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Le premier robot industriel

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Plug and play

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C'est l'amour des écrits de science-fi ction d'Isaac Asimov et une rencontre fortuite avec l'inventeur américain George Devol lors d'un cocktail en 1956 qui ont poussé l'ingénieur et entrepreneur, Joseph Engelberger, à former la toute première entreprise de robots au monde. Deux ans auparavant, Devol avait inventé Unimate, le tout premier robot numérique et programmable.

En 1961, le prototype Unimate #001 a été vendu à General Motors et mis en service dans son usine automobile du New Jersey. Plus tard, en 1969, l'usine GM récemment reconstruite à Lordstown, Ohio, a signalé que sa grande équipe de robots de soudage par points Unimate 1900 construisait 110 voitures par heure. Ces vitesses, jamais atteintes auparavant, étaient deux fois plus élevées que celles de toute autre usine automobile à l'époque.

Avec ces origines, il est clair que les robots ont toujours été plébiscités pour leur vitesse, leur effi cacité et leur contrôlabilité et, bien sûr, leurs bénéfi ces sur le résultat fi nal. Avec la série Unimate 1900, General Motors a pris de l'avance sur ses concurrents en devenant le constructeur automobile le plus automatisé au monde. Cependant, si Unimate est sans aucun doute l'une des plus grandes prouesses technologiques de la civilisation, son héritage comprend également certains des plus grands défi s rencontrés lors de l'utilisation de robots dans des environnements industriels.

Les robots des années précédentes étaient grands, encombrants (le prototype Unimate #001 pesait 1,2 tonnes) et limités, tant par leur conception que par les protocoles restreints utilisés pour les contrôler. Les entreprises industrielles ont souvent besoin de programmeurs et de personnel spécialisés pour contrôler et programmer ces robots, ce qui les rend coûteux et peu fl exibles pour différents environnements de travail.

De nos jours, les ingénieurs et concepteurs s'efforcent toujours de développer des robots plus innovants, plus compacts, plus légers et plus résistants et dont aucun n'est plus limité aux livres de science-fi ction !

Progressivement, nous assistons à la montée en puissance des machines. Selon le rapport New Robotics 2019 de la Fédération internationale de robotique (IFR), 2018 a connu un record annuel de 16.5 milliards de dollars de ventes de robots industriels. Cela représente une augmentation de 6 % par rapport à l'année précédente et, à l'avenir, l'IFR prévoit une croissance moyenne de 12 % par an jusqu'en 2022.

Nous nous attendons à ce que cette croissance soit tirée par le segment automobile, mais il est clair que les robots seront de plus en plus sollicités dans d'autres segments également, comme celui des aliments et des boissons. Quel que soit le secteur, il existe certains défi s communs à l'industrie.

Tout d'abord, la conception des robots doit se faire dans des espaces plus restreints pour répondre aux préoccupations croissantes des fabricants concernant « l'immobilier des machines », ce qui signifi e que chaque mètre carré de l'espace de production est utilisé pour la production. La question se pose également de savoir comment les robots peuvent s'intégrer aux technologies de l'Industrie du Futur telles que la réalité virtuelle et augmentée et l'intelligence artifi cielle (IA). Cela nécessite un niveau de connectivité et de contrôlabilité qui s'intègre, rapidement et de manière transparente, dans les espaces plus réduits de toute chaîne de production.

Il ne s'agit pas simplement de déployer plus de robots. Il existe également des questions cruciales sur la meilleure façon de mettre en œuvre ces systèmes robotiques, compte tenu des défi s susmentionnés. C'est pourquoi SMC entretient des relations professionnelles étroites avec ses clients comme les fabricants d'équipements d'origine (FEO), les fabricants de machines et les utilisateurs fi naux. Les 8400 ingénieurs commerciaux de SMC répartis dans 83 pays, 36 centres de production et cinq centres techniques dans le monde entier, viennent renforcer ce dispositif.

Travailler en étroite collaboration avec les clients inspire SMC pour trouver de nouvelles façons de faire évoluer ces robots vers de nouvelles applications. Certaines de ces innovations sont décrites dans les pages suivantes.

« SMC a mis en œuvre son propre programme « Voice of the Customer » (VoC), qui est de plus en plus populaire dans l'industrie comme moyen d'obtenir les préférences et avis des clients. SMC va produire des prototypes imprimés en 3D et les offrir au client, pour l'inspirer et lui présenter quelque chose de tangible. Ce processus est particulièrement bénéfi que en robotique où, ce qui paraît au départ comme un petit gain peut avoir d'importantes répercussions. » Peter Humphreys, Gestionnaire produit, SMC Royaume Uni

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