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Jasna Rokegem remporte l’Automation Magazine Award 2020

JASNA ROKEGEM REMPORTE L’AUTOMATION MAGAZINE AWARD 2020

IMAGE: Filip Geeraerts

« Mon père est mécanicien et j’ai appris très tôt le soudage et le brasage. Ma fascination pour la technique remonte à cette période », déclare Jasna Rokegem, la grande gagnante de l’Automation Magazine Award 2020 qui succède au journaliste scientifique Lieven Scheire. Jasna a reçu l’award – un robot original – des mains du président d’InduMotion, Hugues Maes, lors de l’édition numérique de l’Automation Day.

Suite au coronavirus, la septième édition de l’Automation Day ne s’est pas déroulée comme initialement prévu. L’objectif était d’inviter les membres d’InduMotion à un grand événement à l’ancienne Chambre de Commerce d’Anvers, mais cela s’est finalement transformé en une réunion en streaming depuis les studios de télévision Wimec à Turnhout.

Le président d’InduMotion Hugues Maes a démarré la réunion par le mot de bienvenue. Patrick Slaets d’Agoria a ensuite donné un aperçu de l’impact économique de corona et des attentes pour notre économie en 2021. Patrick Slaets s’est montré ‘raisonnablement’ optimiste, car contrairement à la crise financière en 2008-2009 où la crise de liquidités avait entraîné une perte de demande auprès des entreprises et des consommateurs, la confiance du marché reste grande, et il y a assez d’argent bon marché pour faire tourner l’économie. Comme de tradition, l’Automation Magazine Award a été décerné. C’est la fashion tech designer Jasna Rokegem qui peut inscrire cet award à son palmarès. Elle succède au journaliste scientifique et producteur de télévision Lieven Scheire qui a remporté l’Automation Magazine Award en 2019.

Via son propre laboratoire de design, Jasna Rokegem allie la technologie innovante à la mode interactive. Elle a notamment créé une robe qui projette les sentiments et les émotions de la personne qui la porte. Des capteurs cérébraux enregistrent les sentiments via les ondes cérébrales, lesquelles sont traduites en temps réel par des couleurs et des motifs sur la robe.

L’Automation Magazine Award est un prix annuel qui est décerné par la fédération professionnelle InduMotion et le comité de rédaction de la revue à une personne, une entreprise, un établissement ou une organisation du savoir qui s’intéresse à la technique et aux sciences en général et/ou qui se distingue dans le secteur des techniques d’entraînement (hydraulique, pneumatique, mécanique et électrique) et l’automatisation industrielle en particulier.

Jasna Rokegem a été choisie parmi plusieurs nominés. D’après le comité de rédaction, la jeune entrepreneure et son studio de design allie une mode innovante aux technologies avancées. Elle applique notamment la pneumatique dans ses robes et laisse percevoir l’avenir de ‘vêtements’ interactifs. Le jury a

conclu dans son rapport: ‘Jasna Rokegem veut connecter notre cerveau aux vêtements, elle expérimente les opportunités du vêtement interactif qui permettent de visualiser les émotions du porteur. De par cette volonté créative, Jasna Rokegem nous montre qu’il n’y a aucune limite à l’imagination. Sa devise est ‘si vous avez une idée innovante, osez la développer’. Tout est à la numérisation et l’ambitieuse Jasna Rokegem est en Belgique une pionnière qui jette un pont entre la technologie, l’Internet of Things (IoT), l’intelligence artificielle et le secteur de l’habillement et de la mode.«

Le prix a été remis par Hugues Maes, président d’InduMotion. «En tant que fédération professionnelle des entreprises actives dans le secteur des techniques d’entraînement et de l’automatisation industrielle, nous soutenons les initiatives créatives qui génèrent de l’innovation dans nos technologies’, a déclaré Hugues Maes.

Lors de la retransmission en live-stream, Jasna Rokegem a parlé de ses projets et de sa vision de la mode. Elle travaille actuellement sur un prototype de robe pour la soprano belge Elise Caluwaerts, la robe étant programmée pour visualiser les ondes cérébrales d’Elise. «A travers - littéralement - le vêtement, on peut voir comment une personne se sent et faire preuve d’empathie. Ce peut être utile pour les enfants autistes ou les astronautes. Le système fonctionne sans contact radio.«

Lorsqu’Elise Caluwaerts effectue une prestation sur scène, le public découvre ses émotions à travers les couleurs de sa robe. Jasna souhaiterait aussi recueillir et visualiser les émotions du public. Elle expérimente les réalités virtuelle et augmentée, et croit fermement dans la force de l’Emotion Tech. “La technologie permet de lire et de visualiser nos émotions. Lors du confinement, certaines personnes ont cruellement ressenti le manque de ‘contact humain’. La distanciation sociale nous écarte physiquement de l’autre, ce qui ne veut pas dire que l’on ne peut pas transmettre d’émotions. A travers les émotions, il y a des dialogues sans mots. Mon vêtement peut aider à établir un contact. Vous créez un lien entre des personnes et vous facilitez l’empathie.’ Pour Jasna Rokegem, l’Emotion Tech est un langage international qui rend les concepts abstraits visuellement tangibles. «Sans connaître la langue de l’autre, vous savez comment il se sent: joyeux, triste, stressé, détendu, seul, … Le vêtement intelligent garde un œil sur notre santé médicale, comme certains produits déjà commercialisés, mais aussi la santé émotionnelle.’

Jasna Rokegem estime que le secteur de la mode doit se renouveler. «Nous parlons du deuxième secteur le plus polluant au monde. La course contre la montre pour préparer les collections de la prochaine saison, l’exploitation des travailleurs du textile, les tonnes de vêtements détruits comme surplus… Il faut devenir beaucoup plus durable.’ Dans l’avenir idéal de Jasna Rokegem, nous porterons des vêtements ‘intelligents’ qui seront pratiquement inusables et qu’il ne faudra pas laver grâce à la nanotechnologie. «Des vêtements autonettoyants et anti-salissures. En cette période de COVID-19 mondiale, l’hygiène est primordiale. Dans l’avenir, les vêtements devront s’adapter au porteur. Comparez cela à un business model de l’industrie des télécommunications: nous avons un smartphone mais de nombreuses app’s et applications. La numérisation ne doit pas compromettre la créativité.’

«Chaque industrie innove mais le monde de la mode continue de tourner autour de son axe. Un mouvement de rattrapage s’impose vers les applications technologiques pour nos vêtements. En ce qui me concerne, c’est un processus passionnant parce que je travaille avec trois industries. Avec les techniciens, vous obtenez quelque chose qui fonctionne mais qui ne ressemble pas à grand-chose. Le designer en fait un bijou mais au détriment du fonctionnement pratique. Enfin, le scientifique documente et fournit des propositions théoriques. L’art consiste à combiner les trois et à parler la langue de ces groupes’, conclut Jasna Rokegem.

www.automation-magazine.be www.indumotion.be www.earthrobots.com

JASNA ROK CRÉE DES VÊTEMENTS ÉMOTIFS INTELLIGENTS

Jasna Rokegem (27) est originaire d’Ophasselt, une commune de Geraardsbergen. Elle a terminé ses études de styliste en 2015 à la Willem de Kooning Academie à Rotterdam et a fondé la FashionTech Jasna Rok à Anvers un an plus tard. L’entreprise travaille à l’intersection de la mode, l’art et la technologie et expérimente les opportunités du vêtement interactif pouvant visualiser les émotions du porteur.

Via son projet de fin d’études ‘Fashion on Brainwaves’, Jasna a jeté un pont entre les sciences et la technologie et le secteur de la mode. Jasna a été élue Young Transatlantic Innovation Leader (2019) et Global Entrepreneur (2018) par l’ambassade des Etats-Unis. Elle a travaillé durant plus de deux ans au projet ‘(RE)connect’ (voyez sa vidéo sur YouTube) en tant qu’artiste en résidence au Nokia Bell Labs et deux de ses travaux sont hébergés au Space Center Houston (musée de la NASA).

www.jasnarok.com

Expertise – Passion – Automation

Votre partenaire d’expertise

SMC est le partenaire d’expertise par excellence en matière de technologie sécurisée et durable. Nous assurons la continuité et la satisfaction de nos clients dans le monde entier depuis plus de 60 ans. Nos experts nourrissent une véritable passion pour l’automatisation industrielle. Ils sont dévoués et partagent leur expérience afin de vous aider à relever vos défis. Nous continuerons également à vous accompagner l’année prochaine, grâce à une technologie innovante et fiable. Que 2021 vous apporte santé et sécurité pour vous et vos proches.

www.smc.be

AVISERV REGROUPE SERVICE HYDRO - SERVICE DRIVELINES - SERVICE ELECTRO ET SERVICE POWER

Les sociétés anversoises Service Hydro, Service Drivelines, Service Electro et Service Power ont été reprises et sont désormais la propriété de Mr. Steven Van Wambeke.

Il s’agit d’une acquisition des << actifs de l’entreprise >> comprenant toutes les activités, marques, connaissances et know-how, le personnel, etc. Les quatre entreprises individuelles sont maintenant fusionnées en une nouvelle sociéte nommée : AVIServ.

AVIServ ou << Added Value Industrial Services >>, c’est l’extension et la dernière pièce de l’évolution dans laquelle 4 entreprises qui travaillaient auparavant plus profondément ensemble, qui maintenant fusionnent en une seule structure pour fournir un service optimal.

En tant que client, fournisseur ou autre partie prenante, les quatre << Service Lines >> Service Hydro, Service Drivelines, Service Electro et Service Power continueront d’exister, toujours avec vos contacts de confiance, numéros de téléphone et adresses e-mail, et toutes dotées de leurs propres capacités de développement et d’ingénierie, des équipes de vente et de service sur le terrain pour la construction nouvelle, la réparation, la maintenance, la remise en état et le support 24/7.

AVIServ combine aujourd’hui plus de 25 ans d’expérience dans les entraînements hydrauliques, pneumatiques et électriques, les axes et les transmissions automatiques pour les véhicules industriels, les groupes électrogènes et les moteurs diesel, et les appareils électroniques de navigation et de communication pour bateaux. Avec une offre de 4 lignes de services, le groupe est fortement représenté dans l’industrie, le maritime et la logistique.

Nouvelle équipe de direction

Les quatre entreprises sont également fiers de poursuivre tous les partenariats en tant que distributeur agréé et certifié avec des centres de service dédies de partenaires internationaux de premier plan tels que Parker-Hannifin, JCB, Detroit Diesel, Whisper Power, John Deere, Alphatron Marine, Dana-Spicer, Carraro, Ross, Heypac et SPX Power Team.

<< Nous tenons à profiter de cette occasion pour remercier distinctement Marcel De Winter au nom de l’équipe complet à Service Hydro, Service Drivelines, Service Electro et Service Power pour sa vision et son esprit entrepreneurial qui sont devenues le fondement de nos quatres lignes de services solides. >>

Il y a une nouvelle équipe de direction, avec Peter Buydens – directeur opérationnel, Kristel Koeken – Manager comptabilité et administration et Steven Van Wambeke – directeur général. Pour plus d’informations sur ce transfert de propriété, vous pouvez nous contacter par téléphone au +32 3 546 40 80 ou par courriel à welcome@aviserv.be

www.aviserv.be

Philip Neyens (g), Support Engineer chez Beckhoff Automation et Patrick Pilat, responsable de la formation Electromécanique à la PXL.

PLANIFICATION DE LA MAINTENANCE EN TEMPS RÉEL SUR BASE DE L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE

On continue de les appeler ‘arrêts inattendus’ mais de nombreuses défaillances dans les processus de production peuvent être parfaitement prévues, et donc généralement évitées. Dans le cadre de la formation Electromécanique à la Haute-Ecole PXL (Hasselt), une méthode a été développée pour détecter les écarts dans les processus de production et planifier une maintenance utile en temps réel.

La méthode utilisée pour prédire les défaillances en production est le ‘machine learning’ ou apprentissage automatique. A intervalles fixes, toute une série de valeurs de mesure pertinentes du processus sont envoyées au cloud. Là, les paramètres sont évalués par un système qui, à l’aide de valeurs de mesure historiques, a appris ce qui est normal et ce qui ne l’est pas. Lorsque le modèle remarque une défaillance en développement, il indique comme résultat une valeur d’urgence. Une valeur élevée signifie que lors de situations similaires dans le passé, il ne fallait pas attendre longtemps avant qu’une défaillance sérieuse ne se produise.

« De nombreuses analyses de ce type sont réalisées dans l’industrie mais elles sont généralement utilisées pour optimiser les processus », explique Patrick Pilat, responsable de la formation Electromécanique à la Haute-Ecole PXL. « Ce qui est nouveau dans ce projet, c’est que nous réalisons l’analyse en temps réel et que nous laissons le système intervenir là où c’est utile. Ce lien entre la production et la maintenance n’existe généralement pas. On le remarque dans les systèmes ERP où la planification de la production et le planning de la maintenance sont complètement séparés l’un de l’autre. »

Pour tester le système, une ligne de production a été construite à la Haute-Ecole avec un PLC de Beckhoff qui, outre le pilotage du processus, collecte des données supplémentaires comme la tension, le courant, les températures et les vibrations. « Avec ces données, un ensemble est créé qui est périodiquement envoyé au cloud pour analyse. Si une défaillance vient à se développer, le modèle renvoie l’information au PLC. Selon l’urgence, il peut à son tour planifier une maintenance dans le logiciel ERP. »

Le rôle central du PLC de Beckhoff

Comme cette information n’est pas prévue en tant que fonction dans le logiciel ERP, Patrick Pilat a imaginé une alternative qui permet au PLC d’adapter le planning de production lors d’une maintenance urgente : « Nous avons ajouté la maintenance comme un des produits possibles que la ligne peut produire. Lorsqu’on demande au PLC de placer une commande pour ce produit, la maintenance est automatiquement reprise dans le planning. »

Le PLC joue donc un rôle central dans le concept global qui va bien au-delà du pilotage de la ligne de production. « Nous

travaillons avec un PLC de Beckhoff dont la programmation ouverte va plus loin que l’offre de blocs fonctionnels standard », explique Gwen Vanheusden, lecteur en automatisation et collaborateur au projet à la PXL. « Il y a une offre énorme en cartes E/S et en protocoles de communication. L’ajout d’entrées supplémentaires, la réalisation de calculs et la communication avec le cloud sont relativement simples à implémenter. Nous pouvons aussi compter sur le soutien des collaborateurs de Beckhoff qui réagissent rapidement en cas de problème. »

Une bonne collaboration avec les écoles

« Nous attachons une grande importance à une bonne collaboration avec les écoles », déclare Philip Neyens, support engineer chez Beckhoff Automation. « Pour nous, travailler sur de tels projets innovants est aussi très intéressant. »

A la Haute-Ecole, l’accent est mis sur l’aspect pédagogique. C’est en incluant de tels projets dans le programme d’apprentissage que l’on prépare les étudiants à l’industrie du futur.

Par ailleurs, l’objectif est de partager des connaissances et de l’expérience avec des personnes actives dans l’industrie. Voilà pourquoi plusieurs workshops sont organisés pour expliquer la conception et l’implémentation en détail. Toute personne intéressée peut obtenir de l’information par mail via patrick. pilat@pxl.be ou smartfactory.pxl@pxl.be

www.pxl.be www.beckhoff.be

Une déviation permet au PLC d’adapter le planning de la production dans le système ERP.

Une ligne de production équipée d’un PLC Beckhoff collecte des données supplémentaires comme la tension, le courant, les températures et les vibrations.

FANUC est un pionnier de l’automatisation industrielle depuis 1956. Aujourd’hui, les robots, les cobots, les machines d’usinage et CNC sont les piliers de l’entreprise.

FANUC: BIEN PLUS QUE DES ROBOTS

FANUC a été fondé en 1956 au Japon en tant que fabricant de commandes numériques. L’entreprise est aujourd’hui un pionnier dans le domaine de l’automatisation industrielle, et elle est à la base de plusieurs innovations marquantes. Elle a notamment contribué au développement des machines CNC et a joué un rôle crucial dans l’avènement des robots.

FANUC est un acteur mondial présent dans 108 pays. Pas moins de 7.000 collaborateurs travaillent chaque jour au développement et à la commercialisation de produits d’automatisation. Un élément marquant est sa focalisation sur la R&D qui emploie un tiers des collaborateurs dans l’un des 12 laboratoires dédiés au développement de concepts et de produits novateurs.

La fabrication de robots, de cobots, de machines d’usinage et CNC a lieu en interne. La capacité est énorme : pour les robots, elle est de 8.000 pièces par mois, et l’entreprise avance un potentiel de 36.500 machines CNC par mois. Les composants comme les entraînements et les commandes sont également fabriqués par l’entreprise, ce qui contribue à fournir un produit fini de qualité. Soixante ans après sa fondation et avec plus de 4,4 millions de commandes CNC et 680.000 millions de robots installés dans le monde, on peut dire à juste titre que FANUC est un leader de marché mondial dans l’automatisation des usines. FANUC Benelux est géré depuis le siège social à Malines. L’entreprise déménagera bientôt dans un bâtiment flambant neuf, comme vous pourrez le lire plus loin. Le Customisation and Distribution Center européen de 35.000 m² se situe juste de l’autre côté de la frontière au Luxembourg. Ce centre est le cœur logistique de FANUC en Europe et abrite un vaste stock de pièces de rechange. L’objectif est d’aider rapidement les clients lors d’un service machine. L’entreprise garantit une disponibilité des pièces de rechange, même si la machine a 25 ans. Une approche unique sur le marché.

Une ouverture vers d’autres fournisseurs

FANUC assume aussi son rôle de pionnier en cette ère d’Industrie 4.0. Une illustration de cet objectif est l’ouverture qu’elle propose à d’autres fournisseurs. Via une plateforme ouverte, des fournisseurs peuvent développer des applications pouvant tourner sur les machines FANUC. Les processus de production et de maintenance sont alors optimisés. L’entreprise met les données utiles gratuitement à la disposition.

Une solution robotisée sur mesure via les intégrateurs

Dans notre pays, les robots de FANUC sont principalement installés chez les clients finaux via un réseau d’intégrateurs. Chaque intégrateur est spécialisé dans un ou plusieurs

domaines, ce qui garantit au client final que son projet est géré par un partenaire ayant de l’expertise et de l’expérience dans son application. Dans le domaine des machines CNC, FANUC travaille avec Machine Tool Bouwers qui propose des solutions personnalisées aux clients. Pour les machines d’usinage, FANUC Benelux travaille avec un partenaire fixe.

Un bâtiment flambant neuf

A un jet de pierre du bâtiment existant, un bâtiment flambant neuf de 5.117 m² est en train de sortir de terre. FANUC disposera bientôt d’un espace plus vaste pour poursuivre la croissance et mieux supporter les clients sur le plan technique. Paul Ribus, managing director de FANUC Benelux: « L’automatisation des usines, la robotisation et la numérisation sont plus que jamais les clés pour rester compétitif dans l’industrie manufacturière et ancrer une production locale. Le fait de supporter idéalement les clients se reflète dans notre chiffre d’affaires qui a doublé en cinq ans et dans l’augmentation de l’effectif. Le bâtiment actuel a atteint ses limites, le nouveau nous donnera des ailes pour aller plus loin.»

Pour Paul Ribus, ce jour ne vient pas assez tôt : « Nous sommes au cœur de la quatrième révolution industrielle. La combinaison des profils techniques rares et des développements technologiques rend les robots plus pertinents que jamais. Par l’intégration de la sensorique, des techniques de vision, de l’intelligence artificielle et d’une puissance de calcul supérieure, les robots acquièrent encore plus de capacité et de fonctionnalités. L’évolution est en marche : les robots sont actifs dans toujours plus de domaines et d’industries. Nous sommes donc pleinement confiants dans l’avenir de l’industrie manufacturière au Benelux, et nous serons parés avec le nouveau bâtiment. »

« Dans le nouveau bâtiment, nous pourrons mieux soutenir les clients sur le plan technique. Nous pourrons leur montrer la plus-value qu’ils peuvent réaliser avec nos produits et nous les formerons à les utiliser correctement. Les robots peuvent

Paul Ribus: « Nous sommes au cœur de la quatrième révolution industrielle. La combinaison des profils techniques rares et des développements technologiques rend les robots plus pertinents que jamais. »

se déplacer de manière autonome, mais ce n’est que dans l’application qu’ils démontrent concrètement leur plus-value. Les clients peuvent économiser des coûts, fournir une injection de qualité, … tout ceci sera clairement démontré dans notre FANUC Inspiration Center », conclut Paul Ribus.

www.fanuc.eu

Le nouveau bâtiment de FANUC Benelux en construction.

SMC PRÉSENTE UNE PINCE PARALLÈLE COMPACTE

SMC relève le défi de vitesse et de précision que représente l’utilisation croissante de bras robotisés dans les lignes de production. La toute dernière solution de SMC dans ce domaine est la pince pneumatique parallèle compacte JMHZ2.

Cette nouvelle pince est petite et légère. Elle offre néanmoins une préhension et une productivité optimales. Bien que la JMHZ2 soit 21 % plus courte, et jusqu’à 43 % plus légère que la pince pneumatique MHZ2, l’alésage est identique, ce qui garantit une préhension maximale, et évite ainsi toute interférence entre la pince et la machine.

Grâce à un déplacement plus rapide du bras robotisé et une réduction de l’inertie, les temps de cycle augmentent et le rendement est optimisé. L’intégration d’un guide linéaire et d’un doigt de préhension en une seule pièce assure également une grande rigidité et permet une répétition avec une précision de ± 0,01 mm.

Pour une plus grande flexibilité, la pince JMHZ2 dispose de trois options de montage, dans deux directions. La pince est disponible en quatre alésages : Ø8, Ø12, Ø16 et Ø20. Cette série est ainsi idéale pour la manipulation de petites pièces, lorsque la distance entre le matériau et le point de préhension est importante. La pince JMHZ2 fait également ses preuves pour le déplacement de pièces légères et les applications « pick & place » dans les espaces aux dimensions limitées.

www.smc.be

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ROULEAUX POUR SABRES TOURNANTS IGUS BLEUS, CONFORMES AUX EXIGENCES DU FDA POUR VITESSES DE CONVOYAGE EXTRÊMEMENT ÉLEVÉES

igus vient de mettre au point un nouveau polymère hautes performances dédié à la production de denrées alimentaires. Avec l’iglidur A250, le spécialiste des plastiques en mouvement élargit sa gamme de matériaux destinés aux rouleaux pour sabres tournants. Le nouveau tribopolymère bleu est non seulement facile à détecter optiquement et conforme aux exigences du FDA et des règlements européens, il résiste aussi presque sans usure à des vitesses de convoyage allant jusqu’à 1 m/s.

La productivité toujours plus élevée exigée dans le secteur alimentaire se solde par une augmentation de la vitesse des équipements et, en conséquence, d’une hausse des exigences pour les éléments des machines. Un défi aussi pour les rouleaux pour sabres tournants, qui assurent le transfert de produits boulangers, par exemple, d’un convoyeur à un autre. C’est au service de cet usage bien précis que la société igus a mis ses cinquante ans d’expérience des paliers lisses, en mettant au point un nouveau matériau.

« Avec le nouveau tribopolymère iglidur A250, nous disposons pour la première fois d’un polymère qui répond aux strictes exigences d’hygiène du FDA et du règlement européen UE10/2011 tout en convenant aux vitesses de convoyage élevées », explique Julien Villard, Responsable Secteur Agroalimentaire & Emballage chez igus France. Ce polymère hautes performances convient donc à la perfection aux rouleaux pour sabres tournants. Les nouveaux rouleaux en iglidur A250 n’ont besoin que d’une faible force motrice grâce à leur coefficient de frottement réduit au maximum. Comme tous les polymères igus, l’iglidur A250 n’a pas besoin de graissage externe, il est insensible à la poussière et à la saleté et facile à nettoyer. Sa couleur bleue le rend facile à détecter optiquement. Le nouveau matériau a pu apporter la preuve de sa longue durée de vie et de sa grande résistance à l’usure dans le laboratoire de tests igus d’une superficie de 3.800 mètres carrés. Les essais ont montré que l’iglidur A250 a une durée de vie jusqu’à 10 fois supérieure à celle d’autres matériaux igus conformes aux exigences du FDA pour les vitesses de convoyage très élevées.

Rouleaux pour sabres tournants pour un transport sûr

Les rouleaux pour sabres tournants en tribopolymères iglidur sont depuis des années une solution éprouvée pour le transfert entre convoyeurs de produits alimentaires lorsque l’espace vient à manquer. Lorsque l’on relie deux bandes de convoyage pour de tout petits produits, on a un espace entre ces deux bandes en raison des rayons des rouleaux de renvoi. Un problème pour des produits tels que croissants, petits gâteaux par exemple. Ils peuvent très vite glisser dans l’interstice entre les bandes de convoyage. Pour que ces produits puissent être transférés d’une bande de convoyage à l’autre en toute sécurité, les rayons de transfert entre les bandes doivent être aussi petits que possible. C’est ici qu’interviennent les rouleaux pour sabres tournants. Ils sont compacts et assurent un bon transfert. Pour les sabres tournants, igus propose aussi les matériaux iglidur H1, P210 ainsi que d’autres solutions compatibles avec les produits alimentaires telles que l’A180 et l’A350 en plus du nouveau matériau iglidur A250.

www.igus.be

REJOIGNEZ LA PLUS GRANDE COMMUNAUTÉ PROFESSIONNELLE DÉDIÉE À L’ AUTOMATISATION INDUSTRIELLE EN BELGIQUE

A présent que les événements et les salons physiques ne peuvent avoir lieu, vous avez toujours l’opportunité de présenter vos services, produits et projets à votre groupecible via Automation Magazine. La rédaction a défini quatre nouveaux dossiers qui seront traités en 2021.

C’est plus que jamais le moment d’utiliser Automation Magazine et son site web très apprécié pour informer et inspirer vos clients. Automation Magazine est le principal support professionnel consacré à l’automatisation industrielle en Belgique. Leader de marché depuis 50 ans, la revue a récemment fait peau neuve. Plus épais et durable que jamais, Automation Magazine est imprimé avec des encres respectueuses de l’environnement sur du papier recyclé FSC. Le sachet plastique servant à son expédition est biodégradable.

www.automation-magazine.be

Automation Magazine est envoyé à 11.000 abonnés via la poste. La revue est également distribuée aux étudiants des principales universités et hautes-écoles techniques du pays. Les abonnés (CEO, management et cadres techniques) d’Automation Magazine sont actifs dans les diverses entreprises industrielles de Belgique, tant des multinationales que des PME, en Flandre et en Wallonie : d’AB InBev et Cartamundi jusqu’à Volvo et Yaskawa. Un groupe-cible bien plus large que celui des fabricants de machines, donc. La grande spécialité d’Automation Magazine est la publication de contenus thématiques, très appréciés par les lecteurs. Les thèmes de l’année 2021 sont aujourd’hui connus. En mars, nous ferons le point sur

‘L’avenir de notre enseignement

technique’, en juin nous traiterons de ‘L’automatisation industrielle dans le secteur de l’agriculture’, l’édition de septembre sera focalisée sur les ‘Start-ups technologiques’, et le dernier dossier de l’année en décembre sera consacré à l’‘Hydraulique, la pneumatique et

l’électromécanique dans l’industrie des boissons.’

Une enquête réalisée par l’organisateur du plus grand salon industriel de Belgique IDUMATION.BE 2019 révèle que les lecteurs apprécient le plus Automation Magazine parmi 16 autres revues spécialisées. Le site web est consulté chaque mois par 30.000 visiteurs et la newsletter hebdomadaire (parution le jeudi) connaît elle aussi de beaux chiffres en croissance. Bonne nouvelle : les tarifs publicitaires d’Automation Magazine sont inchangés en 2021.

Toute information sur une collaboration avec Automation Magazine peut être demandée via publiservice@automationmagazine.be ou par téléphone au 0032 475 44 57 91 (JeanCharles Verwaest).

THE LARGEST PROFESSIONAL COMMUNITY IN INDUSTRIAL AUTOMATION

221 SEPTEMBRE 2020

11.000 SUBSCRIBERS

Périodique trimestriel de InduMotion asbl – 50e année Septembre - octobre - novembre 2020. Distribution Turnhout – P309959

DOSSIER << Automatisation dans le secteur pharmaceutique >>

P24 – Comment faciliter le traitement Covid-19 avec les ressorts à gaz d’ACE p36 – JASA : des machines d’emballage pleines d’innovation

Maintenance & Gears Heyvaert (MGH) est le partenaire qui maintient l’industrie en mouvement avec des solutions globales

indépendantes de la marque pour les groupes d’entraînement électromécaniques lourds. Maarten Steylemans vient de rejoindre l’entreprise en tant qu’account manager pour la région Campine, Limbourg et Brabant flamand. L’account manager Jan Berghman reste responsable de la région Flandre occidentale, Flandre orientale et Port d’Anvers. Harald Heyvaert, responsable key-accounts, endosse la fonction de Business Development Manager. Il se focalisera sur les projets de croissance, tant dans le pays qu’à l’étranger, qui pérenniseront l’avenir de MGH. Aux Pays-Bas, l’équipe de MGH est renforcée avec le nouveau collègue Pascal Marcelissen. En tant que directeur commercial, sa tâche consistera à élargir le portefeuille de clients, avec l’aide de son collègue néerlandais Ferdinand Den Boer. (www.mgh.be) BOSAL, dont le siège social est établi à Lummen, va à nouveau se profiler sur le marché mondial des dispositifs d’attelage via des investissements et des innovations. L’entreprise va (re)déployer une division Dispositifs d’attelage pour desservir ses clients OE et le marché mondial. Cette décision fait suite au désinvestissement d’il y a trois ans, lorsque BOSAL a vendu l’activité européenne à la société de capital risque américaine TowerBrook Capital Partners. A l’époque, la division avait réalisé un chiffre d’affaires de 250 millions d’euros depuis son site de production en Hongrie. (www. bosal.com) ABB a racheté Codian Robotics (Ede), le fournisseur néerlandais de robots delta principalement dédiés aux applications pick-and-place de précision. L’assortiment de Codian Robotics comprend une ligne de robots hygiéniques, idéaux pour les environnements exigeant des mesures d’hygiène strictes, y compris les industries pharmaceutique, alimentaire et des boissons. Avec cette acquisition, ABB renforce sa présence sur le marché croissant des robots delta. Dans l’avenir, ABB pourra proposer un vaste assortiment de robots delta et des solutions intégrées depuis une seule source, ce qui contribue à sa stratégie de robotique centrée sur la machine, intégrant la commande machine et le contrôle de robot sur une plateforme unique. (www.abb. com) Act in Time a conclu un partenariat avec INOVANCE pour proposer une gamme complète de solutions d’entraînement et de commande. Avec ce fabricant supplémentaire dans son portefeuille, Act in Time propose des solutions très intéressantes dans le domaine des PLC, des régulateurs de fréquence et des servomoteurs. INOVANCE est actif depuis 20 ans dans la fabrication de solutions d’automatisation industrielles de qualité et est numéro 3 en Chine. La société est active en Europe depuis 2018 et désormais aussi sur le marché du Benelux. Les produits INOVANCE satisfont aux normes européennes et communiquent avec les protocoles courants comme EtherCAT, Profibus, Profinet, CANopen, ModBus-RTU, selon le modèle. (www.actintime.be) La société d’investissement privée Ardian vend GANTNER Electronic Austria Holding. L’entreprise de haute technologie spécialisée dans le contrôle d’accès électronique, la billetterie, les systèmes de paiement cashless et les cadenas intelligents pour casiers a été rachetée par SALTO Systems, le fabricant de systèmes de contrôle d’accès et de verrouillages électroniques. Gantner est un fabricant européen de premier plan de systèmes d’identification automatique et sans contact appliquant les technologies RFID (Radio Frequency Identification) et la NFC (Near Field Communication). Les systèmes de Gantner offrent des solutions intégrées pour la gestion des abonnements et des visiteurs, les paiements cashless, l’horodatage dans les environnements d’exploitation et la sécurité. (www.ardian.com) Teradyne, la société mère d’Universal Robots, annonce que Jürgen von Hollen, le président d’Universal Robots, a décidé de quitter la société au 31 décembre 2020. A la tête de l’entreprise depuis octobre 2016, Jürgen Von Hollen veut désormais relever un nouveau défi dans une autre branche. Gregory Smith, le président d’Industrial Automation Group au sein de Teradyne, reprend le poste jusqu’à la nomination définitive d’un nouveau président. (www.universal-robots.com)

Agoria, la fédération du secteur technologique, se réjouit de la promesse de la ministre des télécommunications Petra De Sutter de vouloir accélérer la vente aux enchères de l’internet mobile super rapide 5G, même s’il faudra patienter encore

au moins un an avant l’adjudication effective. « Nous avons enfin une ministre qui se prononce clairement en faveur de la 5G et qui dit ouvertement qu’elle va lancer la vente aux enchères », a déclaré Marc Lambotte, le CEO d’Agoria. Une étude réalisée il y a un an par Agoria et la société de consultance Capgemini Invent révèle que la moitié des entreprises manufacturières industrielles du pays estiment que la 5G pourrait permettre d’organiser la production de manière plus efficace et flexible. Une trentaine de projets ont déjà été lancés sur base de licences temporaires et de licences de test pour la 5G. (www.agoria.be)Le spécialiste des tableaux électriques P&V Panels vient d’acquérir la majorité des parts d’’EBB, ou Elektra Bree Bordenbouw. Joris Vrancken, CEO de P&V Panels, veut former un groupe fort pour le marché du bâtiment. Elektra Bree Bordenbouw, qui réalise un chiffre d’affaires consolidé de 8,5 millions d’euros, est après P&V Panels le plus grand fabricant de tableaux électriques indépendant sur le marché belge. L’entreprise emploie une cinquantaine de travailleurs et est focalisée sur le segment du bâtiment, et notamment les solutions globales pour l’automatisation des bâtiments. (www.pnvpanels.be)

P&V Panels acquiert EBB. Peter Hermans, Bert Denivel et l’ancien co-propriétaire d’EBB Bart Geebelen, avec Joris Vrancken de P&V Panels (à droite).

SPEAKERS’ CORNER POUR LES EXPERTS EN TECHNIQUE.

COBOT ET EXOSQUELETTE EN VOIE DE MATURITÉ

Ces cinq dernières années, nous avons pu assister à l’essor de technologies émergentes comme les cobots et les exosquelettes. Pour les exosquelettes, de nombreuses start-ups voient le jour, bien qu’il faille encore surmonter quelques obstacles pour les dédier véritablement aux applications. Il s’agit notamment d’améliorer la fiabilité et le développement technique pratique.

A l’origine, les exosquelettes ont été développés aux USA à des fins militaires. En Europe, ils sont principalement destinés aux soins de santé. L’application industrielle n’est venue que plus tard, ce qui fait que nous découvrons aujourd’hui une nouvelle génération de produits axés sur ce secteur.

Pour les entreprises, il n’est souvent pas évident de savoir quel type d’exosquelette choisir et quel en sera l’impact. Il ne faut pas non plus négliger les aspects sociaux comme l’applicabilité dans la pratique. Il faut aussi encore relever des défis techniques, physiologiques et sociaux. Je pense que les exosquelettes actifs seront plus mis en avant car ils supportent le mouvement via des moteurs et non des ressorts.

Les cobots sont entretemps un pas plus loin, d’après les chiffres de la Fédération internationale de la robotique, et le nombre de ces machines est en augmentation d’année en année. De plus en plus de fabricants de robots proposent désormais des cobots. Je constate que la distinction entre le cobot et le robot diminue, mais il y a encore des points à travailler. Les principaux défis concernent la charge utile. Avec un robot typique, le rapport est environ de 1 sur 10 : pour porter une charge de 1 kg, il faut un robot de 10 kg. Il suffit de comparer cela à la capacité humaine pour se rendre compte de l’énorme potentiel. Cependant, la vitesse est encore limitée, ce qui nuit à la productivité. L’amélioration des performances des composants de sécurité permettra de remédier à ce problème dans l’avenir. Mais le cobot est promis à un bel avenir. Ces appareils sont généralement commandés par un contrôle de couple, ce qui est idéal pour certaines applications. On remarque même que, pour cette raison, les cobots peuvent être mis en œuvre dans des applications non collaboratives.

Je pense que le marché de la pure automatisation classique continuera d’exister, mais il y aura des gradations de collaboration entre l’homme et la machine. Cela peut aller du ‘partage de l’espace de travail’ à une véritable collaboration ‘intime’, où la vitesse du cobot sera adaptée à l’approche de l’homme. Il y aura aussi – mais c’est pour plus tard – des situations de travail où un essaim de cobots aux possibilités variées partageront leur espace de travail avec l’homme. Et si les systèmes sont travaillés sur des plateformes mobiles, la voie sera ouverte à une toute autre interprétation sur le lieu de travail. L’intelligence de ces systèmes viendra des algorithmes intelligents qui prendront des décisions sur base de l’intelligence artificielle.

Enfin, n’oublions de rester vigilant sur l’aspect social de la collaboration entre l’homme et la machine. Nous devons améliorer la complémentarité entre l’homme et la machine et non tenter de remplacer l’homme.

Bram Vanderborght est professeur à la Vrije Universiteit Brussel, membre de Brubotics, core lab manager Flanders Make et spécialisé en robotique, exosquelettes et robots de soins. Il est l’auteur et co-auteur de plusieurs ouvrages sur la robotique, et notamment de ‘Homo Roboticus.’

ATB Automation

Mechanics Motion Control

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