Salopette Magazine - Novembre 2015 by La Salopette

07 Priscilla vip models noël bourrat

Art design

Quetzilla Jisbar

Mode

Cool Garçon Node

STARTUP

PAL-ID HELLOTRIP

MUSIQUE

W E I V R E INT

erections creatives

NOVEMBRE 2015

s i o du m D U A ARN

T O G R BU E P O R U CEO E D’ulule

RYLAND MYRHA

fucking story

Jean-Eudes

PAUSE DÉTENTE

PRISCILLA

par noël bourrat

TOUT CE QUI EST ICI AU J OU R D ’ H UI PEUT ÊTRE PARTOUT DEMAIN

RÉDACTEUR EN CHEF : ARTHUR ROSSET DIRECTEUR ARTISTIQUE : THIBAULT DE SALINS DIRECTEUR DE DÉVELOPEMMENT : GAUTHIER SOL D I R E C T E U R T E C H N I Q U E : S Y LVA I N G E N G O CHEFS DE PROJET : BASTIEN PROTIÈRE & THIBAULT DE SALINS

SOMMAIRE

E DI T O

I N T ERV I E W DU M OI S

LA FILLE EN COUV’ PRISCILLA

@ V I P M O D E L S / N O Ë L B O U R R AT

A R N AU D BU R G OT

ART/DESIGN

MODE

MUSIQUE

LOOKBOOK

QUETZILLA JISBAR

COOL GARÇON NODE

MYRHA RYLAND

PRISCILLA

R E P O RT S T R E E TA RT AYMERIC LAMBLIN

S TA RT U P PAL-ID HELLO TRIP

32 34 36

L I E U X AT Y PI Q U E S

LA MAISON DES ARTISTES

FUCKING STORY

JADE

CONTRIBUTEURS 03

13/11/15

EDITO

L E TOU R DE M A GIE PAR ARTHUR ROSSET

Comme beaucoup l’ont très bien dit, cette attaque avait pour cible le bonheur. En personne. Le 13 novembre est entré dans nos vies sans notre consentement, il a violé nos esprits. Il a craché à la figure de Mère Culture. Celle qui nous divertit, celle à qui on doit tant. C’est grâce à elle ; l’histoire, les terrasses, le sport et bien entendu, la musique. La culture est cette petite ligne « hobbies » en bas de ton CV, celle qui peut paraitre insignifiante, comprenant une simple check-list. Pourtant, c’est la plus importante, c’est elle qui décrit nos passions, c’est elle qui décrit le personnage. Elle montre ce qui fait vibrer l’être humain en question. C’est un coup de projecteur marquant et impitoyable sur ce qui l’anime. Nous sommes une sacrée espèce ; obligés de ressentir, sentir et ressentir. L’homme aime ce qui est fort, il aime aller plus loin. Dans le bien, comme dans le mal, tant que cette chose tient à cœur, et qu’elle frappe. Jamais nous nous sommes contentés de quelque chose, voyons, c’est contre-nature. Pourquoi arrêter ? Pourquoi ne pas continuer à évoluer, à encore avancer sur ce long chemin ? Pourquoi ? Je ne sais pas, mais tant que nous verrons à l’horizon, nous continuerons. La culture n’est pas comme le pétrole, elle est inépuisable. Elle est ce tour de clown ; celui avec les foulards qui sortent, entremêlées, du chapeau noir sans jamais s'arrêter. Alors continuez à tirer dessus, si vous le voulez, mais sachez que vous n’en viendrez pas à bout. Alors, pensez-vous vraiment que ça vaut le coup ? Que le spectacle continue, que les acteurs comme les spectateurs se remettent en scène, et profitent.

INTERVIEW

ARNAUD burgot CEO EUROPE D’ULULE PAR L A SALOPET TE

Il y a des gens comme ça, avec des idées, des convictions. Des personnes que l’on rencontre rarement, mais qui pourtant, font grand plaisir à voir. C’est le cas d’Arnaud Burgot, CEO d’Ulule. Pour resituer le contexte, Ulule est une plateforme créée par Alexandre Bucheron et Thomas Grange, proposant aux internautes de financer des projets, ça s’appelle du « crowdfunding ». La Salopette a rencontré cet entrepreneur et rien que pour toi, on te raconte leur rencontre.

C h a n g er de l e t t r e e n t r oi s a n s , b e l l e p er f o r m a n ce , b r avo ! Pou r toi , o n r éu s s i t c o m m e n t ? C ’ e s t qu oi l a r ece t t e ?

Il faut être à fond dans tous ce que l’on fait. J’ai toujours adopté cette philosophie. C’est pour cette raison que j’ai voulu avoir deux diplômes par exemple, un en école de commerce et l’autre en expertise comptable. Je me suis dit que pour aller jusqu’au bout des choses et être réellement efficace, je devais avoir des connaissances dans ces deux domaines, ils se complètent énormément. Pour moi, c’est en étant multitâche que l’on devient indispensable. Et même si parfois on peut avoir l’impression d’apprendre pour rien, ça servira systématiquement un jour ou l’autre. J’en ai fait l’expérience d’ailleurs, j’avais fait mon mémoire d’expertise comptable sur le financement et le risque de blanchiment. Il se trouve que dès le début, cette problématique touchait Ulule. Cette sensibilisation nous a donc permis de nous protéger et structurer cela au mieux, en toute transparence. En parlant de ça, Steve Jobs avait fait un super bon discours à Harvard, en gros, il disait « n’essayez pas de connecter les points, ils le feront tout seul ».

S a lu t A r n au d ! Pou r c o m m e n cer , peux-tu me dire comment t u e s a r r i v é c h e z U lu l e ?

Arnaud Burgot : Hello ! Alors j’ai commencé à bosser avec Alexandre et Thomas en septembre 2011. Avant qu’ils viennent me chercher, j’étais salarié dans une grosse boîte. Alex et Thomas sont deux techniciens de formation et ils voulaient que je m’occupe du développement commercial. J’ai alors rejoint l’aventure avec un ami, Adrien Menard. Nous étions donc 4 dans Ulule, les fondateurs et nous deux. En parallèle, nous avions un projet de création de boîte dans le web avec Adrien et nous voulions leur proposer de s’associer avec nous. Au final, et suite à de nombreuses discussions, nous avons fait deux doublettes : Adrien et Thomas se sont concentrés sur Botify (la fameuse boîte dans le web) et Alexandre et moi sur Ulule. C’est donc en février 2012 que je m’y suis consacré à temps plein en tant que CFO (Chief Financial Officer).

L ’ i n n ovat i o n , p a rto u t , to u t l e t e m p s , à toutes les sauces. J e s u i s p er du e m oi au f i n a l ! C ’ e s t q u oi ta d é f i n i t io n p e r so n n e l l e d e l ’ i n n ovat i o n ?

Question complexe… (Rires, si si je vous jure). C’est vrai qu’il y a cette espèce de fantasme de l’innovation ces derniers temps. On a trop souvent tendance à la ranger dans deux compartiments : l’innovation incrémentale (pas de modifications profondes) et celle de rupture. Au final je trouve que c’est un peu plus complexe. Par exemple, on pourrait être tenté de dire que Ulule est une innovation de rupture, mais en regardant d’un peu plus près nous n’avons que numériser la love money (terme anglo-saxons sexy pour en fait dire : un racket auprès de son entourage pour financer son projet d’entreprise. Famille amis, connaissance, tout y passe). Euh… j’ai répondu à ta question là ?

CFO, ça claque comme nom. M a i s CEO e n c o r e p lu s d ’ a p r è s ce qu ’ o n m’a dit. Alors comment on change la lettre du milieu ?

L’intitulé de mon poste ne reflétait pas vraiment ce que je faisais. Je m’occupais de beaucoup d’autres choses que la finance, comme par exemple la partie commerciale et les présentations publiques. En 2014, Alexandre a voulu développer Ulule au Canada et c’est à ce moment que j’ai été promu « CEO Europe ». Au final ça ne changeait absolument rien à mon travail !

Ou i ! M a i s f o n d a m e n ta l e m e n t ; c ’ e s t q u oi l e p r o c e s s u s d ’ i n n ovat i o n ? ( O u i j e s u i s u n p e u tat i l l o n , p a r d o n … ) .

En fait, pour moi l’innovation c’est quand le résultat n’est pas celui attendu, mais il est la quand même. Michel Serre (historien penseur), faisait une belle métaphore là dessus, celle du gaucher boiteux. En gros il t’explique que toutes les plus grandes innovations sont en fait un « PUTAIN » de hasard. Par exemple Christophe Colomb : il ne savait pas ce qu’il était en train de faire et ça a pourtant changé le monde à son époque.

INTERVIEW

« N OU S N ’ AVO N S PAS VR A I M E N T L E C H OI X , C ’ E S T N OT R E M A I T R E À TO U S » L a c o n qu ê t e de t er r i toi r e , ç a a tou j ou r s p lu à l ’ h o m m e ! U lu l e e s t , au j ou r d ’ h u i , l e a der eu r op é e n , ce n ’ e s t pas r i e n . Qu e l l e e s t p ou r toi la vraie valeur ajoutée, ce p lu s qu e vou s av e z ?

Le truc majeur, c’est notre accompagnement. Pas un projet n’est mis en ligne sans validation de notre part. Nous sommes les seuls à travailler comme nous le faisons. Par exemple, il y a un entretien avec tous les porteurs de projet au préalable de chaque campagne. Aux États-Unis le fonctionnement est différent, tout le monde peut mettre ce qu’il veut, quand il veut. Chez Ulule on tient a être réactif, disponible et proposer des suppléments. Par exemple, nous mettons à disposition des formations gratuites ou encore des programmes de certification pour les porteurs de projets. Et puis à côté de ça le site est blindé en terme de référencement, navigation et ergonomie, ça joue sur le web. E t du c ou p, l e s f ru i t s de ce t t e m é t h o de ? C ’ e s t q u oi vot r e d e tau x d e r é u s s i t e ?

66% en 2015.

Si je comprends bien, vous aimez bichonner vos porteurs de projet ! D oi s - j e e n dé du i r e qu e c h e z U lu l e o n favo r i s e l a qua l i t é à l a qua n t i t é ?

J e voi s … e t p u i s a p r è s tou t , vous ne négligez pas forcément la quantité ! C’est 16 546 projets et 40 millions collectés s u r U lu l e d e p u i s s a c r é at i o n ( # B i e n O u e j ) . Comment analyses-tu cet engouement ? De la part des entrepreneurs mais aussi des particuliers qui financent ça…

Ok … Efficace ! Mais justement, ce n ’ e s t pas t r op du r d ’ avoi r ce t t e p r ox i m i t é av ec TOU S l e s porteurs de projet ?

Disons qu’il faut être bien organisé. Pour cela, nous avons mis en place une méthodologie pour former nos équipes à leur arrivée, ce qui leur permet de mieux comprendre leur rôle et leur mission. Ensuite, nous avons développé des outils comme des messages pré-paramétrés personnalisables afin d’optimiser le temps de réponse par exemple. Le but est de gagner le maximum de temps pour accompagner tout le monde.

Arnaud Burgot. Crédit photo : lejdd.fr

Maintenant qu’on parle de ça, e n a l l a n t s u r vot r e s i t e , j ’ a i f a i t l a c o n n a i s s a n c e d ’ u n p e t i t r o b ot t r è s s y m pa ! U n c e rta i n U lu l e Bu d dy. C ’ e s t qu oi so n r ô l e à l ’ a m i ?

On parlait justement d’optimisation et d’organisation, c’est ce que nous aide à faire le fameux Buddy. Ce robot est en fait un algorithme que nous avons développé en interne. Concrètement son boulot est de détecter toutes les conditions et étapes clefs de la réussite d’un projet. Par exemple, les statistiques nous montrent que les news sont hyper importantes dans le bon déroulé d’une campagne de crowdfunding. Dans

Crédit photo : 2012_Boby

INTERVIEW

l’hypothèse où aucun message n’est posté après 8 jours de mise en ligne, Buddy contacte les porteurs de projets et les incite à en publier un tout en expliquant les bienfaits de la démarche pour la campagne. Nous sommes les seuls à avoir ça. Si je comprends bien, vous aimez bichonner vos porteurs de projet ! D oi s - j e e n dé du i r e qu e c h e z U lu l e o n favo r i s e l a qua l i t é à l a qua n t i t é ?

En gros, ils n’avaient pas forcément le choix, ils devaient s’entraider parce qu’ils passaient tous par là. Le crowdfunding a donc répondu à une vraie problématique quand il est apparu, il proposait une solution adaptée, efficace et novatrice. Après, la musique connaît une forte évolution aussi. Quand les Fatals Picards ont levé 60 OOO€ par exemple, ça a fait réfléchir du monde.

LES FONDS COLLECTÉS SELON L E S C AT É G O RI E S S U R U LU L E .

Oui en quelque sorte. Par exemple, nos marges sont plus faibles que nos concurrents. On passe plus de temps sur les projets donc forcément, c’est moins rentable à court terme. Par contre, on développe une bonne qualité de service ce qui nous permet de fidéliser plus facilement. J e voi s … e t p u i s a p r è s tou t , vous ne négligez pas forcément la quantité ! C’est 16 546 projets et 40 millions collectés s u r U lu l e d e p u i s s a c r é at i o n ( # B i e n O u e j ) . Comment analyses-tu cet engouement ? De la part des entrepreneurs mais aussi des particuliers qui financent ça…

Je ne sais pas si on peut parler d’engouement. Le crowdfunding a toujours existé. Regarde par exemple la Statue de la Liberté a été financée en partie comme ça. Shakespeare, à sa façon aussi avait recours à ce mode de financement ; il pré-vendait des places pour financer la création de ses pièces (il était vraiment bon ce garçon sans déconner). Par contre ce que je pense, c’est que l’essor des réseaux sociaux a complètement fait exploser le marché. Ça a changé la donne. Grâce à ça, les connexions se font beaucoup plus facilement et surtout plus rapidement. La crise a contribué à l’évolution du crowdfunding également, mais pas comme on peut l’imaginer. En fait, à ce moment, beaucoup de journalistes et de politiques ce sont intéressés au financement participatif ce qui a mis un réel coup de projecteur sur la mécanique et son fonctionnement. Je suis allée dans le classement des c at é g o r i e s l e s p lu s f i n a n c é e s , p a r cu r i o s i t é , et y on trouve à la première place l e s f i l m s e t v i déos ; l oi n de va n t la musique par exemple ( à l a s ec o n de p l a ce ) . O n voi t u n éc a rt s i g n i f i c at i f e n t r e l e s d e u x p r e m i è r e s c at é g o r i e s . L a p r e m i è r e a c o l l e c t é 8 millions alors que la deuxième, 4,8. Comment expliques-tu cela ?

Pour une raison historique ! Beaucoup de projet film et vidéo sont en fait des courts métrages et dans ce secteur, ce mode de financement est adopté depuis un moment. Il faut savoir que très peu, voire aucune, subvention n’est accordée au court métrage alors que c’est la manière dont la plupart des réalisateurs commencent. Tu cernes le problème ?

( SOU R CE : U LU L E . C O M )

Ah j’aime bien cette idée de faire réfléchir du monde ! Le crowdfunding rassemble et fédère, mais c’est peut-être parce qu ’ i l fa i t r é f l éc h i r au s s i … ç a d oi t ê t r e l i é tou t ç a . J ’ a i é t é s u r p r i s e de voi r qu e l e p r o j e t av e c l ’ ob j e c t i f l e p lu s d é pas s é é ta i t l e b ou q u e t d e f l e u r p ou r Tau b i r a à l ’ o cc as io n d u vot e p o u r l e m a r i a g e g ay . C ’ e s t c o o l d ’ avoi r r as s e m b l er so c i a l et financement non ?

C’est vrai ! Les projets avec les plus gros scores sont ceux ayant un objectif sociétale ou ceux qui ont déjà une bonne communauté de base. En fait, dès que les gens se sentent impliqués, aider à financer un projet devient une façon de remercier ou de faire un beau clin d’œil. C’est génial de pouvoir mêler impact et business. C’est aussi une manière de montrer que certaines boîtes se battent pour des idées. C o m m e n t ç a s e p a s s e vo u s au s e i n d e vot r e communauté d’ailleurs en parlant de ça ?

On reste fidèle à notre politique, on essaye d’être le plus proche possible. Par exemple on a un groupe Facebook avec les plus gros contributeurs et nous échangeons beaucoup ensemble afin de perfectionner notre plateforme.

INTERVIEW

Dans la même logique, on fait aussi des Meet’up avec des contributeurs, c’est important de montrer que l’avis de notre communauté compte. On travaille maintenant sur un système de tchat pour encourager le plus possible l’échange directement au sein du site. R a h g é n i a l p ou r l e t c h at ! Je t’écrirai promis ! Bref, restons sérieux, encore juste une petite question. Le marché a doublé entre 2013 et 2014, c ’ e s t i m p r e s s io n n a n t c o m m e c r oi s s a n ce ! Mais comme dans tout, il y a des risques, c ’ e s t qu oi l e p lu s g r os p ou r toi ?

Le risque numéro un est indéniablement le scandale. Par exemple aux US, un projet hyper innovant avec une nouvelle technologie avait levé des milliers d’euros. Le problème, c’est qu’il n’y avait aucun prototype et en regardant d’un peu plus près, on s’est rendu compte que le projet était non seulement bidon, mais aussi piloté par une société écran. Dans ce cas, on ne remet pas en cause la plateforme, on remet en cause le système entier et c’est là que ça peut devenir dangereux. D ’ où vos e n t r e t i e n s ava n t c h a qu e m i s e e n ligne, afin de vérifier la viabilité du projet … Bien vu ! B o n , qu e s t io n u n p eu p lu s c o o l , c’est l’extra. Tu peux y répondre ou non, après tout la dernière q u e s t io n é ta i t c e n s é e ê t r e l a d e r n i è r e tout court. Mais bon, c’est comme le s p é cu l os av e c to n c a f é , c ’ e s t t e n ta n t e t c ’ e s t i m p o rta n t d e f i n i r s u r u n e b o n n e n ot e . S o … t’as déjà mis une Salopette ?

Quand j’avais 10 ans oui ! Ah si ! Et quand je faisais du skate aussi, j’avais une salopette Carhartt. Aujourd’hui je les mets plus sur moi mais à mon fils ! Tu vois, une fin à l’eau de rose c’est toujours apprécié et j’ai même pas fait exprès ! Merci beaucoup à toi en tout cas Arnaud, cet entretient a flatté mes bretelles.

Crédit photo : 2012_Boby

ART/DESIGN

Quetzilla PAR REBECCA DUTKIEWICZ

Qu’est-ce-qu’il y a ? On a très envie de vous parler d’art et de street…On a très envie de vous parler de Quetzilla quoi ! Jeune artiste Lyonnais, formé à l’école d’arts appliqués de Bellecour à Lyon, on se plaira à dire que c’est un artiste en poésie urbaine… Liberté sensible dans la ville, Quetzilla s’exprime librement sur papier, bois, toile, carton… Mais surtout, sur street canvas.

ses œuvres : précieuses clefs de lecture interprétables à souhait selon notre sensibilité. Dans ses œuvres, il peut traiter de thèmes qui font l’actualité auxquels il semble tout particulièrement sensible. Lors de son live painting, pour l’anniversaire de notre chère Salopette au Batofar (Oui oui, nous l’avions invité), Quetzilla soulève la délicate question des réfugiés et de l’immigration. Ou encore, sa chouette participation au Projet Venus a retenu notre attention. Le projet, mis en place par le Centre d’Art Spacejunk, vise à mener des actions de prévention du cancer du sein via l’action artistique.

QUETZILLA, ARTISTE EN POÉSIE URBAINE.

UN ÉCHO À UNE C U LT U R E U N D E R G R O U N D

Un style pictural affirmé aux formes libres qui se pénètrent, éclatent et dégoulinent. Il joue, cultive la déstructuration… Implosion – Explosion. Beaucoup de figures de profil, œil tout rond, nez piquant… quelquefois exacerbées, quelquefois dents serrées. On décèle un caractère primitif renvoyant à l’art des civilisations anciennes (Egyptiens, Mayas). On retrouve l’idée de la genèse, un intérêt pour les mythes. Un écho à une culture underground : Basquiat ou l’esthétique des tatouages Old School. Quetzilla continue à jouer, les couleurs hurlent, l’œil est attiré. Mais à travers cette folle sérénade se dégage douceur et poésie.

Quetzilla a vu naître sa première exposition, Réveil des civilisations, cet été au Slo Living Hostel de Lyon. AU début du mois dernier, il a filé déposer sa poésie sur les murs Londoniens… Go ahead Quetzilla ! Quant à toi, cher lecteur, continue de suivre les péripéties de cet artiste d’un œil attentif…

Pour plus d’informations : Son Instagram : Instagram.com/quetzilla_artworks Son Facebook : Facebook.com/quetzilla.qtza Son Tumblr : www.quetzilla-street-art.tumblr.com

Si vous suivez l’artiste (mais suivez-le donc) sur Instagram, Facebook ou Tumblr, les clichés de ses œuvres sont délicatement accompagnés d’un titre percutant. L’expérience In Situ en moins, l’artiste propose au regardeur des mots, reflets de

ART/DESIGN

« i l j o u e , c u lt i v e l a d e s t r u c t u r a t i o n . Immersion - Explosion»

crédit photo: quetzilla

ART/DESIGN

Jisbar PAR MARION LETOURNEL

L’automne est arrivé, le temps maussade est de retour, la baisse des températures avec. Mais La Salopette a de quoi te réchauffer, toi et ton intérieur, avec la découverte de l’artiste Jisbar. C’est à l’aide de ses Posca, de sa peinture acrylique et de ses bombes de peinture qu’il réalise des oeuvres mêlant pop-art et street-art.

Après avoir enfilé ses plus belles bretelles, La Salopette s’est rendue au vernissage de l’exposition Sprayview, au sein de laquelle une des oeuvres de notre Jisbar adoré était exposée. Installée dans le 3ème arrondissement, cet événement a fait l’effet d’une petite bombe dans le monde artistique, puisqu’une bonne grosse poignée de personnes s’y sont rendues (on a vu ça de nos propres yeux !!).

JISBAR, LA PETITE BOMBE DU MONDE DU STREET ART.

Organisée par Jisbar en personne, accompagné de Thurb, un jeune artiste caennais (et très talentueux), l’expo met en lumière la Bombe de Peinture, premier outil des street-artistes. En fait, 25 artistes du monde, faisant preuve d’une notoriété plus ou moins importante, ont livré leur version de cet objet mythique du monde de l’art. Le résultat ? 25 bombes différentes, reflétant chaque artiste s’étant prêté au jeu. Soutenu par Tilt (figure emblématique du street-art), ce projet est la consécration de 8 mois de travail, de démarchage auprès d’artistes et d’organisation acharnée. Pour un rendu aussi intéressant que plaisant pour les yeux. Egalement organisé en partenariat avec la marque Posca, ce projet a réuni du beau monde, tel que Lomo Zano, le « papy » du street-art, Chanoir (street-artiste de renom) ou encore Moyoshi, une des figures montantes du street-art à l’heure actuelle !

Toujours très colorées, elles sont réalisées sur des supports plutôt traditionnels (toiles, chevalets, etc.) et font se rencontrer, voire se confronter, divers univers. Allant des Marvel à Adventure Time, aux téléfilms pour enfants, disons, un peu plus conventionnels, tels que Bonne Nuit les Petits, elles subjuguent et transportent, appelant ainsi à l’évasion. Un univers créatif plutôt décalé, qui réussit à Jean-Baptiste, a.k.a Jisbar, puisqu’il est établi dans un atelier (ouvert au public) situé à Stalingrad, dans le 10ème arrondissement de Paris. Il a également pris d’assaut diverses galeries de la capitale, et expose donc à la Greenwood Gallery (3ème arrondissement), au sein de la galerie Artélie (8ème arrondissement) et ses œuvres seront prochainement sur les web-galeries Kochi et Eferya.

Tu pourras la retrouver à Caen dès le 23 Janvier 2016 et peut-être à Lyon ou dans d’autres villes françaises, puisque c’est une exposition itinérante !

Co-fondateur du Gang Bang Clan, collectif d’artistes, Jisbar propose également ses oeuvres à la vente.

Et peut-être l’année prochaine avec de nouvelles oeuvres pour une Sprayview #2, car on en redemande !

ART/DESIGN

« S p r ay v i e w » , l a c o n s é c r at i o n »

crédit photo: Jisbar.

MODE

COOL GARÇON PAR SOPHIE BAUDET

Il est toujours difficile pour un homme de s'habiller, encore plus de faire des cadeaux. J'ai déniché pour vous une petite pépite qui va venir pimper le dressing de vos mecs.

prolonger l'aventure, elles sont dès aujourd'hui au Pitchfork Festival et se feront un plaisir de discuter avec vous et de vous présenter leur collection "Eisberg".

Cool garçon est un studio créatif monté par deux nanas qui se sont connus sur les bancs de l'école, leur atelier est basé à Paris, entre deux voyages et des projets créatifs, elles dessinent des sweats et des tee-shirts.

« L ’ AT T I T U D E C O O L DES 90’S» Pour plus d’informations :

Amoureuses des matières et des volumes, tout est produit au Portugal pour s'attacher aux détails et aux finitions pour vous proposer des pièces contemporaines et parfaitement coupées.

Sur le site : www.coolgarcon.com Sur Facebook : facebook.com/coolgarconstudio

PIMPAGE DES DRESSING DES MECS. Leur première collection se nomme "Eisberg", les graphismes vous plongeront dans l'univers glacial et mythique des grandes plaines de l’Antarctique accompagné de Jacques Yves Cousteau, imprégnez-vous des couleurs vives des brise-glaces et des reflets bleutés des icebergs. Les coupes des produits rappellent l'attitude cool des 90's et les patches, les blousons de baseball chère à la culture américaine. Je vous conseille de jeter un coup d’œil sur leur site pour une première immersion dans leur univers et si vous souhaitez

MODE

«LA COLLECTION : EISBERG»

crédit photo: coolgarcon.

MODE

NODE PAR ALEXANDRA L AMOURET

En septembre 2013, la marque de bijoux Node, aux créations originales et modernes, voit le jour sous l’impulsion de la jeune Jessica Fontès.

Les bijoux de la seconde collection sont quant à eux imprimés en 3D dans un atelier New Yorkais. Cette nouvelle technologie, d’une excellente précision, imprime les designs créés par Jessica Fontès dans un large choix de matières telles que l’acier, l’or, l’argent ou encore le platine. Les pièces de cette collection sont épurées, bien moins excentriques que celles conçues à la main, mais tout aussi originales.

Jessica Fontès a étudié le management et l'économie avant de se spécialiser dans l'industrie du luxe. Ses longues études n'ont pour autant jamais affecté ses passions pour la création, la mode et les nouvelles technologies. C'est donc tout naturellement que la jeune femme à la créativité débordante décide de combiner ses trois passions et d'en faire son métier en créant sa propre marque de bijoux, Node.

« C R É AT IO N S O RI GI N A L E S ET MODERNES»

S AVOU R EU X M É L A N G E D’EXCENTRICITÉ ET DE SOBRIÉTÉ

Node se démarque donc de ses concurrents par l'originalité et la modernité de ses créations, par le choix des matières mêlant excentricité et sobriété, par la possibilité pour chaque client de personnaliser les modèles, puis par la fabrication des bijoux alliant tradition et innovation, le tout à un prix raisonnable.

La spécificité de la marque, au delà de l’originalité des créations, c’est la manière dont sont conçus les bijoux. D’une part, une conception artisanale et traditionnelle et d’autre part, une conception plus novatrice avec l’utilisation de l’impression 3D. Les bijoux de la première collection sont entièrement faits à la main, par la créatrice elle-même, ce qui rend chaque pièce unique. Les matières utilisées sont diverses et variées, classiques comme les cristaux de Swarovski ou plus excentriques comme la laine et le galuchat. L’originalité et l’identité de la marque résident donc dans le choix des matières mais aussi et surtout dans leur association.

Pour plus d’informations : Sur le site : www.nodejewelry.com Sur Facebook : facebook.com/NODE Sur Instagram : @nodejewellery

MODE

« AU - D E L À D E L ’ O RI GI N A L I T É D E S C R É AT IO N S , C ’ E S T L A M A N I È R E D O N T S O N T C O N Ç U S L E S BI J O U X »

crédit photo: node.

MUSIQUE

MYRHA PAR BASMA OTMANI

On a toujours raffolé des Boys Band. Celui-ci s’appelle Myrha. Oscar, Jim, Nicolass, Nicolas et Paul vous font surfer sur leur mélodie française, et n’ont pas fini de vous plaire.

français on arrive à se faire connaitre. On est un Boys band et on le revendique. On vient de Nantes comme Tragédie.

Ces doux damoiseaux d’une vingtaine d’années ont répondu à quelques questions de La Salopette :

On est très frétillants, si ce n’est croustillant. On nous entend ? On ne nous comprend pas forcément. On chante en français pour que personne ne nous comprenne.

Considérons que vous êtes un groupe cool. Qu’avez vous à raconter à vos fans aussi cool que vous ? Nicolass : Déjà on n’a pas de fan. On a juste des amis qu’on met sur liste. Nos fans, ils ne sont pas cool. Mais on reste confiant pour l’avenir. Les cool, en tout cas, s’ils existent, qu’ils se manifestent. On les salue. Oscar : Qu’est-ce qu’on a à raconter… On est sponsorisé par une grande marque de maracas, parce que Nico les casse à chaque concert. Myrha-casse, Myrha-répare. Et important, nous ne sommes pas responsables de l’incendie de la rue Myrha. Nicolass : Ah, et il faudra dire qu’on n’est pas LES Myrha, mais Myrha.

Parlez moi de votre univers musical. Nico : On fait de la surf à tendance italo-kaïra pop. En fait personne ne sait faire de surf à part Oscar qui fait un peu de skate vite fait. Nan, sérieusement on est influencé par la musique surf des années 60, genre les BO de Tarantino. Oscar : On écoute aussi beaucoup de psyché. C'est plutôt ce qu'on faisait avant mais on en avait marre de se prendre la tête à faire des chansons de 10 minutes pour que les gens s'endorment ou aillent fumer leur clope au milieu des concerts. Du coup on préfère avoir des chansons plus immédiates même si on vend un peu notre cul mais ce n’est pas grave. Nicolass : On est aussi beaucoup influencé par tout ce qu'il se passe autour de nous, il y a énormément de groupes et de concerts à Pariset ça nous touche forcément.

Après Tragédie, les Boys Band français se sont fait plus rares. Du coup, est ce qu’on vous entend “hey oh”, est c’qu’on vous comprens “hey oh” êtes-vous frétillants “hey oh ohohohohohohoh” ? On a fait quelques concerts, hors de la France, à Londres, notamment avec le groupe “Abjects”, et Gozilla au Batofar (que nous saluons). Pour tous les concerts garages, underground

Que se passe-t-il dans Myrha en ce moment? Quels sont vos projets pour la suite? Oscar : On taff pas mal sur notre nouveau set, on change quelques chansons. Ce serait bien qu’on trouve du temps et de l’argent pour enregistrer. Nicolas : L’essentiel c’est qu’on fait pas mal de concerts et on

MUSIQUE

«ON EST TRÈS FRÉTILLANTS, SI CE N’EST CROUSTILLANT» est un peu des mecs vénères de Crimée, donc ‘faut pas nous chercher. Ça avance doucement mais surement. Racontez les petits potins de Myrha. Tout le monde couche avec tout le monde entre nous, dans le groupe. On est très fidèle à nous-mêmes. On est vachement “mariage pour tous”. C’est l’interview vérité, anti langue de bois. Pour former l’homme parfait en vous mélangeant tous. Qu'est-ce que vous prendriez de chacun ? Oscar : Les cheveux de Nicolass, (il regarde Nico. Il hésite, mais ne semble pas trouver…). Nico : Les qualités de sniper de Leo, la ponctualité et l’orga de Paul (rires), et les cols roulés d’Ocar ! Nicolass : Les pecs de Nico qui ont fait couler beaucoup d’encre.

«ON CHANTE EN FRANÇAIS POUR QUE PERSONNE NE NOUS COMPRENNE» Myrha, qu’est-ce que c’est? Dessinez moi ce que ça vous inspire. On Myrha où tu voudras. On Myrha jusqu’au bout.

Pour plus d’informations : Facebook : Facebook.com/myrhasurf Soundcloud : Soundcloud.com/myrhasurf

crédit photo: myrha.

MUSIQUE

RYLAND PAR SARAH DOLZA

Paris, 26 Septembre 2015, il fait beau et chaud et je suis remontée à bloc devant l'Olympia. Ce soir-là, j'assiste à un concert et j'ai un objectif à atteindre: arriver à interviewer Ryland Lynch, le jeune DJ faisant la première partie. Soundchecks, set, after, j'essaie en vain de trouver un moyen de l'approcher mais je repars finalement bredouille. Malgré ces mésaventures et cet échec d'interview, je souhaite mettre un coup de projecteur sur mon coup de coeur électro, le jeune et talentueux Ryland

LE MAESTRO DE L’ÉLÉCTRO. C'est au début de l'année 1997 que voit le jour Ryland Lynch à Littlelton au Colorado. Benjamin d'une fratrie de 5 frères et soeurs (3 frères et 1 sœur), Ryland a toujours été bercé par la musique. Très jeune, il fait le show dans les petits spectacles familiaux que son frère ainé mettait en scène. En 2007, la famille Lynch déménage à Los Angeles pour suivre les rêves de cinéma, de danse et de musique de ses frères et sa soeur. En 2009, ses derniers montèrent très rapidement le groupe R5 avec leur meilleur ami. Etant trop jeune à l'époque, Ryland n'intègre pas le groupe mais les aide néanmoins à se faire connaitre et devient leur lighting director. Il se rend très vite compte que ses orientations musicales deviennent assez différentes de celles de ses frères et de sa soeur, passionnés de musique pop-rock. Il prend conscience que ce qui le fait vibrer, c'est l'électro,

faire jumper et danser les foules. Il commence rapidement à faire quelques remix d'artistes tels que ceux de Brandon et Savannah du groupe The Heirs et faire les premières parties des concerts des R5 aux USA mais aussi en Europe. Il joue de sa musicalité hors pair pour allier habillement les sons, envoyer des flèches à tout va, travailler sans relâche et progresser encore et toujours. Le 28 Août 2015, Ryland a sorti son tout premier single "Fall Back In Love". Des sonorités faisant penser à des musiques de jeux vidéos, une voix féminine sonnant comme un écho, un piano donnant une rythmique sans précédent, des paroles efficaces et entêtantes, et le tour est joué. Un titre qui n'est pas sans nous rappeler un certain Avicii sur quelques points.

«il nous entraine dans son univers démentiel» 45 minutes de set, la foule jumpe et perd 3L de sueur (moment glamour du concert), reprend en chœur les hits qu'il remixe, le public chante d'une seule et même voix "Fall Back In Love", Ryland mixe et saute dans tous les sens et nous entraine dans son univers démentiel. Au final, je pourrais passer des heures à vous parler de ce jeune et talentueux DJ, aux qualités multiples, qui m'a définitivement réconcilié avec l'électro mais quoi de mieux que son clip pour vous laisser découvrir son univers

MUSIQUE

«SON PREMIER SINGLE, FALL BACK IN LOVE» Fléchissez-vous sur vos jambes, préparez-vous à sauter, à vous défouler et surtout à vivre à fond le moment présent grâce à Ryland Lynch, ma petite pépite électro made in USA !! Je ne sais pas vous mais je suis prête à "back in love again", et vous, êtes-vous prêts à tomber sous son charme ? Pour plus d’informations : Site : www.djryland.com Facebook : Facebook.com/ryland.lynch Twitter : @rylandR5 Instagram : @rylandr5

«FALL BACK IN LOVE» AVA I L AB L E ON ITUNES

crédit photo: Will Von Bolton

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PAUSE DÉTENTE PAR NOËL BOURRAT PRISCILLA @VIPMODELS

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crédit photo : noël bourrat / vipmodels

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crédit photo : noël bourrat / vipmodels

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c rcérdéi dt i pt hpohtoot o: n: onëol ë bl obuorur ra rt a /t v/ i vp imp omdoedl es l s

REPORTAGE

REPORT street art PA R AYM E R I C L A M B L I N

É TA P E 1 : L E V I E T N A M . Pays que l'on lie automatiquement à une culture des plus complètes, entre la religion, les traditions, le karaoké, une conduite plus que chaotique quoi que maîtrisée, mais encore et surtout la nourriture qui varie intégralement entre le Nord, le Centre et le Sud du pays. C'est lors de l'étape intiale de ce roadtrip que nous avons trouvé les premiers signes de Street Art en Asie du Sud-Est.

crédit photo : Aymeric Lamblin

C'est en effet à Hanoi, capitale du pays où les militaires se font un plaisir de couper court à vos soirées en fermant les bars et autres endroits de sorties à minuit, que nous avons trouvé différents graphs et autres que l'on peut sans aucun doute lier à une patte occidentale. Ensuite, c'est à Hoi An, anagramme de la capitale et surement l'étape la plus touristique de notre mois passé dans le pays, qui a été le second endroit dans lequel le Street Art avait une présence dans ce vaste et magnifique pays.

crédit photo : Aymeric Lamblin

REPORTAGE

É TA P E 2 : L E C A M B O D G E . Le Cambodge, là où les tuk tuks ont comme premier argument de vous emmener exploser des noix de cocos à l'aide d'une AK-47 ou encore des bidons d'essence avec un lance roquettes. Nous retiendrons aussi les Happy pizzas de chez Happy Herb Pizza (seul bon endroit à cet effet) qui, suivi par le marché central, vous permettra de passer une fin de journée plutôt mémorable. Distingué par un bouddhisme pur et essentiel dans la vie de tout individu suivant cette religion dans ce pays, le nombre ahurissant de temples magnifiques à y découvrir en ravira plus d'un, notamment celui dans lequel a été tourné Tomb Raider avec la superbe Angelina! Vous aurez aussi l'occasion de vous laisser surprendre par de délicieux currys et autres plats plus typiques. Bien qu'assorti d'une culture toute aussi grandiose que lors de notre étape précédente, le Cambodge accueille un nombre plus limité d'oeuvres de street art. Toutefois, c'est en s'aventurant à l'extérieur des centre-villes de Phnom Penh et Siem Reap que vous y trouverez des graphes laissant rêveur.

crédit photo : Aymeric Lamblin

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HELLO TRIP PAR MARION LETOURNEL

Tu es à la tête d’une famille nombreuse avec un budget serré, ou encore un jeune étudiant complètement fauché, mais qui désire tout de même partir en vacances ? La Salopette a trouvé pour toi LA solution : Hellotrip.

QUAND TU VEUX, OÙ TU VEUX, AU MEILLEUR PRIX Ce site internet te permet, tout en étant bien installé au fin fond de ton canap’, de choisir ta prochaine destination de rêve, selon ton budget et d’acheter ton billet d’avion au meilleur prix. Il est né de l’association de Grapy, créé par Maxime et Benoit, les fondateurs, qui sont aussi deux bon potes et d’anciens colloc’ & d’Hellotrip, et sa prédiction des prix. C’est pour répondre à un besoin personnel que l’idée leur est venue : pourquoi il n’existerait pas de site qui regrouperait toutes les destinations d’un coup et tout ça au meilleur prix ? Ni une, ni deux, ils ont tous les deux quitté leur boulot pour créer Grapy et ainsi, te rendre le plus beau service du monde. Aujourd’hui, associés avec Hellotrip, que tu aies juste une envie d’évasion et pas de destination en tête, ou juste peur de dépenser trois mois de salaire pour partir en vacances, ils te rendent la vie plus belle (et plus simple!). En fait, grâce à un algorithme trop cool, Hellotrip prédit la hausse ou la baisse des prix des billets d’avion pour la destination que tu as choisi, au départ de Paris ou d’Amsterdam

d’Amsterdam (pour le moment). Et si tu ne sais pas vraiment où te rendre, tu as juste à indiquer ta ville de départ, ainsi que ton budget et le site t’indique vers quelles destinations tu peux te rendre, et même te conseiller ou non de prendre ton vol dans la minute. Mais, cher lecteur, si tu es un acteur du tourisme, tu peux aussi faire appel à Hellotrip. En effet, tu as également la possibilité d’utiliser leur marque blanche, c’est-à-dire un site de base, sans design ni contenu, et de créer toi-même ta plateforme, ou encore de le personnaliser pour ainsi proposer à tes (futurs) clients, la destination de leur choix, au meilleur prix. Tu peux faire comme les aéroports de Lyon, aider les voyageurs à économiser ou bien, carrément les surprendre ! C’est par ici, si tu veux y jeter un petit coup d’œil : inspirationvoyage.hellotrip.fr. Finalement, que ton découvert autorisé soit dépassé depuis plus de 30 jours ou que tu veuilles rendre service à tes clients avec un joli petit site bien pensé, Hellotrip est la clé d’un voyage bien réussi !

Pour plus d’informations : Site : www.hellotrip.com Facebook : Facebook.com/hellotripfrance Instagram : @hellotrip_fr Twitter : @hellotrip_fr

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P EU R DE DÉ P E N S ER T R OI S M OI S DE S A L A I R E ? H E L L OT RI P VA T E R E N D R E L A V I E P LU S B E L L E

crédit photo: hellotripfrance

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PAL ID PAR CHARLOT TE NOGUER

Pinterest vous en a mis l’écume aux lèvres, avec ses tutos-déco DIY pour un loft style Hipsto-Brooklyn brut et récup à base de palettes en bois, n’est-ce pas ?! Sachez que pour les bricoleurs du dimanche, les pressés et les maladroits, nous avons la solution. Cette solution, elle s’appelle Pal – ID !

LES PALETTES PAS LAIDES Leur leitmotiv ? « Réinventez votre intérieur », avouez que ça fait rêver quand même. Pal-ID vous propose tout un catalogue de meubles pour habiller votre chez-vous, intérieur comme extérieur, avec des meubles pensés intelligemment et uniquement à base de palettes ! Chaque meuble a plusieurs fonctions et peut se transformer selon vos envies et besoins : du fauteuil, on passe à la table basse, mais la *FUSIOOOON* existe aussi ! Assemblez votre bureau et votre fauteuil pour obtenir une banquette stylée avec une plus grande capacité ! Donc réinventer, OUI, mais recycler, AUSSI ! Ne dites donc pas que le Made in France n’est pas trendy, (car sur la Salopette on ne vous parle pas de ce qui est craignos, déjà) car Pal-ID vous prouve le contraire avec un catalogue aux possibilités infinies, puisque votre vie est pleine d’aven-

tures auxquelles vous devez vous adapter. Aujourd’hui vous pouvez donc avoir des meubles qui vous ressemblent et le tout en étant éco-responsable. Toi particulier, tu peux directement commander auprès d’eux, mais ils proposent également un service Corporate pour les entreprises et leurs évènements ! Parlons un peu flouze à présent : Comptez moins de 100€ pour un siège style pouf, autour de 200€ pour bureau, table basse ou banquette, et autour de 400€ pour une grande banquette avec retour ou un « pack » ambiance. Et si vous avez eu un petit accident, pas de panique, il est possible de commander des pièces en extra (attaches, vis, écrous, etc) mais aussi tout ce qui est coussins et accessoires. Pour la petite histoire, ce sont encore des amis d’enfance qui nous sortent ce beau projet (ça nous en fait faire, des choses, l’amitié, et pas que des bêtises, apparemment) : Omar, Jonathan et Pierre-Michel.

Pour plus d’informations : Site : www.pal-id.fr Facebook : Facebook.com/pal-id Pinterest : Pinterest.com/pal_idcommunity Twitter : @pal_idworld

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« R É I N V E N T E Z VOT R E I N T É RI E U R »

crédit photo: pal-id

LIEUX ATYPIQUES

LA MAISON des artistes PAR LÉA VEZIN

Là-haut dans ce coin DORé, on a trouvé le musicien apte, à nous donner le LA : André Manoukian, créateur d'un lieu atypique qui guide nos pas en musique ! Salopette bien chaude enfilée, l’oreille musicale activée… En quête de nouveautés et d'originalité, nous voilà parés pour passer une soirée au sommet… A la toute nouvelle Maison des Artistes !

MI CASA, ES TU CASA! C'est parti pour prendre la température du nouveau souffle culturel poussé au pied du Mont Blanc. Toit de l'Europe en ligne de mire, le toit de la maison a l'allure d'un chapeau pointu, et les murs porteurs sont… joufflus ! Tout en rondeur, la maisonnette est à l'image de son concept : généreuse et accueillante. L'idée pose les bases d’une nouvelle ère musicale, et bouscule les codes sans grincer. Ici, on entre sans sonner et on héberge des artistes venus du monde entier. On fait le tour de la tournette à notre guise, avant de s'installer devant une scène intimiste, qui offre une connivence sans égal avec les artistes venus déployer sur scène leur énergie. Comme à "la casa", on s'enfonce dans les fauteuils moelleux, on et on se familiarise avec une atmosphère… sans fausse note ! La bouche célèbre l’entente cordiale entre bons crus et assiettes gourmandes, pendant que l'œil curieux se balade et découvre un mobilier dont l'originalité tient à l'unicité de

chaque pièce. Petit à petit, le salon s'ambiance et se peuple d'un public intergénérationnel… Alors on active notre oreille musicale et on déguste les rythmiques, sans en perdre une miette. Emotions assurées, les instruments égarent et mêlent ensemble les notes qui sonnent ! Ça donne ! Les styles que revêt le terme jazz auprès du public changent de forme, grâce à la diversité des performances livrées. Clé des chants et des sons, les artistes déploient sur scène une énergie décapante et livrent sans compter, une dose de créativité. Derrière cette tournette aux sonorités marquées se cachent des musiciens et des têtes brûlées issues d'univers variés : littérature, chant, improvisation, comédie… Les uns s'envolent en solo, les autres sont de concert ! Au sous-sol, la porte est ouverte à la créativité et à l’évasion vers la composition: studio d'enregistrement, petit coin cosy qui laisse libre cours à l'imagination des artistes. Exigence artistique oblige, aucun instrument ne manque à l'appel ! En haut … C'est privé … Sous les toits, jardin secret et lits douillets des artistes invités… On s'offre un aller sans retour, au coeur du salon de la convivialité : quand la musique sonne, la Maison des Artistes donne ! Bref, si vous empruntez la route sinueuse qui mène au coeur de cette vallée enneigée, vous connaissez désormais l'adresse chaleureuse à ne pas rater.

www.lamaisondesartistes.fr

LIEUX ATYPIQUES

U N L I E U AT Y PI Q U E Q UI G UI D E NOS PAS EN MUSIQUE

crédit photo: la maison des artistes

FUCKING STORY

JADE. Lundi matin, métro lyonnais. Le tout avait pourtant bien commencé, footing aux aurores, à la tête d’or, accompagnée de son acolyte de course, son fameux tee-shirt Coureur du Dimanche. C’est, cependant, les mains moites, les cheveux aussi lisses qu’une parure de soie, l’estomac noué et l’esprit tourmenté que Jade attend sur le quai. Oui je sais, plutôt angoissant comme intro. Va savoir pourquoi, le lundi matin est craint et redouté de tous, peut-être parce qu’il est le symbole par excellence du début des emmerdes.

COUREUR DU DIMANCHE HÔTEL MÉTÉORE Cette journée peut se transformer pour la jeune fille comme « le premier jour du reste de sa vie ». Dans très exactement 29 minutes, Jean se trouvera en face d’elle. C’est cet homme, le fameux « RH ». Tu l’auras compris, l’angoisse est une induction à l’épreuve difficile qu’est l’entretien d’embauche. Alors pour se détendre, du moins, essayer, Jade se plonge dans un autre monde. Elle bouquine, sur son iPhone (drôle d’époque), Hôtel Météore, une BD rétro futuriste conçue telle une œuvre d’art.

FUCKING STORY

Au même moment, la lecture est subitement stoppée par un appel. Ce moment angoissant où une demi-heure avant l’échéance, ton téléphone vibre et affiche « Papa <3 ». Comme si la pression venait te faire un bisou, en personne. C’est en père bienveillant que l’homme raconte à sa fille son week-end. Ce bon vieux Daddy raconta alors sa visite de l’expo Silvère Jarrosson, un jeune artiste travaillant les couleurs comme personne. Mais ne nous voilons pas la face, le vernissage, aussi splendide soit-il n’est que diversion. La vrai raison de cet appel, on la connait tous.

EXPO SILVÈRE JARROSSON Cela fait maintenant un peu moins d’un an que Jade est en concubinage avec le chômage. En y réfléchissant bien, chercher un emploi s’assimile facilement à une grossesse. Les 3 premiers mois sont indéniablement les plus durs (forcément, ça fait tout drôle), les 3 suivants sont les plus distrayants (autant profiter) et les 3 derniers sont synonymes d’appréhension, d’impatience (va savoir ce qu’il va se passer). Ça y est. Le siège social, aussi imposant que l’Ambassade américaine, est là, devant la jeune fille. Plus que 9 minutes. Après avoir répété une bonne centaine de fois l’historique de l’entreprise, la raison reprend le dessus. Les jambes se fixent, la respiration se stabilise et la volonté mange l’appréhension.

PLUS QU’UN PRÉNOM, UNE EXPÉRIENCE « Allez, j’y vais, sereine. Mais par contre, ce soir, je promets de vider les réserves du Lavomatic une fois arrivé sur Paris, capitale du bonheur ».

CONTRIBUTEURS

A R N AU D BU R G OT U LU L E QUETZILLA U LU L E COOL GARÇON NODE MYRHA RYLAND PRISCILLA N O Ë L B O U R R AT VIP MODELS AYMERIC LAMBLIN PAL-ID H E L L OT RI P LA MAISON DES ARTISTES E T BI E N S Û R . . NOS CHRONIQUEURS DE RÊVE !

ART/DESIGN MODE MUSIQUE S TA RT U P L I E U X AT Y PI Q U E S

W W W. L AS A L OP E T T E . N E T

C O N TA C T E Z - N OU S : c o n ta c t @ l as a l op e t t e . n e t

CECI EST UNE 4ÈME DE COUV’

SALOPETTE MAGAZINE NOVEMBRE 2015 - NUMÉRO 07 MENSUEL DIGITAL DISPONIBLE SUR WWW.L ASALOPET TE.NET