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CARNET MONDAIN

MARIAGES

25/06/2022 – Leslie Malher et Joshua Akers (photo ci-dessus) 24/06/2022 – Albane Provansal et Franck Ailloud 18/06/2022 – Marie Cretinon et Gaspard Servajean 18/06/2022 – Maxime Moine et Clémence Hornus 18/06/2022 – Victoire Delore et Charles Blanc, fils du sénateur Etienne Blanc

DISPARITIONS

Dans nos intentions de prière, Madame Edith Heurard de Fontgalland, maman de Séverine, Violaine, Mayeul et Aurélie ; Monsieur Bernard Buffière, époux de la journaliste Françoise Buffière (photo ci-contre) ; Monsieur Jacques Marcout, ancien président de Prisme Consulting (lire page 30) ; Le publicitaire Aimé-Denis Trouxe, ancien adjoint à la culture et ancien président de l’Office de Tourisme ; Nous assurons leur famille et leurs proches de toute notre affection.

NOMINATION

BANQUE RHONE ALPES

Agé de 48 ans, Marc Pisicchio, diplômé d’un master en Sciences Economiques et d’un DESS en Sciences Politique, rejoint la Banque Rhône-Alpes en qualité de vice-président du Directoire. Il a intégré le groupe Crédit du Nord en 1998 puis débuté sur le marché de l’Entreprise dont quatre ans en tant que directeur du centre d’affaires de St Quentin-enYvelines. En 2010, il prend la direction du groupe Paris « Rive Gauche » puis rejoint la Banque Rhône-Alpes en tant que directeur du groupe Est Lyonnais. En 2018, il est nommé vice-président de la Banque Laydernier.

DENIS TROUXE

Disparition d’un touche-à-tout talentueux

Décès à 85 ans de Denis Trouxe. Un grand type. Attachant. Difficile à cerner : nageur de haut niveau et comédien dans sa jeunesse, patron d’agence de publicité à l’âge mûr et enfin homme public la cinquantaine venue.

Texte : Jacques Simonet - Photo © Nicolas Winckler

Dans leurs nécrologies, les journalistes ne se sont pas appesantis sur sa première vie : la publicité où il était entré par la petite porte après de vagues études à Sup de Co Lyon. Il avait fini par prendre la direction de l’agence qui l’employait : Euro Advertising. Et l’avait vendue (un bon prix) à un groupe américain qui lui laissa la présidence. Avant de la racheter (à bon compte avec 4 associés) au groupe anglais qui avait pris le contrôle de l’américain et ne voulait pas entendre parler de Lyon. Nouveau coup de maître quelques années plus tard quand l’affaire, devenue une cash machine grâce à une filiale print lancée à Saint-Etienne (alors place forte de l’édition publicitaire), ils l’avaient cédée plein but au groupe DDB.

FORTUNE FAITE, DENIS TROUXE ALLAIT REBONDIR… À LA MAIRIE.

Conseiller d’Alain Mérieux, il fut nommé adjoint à la Culture et au Patrimoine de Raymond Barre. Un PDG ministre de la culture lyonnaise ? Et pubard en plus. On aurait tout vu ! Et bien, on a vu. Et des choses plutôt intéressantes. S’il faut en retenir deux ce sera la reconversion de la friche des Subsistances dont la Ville ne savait que faire. Et surtout le classement de Lyon au Patrimoine mondial de l’Unesco sur une idée de l’éditeur Régis Neyret. Ce type intuitif et chaleureux passait bien dans le monde artistique où il comptait beaucoup d’amis. Un peu moins auprès des élus et des caciques de la culture qui lui jouèrent de sales tours jusqu’à sa nomination à la présidence de l’Office de tourisme. Conscient qu’on ne lui ferait pas de cadeau une fois rangé du cirque politique, il avait entrepris de raconter lui-même son aventure dans un livre désopilant : T’NT (éd. La passe du vent). Il en avait confié la rédaction à un écrivain québécois séjournant à Lyon : Alain Turgeon. Lequel avait obtenu de pouvoir évoquer son difficile travail de « naigre » entre deux chapitres de souvenirs de ce client un peu particulier. Hilarant.

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