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LA QINCAILLIÈRE...

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À DISTANCE

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...tenait boutique avec le forgeron.

Les habits se vendaient au sein de cette grande bâtisse au double escalier.

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Au numéro 23, la première mobylette se dégotait entre les articles de chasse à la palombe.

Le copain de la station, les enfants du boulanger, de l’épicière, du forgeron escaladaient les pierres en contre-bas de la porte Saubotte ou faisaient rouler leurs petites voitures sur les bordures du trottoir.

Les mille bruits de l’affairement d’une vie de commerces ont pris le large, ont glissé sous l’arche de la porte pour résonner un peu plus loin, dans la zone artisanale ou commerciale.

Le froissement d’un oreiller sur lequel se pose une tête, le tintement d’une fourchette sur une table, le silence d’un salon lumineux habitent désormais les anciennes boutiques.

Dans un futur proche, à défaut de sonorités métalliques d’un acier martelé, des rosiers grimperaient sur les bâtis adjacents de la porte Saubotte et murmureraient un bienvenue à chaque badaud. La réfection de la chaussée obligerait au ralentissement et formerait un îlot piétonnier précieux rappelant le cloisonnement des remparts.

Le chemin de ronde élargi, renouerait, par le végétal, le lien historique entre les quatre portes et appellerait à la promenade. Tout en haut de la porte, nous prendrions le vent et le large en observant, réjouis de cette métamorphose réussie, les quatre coins de Sauveterre.

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