy, Anderlecht car je suis quand même belge. L’équipe nationale des Pays-Bas me fait bien vibrer aussi ! † Sébastien

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Post-report du knight clubber ! Pour pallier à la pénurie sans cesse croissante de nymphettes dans sa couche, le Knight Clubber caresse le désir, de plus en plus futile, d’adultère avec des presque adultes, façon Ribery. Bref, depuis peu, l’aventurier nocturne a développé des talents d’oracle lubrique, à l’instar de son mentor Julien le roux. Ne riez pas, car le jour où il tirera votre copine plutôt que les cartes et lira son avenir dans les lignes de ses courbes corporelles, vous ferez moins le fier. Sa spécialité ? La numérologie. Il prédit de manière mediumnique ses futures conquêtes sur la base des nombres : 65 pour la taille, 95 pour la poitrine (chiffre variable suivant l’appétit), 85 pour les hanches. Pour cet esthète de l’amour, les nombres donnent un sens à sa vie et construisent le futur de son auguste organe. Par exemple, le numéro 69 est pour lui signe d’harmonie, d’équilibre parfait et d’altruisme. Il ne voudrait pas paraître superstitieux, ça porte malheur, mais depuis quelque temps, le

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Knight Clubber est traqué par le chiffre 13 comme le serait un rayon de Tupperwares par des ménagères de plus de cinquante ans, armées de kalachnikovs, le jour des soldes. Lors de la venue de Gildas du label Kitsuné au Am Puff, le chiffre 13 continuait de le persécuter : il a exactement dégusté 13 bières, dévalé 13 marches d’escalier (mais il n’est pas le seul, beaucoup de ses « targets » féminines éméchées se sont lamentablement vautrées du haut de leurs Louboutins), tenté de rouler 13 pelles, reçu 13 baffes (cause à effet direct). Maintenant que l’échec sexuel s’installe aussi durablement que la grande soif du vendredi soir, il craint d’entrer dans une phase de déboire financiers alors qu’il clamait hier encore : « il n’y a que la maille qui m’aille ! ». En espérant que la chance tourne, comme votre courtisane, aidez le Knight : envoyez vos dons, bijoux, culottes, numéro de GSM, breuvages angéliques, pattes de lapin, à la rédaction qui fera suivre… †


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PHOTO BY WWW.CATHERINETHIRY.COM

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OVERSIZED TEE: ONE TEASPOON NECKLACE: SESSÙN RING: OBEY WATCH: CASIO VINTAGE VEST: ONE TEASPOON BOYFRIEND JEANS: INSIGHT SANDALS: SESSÙN HAT: OBEY JACKET: CHEAP MONDAY BAG: ONE TEASPOON

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750/1000 On reconnaît un meuble d’époque aux infimes traces de peinture noire que l’on découvre ici et là en l’auscultant de manière presque chirurgicale. A la Révolution française, en signe de deuil, on a ainsi signifié que la gloire royale était ternie à jamais, en recouvrant de la couleur de l’ébène les meubles sculptés et dorés. L’or, depuis la plus haute antiquité, est le symbole du pouvoir, qu’il soit politique, financier, social ou religieux. Le métal jaune a une place à part dans la société et l’économie : des premiers objets, des pièces rutilantes jusqu’aux lingots enfermés dans de sombres coffres, l’or a traversé cinq millénaires sans perdre son éclat. Quelle a été la place de l’or à travers l’Histoire ? Quelle est la sienne aujourd’hui ? Les Égyptiens recouvraient le visage de leur pharaon momifié d’un masque d’or. Après avoir traversé le royaume des morts, son âme s’élève et atteint le ciel ; étincelant, il est ainsi reconnu par les autres Dieux et brille pour l’éternité à côté de ses voisines, les étoiles. Étrange coïncidence, puisqu’on découvrira dans les années 50 que l’or est une poussière d’étoiles, synthétisée il y a des milliards d’années et retenue dans au plus profond de la Terre jusqu’à jaillir à la force du magma. L’or est brillant, solide et malléable, il ne s’oxyde ni au contact de l’air, ni à celui de l’eau. Son caractère pérenne et lumineux fait que, depuis Mathusalem, il est l’apanage des puissants, en parure ou en possession. Il a aussi un fort caractère religieux, Aurum (Aurore) par son étymologie a donné auréole. Les saints sont toujours représentés par une auréole dorée et on a longtemps dans de nombreuses cultures, enterré les morts avec des pièces sur les yeux ou la bouche pour payer le passage vers l’autre monde. L’or perd son caractère sacré lorsque l’on frappe les premières pièces au VIème siècle avant JC, il sert désormais l’usage quotidien. On l’utilise dès le Moyen-Âge pour fabriquer quantité d’objets, de vaisselle et d’ustensiles divers qui sont tant des moyens de montrer sa richesse qu’une véritable réserve monétaire mobile et dissimulable. La découverte de l’Amérique suivie du pillage des cultures aztèques et incas par les conquistadores approvisionne l’Europe et fait de l’or le pivot des économies occidentales. L’Angleterre toute puissante au milieu du XIXème siècle par ses mines, son charbon, ses banques, sa marine et surtout son empire colonial jouera en faveur de l’établissement d’une parité livre sterling/or. La découverte de mines aux Etats-Unis et la ruée vers l’or imposeront ce métal comme étalon monétaire au reste du monde. Le dollar se définit alors par un certain poids en or, sa convertibilité sera suspendue en 1971 et en 1976, il perd son rôle monétaire officiel. L’or est aujourd’hui coté à Londres, Tokyo et New York et il est un excellent révélateur des tendances de l’économie. Les Indiennes et les Chinoises ont vu leur consommation annuelle de bijoux augmenter de 15 à 25%.

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On estime à un cube d’une arrête de 20 mètres la quantité d’or extraite des entrailles de la Terre depuis les origines. Même si les réserves naturelles sont encore grandes, le coût d’exploitation limite les sources d’approvisionnement nouvelles. Longtemps on a cherché à en produire de manière artificielle par des méthodes plus ou moins sérieuses, comme la recherche de la pierre philosophale ou par le nucléaire, sans réel succès. L’or est une valeur refuge pour le particulier et pour les Etats, dans les réserves des principales banques centrales. La plus grande réserve mondiale d’or monétaire se trouve aux EtatsUnis à New York, elle sert de régulateur contre l’inflation et les fluctuations monétaires. En temps de crise, lorsque les valeurs cotées s’effondrent, les investisseurs se tournent vers des valeurs sûres et l’or, par son histoire et sa symbolique, est la référence. Depuis 2008 et le scandale Madoff, on s’oriente vers des placements en produits plus simples et transparents, qui intègrent l’or mais rarement directement, plutôt via des produits dérivés indexés ou des investissements en sociétés minières, qui ne sont en fait que peu corrélés au cours du métal jaune. Paradoxalement, la demande de lingots a chuté en raison des coûts de stockage et de la venue de nouveaux titres comme les ETF (Exchange Traded Fund). Le succès des fonds d’investissement or reste marginal et les organismes de contrôle nationaux ont une vision différente des choses en ce qui concerne le risque d’un tel placement : la Suisse permet une détention directe de métaux précieux à hauteur de 100%, la CSSF (Commission de Surveillance du Secteur Financier) n’en autorise qu’un pourcentage limité et dans des cas très particuliers, alors qu’il est prouvé que les portefeuilles détenant de l’or résistent mieux aux fluctuations du marché. Mais la principale cause actuelle de la hausse du cours du métal jaune résulte de la lutte conjointe des pays du Golf, du Japon, de la Russie et de la France qui veulent que le pétrole ne soit plus coté en dollars US mais sur un panier de monnaies incluant l’or, garantissant ainsi plus de stabilité. L’or noir, en posant la question de la suprématie du billet vert, risque de redonner sa place à l’or jaune. Le récent krach économique souligne l’intérêt d’un ordre monétaire mondial fondé sur un actif réel, stable et universel, plutôt que sur une monnaie manipulable qui a pour résultat des désordres générateurs de crises. L’or est la valeur parfaite, riche de symboles, précieuse, inaltérable, fiable, elle n’a certes plus de rôle économique direct pour le moment, mais sa présence reste sous-jacente, comme un être cher, fidèle, à la fois proche et distant, qui veille. On oublie cependant que le prix de l’or, avant d’être celui donné en bourse, est celui du sang et de multiples sacrifices. Cette dualité est illustrée par Baudelaire qui donne un oxymore parfait aux Fleurs du Mal dans le dernier vers de « Spleen » : « tu m’as donné ta boue, j’en ai fait de l’or ». † RS. Illustration : Gilles Uzan


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Cap’ ou pas cap’ ? C’est l’époque des grands défis ! Nous sortons en spartiates sous les rayons de soleil matinaux pour slalomer entre les gouttes en rentrant du déjeuner. Nous résistons de gré – ou de force – à saucer notre plat, manger le dernier macaron ou tout simplement prendre un dessert pour effacer un micro bourrelet… Nous nous jetons sur les produits bonne mine, les cures détox, les cours de pilates ou sur notre paire de baskets pour aller courir le marathon ING sans entraînement… Luxuriant est cap’ de relever tous les défis que vous vous fixez. À vous de voir ! Se booster – Evening Fever Légère en blouse fleurie, c’est la fièvre qui monte quand on pousse la porte du Fever le jeudi soir ! Cap’ ou pas cap’ de remuer son popotin au son de la salsa ?! Les cours sont pleins à craquer tant l’ambiance y est exceptionnelle. C’est une cure de jovialité, de sourires et de peps, alors sautez dans vos chaussures… Débutantes ? Pas de complexes, c’est au premier pas que les bonnes habitudes se prennent. Seules ? Pas de souci puisqu’on échange - si on le veut - les partenaires. Allez, un peu de culot les filles, on se motive tout l’été pour aller tester un cours et s’inscrire l’an prochain. Soixante minutes de plaisir, de sport, de musique et de décontraction sans téléphone ! Un moment anti-stress qui libère l’esprit et nous recentre sur les mouvements de notre corps. Fever, 1 rue Joseph Heintz, 1722 Luxembourg - Hollerich Se restaurer – L’Ultimo Ristorante C’est dans une ancienne ferme pleine de charme que l’équipe de l’Ultimo - déjà renommée avec le restaurant la Mirabelle - a souhaité installer son dernier restaurant. Cela sonne un peu comme un retour au terroir et laisse présager de belles douceurs pour les papilles ! Ici, les racines sont italiennes, on sort avec délicatesse du cliché déco des restaurants habituels : teintes chaleureuses et design contemporain, une salle ouverte sur une grande terrasse exposée plein sud… idéale pour des antipasti sur le pouce en plein soleil !

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Cosimo Minoia, Chef de l’Ultimo Ristorante, est cap’ de remporter le pari : proposer les meilleurs produits et surprendre avec une carte qui sort des sentiers battus. En recherche perpétuelle de belles matières premières, il réalise une cuisine créative qui sublime les pratiques culinaires artisanales transalpines. Il a eu la chance d’avoir une grand-mère qui lui a beaucoup appris. « J’adorais la regarder préparer ses plats. Je viens des Pouilles où les fruits et les légumes sont gorgés de soleil. Je fais venir beaucoup de produits frais de cette région où j’ai des contacts et où je travaille avec mes artisans fétiches. Je les retravaille ensuite à ma manière, puisque j’ai une formation de cuisine française. J’adore aussi réinterpréter une recette en changeant les ingrédients et en y ajoutant ceux de chez moi. » Une gastronomie méditerranéenne pleine de chaleur et de bonne humeur. Grazie Nonna ! L’Ultimo Ristorante, 83, route d’Arlon - Mamer Tel : 26 31 31 07 lultimo@espaces-saveurs.lu


Restaurant | Bar | Comptoir 7 jours sur 7 (s)

restaurant | bar T.: +352 27 47 59 30 Bar : 7h30 » 01h00 Resto : 12h00 » 14h30 / 19h00 » 23h00

comptoir | traiteur u | pâtisserie â T.: +352 27 47 59 20 Lundi à Samedi : 08h00 » 20h00 Dimanche : 08h00 » 13h00

21-25 Allée Scheffer L-2520 Luxembourg g www.wenge.lu


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Se bichonner – Wellness Rubis Un rendez-vous chez la diĂŠtĂŠticienne ou un abonnement Ă Weight Watchers ? Pas cap’ ! Plaisir et bien-ĂŞtre, il n’y a que ça pour remettre son corps en ĂŠquilibre avec sa tĂŞte. Alors, il ne faut pas hĂŠsiter Ă s’offrir le luxe de prendre son temps‌ On s’arrĂŞte, on se pose pour se ressourcer et prendre enfin soin de soi. Au pavillon Wellness Rubis, chaque prestation possède cette magie de vous offrir des moments de vĂŠritable dĂŠtente. Il y a tout un panel de soins classiques comme des massages, bains ou enveloppements‌ On y retrouve ĂŠgalement tous les charmes de l’Orient grâce aux bienfaits du Rasul.

Les petits soucis s’envolent par la grâce de la lumière du Sabbia Med, l’incomparable soin des Alpes Kraxenofen tonifie et vous serez surpris par les senteurs enivrantes du Pantai Luar ou du massage Ayurveda. Est-il nĂŠcessaire de prĂŠciser que ce centre, situĂŠ au cĹ“ur des 40 hectares du Domaine Thermal de Mondorf-les-Bains, vous immerge littĂŠralement dans les sources du plaisir ? C’est un monde de soins variĂŠs qui s’offre Ă nous : Le Club, pĂ´le de fitness et de loisirs balnĂŠaires, Les Thermes, centre de cures thermales, et le Parc HĂ´tel, adresse de sĂŠjour et de gastronomie hors pair, rĂŠunissent tous les plaisirs liĂŠs Ă la dĂŠtente. Dans le Wellness Rubis, l’atmosphère est chaleureuse et conviviale, par la qualitĂŠ de l’accueil tout d’abord, mais ĂŠgalement grâce aux matĂŠriaux naturels utilisĂŠs pour la dĂŠco. Le bois, les parfums, les textures, saveurs, gestuelles ou musiques, et puis ces improbables tentes mauresques. Tout est fait pour que la transition vers des moments d’ultime relaxation s’effectue en douceur.

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C’est un univers sensoriel incroyable que l’on nomme TerrakĂŠ marque de fabrique des plus beaux spas du monde. Il crĂŠe l’harmonie entre le plaisir des sens et le lâcher-prise de l’esprit‌ Et croyez-moi, c’est peu de le dire, il faut tester cet univers sensoriel pour ĂŞtre envoĂťtĂŠ. Ces ambiances sont inspirĂŠes de la naissance du Monde : Terra Magica, d’Air et de Lumière, Eaux Premières et VĂŠgĂŠtal Luxuriant, mon rituel prĂŠfĂŠrĂŠ !!! Et les prix, me direz-vous ? Ils sont Ă la hauteur de la qualitĂŠ du cadre et des prestations dans un rapport tout Ă fait raisonnable.

Bref, je n’ai plus une ligne pour dire Ă quel point cet endroit est prĂŠcieux, alors ĂŠvadez-vous le temps d’un sĂŠjour ou lors d’une brève escale, seul(e) ou Ă deux, et profitez des meilleurs soins connus Ă travers le monde. Car vous le constaterez, cette ĂŠtape est une parenthèse absolument exceptionnelle qui propose un cheminement vers l’Êquilibre entre le corps et l’esprit‌ Absolument tantrique ! Domaine Thermal de Mondorf Avenue des Bains - B.P. 52 - L-5601 Mondorf-les-Bains Tel : (+352) 23 66 60 domaine@mondorf.lu



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Se saper – Gérard Darel Avoir la même petite robe de soirée qu’Angelina Jolie, je rêve ?? Cap’, il suffit de pousser la porte de chez Darel, couturier à l’aise dans l’ère du temps. Lancée en 1971, la marque de prêt-à-porter s’est progressivement imposée comme une valeur sûre de la mode en France et à l’international. À la fois sobre tout en étant tendance, la maison Darel incarne une certaine idée de l’élégance à la française. La résonnance internationale de la marque est élégamment incarnée par Robin Wright, la jolie actrice qui porte la future collection avec une aura toute naturelle… comme nous ! On craque littéralement pour l’inébranlable trench, intemporel et élégantissime, mais aussi pourquoi pas pour le BB bag avec ses breloques si tentantes, un rappel d’enfance qui apporte une petite touche de fraîcheur à ce it 100% féminin. Mais arrivera-t-il à la cheville de son grand frère le sac « 24 heures », best-seller de la marque depuis 2004, qui se vend deux fois toutes les minutes dans le monde ? 56 Grand Rue - 1660 – Luxembourg www.gerarddarel.com † Caro

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Cookxuriant session 1

Et oui, Luxuriant a décidé de reprendre le concept des Cooklettes à Luxembourg. Le principe ? Dix invités par session, à chaque fois dans un lieu différent du GrandDuché, pour cuisiner ensemble la recette du jour. La grande première a eu lieu chez Giovanni, au Palais, pour concocter le couple de tiramisù de Stéphanie. Tout le monde est (presque) à l’heure au 1er étage du Palais. Les guests arrivent un peu intrigués : une grande table les attend où ils vont devoir s’atteler à la tâche. Au menu : un tiramisù à la crème d’avocat et un autre au caramel au beurre salé. Les invités prennent place et les festivités commencent. Andrea et Fabio, du duo The Criime, sont chargés, ce qui n’est pas une mince affaire, de séparer les jaunes des blancs, pour ensuite monter les blancs en neige. Dany Lucas de Toolbox, masterise la crème d’avocat ; Yann du Nasty Show et Anne, sa douce, touillent la crème de mascarpone avec amour ; Jérôme concasse les tortillas. De son côté, Estelle du Boo s’occupe de broyer les sablés bretons, Thomas d’Extrabold bat les œufs également, avant de laisser sa place à Céline. Amandine de IP RTL Group s’occupe de couper les pamplemousses et de peser les ingrédients pendant que Christophe, aka DJ Isaac d’Augny, verse la crème fraîche dans la préparation. On assiste à un véritable travail d’équipe, qui se termine par la confection des verrines. L’ambiance est à son comble : tout en cuisinant, chacun sirote une coupe de champagne Piper Heidsieck, ce qui motive certains à se lâcher en éclaboussant leurs camarades avec le fouet électrique, ou d’autres à se laisser aller à des activités artistiques en tout genre sur les mets. Chacun a mis du sien et le résultat s’avère délicieux. À la fin de l’atelier, tout le monde repart, le sourire aux lèvres, avec un cadeau de notre sponsor Thym et Citron. Rendez-vous dès maintenant à la prochaine session. Pour plus de renseignements, veuillez vous adresser à stephanie@luxuriant.lu.

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Tiramisù à la crème d’avocat et au pamplemousse Ingrédients : 150g de mascarpone, 2 œufs, 10cl de crème fraîche liquide, 2 avocats bien mûrs, 1/2 pamplemousse rose, 100g de chips tortillas, ½ cc de piment en poudre, tabasco, sel, poivre. Epluchez les avocats, mixez-les avec le jus du pamplemousse. Salez, poivrez. Ajoutez le mascarpone, la crème fraîche, les jaunes d’œufs, le sel et le poivre dans un grand bol, fouettez au batteur électrique 10 min, jusqu’à ce que le mélange épaississe. Montez les blancs d’œufs en neige, incorporez-les délicatement à la préparation et ajoutez le tabasco. Puis versez la moitié de la préparation dans 6 coupelles, répartissez dessus les tortillas puis versez le reste de la préparation. Conservez 4 heures au frais avant de déguster. Tiramisù au caramel au beurre salé Ingrédients : 400g de mascarpone, 4 œufs, caramel au beurre salé, 150g de sucre, 20 sablés bretons. Battez le sucre avec les jaunes d’œufs dans un grand bol, jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Ajoutez le mascarpone et fouettez. Montez les blancs d’œufs en neige. Incorporez-les délicatement à la préparation. Répartissez la moitié des sablés émiettés et un peu de caramel dans des verrines. Versez dessus la moitié de la préparation, puis le reste des sablés, le caramel, la préparation et enfin le caramel pour la déco. Conservez 4 heures au frais avant de déguster. † Stéphanie L Photo : Oliver Dessy


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Interview Tiga

« Un grand disque peut durer deux semaines. » Reconnu aujourd’hui comme le pilier de la scène électro clash, Tiga a fait éclore la techno au Canada à l’aube de ce millénaire. Ses nombreuses reprises « Hot In Herre » de Nelly ou « Sunglasses At Night » de Corey Hart et la production d’artistes sur son propre label Turbo l’ont propulsé au rang de gourou incontournable de la musique électronique. Interview exclusive avec le DJ qui porte des lunettes noires la nuit. s As-tu perçu des changements au niveau du clubbing au cours de tes 20 années d’activisme ? Énormément, la scène a tout d’abord subi la révolution de la vague électro/new-wave en 2000. J’ai ressenti, huit ans plus tard, un renouvellement de génération. Les kids sont devenus, grâce à Internet, de plus gros consommateurs de musique. s Est-ce que cela a un impact sur ta manière de produire de la musique ? Ma manière de composer n’a pas changé, je fais toujours les sons que j’aime avec le cœur. Par contre, cela a eu une répercussion directe en termes de ventes. En 95, les bons albums restaient sur le devant de la scène pendant six mois. Aujourd’hui, un grand disque peut durer deux semaines et être complètement oublié. s Te considères-tu comme un musicien ou comme un artiste ? Ni l’un, ni l’autre à vrai dire, mais à l’aéroport, lorsqu’un douanier me contrôle, je préfère me présenter en tant que DJ.

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s Quel est le plus important pour toi : produire un live sur scène ou faire le DJ ? Je n’ai jamais développé le côté live de ma musique, je dois être le seul d’ailleurs. Toutefois, je suis conscient d’avoir le potentiel pour faire le show. Je me produis beaucoup comme DJ car c’est vraiment fonctionnel. Cependant, une performance live est une chose merveilleuse. Gonzalès ou James Murphy sont excellents dans cet exercice. s Le succès de Tiga est plus important que celui de Turbo ? Mon succès personnel m’importe plus car c’est mon identité. Si quelqu’un aime une de mes chansons, ma fierté et mon égo en seront davantage flattés. Quand j’aurai 50 ans, j’en aurai marre de tourner et de faire le DJ en club, le label deviendra donc une priorité. Néanmoins, les réussites commerciales de Chromeo ou de Proxy sur Turbo me donnent beaucoup de satisfaction. s Comment as-tu rencontré Proxy justement ? Proxy, c’est l’exemple typique de la manière de collaborer avec cette nouvelle génération de producteurs. Il est russe et il m’a envoyé un fichier sur mon Myspace. J’ai adoré le morceau, je l’ai contacté et tout s’est fait virtuellement. C’est vraiment le côté positif d’Internet car dix ans en arrière, je n’aurais jamais pu découvrir ce fabuleux artiste ! † Laurent


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Dix applications iPad pour faire de vous une fine gâchette L’iPad sera au dandy du XXIème siècle ce que l’arme de poing fut à l’Inspecteur Harry. Mais tout comme le Smith & Wesson de Clint, si c’est la frime quand on le sort de sa veste en tweed, cela peut vite se révéler très inutile si le chargeur est vide. Voilà quelques cartouches pour remplir le barillet du nouveau joujou d’Apple et tirer à vue tel un redresseur de torts lâché dans les rues de San Francisco. Evernote. http://evernote.com, gratuite Photos, images, notes, pages Web, captures d’écran, Evernote gobe et digère tout pour vous aider à les retrouver facilement par la suite. Instapaper. http://instapaper.com, gratuite ou 4,99` La résolution de l’iPad sera bien moindre que celle de l’iPhone, un mauvais point pour une lecture confortable. Et bien, ne vous en faites pas, Instapaper est là ! Premièrement, cette application mémorise les pages web que vous n’avez pas le temps de lire là-tout-de-suite-maintenant-mais-peut-être-plus-tard. Deuxièmement, elle affiche lesdites pages brillamment typographiées pour un support digital. Things. http://culturedcode.com/things/, 19,99$ Finie l’ère où ma femme me criait que mon cerveau n’était pas capable d’enregistrer la moindre information. Maintenant, grâce à Things, un gestionnaire de tâches finement conçu, mon cortex n’est toujours pas capable d’assimiler la moindre information mais mon iPad sera là pour les lui rappeler. Brushes. http://brushesapp.com, 9,99$ Cette expérience tactile avec l’outil, ce contact intime avec la matière n’est pas sans rappeler la scène mythique de la poterie dans Ghost ou Braindead, selon les goûts. Bref, Brushes est une application de dessin complète pour exercer vos talents créatifs, et qui sait ? Peut-être vivre votre première épiphanie à deux ? Fieldrunners. http://fieldrunners.com, 7,99$ Le Tower Defense le plus dément conçu dans toute l’histoire de l’iPhone est désormais adapté à son grand frère. Des heures de dégommage en perspective ! Panelfly. http://panelfly.com, gratuite Alors que les ignares vont se jeter sur l’application Marvel Comics, les vrais connaisseurs vont dévorer leurs comic books favoris sur Panelfy. C’est tellement beau que j’ai envie de parler anglais : Panelfly rocks. Voilà.

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Gowalla. http://gowalla.com, bientôt disponible Nous en parlions déjà dans le numéro dix de Luxuriant le site BrightKite, les apps, qui vous permettent de dire « je suis à l’Exit07, qui vient kiffer la vibe sur Mambo no5 moi ? », ont le vent en poupe. Gowalla, c’est aussi utile, surtout beaucoup plus fun.

avec Hey, avec mais

Kayak Flights. http://kayak.com, gratuite Les meilleurs prix pour les vols, hôtels et réservations partout dans le monde sans tracas ; on trouve des sites spécialisés dans ces domaines, mais aucun ne rivalise avec Kayak. La version iPad permet la détection géographique. Dropbox. http://dropbox.com, gratuite Dropbox est un service de stockage gratuit et sécurisé qui facilite la sauvegarde de fichiers de n’importe quel type et le partage entre plusieurs machines. En voilà une bonne idée pour pallier à une petite caractéristique de l’iPad : l’absence de gestion de fichiers. Mixr. http://pixil.info/portfolio/mixr/, bientôt disponible Et pour terminer en musique, vous qui rêvez de mixer Edith Piaf avec Stomy Bugsy ou de mettre la fièvre lors d’une cocktail party avec papa et maman, inutile d’acheter tout le matos. Mixr suffira amplement. Feu à volonté ! † Régis Illustration : Minisushi



6<:C96 Jeudi 20 mai Frejet. LiquID / Poetry Slam. d:qliq / Jeudiscover. Exit07 / Wolken zieh’n wie schwere TraĂźme. Conservatoire de Musique / Yaron Herman Trio. Cube 521 (Marnach) / Ein anarchistischer Bankier. Im Kasemattentheater / Ceci n’est pas un casino (1/05 – 5/09). Casino Luxembourg / Lili Calamboula (2021). ThÊâtre des Capucins / Daliha Scholl prĂŠsente Trio de Claude Bolling (20-22). L’InouĂŻ (RĂŠdange-surAttert) / Closer (20-21-22-28-29). ThÊâtre des Capucins / La nuit juste avant les forĂŞts ! (20-29). ThÊâtre du Centaure Vendredi 21 mai Lila Downs. Atelier / Jethro Tull. Rockhal / DJ Ben Andrews. d:qliq / The Ruby Suns + The Go Find. Exit07 / Ghostbusters Disco. Centre culturel Flaxweiler / David Guetta. Luxexpo / DJ Luke Skywalker. Rock Box / Next stop: Indie-Napolis. Melusina / Band Afrodisax. ARCA (Bertrange) / Rock am Rocas. Le Rocas / Ray Anderson’s Pocket Brass Band. Opderschmelz / Deti Picasso. Kulturfabrik / Le Roi David. CAPe (Ettelbruck) / Monk’s Casino. Philharmonie / Fred Barreto Group. Brasserie Le NeumĂźnster / Festival des Purple. Purple Lounge / Food for your Senses. Tuntange / Bande Afrodisax. ARCA (Bertrange) / Une heure et demie de retard (21-22). Le Rocas / Catch d’impro. ThÊâtre Le 10 / Festival Perspective 2010. Saarbrucken et Forbach / Festival International de ThÊâtre de Marionnettes (21-22-23) Samedi 22 mai Benjamin Biolay. Rockhal / Turzi & The crime & Guests. d:qliq / John Modena. Byblos / Deep Palais ‌ Saturday on style. Bar le Palais / DJ Thierry. Rock Box / Something from Nothing. Melusina / Bad Taste Party. Centre culturel (Mensdorf) / Retroparty- Back to the 70’s & 80’s. Hall polyvalent (Schifflange) / Geenzebal. Hall GĂŠitzt (Wiltz) / PĂŠngschtconcert. Kiosk (Berdorf) / Trio Mannijo. An der Brennerei (Born) / William Fitzsimmons. Opderschmelz / Music open 2010. Trifolion (Echternach) / Festival des Purple-Sonando. Purple Lounge / Rock the Mäertesbierg 2010. Parking Terrain C.A.S (Schifflange) / Metal Fever. Open Air (Windhof) / Sorry Gilberto. L’Autre Part / De Läb. Marionette Festival (Toodler) / Oldies but Goldies. The Point / Charivari. ThÊâtre Le 10 / The Wave. Centre culturel (Athus) / Tanlines + The Ruby Suns + Youg Man. Les Trinitaires (Metz)

numĂŠro

Dimanche 23 mai Status Quo. Rockhal / BĂŠierfest. Parc municipal (Diekirch) / Abbey Metal Show. www.heavymetal.lu / Les Nuits De l’Érotisme. Byblos Lundi 24 mai 62. Geenzefest. Château Wiltz Mardi 25 mai Blindtest. d:qliq / LiquID Acoustic Housband. LiquID / Angry Men (25-29). Limpertsburg ThÊâtre / Le rapport Mailhot. La Passerelle (Florange) Mercredi 26 mai DJ Ben Andrews. d:qliq / Joachim Garraud. White / Can you feel it? feat DJ ND. Byblos Jeudi 27 mai Lostboy! aka Jim Kerr. Atelier / Coeur de Pirate. Rockhal / Carl Wyatt. LiquID / Jahdiscover by Veste. Exit07 Vendredi 28 mai Control Aftershow. Melusina / Babyoil. Rockhal / Panoplie Italian Nights. d:qliq / To Rococo Rot. Exit07 / SĂŠbastien Drums. Byblos / Ballermann Fever. Hall (Keispelt) / DJ Petz. Rock Box / Open-Air Aal SeeĂŤrei. Al SeeĂŤrei (Diekirch) / BAP. Kulturfabrik / Vecchi e Brutti . Brasserie Le NeumĂźnster / Hildegard Knef Abend. Cube 521 (Marnach) / Musikverein Moselland Nittel. Place d’Armes Samedi 29 mai Open Air Aal SeeĂŤrei. Al SeeĂŤrei (Diekirch) / Panoplie Italian Nights. d:qliq / Pimp my T-shirt. Byblos / Casino Royale a Quantum of 40. Melusina / DJ Jay. Rock Box / One Night in Wonderland. The Point / The Last Dance Party. Exit07 / Equinoxe goes Luxembourg. Centre culturel rĂŠgional (Dudelange) / R.I.C. Kulturfabrik / Stancy Blues Band. CafĂŠ Maniac (Waldbredimus) / Disco Dawn Boys + Audrey Katz + MYD + Rhaft + Prysmo + Armagnac. Les Trinitaires / The queen french worldtour . La Passerelle (Florange) Dimanche 30 mai Jonsi. Atelier / Wallis Bird. Rockhal / Open Air Aal SeeĂŤrei. Al SeeĂŤrei (Diekirch) / Jordi Camell. Opderschmelz / Hannah KĂśpf Band. Brasserie Le NeumĂźster / Abbey Metal Show. www.heavymetal.lu / Les Nuits De l’Érotisme. Byblos Mardi 1er juin John Mayall. Rockhal / Jan SchrĂśder Quartet. LiquID / Meet the artist : Hong Kai Wong. Casino Luxembourg

Mercredi 2 juin Luxuriant DJ Crew. Mudam / Les hommes viennent de Mars, les femmes de VĂŠnus. Galaxie AmnĂŠville / CĂŠsar, Fanny, Marius. La Passerelle (Florange) Jeudi 3 juin LiquID Blues Houseband - Jam Session. LiquID / Thierry Mersch. Casino 2000 / Emir Kusturica & the No Smocking Orchestra. Atelier / Jeudiscover. Exit07 / Gangpol Und Mit + DJ Smegma + guest. Les Trinitaires Vendredi 4 juin Lali Puna. Exit07 / Carlos Manaça. Byblos / Puggy + Kitokat Party . Les Trinitaires / Dance & Fun mat den Dompiraten. Village (Garnich) / Bassekou KouyatĂŠ & Ngoni Ba. Kulturfabrik / KATE. Melusina / PRBH. CAPe (Ettelbruck) / The Viena Dixie Cats (04-05). L’InouĂŻ Samedi 5 juin Sauti Sol and Dela. Exit07 / Screaming Fields of Sonic Love. Rockhal / Gala Schnitz. Les Trinitaires / Cold Wisdom & Terror Bird. d:qliq / Rock & Fun mat Not Without. Village (Garnich) / JO’s Stereofunkers & Manu M. Byblos / Garcia Plays Kyuss. Kulturfabrik / Oldies Disco Night: The Happening DJs. Salle des fĂŞtes (Clemency) Dimanche 6 juin Abbey Metal Show. www.heavymetal.lu / Les Nuits De l’Érotisme. Byblos Lundi 7 juin Them Crooked Vultures. Rockhal Mardi 8 juin Mark Knopfler. Rockhal / Keiji Haino/Eric Cordier + Echelle De Mohs/Thomas Chatard. Les Trinitaires / MOK!. LiquID Mercredi 9 juin Luxuriant DJ Crew. Mudam / Juliette Lewis. Atelier / Lamb of God. Rockhal / On The Road Tour. Les Trinitaires / Albena Petrovic-Vratchanska. Philharmonie Jeudi 10 juin Obliq. Exit07 / Pluspoint. LiquID / Xiu Xiu. Les Trinitaires / Puppini Sisters. Trifolion (Echternach) Vendredi 11 juin Nilda Fernandez. Casino 2000 / Versus You. Melusina / Gala du Centenaire. Centre Atert (Bertrange) / Amstel Quartet. Kulturhaus (Niederhanven)

Samedi 12 juin Garou. Rockhal / SoirĂŠe Salsa. Bateau Musel III & Roude LĂŠwi (RĂŠmich) / Galakonzert Gemengemusik Munzen. Cube 521(Marnach) / DJ Raymond. Byblos / Catch D’Impro. ThÊâtre Le 10 / GablĂŠ + Marvin + Tapetronic. Les Trinitaires Dimanche 13 juin Raquel Barreira. Trifolion (Echternach) / Abbey Metal Show. www. heavymetal.lu / Les Nuits De l’Érotisme. Byblos / Vivaldi Human Passion : Sonatori de la Gioiosa Marca Trifolion (Echternach) Mardi 15 juin One Republic. Atelier / Bad Religion. Rockhal / Christian Mariotto Broadway Band. LiquID / Patricia Kopatchinskaja, Sol Gabetta & Henri Sigfridsson. Trifolion (Echternach) Mercredi 16 juin Luxuriant DJ Crew. Mudam Jeudi 17 juin Chris Isaak. Atelier / Florence and the Machine. Atelier / Vampire Weekend. Rockhal / Blues Gang. LiquID Vendredi 18 juin Orchestre de Chambre du Luxembourg. Trifolion (Echternach) / Rock am Park (18-19). Parc communal (Hesperange) / Summer Night. Caves Vinsmoselle (Grevenmacher) / National Youth Wind Orchestra Luxembourg. Place Guillaume II (Knuedler) / FĂŞte de la Musique. Kulturhaus (Niederanven) / Jerry Ropero. Byblos / 6 Ans De La Face CachĂŠe ! Les Trinitaires Samedi 19 juin FĂŞte de la Musique 2010. Centre (Bech Kleinmacher) / DJs Devilicious & Ars. Byblos / Emilie Duval + M. Ben. Casino 2000 / SoirĂŠe Saint Jean. Bateau Musel III & Roude LĂŠiw (RĂŠmich) / Recital Bach. Trifolion (Echternach) / Come Together. Kulturhuef (Grevenmacher) / Tirolet HĂźtt’n-Gaudi. Scheier (Herborn) / Karl Valentin . Cube 521 (Marnach) / De Läb. Place des Bains Luxembourg / Keespelter Pogo. Wiss (Keispelt) Dimanche 20 juin Atreyu, 36 Crazyfists & Unearth. Atelier / Abbey Metal Show. www. heavymetal.lu / Les Nuits De l’Érotisme. Byblos / FĂŞte de la Musique 2010. Centre Bech-Kleinmacher / Borodin Quartet. Trifolion (Echternach) / FĂŞte de la musique (20-22). Op der Brillplatz (Kayl) / 8e UGDAMuseksdag. Place Guillaume II (Knuedler)


Mercredi 23 juin The Temper Trap. Atelier / Thierry Mersch. Casino 2000

Dimanche 4 juillet Bach-Klein (Festival de Wiltz). Amphithéâtre Wiltz / Rock um Knuedler. Place Guillaume II / Les Nuits De l’Érotisme. Byblos / Abbey Metal Show. www.heavymetal.lu

Vendredi 25 juin Erick Morillo. Byblos / Ciao. Point / Kauzekapp Bal. Centre culturel (Bettendorf)

Lundi 5 juillet Devildriver. Rockhal

Dimanche 27 juin Rock a Field 2010. Herchesfeld (Roeser) / Les Nuits De l’Érotisme. Byblos / Abbey Metal Show. www. heavymetal.lu Lundi 28 juin Between The Buried and me. Kulturfabrik Mardi 29 juin Wolfmother. Atelier / LiquID Acoustic Houseband. LiquID / Suicidal Tendencies. Kulturfabrik Mercredi 30 juin Rise Against. Atelier / Skunk Anansie. Rockhal / André Mergenthaler. Amphitéâtre (Wiltz) / Luxuriant DJ Crew. Mudam Jeudi 1er juillet Corinne Bailey Rae. Rockhal / D.A.S Groove. LiquID / Rue Royale. L’Autre Part (Differdange) Vendredi 2 juillet 20th anniversary Rock um Knuedler. Atelier / Bullet for my Valentine. Rockhal / Paranoizia. Point /

w w w.ax xess. lu

Samedi 3 juillet Charlotte Gainsbourg. Atelier / 13. groussen Open-Air. Place de l’OpenAir (Hosingen) / Canadian Brass : More than Music. Trifolion (Echternach) / Meyouzik. Place Guillaume II (Knuedler) / Exposition projectroom@aquarium. Casino (Luxembourg)

Jeudi 24 juin Tomi Boy & the 112 Gang. LiquID / Ben Jack’son. Casino 2000 / OPL. Philharmonie

Samedi 26 juin Rainhard Fendrich : Lieder zum Anfassen. CAPe (Ettelbruck) / De Läb. Rock’et (Dudelange)

photo : Mike Zenari

AfterSun 2010. P+R Bouillon / Projectroom@aquarium (2/07-5/09). Casino 2000 / Rock um Knuedler. Place Guillaume II

Joue et gagne* su r

Mardi 22 juin Concert: Fête Nationale. Denzelt (Echternach) / Point stage fête nationale. Corniche St Esprit

* règlement des concours sur www.axxess.lu s axxess, le compte gratuit des 12-26 ans

Lundi 21 juin Borodin Quartet & Oleg Maisenberg. Trifolion (Echternach) / Opening Act Summer in the City & Fête de la Musique. Place Guillaume II (Knuedler)

Mardi 6 juillet Dee Dee Brigwater. Galaxie (Amnéville) / PB4tet. LiquID Mercredi 7 juillet Pik a Pop. Amphitéâtre (Wiltz) Jeudi 8 juillet El Rolando &The Rusty Chevy’s. LiquID Vendredi 9 juillet Simphiwe Dana. Trifolion (Echternach) / Les livreurs. La Passerelle (Florange) Samedi 10 juillet Solistes Européens, Luxembourg & David Garrett. Amphithéâtre Wiltz Dimanche 11 juillet Les Nuits De l’Érotisme. Byblos Lundi 12 juillet Katie Melua. Abbey de Neumünster

Découvrez la sélection d'un noctambule notoire avec, pour ce numéro 13, les bons plans de Pierre du duo The Gameboys.

Mardi 13 juillet Nada Surf. Rockhal / LiquID Electric Houseband. LiquID Mercredi 14 juillet Pink Martini. Rockhal / After School feat DJ Devilicious & Ars. Byblos

numéro Banque et Caisse d’Epargne de l’Etat, Luxembourg, établissement public autonome, 1, Place de Metz, L-2954 Luxembourg, R.C.S. Luxembourg B 30775, www.bcee.lu tél.: (+352) 4015-1


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Horoscope BELIER (21 mars — 20 avril) : Amour : Après un long voyage le temps est venu de penser à vous et de vous faire plaisir. Suggestions : une tablette de chocolat au lait, un jogging « confort » et un film d’animation (Shrek ?). C’est ça, le repos du guerrier ! Travail : Arrêtez de manger de l’ail. TAUREAU (21 avril — 20 mai) : Amour : Vous êtes beautiful, vous êtes fort(e) et votre modjo est à son comble. J’en connais un(e) qui va bien s’amuser… Travail : Queutard/nympho, c’est un boulot à plein temps, alors prenez des congés. GEMEAUX (21 mai — 21 juin) : Amour : L’amour revient enfin toquer à votre porte ! Dommage qu’il/elle soit si moche… Travail : Envoyez votre caisse à la casse, et faites du stop. C’est green. CANCER (21 juin — 22 juillet) : Amour : La masturbation rend sourd. On vous aura prévenu(e). Travail : Vous broyez du noir et votre vie, c’est la loose totale. Changez de job, de vie, de femme, de mec, de copines, de potes, de pays. LION (22 juillet — 23 août) : Amour : Rappelez votre ex. Travail : Le printemps vous fait rêver, vibrer… Vous vous imaginez gambadant nu(e) sur une plage ensoleillée, ah la belle vie ! Et bien nan, vous allez devoir bosser comme un(e) chien(ne) pendant encore un bon moment. Asseyez-vous sur vos jours de récupération. Et toc ! VIERGE (23 août — 23 septembre) : Amour : Vénus, qui s’en revient des US vous dit : Be sexy, be hot ! Let’s burn your boobs ! Pourvu que Vénus arrête les soirées et les drogues dures… Travail : Alors comme ça on fait de l’aérophagie ?

numéro

BALANCE (23 septembre — 23 octobre) : Amour : Vos yeux crient « braguette », alors ne vous étonnez pas si on essaye de vous attraper à la machine à café… Travail : Payez votre tournée au bar du coin. SCORPION (23 octobre — 22 novembre) : Amour : Non, vous ne ferez pas carrière dans la musique techno / hiphop / jumpstyle. Vous chantez comme une casserole. Ce n’est pas si mal après tout. Travail : Arrêtez de mater tout ce qui bouge et mettez-vous au boulot ! SAGITTAIRE (22 novembre — 22 décembre) : Amour : Vous n’avez pas le temps, alors à quoi bon vous enquiquiner avec un bâtard ou un connard ? Travail : Girlpower. CAPRICORNE (22 décembre — 21 janvier) : Amour : Voici un petit conseil de mes amis les garçons : pour améliorer votre alimentation, laissez tomber la Femme Picard, celle que l’on chauffe, consomme et que l’on jette à la poubelle après consommation. Merci les gars. Travail : Vous aurez une promotion canapé mercredi 9 juin, entre 14h26 et 15h52 (en attente de précisions de la part de Jupiter). Saisissez votre chance ! VERSEAU (21 janvier — 20 février) : Amour : Arrêtez de faire pipi au lit. Travail : Marre des soirées branchées ? Organisez une soirée peignoirs et pipes entre amis. Rien de tel pour décontracter l’atmosphère. POISSONS (20 février — 21 mars) : Amour : Revendez votre mamie sur eBay. Travail : Vous regardez avec désespoir votre ventre bedonnant. Il est si gras, si volumineux que l’on pourrait en faire des saucisses, que dis-je, des rillettes. Faites plus d’exercices, voyons ! Jouez à 1, 2, 3, Soleil. † Mademoiselle Léa Revon




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