MA(G)VILLE 10 by Frédéric Rihn

g Ma( )ville.fr

N°10

le magazine

du citadin curieux

février 2011

éro m u n e c Dans

Sur la piste Avec les musheuses de l’Ain

©Cie Arnica

Resto Les Carrons à St-Trivier

Pour les grands aussi Semaine de la

Marionnette

Skiez autrement Vie de

Bohême

Finir l’HIVER en pente douce

Bourg-en-Bresse

COUDERT 6 rue Paul Pioda - Bourg-en-Bresse

HIGH MYBC DAREL BASLER HAVREY RIBKOFF EVALINKA CAVALETTI TRICOT CHIC SAINT JAMES SAINT HILAIRE LAUREN VIDAL Cuirs PEAU D’ANE TRUSSARDI JEANS Foulards KENZO et LACROIX

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SOMMAIRE Ski ou pas ski ?

A vos AGENDAS Une semaine de la marionnette qui bouscule les idées reçues et prouve que cet art ne s’adresse pas qu’aux enfants. Mais aussi notre sélection de sorties, ainsi que des livres pour les petits écrits et illustrés par des plumes de l’Ain... Pages 5 à

Choyez vos “Papilles” Le Relais des Carrons vous connaissez ? Notre reporter épicurien est allé rencontrer le couple aux commandes de cet établissement hautement recommandable. Pages 8 et 9

ESCAPADES&VOYAGES ! Où l’on découvrira que dans nos stations, on peut s’amuser sans chausser les skis. Tandis qu’une jeune auteure de Villars nous invite à visiter le Québec avec elle. Pages 10 à 15

Traits PORTRAITS Découvrez le chien de traîneau sur le plateau du Retord en compagnie de Agathe et Amandine ou la photographie de mode à Lyon, sur les pas de Charles Edouard Gil. Pages 16 et 26

A la MODE de chez nous Dernière escapade hivernale à Lyon, avant de revenir à Bourg dès le mois de mars. Une flânerie très fourrure en compagnie de la brune Alexia.

Pages 22 à 25

Testing AUTO, MOTO, VELO (etc.) Nous avons essayé la nouvelle FIAT 500 équipée du moteur Twin Air, nouvelle motorisation bicylindre de Fiat. Pages 28 à 29

Bon certes, la plupart des numéros spéciaux “sports d‘hiver” de nos confrères gratuits ou payants sortent au mois de novembre. Et à l’heure où vous lisez ces lignes, il n’est plus guère temps de planifier vos vacances à la montagne, sauf peut-être pour les plus étourdis et les retardataires... Mais il n’empêche, les congés de février sont bel et bien en ligne de mire et beaucoup d’entre-nous profiteront sans doute de ces temps de répit en famille ou entre amis pour “monter” en station, que ce soit le temps d’une journée ensoleillée ou pour une semaine de vacances. Chez Ma(g)ville, nous avons donc pensé à nos lecteurs amateurs de neige, qu’ils soient skieurs... ou qu’ils ne le soient pas. Car s’il existe un facteur qui, ces dernières années, a modifié l’approche des sports d’hiver, c’est bien cette appétence des vacanciers (entendez : vous, moi) pour un retour à l’authentique. Du coup, les stations-villages ont à nouveau la cote, en opposition avec ces stations-bétondortoir-boîte-de-nuit qui ont eu leurs heures de gloire au temps des bronzés. Fini aussi, le temps où la montagne n’appartenait qu’aux seuls skieurs ! Aujourd’hui, les stations multiplient les offres envers ceux qui ont découvert les joies de la montagne, en dehors de la glisse : chien de traîneau, plongée sous la glace, randonnées en raquettes, spa, même les restaurants étoilés se multiplient sur les sommets (sept nouvelles étoiles en 2010, rien que pour les 3 Vallées !)... Reste un dernier élément sur lequel nous n’avons malheureusement aucune prise : l’enneigement ! Beaucoup de stations de basse et moyenne altitudes souffrent d’une absence totale de neige que le renfort des canons n’est pas toujours en mesure de combler. Deux options dans ce cas : monter plus haut... ou sortir les chaussures de randonnée ! Frédéric Rihn

(Février 2011 • Magville Bourg-en-Bresse (1)

QUOI -2-9?

Georges Blanc Nouveau resto à Jassans Depuis le 10 janvier, le groupe Georges Blanc, composé jusque-là de sept restaurants (quatre à Vonnas, un à Lyon, un autre à Mâcon et un à Bourg), vient d’ajouter une huitième adresse à son palmarès : baptisé L’Embarcadère et situé en face de Villefranche, à Jassans-Riottier, en bordure de Saône (l’établissement dispose d’ailleurs d’un accès fluvial, pour ceux qui voudraient s’offrir le luxe de venir déjeuner ou dîner en bateau !), l’Embarcadère propose une “cuisine de campagne au bord de l’eau”. Ce qui donne par exemple côté poisson ce gros cannelloni farci aux queues d’écrevisses à 18 euros ou, côté viande, ces rouelles de pied de porc à la beaujolaise (17€). Menu du jour (E+P+D) : 20 euros. Ouvert 7j/7, midi et soir.

Energie nature 16 place Edgard Quinet - Bourg-en-Bresse - 04 74 23 50 18 www.energie-nature.com Ouvert le mardi de 10h30 à 17h30 NON STOP et du jeudi au samedi de 9h30 à 12h et de 14h à 19h / FERME LE MERCREDI

la Biosp’Hair d’Attignat Eulalie Girod lance un concept de salon 100% végétal La faute à pas de chance... à moins que ce ne soit le contraire ! Eulalie Girod qui a ouvert son salon en 2006 à Attignat a bien failli se retrouver dans l’incapacité d’exercer son métier de coiffeuse. Les raisons ? Une allergie aux parfums de synthèse et autres composants chimiques contenus dans les produits cosmétiques. Loin de se laisser abattre (ce n’est pas dans son tempérament), Eulalie n’a eu de cesse de trouver une gamme plus respectueuse du cheveu, ce que les clientes manifestement apprécient.

Démarche développement durable L’engagement d’Eulalie pour l’environnement remonte à l’ouverture de son salon qui a, dès le départ, été pensé avec le souci de réduction de l’impact sur l’environnement. Pour aller encore plus loin, Eulalie a engagé un pré-diagnostic environnement avec le concours de la Chambre de métiers et bénéficié en parallèle d’une visite énergie. Un ensemble de démarches qui lui ont valu d’obtenir notamment le label Entreprises vertes 2009.

La création de franchise : une nouvelle étape pour Eulalie Loin de s’arrêter en si bon chemin, Eulalie Girod vient de créer une nouvelle structure, baptisée “Biosp’Hair par Eulalie”. Son but : essaimer. En attendant de trouver des personnes intéressées par son concept de franchise, Eulalie s’apprête à ouvrir un deuxième salon sur Mâcon. Biosp’hair par Eulalie 318 rue de l’Eglise - Attignat - 04 74 30 92 69

(2) Magville Bourg-en-Bresse • Février 2011)

Coupe d’Europe ski alpin Dames De quoi s’agit-il ? La station des Monts-Jura et la ville de Genève accueillent conjointement les 11 et 12 février une étape de la coupe d’Europe de ski : la coupe d’Europe Dames. Où ? Station des Monts-Jura, Pays de Gex, dans l’Ain, sur les communes de Crozet et Lélex. Pourquoi y aller ? Ce n’est pas à proprement parler tous les jours qu’une compétition de cette envergure se déroule ailleurs que sur une piste alpine. 80 engagées, représentant huit nations, s’affronteront au cours de ces deux journées que l’on qualifie parfois d’antichambre de la Coupe du Monde. Une réussite de l’association Monts-Jura Sport Evènement déjà organisatrice, en 2009, des championnats de France de ski qui furent, aux dires des professionnels : “les plus réussis de l’histoire du ski alpin français”. En pratique Les stations proposent un Ski Pass à 1 euro pour le vendredi 11 février (qui donnera droit à 50% de réduction sur le Pass du lendemain) et qui ouvrira accès pour les skieurs à l’ensemble du domaine ainsi qu’au site de compétition également accessible aux piétons. Plus d’infos sur l’accès à la compétition : www.monts-jura.com

Changement d’enseignes

QUOI -2-9?

Rue et rumeurs

Deux boutiques bien connues des Burgiens vont prochainement faire peau neuve. Honneur aux femmes avec le magasin Via Bichat, remplacé depuis le 8 février par une nouvelle enseigne au nom très prometteur : Le Dressing. Côté tendance, Sandra, gérante de la boutique, nous annonce une ligne de prêt-à-porter féminin moyenne gamme, à prix accessibles. Côté hommes, c’est la boutique Epilog, de Dominique Point, qui a tiré son rideau pour le plus grand bonheur de son voisin immédiat, Sébastien Beyeklian, déjà patron de Patrick Boutique et Patrick boutique femmes qui poursuit son grignotage, côté pair de la rue Victor Basch pour ouvrir, d’ici fin février La Suite. Au programme, du prêt à porter homme tendance sportswear haut de gamme, avec les marques Gaastra et Mc Gregor.

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l'enseigne, la sérigraphie, la signalétique, le décor de véhicules, l'impression numérique.

Le VIA salue le sens du design de Fermob Le 5 octobre dernier, l’ensemble Sixties de Fermob s’est vu attribuer le Label VIA 2010. Décerné chaque année, lors des salons professionnels, par un jury d’industriels, de designers, d’experts et de journalistes, les Labels VIA récompensent la réalisation commune d’un industriel français et d’un designer. La récompense a ainsi été attribuée à Sixties. Issu d’une nouvelle

collaboration entre Fermob et Frédéric Sofia, Sixties signe une nouvelle approche du mobilier de jardin. Avec cette gamme, à installer comme souvent chez Fermob en intérieur comme en extérieur, sur une terrasse ou dans un jardin, la marque innove également en invitant une nouvelle matière, le polymère tressé, à rejoindre ses matériaux de prédilection que sont l’acier, l’aluminium et la toile technique d’extérieur. www.fermob.fr

Le VIA, c’est quoi ? Cette association, financée par les industries françaises du secteur de l’ameublement, a fêté l’année dernière en grande pompe ses 30 ans au Centre Pompidou, à Paris. Depuis sa création, en 1979, elle a pour

vocation de promouvoir l’innovation dans l’ameublement. Loin de faire de la figuration, elle a repéré quelques designers phare comme Mathieu Lehanneur en 2006 ou Patrick Jouin, dans les années 90.

Nous concevons, fabriquons, installons et entretenons l'ensemble de nos prestations ce qui garantit à nos clients un suivi optimisé et personnalisé dans le souci de la qualité.

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www.alphacrea.com (Février 2011 • Magville Bourg-en-Bresse (3)

QUOI - 2 - 9 ? À Lyon

Se faire manger les pieds par des poissons On appelle cela la Fish Pedicure ! Cette technique fait son arrivée à Lyon mais elle a vu le jour en Turquie il y a deux siècles. Cela consiste à tremper ses pieds dans un aquarium plein de Garra Rufa, des petits poissons friands de peaux mortes. Résultat : un gommage 100% naturel en 20 min. Entre nous, l'idée de se faire grignoter les talons par des poissons n'est pas rassurante mais le centre de beauté l'assure : ils ne sont pas carnivores ! Instituts Carré beauté santé (Croix Rousse, Montplaisir et Gratte Ciel) : 04 78 30 03 03 - www.carre-sante.com

Hitchcock, toujours vivant yon se met aux couleurs de l'horreur avec Alfred Hitchcock. Un livre retraçant la vie du maître du suspense « Alfred Hitchcock : une vie d'ombres et de lumière », vient de paraître et une rétrospective accompagne cette sortie à l'Institut Lumière. Jusqu'en mars, les visiteurs vont frissonner grâce aux grands classiques hitchcockiens : Une femme disparaît, L'Ombre d'un doute, L'homme qui en savait trop ou encore l'Inconnu du Nord Express. Pas de doute, plus de 50 ans après leur création, ces chefs-d'œuvre restent des références cinématographiques.

Rétrospective Hitchcock : jusqu'au 4 avril 2011. www.institut-lumiere.org - 04 78 78 18 95.

Purple, nouveau lieu tendance de Lyon

mbiance très moderne dans ce nouveau restaurant lyonnais. On apprécie la déco du lieu, élaborée par les designers de Tribam : du mobilier très design et du violet partout. Mais on aime surtout le quartier : le Purple est en plein cœur du Confluent, l'endroit qui monte à Lyon. Au menu, des plats simples : steak tartare, club sandwich, burgers servis jusqu'à 1h du matin.

Purple : 9b, Quai Antoine Riboud Lyon 2e 04 78 85 75 04.

(4) Magville Bourg-en-Bresse • Février 2011)

SORTIRVOIRECOUTER © Punch et Judy in Afghanistan par le Stuffed Puppet Theater

lecteurs en herbe Le loup s'ennuie

Semaine européenne de la marionnette ne semaine pour faire connaître les possibilités artistiques étonnantes qu'offre la marionnette et la créativité des compagnies qui travaillent cette pratique. C'était l'idée de cet événement qui fête cette année sa deuxième édition. Une nouveauté, la biennale ne se contente pas d'être présente dans la ville de Bourg-enBresse, elle irrigue en tout quatorze communes.

Le Théâtre de Bourg-en-Bresse est Scène conventionnée théâtre de marionnettes. Quinze spectacles sont proposés, sur dix jours. Mais aussi deux expositions, du cinéma d'animation et des rencontres. Quinze spectacles interprétés par des compagnies venues de tout près comme la Cie Arnica, mais aussi d'ailleurs en France, des Pays-Bas, d'Italie, d'Allemagne, de Suisse et même de

Chine et de Russie. Ils permettront au public de découvrir différentes techniques de marionnettes et de manipulation : marionnettes à fils, à gaines, muppets, théâtre d'ombres… Toutes ces compagnies, ce sont autant de metteurs en scène et de pratiques, mais aussi d'univers, de styles différents. Certains spectacles conduiront le public dans un univers fantastique, onirique, drôle ou politique… Certains spectacles sont accessibles à tous, d'autres ont vocation à n'être vu que par un public adulte. Ainsi le repas marionnettique avec La S.O.U.P.E. compagnie qui propose un Cabaret pièces montées, constitué d'une série de petites pièces dont certaines sont coquines ou érotiques. Du 9 au 19 février. Rens. Théâtre, 11, place de la Grenette BP146 à Bourg-en-Bresse. Tél. 04 74 50 40 00. info@theatre-bourg.com www.theatre-bourg.com

A NE MANQUER sous aucun prétexte

l’Agenda Mâc sélection on

Saint-Etienne Iles jamais trouvées

Drôles de dames

Danse Comme chaque année, à l'occasion de la journée de 35 artistes du monde entier (Serbie, États- la femme, Mâcon, Scène nationale met en lumière Unis, Italie, Bosnie, France, Grande-Bretagne, des femmes chorégraphes. Mâcon accueille cette Corée, Grèce, Autriche, Japon, Cameroun…), année Emmanuelle Vo-Dinh et sa compagnie Sui présentent leur travail. Des œuvres qui sym- Generis avec Ad Astra, et les deux autres salles de bolisent leur quête de l’authenticité. Ces spectacle ont convié respectivement Raphaëlle Îles, c’est le voyage perpétuel des artistes, Delaunay (Bitter Sugar), et Andréa Sitter (La reine cette recherche qui les mène vers des terri- s'ennuie). Humour, danse noire, hip-hop, mythes et toires parfois inexplorés. légendes, iconographies du XIXe siècle… dépeiMusée d’art moderne de Saint-Étienne gnent de multiples facettes de la féminité. Métropole. www.mam-st-etienne.fr Les 8, 9 et 10 mars, à 20h30. Le 8 à Mâcon Ouvert tous les jours de 10 h à 18h, sauf Scène nationale. Mercredi 9 à L'Arc, Scène le mardi. 5€/4€/gratuit - 12 ans. nationale du Creusot, jeudi 10 au Palace à Tél. 04 77 79 70 70. Cuisery. Rens. 03 85 85 22 82 99.

Expo

Karine Quesada habite dans l'Ain. Depuis quelques années, elle a choisi de consacrer son temps à ses enfants et à l'écriture d'histoires pour les petits. Elle a déjà publié plusieurs ouvrages dont Petit zèbre à pois. Dans Le loup s'ennuie, elle raconte l'histoire d'un loup qui est tellement méchant qu'il ne parvient pas à se faire des amis. Les enfants s'amuseront à retrouver dans cette histoire des traces d'autres contes célèbres : Le petit chaperon rouge, Les trois petits cochons. L'histoire est facile à comprendre pour les jeunes lecteurs. Il y est question d'amitié, du comportement à adopter avec les autres. Amandine Wanert a réalisé des dessins très colorés qui mettent en images et en scène de manière drôle et attachante les différents personnages. Elle a le sens du détail, parvient à rendre une atmosphère et sait donner corps aux émotions des petits animaux qu'elle a croqués avec humour. Karine Quesada - Amandine Wanert - Le loup s'ennuie. Éditions [MIC_MAC]. 6,90€.

Mystères et amitié avec Zoé et Paloma Paloma n'est pas très contente. Elle vient d'apprendre qu'elle et sa famille quittent Paris pour la campagne. Sa maman et son compagnon viennent d'acheter une bâtisse pour ouvrir une maison d'hôtes. Zoé, elle, est à la fois très contente, elle part s'installer à Paris avec ses parents et ses frères et sœurs, et triste : elle quitte sa meilleure amie Jeanne. Heureusement qu'elle pourra la retrouver chaque fois qu'elle reviendra chez ses grands-parents. Toutes les trois vont apprendre à se connaître en partant sur les traces d'un secret, après avoir découvert une pierre portant une étrange inscription. Laurence Carteret et Lydie Treffort habitent dans le Revermont. Amies, elles ont décidé de se lancer dans l'aventure : écrire une histoire pour enfants. Un roman qui emmènera les lecteurs (8-12 ans) sur les traces d'un vieux monsieur mystérieux et d'une histoire captivante. Les personnages sont attachants et bien brossés, le lecteur suivra leurs recherches et leurs pérégrinations dans les rues de Paris ou près du petit village de la Taupinière. Laurence Carteret et Lydie Treffort - Zoé et Paloma. Éditions Jacob-Duvernet, 2010. 12€.

Caluire

Mondes animés Ciné théâtre Deux comédiens-musiciens reconstituent la bande-son (voix, musique, bruitages…) de trois courts-métrages d'animation réalisés entre 1968 et 1998. Les artistes utilisent pour cela des instruments parfois étonnants ou des objets du quotidien. Le cadeau (Russie), Les crayons de couleurs (Estonie) et L'arbre aux lutins (Estonie) offrent aux enfants la possibilité de découvrir des univers différents de ceux proposés par le numérique. Mercredi 23 février, à 15h, au Radiant 1 rue Jean Moulin à Caluire et Cuire. Jeune public. 10/7€ (enfant). Tél. 04 78 23 84 02.

Lyon Cordes et harpe Musique Des musiciens de l'Orchestre national de Lyon se retrouvent une à deux fois par mois, en de petites formations autour d'un répertoire de musique de chambre. Les 13 et 14 février, des instrumentistes interprèteront des pièces pour cordes et harpes, de Camille Saint-Saëns, Édith Canat de Chizy, André Caplet et Ernst Theodor Amadeus Hoffmann. Dimanche 13 février à 11h, à l'Auditorium et lundi 14 février à 19h, salle Molière. Auditorium, 149 rue Garibaldi, 69003 Lyon. Tél. 04 78 95 95 95. www.auditorium-lyon.com

(Février 2011 • Magville Bourg-en-Bresse (5)

ÇA SE PASSE PRES DE CHEZ VOUS

Musique Samedi 12 février The Hillbilly Moon Explosion (+ Boppin’ Gliesers + Dj Big Daddy) 20h. 14€ (10€ truffiens et rézo) Organisé en partenariat avec Blue Monday et le festival Good Rockin’ Tonight qui se déroulera du 12 au 14 avril 2011. “Rockabilly is the next big thin” clame the Hillbilly Moon Explosion, un groupe zurichois qui sait mettre la scène en feu. La Tannerie 123 place de la Vinaigrerie, Bourg-en-Bresse. 04 74 21 04 55 www.la-tannerie.com

Dimanche 13 février Les Z’UPPERCUTS 17h. Entrée libre. Concert de l’ensemble 1er cycle et de la classe de percussions du CNMSMD de Lyon. Ce concert fait suite à une master-class avec Jean Geoffroy et Henry Charles Caget, professeurs à Lyon.

Samedi 19 février The Buttshakers (+The Thirsty Selenits Band) 20h30. 8€ (5€ truffiens et rézo) Selon la plaquette presse de la Tannerie “Les Buttshakers sont capables d’enflammer n’importe quel public, enchantant tant les rockeurs que les jazzmen, les mods ou tout simplement les amateurs de soul moite ou de musique énergique (...)”. Quant au Thirsty Selenits, le même communiqué de presse nous promet que le groupe mâconnais “affiche une dimension groove qui vous fera exécuter les plus beaux déhanchés de toute votre vie”. La Tannerie 123 place de la Vinaigrerie, Bourg-en-Bresse 04 74 21 04 55 www.la-tannerie.com

Mercredi 23 février Camélia Jordana 20h30. 28 euros (26€ adhérents et carte Open Axess)

A l’Auditorium de Mâcon.

Mardi 15 et mercredi 16 février Michel Sardou 20h. 70€ / 60€ / 39€ Il reste forcément des fans du Lac du Connemara et des femmes des années 80 ! Halle Tony Garnier 20 place Charles et Christophe Mérieu, Lyon 7. 04 72 76 85 85 www.halle-tony-garnier.com

Mercredi 16 février L’Entonnoir 15h30 (ouverture des portes à 15h). 4€ Spectacle musical tout public, à partir de 3 ans. “Basé sur le collectage “Le chant des enfants du monde” de Francis Corpataux, ce spectacle en est la version cuivrée, colorée et sensible ; on commence par la parole d’un enfant malicieux du Cameroun, puis on fait escale au Népal pour un air de cabosse naïve, en Argentine pour une berceuse de boîte à musique déglinguée, en Inde pour une mélodie esquissée dans des embouchures… Ces moments singuliers sont rythmés par des interprétations musicales musclées ou fragiles (trompette, trombone, voix, conques, cabosse, saxophone…) de chants d’enfants recueillis sur les quatre continents”. La Cave à Musique 119, rue Boullay, Mâcon 03 85 21 96 69 • www.cavazik.org

Vendredi 18 février Gospel pour 100 voix 20h30. 46€/41€ La plus grande formation de gospel au monde, réunie pour un concert exceptionnel. Salle 3000 Amphithéâtre-Lyon • www.ccc-lyon.com

Camélia Jordana est jeune fille de 17 ans, révélation de l’émission de télé la Nouvelle Star qui a su trouver ses marques et creuser son propre sillon. Comme on peut le lire en introduction du spectacle sur le site d’Ainterexpo : “Son premier album est impossible à dater : Il affiche une sacrée conscience du passé, mais aussi un vrai devoir de modernité. Il joue avec la pop architecturée, le lyrisme, les tragédies intimes, la profondeur de chant mélodique, le folk pour les cowgirls qui ont le blues sur la route”. Ainterexpo. Reserv. : réseaux Fnac, Ticketnet et Office de Tourisme de Bourg. Rens. : 03 85 22 19 40.

Jeudi 24 février Orchestre des Pays de Savoie 20h30. De 3,5 (CCAS) à 17€ dans l’abonnement. De 5,5 à 22€ hors abonnement. Philippe Berrod, à la clarinette et Paul Wartkins à la direction. Au programme György Kurtag, Mozart, Anton von Webern et Joseph Haydn. “Le clarinettiste Philippe Berrod est un artiste aux multiples talents. Il se plaît tout autant dans le répertoire symphonique qu’il aborde depuis son poste de premier clarinettiste solo de l’Orchestre de Paris, que dans l’improvisation, ou dans les musiques yiddish et tziganes (...)” Source : Théâtre de Bourg-en-Bresse. Au Théâtre de Bourg-en-Bresse. 11, place de la Grenette. Billetterie : 04 74 50 40 00.

The Buttshakers © Jean Christophe Mazué

Vendredi 25 février Passage sensible 19h. 5€ (gratuit truffiens et rézo) Ciné Concert Danse. Extraits du communiqué de presse de la Tannerie : “Passage sensible est un poème aux écritures multiples, dont la matière vivante née des moments sombres de nos vies d’adolescents et d’hommes s’écrit dans la rencontre d’un lieu chargé d’histoire, d’une danseuse et d’un comédien. Le film de cette rencontre “Passage sensible” propose un spectacle pluridisciplinaire, une performance artistique croisant les genres et les supports (...)”. Soirée avec entracte gourmand ! La Tannerie 123 place de la Vinaigrerie, Bourg-enBresse. 04 74 21 04 55 www.la-tannerie.com

Timber Timber 21h30. 12/8€ Ce bluesman montréalais est un de nos favoris de l’année 2010. Au point d’en être presque devenu la bande son de la rédaction ! A découvrir à l’occasion des Nuits de l’Alligator avec C.W. Stoneking, bluesman australien qui nous livre un son très années 30. La Cave à Musique 119, rue Boullay, Mâcon 03 85 21 96 69 • www.cavazik.org

Samedi 26 février Battle danse Hip Hop 14h. 5€ Compétition nationale en partenariat avec Dk dansent. Les invités d’honneur sont Smokemon, Figure2styles, Chasseur de prime, Melting forces. La Tannerie 123 place de la Vinaigrerie, Bourg-en-Bresse. 04 74 21 04 55 www.la-tannerie.com

16 mars The Do 19h. 26,80€ Le duo franco-finlandais dont le titre “On my shoulder” avait fait un tabac tournetourne-tourne et passe par Lyon avant la sortie de son prochain album, annoncé pour le printemps de cette année. Le Transbordeur (derrière la cité internationale). Pour les accès et parking, consultez leur site : www.transbordeur.fr

(6) Magville Bourg-en-Bresse • Février 2011)

ÇA SE PASSE PRES DE CHEZ VOUS

Théâtre Du 9 au 19 février Semaine européenne de la marionnette Voir notre “coup de cœur” (en page 5). Ça se passera à Bourg et dans les communes de l’agglomération. A ne manquer sous aucun prétexte ! Programme www.theatre-bourg.com.

Jusqu’au 17 février Seuls 20h (dimanche 16h). Plein tarif : de 15 à 33€. De Wajdi Mouawad / Mise en scène : Wajdi Mouawad. Avec Wajdi Mouawad.

“L’étudiant de 35 ans qui se présente au début du spectacle ne parvient pas à mettre un terme aux 1 500 pages d’une thèse consacrée à Robert Lepage. Cet hommage au metteur en scène canadien dont les mises en scène ont ouvert les horizons de Wajdi Mouawad est le point de départ

Samedi 19 février d’un auto-portrait. Le personnage va rompre sa solitude en convoquant sur scène ses proches, son père, sa sœur ou sa voisine qui peuplent son esprit ou hantent son répondeur téléphonique. La scène devient livre, écran, toile où s’écrivent, se disent et se peignent toutes les aventures d’un vrai-faux personnage. Une mise en abîme d’un homme au cœur de son œuvre qui réussit à brouiller les pistes biographiques de sa démarche pour offrir un spectacle transparent et fort, tour à tour ludique, profond et ingénieux”. Théâtre des Célestins (gde salle), Lyon. Tél. 04 72 77 40 00. www.celestins-lyon.org.

Une Chenille dans le cœur 15h. Plein tarif : 13,5€(réduit 10€). Théâtre jeune public. A voir dès 7 ans. “Que se passe-t-il quand une enfant de dix ans, contrainte de vivre serrée dans un corset de bois devenu trop étroit, rencontre un bûcheron un peu sauvage qui a abattu tous les arbres ? Tous ? Pas tout à fait ! À côté de son cabanon subsiste le dernier arbre du pays. Pour que l’enfant vive, il faut tailler en son cœur un corset neuf. Mais cet arbre, le bûcheron l’a promis : il ne l’abattra jamais ! Peut-on trancher à vif dans l’arbre aux souvenirs ? Pourtant l’enfant compte sur lui...” Un conte initiatique né de la plume de Stéphane Jaubertie (Yael Tautavel ou l’enfance de l’art, Jojo au bord du monde…) sur la connaissance de soi et le passage vers l’âge

adulte, où la mise en scène, intense, use judicieusement de la vidéo et de la musique. Les comédiens insufflent une réelle épaisseur aux personnages, nous émouvant autant qu’ils nous interpellent ! Goûter-rencontre autour de cette pièce mercredi 16, à 16h. Entrée libre. Le principe ? : Les artistes échangent avec les enfants sur le thème du spectacle, la mise en scène, les costumes autour d’un petit goûter. Théâtre de Villefranche Place des Arts. Tél. 04 74 68 02 89 (billetterie). www.theatredevillefranche.asso.fr.

Du 19 au 26 février Les Chaises 20h (dimanche 16h). Plein tarif : de 15 à 33€. Eugène Ionesco / Mise en scène : Luc Bondy. “Deux vieillards vivent isolés dans une maison posée sur une île battue par les flots. Pour tromper leur solitude, ils remâchent inlassablement les mêmes histoires. Le vieil homme détient un message universel qu’il souhaite révéler à l’humanité. Il convoque pour cela une cérémonie imaginaire réunissant pour ce grand jour d’éminentes personnalités du monde entier (...) En confiant les rôles des deux vieillards à deux acteurs magnifiques mais bien plus jeunes que leurs personnages, Luc Bondy introduit une distance poétique supplémentaire. Le spectacle fait revivre avec une simplicité bouleversante ce mécanisme de prolifération obsessionnelle cher au théâtre de Ionesco.(...)” Théâtre des Célestins(gde salle), Lyon. 04 72 77 40 00. ww.celestins-lyon.org.

24/25/26 février Florence Foresti 20h30. de 45€ à 65€. le retour de la Lyonnaise “coincée entre deux sexes !”, comme elle se plaît à le dire avec un one woman show intitulé : Motherfucker. Salle 3000 L’Amphitéâtre, 1, Quai Charles de Gaulle Lyon 6 • www.ccc-lyon.com

du 24 au 27 février Effroyables Jardins Jeudi 24 à 19h, vend. 25 à 20h30, samedi 26 à 20h30, dimanche 27 à 17h.

D’après une nouvelle de Michel Quint. Compagnie Annabé. “Adolescent, il eut les plus grandes difficultés à accepter son père, un père instituteur, apprécié et respecté de tous, mais un père qui pourtant s’exhibe dans toutes les fêtes de village ou manifestations de fin d’année dans un costume de clown.(...) Et puis, un jour, un cousin, fidèle ami de la famille juge le moment opportun de délivrer le narrateur de «la malédiction de l’auguste», de l’initier aux secrets des adultes, d’expliquer l’acharnement de ce père à exercer sa vocation comique. Couronné de nombreux prix, plébiscité par les lecteurs, la nouvelle de Michel Quint a été adaptée au cinéma par Jean Becker, avec Jacques Villeret et André Dussollier. Au théâtre de la Citadelle 3, rue de la Citadelle, à Bourg-en-Bresse 04 74 32 69 76.

26 février Séville 82 télé-foot-concert 21h30. 8/4€ Espagne, jeudi 8 juillet 1982. France-Allemagne, demi-finale de la Coupe du Monde de football. Ce soir-là, le stade Sánchez Pizjuán de Séville résonne de la clameur de soixante-dix mille supporters qui vont vivre une rencontre sportive devenue mythique(...). ce match est un concentré d’émotions d’une intensité inégalée, qui a marqué à jamais plusieurs générations de spectateurs et de supporters. Autour de cette rencontre sportive légendaire, le trio Red, Tessier et Marinescu tisse un cinéconcert inédit et ambitieux, au croisement de la pop-rock et du football ! Entièrement constitué de compositions originales et instrumentales, ce ciné-concert joue sur des climats évocateurs, bouscule et décale le sens de l’image, surprend le spectateur et l’amène à voir autrement ce match. La Cave à Musique 119, rue Boullay, Mâcon 03 85 21 96 69 • www.cavazik.org

Du 2 au 6 mars Alice... de l’autre côté du miroir Mercredi 2, jeudi 3 et vendredi 4 à 15h, samedi 5 à 19h et dimanche 6 à 17h. Théâtre jeune public en anglais, très librement inspiré de Lewis Caroll. Une création du collectif Crazy People, avec le soutien du Théâtre de la Citadelle. Au théâtre de la Citadelle 3, rue de la Citadelle, à Bourg-en-Bresse 04 74 32 69 76.

(Février 2011 • Magville Bourg-en-Bresse (7)

Pour les papilles

Le Relais des Carrons ’est une solide bâtisse au cœur maître queux, pour qui la satisfaction du d'un bourg de Bresse. Briques, client reste la meilleure récompense. colombages, tonnelle blanche Comme un pacte de confiance. « Mon trip, et fleurs à profusion la belle sai- c'est que les gens n'ouvrent même pas la son venue. A l'intérieur, des carte. Qu'ils me disent Vas-y Laurent, t'as murs de pierre, un beau plafond à la fran- carte blanche. C'est mon rêve ». çaise et bien sûr, les inévitables carrons, S'il préfère volontairement se limiter à une ces petits pavés ocres de terre cuite qui quinzaine de plats à la carte, Laurent Paripavent traditionnellement les sols des sot ne cesse d'inventer de nouvelles recettes et renouvelle petits coins de France, de régulièrement son offre. la Bourgogne et de la « Ce que je cherche, « Je préfère proposer Franche-Comté. c’est de m’étonner moins de choix mais C'est en 1997 que Laurent assurer la qualité. Après, et Céline Parisot ont posé moi-même ! » j'essaie tout le temps de marmites et timbales dans ce bâtiment, autrefois bar-restaurant nouvelles choses, que je fais goûter aux copains. Je n'aime pas trop les plats répétés. du village. L'envie, après quelques années de bour- Et vous ne me verrez jamais vous servir une lingue et l'expérience de plusieurs établis- simple escalope de poulet grillée. » sements « de voler de nos propres ailes, de Tout est au diapason. Quitte à bouleverser proposer ce que j'avais dans la tête », résu- un peu les tenants de la tradition la plus ment le jeune chef et son épouse, laquelle stricte. Ici, les grenouilles sont servies en assure autant la gestion de l'établissement trilogie : brochette sur flanc d'ail, rissoles et en cocotte, à la crème. Idem pour le que le service en salle. Des idées, Laurent Parisot n'en manque poulet de Bresse, servi en trois morceaux pas. Mariage heureux d'une technique maî- (blanc, aile, pilon) avec une pointe de vin trisée, d'un goût profond du partage et de du Jura et un risotto aux noix et aux la découverte de nouvelles saveurs. « Mon morilles. « Ce sont deux plats incontournagrand-père a été cuisinier. Il m'a donné le bles dans la région. On les met à la carte, goût des bonnes choses. Pas forcément com- mais on les revisite à notre façon. » pliquées. Je me souviens par exemple de ces Les assiettes sont à la fois soignées coquillettes qu'il faisait cuire à la cocotte et généreuses, à l'image des patrons. La avec un jus de rôti », se remémore notre clientèle locale ne s'y trompe pas.

(8) Magville Bourg-en-Bresse • Février 2011)

Côté bistrot, côté gastro Le restaurant comprend deux salles, qui peuvent être jointes si besoin. Un coin réservé aux menus gastronomiques, avec nappes, grandes tables et une déco plutôt classique. De l'autre, le côté bistrot (notre photo) pour les plats du midi. Ici, une ambiance vigneronne des plus chaleureuses avec tables bistrot et casiers à bouteilles sur les murs. Visitez les toilettes « C'est moi qui en ai eu l'idée », plaisante Laurent Parisot. Ici, les toilettes sont aménagées à l'intérieur d'un gigantesque... fût !

Où, quand, comment ? Le Relais des Carrons Le bourg- Saint-Trivier-de-Courtes (01). Menus du jour à midi. Repas gastronomique le samedi soir. (Menu du terroir 29 euros, menu découverte 38 euros ) + carte. Tél. 04 74 30 72 70

GOÛT(S) du MOIS LA BETTERAVE

C’est quoi ? Une betterave, quoi ! Comment la servir ? Cuite ou crue. Râpée comme des carottes mais aussi revenue à la poêle, en petits dés, telles des pommes de terre. Pour la betterave nouvelle du printemps : faites-la d’abord revenir, puis en fin de cuisson, ajoutez les tiges et pour finir les feuilles. C’est délicieux. Et pourquoi ne pas tenter la mousse de betterave ! Simple comme bonjour : faites cuire le légume, mixer 30 g de noix par betterave, ajoutez 2 cuillerées de mascarpone, de l’ail haché, du vinaigre, du sel et du poivre. Mixer le tout en mousse. A servir en toast ou en verrine à l’apéro !

POTIMARrON “IRON CUP”

« Notre récompense, c'est quand les gens viennent la première fois en couple, pour essayer et qu'ils reviennent ensuite à quatre ou à six, parce qu'ils ont aimé la cuisine ». La réputation de l'établissement dépasse largement le cadre du canton. Même les palais avisés du Michelin, considéré comme « la Bible des bibles », par notre chef, se sont penchés sur son cas. Ils s'apprêtaient à lui décerner un premier Macaron en 2008. « Le 1er janvier, l'établissement a brûlé... On leur a dit que c'était plus la peine, le temps de tout reconstruire ». Les travaux prendront un an et demi avant la réouverture. Un coup dur pour le couple Parisot, qui a finalement su puiser dans ce drame une approche plus zen de la vie. « On était catastrophés, mais on a reçu beaucoup de soutien des gens (…) Cela nous a confortés dans l'idée que si on fait ce qui nous plaît à nous, cela plaira aussi à d'autres. » • Etienne Grosjean

C’est quoi ? Légume de la famille des cucurbitacés, l’”Iron Cup” (ou “cap”) est une variété asiatique du potimarron que nous rencontrons habituellement dans nos campagnes (courge muscade). Elle se distingue, outre par son aspect vert-orange, par un goût plus prononcé qui rappelle la châtaigne. Contrairement à la courge muscade, l’Iron Cup tire très peu d’eau et se conserve extrêmement bien. Comment le servir ? En gratin ou cuit à la poêle. Autre solution, le couper en deux et le précuire au four avec un peu d’huile d’olive, avant de le farcir (de viande, de légumes...) avec un peu de crème... A essayer aussi : le crumble ou les accras de courge. Dernier conseil : mieux vaut attendre qu’il soit cuit avant de tenter de l’éplucher ! Où les trouver ? Légumes, explications détaillées et recettes nous ont été fournies par Cyril Lorreard, responsable de l’exploitation bio Terres de Luisandre. Contact : 812, chemin de Luisandre, Saint-Denis-lès-Bourg, 06 73 87 81 81.

Maison Mouret Le mariage selon la Maison MOURET • un couple • deux alliances • quelques invités • et un repas de qualité ! ! ! Laetitia et Thierry ROUX sont à votre écoute pour la conception du repas de votre mariage. Venez nous voir les yeux fermés, vous n'avez plus qu'à dire OUI !! 10 rue Paul Pioda - BOURG EN BRESSE ✆ 04 74 22 17 57 maisonmouret@orange.fr

(Février 2011 • Magville Bourg-en-Bresse (9)

Escapades La MONTAGNE sans les skis (ou presque) l’heure du choix, le problème viendrait plutôt de la profusion d’offres que de sa rareté. Jugez plutôt : si l’on s’en tient à ce qui est le plus proche de nous, l’amateur de montagne aura le choix entre les 53 stations du Jura dans l’Ain, le Doubs et le Jura, ainsi qu’entre les... 137 stations des Alpes du Nord situées en Savoie, Haute Savoie et Isère. Bien sûr, dans le lot, vous trouverez des stations riquiqui à peine dignes d’accueillir une escapade boule de neige et de véritables villes de béton, construites à flanc de montagne et sur lesquelles domine un fort accent international. Mais vous trouverez aussi (et de plus en plus) de charmantes stations-villages ayant su préserver leur âme (ou ayant su la reconquérir), des stations privilégiant l’accueil de familles dans un cadre authentique, où l’atmosphère tient autant de place que la qualité des pistes les plus extrêmes. C’est bien connu, certaines stations sont aussi plus réputées pour la chaleur de leur vie nocturne que pour la beauté de leur site sous la clarté diurne. Et puis il y a les petites perles, presque des centres de thalassothérapie en altitude, et ceux qui comptent un restaurant si enivrant, une piste si époustouflante, un spot si remarquable, que ces points d’attrait méritent à eux seuls le détour. Tout cela pour vous dire qu’un Ma(g)ville complet consacré à la question n’aurait sans doute pas suffi à en faire le tour. Nous avons donc préféré vous concocter une petite sélection de choses à faire pas trop loin de chez nous. Que l’on soit skieur ou qu’on ne le soit pas.

(10) Magville Bourg-en-Bresse • Février 2011)

Plongez sous la glace ! Où ? Au cœur du lac Genin (contact Michel Bornéat au 04 74 73 66 69). A Chamrousse (Isère) : 70 € le baptême d’initiation (06 16 96 71 73). C’est quoi ce truc ? Un calme et une lumière sans équivalent pour admirer, bien au chaud de sa combinaison et relié à un fil d’Ariane, ce qui se passe sous la glace. DR

Les plaisirs du spa avec vos enfants Où ? Dans tous les hôtels-résidences CGH. Quand ? Tous les mercredis. C’est quoi ce truc ? L’idée est de faire découvrir aux enfants de 6 à 16 ans les plaisirs et bienfaits d’un spa. Plusieurs formules à 30, 40 ou 50 € (duo mère fille manucure, enveloppement du corps tout chocolat, mise en beauté du visage, etc.). A découvrir sur : www.cgh-residences.com

Resto d’altitude... étoilé ! Où ? Chez Emmanuel Renaut, à Megève (2h de route depuis Bourg). C’est quoi ce truc ? Ce meilleur ouvrier de France, ce qui n’est déjà pas rien, s’est vu décerner sa deuxième étoile au Michelin en 2006. Depuis, il se maintient sans encombre au sommet. Pour ceux qui préfèrent l’esprit “bistrot de chef”, rendez-vous à Flocons village, son bistrot du chef... au cœur du village. www.floconsdesel.com

Vous avez dit speed riding ? Où ? A Saint-Gervais (38), à 1h45 de Bourg (170km) C’est quoi ? Le plaisir du ski associé à des phases de vol avec une sorte de mini-parachute. Encadré par un moniteur diplômé, on dévale les montagnes en alternant tranches de glisse et vols sur des pentes très douces, accessibles à tous. Un niveau passepartout de ski est simplement requis. Maintenant, si vous voulez vous faire une idée de ce que ça donne (à haut niveau), allez sur You tube et tapez : Ski-Gliding the Eiger (!) En pratique 160€ la demi-journée (Rens. 06 85 22 48 07). Pensez à réserver, surtout en période scolaire.

Mincissez intelligemment… et là, vous stabiliserez Parce que chaque personne est différente...

Connaissez-vous les besoins de votre corps ? Non ! Aujourd’hui, plus de 40 % de notre population est en surpoids. Principaux responsables : une alimentation inadaptée et un mode de vie trop sédentaire. On ne connaît plus les besoins de son propre corps ; pour perdre du poids, on a tendance à avaler n’importe quoi... et à force de mettre son corps en déséquilibre,il stocke... Pour retrouver un poids idéal, il n’existe pas de méthode miracle ! La plupart des régimes alimentaires entraînent un déséquilibre de l’organisme et aboutissent bien souvent, à l’effet inverse de celui escompté : une reprise de poids et de sérieux risques pour la santé.

Marilyn Perrin vous reçoit individuellement, prend le temps de vous écouter, vous explique les causes responsables de cette prise de poids et vous apporte par conséquent ce dont votre organisme a besoin. Systématiquement, votre corps va retrouver son équilibre sans aucun médicament ni substitut de repas. Vous perdez du poids, vous vous stabilisez et retrouvez progressivement une silhouette harmonieuse.

Alors, ne faites plus n’importe quoi pour mincir ! Abandonnez les produits et régimes “miracles”, et faites appel à un professionnel. PREMIÈRE CONSULTATION GRATUITE SUR RENDEZ-VOUS

Cabinet Marilyn Perrin Spécialisé dans le traitement et la prise en charge de la surcharge pondérale - Diététicienne D.E

22, Bd Maréchal Leclerc - Bourg-en-Bresse

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Un nouveau concept de restaurant à Bourg-en-Bresse ? Pas du tout ! Vous êtes au cœur de l’espace détente du club de remise en forme Amazonia implanté sur la zone commerciale de Viriat “La Neuve” depuis septembre 2009. Un club en toute simplicité et convivialité... sans frime, sans compétition.

tente Un espace dé

traînement rminer votre en te de z ne ve Vous s aspire à se ie de votre corp et chaque part tente. z à l’espace dé relaxer : accéde s et boissons chaude , ts en m se is ch Rafraî hérents. ion pour nos ad fruits à disposit

Ouvert 7J/7 dimanche et jours fériés 6h - 23h non stop. un badge personnel donne accès à tous les clubs Amazonia de France (env. 100 clubs).

(Février 2011 • Magville Bourg-en-Bresse (11)

Vert c’ est vert L’actu Verte

Vue d’architecte du salon de l’hôtel du Golf, à Arc 1800, qui devrait encore bénéficier d’importants travaux de rénovation cet été. A noter que la démarche écoresponsable du groupe s’étend jusqu’au tri des déchets générés par la rénovation de ses hôtels, afin de les valoriser.

Eco Guide des stations Présidée par Erwann Jegousse, l’association Mountain Riders édite pour la cinquième année ce petit guide instructif qui recense les démarches des stations en matière de développement durable, tout en rappelant l’origine des principales sources de pollutions (sans surprise : transport et chauffage trustent les premières places, loin devant les nuisances des remontées mécaniques et autres canons à neige...). S’il ne s’agit pas à proprement parler d’un guide touristique, l’Eco Guide des Stations contribuera peut-être à éclairer notre choix au moment de la prise de réservation tout en nous incitant à adopter des comportements plus responsables, dans notre combinaison de consommateur de montagne. Le guide peut être téléchargé gratuitement sur le site des Mountains Riders www.mountain-riders.org

fausse glace

vraie patinoire

Une chaîne hôtelière écoresponsable

réée en 2010, la chaîne hôtelière Temmos (un anagramme de sommet) a acquis cinq hôtels “chics et chocs” dans les Alpes. Le Morgane (4 étoiles) et les Aiglons (3 étoiles) à Chamonix, l’hôtel du Golf (3 étoiles) aux Arcs, l’hôtel des Bruyères (3 étoiles) aux Ménuires et l’Aigle des Neiges (4 étoiles) à Val d’Isère. En quoi est-ce original ? En rien, sinon que le groupe revendique une place de première chaîne hôtelière de montagne “carbon neutral”. Comment c’est possible ? D’une part en agissant à tous les échelons de ses établissements afin de réduire les émissions de CO2 (action sur les matériaux entrant dans la construction de l’hôtel, installation de panneaux solaires, de mitigeurs hydro-économes et d’ampoules fluo-compactes, etc.) D’autre part, en s’inscrivant dans une démarche de compensation par l’achat de crédit carbone via une participation au financement d’une centrale hydroélectrique en Inde. Une démarche singulière qui a déjà permis au groupe de compenser les 1100 tonnes de carbone générées par l’activité des hôtels du groupe en un an. Plus d’infos : www.temmos.com

La station familiale de Morillon (à moins de 2 h de Bourg/160 km) dispose depuis l’an dernier d’une patinoire écologique au revêtement synthétique. Implantée sur les courts de tennis de la base de loisirs, elle est d’une surface de 400 m2. Pour en profiter, des patins d’un nouveau genre, baptisés 3S, seraient capables de restituer les sensations de glisse (vitesse de patinage, freinage, virages secs, etc.) En quoi est-ce vert ? Tout simplement parce que son entretien ne nécessite ni eau ni produit chimique d’aucune sorte. • Rens. www.morillon.fr

C’est quoi ce sigle ? e Bilan Carbone® est un outil développé par l’Agence de l’Environnement et de Maîtrise de l’Energie (ADEME). Il permet de comptabiliser les émissions de gaz à effet de serre engendrées par l’existence de nos activités économiques, associatives, administratives. En effet, toute activité humaine quelle qu’elle soit engendre des émissions de gaz à effet de serre. Connaître l’impact de son activité (ou de celle de son entreprise) sur l’environnement est donc un premier pas permettant ensuite à chacun d’agir dans

(12) Magville Bourg-en-Bresse • Février 2011)

les domaines où le bât blesse en lançant un plan d’action de réduction des gaz à effet de serre (travaux d’isolation, par exemple). Pour ceux qui désirent aller encore plus loin, il existe la possibilité de compenser cette empreinte en participant (le plus souvent de manière financière) à une action permettant de réduire les gaz à effet de serre de manière équivalente à celle que l’on a soi-même émise. Comment ? Via des programmes mis en place par des acteurs tels que Action carbone (actioncarbone.org) ou Eco Act. (www.eco-act.com). Pour en savoir plus : www.ademe.fr/bilan-carbone

Publirédacionnel

Gaud Tel père, tel fils

Si vous habitez Bourg ou l’une des communes limitrophes, il subsiste très peu de chances pour que vous ne connaissiez pas les véhicules de l’entreprise, toujours prompts à sillonner les routes de l’agglomération vers une nouvelle intervention dans l’univers des salles de bain, de la plomberie ou du chauffage. Bon, vous connaissez l’entreprise. Mais connaissez-vous son histoire ?

Bref retour en arrière... Nous sommes en 1976, Roger Gaud, père de l’actuel dirigeant crée à Viriat l’entreprise qui porte son nom. Son métier : plomberie-chauffage. Armé d’un BTS dans le bâtiment et le génie climatique, son fils Vincent se mettra à son tour à son compte à peine atteint l’âge de 21 ans. Le champ d’action de son entreprise ne sera d’ailleurs pas aux antipodes de celle de son père, puisqu’il se spécialise dans la réalisation de salle de bains “clé en main”. « Nous réalisions le carrelage et confiions la plomberie Les savoir-faire Gaud à l’entreprise de mon père », explique Vincent Gaud, avant • Réalisation d’espaces bain d’ajouter : « Fonder ma propre “clé-en-main” entreprise m’a permis de faire • Traitement de l’eau, avec un pack mes preuves en qualité de ges“clé en main”. • Plomberie, chauffage et énergies tionnaire, sans être chapeauté par mon père ». renouvelables En 1999, le père fait l’acquisi• Dépannage tion des locaux actuels, situé

Vincent Gaud a repris les rênes de l’entreprise familiale en janvier 2005

dans la zone Cénord, à Bourg-en-Bresse, pour le compte des deux entreprises. Quelques années plus tard, celles-ci n’en formeront plus qu’une qui sera géré conjointement par le père et le fils, jusqu’au départ en retraite de Roger, en 2004.

L’entreprise... L’entreprise Gaud compte aujourd’hui 12 personnes. Son activité se divise entre la plomberie (40%) qui comprend un grande part de dépannages avec une moyenne de 16 interventions par jour, le chauffage (40%) et l’activité salle de bain (20%). Son chiffre d’affaires 2010 avoisine le million d’euros. Selon Vincent Gaud, la clientèle de l’entreprise est essentiellement composée de particuliers (à 80%), mais aussi de régies immobilières privées (15%) et d’entreprises (5%). Evoluant sur un créneau moyen-haut de gamme et rayonnant pour l’essentiel sur l’agglomération burgienne (avec un fort taux d’activité dans l’hyper-centre de Bourg), le succès de l’entreprise est surtout dû à sa qualité de prestations et à sa réactivité.

Entreprise Gaud 22 avenue Arsène d’Arsonval (Cénord) à Bourg-en-Bresse. Tél. 04 74 23 11 06 • www.gaud.fr

Vincent et son épouse Aurélie, qui gère la comptabilité de l’entreprise.

Salle de bain • plomberie • chauffage • traitement de l’eau • énergies renouvelables... (Février 2011 • Magville Bourg-en-Bresse (13)

Québec

Le vu par Millie Sydenier

Voyages

Millie Sydenier, âgée de 25 ans, est née à Villars-lesDombes. C’est au Québec, où elle vécut pendant trois ans, que sa vocation littéraire s’est concrétisée. Auteure d’une saga en six tomes, intitulée Les Sorcières de Salem, destinée aux 10-15 ans, ses livres ont rapidement trouvé leur public. Les premiers tomes de la série se sont écoulés à presque 20 000 exemplaires. De retour en France, Millie Sydenier vit actuellement à Lyon. Elle travaille au Théâtre de la Croix-Rousse et se consacre à l’écriture. Sa collaboration avec l’Académie de Cuivres en Dombes et le Centre de Rééducation Pédiatrique Romans-Ferrari vient de donner le jour à un Romans Ordinaire qui sera présenté en février.

Escaliers extérieurs sous la neige Crédit photo : Office de Tourisme de Montréal, Stéphane Poulin.

Le Québec Institutions Le Québec est une province francophone du Canada bénéficiant d’une large autonomie. Sa capitale est Québec. Sa principale métropole : Montréal.

Argent La monnaie locale est le dollar canadien. 100 € valent environ 130 dollars canadiens.

Formalités Pas de visa requis. Un passeport en cours de validité suffit. Un billet retour sera toutefois exigé dans le cas d’un séjour de tourisme ne devant en aucun cas excéder 6 mois. Il est également conseillé de contracter une assurance rapatriement, vu le coût élevé des frais médicaux au Canada.

Quand partir ? Contrairement à d’autres pays, le printemps n’est pas la période la plus propice pour visiter le pays. C’est le temps du dégel avec des rues parfois transformées en cloaques et des moustiques particulièrement virulents. Sinon, toutes les autres saisons sont belles à voir : tout dépend de vos centres d’intérêt.

Par quel moyen ? Sauf si vous disposez de beaucoup de temps (certaines compagnies proposent en effet des voyages en bateau : www.meret-voyages.info/) mieux vaut opter pour l’avion. Départs depuis Lyon Saint-Exupéry (pas de vols directs) ou Paris Charles de Gaulle, vers Québec et Montréal. La plupart des voyagistes proposent également des séjours « clé en main » pour découvrir la partie francophone du Canada. Renseignez-vous et comparez.

on pays, ce n’est pas un pays, c’est l’hiver chantait Gilles Vigneault. Comment mieux définir l'immensité de ce territoire pris d'un côté par l'océan et de l'autre par les plaines sans fin du Canada, en haut par les glaces éternelles et en bas par les États-Unis, ces frères ennemis haïs mais enviés souvent ? Il y a, cependant, en dehors de l'hiver, une magie, une âme qui sourd de ces terres.

Que faire à Montréal ? Sans aucun doute, marcher le long de l'avenue Mont-Royal et de ses nombreux commerces. Rentrez à Vertigo pour y acheter un réveil « quétaine » d'Elvis ou des sacs faits à la main par la fine fleur de l'artisanat québécois. Arrêtez-vous pour manger des macarons au Point G et ne manquez pas de féliciter son chef, Thierry Andrieu, originaire de Béziers, au front surmonté d’une incontournable mèche rose ! Si vous êtes en manque de littérature, n'hésitez pas à entrer à la Bouquinerie du Plateau sur le mur de laquelle s'étend un Félix Leclerc tout en couleur. Sillonnez les rues du Plateau et appréciez le calme d'une ville aux rues bordées d'arbres, aux escaliers en escargot, aux bâtiments bas. Le soir, rendez-vous à la Distillerie pour boire un cocktail aux couleurs détonantes dans des pots Masson d'un litre. Criss que ça réveille ! Si le cœur vous en dit, grimpez jusqu'en haut du MontRoyal pour y découvrir Montréal au crépuscule ou sous la neige. Flânez dans le Mile End, errez dans le VieuxMontréal pour y déguster une queue de castor, allez faire du patin à glace dans le parc Lafontaine, faites du ski de fond dans la rue, émerveillez-vous de la floraison au printemps et râlez contre les orages d'été. Allez danser au Festival de Jazz, aux Francofolies et découvrez la Coupe du Monde des Feux d'Artifice ! Noyez-vous parmi les fonctionnaires de la City, perdezvous dans les 32km de souterrains ! Montréal est une explosion de bruits, de couleurs, de sons, de saveurs. Dénichez les endroits rares ! Il est un bar, un P'tit Bar

(14) Magville Bourg-en-Bresse • Février 2011)

au-dessus du quartier latin, où les chansonniers chantent la France et où les Québécois les reprennent en chœur. Goûtez la bière du pays ! Brassée, parfumée, mille et une sortes ravissent les palais ! Si l'envie de lacs et de forêts vous prend, le Mont-Tremblant vous tend les bras. On vous proposera à l'entrée une clochette à ours pour les faire fuir. Marchez tranquillement sur la piste de la Chute aux Rats et observez l'étonnante placidité des lacs. N'oubliez pas pour autant la capitale, Québec, et son château de contes de fées. Vous revivrez à Québec l'histoire du pays et là, allez manger au Pain Béni pour les produits du terroir ! Plongez à la nuit tombée dans le Petit Champlain et ses pittoresques pancartes, marchez sur la rue Saint-Jean et enfoncez-vous entre les murs pour aller boire un verre aux Yeux Bleus. Sur les murs de pierres, la cire coule depuis aussi longtemps que Coco Blanchette vient chanter ! À quelques kilomètres, vous pourrez aller vous promener sur l'île d'Orléans, le potager de Québec. Pour aller plus loin... Allez découvrir les baleines à Rimouski et si vous montez plus au nord encore, le Saint-Laurent deviendra mer ! Blaise vous accueillera aux Bergeronnes et partagera avec vous son amour pour

La place d'Armes Crédit : P. C-L. OT Montréal.

Le carnet

d’Adresses de Millie

A Montréal La Banquise 994 Rachel Est Dans la Bouche 2000 Mont-Royal Est Point G 1266 Mont Royal Est Le St-Bock 1749, Saint-Denis Le P'tit Bar 3451 St-Denis, Montréal La Distillerie 300 Ontario est, Montréal A Québec Le Pain Béni 24 Sainte-Anne L'Auberge de la Marquise 5 des Grisons

www.marquisedebassano.com

Auberge de Jeunesse 19 Ste-Ursule www.cisq.org

sa région ! Courez faire des chiens de traîneaux dans les Chaudière-Appalaches. Flânez le long des plages du parc du Bic à Rimouski, observez les phoques se dorant au soleil au Cap-Caribou, allez manger des fruits de mer avec vue sur le Saint-Laurent et ses marées, faites-vous une petite marche dans la forêt jusqu'au Rocher Blanc et admirez le soleil se coucher sur le fleuve. Perdez-vous dans un chalet au fond d’une réserve protégée et allez chercher votre eau à la source. Si le lac vous appelle, sortez votre canoë. Vous êtes sportifs ? Il existe au nord du pays, dans les terres, un lac si grand que, de quelque côté qu'on soit, on ne peut voir les rives. Le Lac Saint-Jean, pays des bleuets. Prenez vos vélos, votre tente et faites-en le tour. Il n'est rien de pareil à cette épopée. 240 km de découverte pour vous baigner tous les soirs sur une nouvelle plage, dans une rivière, sous une cascade. On vous proposera toutes sortes de solutions pour que votre périple soit agréable. Campings, chambres d'hôtes, navettes transportant vos bagages d'un point à un autre… Dans un autre registre, courez au St-Bock pour voir une game (une partie) de hockey au milieu de fans en folie. Le bar joue le jeu ! À chaque but des Canadiens, les shooters baissent de 50 cents !

Halloween verra naître au coin des portes d'hurlantes citrouilles illuminées et Noël, dans la plus pure tradition américaine, verra ses jardins bardés de poupées de Père Noël gonflables. Dégustez l'érable à tout moment de l'année et à toutes les sauces. Goûtez la poutine, le pâté chinois, la tourte du lac Saint-Jean ! Sortez des villes pour découvrir l'été indien ! Allez ramasser des pommes au Mont Saint-Hilaire, appréciez l'étonnante tradition du 1er juillet où vous verrez dans les rues déambuler des dizaines de gens déménageant, vivez le printemps et ses arbres en fleurs, l'été et ses festivals, l'automne et le feu des arbres, l'hiver et la ville en blanc ! Le Québec est un pays où les quatre saisons tourbillonnent, emportant tout sur leur passage. Chacune d'entre elles donnera aux lieux un caractère particulier que vous ne retrouverez qu'un an plus tard. Il n'est pas de bonne ou de mauvaise saison puisque tout est à voir ! Le Québec est saveur ! D'une richesse incomparable, d'une beauté sans pareille, d'un calme absolu, d'une authenticité unique. J'y ai découvert une culture farouche, une identité proche de nous mais bien à eux, une volonté de rester québécois pour ne pas se laisser immerger par l'anglophonie. • Millie Sydenier

Chez Blaise www.gitechezblaise.com Les Yeux Bleus 1117 St-Jean

Mille et une bières Le Québec est aussi un pays de microbrasseries par dizaines. La Cheval Blanc, la Boréale, la Maudite, la Fin du Monde, la Blanche de Chambly, la Coup de Grisou, la Belle Gueule, les bières de l'Alchimiste, la Don de Dieu, l'Eau Bénite, la Bolduc, la Trois-Pistoles, la Schoune, etc. Impossible de ne pas en trouver une à votre goût !

... Lire, écouter, nvDuochirarme, Émile Nelligan, Gabrielle

Balade en traîneau sur le mont Royal ©OT de Montréal, Stéphane Poulin.

: Réjea • Pour lire le Québec hen, Victor Lévyériault, Leonard Co Th es Yv rc, cle Le ck Sénécal, Wajdi Roy, Félix chel Rabagliati, Patri Mi re, riè fer La ny Da Beaulieu, Fred Pellerin… brèche, Nelly Arcan, La ssi -Si rie Ma d, s, Me Mouawa Fringants, Les Coloc bec : Les Cowboys ault, ne Vig s lle Gi • Pour écouter le Qué , eilles r, Rock et Belles Or c… ldu Bo Mom and Morgentale La Bazar, tère Rose, Polémil Y., Félix Leclerc, La Pa Borderline, C.R.A.Z. rfa c : Tout est pa it, be ué Q ire le er mp ard l'e reg de ur n • Po s, Le décli s amours imaginaire Le re, dé Dé mè e, ma jur é le tu i je J'a pas moi ions barbares, C'est ). rie (sé i américain, Les invas ut sur mo s, Polytechnique, To à travers les brume

Crédit : OT Montréal, Daniel Choinière.

(Février 2011 • Magville Bourg-en-Bresse (15)

Femmes

Les femmes du mois Agathe Andrieux (à gauche) et Amandine Elie, posent devant leurs traîneaux en compagnie de deux membres de leur meute : Snow, le plus jeune, à droite, tout juste âgé de 4 mois. A gauche, Loupiot, un adopté de deux ans et demi.

Agathe et Amandine Deux femmes et 24 chiens sur le plateau du Retord mandine et Agathe. Agathe et Amandine. Les deux filles, qui se ressemblent comme des sœurs et qui ont toutes deux le même âge (26 ans) se sont rencontrées par hasard, il y a un peu plus de quatre ans, sur le plateau du Haut Jura. Ayant uni leur passion (et leur expérience) respective pour le traîneau à chiens, elles fondent en novembre 2009 la société Rêve Inuit, basée sur le plateau du Retord. Portrait à deux voix.

La genèse d’une aventure. Une passion précoce et commune, c’est ainsi qu’il convient de définir le moteur à deux temps de cette entreprise audacieuse que représente Rêve Inuit. Dès son plus jeune âge, Amandine, originaire de la Mayenne, souhaitait acquérir un husky. « Ne me demandez pas pourquoi, argumente-t-elle. Cela remonte à

(16) Magville Bourg-en-Bresse • Février 2011

tellement loin ». Elle achète son premier chien, Patouk, avec sa première paye et une chienne, Ramsay’s, l’année suivante. Agathe, originaire de Reims, découvre quant à elle le traîneau à chiens dès l’âge de 10 ans. Elle vivra même entourée d’une meute constituée par son beau-père, dès ses 13 ans. Fortes de cette passion, les deux jeunes femmes accumuleront formations et expériences dans l’univers du chien nordique bien avant de se rencontrer et de donner corps à leur projet. Ainsi Agathe, tout en travaillant en qualité d’auxiliaire vétérinaire dans une clinique, se constitue très vite sa propre meute de six chiens. Elle prépare actuellement un diplôme d’Etat d’éducateur sportif, spécialisé en attelage canin. Amandine, après une première expérience dans l’univers de la photo, va très vite changer de cap et travailler dans le milieu

du chien de traîneau, avant d’obtenir, en 2005, son brevet fédéral des sports de traîneau, mué en diplôme d’Etat depuis quelques semaines. Amandine est également agréée maître de stage et est en mesure d’enseigner le travail de musher. Un rêve... inouï. L’entreprise Rêve Inuit, fondée en novembre 2009, compte aujourd’hui 24 chiens, pour l’essentiel des huskys de Sibérie, mais aussi quelques Alaskanes et des Malamutes. « Ces chiens sont des sportifs, explique Agathe, à qui il faut un entraînement régulier. Ils ne sont jamais aussi heureux que lorsqu’ils travaillent ». Amandine et Agathe, outre l’encadrement des activités, passent aussi beaucoup de temps au dressage des chiens. « Un husky sait tirer dès la naissance, précise encore Agathe, mais nous allons leur apprendre la discipline, avec un gros travail

gens ont réservé pour faire du traîneau à chien et qu’il n’y a pas de neige, il arrive bien entendu que l’on soit obligé d’annuler certaines sorties ». La vie loin de la ville. « Lorsque vous possédez une meute de plus de neuf chiens, il faut être déclaré aux services vétérinaires. Il existe en outre des normes, notamment de distance, visant à préserver le voisinage. Notre voisin le plus proche se trouve à quatre kilomètres », explique Amandine. « C’est une vie à la dure », renchérit Agathe. Mais nous aimons vivre dans les bois, faire du feu le matin et être réveillées à 5h30 par les aboiements des chiens. Nous ne sommes pas des écolos forcenés et nous avons connu toutes deux la vie urbaine et confortable. Nos chiens nous offrent une vie différente. Il faut accepter les contraintes qui vont avec ! » www.reveinuit.com. 06 84 78 02 30.

Femmes

sur le chien de tête, choisi en fonction de ses aptitudes. Il doit savoir se faire respecter des autres et se faire aussi le traducteur entre nous et les autres membres de la meute ». Les activités. La saison de prédilection de Rêve Inuit, c’est l’hiver. L’entreprise propose alors toute une palette de sorties en traineaux attelés, du baptême d’une heure à la journée complète d’initiation (détails et tarifs sur leur site), en passant par la soirée en refuge et le retour de nuit, en cani-raquette (avec un chien relié à la ceinture).

« les gens ne s’attendent pas à

trouver des femmes à la tête d’une meute de chiens de traîneaux » Pour les sorties d’initiation, chaque traineau est attelé de trois ou quatre chiens. Seulement ? Quid des images d’Epinal, montrant ces explorateurs du grand Nord menant des traîneaux précédès d’un véritable troupeau ? « Les gros traîneaux avec quinze ou vingt chiens, c’est bon pour la Sibérie ou l’Alaska, explique Amandine. Les traîneaux sont lourds et les difficultés du terrain assez réduites, avec peu de dénivelé et pas de virages serrés. Chez nous, ce serait au contraire très dangereux, car ces gros attelages sont bien moins maniables que les nôtres ». Et lorsqu’il n’y a pas de neige ? Rêve Inuit est en mesure de proposer des activités tout au long de l’année, qu’il y ait de la neige ou qu’il n’y en ait pas. « En été, nous organisons des sorties cani-rando (randonnée pédestre profitant de la traction d’un chien) ou cani-trottinette. Mais lorsque les

Retrouvez dès le 18 février, avec le concours de Voix de l’Ain, le premier web document sur les mushers de l’Ain. www.voixdelain.fr onglet : web document.

(Février 2011• Magville Bourg-en-Bresse (17)

Beauté - Bien-être - Détente

Les bons gestes

pour entretenir son corps Bien évidemment, un beau corps passe par une bonne hygiène de vie, mais aussi quelques bons gestes au quotidien. La femme subit tout au long de sa vie plusieurs changements (puberté, grossesse, ménopause, diverses variations de poids). La peau subit donc des bouleversements. Etre à l'écoute de votre corps vous permettra de vous réconcilier avec ses inconvénients. Par Emilie Choukrane

1er

geste : une peau ferme

Pratiquer régulièrement des exercices physiques pour raffermir votre peau. De plus, un sommeil réparateur est nécessaire car nos cellules travaillent à plein régime la nuit pour se renouveler et fabriquer des cellules neuves. Pour les plus courageuses, finir sa douche avec un jet d'eau fraîche afin de resserrer les pores et tonifier votre peau.

geste : une jolie peau

Pratiquer un gommage par semaine sera votre véritable alliée. Insister sur les genoux, coudes et talons. Résultat, une peau plus douce qui sera plus réceptive aux soins. Evitez le tabac, si vous voulez garder une peau jeune et éclatante, éteignez votre cigarette !

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(18) Magville Bourg-en-Bresse • Février 2011)

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(Février 2011 • Magville Bourg-en-Bresse (19)

Beauté - Bien-être - Détente

geste : une peau hydratée

Chaque jour après la douche, appliquez un lait ou une huile sur la totalité du corps. Par temps froid, la peau du corps souffre au même titre que la peau du visage. Un petit rappel, le corps est constitué de 60 à 70% d'eau donc boire reste essentiel.

krane Emilie Chou

geste : une peau douce

Bien sélectionner vos produits douche. Les gels douche ou savons sont aussi importants que vos soins. Privilégier ceux qui contiennent des substances hydratantes. Attention aux produits parfumés qui ont tendance à assécher la peau en raison de l'alcool qu'ils contiennent.

geste : une peau saine

Soignez votre peau de l'intérieur ! Une alimentation équilibrée qui apporte à la peau tous les nutriments essentiels dont elle a besoin. Quant à l'alcool, il déshydrate beaucoup à cause de son effet diurétique. Donc encore une fois, à consommer avec modération.

NOUVEAUTE EN ONGLES FANTAISIE… onnaissez-vous l’effet « marbré » en ongles fantaisie... C’est la nouvelle tendance à réaC liser avec du vernis… très original, vous pourrez les faire varier en fonction du moment. 1ère étape : Mettez quelques gouttes de vernis les unes dans les autres dans la coupelle d’eau et réalisez votre motif à l’aide de l’instrument pointu 2e étape Plongez le doigt à l’horizontal dans la coupelle afin de reproduire le motif sur votre ongle 3e étape Retirez délicatement votre doigt et faites les corrections nécessaires avec du dissolvant. Laissez sécher et recouvrir d’une couche de top coat ou agrémentez de strass et paillettes…

Amusez-vous à mélanger les couleurs, réalisez des motifs différents en restant dans les mêmes harmonies.

ASTUCE Choisissez plutôt des vernis fluides professionnels pour une meilleure réalisation. Pour effectuer cette nouvelle technique, on a besoin : • De vernis colorés • D’une coupelle d’eau • D’un instrument à pointe fine.

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Chaleur polaire Photographies Charles Edouard Gil

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L’hiver n’est pas encore achevé, même si certains jours fastes, la luminosité semble parfois annonciatrice du printemps. Nous avons profité d’un moment comme celui-là pour nous adonner à notre passe-temps favori : l’escapade urbaine. Mais pas n’importe comment. Grand chic et chaleur étaient conviés à la fête.

En haut Alexia porte un béret Antoine et Lili et une veste RIZAL. Sac Kenzo. En bas Alexia porte un cache-épaules RIZAL. Robe et mitaines Hôtel Particulier. (22) Magville Bourg-en-Bresse • Février 2011)

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(Février 2011 • Magville Bourg-en-Bresse (25)

L’homme du mois

Charles-Edouard

Profession : photographe de mode Il fait la couv’ du “plus grand concours de photos du monde” oici deux numéros que Charles Edouard Gil, photographe lyonnais d'à peine 25 ans, prend en charge les pages modes de notre magazine (après avoir signé la photo de couverture du numéro d'octobre). Et c’est non sans une certaine fierté mais surtout beaucoup d'admiration que nous avons appris qu'une de ses photos avait été retenue pour illustrer la couverture du magazine PHOTO de janvier-février consacré au « plus grand concours de photos du monde ». Un concours réunissant plus de 50 000 clichés. La couv de PHOTO est un must ! Retenons que les précédents occupants de cet espace très convoité sont Richard Avedon, Mario Testino ou David La Chapelle. Excusez du peu ! Présentations.

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L'anti-vocation. Garçon rêveur, un brin poète, c'est sur les conseils de son père que Charles-Edouard intègre une formation en vue de préparer un CAP photos. « Photographe, je ne savais même pas que l’on pouvait en faire un métier, nous explique-t-il avec malice. Je n'ai jamais eu la fibre artistique et je me bats contre l'idée du don inné ». En passionné de sports, lui se serait bien vu en professeur de sport. C’est au cours des stages effectués dans le cadre de son parcours scolaire, que va néanmoins jaillir le déclic. « J'ai découvert qu'il existait une réflexion en amont de la prise d’une photo. Il ne suffisait pas d'appuyer sur un bouton. A partir de là, je me suis donné à fond.

Multipliant les photos chaque soir, après les cours. Ce qui m'a énormément aidé à progresser ! » A l’issue de sa formation initiale, Charles Edouard va poursuivre sa formation en alternance au CIFAP, à Paris et au sein de l’agence lyonnaise Nomades Production, sous la direction de Denis Combet, combinant dès lors les semaines de cours dans la capitale et sa première immersion dans le milieu professionnel, à Lyon. « Chez Nomades, je bénéficiais de la confiance de mes patrons, se souvient Charles Edouard. J’avais accès à tout le matériel pro ». Une opportunité qu’il mettra à profit pour reprendre le fil de ses travaux personnels, le soir ou entre midi et deux. « La photo s'apprend en regardant… mais surtout en pratiquant. La pratique est essentielle, notamment lorsqu'il est question d'appréhender la lumière. », dira-t-il.

Une période très intense qui se clot pour Charles Edouard par une série de succès : tandis que l’agence Nomades lui confie de gros budgets pub comme Décathlon ou Casino, Charles décroche en externe un contrat pour Hugo Boss. Dans le même temps, le photographe termine à la deuxième place du concours L’été des portraits (objectif de diamant) et remporte le titre de meilleur apprenti de France en photo (diaphragme d’or) en 2009.

Des débuts difficiles. Armé de ce bagage encourageant, Charles Edouard Gil décide de frapper aux portes des photographes parisiens et lyonnais, dans l’espoir de décrocher une place d'assistant. Mais en vain. « 95% d'entre-eux n'ont jamais répondu à mes courriers », déclare-t-il, un brin amer. Un appel du destin, sans doute, puisque Charles Edouard décide dès lors d’installer à Lyon son propre studio de photographie de mode et de pub et de se mettre à son compte. Mais son enthousiasme des débuts va vite être douché. Charles Edouard assiste en effet avec impuissance à l’érosion de son compte en banque… sans qu’aucun client sérieux ne se présente sur le seuil de son studio. « Cela m'a valu une grosse remise en question… Je me suis demandé s’il ne fallait pas tout arrêter. Puis j'ai décidé de ne pas me laisser aller. Un premier contact en a rapidement entraîné un autre et au bout du compte, je me suis retrouvé à crouler sous une masse de travail phénoménale ». Après un an d’activité, Charles Edouard Gil travaille aujourd’hui à 75% pour le compte de clients lyonnais (entreprises ou créateurs en direct, mais aussi des agences de communication). Et s’il préfère ne pas mettre en avant le fait qu’il soit lyonnais, même s’il s’en dit très fier, c’est avant tout car : « Cela risque de me fermer des portes. Pour être considéré dans ce milieu, il faut être de Paris, de Milan ou de New York ! » • FR Photos : Charles Edouard Gil

Style et références J'aime constituer un scénario, autour de mes photos. Si mon travail se situe plus dans la suggestion que dans la démonstration, je ne veux pas tomber dans un esthétisme froid. Les photographes dont j'admire le travail sont Eugénio Recuenco, Jean Baptiste Mondino et Kristian Schuller. Les mannequins Via mon site internet, je reçois deux ou trois demandes de modèles par jour. Ce qui distingue le photographe amateur du professionnel, c'est que le premier connaît un modèle et construit son thème autour, tandis que le pro a un thème en tête et choisit son modèle en fonction de ce dernier. Un monde sans pitié ? Il s'agit d'une époque révolue. Aujourd'hui, tout est plus standardisé. Cela dit, le milieu des photographes manque parfois d'humilité. A force de s'entendre dire que son travail est génial, on ne peut plus se remettre en question… J'ai senti que ce danger existait à la fin de mes études lorsque j'étais le chouchou de l'agence et que j’avais remporté des concours... on attrape vite la grosse tête. Heureusement, mes amis m’ont aidé à redescendre sur terre! La photo de mode, un travail solitaire ? Pas du tout ! Pour réussir une photo, il faut être capable de réunir une équipe compétente : maquilleuse, coiffeuse, styliste, modèle. Et parfois un très bon retoucheur. 25 ans : avantage ou inconvénient ? C'est un avantage, pour le moment. Car on me présente toujours comme la valeur montante, la jeune pousse dont on est fier de dire « j'ai du flair, c'est moi qui l'ai découvert ! ». Mais j'ai conscience que cela ne va pas durer. Un marché concurrentiel ? Les photographes expérimentés tardent à se ranger. Et comme chez les acteurs, les peintres, les musiciens ou d'autres milieux artistiques, il n'existe pas de classe moyenne. Soit on est en haut de l'échelle et l'on gagne très bien sa vie, soit on est en bas… et l'on galère pour joindre les deux bouts en cumulant les petits boulots. Les clients appellent d'abord ceux qui sont débordés, pas ceux qui ne demanderaient qu’à bosser. C'est une question de prestige! Sa force ? Je suis né à Villeurbanne, mais j'ai passé mon enfance dans les Antilles, à Saint-Martin, sur une île baptisée Friendly island. Cette île doit posséder le plus grand nombre de cultures différentes au kilomètre carré. Cela m'a apporté une capacité de recul, une ouverture d'esprit. Les différences nourrissent mon imaginaire. Bling bling, la mode ? Je ne suis pas attiré par ça. Et j'ai rencontré beaucoup de gens intéressants dans ce milieu. Je crois qu’il y a des gens bien et d’autres qui le sont moins partout ! Un rêve ? Faire des photos pour Vogue. Mais quel que soit le magazine, c'est surtout le contenu qui doit être intéressant. Je souhaiterais aussi explorer la mixité entre rencontre, art, création et voyage. Tout cela forme une alchimie que je voudrais pouvoir développer.

hommes

Le magazine PHOTO, est souvent présenté comme “la” référence des photographes professionnels. Son “plus grand concours de photos du monde” ouvert en principe à tous les amateurs mais qui attire également de nombreux pros, a reçu 50 000 photos de candidats dans les différentes catégories signalées par le concours : le paysage, le sport, le reportage, le portrait, le nu, le numérique ou la mode, catégorie dans laquelle concourait Charles Edouard Gil. Photo n°476. Janvier-février 2011. 4,90 euros en kiosque.

(Février 2011 • Magville Bourg-en-Bresse (27)

hommes

FIAT 500 TWIN AIR Performance et émissions de CO2 réduites

La Fiat 500 Twin Air est également équipée d’une fonction feux de jour.

Je ne sais pas vous, mais moi, je fais partie de ces gens qui connaissent quelqu’un chérissant une vieille Fiat 500 dans son garage. A l’instar des furieux de la Coccinelle ou des nostalgiques de la 2CV, ces genslà forment une bande à part. Et bien j’ose l’affirmer : de tous les revivals orchestrés ces dernières années, c’est la Fiat 500 qui se révèle la plus proche de son illustre et mythique aînée. Toit panoramique avec pare-soleil (notre test) ou toit ouvrant électrique en option (700 euros). Parmi les plus techno, notons ce système bluetooth pour téléphoner en mainlibre et cette prise USB permettant la lecture de MP3. Côté sécurité : la Fiat 500 dispose de 7 airbags de série et a été classée 5 étoiles au test EuroNCAP.

(28) Magville Bourg-en-Bresse • Février 2011)

e modèle que nous avons essayé était équipé du nouveau moteur Twin Air à deux cylindres, finition lounge, ce qui correspond à un palier intermédiaire entre la version “pop” et la “sport” (le modèle cabriolet proposant une finition supplémentaire baptisée “rock”). Les principales caractéristiques de la lounge résident dans l’ajout d’inserts chromés, de jante alliage 15” ou d’un volant gainé cuir pour une touche élégante, jusqu’au pommeau du levier de vitesse qui évoque une boule de billard. Un modèle dont le prix, selon motorisation et options, oscille entre 15 400 et 16 200 euros. Car l’un des atouts maîtres de cette voiture, c’est l’infinie variété des personnalisations envisageables, à tel point qu’il est quasiment impossible d’obtenir deux véhicules identiques... Selon Fiat, il existerait 500 000 façons de personnaliser sa Fiat 500. Autant vous le dire, nous ne sommes pas allés vérifier !

Sportive et féminine. Mais pas que... Pour cet essai, nous avons invité Séverine Kuhn, responsable du restaurant du Golf de la Bresse, à venir nous faire part de son sentiment. La jeune femme a l’habitude de conduire (“Mon mari conduit peu. En général, c’est moi qui prend le volant”, nous préciserat-elle). Un coup de volant qui se révèlera d’ailleurs ferme, voire sportif. “Mon grandpère déjà conduisait vite. Cela faisait rire mes copines !” explique Séverine en négociant les virages avec adresse sur les petites routes désertes et sinueuses proches de Condeissiat. Car les 85 chevaux du Twin Air ne manquent pas de répondant, se montrant tour à tour souples et agiles. Certes, le véhicule ne conviendra pas à des gabarits trop grands (1,49m de hauteur pour 3,55m de long), ni à une famille avec enfants effectuant fréquemment de longs trajets. Mais qui ne s’en serait pas douté !? Car cela s’impose comme une évidence, la Fiat 500 est une citadine.

D’ailleurs plutôt féminine dans ses lignes, selon notre pilote du jour (même si certaines teintes et finitions conviendront davantage aux hommes). Et si le coffre n’est pas d’un volume de nature à envisager un déménagement, il permettra de placer aisément ses courses... ou le fruit d’une séance effrénée de shopping ! L’apport du nouveau moteur bicylindre Twin Air, réside quant à lui dans son caractère environnemental (le moteur est d’ailleurs qualifié de “moteur le plus propre du monde, hors motorisations hybrides”, par Fiat). De fait, avec des émissions de 2 CO comprises entre 91 et 95 g/km, la Fiat 500 Twin Air pourra prétendre en 2011 à un bonus écologique d’un montant de 400 euros. Autre atout écologique : le système start/stop, qui coupe et rallume automatiquement le moteur lors des arrêts brefs, comme au feu rouge par exemple.

Fiche TECHNIQUE

Marque : FIAT Modèle : 500 Twin Air Motorisations : moteur essence de 900 cm3

turbo compressé de 85ch. (hormis le Twin Air, la Fiat 500 est disponible avec un moteur 1,2 de 69 ch, 1,4 de 100 ch et 1,3 de 75 ch). Finitions : Trois portes et trois niveaux de finitions : Pop, Lounge ou Sport (+ Rock pour la version cabriolet). Boîte : Manuelle 5 rapports. Prix : De 15 400 à 16 300 hors options, pour la Twin Air.

Severine Kuhn ••••••••••• Responsable du restaurant, au Golf de la Bresse

éverine Kuhn a le sourire facile et une franche aisance dans le contact. Elle dit aussi aimer les voitures et la conduite, reconnaissant d’ailleurs sans forfanterie que c’est elle, qui le plus souvent, tient le volant de la voiture familiale. Au point d’ailleurs, d’avoir parfois peur lorsqu’elle se retrouve assise du côté passager ! Responsable du restaurant du golf de la Bresse, à Condeissiat, où elle encadre sept personnes, cette native de Saint-Denis-les-Bourg a accepté de se prêter au jeu de l’essai auto malgré un emploi du temps très serré. Virages pris sur la corde, accélérations franches et rétrogradages sportifs, Séverine n’a manifestement pas boudé son plaisir au volant de cette Fiat 500 bien dotée côté moteur, qu’elle qualifie de “très sympa” au niveau de la conduite. Une voiture à laquelle elle a également trouvé une touche très féminine... Excepté pour la sonorité pétaradante du bicylindre qui selon elle : “plaira davantage aux hommes !”

Route de Paris - BOURG/VIRIAT - 04 74 23 83 36 44, av. Jules-Pellaudin - 01500 AMBERIEU-EN-BUGEY - 04 74 38 10 84 (Février 2011 • Magville Bourg en Bresse (29)

L’entreprise du mois

Skiez BOHÊME Si vous aimez tracer votre piste en tutoyant votre vraie nature, lisez ceci ! Il existe quelque part en Isère (38) au cœur du Grésivaudan, une entreprise qui façonne des skis rares et faits main à la ligne et à l’esprit uniques. Son nom : Bohême. Un nom qui résonne comme un concentré de fun, mais qui a su allier liberté et haute performance. Voici son histoire...

‘idée a germé dans la tête de passionnés de la glisse. Nous sommes en 1998 et deux hommes, parmi lesquels Olivier Piantoni, actuel chef de la production chez Bohême, conçoivent leurs premiers snowboards, alors appelés “surfs des neiges” avant de s’attaquer au marché du ski. Fabrication artisanale, placage bois forment dès l’abord l’identité de la marque. Reprise en 2003 par Dominique Reynaud (qui n’est autre que

Du fait main à vos pieds

l’époux de Marie-Laure Reynaud, président fabriqué à la main, sans compromis, et le directeur général de Giraudet), ce dernier client dispose en outre du choix entre quinze entreprend de renforcer l’identité de Bohême, essences de bois différentes, pour son placage final. Autant dire que votre modèle sera en capitalisant sur les savoir-faire existants. En 2006, Bohême s’ouvre à l’international, en unique. Le prix de cette folie ? 1590 euros développant une distribution sélectionnée en pour une paire de skis (un peu moins de direction de plusieurs pays dont l’Allemagne, 1000 euros pour un snowboard). l’Autriche, l’Italie, la Scandinavie, les Etats- Le profil des clients Bohême : « Pas de friUnis et jusqu’en Amérique du Sud. « Nous meurs, explique encore Arnaud Benoist avec humour, car nous ne sommes aussi présents dans des pays plus « Plus qu’une passion, sommes pas les plus chers ! improbables, raconte le ski est pour nous une Depuis peu, nous voyons également venir à nous une Arnaud Benoist, chargé véritable religion ! » nouvelle catégorie de des ventes et du marketing : récemment un magasin de skis de Téhé- clients, attirés par l’esprit made in France ». ran nous a commandé quatre paires que nous Et l’entreprise, dans tout ça, comment se n’avons pas pu acheminer, faute de trouver un porte-t-elle ? Arnaud Benoist se montre peu communicatif sur les résultats réels, reconlivreur sur la région ! » Le code génétique des skis Bohême ? La naissant viser les 500 000 euros de chiffre marque s’adresse aux skieurs exigeants à la d’affaires pour une production annuelle de recherche d’un produit performant, doublé 1000 skis numérotés. « Notre principal obstad’un bel objet. Car même s’il existe un cata- cle, ce n’est pas la crise économique, mais la logue (en skis, snowboards et monoskis), crise climatique. Lorsqu’il n’y a pas de neige, chaque modèle est ensuite entièrement nous vendons moins de skis ! », conclut-il.

Si tous les produits Bohême sont faits main, avec des personnalisations possibles, dont la plus fréquente est le gravage du nom du skieur, l’entreprise réalise également, à la commande, des skis entièrement sur mesure pour des skieurs aussi chevronnés que... fortunés.

Pas de campagne de pub tapageuse. La marque bénéficie d’un bouche à oreille favorablement entretenu par une armée de prescripteurs, professionnels du ski ainsi que des parutions ciblées dans des magazines à l’image de la marque : trendy et haut de gamme, comme Ideat, Madame Figaro ou GQ.

(30) Magville Bourg-en-Bresse • Février 2011)

Bohême en chiffres 37 C’est le nombre d’heures nécessaires à la fabrication d’une paire de skis Bohême. 15 C’est le nombre d’essences différentes dans lesquelles, vous pourrez commander vos skis Bohême. Ebène de Macassar, Bois de rose, Palissandre des Indes, noyer français, padouk, etc. 500 000 C’est le chiffre d’affaires que l’entreprise se verrait bien réaliser en vitesse de croisière. 5 Le nombre d’employés de Bohême. 1000 la production annuelle, en paires de skis, que Bohême souhaiterait réaliser (400 paires vendues en 2010). (A titre indicatif, Dynastar l’un des plus gros fabricants du marché, avoisinerait les 2000 skis par jour en très haute saison. (Source : L’Express. Supplément au n°3099. Novembre 2010). contact : www.boheme.fr et leur blog http://boheme-ski.com

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(Février 2011 • MagvilleBourg-en-Bresse (31)

ARRÊT SUR IMAGES

Mercedes • Jeudi 3 février Présentation du nouveau coupé CLS

Une cinquantaire de clients et amis, ainsi que toute l’équipe de la concession Sanoé Mercedes de Bourg-en-Bresse, à laquelle s’était joint un certain nombre de commerçants du centre-ville pour une démonstration de leur savoir-faire, s’étaient donné rendez-vous, sur l’invitation du président de la concession, Frédéric Carre, pour découvrir la ligne du nouveau coupé CLS dans une ambiance festive, placée sous le signe de la dégustation.

MENSUEL GRATUIT édité par M Com’ Media

Tirage : 10 000 exemplaires Directeur de la Publication

Bernard Bienvenu Rédacteur en chef Frédéric Rihn f.rihn@magville.fr

Frédéric CARRE, président de la concession Thibault MARGUIN, chef des ventes

Eric DEVOS, bottier à Bourg

Ont collaboré à ce numéro Charlotte Vincent, Caroline Guérin, Millie Sydenier, Emilie Choukrane et Etienne Grosjean Publicité Nicolas Bereyziat publicite@magville.fr Siège social : 16, rue Lalande 01000 Bourg-en-Bresse Impression : AGB

Stéphanie CROZE, responsable de l’Institut, Adel, coiffeur spécialiste du lissage à Bourg-en-Bresse brésilien. Bourg-en-Bresse (32) Magville Bourg-en-Bresse • Février 2011)

Liste des points de diffusion et précédents n° consultables sur www.magville.fr Retrouvez-nous aussi sur

CITROËN DARA BOURG EN BRESSE - 6 av. d’Arsonval (CENORD) ✆ 04 74 23 82 82 OYONNAX - 88, rue Castellion ✆ 04 74 77 31 22

Venez découvrir le nouveau CLS, en concession

24 avenue du Maréchal Juin - BOURG EN BRESSE (face Ainterexpo) - 04 74 22 65 46

Mercedes-Benz Sanoé

Sous une robe séduisante bat un cœur d’athlète : les moteurs optimisés du nouveau CLS puisent une énergie encore accrue dans chaque goutte de carburant. Une envie d’aller de l’avant que vous ressentirez à chaque tour de roue, sans rougir du taux d’émissions de CO2, nettement inférieur à celui du modèle précédent

Montée d’adrénaline. Baisse du bilan CO2.