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Vous le savez mieux que quiconque : la durabilité, les emballages intelligents, l’e-commerce, la personnalisation, … , sont autant de tendances qui stimulent l’innovation dans l’industrie de l’emballage.
Êtes-vous prêt à garder une longueur d’avance ? Alors rendez-vous les 25 et 26 octobre 2023 à Empack au Nekkerhal de Malines et vous serez informé en un temps record ! Une opportunité unique de découvrir et d’expérimenter l’avenir des technologies, des matériaux et des concepts liés à l’emballage. Rencontrez plus de 130 exposants et partenaires pendant deux journées, dans une ambiance décontractée dédiée à l’expérience, à l’inspiration et aux rencontres passionnantes.
LA SYNERGIE ULTIME
A Empack, vous pourrez également accéder à Packaging Innovations, le lieu où tout tourne autour de la visibilité de votre marque dans les rayons des magasins. C’est ici que vous pourrez développer l’avenir de votre marque. Laissezvous inspirer par ce qu’il y a de mieux en matière de design d’emballage avec l’exposition Pentawards. Découvrez en primeur les 15 finalistes belges et néerlandais de ce concours mondial.
Forum De Connaissances
Empack n’est pas seulement l’événement d’une communauté, c’est aussi une plateforme de partage de connaissances. Participez gratuitement aux séminaires inspirants sur la numérisation, la sécurité des produits, la durabilité et le design présentés par des orateurs renommés actifs chez SIRRIS, OVAM, Pack4Food, Flanders’ Food, MPR&S, Senstech, Blackbirds et autres.
L’EXPÉRIENCE EN POINT DE MIRE
Assistez à des démonstrations et des ateliers, découvrez des créations originales à la galerie de l’innovation Pack Studio, laissez-vous guider par la durabilité lors du Sustainability Track ou visitez le Partner Village et le Knowledge Corner pour obtenir des conseils d’experts. Il y en a pour tout le monde !
L’ÉVÉNEMENT INCONTOURNABLE
Empack Malines est un événement incontournable pour les professionnels de l’emballage, les fabricants, les fournisseurs, les détaillants et toute personne intéressée par les dernières tendances et les développements dans l’industrie de l’emballage. Ne manquez pas cette opportunité de nouer des contacts, d’en apprendre davantage et de découvrir les dernières nouveautés pouvant révolutionner vos stratégies d’emballage.
BE PART(Y) OF OUR PACK: INSCRIVEZ-VOUS
Cette année, nous fêtons la 20e édition qui promet d’être très spéciale. Venez faire la fête avec nous ! Inscrivez-vous dès aujourd’hui sur www.empack.be avec votre code d’enregistrement gratuit BABB1000. Votre ticket est valable pour les deux journées.
INFORMATIONS PRATIQUES
Empack Malines
25 et 26 octobre 2023
Nekkerhal-Brussels North
Le programme complet et actualisé est disponible sur www.empack.be
Environ 41.000 visiteurs nationaux et internationaux ont visité automatica à Munich, l’événement phare dédié à la robotique, du 27 au 30 juin. L’ensemble de la chaine d’approvisionnement de l’automatisation industrielle y était représenté. Les environnements de travail et notre société en général vont connaître des changements majeurs dans les années à venir. automatica a présenté les solutions que l’automatisation et la robotique peuvent offrir dans ce contexte.
Plus de 40.000 visiteurs provenant de 88 pays, 650 exposants de 34 pays et un programme passionnant. La collaboration d’automatica avec LASER World of PHOTONICS et World of QUANTUM a apporté une valeur ajoutée significative à de nombreux participants. Via l’institut d’études de marché Gelszus, 94% des exposants ont qualifié le salon de bon à excellent. Ils ont apprécié la qualité des visiteurs (91 %s) et l’augmentation du nombre de nouveaux clients (85 %s). Le top 10 des pays visiteurs après l’Allemagne étaient l’Autriche, l’Italie, la Suisse, la Tchéquie, la Corée du Sud, la Chine, la Pologne, les Pays-Bas, la Slovénie et les USA.
Frank Konrad, président du conseil d’administration de VDMA Robotics + Automation, CEO HAHN Automation : « Pour nous, entreprise d’automatisation, automatica est le salon le plus important depuis vingt ans. Après un retour hésitant après le Covid l’année dernière, nous connaissons une nouvelle augmentation du nombre de visiteurs, un indicateur positif.
Nous avons eu des bons contacts et des opportunités d’entretenir le réseau. »
Kai Udo Modrich, responsable Inline Inspection & Metrology chez ZEISS Industrial Quality Solutions, rejoint Frank Konrad : « Le salon a abordé l’essentiel des thèmes pertinents de l’usine intelligente du futur et il a été à la hauteur de sa réputation de meilleur salon mondial de la robotique et de l’automatisation. »
Marc Segura, président d’ABB Robotics, est également un exposant satisfait : « La robotique et l’IA sont les technologies clés d’une décennie de transformations réussies. En sa qualité de baromètre de salons et de tendances, cela rend automatica d’autant plus important pour les entreprises qui préparent leurs installations de production – flexibles, interconnectées et durables – à l’avenir. »
« Si dans le passé, les robots étaient souvent considérés comme des tueurs d’emploi, ils sont aujourd’hui une lueur d’espoir dans la lutte contre la pénurie des compétences qui touche pratiquement tous les secteurs », ajoutent les organisateurs du salon. Le robot boulanger présenté sur le stand de FANUC est un bel exemple : les tâches monotones et dangereuses dans les boulangeries industrielles seront automatisées. Nils Terstegen, responsable marketing chez FANUC, considère l’événement biennal à Munich comme une visite incontournable : « Pour nous, automatica est le plus grand salon de la robotique au niveau européen et mondial. automatica nous permet de présenter régulièrement nos nouveautés. »
L’automatisation est également un levier important dans la réduction des émissions de CO2 en production. Les technologies d’assemblage et de manutention connaissent, dans ce contexte, des approches différentes du recyclage et de l’économie circulaire. « L’entrepreneuriat durable est l’un des défis les plus urgents de notre temps. La simulation logicielle nous aide à planifier et à optimiser efficacement des solutions d’automatisation complexes, avant la mise en service », déclare Wilfried Eberhardt, Chief Marketing Officer chez KUKA. « automatica a été une fois de plus l’occasion idéale de présenter notre approche novatrice à un public-cible attrayant. »
Les professeurs inspirent les visiteurs d’automatica L’intelligence artificielle a été un sujet dominant pendant les quatre jours du salon. En raison principalement de la rapidité avec laquelle les développements se suivent et ouvrent la voie à une nouvelle ère en automatisation. NEURA est à la fois une nouvelle entreprise et un pionnier dans l’intelligence artificielle. Arne Nordmann, responsable Ingénierie : « On pourrait dire qu’automatica est la Ligue des Champions de la robotique. Tous les développements actuellement pertinents y sont exposés. Nous voulons en faire partie, présenter notre technologie, garder le contact avec nos partenaires et savoir où cela va nous mener. »
La plus-value d’automatica réside dans le fait que le monde académique s’intéresse à ce qui peut être réalisé lors d’une collaboration entre entreprises, via l’innovation. Les chercheurs s’inspirent de ce qu’ils découvrent au salon. « Un robot peut être aussi minuscule qu’une pilule ou aussi grand qu’une voiture (autonome). Il peut ressembler à une personne ou voler comme un drone. Pour la professeure Angela Schoellig de l’Université technique de Munich (TUM), « le robot est la continuation de ce que l’humain fait depuis l’âge de la pierre : développer des outils pour accomplir des tâches plus rapidement et mieux. »
De l’horeca et des soins infirmiers au commerce de détail : le manque de personnel qualifié se fait sentir au quotidien. Quoi de plus évident que de confier certaines tâches à des robots ? Prenons l’exemple d’un restaurant : un robot se tient derrière le comptoir, surveille les nouveaux clients, se rend à leur table lorsqu’ils veulent commander, prend la commande et la transmet. Le robot sert les repas et les boissons, discute avec les invités puis apporte l’addition.
Pour le professeur Daniel Rixen, ce scénario passe à côté de l’essentiel : « Voulons-nous vraiment un robot qui ressemble à un humain ? », se demande le professeur de la chaire Mécanique appliquée (TUM), « ou une sorte de machine qui complète, remplace ou améliore les fonctions exécutées par l’homme ? » Des caméras peuvent surveiller les personnes dans le restaurant, remarquer quand elles veulent passer commande et prendre leurs commandes grâce au microphone intégré à la table. Et les repas et boissons doivent-ils être apportés à table par le robot humanoïde ? « Des bras robotisés pourraient servir le champagne par le haut et le steak par le côté », détaille le professeur Rixen.
Il faut se rendre à l’évidence : l’apparence des robots peut jouer un rôle, mais ce n’est pas un must. Il peut s’agir de nanorobots, de drones ou de voitures autonomes, voire de bras robotisés. Le principe ‘La forme suit la fonction’ s’applique au design mais aussi à la robotique. Les applications dans lesquelles les robots se voient assigner des tâches précises sont faciles à commander. Un exemple : la cueillette de poivrons et leur rangement dans des caisses. « Le poivron ne se soucie pas de savoir s’il est cueilli par un humain ou un robot », explique le professeur Rixen. Une chose est claire: en ces temps modernes, l’outil doit remplir sa fonction. »
Le Saint-Graal en robotique: les muscles artificiels
Le professeur Daniel Rixen a développé le robot humanoïde ‘Lola’ et sait ce que signifie apprendre à marcher à un robot bipède, en particulier sur un terrain inégal. Si on attend du robot qu’il transporte des boissons sans renverser une goutte, les exigences imposées au serveur humanoïde deviendront plus exigeantes. « Lola a été construite il y a 15 ans comme une machine rigide pouvant être commandée avec précision », explique le professeur Rixen, à propos de la recherche fondamentale de la chaire Mécanique appliquée.
« Nous savons aujourd’hui que les articulations dans les robots doivent avoir plus de souplesse et de rotation. Si Lola trébuche, elle est capable d’effectuer moins de sept ajustements par seconde. » Les algorithmes utilisent les données des capteurs de mouvement situés au niveau de la poitrine pour commander les moteurs et les articulations. Mais les hommes, qui ont des millions d’années de développement derrière eux, appartiennent à un autre segment. D’après le professeur Rixen, rendre le ‘muscle’ d’un robot aussi efficace qu’un muscle humain est le Saint-Graal en robotique. La machine n’est pas encore en mesure d’emmagasiner l’énergie pour la restituer ultérieurement, comme le talon d’Achille humain qui réalise un mouvement de levier à la marche. En termes mécaniques, on pourrait placer des ressorts sur les articulations. Mais à l’heure actuelle, cela peut provoquer des vibrations potentiellement incontrôlables. »
« Le robot humanoïde est un concept idéal dans le monde de la recherche », poursuit le professeur Alin Albu-Schäffer, expert en robotique au Centre aérospatial allemand (DLR) et à la TUM. Pour lui, il s’agit d’un ‘décathlon des sciences de l’ingénieur’ : mécanique, informatique, médecine, électrotechnique et éthique ne sont que quelques-unes des disciplines scientifiques dont l’expertise est nécessaire au développement des robots. Fidèle à la devise du physicien Richard Feynman ‘Ce que je ne comprends pas, je ne peux pas le créer’, le directeur de l’Institut de la Robotique et de la Mécatronique au DLR et le responsable de la chaire à la TUM pour les Systèmes de robotique basés sur des capteurs et les Systèmes d’assistance intelligents travaillent à l’implémentation technique de concepts robotiques.
Avec les ‘cobots’ ou robots collaboratifs, l’accent es mis sur les applications pratiques. Cette approche, apparue il y a une dizaine d’années, s’articule autour d’un robot adapté à la taille, à la force et à la vitesse de l’humain. Les ‘bras cobots’, tels que ceux fabriqués par des entreprises comme Franka Emika et KUKA, apprennent des tâches complexes qu’ils exécuteront plus tard avec des humains près d’eux. Pour le professeur Albu-Schäffer, une chose est claire: « Plus l’environnement d’un robot est humain et plus ses tâches sont variées, plus il est important qu’il soit humain. » Il ajoute une autre condition : « Il doit faire légèrement mieux que l’humain – courir un peu plus vite, être plus agile ou voler. »
L’approche cobot, que le professeur Sami Haddadin, responsable au Munich Institute of Robotics and Machine Intelligence (MIRMI) a aidé à lancer, bénéficie d’avancées significatives en matière d’intelligence artificielle. Les progrès réalisés dans des domaines variés, allant de la
UN ‘ROBOT NU’ CHEZ AUTONOX
Au salon automatica, le stand d’Autonox Robotics a attiré le regard. L’entreprise relativement peu connue de Willstätt en Allemagne développe et produit des bras de robot depuis 2002, tant pour les robots delta que les robots à bras articulés. Ces derniers ont une charge utile de 150 kg au poignet. La mécanique du robot est indépendante de la commande, ce qui permet de connecter n’importe quelle plateforme de contrôle et d’automatisation. L’entreprise conseille les types de moteurs adaptés (un fabricant au choix) pour la mécanique de robot sélectionnée. L’utilisateur n’a donc pas à dimensionner les moteurs lui-même. Une ‘mécanique de robot pour chaque contrôleur’ est le slogan de l’entreprise. Comme la mécanique de robot est indépendante du contrôleur, on parle parfois de ‘robot nu’ car c’est l’utilisateur qui choisit la manière dont les robots Autonox sont commandés. L’entreprise affirme disposer d’une large gamme de solutions robotiques en matière de charge utile et de plage de travail, et une variété d’options pour chaque projet d’automatisation.
www.autonox.com reconnaissance d’image et du langage au générateur de langage ChatGPT et aux technologies en temps réel, vont faciliter les développements ultérieurs. Parmi les objectifs clés, il y a la capacité du robot à s’orienter dans n’importe quel environnement. Au MIRMI, l’acteur principal de la technologie cobot est GARMI, un robot de soins infirmiers du centre de recherche en gériatronique à la TUM à GarmischPartenkirchen. Ce robot est conçu pour être utilisé auprès de personnes âgées et de personnes nécessitant des soins.
Un robot capable d’apprendre seul Une qualification importante des robots est l’intelligence, c’est-à-dire la capacité à prendre des décisions de manière autonome. « Le robot a besoin d’un corps physique et d’une intelligence artificielle », explique le Professeur AlbuSchäffer, qui utilise le terme ‘embody intelligence’. L’IA est la spécialité de la professeure Angela Schoellig, qui a quitté l’Université de Toronto en 2022 pour la TUM. Sa tâche : intégrer l’apprentissage automatique dans les robots afin qu’ils puissent accomplir des tâches plus complexes. « Par ‘plus complexes’, nous entendons principalement des robots qui exécutent un mouvement préprogrammé et le répètent toute la journée », détaille Angela Schoellig, en faisant référence aux robots généralement utilisés dans la production de masse. Le robot idéal fonctionnera dans des environnements complexes et établira son propre planning.
Au lieu d’être programmé manuellement, le robot pourra apprendre et faire des ajustements. Supposons qu’un robot doive trouver seul un étage particulier et une chambre dans un bâtiment. « A moins que le programmeur ne connaisse les détails, il ne peut pas coder cela à l’avance », explique Angela Schoellig, directrice Industry & International au MIRMI.
« Le robot doit trouver son chemin, apprendre à reconnaître l’ascenseur, appuyer sur le bouton du bon étage, savoir quel couloir emprunter et quelle porte ouvrir. Cela englobe de nombreuses compétences : la reconnaissance d’objets, ne pas appuyer trop fort sur les boutons de l’ascenseur, éviter les obstacles et demander son chemin si nécessaire. Et il doit partager ce qu’il apprend avec d’autres robots. »
Ce dernier aspect est similaire à ChatGPT: « Nombre de personnes ont posté des choses sur internet. Aujourd’hui, un réseau neuronal les apprend », poursuit la professeure Angela Schoellig. Cependant, le ChatGPT n’est actuellement pas d’une grande aide pour les robots : « L’IA doit communiquer avec le monde physique. Pouvoir ‘simplement’ converser ne suffit pas », ajoute le professeur Albu-Schäffer. « Le rôle de programmes comme ChatGPT dans la recherche robotique n’est pas très important pour le moment. Le défi particulier auquel la robotique est aujourd’hui confrontée est la diversité des systèmes. Pour les robots qui utilisent divers modèles d’apprentissage automatique ou des capteurs, il est encore difficile de transférer les connaissances et de les mettre éventuellement à la disposition d’autres robots. » www.automatica-munich.com
À l’avenir, la question ne sera pas tant de savoir à quoi ressemblera un robot dans un restaurant et la manière dont il bougera et parlera comme un humain mais s’il aura un but utile.
La prochaine édition d’automatica aura lieu à Munich du 24 au 27 juin 2025.