MA(G)VILLE 14

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1 MAGV14 p1_MEP MAG VILLE 24/06/11 11:33 Page1

g Ma( )ville.fr N°14

le magazine

méro u n e c s Dan

du citadin curieux

été 2011

AVIS DE FORTE CHALEUR

Restos changement de

proprios à Attignat

Voyage au pays des

lamas

Mode plein feu sur les maillots

Auto en emporte la WIND

Bourg-en-Bresse

SANOE LANCIA_MEP MAG VILLE 23/06/11 08:41 Page1

24 avenue du Maréchal Juin - BOURG EN BRESSE (face Ainterexpo) - 04 74 22 65 46

p2 MAGV14_SOMMAIRE p2_MEP MAG VILLE 22/06/11 09:08 Page1

SOMMAIRE Permis de s’ennuyer

A vos AGENDAS L’été est traditionnellement le temps des festivals ! Qu’ils fleurissent dans l’Ain ou sur le pourtour du département, Ma(g)ville défriche la route Pages 6 à 9 de vos soirées d’été...

Les pieds dans l’eau ou dans les trèfles Ou presque. C’est à quoi vous invite ce numéro estival. Mais ne manquez pas non plus notre rendez-vous avec la viande d’Angus Petit Trèfle. Une belle aventure à Pages 10 à 15 vous mettre en appétit !

ESCAPADES&VOYAGES ! Comme d’habitude, nous vous invitons au dépaysement. Que ce soit juste à côté de chez nous, à Annecy, ou très loin, au Chili. Bon Pages 16 à 19 voyage !

© I. Morisseau.

Traits PORTRAITS Ce mois-ci, ils ont chacun un pied dans l’art. Elle en tant que chargée de projets passionnée à Lyon, lui en tant qu’artiste, spécialisé pour un temps dans le laché de poulets géants. Pages 20 et 34

A la MODE de chez nous On a fait comme les autres. Quand c’est bon, pourquoi donc déroger à la règle ?... Notre shooting maillot donc, sur les toit du Confluent, à Lyon. Pages 26 à 30

Contri buteurs Charles Edouard Gil Photographe de mode et de publicité basé à Lyon, Charles Edouard Gil multiplie les shootings entre la capitale des Gaules et Paris, où il a effectué une partie de ses études de photographie. Fortement marqué par sa jeunesse dans les Caraïbes, Charles Edouard a déjà été distingué par un objectif de diamant en 2008 et un diaphragme d’or en 2009. Cette année, un de ses clichés de mode a fait la « Une » du magazine Photo, référence des professionnels.

L’ennui relève-t-il du divertissement, comme le soutenait Pascal (oui, oui, je parle bien de celui du Lagarde et Michard) ou plutôt d’un mal-être un peu plombant ? Si je vous livre cette réflexion tout à trac, c’est que l’été est d’ordinaire le moment tout trouvé pour nous seriner de pensums sur les vertus du lâcher prise, du repos bien mérité, du bonheur qui peut exister à s’occuper un peu de soi, de son corps (à grand renfort de crèmes, d’huiles, de bains, de sport... Attention tout de même à ne pas en faire trop si vous êtes du genre à buller le reste de l’année !), mais aussi de sa culture générale (bon bien sûr, si vous ne dévorez que des revues bas du front et des romans de gare, faudra revoir...), de manger sainement (avant d’en arriver à l’indigestion de grillades-taboulépetit-rosé, sortez-en ! Il y a tant d’autres bonnes choses à découvrir dans la cuisine d’été)... Ah oui, j’allais oublier les inévitables conseils pour faire le point sur sa carrière qui inondent les pages « cadre » des magazines, voire les corrections de garde-robe, tellement « ils » s’y entendent pour démoder chaque saison ce qui fut précisément porté aux nues la précédente. Mais dites-vous bien que vous avez tout simplement le droit de dire stop ! De revendiquer l’envie de vous ennuyer pour de vrai, de n’avoir pas d’autre objectif que la minute qui suit, jusqu’à extinction de votre journée. Bref, de faire de vos vacances une cure de jouvence, un retour à l’enfance. Maintenant, si tout au contraire, vous êtes de ceux pour qui les vacances, c’est comme l’éternité, long, surtout vers la fin, il n’y a pas trente-six solutions, arrêtez-vous moins longtemps (et peut-être plus souvent) ou allez consulter ! Bonnes vacances à tous et ren-

dez-vous en septembre !

Frédéric Rihn

Corinne Bertrand & Thierry Moiroux Photographes depuis de nombreuses années, travaillant au sein de l’Atelier photographique, situé 2 rue Lazare Carnot, à Bourg, leurs talents à la fois complémentaires et éclectiques leur permettent de répondre à tous type de commande, du reportage à l’édition, en passant par la retouche de photos anciennes, les portraits ou la création visuelle. Corinne Bertrand et Thierry Moiroux ont accepté de collaborer avec Ma(g)ville au long cours.

(Eté 2011 • Magville Bourg-en-Bresse (1)

Lacher de ballons sur l’herbe La deuxième ĂŠdition des Ain’pertinentes qui se dĂŠroulera du 25 juin au 18 septembre dans les rues de Bourg-en-Bresse sera officiellement lancĂŠe, comme il y a deux ans, par un pique-nique gĂŠant sur l’herbe, derrière l’Êglise de Brou le vendredi 24 juin, Ă partir de 20h30. Petite nouveautĂŠ cette annĂŠe, le cassecroĂťte vespĂŠral sera clĂ´turĂŠ par une illumination de montgolfières organisĂŠe par l’association des Montgolfières des pays de l’Ain, qui pour l’occasion a rassemblĂŠ le ban et l’arrière-ban de ses amis volants. Plus d’infos : www.lesainpertinentes.com

Š Corinne Bertrand

RĂŠĂŠdition d'un best-seller !

Pazanis format XL e peintre Pazanis (lire son portrait dans Ma(g)ville n°3) qui vit et travaille Ă Saint-RĂŠmy, dans l’Ain, exposera 90 de ses oeuvres, dont des grands formats rarement prĂŠsentĂŠs, Ă l’hĂ´tel Marron de Meillonnas, Ă Bourg-en-Bresse, du 20 juin au 3 juillet. Ne ratez pas cette possible rencontre avec l’artiste qui sera prĂŠsent tous les jours, de 13h Ă 18h30.

L

MITSUBISHI

Julien Tournier, fondateur des Editions du Devin, rĂŠĂŠdite le best-seller de Jacques Massacrier paru en 1973. Son ouvrage Savoir Revivre a connu un immense succès : 400 000 exemplaires vendus, sans compter les traductions dans une dizaine de langues ! Savoir Revivre ĂŠtait un objet d’Êdition sans ĂŠquivalent : les 200 pages ont ĂŠtĂŠ entièrement ĂŠcrites Ă la plume par Jacques Massacrier, et les centaines de dessins illustrant les 307 rubriques sont de la main de l’auteur. Après deux mois de travail de prĂŠparation, voici donc une rĂŠĂŠdition parfaitement identique Ă l'ĂŠdition originale. Grand format (210 X 310mm), 200 pages manuscrites, plus de 500 illustrations couleur. 24,90 â‚Ź. En librairie ou sur www.devin-editions.fr

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* Rouler avec la terre

QUOI -2-9?

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QUOI -2-9?

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(Eté 2011 • Magville Bourg-en-Bresse (3)

QUOI-2 - 9 ?

Mâcon

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Été Frappé 2011 Un été tout en culture Lilly Wood and the Prick, Stromae, Gaëtan Roussel, Michel Delpech... l’Été Frappé cru 2011, s’adresse à tous les publics, mais investit aussi tous les champs de la culture. Si la musique y tient une place essentielle, avec une multitude de concerts donnés sur la scène sur l’eau et sur l’Esplanade Lamartine, dont les « Nuits d’été » et le « Crescent Jazz Festival », avec en guest stars Éric Legnini, Sylvain Beuf Joy 6TET, Robert Glasper Experiment, d’autres disciplines rythmeront jusqu’à fin août la cité lamartinienne. Notamment du côté des nouveautés : « D’ici et d’ailleurs », qui chaque dimanche en fin d’après-midi, permettra de découvrir l’« art vivant » à travers le monde. Le cinéma en plein air sera projeté dans sept quartiers. Des spectacles de rue fleuriront dans les jardins avec « Côté culture - côté jardin », une autre nouveauté. « Le stand de l’Esplanade » s’adressera aux enfants chaque fin d’après-midi, et durant toute une semaine en août. Enfin des animations sportives, axées autour de l’escalade et du rugby, complèteront cette édition 2011, sans oublier à Mâcon - Chaintré du 18 au 21 août le Jumping international deux étoiles.

Gaétan Roussel (ci-dessus) et Stromae (en-bas), seront au programme de l’édition 2011.

Été Frappé 2011, du 16 juin au 1er septembr e, dans 12 lieux de Mâcon. Pour connaître le programme complet, 03.85.39.71.47 ou « www.macon.fr »

Café & Déco Un concept anglo-saxon Depuis des années ce genre de « concept-store » fonctionne outreAtlantique et outre-Manche : vous prenez une base (par exemple une laverie), que vous mélangez avec une autre activité, comme la vente de vêtements. Au « Café & Déco » des deux frangins Ouama, Latif (ex-barman à l’international), Saïd (photographe qui vit entre Mâcon et Londres), et de son épouse Nawal (sujet de sa Majesté), l’activité de base repose sur une carte de vingt-cinq cafés sélectionnés dans une brûlerie. Les frères les confectionnent à la poire, à la banane, au pain d’épice, aux cookies, etc. Nous avons testé la crème brûlée, une merveille ! Frappés ou chauds les chocolats maison (comme les cheese-cakes) sont réalisés avec du vrai chocolat et du vrai lait. Établisse-

(4) Magville Bourg-en-Bresse • Eté 2011)

ment sans alcool, le trio propose en compensation une palette de vingtcinq sirops (il en existe même un au concombre !) et des cocktails à l’infini, voire du sur mesure. Le « moritos » à se mettre à genoux ! Le café convivial et chaleureux se diversifie avec la boutique proposant des objets originaux (renouvelés tous les mois), à des prix accessibles. Dans cette caverne d’Ali Baba, les gants de Saïd (à gauche) et Latif, présentent Rocky 4 en série limitée, un livre-pavé un café à la crème brûlée et un chode 68, une clé USB lingot d’or, des colat framboise. livres d’art, des objets pour enfants, une canette de bière pour chien, des bonbons anglais, des produits de beauté, etc. Sans oublier une exposition évolutive d’œuvres d’artistes à des coûts raisonnables. Café & Déco, (15 rue Franklin, Mâcon) 03.58.19.15.78

Y Salsa donne un coup de chaud ! Ouf, le festival Y Salsa est de retour. Et on a eu chaud puisque suite à l’arrêt des subventions de la ville de Lyon, le festival de danses latines a bien failli s’arrêter. Du coup, Y Salsa se réorganise. Lui qui se tenait traditionnellement en plein air, à l’île Barbe, aura lieu cette année au Transbordeur. Le programme reste le même en revanche : des rythmes latinos endiablés, des cours de danse et des shows de folie. Yuri Buenaventura et Manolito y su Trabuco seront de la partie.

Du 24 au 26 juin – Transbordeur – Villeurbanne Tél. 06 50 95 05 67

Indian Highway IV

QUOI-2 - 9?

Lyon

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à la découverte de l’art contemporain

indien

I

nédite en France, l’exposition Indian Highway IV rassemble 31 artistes indiens contemporains. Sur 1000 m2, on découvre la culture indienne confrontée aux multiples flux : de population, d’information... Les œuvres impressionnent par leur réalisme et leur taille comme les véhicules-squelettes préhistoriques de Jitish Kallat ou l’oeuvre Transit, de Valay Shende, qui représente un camion avec une vingtaines de villageois pauvres partis trouver fortune dans une mégalopole sur-peuplée. A découvrir au Musée d’art contemporain de Lyon jusqu’au 31 juillet - 04 72 69 17 17

Les enfants en prennent plein les yeux L’été arrive et il faut trouver des idées pour occuper les bambins. Pas de panique, le cinéma Le Comoedia a pensé à tout et devient « Le Comoedia des enfants ». Il adapte sa programmation en proposant des films d’animation. Les grands classiques sont au menu comme Peau d’Âne, Popeye, les Milles et une nuits ou encore Aladin, dans sa version restaurée de 1968. Certains sont même proposés en 3D ! Comoedia des enfants : jusqu’au 20 juillet – 13 av enue Berthelot, Lyon 7e – 08 92 68 69 22

(Eté 2011 • Magville Bourg-en-Bresse (5)

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SORTIRVOIRECOUT A ne MANQUER

sous aucun prétexte

Les nuits de Fourvière

L

an dernier, quelque 120 000 personnes ont gravi la colline de Fourvière pour venir se planter le nez dans les étoiles, celles qui prennent place dans le ciel de Lyon ou celles qui s’installent sur les scènes des Nuits. Ce festival qui réunit chaque année des Lyonnais mais aussi des amateurs de spectacles prêts à faire des kilomètres, sont accueillis dans différents lieux, le Grand théâtre, l’Odéon, l’Esplanade, le Théâtre du Point du Jour, le Musée gallo-romain de Lyon Fourvière et celui de Saint-Romain-en-Gal-Vienne. Des lieux différents pour une programmation tout aussi variée. Car Les nuits de Fourvière sont très attachées à cet éclectisme qui leur permet de programmer la même saison de la musique classique, du rock, de la pop, du jazz, de la soul, du fado, des musiques du monde, de la danse, de la chanson française, du cirque, du théâtre, du music-hall, de l’opéra… Et pour servir toutes ces œuvres, de grands noms se succèderont sur les différentes scènes du festival, Peter Brooks a mis en scène Une flûte enchantée, Jeanne Moreau

Et encore... Vienne

Jazz à Vienne Festival Incontournable pour les amateurs de jazz comme pour les néophytes, le festival souffle cette année ses 31 bougies avec une invitée de marque, Rhoda Scott, et en rendant hommage à Miles Davis. La manifestation fait aussi quelques escapades dans des communes voisines, à Lyon, au Musée de StRomain-en-Gal. Et ce sont aussi des conférences, des débats, des rencontres, des témoignages, des projections de films… Jazz à Vienne. Du 29 juin au 13 juillet. Rens. 04 74 78 87 87. www.jazzavienne.com

Perret

© DR

© DR

partagera la scène avec Étienne Daho pour interpréter un texte de Jean Genet, Carolyn Carlson a travaillé avec Bartabas sur un spectacle de danse et théâtre équestre, l’Orchestre national de Lyon et La Fura Dels Baus présenteront en avant-première française leur interprétation de Carmina Burana… Les festivaliers pourront encore venir écouter les Arctic Monkeys, Texas, Sting accompagné par un orchestre symphonique, Lou Reed, Bryan Ferry, Catherine Ringer, Yael Naïm, The Do, Calogero, Moriarty et bien d’autres. Le cirque Romanès installera son chapiteau sur l’Esplanade de l’Odéon un mois durant. En tout, 39 spectacles, 100 représentations, six nouvelles productions des Nuits de Fourvière et vingt projets dans lesquels le festival est impliqué. « Sans doute la plus déraisonnable des éditions ! », si l’on en croit Dominique Delorme, directeur du festival. Les nuits de Fourvière. Jusqu’au 30 juillet, 1, rue Cléberg à Lyon. Tél. 04 72 57 15 40. www.nuitsdefourviere.com

Lyon

Bresse

Hommage à Shingai Tanaka Exposition Le maître du Sho (art de la calligraphie), décédé en 2007, avait créé à Lyon l’école Sho international en 1984. Ses élèves ont souhaité lui rendre hommage. 80 calligraphies seront présentées pour montrer la manière dont il avait su s’approprier la tradition japonaise. Des visites guidées sont organisées plusieurs dimanches, avec l’intervention des élèves.

(6) Magville Bourg-en-Bresse • Eté 2011)

© Guillaume

Au Musée de l’imprimerie, 13 rue de la Poulaillerie, Lyon 2e. Du mercredi au dimanche inclus, de 9h30 à 12h et de 14h à 18h. Tél. 04 78 37 65 98.

Les temps chauds Festival

15 édition pour ce festival qui conjugue musiques et saveurs du monde. Entre le concert du Fil de l’air avec des artistes venus d’un peu partout et de jeunes élèves des écoles du département, et la soirée festive du 22 juillet, cinq dates rassemblant une palette d’artistes qui iront successivement à la rencontre du public dans des lieux qui valent le détour. e

Les temps chauds. Du 30 juin au 22 juillet. Rens.réservation 04 74 21 06 94. www.lestempschauds.org

Dombes

Cuivres en Dombes Festival

Depuis quinze ans, en Dombes, chaque été, les cuivres investissent des lieux enchanteurs. Cette année, c’est sur la place des Tilleuls à Châtillon-surChalaronne, au Château de la Grange à Lapeyrouze, au Golfe du Gouverneur à Monthieux… qu’ils s’installeront pour un programme qui se promène sur toute la gamme des musiques. Avec également des concerts gratuits. Du 23 au 30 juillet. Rens./réservation 04 74 14 05 45. contact@cuivresendombes.org – www.cuivresendombes.org

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Jeunes LECTEURS

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Sélection MUSIQUE Nicolas Jaar Space is only noise

news JEUX

The Legend of Zelda Ocarina of time 3D

Ce jeu est l’adaptation 3DS du célèbre jeu d’aventure sorti en 1998 sur Nintendo 64. On retrouve le personnage de Link, qui doit à nouveau faire preuve de courage, d’adresse et d’ingéniosité pour sauver le monde d’Hyrule de la terrible menace qui le guette. Enigmes, donjons et nombreux ennemis à combattre dans un univers de toute beauté. Un jeu coup d’cœur ! Editeur : Nintendo.

Duke Nukem forever Duke Nukem est un jeu de tir à la première personne sur PS3, XBox et PC. Si le héros de Duke Nukem exterminait ses premiers aliens dès 1991, c’est surtout Duke Nukem 3D qui rendit le personnage célèbre en 1996. Bien connu pour son sens de l’humour et sa finesse toute poétique, le grand blond aux lunettes noires revient du passé encore plus fort pour le plus grand plaisir de ses fans ! Editeur : Take 2 Type : FPS. La sélection jeu de Anthony Lafont, du magasin Je Console, à Bourg-en-Bresse

Tout un CINEMA

L’album est sorti en toute confidentialité en janvier, et ce sont les récentes Nuits Sonores de Lyon, auxquelles il était invité à partager un plateau, qui nous ont fait découvrir ce jeune new-yorkais d’origine chilienne. Space is only noise amalgame avec un réel succès sous l’étiquette électro des influences bien plus diverses. Amateur de Satie (influence perceptible dans le titre Être) comme de jazz, Nicolas Jaar nous livre une musique sobre et planante.

WU LYF Go tell fire to the mountain C’est le buzz du moment. Quatre petits gars de Manchester qui ont enflammé les dernières Transmusicales de Rennes nous livrent aujourd’hui un premier album ovni, doublé d’un site patchwork et d’un manifeste tout aussi crypté. Marketing bien orchestré ou zéro calcul ? Go tell fire to the mountain sonne comme un cri, grinçant et envoûtant, autoproclamé « heavy pop ». Attention : jeune pousse incandescente ! Moins brutal et plus local (ils sont Français, bien que chantant en anglais) ce micro-album 4 titres d’Ambroise, Christophe et Jérémie du groupe Revolver, pour partie formé à la musique classique et dont les influences assumées vont des Beatles à Glenn Gould en passant par Hendrix et les Velvet underground, est un concentré de ballades efficaces. A télécharger sur www.revolvermusic.tv

Un monde poétique aux frontières du fantastique Avec Au bord de la ville, Roland Fuentès renoue avec le fantastique. La trame est réaliste, mais l’histoire se déroule dans un monde dont les contours et le fonctionnement ont été imaginés par l’auteur. Plusieurs familles vivent dans des cabanes, sur un terrain vague. Ils mènent une existence paisible rythmée par la cueillette, la pépinière où les enfants apprennent les choses de la vie, les chants pour faire tomber la pluie. Sylvère vit là avec ses amis, Abilèn et Podagre. Un jour, ce dernier s’en va rejoindre la ville et ses tours immenses. Roland Fuentès a bâti une histoire entre réalisme et fantastique, dans laquelle il parle d’amitié, de tolérance, de l’exclusion, la peur de l’inconnu. La balle de match relate l’histoire de Rémi dont l’oncle - Tonton Zéro - ne gagne jamais rien. Ce jour-là, il emmène son neveu alors qu’il va affronter son ami au tennis. Un récit court qui amusera les jeunes lecteurs (dès 8 ans). Le bureau des mots perdus raconte l’histoire d’un petit garçon qui se rend dans un bureau dont le personnel est chargé de retrouver les mots ou bouts de phrases égarés. À défaut de trouver un chasseur de mots, Timéo part avec un chasseur de jeux de mots. Roland Fuentès a publié plusieurs ouvrages pour adultes. Il a posé ses valises dans le Revermont. Professeur d’allemand, il a choisi de consacrer son temps à l’écriture. Il a écrit depuis de nombreux livres pour enfants et adolescents. Le bureau des mots perdus, a obtenu le prix 2011 de la revue L'école aujourd'hui, catégorie roman élémentaire. Au bord de la ville, Éditions Syros. Dès 12 ans. 236 p. 14,90€. La balle de match, Une aventure de Tonton Zéro. Éditions mini Syros. Dès 8 ans. 35 p. 2,95€. Le bureau des mots per dus. Nathan poche. Sept. 40p. 9,5€. Dès 7 ans.

Low Cost Un film de Maurice Barthélémy, avec Jean Paul Rouve, Judith Godrèche, Gérard Darmon... pour rendre cette galère parfois assez amusante, en particulier grâce au talent de Jean-Paul Rouve qui ne parvient pas à régler ses problèmes existentiels avec les nains.

Un vol low-cost de Djerba à Beauvais est annulé alors que tous les passagers sont déjà dans l’avion. Excédés par l’attente dans la fournaise, ils décident de prendre l’avion en otage avec le soutien d’une hôtesse de l’air et d’un pilote à la retraite qui propose de reprendre du service. Dès les premières scènes, alors que l’avion est censé partir, le film s’arrête successivement sur chacun des personnages qui semblent incarner chacun une caricature d’un vacancier low cost : l’homme d’affaire qui prend ce vol à contrecœur, l’ouvrier, le flic, le jeune mal dans sa peau, le mec bizarre, etc…Bienvenue dans un « film de beaufs » façon Les Bronzés, où le spectateur est invité à s'enfermer dans un avion pendant une heure et demie. De quoi prendre peur... Et effectivement, en cherchant à créer une grande aventure loufoque à partir d’un fait divers, le réalisateur-scénariste se perd en route et ne tire pas le meilleur

de bande d’excités. Pourtant, l’ex Robin des bois Maurice Barthélémy touche quelque chose quand il décrit les effets de foule et les comportements exécrables des consommateurs primaires. Tous ceux qui se sont déjà retrouvés dans ce genre de situation peuvent témoigner que le trait est à peine grossi. En plus, on nous gratifie de plusieurs personnages décalés et de quelques running gags suffisamment barrés

Mais derrière la bonne idée de sketch, le film n’a pas le scénario ou alors le talent pour tenir la distance, malgré les allers-retours permanents entre une multitude de personnages, et les péripéties de plus en plus irréelles de cet avion perdu. Là où le film pourrait complètement exploser et sortir des rails, il semble presque timide…Et le parti pris de ne jamais sortir de l’intérieur de l’avion finit par complètement étouffer ce (très très) long film qui vient laborieusement ajouter son wagon au train des comédies françaises qui disposent d'une bonne idée, mais de personne pour la développer correctement... Le cinoche selon Etienne sur http://dh84.over-blog.com

(Eté 2011 • Magville Bourg-en-Bresse (7)

p8 MAGV14_AGENDA_FESTIV_Mise en page 1 21/06/11 17:20 Page1

LES FESTIVALS DE VOTRE ÉTÉ Les temps chauds Du 30 juin au 3 juillet Au festival Les Temps Chauds, on croit à la luminosité de la diversité et des contrastes et si les musiques du monde irriguent depuis 1996 le cœur des villages de l’Ain et son chef-lieu depuis peu, c’est par ce que l’évènement a fait son nid en travaillant sur l’idée du « cousu main » pour une r encontre avec les cultures du monde. • Jeudi 30 juin : « Cabot ages en Méditerranée », • Samedi 2 juillet : Couleur « SUDS » et Les Chants Sacrés des Gitans en Provence.

• Un problème de taille, sur des musiques d'Offenbach, mercredi 6 à 21 h et samedi 9 juillet à 21 h à la salle des fêtes. • La Création, oratorio de Haydn : vendredi 8 à 21 h et dimanche 10 à 18h30 à l'Eglise de Brou. Pass’festival : abonnement nominatif pour les quatre spectacles dont 2 offerts : 56€/50€/ jeunes 20€. Tarif jeune : moins de 18 ans. Gratuit jusqu’à 12 ans. Réservation chez Pro Musiques à Bourg-en-Bresse, ou au 04 74 23 63 25 ou sur www .estivalesdebrou.net.

 Swing sous les étoiles Du 1er au 6 juillet

Amsterdam Klezmer Band • Jeudi 7 juillet : Amster dam Klezmer Band (Hollande). • Samedi 9 juillet : K areyce Fotso – (Cameroun), Maîtres Tambours (Burundi). • Vendredi 15 juillet : « l’éloge de l’arbr e » • Samedi 16 juillet : « le Gr and Mix et le Bal Africain : tout un monde sur un plateau » • Vendredi 22 juillet : « Philharmonie T ropicale, Du classique au Reggae » Tarifs de 12 à 22 euros selon les spectacles. Informations/réservations : Bureau du Festival 17 bd Voltaire à Bourg-en-Bresse. Tél. 04 74 21 06 94. Ouverture du lundi au vendredi de 10h à 19h. www.lestempschauds.org

 8e festival du Courant d’art Du 1er au 3 juillet L'édition 2011 du festival Courant d'Art va plus que jamais mêler les artistes de renommée internationale, les artistes locaux, ou, dit d'une autre manière, les artistes ayant déjà Du mercredi au dimanche deune 14 hcarrière à 18 h.internationale et les artistes plus Entrée libre et gratuite. jeunes ayant un travail prometteur, deux générations Dans le temps de la semaine de la ! festival de Liberté ! Figuresréunies libresdans estunun parcours musique et pratiques dans l’œuvre photographique l’univers contemporaines et unique dans sensible de Denis Darzacq qui, depuis la région Rhône Alpes. les artistes : Musique : Barreplus Phillips, Léo Dumont, Soizic Lebras, deLionel vingtMarchetti, ans, observe et catture l’évoluYann Gourdon, Benoit Cancoin, Eddy Kowalski, Xavier tion des corps dans l’espace urbain, Saïki, Sébastien Eglème. Danse : Laurence Luminet, la du monde de ses repréCéline standardisation Kerrec. Phonographies : Olivier et Toulemonde. Spectacle enfants et tout : Jéranium et Man'hu et et sentations, le public conformisme social les classes d'orchestre du CRD (Conservatoire à rayonnel’énergie individuelle créatrice et libérament départemental de Bourg). trice. Jeudi maideà la18 30 rencontre Rens. Collectif Ishtar,19 Maison viehassociative,2, Bd J. Curie à Bourg-en-Bresse, Tél/Fax : 04-74-32-67-51. avec Denis Darzacq. e-mail : collectifishtar@orange.fr Bourg-en-Bresse Jusqu’au dimanche 31 juillet , à l’hôtel site : http://collectif.ishtar.free.fr

 Estivales de Brou Du 1er au 10 juillet • Fortunio, opéra de Messager, vendredi 1er à 21 h et dimanche 3 juillet à 18 h au Théâtr e. • Jeunes talents, un récital lyrique avec des oeuvres de Mozart et Strauss, samedi 2 juillet à 21 h au 3 e cloître de Brou.

(8) Magville Bourg en Bresse • Eté 2011)

•

Vendredi 1er juillet : Nina Attal + Charles Pasi, rythm'n blues – Soul – Funk Samedi 2 juillet : Heavy Fingers + Kady Diarra, Africa & jazz. Lundi 4 juillet : June et Lula + Malted Milk, sweet american folk blues. Mardi 5 juillet : Bootleggers, rock – Country Mercredi 6 juillet : Chico Trujillo, Chilian latino fiesta Les 1er, 2 et 4 juillet : Wim Ruessink, carillonneur jazzman. Sur place, à l’entrée du spectacle : 19€ la soirée. Points de vente : Office de tourisme de la CCMP - Tél. : 04 78 55 61 16. Achat de places en ligne sur : www.digitick.com. Wap ou i-mode : Envoi par SMS "digitick.com" au 30130* (*SMS non surtaxé)

 Les Journandises 3 et 4 juillet

« MurMure » est le thème des Journandises qui se dérouleront les 2 et 3 juillet à Journans, pour la 7e année consécutive. Pendant ces deux journées, une balade artistique est proposée dans le village de Journans. Des expositions de peinture, sculpture, photographie ainsi que des installations, sont accueillies chez les habitants, dans leur maison, leur grange ou leur jardin. La balade est rythmée par des airs musicaux avec, en plus, des gourmandises locales à savourer. Contact : journandises@wanadoo

 Festi’vrac Les 8 et 9 juillet Vendredi 8

Prowpuskovic * + Santa Macairo Orchestar * + Watcha Clan * + Gypsy Sound System* (Dj Olga & Dr.Schnaps). Samedi 9 juillet : Pour clore le festival, « ReggaePunk-Rock-Swing », avec entre autres : Bat’Cav ; Les Poutrelles Fever* ; Che Sudaka* ; Kiemsa La programmation complète et les infos pratiques sont en ligne sur www.festivrac.com - Arts en Vrac, le festival off ! Samedi 9 juillet toute la journée, au détour des rues, places et bars pontévallois, pour découvrir les arts dans tous leurs états : concerts, théâtre, danse, arts plastiques, cirque, arts culinaires, spectacles enfants, expos, village associatif… Contact : 09 60 06 44 07

 Cuivres en Dombes Du 23 au 30 juillet Samedi 23 juillet à 21h Fabrice Millischer accompagné du Brass band Exobrass ; Dimanche 24 juillet à 17h L'Aubade Musicale Mardi 26 juillet à 21h : Le Récital, Eric Planté, trompette – Ensemble Symphonique Loire Forez Jeudi 28 juillet à 21h : Jazz, par Erik Truffaz Quartet. Vendredi 29 juillet à 21h : La nuit des cuivres : Deadmen orchestra, Impérial Kikiristan, Les Monstroplantes. Samedi 30 juillet à 21h : Les cuivres font leur Cirque avec la Cie Bélouga - Ensemble “Cuivres en Dombes”. La Ruée vers le Cuivre et les Zapéros avec des concerts gratuits. contact@cuivresendombes.org www.cuivresendombes.org

 Théâtre sur un plateau Du 29 juillet au 2 août

 Festival lyriquement vôtre Samedi 3 septembre : « De Mozart à Verdinen passant par Broadway », Annie Vavrille et David Serero, à 20h30 au Centre St-Martin de Vonnas. 28 euros. Dimanche 4 septembre : Les Folies d’Offenbach, « Fantaisie délirante et cancans endiablés », à 17h à l’Espace spectacle de Vonnas. 28 euros. Jeudi 8 septembre : Dîner de gala, en présence des artistes du festival, à 20h au Château d’Epeyssoles à Vonnas. Tarif 38 euros. - Vendredi 9 septembre : Cycle grands interprètes, Sarah Nemtanu, Romain Descharmes (Fauré, Ravel, Gershwin, tzigane...) à 20h30 au Château d’Epeyssoles à Vonnas. Tarif 30 euros. Samedi 10 septembre : Les plus belles pages de l’Opéra de Verdi, à 20h30 à l’Hôtel de Senecé à Mâcon. 25 euros. Dimanche 11 septembre : Opéra la Traviata, de Verdi, 17h, espace Bel air à Châtillon-sur-Chalaronne. Tarif 1, 30 euros, tarif 2,20 euros. Site internet : www.lyriquement-votre.com

Renseignements et réservations : Compagnie théâtre de l'Horizon 06 78 88 72 75 ou Office de Tourisme 04 74 35 39 73.

 Festival d’Ambronay

Du 9 septembre au 2 octobre Passion Bach, 32e édition, Centre culturel de rencontre d’Ambronay, place de l’Abbaye, direction : Alain Brunet. Billetterie : 04 74 38 74 04 - contact@ambronay.org site : www.ambronay.org Tarifs : de 6 euros à 85 euros. Dimanche 11 septembre : Caldara avec Philippe Jaroussky - contre-ténor. Grands airs virtuoses extraits des opéras d’Antonio Caldara, compositeur précoce, adulé de Rome à Vienne.

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PASSION TENNIS . . . .

S

ur le site du TENNIS CLUB DE BOURG et pendant 9 Jours une centaine de jeunes joueurs de haut niveau viendront chercher les fameux points ATP qui leur permettront de progresser dans la hiérarchie mondiale du tennis professionnel. Jo-Wilfried TSONGA, Michaël LLODRA, Arnaud CLEMENT sont passés sur les courts du stade Jacques Porte, sans oublier l’enfant du pays Julien BENNETEAU qui partie intégrante de l’équipe de France de Coupe DAVIS. La convivialité sera également au rendez-vous pendant toute la semaine de ce 19 éme Grand Prix. Un village de 700 m2 accueillera les spectateurs. Déjeuners, diners

à thèmes, cocktails se succéderons au restaurant et à « l’espace Partenaires ». Des animations à destination des jeunes seront organisées au quotidien et en particulier de l’initiation avec un court de mini tennis. Le comité d’organisation fort de ses 90 bénévoles vous attend nombreux pour cette belle fête du tennis.

Renseignements : Tennis club de BOURG 12 avenue Mercier BOURG tél : 04 74 22 22 27 site : www.gptb.tennisweb.org

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Pour les papilles Au fil de l’été Une terrasse les pieds dans l'eau qui regarde la Saône sous l'oeil des plaisanciers. A droite : William Josserand, le fondateur qui sévit en salle.

La Tête de Lard… un bouchon

C

hef de rang chez Georges Blanc, le Mâconnais William Josserand, au siècle dernier, se désespère, pour satisfaire sa soif de bistrots lyonnais, de n’avoir d’autre choix que de descendre dans la capitale des soyeux. En 96, s’ajoute à ce constat une envie profonde de créer son affaire. Ainsi naît La Tête de Lard, un bouchon, les pieds dans l’eau, à Saint-Laurent-sur-Saône, face à Mâcon. Son objectif premier vise à rassasier la clientèle de cochonnailles sous toutes ses formes. Aujourd’hui associé au chef Jean-Philippe Benoît (le patron du piano depuis le départ de l’aventure), William veille au grain au service. Ici les habitués ne disent plus « on mange à la Tête de Lard », mais « on se retrouve chez William ! » Ancrée dans le paysage gastronomique, La « Tête » a qua-

dans l’eau

druplé de volume depuis sa naissance. Créé avec une salle, l’établissement en compte dorénavant trois, chaleureuses, aux murs recouverts d’affiches et autres plaques émaillées « Père Dodu », « Bouillon Kub », « Viandox » et autre « Prunelle Velay ». Mais surtout l’année de son premier anniversaire, ce temple de la tête de veau (le plat le plus demandé) et de l’andouillette finement lardée (à consommer sans modération) se dote d’une terrasse en bord de Saône. Vous mangez les pieds quasi dans l’eau en regardant les cygnes, les bateaux croiser au large, les voiliers amarrés à côté de vous, le soleil se couchant sur le millénaire pont de Saint-Laurent. La reine tête de veau Dans l’assiette, sur des nappes vichy rouge et blanche, l’esprit bouchon lyonnais ne

Où, quand, comment ? La Tête de lard 194 quai Bouchacourt, St-Laurent-sur-Saône Ouvert tous les jours, sauf le mardi toute la journée et le samedi midi, (fermeture annuelle 3 semaines à Toussaint ou à Noël). Plat du jour à 8 €. Plat du jour + dessert à 9,50 €. Menu du jour (entrée, plat, dessert) à 11,80 € ou à la carte. Soirée à la carte sur demande. Tel : 03.85.38.74.38 Ci-dessus, les deux associés de la Tête de Lard, JeanPhilippe Benoît, chef cuisinier (à G) et William Josserand, boss fondateur, en salle. A gauche : Noix de Saint-Jacques en brochettes au jus de viande et coriandre, un délice à déguster dans la carte d'été. A droite : une des 3 salles du restaurant.

(10) Magville Bourg-en-Bresse • Eté 2011)

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GOUT(S) du MOIS connaît aucune trahison. La tête de veau en tête de pont d’une carte qui offre une quinzaine d’entrées, une vingtaine de plats et une dizaine de desserts. Partant du principe que tout est bon dans le cochon, les éponymes pieds et autres gras-doubles, les tripes, les terrines rivalisent avec le veau, sa tête, son foie, ses rognons, ses ris et le gâteau du même nom. Le tablier de sapeur, le cassoulet de pieds de cochon, le gros jambonneau sur choucroute, la cervelle apparaissent sur la carte hivernale. Au retour des beaux jours, le menu estival propose de la fraîcheur, avec des carpaccios, tartares de saumon, brochettes de Saint-Jacques au jus de viande et coriandre, aïoli de cabillaud. Tradition oblige, le tout s’accompagne d’une carte de « pots » de côtes, mâcon, beaujolaisvillage, morgon, en blanc, mâcon-village et saint-véran, sans oublier les rosés. Les amateurs de petits propriétaires trouveront vins à leur palais, dans une carte très mâconnaise et vallée du Rhône. Cette maison conviviale attire une clientèle éclectique. Les chefs d’entreprises côtoient les artisans, les familles, les jeunes, les touristes. « J’ai une petite partie qui ne vient que pour la terrasse l’été. Je ne parle pas des gens de passage, mais des locaux. Ceux-là, je ne les vois jamais en hiver. » La Tête de Lard, « un nom rigolo et évocateur » précise William qui s’empresse d’ajouter avec un petit sourire, « rien à voir avec le patron ! Encore que… c’est à voir ! » • Texte et photos : Jean Philippe Auray

L’Akge

LES PLANTES AROMATIQUES Même si nous consommons certaines d’entre-elles tout au long de l’année, rien n’est davantage associé aux beaux jours d’été qui se profilent que ces herbes remontées du sud pour venir ensoleiller nos plats. Petite revue de détail non exhaustive des plus communéments utilisées et de leur singularité...

Basilic et estragon Parmis les plantes aromatiques supportant mal le séchage qui leur fait perdre la plupart de leurs aromes on trouve l’estragon et le basilic. Ces dernières sont donc à consommer de préférence fraiches ou congelées. Le basilic comme l’estragon supportent également très mal une cuisson prolongée et mieux vaut donc les incorporer tardivement au plat, sous forme de feuilles entières, ciselées, voires légèrement broyées au moyen d’un mortier.

Un thym, des thyms Si le thym, dont il existe plusieur centaines de variétés se consomme séché toute l’année, ne boudez pas votre plaisir à l’employer frais en été. En branche que vous retirerez avant de servir le plat ou en feuilles légèrement écrasées avant l’incorporation, pour en révéler toute la saveur. Si on oubli rarement le thym pour relever une grillade ou assaisonner une marinade, on pense moins fréquemment à l’employer au moment du dessert. Le thym se révèle pourtant idéal dans une salade de fruit. D’autant plus que cette plantes aux nombreuses vertus possède aussi la particularité de faciliter la digestion. Ah ! le romarin Assez facile à cultiver en pot, résistant en pleine terre, le romarin peut également être employé séché et congelé (ce

Ouvert tout l’été

qui a la particularité de révéler sa saveur). Le compagnon idéal des grillades et de tous les plats méridionnaux, comme les caviars de légume. Attention toutefois à couper finement ses aiguilles. Tout comme son cousin le thym, il se marie aussi très bien avec les desserts. Songez au miel de romarin !

La sauge

Tout aussi excellente, paraît-il, pour la digestion, la sauge a un goût bien particulier dégageant une légère amertume. S’il s’agit de l’a plante aromatique par excellence de nombreux plats italiens à base de veau, comme la saltimbocca, la sauge peut tout aussi bien s’accommoder de volailles, de porc ou d’agneau. A noter que c’est séchée que la sauge dégera le maximum de son arôme. Ce qui tombe plutôt bien, vu la difficulté de conservation de la plante fraîche.

La menthe Cette plante vivace qui poussera très facilement dans votre jardin est surtout utilisée pour conferctionner des thés. A boire chaud et abondamment sucré, accompagnés de pignons de pins ou glacé, ce qui est particulièrement tonifiant et désaltérant en été. La menthe est aussi un parfait compagnon des salades de fruits et des desserts chocolatés. La ciboulette

Sans doute la plante aromatique la plus employée chez nous avec le persil. Particulièrement incontournable pour relever tous les plats à base d’oeufs, mais aussi les poissons, la ciboulette supporte mal la cuisson. Il est donc préférable de l’incorporer tardivement au plat.

Le restaurant l’Akge vous accueille au 10, rue Prévôté à deux pas de la place des Bons-Enfants Venez savourer une cuisine gourmande, franche et goûteuse évoluant au gré des saisons et des produits frais du marché ; dans un style bistrot revisité d’allure contemporaine et cocooning. A l’étage, un salon bar d’ambiance à l’esprit lounge vous accueille pour l’apéritif, le dessert ou le café afin de commencer ou de prolonger la soirée. menu du jour le midi a 12.80€, le soir menus a partir de 17.00€ plus carte. Ouvert le midi du mardi au samedi, le soir du jeudi au samedi. 10, rue Prévôté - 01000 Bourg en Bresse & 04 74 23 79 35

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Philippe Pochon & Jérôme Curt Pour le meilleur du meilleur seulement

La viande Petit Trèfle

L

orsque Philippe Pochon, patron de la boucherie du Centre, à Bourgen-Bresse, nous a proposé de rencontrer l’un de ses fournisseurs de viande, nous ne pouvions décemment décliner l’offre. De l’étal à l’animal, à rebrousse poil, quelle aubaine ! En voiture donc, direction la ferme de notre hôte, quelque part entre Bourg et Mâcon. « Attention ! a immédiatement prévenu Philippe, il s’agit d’un pr oduit d’exception ! » Nom : Curt. Prénom : Jérôme. Age : 42 ans. fils de boucher emboucheur et petit fils d’éleveur. Idées larges et parler franc. En 1992, l’homme reprend l’élevage de son père et devient grossiste en viande charolaise exclusivement. Mais pas n’importe laquelle. « La charolaise label rouge, avec 90 points de contrôle », rectifie tout de suite son complice boucher. « Viande charolaise n’est pas une marque déposée. Aujourd’hui, on en trouve partout et à tous les prix, au supermarché et même au Mac Do ! Mais bien sûr, ce n’est pas la même viande partout ». Jérôme, lui, fait dans le haut de gamme. Il a d’ailleurs décroché un Grand Prix d’honneur en 2010 au concours de Charolles, berceau de la race charolaise. « On s’est dit qu’on était dans le vrai ! », commente-t-il, sans emphase. Mais à entendre notre homme, ses charolaises, même d’exception, ne suffisent plus à le faire rêver. « Comme Philippe, j’ai une attirance pour les beaux animaux et les beaux produits...», ditil. Pour assouvir cette passion, Jérôme s’est donc mis en quête d’une autre race, qu’il affinerait sans tenir compte des contingences économiques, jusqu’à l’obtention d’un produit d’exception. Le « meilleur du meilleur », à l’image du bœuf de Kobé, explique-t-il. « Je voulais un produit très naturel, privilégiant le bien-être animal et qui soit évidemment excellent à déguster » égraine Jérôme, qui portera son choix sur la race Irlandaise Angus, pour sa faculté à faire du « bon » gras (on dit de la viande qu’elle est persillée) et qui donne à cette dernière son goût et sa tendreté. « Mon principal souci était d’obtenir de véritables Angus. Car neuf fois sur dix, la viande que l’on vous présente comme étant de l’Angus est

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Bon goût & bonnes choses

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Jérôme Curt (avec le chapeau) et Philippe Pochon nous montrent les éléments qui composent l’alimentation des Angus Petit Trèfle. « Tout se mange commente l’éleveur. On dirait mes céréales du matin !»

en réalité issue d’un croisement », se désolent en chœur l’éleveur et le boucher. Bref, il fallait à Jérôme se prémunir contre tout risque de tromperie sur la marchandise ! « Par chance, l’Angus est une des seules races à permettre une traçabilité ADN. De sorte que je suis certain que les bêtes que je sélectionne en Irlande sont des Angus », se réjouit notre homme. Et ensuite ? Une des particularités du processus d’affinage de la viande Petit Trèfle puisque c’est ainsi que Jérôme a décidé de la nommer - c’est que notre éleveur fait venir des bêtes adultes (entre 4 et 8 ans), afin de capitaliser sur les herbages irlandais, qui ne connaissent pas le gel, plutôt que des génisses, comme cela se pratique pour les charolaises. « Je veille aussi à la qualité de leur acheminement depuis l’Irlande en choisissant soigneusement mon transporteur et en imposant une demi-journée de repos au pré en Bre-

L’alliance des savoir-faire, pour un produit d’exception tagne », poursuit-il. « C’est une remarquable avancée », insiste Philippe Pochon, persuadé que seul un animal heureux est en mesure de produire une viande de qualité. Aujourd’hui, Jérôme élève quelques 40 bêtes, ce qui représente le plus gros troupeau d’Angus de France. « Mais précisez bien que mes démarches restent très artisanales, je n’ai aucune vocation industrielle ! », s’empresse-til de préciser. Mais encore ? « Ma démarche se poursuit avec un régime alimentaire particulier : je ne

donne au bœuf que ce qu’il mange à l’état naturel » (contrairement au bœuf de Kobé, à qui l’on administre de la bière, par exemple). Graines de lin bourrées d’oméga 3, herbe, betterave, luzerne riche en fer, etc. Des aliments que Jérôme donne à ses bêtes au moyen d’une technique ancienne, mais oubliée en raison des contraintes qu’elle génère : l’ensemble des aliments est en effet assemblé matin et soir et donné à l’animal sous forme d’une bouillie chaude qui a la faculté de la rendre à la fois plus digeste et plus appétissante. Il faut voir avec quelle gourmandise les bovins élégants et

paisibles se ruent sur cette nourriture, véritable friandise à leurs yeux ! « On a mis 18 mois à trouver le bon équilibre avec un nutritionniste », reconnaît Jérôme. L’éleveur d’Angus reconnaît aussi avoir trouvé en Philippe Pochon un vrai professionnel, capable de faire maturer sa viande trois, quatre, voire cinq semaines sur l’os. « Je me suis appuyé sur les compétences de Philippe en tant que professionnel pour faire connaître ma viande et expliquer ses spécificités à une clientèle exigeante, à la recherche d’un produit d’exception », tranche Jérôme Curt qui envisage également de distribuer sa viande Angus auprès des grands restaurants gastronomiques.

Boucherie du Centre Philippe POCHON 19, rue Pasteur 01000 Bourg en Bresse Tél./fax 04 74 23 58 96 4, rue de la Petite hollande 01000 Bourg en Bresse Tél./fax 04 74 21 79 92 260, rue Carnot 71000 Mâcon Tél./fax 03 85 38 32 61

Où trouver la viande Petit Trèfle ? A la Boucherie du Centre, au restaurant

La Marelle à Péronnas, et au restaurant Marcepoil chez Laurent Perréal à Attignat (Eté 2011 • Magville Bourg-en-Bresse (13)

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Une cuisine savoureuse, une ambiance chaleureuse Durant tout l'été, notre équipe vous accueille en terrasse pour vos repas d'affaires, vos dîners entre amis ou en tête-à-tête. Côté jardin, la terrasse ombragée est l'endroit idéal pour un agréable moment de détente et de convivialité. La carte d'été, les suggestions du chef, les tartares hachés et préparés à la commande, les viandes de race vous régaleront.

OUVERT MIDI ET SOIR du lundi au samedi

RÉSERVATION

04.74.23.16.77

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••• pour les papilles

Changement de propriétaire

Laurent Perréal succède à

L

Marcepoil

aure et Laurent Perréal semblaient destinés à se rencontrer. Et si Laurent, originaire de Perrex, officie depuis belle lurette en coulisse derrière les fourneaux, l’envie de voler de ses propres ailes l’a finalement emporté. « On cherchait une affaire...», raconte Laure, dont la famille vient du Mâconnais. « Car, quitte à faire 60h par semaine, autant que ce soit pour soi ! », renchérit Laurent qui, après une école hôtelière effectuée à Dijon, a débuté chez l’incontournable Georges Blanc, avant d’embrayer en qualité de cuisinier du commandant des armées d’OutreMer durant son service militaire ! Suivront un certain nombre de restaurants de la région, puis un retour chez Blanc, au poste de chef du restaurant place Bernard, à Bourg-en-Bresse, avant de prendre les commandes, ces trois dernières années, des pianos de Christophe Marguin, aux Echets. « Nous avions envie de recevoir, de partager notre conception de la cuisine et de l’accueil », explique le couple, pour justifier sa nouvelle vie débutée le 1er avril, à Attignat. Pour Laurent la conception de la cuisine tient en quelques mots : « Il faut que l’assiette procure une sensation de bien-être, qu’elle ne mente pas ». Et si le chef ne tourne pas le dos à une certaine sophistication (pour preuve, son œuf

Laure et Laurent Perréal en compagnie de leurs deux filles, Jeanne 9 ans et Manon, 13 ans. Chez les Perréal, l’aventure de l’hôtellerie restauration se conçoit en famille.

meurette revisité avec brio !) c’est uniquement « à condition d’être rassasié ! » Côté produits, Laurent Perréal tient à travailler avec les produits régionaux, voire locaux, usant d’un carnet d’adresses déjà bien garni qu’il œuvre à étoffer en se portant à la rencontre des producteurs et des éleveurs. Laure évoque quant à elle des changements par touches de la déco de l’établissement. « Nous aimons la pierre et le bois et n’envisageons pas de tout modifier. Cela se fera en changeant les tableaux, les verres, les rideaux ou les chemins de table...». Seule exception : la grande salle d’été donnant sur le jardin, qui subira prochainement un lifting plus conséquent. Outre la salle à manger aux tables bien espacées (« Je préfère faire 30 heureux que 50 mécontents » dira, le chef), et d’une salle pour accueillir les réceptions (jusqu’à 100 personnes), l’établissement se compose également d’un véritable jardin où le soir, une dizaine de tables sont dressées à fleur d’herbe, au bord de la piscine ! Un moment de quiétude... à 10mn de Bourg. Ah ! dernière chose. La carte des vins, entièrement repensée, vous offrira une autre divine surprise par la richesse de son offre. Du vin de copains aux bouteilles de prestige, en vins comme en champagnes !

Hôtel Restaurant ••••••••• Laurent Perréal 481, grande Rue 01340 Attignat

Tél. 04 74 30 92 24 • Ouvert du lundi au samedi, midi et soir. Fermé le dimanche, sauf pour les groupes, à partir de 30 personnes. • l’hôtel ** compte douze chambres et affiche déjà complet trois soirs par semaine. Soirée étape (chambre standart, dîner et petit déjeuner : 68 €)

• Menu clin d’œil 25 €

Entrée + plat + fromage + café gourmand. Servi à midi en semaine.

• Menus de 28 €à 65 €+ carte

Ci-dessous, de gauche à droite : Poulet de Bresse à la crème, crêpes parmentières et riz basmati. Galette de pomme de terre aux grenouilles désossées (elles sont à l’intérieur de la galette !). L’Oeuf meurette, ah oui vraiment !

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Escapades Départ à la case prison Entre deux quais, la vieille prison a pris ancrage sur les bords du Thiou. Cadre idéal pour amorcer une balade... A gauche : jour de marché dans la vieille ville Photo ci-dessus : Eloïse Franck.

Annecy, définitivement craquante ! ous croyez la connaître ? Détrompez-vous… L’apprivoiser demande du temps, des efforts et un zeste de bravoure. Annecy n’est pas une passade, ni même un simple flirt. Cette ville mérite votre attention. Prendre le temps de la découvrir, c’est se laisser charmer. Et quand la « Venise des Alpes » tombe le masque, elle vous enchante par sa grâce. Le lac - le plus pur d’Europe -, son écrin montagneux, son lifestyle, ses festivités… A 1h30 de Bourg-en-Bresse, Annecy vous tend les bras pour une journée, un week-end et peut-être plus, selon la formule d’usage. Mais n’allons pas trop vite en besogne… On vous déroule

V

juste le programme. Après, ce qui se passe ne nous regarde pas ! D’abord les incontournables, pour ceux qui n’ont pas le temps. On vous conseille de commencer par un petit noir à la terrasse du Café des Arts, place de l’Isle. Rue piétonnière pavée, vue sur les vieilles prisons, ambiance bohème… Idéal pour se mettre en condition et se lancer dans une découverte historique de la cité lacustre. Une halte incontournable Prêt à partir ? Prenez la direction du quai Perrière, longez les arcades et montez sur votre droite la côte du même nom. Attention, à la mise en jambes : l’effort est court mais intense. Cette côte vous conduira droit

au château. Première halte incontournable. Les plus courageux ou les plus sportifs, selon, pourront continuer vers la Visitation. Situé au pied du Semnoz (départ de promenades en forêt), la basilique, fondé par François de Sales et Jeanne de Chantal, est un haut lieu du rayonnement spirituel. Les dépouilles funéraires des deux saints reposent au sommet des deux nefs latérales, dans deux sarcophages en bronze doré. Autre particularité : elle possède un carillon de 38 cloches pesant 8 tonnes. Le bourdon est classé aux monuments historiques. Avant de redescendre en direction du centre, prenez le temps de flâner quelques minutes sur le parvis. La vue sur le lac est imprenable. Mais ne traînez pas

Annecy, son lac, ses balades au bord de l’eau... et ses fêtes. La ville mérite bien son nom de "Venise des Alpes". Si vous n'avez jamais fait le carnaval dans la cité lacustre, on vous le conseille vivement ! Moins cher qu'un billet pour Venise et tout aussi plaisant. Photo Carnaval : Loïc Giron. Noctibules : Isabelle Morisseau.

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trop tout de même, l’heure tourne et il est temps d’aller s’attabler. Vous disposez d’un petit budget ? On vous conseille La Ciboulette, dans la cour du Pré Carré, rue Vaugelas. L’occasion de découvrir cet endroit si particulier, niché au cœur de ville. Le soir venu, si vous êtes toujours dans le coin, arrêtez vous au Chardon d’Ecosse. Ambiance feutrée, large gamme de whiskies, une valeur sûre ! D’autres tables méritent toute notre confiance. Les énumérer serait indigeste, mais retenez cette adresse : L’Européen, en

on

son ou. e... ché ille

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face de l’Hôtel de ville. Idéalement placé, il vous permettra de prolonger le repas par une petite promenade digestive des plus agréables. Du quai Napoléon III à l’Impérial palace, en passant par le pont des Amours, vous serez subjugué par le cadre de vie de la préfecture hautsavoyarde. Pour info, il est possible de rejoindre le bout du lac à pied depuis le Pâquier. Et parce qu’une journée à Annecy n’en serait pas vraiment une sans faire du lèche-vitrine, nous vous proposons de déambuler dans les rues du centre. Rue Carnot, rue Vaugelas… La cité lacustre est entièrement piétonnière. Se balader d’une rue à l’autre, d’une terrasse de café à une autre est une des activités préférées des Anneciens. Mais si vous préférez fuir

la foule, prenez un verre en terrasse du bar de Bonlieu. Celui situé à l’arrière du bâtiment. Nous vous avons parlé des incontournables… Reste les classiques, les décalés, les tendances, les exotiques. Et puis, comment ne pas évoquer les perles du tour du lac ou les chalets de montagne. Il ne suffirait pas de deux numéros pour faire le tour ! Sans compter que le mois de juin marque le début des festivités estivales : Festival du cinéma d’animation, fête de la musique, triathlon du lac, Escales soniques, Noctibules, fête du lac… Allez, on ne résiste pas. Vous en voulez encore, on se mouille. Voici ci-contre ce que nous aimons par dessus tout à Annecy. • Nicolas Bernard

C’est gratuit et ça vaut le déplacement ! L’un des rendez-vous de l’été à cocher d’une croix rouge se déroulera du 20 au 23 juillet. Il s’agit des Noctibules. Quatre soirs de folies consacrés aux spectacles de rue, aux arts du cirque et au théâtre vivant. Des troupes d’exception envahissent les rues à la tombée de la nuit pour vous emporter dans leur folie créative. A chaque fois, le succès est au rendezvous. Un moment rare à découvrir de toute urgence !

 Manger une friture au restaurant L’Oasis, à Sévrier et faire du ski nautique  Prendre l’apéro à la Hutte du Robinson.  Aller nous baigner le long de la piste cyclable et faire un stop beach volley aux alentours de 17h.

 Découvrir le petit village de Veyrier (rive gauche), l’auberge de l’Eridan (Marc Veyrat n’y cuisine plus) et faire un tour de planche à voile sur le lac. Les Noctibules sont devenus un rendez-vous incontournable. Si vous souhaitez être surpris, étonnés, émerveillés, alors rendez-vous fin juillet à la tombée de la nuit.

L’autre grand rendez-vous de l’été à Annecy aura lieu le 6 août. il s’agit de la traditionnelle Fête du lac, qui a célébré l’an passé son 150e anniversaire ! De quoi s’agit-il ? d’un spectacle pyrotechnique haut en couleur, historiquement pour fêter le rattachement de la Savoie à la France. Cette année, le thème est celui de la « Quintessence des éléments ». Tout un programme qui sera mis en œuvre par 47 positions de tir, 37 projecteurs de flammes, une sonorisation répartie en 16 points, 10 tonnes d'artifice (dont 3,2 tonnes de poudre), pour « 70 mn de magie et d'émotion ! »

 Faire un baptême de parapente depuis le col de La Forclaz. Vue à couper le souffle sur le lac ! Il est aussi possible de profiter de la vue et du spectacle en sirotant une « grenadine » !

 Donner à manger aux biches avec les enfants au Semnoz.  Admirer les jeunes prodiges du tennis lors du tournoi des Petits Princes (tournoi international des jeunes de moins de 13 ans). Justine Henin, Roger Federrer, Tommy Haas… y sont passés.  Manger au restaurant La Ferme, en haut du col de Buffy. Imaginez, les vaches sont justes en dessous de vous et tous les produits proviennent des lieux. Un must !

 Faire une virée au Pop plage. La boîte qui a vu passer toutes les générations du pays. Le top : la terrasse qui donne sur la plage.

 Monter en haut du Semnoz (30 min du centre) pour admirer le Mont-Blanc et marcher.

 Se baigner dans le Fier. Mais gare aux couleuvres !

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Voyages

Les Palafitos, à Castro sur Chiloé

Le pays en

bref

Langue : Espagnol Monnaie : Peso ($ch) Capitale : Santiago Population : 17 millions d’habitants

Le budget le

budget

Au départ de Paris, les prix des vols démarrent à plus de 1300 € (aller-retour) pour un départ en juillet, la période la plus chère, avec les fêtes de fin d’année. Le reste du temps, il est possible de trouver un départ aux alentours de 700 €. Sur place, la vie n’est pas très onéreuse. N’hésitez pas à chercher les hospedajes, petites chambres chez l’habitant vraiment bon marché. Mais il faut parfois trier un peu… Côté nourriture, il est tout à fait possible de bien se caler sans faire pleurer son portefeuille en sortant un peu des sentiers battus.

Des risques ? des

risques ?

Comme l’a montré l’actualité en février 2010, le pays est sujet aux tremblements de terre. Des temblor, de légers tremblements sans gravité, peuvent survenir. L’activité volcanique est aussi une réalité, la nature l’a prouvé en juin avec la chaîne volcanique Cordón Caulle. Cent vingt-deux volcans sont toujours considérés comme actifs.

La Cordillère des Andes est partout

Le Chili au bout du bout du monde P

erdu au bout du monde. Un « pays couloir », comme le surnommait l’écrivain Roberto Bolaño. Le Chili, une bande de terre cernée par le Pacifique et la Cordillère des Andes. Dès l’arrivée à l’aéroport international, la chaîne montagneuse saute aux yeux. Mais que faire dans ce pays méconnu, souvent résumé à sa triste histoire ? Suivez le guide. Premier arrêt, Santiago du Chili, la capitale. Vivante et foisonnante, la cité se décompose en une dizaine de vastes quartiers tous différents les uns des autres. Peu de temps à passer dans la capitale ? Un arrêt s’impose à La Moneda, le palais présidentiel où s’est joué le coup d’Etat le 11 septembre 1973. L’imposant bâtiment ne porte plus les traces des bombardements pinochetistes. Mais il se visite

ntiago. Moneda, à Sa identiel, La és pr is la pa le

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sommairement. Et il est à deux (larges) pas d’autres sites à voir : la cathédrale, le mercado central – pour son côté populaire et ses petits restaurants sympas… Impossible aussi de ne pas faire un crochet par la Chascona, l’une de résidences de Pablo Neruda. Mais plus que la capitale, c’est dans l’arrière-pays que se cache le charme sauvage chilien.

Direction le Sud. Objectif l’île de Chiloé. A plus de 1000 km tout de même. Le touriste qui a un peu de temps louera une voiture. C’est l’idéal pour prendre le chemin des écoliers et faire un crochet par Concepcíon, durement marquée par le tremblement de terre de février 2010, ou par la région des lacs pour partir à l’assaut des volcans. Le temps est une denrée rare. Dommage pour Temuco et ses belles balades nature, et pour la

Chiloé, dans le sud du pays , une

vivante Valdivia. Via un vol intérieur, depuis Santiago, l’aéroport Tepual de Puerto Montt n’est qu’à une paire d’heures. Direction alors l’embarcadère, pour rallier la sauvage Chiloé. L’île offre des excursions magnifiques au milieu des pingouins, des havres de paix sauvages où le sentiment d’être seul au monde envahit le visiteur et de nombreuses villes au charme certain. A commencer par Ancud. Là encore, le tremblement de terre a fait pas mal de dégâts. Mais l’esprit est resté. Avec ses petites rues abritant des restaurants chez l’habitant et ses marchés traditionnels, le dépaysement est garanti. C’est aussi l’occasion de goûter quelques spécialités locales difficiles à trouver dans le reste du pays (lire ci-contre). Castro, la capitale de l’île mérite aussi le détour. Ses palafitos, des

île au bout du monde.

Si la plaza Italia à Santiago est prise d'assaut pour les fêtes et manifestations nationales,

au Chili, ment d'ê

d'assaut tionales,

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Le completo, un sandwich peu apétissant mais délicieux

A gauche : Une ascension sur le volcan Osorno ?

.

Pour aller plus

loin

Quelques idées de lecture

maisons sur pilotis que le vent semble pouvoir faire tomber, et sa cathédrale mauve et orange font de cette cité une étape inratable. Plutôt le nord ? Au climat changeant du sud, vous préférez la chaleur du nord ? C’est d’abord par Valparaíso qu’il faut démarrer. La ville bigarrée aux ascensores emblématiques est probablement la plus touristique du Chili. Là encore, il faut se perdre dans les rues, prendre l’un des quinze antiques funiculaires – quand ils fonctionnent… - et ne pas passer à côté de La Sebastiana sans y entrer. Neruda, encore lui, y a vécu et sa maison–musée regorge de petits trésors. Pour remonter encore, l’avion s’impose. Pour partir sur les traces des mineurs chiliens, il faut s’arrêter à El Loa. A quelques kilomètres, le gigantesque trou des mines de Chuquicamata donne le sentiment de s’ouvrir sur le centre de la terre. Spectaculaire, il s’agit de la plus grande mine à ciel ouvert du monde d’où le Chili extrait sa plus précieuse richesse : le cuivre. Et pour ceux qui conti-

au Chili, il est aussi facile d'avoir le sentiment d'être seul au monde.

nuent leur périple en Amérique latine vers le Pérou, une halte est conseillée à l’extrême nord du pays, à Arica pour ses belles plages. De là, il est également possible de prendre la route du lac Chungara à 4500 mètres d’altitude ! La montée peut se faire en une journée mais gare au mal des montagnes qui empêche bon nombre de visiteurs de profiter des superbes paysages… Le Chili, ce sont donc plusieurs visages mais une constance du nord au sud. L’accueil chaleureux des Chiliens. Une richesse qui, associée aux paysages et à l’histoire, donne envie d’y retourner. • Texte et photos Anthony Quindroit

l’Auteur

Anthony Quin droit

Age : 28 ans profession : Jo urnaliste Lieu de réside nce : Rouen, Seine-Maritime Signes particulie rs : collectionneur de tampons sur son passeport, il aime pa sser d’un quatre étoiles à un boui-boui in solite perdu au milieu de nulle part, vivr e local, goûter à tout et faire partager ses coups de cœ ur et ses coups de gueule. Il préfère sortir des sentiers battus et rebattus dès qu ’il en a l’occasion. Travaille en Normandie pour la presse quotidie nne régionale et anime, sur son temps libre, « Chili et carnets » (carnetsduchili .wordpress.com ), un blog d’informations sur le Chili.

Ramón Díaz-Eterovic, dans son dernier polar L’obscure mémoire des armes, propose une plongée dans le Santiago ignoré des touristes. Un verre à la Piojera ? Avec Luis Sepúlveda et L’ombre de ce que nous avons été, découvrez la mélancolie d’un pays toujours marqué par les stigmates de la dictature. Pour l’actu, le site « Chili et carnets » (carnetsduchili.wordpress.com) s’intéresse au pays sous toutes ses coutures.

Buen

provecho !

Les Chiliens adorent manger et vous faire manger, s’ils vous apprécient. Ne vous attendez pas à de la haute gastronomie. Il faut que ça cale son homme ! Impossible d’échapper aux empanadas. Il s’agit de chaussons fourrés à la viande de bœuf – parfois de poulet ou, dans le sud, de poisson – d’œuf, de raisin sec… Attention en le dévorant : la recette originale veut qu’une olive soit placée dans le douillon. On en trouve des petits pour l’apéritif et des mastodontes d’un kilo… A goûter également, le pastel de choclo, une recette à base de viande hachée de bœuf recouverte de purée de maïs gratinée, ou encore un fruit de mer étonnant, le picoroco. Son étrange apparence peut rebuter mais… Sur Chiloé, le curanto est un classique : mélange de fruits de mer XXL, de saucisse et de pomme de terre, il impose une bonne sieste après. Laissez-vous aussi tenter par un bon brasero, un panaché de viandes braisées, à partager. Et, si vous sympathisez avec des locaux, vous serez sûrement invités à un asado, un grand barbecue familial et amical. Dernier conseil, évitez la blague du Chili con carne, elle ne fait plus rire personne là-bas…

Le Curanto, un plat traditionnel.

(Eté 2011 • Magville Bourg-en-Bresse (19)

20-21 MAGV13_ FEMME p20-21_MEP MAG VILLE 21/06/11 11:15 Page1

Femmes

La femme du mois

Fanny

Robin

Par amour de l’art et du Revermont avec des profs de top niveau ! ». Pressée d’entrer dans la vie active à l’issue de sa licence, Fanny opte pour une formation courte, en l’occurrence l’Ecole des marchés de l’art et de la médiation culturelle (EAC), à Lyon. « Mes parents n’étaient pas très chauds. Ils m’ont donné un an. Heureusement, mon cursus comprenait de nombreux stages ». C’est à la faveur de l’un d’entre eux que Fanny Robin entrera à la fondation Bullukian. Et là, coup du destin ! Au bout de quatre mois, la chargée de projets culturels qui est aussi sa tutrice de stage lui annonce qu’elle quitte la maison pour intégrer l’école des beaux-Arts. Le conseil d’administration de la fondation lui propose alors tout simplement d’occuper le poste vacant !

Creuser des trous dans le jardin

« On n’a pas besoin

d’une formation pour apprécier l’art. Il suffit d’être curieux … » i vous êtes de ceux qui pensent que les études d’histoire de l’art ne mènent à rien, le parcours de Fanny Robin, jeune Burgienne de 25 ans pourrait bien vous faire changer d’avis. Cela fait en effet trois ans que la jeune femme occupe les fonctions de chargée de projets culturels à la fondation Léa et Napoléon Bullukian, à Lyon. Comment cette native de Viriat, qui vit d’ailleurs toujours dans la capitale burgienne avec son ami commerçant à Bourg, en est-elle venue à initier les choix d’une

S

(20) Magville Bourg-en-Bresse • Eté 2011)

institution lyonnaise parmi les plus pointues en matière de programmation artistique ? « Je ne voudrais pas que cela paraisse prétentieux en parlant de révélation, mais lorsque j’étais en 3e, j’ai visité la fondation Maeght, à Saint-Paul-de-Vence et cela m’a... bien plus ! » avoue Fanny, usant d’un euphémisme qui trahit néanmoins la naissance d’une vocation. « Au moment de choisir mes options, j’ai donc pris histoire des arts, au lycée Quinet, après quoi j’ai fait une licence d’histoire au CEUBA. La formation comprenait des cours d’histoire de l’art

« A la fondation, mon travail consiste à faire vivre la collection (une cinquantaine de tableaux) au moyen de prêts. Mais ma mission principale est surtout d’animer ce lieu d’échange culturel, établir une programmation et amener à la rencontre entre le public et les artistes », résume Fanny qui soumet ses choix artistiques au Conseil d’administration. « Etablir la programmation représente un très gros travail. Nous accueillons cinq à six expositions par an. Des expositions rassemblant souvent deux ou trois artistes autour d’un projet commun en raison du nombre des postulants », reconnaît Fanny. Car si les candidatures de jeunes artistes affluent à mesure que la vocation de pépinière de la Fondation s’étend, juger de la portée d’un travail artistique assise derrière un écran d’ordinateur, n’est pas dans la nature de la jeune Burgienne.

20-21 MAGV13_ FEMME p20-21_MEP MAG VILLE 21/06/11 11:15 Page2

« Pour faire ce métier, il faut aimer le contact, prévient-elle. Je dois me porter à la rencontre des artistes et des gens du milieu, ce qui suppose d’aller voir de nombreuses expositions et de fréquenter les vernissages ». Ensuite ? Et bien la Fondation n’ayant pas de régisseur, en charge, en principe, de l’accueil du matériel, mais aussi du montage et du démontage des œuvres, c’est Fanny qui s’y colle, entourée, il est vrai, d’un solide réseau d’amis mobilisables sur un coup de fil, ou presque ! « J’aime mon travail. Certains de mes amis sont aujourd’hui assistants d’exposition. Ils ont certes à gérer des expositions plus grandes que celles que nous montons, mais ils ne touchent ni aux relations presse ni au montage ». Autant d’activités riches d’expériencse, de rencontres... et de bons souvenir « Surtout lorsqu’on a passé la matinée à creuser dans le jardin sous la pluie pour une installation ! », avoue Fanny dans un éclat de rire. Dynamique et entreprenante, Fanny l’est de bout en bout. Ainsi, lors de son arrivée, la jeune femme constate que la fondation possède un local inoccupé - en fait, une ancienne salle de classe - non loin des espaces d’exposition. « J’ai proposé de transformer les lieux en atelier afin d’y accueillir de jeunes artistes ». Et si la Fondation a exactement son âge, Fanny Robin a sans doute insufflé une

Outre la cour d’h onneur, donnan t sur la place compte aussi un Bellecour et la vaste espace ve galerie, la Fond rt appelé le ja Vue de l’expos ation rdin. ition 4mains4Y eux de Cyrille André en janv ier 2010.

ligne plus contemporaine à la programmation de cette institution : « Avant mon arrivée, les lieux accueillaient plutôt des expositions de peintures de la collection. Aujourd’hui, je crois que certains membres du conseil d’administration se sont ouverts à l’art contemporain ! » La Fondation Bullukian tisse également de nombreux liens avec d’autres institutions culturelles, au premier rang desquelles la Biennale d’art contemporain de Lyon, mais aussi le musée d’Art moderne de SaintEtienne Métropole. « Nous accueillons aussi plein de projets transversaux, comme des conférences ou une partie de la programma-

tion de jazz à Vienne. En septembre, nous allons même décerner pour la première fois un prix d’aide à la création à un jeune artiste ». Car la fondation Bullukian sait aussi, parfois, se faire dénicheur de talents. Des artistes qu’elle expose au moment de leur éclosion et qui aujourd’hui sont présents à la biennale de Venise. « Dommage qu’on ne puisse pas acheter davantage d’œuvres », regrette Fanny avant de conclure notre rencontre. « Dites bien que je suis fière d’être Burgienne et que j’aime toujours faire du vélo dans le Revermont ! » insiste-t-elle, avant de nous quitter. • F. Rihn

La fondation Léa et Napoléon Bullukian, qu’est-ce que c’est ? Rescapé du génocide arménien de 1915, Napoléon Bullukian arrive à Lyon entre les deux guerres. Son ascension sociale sera fulgurante. Amateur d’art et collectionneur, l’homme décède en 1984 sans laisser d’héritier, son épouse Léa ayant été emportée 10 ans auparavant par la maladie. Sa fortune, l’homme d’affaires va donc la consacrer par testament à la création d’une fondation (qui verra le jour en 1986). Reconnue d’utilité publique depuis 2003, la Fondation Léa et Napoléon Bullukian, administrée par un conseil d’administration bénévole et occupant trois salariées,

se consacre aujourd’hui aux trois missions qui tenaient à cœur à son fondateur : encourager la recherche médicale et en particulier sur le cancer, encourager la création artistique et participer aux œuvres de bienfaisance en faveur de la communauté arménienne. Elle s’autofinance par la location de l’immense parc immobilier légué par son bienfaiteur. Toutes les expositions sont en effet libres et gratuites et la fondation ne touche aucune commission sur les œuvres que les artistes sont susceptibles de vendre à l’occasion des expositions. • www.bullukian.com

Les photographies de Véronique Ellena, artiste burgienne vivant aujourd’hui à Paris, et dont le travail a été exposé en 2010 à la Fondation Bullukian. L’œuvre que l’on distingue dans le fonds La grenade, a été acquise par la Fondation à l’issue de l’exposition.

(Eté 2011• Magville Bourg-en-Bresse (21)

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Le

Comptez-vous et faites vos comptes !

La carte famille nombreuse, a famille s’agrandit ? Vous venez d’accueillir votre petit troisième ? Félicitations, vous venez d’entrer dans le wagon « famille nombreuse » et pouvez prétendre à la carte éponyme éditée par la SNCF. Cette carte « mythique » permet d'accéder à de nombreux avantages auprès d’entreprises partenaires, en plus des transports ferroviaires, dans tous les secteurs de la vie quotidienne.

L

Qui peut l'obtenir ? • Les familles qui ont au moins trois enfants mineurs. • Les parents qui ont eu cinq enfants ou plus vivant simultanément (familles recomposées). • Il est impératif d'être Français, ressortissant de l'Union européenne, de l'Association européenne de libre échange (AELE) résidant ou travaillant en France ou ressortissant d'un pays hors Union et l'AELE et résidant en France.

Quels sont les avantages ?

Familles, je vous aime ! Les familles nombreuses (3 enfants et plus) représentent 15% des familles – chiffre stable depuis 30 ans – et les familles « très nombreuses » (4 enfants et plus) sont en régression : de 12% des familles en 1975, elles sont passées à 4,1% aujourd’hui (2,9% ont 4 enfants, 0,8% en ont 5 et 0,4% en ont 6 ou plus). Il faudrait 15% de familles de 4 enfants et plus pour assurer le renouvellement des générations. (chiffres DRESS)

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La liste est plutôt longue et intéressera les familles dont le budget a explosé depuis l’arrivée du troisième enfant. Elle permet d'obtenir de nombreux avantages, dont des réductions dans les transports en commun (SNCF, tarif Joker TUB...) mais aussi auprès de nombreux partenaires comme les cinémas de Bourg, Le Printemps, Novotel, Auchan, Acadomia, Avis, Fiat, La Redoute, Buffalo Grill... Se renseigner sur le site Internet : www.famille.gouv.fr, rubrique Familles nombreuses.

22-23 MGV14 famille p22-23_MEP MAG VILLE 21/06/11 09:46 Page2

s!

Le taux de réduction varie selon le nombre de mineurs à charge. Pour trois enfants, le taux de réduction est de 30 %. Pour quatre enfants, de 40 %. Pour cinq enfants, de 50 %. À partir de six enfants, il est de 75 %.

Les démarches Pour obtenir votre carte famille nombreuse, plusieurs moyens sont à votre disposition, vous pouvez vous adresser à la gare SNCF la plus proche de votre domicile, dans une caisse d'allocations familiales, de mutualité sociale agricole ou à la mairie. Vous pouvez également remplir le formulaire en ligne sur http://famille.voyagessncf.com/carte-familles-nombreuses. Vous recevrez alors votre « kit de demande de carte famille nombreuse ». Tout y est : un formulaire de demande, une notice explicative, une enveloppe (affranchissement gratuit) et une pochette pour les photos d’iden-

tité. Reste à fournir les pièces justificatives : • Une photocopie du livret de famille pour connaître la situation du couple et la composition de la famille. • Une photocopie d’une pièce d’identité pour prouver la nationalité • Un justificatif de la résidence en France pour les ressortissants étrangers (photocopie d’une facture EDF par exemple). Dans tous les cas, sachez qu'il faut justifier de la composition de la famille : situation de couple, liens de filiation et charge des enfants (avec notamment le livret de famille). Pour toute demande, quel que soit le nombre de cartes, les frais de dossier sont fixés au montant forfaitaire de 18 € et il faut compter un délai de 2 à 3 semaines pour recevoir votre carte.

Les origines de la carte Créée par une loi du 29 octobre 1921, au même moment que la Fête des Mères et la Médaille de la Famille, la Carte Famille Nombreuse permettait, dés l’origine, de bénéficier de réductions plus larges que le simple transport ferroviaire : ainsi les familles nombreuses ayant 3 enfants mineurs ou davantage avaient droit à 50 % dans tous les Musées d’Etat et à des réductions dans les stations thermales. Très rapidement, les entreprises qui y ont vu le moyen d’attirer une nouvelle clientèle, accordèrent des avantages commerciaux. Actuellement, 850 000 cartes "Famille nombreuse" sont délivrées chaque année.

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De 30 % à 75 % grâce à la carte famille nombreuse

Renseignements • http://famille.voyages-sncf.com/carte-famillesnombreuses

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(Eté 2011 • Magville Bourg en Bresse (23)

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Beauté - Bien être - détente

Quelles formes de maillot de bain choisir ? • Par Emilie Choukrane

Morphologie en "H" Vous n’avez pas de taille et vos épaules font la même largeur que vos hanches. Optez plutôt pour un 2 pièces. La culotte vous soulignera la taille. Très féminin, c'est le maillot pour les femmes les plus menues. Attaché dans le cou, il met en valeur les épaules et casse le côté "rectangle" de cette morphologie. Penchez pour la version bikini avec ficelle qui sublime les jambes fines. Mettez l'accent sur le décolleté. La coupe 1 pièce camouffle les petits ventres et les rondeurs disgracieuses. Mixé avec un balconnet, il vous rendra très féminine. A Éviter : Les shorty, les décolletés carrés et les rayures horizontales.

Morphologie en poire Si vous avez des hanches larges et des épaules étroites, optez pour le bikini. Pour faire oublier le bas, choisissez en haut la forme balconnet qui vous procurera une poitrine généreuse. Un soutien gorge triangle noué dans le cou mettra en avant les épaules. La culotte taille basse vous permettra d'harmoniser votre silhouette. Je conseille donc plutôt les 2

pièces car ils permettent d'oublier que le bas est plus large que le haut tandis que le une pièce aura tendance à trop souligner la taille. A ne pas oublier, Le paréo qui reste un accessoire indispensable ! A Eviter : la taille haute qui souligne des cuisses épaisses et les hanches trop larges. Il convient également d'éviter les lignes horizontales pour les bas.

Morphologie en 8 Bien proportionnée, vos épaules font la même taille que vos hanches et vous avez la taille fine. Coté maillot de bain, vous avez la chance de pouvoir tout porter. Attention simplement aux maillots de bain 1 pièce. Leur coupe doit être parfaitement réalisée sous peine d'aplatir les formes et de combler les creux. Si vous avez de légères poignées d'amour, limitez les ficelles trop serrées. A Eviter : Pour les poitrines généreuses, éviter le bandeau. Cette forme "étale" la poitrine en l'aplatissant. Evitez les motifs et couleurs claires qui auront tendances à donner du volume à votre poitrine.

Morphologie Triangle inversé Votre silhouette est remarquable par ses épaules larges et ses hanches fines, préférez les maillots de bain une pièce avec un décolleté V pour casser la largeur des épaules. Si vous avez envie d'un 2 pièces, optez pour un shorty avec des lignes horizontales afin d'agrandir votre bassin et si vous avez une petite poitrine achetez un haut à balconnets pour donner à votre silhouette une allure plus féminine. A Eviter : Les maillots de bain à encolure américain ainsi que les bandeaux au risque de vous élargir les épaules.

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A savoir Préférez pour les premières expositions des coloris neutres (Noir, marron, gris…) Evitez les maillots de bain aux couleurs flashy qui accentueront votre peau blanche. Dès que le bronzage est acquis, le blanc peut être à envisager tout comme la couleur.

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Morphologie ronde, pulpeuse Vos rondeurs sont réparties sur tout le corps et que votre taille est peu marquée, préférez les maillots de bain une pièce pour les cacher. En revanche, mettez l'accent sur votre décolleté et n'hésitez pas à entourer vos hanches d'un paréo. Vous pouvez aussi très bien porter un 2 pièces en prenant garde toutefois que le bas ne soit pas trop échancré, qu'il couvre bien votre ventre. A Eviter : le shorty et choisissez des motifs discrets, des couleurs assez mates et sombres pour amincir votre silhouette. Évitez les tailles trop basses et les élastiques qui serrent.

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COIFFURE DE MARIEE 2011 La coiffure de mariage est un élément incontournable pour ce jour magique. Cette année la tendance est synonyme de romantisme, glamour, originalité, naturel et douceur. Les chignons, toujours utilisés pour leur diversité. Ils se font rétro ou rock, style coiffé - décoiffé. Les tresses reviennent, elles s'adaptent à tous les styles et on peut

l'accessoiriser à l'infini. Haute, basse ou en frange, la tresse se veut romantico-bohème, elle n'est plus stricte mais au contraire floue avec des mèches qui retombent. Les cheveux détachés ont aussi un aspect bohème et chic. ASTUCE La coiffure idéale doit correspondre à la forme du visage, de la personnalité et à la robe choisie. Pour vous aidez dans votre choix, votre coiffeur vous conseillera. Prenez rendez-vous avec lui environ 2 ou 3 mois avant pour faire un essai.

Nouvelle adresse

Les élèves de l’Ecole d’esthétique et de coiffure Dumonceau vous présentent les tendances de la beauté et du bien-être. Un nouveau thème et des conseils renouvelés à chaque numéro. www.ecole-dumonceau.fr

(Eté 2011 • Magville Bourg-en-Bresse (25)

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p 26 MAGV14_MODE p26_MEP MAG VILLE 21/06/11 10:12 Page1

Olivia

Maillot H&M, foulard Hermès Leslie

Maillot H&M

(26) Ma(g)ville Bourg-en-Bresse • Eté 2011)

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Olivia

Maillot Zara Leslie

Maillot Monoprix

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Olivia

Maillot Margiela, sac Zara Leslie

Maillot Etam, veste Yves Saint Laurent

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Leslie

Maillot Pull In (chez H2Omme)

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Photos

Charles Edouard Gil Assistante Delphine Saliou Olivia

Modèles

Maillot Pull In (chez H2Omme)

Stylisme

Maillot H&M

Leslie Rouzier Olivia Dumas-Creppy

Leslie

Sophie Estève

Maquillage

Aurélie Roybet

Un grand merci à Espace Group, pour la mise à disposition du sompteux toit-terrasse de leur nouveau siège, situé quartier de la Confluence, à Lyon

LAURANE Aubade Simone Perele Empreinte Lejaby Marlies-Dekkers Hom HORAIRES D’OUVERTURE : Mardi au vendredi : 9h30 à 12h - 14h à 19h Samedi : 9h30 à 12h - 14h30 à 19h

(30) Magville Bourg-en-Bresse • Eté 2011)

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Le Comptoir des Sens Un îlot de bien-être et de convivialité

E

dith et Cathy incarnent depuis l’ouverture du magasin, en 2008, l’âme et l’esprit du Comptoir des Sens. Par leur sourire, le soin qu’elles portent à toujours satisfaire la demande d’une clientèle exigeante de connaisseurs, les deux sœurs se complètent à merveille, n’hésitant pas à ajouter encore et encore de nouveaux produits à leur gamme déjà pléthorique de quelque 6000 références ! L’idée de départ, rappelle Philippe, l’époux d’Edith et troisième associé dans l’affaire, était d’offrir aux femmes (mais aussi aux hommes !) à la recherche de produits cosmétiques naturels un lieu différent des grandes surfaces spécialisées. Une bonne idée, puisque les clients ont tout de suite adhéré au concept ! On trouvera donc au Comptoir des Sens la plupart des marques phares en cosmétiques naturelles assorties Edith (à gauche) et Catherine, deux sœurs et des conseils personnalisés d’une employée une belle dose de bonne humeur à l’accueil du dédiée à cet univers. Comptoir des Sens. Mais au-delà des cosmétiques, le magasin de Viriat a très tôt étendu son offre en direction de l’univers du bien-être au sens large. Au Comptoir des Sens, on trouvera donc aussi toute une gamme de produits d’hygiène corporelle (gommage au café, bougies et pierres de massage, sels de bains...) aussi ludiques que sensuels qui raviront une clientèle plus jeune et sensible aux plaisirs des sens. Dans le même registre, le Comptoir des Sens se devait aussi de mettre à l’honneur certains produits gourmands, du chocolat de dégustation, au café, en passant par les épices, voire des cristaux d’huiles essentielles destinés à parfumer ses plats ! L’ambiance de la maison, occupe une autre

place de choix au sein du magasin : bougies parfumées, fontaines décoratives et apaisantes, lampes de sel, diffuseurs de parfums d’ambiances et huiles essentielles apporteront à vos intérieurs une zénitude bienfaitrice. A combiner peut-être avec les compléments alimentaires en vogue, comme les fameuses fleurs de Bach dont l’usage pourra vous être expliqué lors d’ateliers spécialisés au sein du magasin. Et pour ne rien oublier, notons que l’on trouvera aussi au Comptoir des Sens des bijoux artisanaux Murano, les sacs et pendantifs Nahui Ollin réalisés en papiers de bonbons recyclés, ou pour l’homme, les briquets, stylos, porte-clés et sacs très fifties de la marque Vespa. Car c’est aussi là un des points forts du Comptoir des Sens. Son large choix de produits en fait le lieu idéal pour les cadeaux, ce que confirme d’ailleurs l’un des responsables du magasins : « 30% de ce que nous vendons sont destinés à être offerts ! ». Edith ou Catherine se feront une joie de vous composer un panier cadeau en fonction de votre demande ou de votre budget.

Comptoir des Sens

• 45 rue du Plateau 01440 VIRIAT, TEL: 04 74 22 04 41

p32 MAGV14_DECO3V p32_MEP MAG VILLE 22/06/11 12:32 Page1

MAISON ARCHI TENDANCES

DECO

Virginie Décoratrice d’intérieur lisation complète de la décoration d’une maison en construction, ce qui induit le suivi des travaux. D’où l’importance de bien connaître les corps de métiers avec lesquels on choisit de travailler et de ne collaborer qu’avec des personnes réellement compétentes. Mais cela peut aussi consister à faire du shopping avec mes clients !

Comment devient-on décoratrice ? La passion pour la déco, je l’ai en moi depuis de nombreuses années. Mais avant, je travaillais dans le tourisme et l’on me c o ns e i l l a i t souvent d’en faire mon métier. Alors un jour, j’ai décidé de franchir le pas : j’ai fait une formation de décoration d’intérieur - ce qui me semble indispensable pour démarrer sur de bonnes bases - et je me suis lancée ! Les débuts ont-ils été difficiles ? J’ai la chance de démarrer à un moment où le secteur est en plein essor. Je bénéficie clairement d’un effet de mode pour la déco. Ma meilleure pub, c’est la télé !

Faire appel à un décorateur, cela reste tout de même un luxe ! Plus aujourd’hui. J’ai été étonnée de voir à quel point la démarche s’était démocratisée. Mes interventions portent sur des villas luxueuses, certes, mais également des HLM. Certaines personnes ont même fait appel à moi alors qu’elles n’étaient que locataires de leur logement ! Si Virginie Garnier est adepte du style chalet (elle a d’ailleurs un bureau dans la station des 3 Vallées qui lui permet d’assouvir cette passion), ses talents n’en sont pas moindres dans l’expression d’un style beaucoup plus contemporain. La clientèle de Virginie Garnier se répartie entre l’Ain, le Rhône et la Savoie.

(32) Magville Bourg en Bresse • Eté 2011)

Une idée des tarifs ? Pour un simple conseil à domicile, si vous trouvez votre intérieur trop rétro, ou si vous hésitez sur le choix des couleurs ou des rideaux, je pratique un forfait horaire de ier 2010, Lancée en janv 70 euros de l’heure. s se ier exerce Virginie Garn en ut to e ic tr Cette visite donne lieu à cora talents de dé assi le home st un rapport de visite pratiquant au On ns ce cas : « ging. Mais da er lis na on rs détaillé (avec les réfés à pe ne cherche pa ion une valorisat rences de produits, un lieu. C’est i vise à plaire immobilière qu » e br etc.) donnant aux m plus grand no au

J’imagine que les demandes ne sont pas les mêmes d’un cas à l’autre ? Non, mais de toute façon, nous ne sommes pas là pour casser les murs. Notre rôle est différent de celui des architectes. notre métier est d’habiller les espaces agencés par eux, en intervenant sur les couleurs, les revêtements, le mobilier, les luminaires...

Comment procédez-vous ? Cela va du simple conseil à domicile à la réa-

clients les moyens d’entreprendre les travaux eux-mêmes. Pour une décoration complète, le prix est fonction de la surface et des artisans retenus. Pour une maison complète d’environ 150m2, il faut compter approximativement 2500 euros. Plus d’infos : www.deco3v.com

Must heave juin_MEP MAG VILLE 22/06/11 13:39 Page1

Must-have

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1. “Inova”

2. “Ophélie Optique ”

3. “Joaillerie Vicente”

Original, ce porte-manteaux à la forme élancée rappelle celle d'un arbre, il s'allume, ce qui en fait également un lampadaire original. Disponible en version non lumineuse, mat ou brillant (295 €) - Polyéthylène coloré dans la masse. Le modèle présenté est à 650 €

Lunettes solaires TOD'S Montures cuir tressé Modèle TO 0008

Montre SKAGEN En céramique blanche Cadran nacre et lunette sertie de swarovski

A découvrir chez “Inova – Vincent Joly“, 899, chemin des Lazaristes. 01000 St-Denis-les-Bourg. Tel : 04 74 45 03 76

Prix du modèle présenté : 382 €

Prix : 289 € Les lunettes optiques et solaires TOD'S sont en exclusivité à Bourg en Bresse chez : Ophélie Optique – 7 place Edgar Quinet 01 000 Bourg en Bresse

A découvrir chez “Joaillerie Vicente“, 16, rue Notre Dame à Bourg-en-Bresse. 04 74 23 37 56 •

Segway ou la comm’ réussie du Don du Sang Vous les avez peut-être aperçu déambuler dans le centre ville de Bourg de Bresse, le 13 mai dernier. Floqués aux couleurs de l’Etablissement Français du Sang (EFS), deux Segway sillonnent les rues piétonnes. Leurs pilotes, distribuant des flyers, invitent les passants à aller donner leur sang au camion de collectes stationné place Carriat : ce 13 mai après midi, une collecte de sang est en effet organisée en centre ville. L’EFS - site de Bourg fait appel à M Com’ Media "agence de communication multimédia" pour renforcer son image et dynamiser la collecte de ce jour-là.

Contrat très bien rempli ! Par un beau soleil, les Segway (sorte de chariot romain avec une motorisation électrique) et leurs pilotes ont pleinement joué leur rôle de sensibilisation au don de sang. Ornés de drapeau et de carénage à l’image de l’EFS et sa campagne « Votre Sang fait la différence », les deux pilotes ont arpentés les rues du centre ville pendant 4 heures. Le bilan : le nombre de donneurs de sang a doublé par rapport à la dernière collecte en centre ville de Bourg. 10 000 dons de sang sont nécessaires chaque jour en France pour répondre au besoin des malades. Vous pouvez donner votre sang, votre plasma ou vos plaquettes à l’Etablissement Français du Sang – site de Bourg en Bresse (Hôpital Fleyriat) Lundi, mardi, jeudi, vendredi de 8h à 13h, mercredi de 13h à 19h et le 1er samedi de chaque mois de 8h30 à 12h.

os v z Entreprises, associations, collectivités, essayez la distribution en Segway. ve r e Découvrez le service M Com’ Média ; de la création et l’impression des flyers 00 és R 9 jusqu’à leur distribution en Segway, M Com’ Média s’occupe de tout ! 4 5 1 Demandez Nicolas au : 6 8 04 86 15 49 00 ou n.ravoux@mcommedia.fr 04 Plus d’informations au 04 74 50 62 20 ou n° vert : 0 800 109 900 ou www.dondusang.net

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L’homme du mois

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e souche bressane par sa mère et lyonnaise par son père, Pascal Meilheurat a proposé le projet des Ain’pertinentes en 2007, « avec l’idée de valoriser le territoire, pour faire venir les touristes à Bourg, notamment les Lyonnais un peu méprisants à l’égard de notre ville », nous explique-t-il, enchaînant les cafés à la terrasse du Français, visiblement fatigué, mais heureux d’avoir pratiquement bouclé la deuxième édition de l’ouvrage qui accompagne cette biennale « d’art populaire citadin » organisée par l’office de tourisme de Bourg (dont Pascal Meilheurat est administrateur) et mise en œuvre par une association composée uniquement de bénévoles. Cette année, ils seront 35 (contre 20 lors de la première édition), 35 plasticiens et restaurateurs à avoir répondu présent. En provenance des environs proches, bien sûr, mais aussi de Lyon, Paris, Saint-Etienne, Tournus ou Valence.... « Travailler uniquement en local n’aurait eu aucun sens. Ce sont les participants extérieurs qui font rayonner l’évènement au-delà de Bourg », argumente d’ailleurs le créateur de l’exposition. Et pourquoi ce choix du poulet ? « J’ai deux passions, enchaîne la tête pensante des Ain’pertinentes : l’art et la cuisine. L’idée était de les faire cohabiter. Je suis convaincu qu’il n’y a pas de plus beau vecteur de communication que notre poulet AOC, mais il ne fallait pas rester sur les valeurs traditionnelles de ruralité. Je voulais un poulet moderne, qui soit néanmoins capable de véhiculer l’image d’authenticité de notre territoire ! »

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Pascal

Meilheurat

Un projet global Bon, reprenons : les Ain’pertinentes, c’est donc une exposition en plein air, à Bourg-enBresse. Une exposition de poulets en résine, customisés par des artistes de provenance et de renommée diverses. Chaque œuvre est également associée à une recette de cuisine autour du poulet de Bresse, élaborée par un chef, en binôme avec un ou une plasti-

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Ma(g)ville Bourg-en-Bresse • Eté 2011)

La gourmandise de l’Art

cienne... « J’ai tenté d’associer ceux qui allaient ensemble. Soit par affinité géographique, soit par tempérament. Cela n’a pas toujours fonctionné. Mais parfois, cela a donné lieu à de véritables échanges, riches de création artistique », reconnait Pascal Meilheurat. Une occasion de constater que les visages les plus médiatisés ne sont pas les artistes, mais bien les chefs. « Certains ont une véritable aura de star », confirme notre interlocuteur. Et le livre dans tout ça ? « Il entre dans le projet global. C’est le seul lien qui persiste dans le temps. J’ai voulu le construire comme un catalogue d’exposition, afin que les gens puissent conserver une trace de l’évènement ». Celui de la première édition s’était vendu à plus de 4000 exemplaires. Plus gros encore, l’ouvrage de cette année fera 148 pages. Pascal Meilheurat qui n’en est pas à son premier ouvrage (Dédicaces gourmandes,

est paru en 1996) et qui a lui-même conçu la maquette de celui-ci, prend aussi une part active à sa fabrication. « Le délai est très court, entre le moment où les artistes prennent possession de leur poulet et où les chefs réalisent leurs recettes. Il faut tout photographier et mettre en page en trois semaines environ », détaille notre homme, avant de préciser que selon lui, « ce qui fait la qualité d’un livre, c’est la cohérence dans l’emploi de la lumière, dans les angles de prise de vue ». Pour les photos des Ain’pertinentes, Pascal Meilheurat s’est donc entouré pour la deuxième fois de son complice photographe Etienne Heimermann, composant lui-même les textes (biographies des artistes, notamment) qui viennent enrichir le livre. Pour la première édition, Pascal Meilheurat s’était ainsi fendu de brefs poèmes, façon haïkus, se laissant parfois aller jusqu’à la pure fantaisie et poussant le détail

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jusqu’à bannir toutes les césures et faire en sorte que chaque texte ait entre 128 et 132 caractères ! « C’est un livre plaisir ! », avouera-t-il. Quid des gallinacés, après l’expo ? On se souvient que pour la première édition, un certain nombre d’entre eux avaient été vendus aux enchères. « Pas cette fois. 30 des 35 poulets ont déjà trouvé acquéreurs, explique Pascal Meilheurat. Nos partenaires se sont portés acquéreurs des œuvres, qu’ils nous prêtent le temps de l’exposition. Il s’agit d’une opération de mécénat culturel ». Des retombées ? La première édition avait générée quelque 100 000 visites, obligeant les organisateurs à réimprimer des plans guides en anglais. « Cela a également permis à de nombreuses familles d’avoir un but de balade à travers la ville. », donne encore pour exemple le maître d’œuvre de l’évènement. Et à l’avenir ? « La biennale d’art populaire citadin a vocation à durer, même si elle ne se traduira pas forcément toujours par la présence de poulets dans la ville ! L’idée première est de rendre l’art contemporain accessible et gratuit. Mais pour y parvenir, l’association des Ain’per-

tinentes devra sans doute passer par une professionnalisation. Aujourd’hui, l’opération mobilise huit bénévoles, qui ne comptent pas leurs heures ». Nos poulets, qui le valent bien, leur en sont certainement très reconnaissants ! www.lesainpertinentes.com Pascal Meilheurat, âgé de 49 ans est administrateur de l’office de tourisme de Bourg-en-Bresse dont il est également le vice-président. Avant d’endosser l’habit de maîtr e d’œuvre des Ain’pertinentes, l’homme a exercé plusieurs vies. Chef d’une entr eprise de vente de cuisinièr es et d’ustensiles de cuisines professionnels en vpc, il a également été à la tête d’un hôtel et s’est même, un temps , lancé dans la pr omotion immobilière... Son prochain projet ? Ouvrir une galerie d’art à Bourg-en-Bresse. Mais une galerie d’un genre nouveau ! Baptisé Ze Galery, le lieu se v eut, selon l’intér essé : « un concept populaire, avec des artistes de renom. On y tr ouvera leurs œuvr es, en même temps que des lithogr ahies à moins de 100 euros ».

Amateur d’art, collectionneur, mais aussi artiste, Pascal Meilheurat est notamment l’auteur de la cocotte géante qui trône en face du champde-foire, à Bourg.

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Renault Wind Le fun, version losange

Mais qu’est ce qui leur a pris !? A of rce de frayer sur les terres du consensualisme et des valeurs familiales, Renault nous avait en quelque sorte déshabitués de penser à elle, lorsqu’il s’agissait tout simplement de... plaisir. Or av ec la Wind, changement radical de braquet. Nous voici clairement revenus chasser sur le segment de la voiture fun. Une voiture qui s’adresse donc a priori à t ous ceux qui même à l’âge adulte, continuent à vouloir jouer aux petites voitures. trange tout de même, la discrétion de la marque autour de la Wind, sortie en... septembre 2010. Pourtant, il s’agit bel et bien d’une surprise, sinon d’une petite révolution. Alors si comme beaucoup d’automobilistes, vous avez raté sa venue (nous en voulons pour preuve le relatif étonnement suscité par le véhicule au moment de cet essai dans les rues de Bourg), voici un résumé des épisodes précédents. D’abord la Wind, c’est quoi ? Un coupé roadster, pour les communicants de la marque au losange. Mais

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Même si la filiation avec la Clio est décelable, la Wind se démarque très nettement de sa soeur citadine par son look sportif et ramassé, signature de voiture plaisir, à conduire cheveux au vent.

encore ? Une citadine deux places, donc, au toit rigide escamotable en douze secondes (voiture à l’arrêt), doté de deux motorisations souples et véloces associées à un châssis efficace qui en font sinon une bête de course, en tout cas une voiture au dynamisme affirmé, plus polyvalente qu’il n’y paraît de prime abord.

Une voiture plaisir Certes, ses deux places vont se révéler limitées pour ceux qui ne se séparent jamais de leur progéniture, même à l’occasion d’une escapade amoureuse. Mais dès lors que vous envisagez ne serait-ce qu’une partie de votre vie à deux, et à deux seulement, le reste de l’intrigue devient aussitôt plus limpide. Jugez vous-même : là où la plupart des concurrentes (roadsters) se contentent fréquemment d’un coffre riquiqui, la Wind affiche un 270 litres de rigueur, que la capote soit levée ou non. Et puis les places intérieures laissent de l’aisance au pilote comme au passager, ce que reconnait Corinne Moissonnier qui a accepté de tester la voiture à nos côtés. « On a l’impression de ren-

L’habitacle de la Wind Gordini, commercialisée depuis ce printemps poursuit le positionnement de la griffe sur le terrain « sport ». Les changements sont d’ordre essentiellement esthétiques et confèrent à la Wind un côté rallye tuné propre à séduire sans doute davantage un public masculin. Des sièges sport cuir à liseré bleu et marquage Gordini. Un volant et un levier de vitesse à pommeau boule métal dans les mêmes teintes. Les dragonnes se révèlent pratiques pour fermer les portières, une fois confortablement installé au fond des sièges sport. le coffre de 270 litres, un atout majeur qui joue en faveur de la relative polyvalence de la Wind. Aussi pratique pour aller faire ses courses que pour partir en week-end.

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trer dans une boîte, mais une fois derrière le volant, on s’aperçoit qu’on a de la place ! ». Un sentiment de confort encore renforcé par la qualité des sièges sport d’un excellent maintien. Une volonté de révéler le côté plaisir qui se retrouve également dans l’offre d’équipements branchés, à commencer par la possibilité de lire les fichiers MP3 ou de connecter votre baladeur, au moyen de la prise Jack ou USB du véhicule. Détecteur de pluie, clim, allumage automatique des feux, sièges chauffant, font aussi partie de la panoplie. Seule ombre au tableau, la visibilité arrière et latérale très réduite, heureusement compensée par le système d’aide sonore au parking. Ajoutez à cela que la Wind est proposée à un tarif bien en-deçà de ses concurrentes et vous comprendrez qu’il y a là de quoi mettre le plaisir de jouer à la portée de (presque) tout le monde !

FICHE TECHNIQUE Marque : Renault Modèle : Wind Motorisations : Pas de diesel, mais deux motorisations essence, Tce100 ou 1,6L de 133cv. Boîtes : Boîte manuelle 5 rapports. Finitions : Deux finitions Dynamique ou Exception, ainsi que deux modèles spéciaux, l’édition limitée Collection et la version Gordini, sortie ce printemps. Options : chrome sur la calandre, les bossages et les rétroviseurs, pack cuir, connectique USB, Jack ou bluetooth, sièges chauffants, aide au stationnement arrière... Coffre : 270 litres, capote ouverte ou fermée. Prix : de 15 900 € à 20 700 €, pour la version 1,6 133CV Gordini.

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Une façade avant souriante, sport et « tech » grâce au cerclage bleuté des optiques. Un toit rigide, escamotable en 12 secondes qui ne rogne pas sur le volume du coffre. Le double bossage arrière (disponible en chromé) confère une touche très profilée à la voiture. Une sportivité racée encore rehaussée par les jantes de 17’’ noires diamantées «Sphynx», (de série sur la finition Exception), particulièrement bien trouvées. Si vous ajoutez la double canule d’échappement arrière, proposée en option, la touche sportive sera parfaitement homogène et crédible. Les deux bandes blanches ou grises qui courent sur le hayon et le capot avant sont propres à la version Gordini.

Corinne Moissonnier Côté ville, côté campagne rrivée de la région parisienne il y a une quinzaine d’années, cette commerçante bien connue à Bourg, mère de famille de trois enfants, est aujourd’hui patronne des boutiques Ooxoo (anciennement Marèse) à Bourg et à Mâcon. Corinne Moissonnier, qui réside aux portes de la capitale burgienne avec sa famille, dit apprécier le fait de travailler en ville et de vivre à la campagne : « On change d’univers lorsqu’on rentre à la maison ! ». Si pour elle la voiture est d’abord un moyen de transport qui doit répondre à un cahier des charges précis et pratique, elle ne dédaigne pas pour autant le plaisir de conduire. Et la Wind, qualifiée de « sympa et sportive », ne serait pas pour lui déplaire pour se faire plaisir l’été. Même si, reconnaît-elle en pensant aux enfants : « Il faudrait que je me fasse plaisir toute seule ! ».

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L’entreprise du mois

Maisonsd’enFrance Un constructeur à l’écoute de votre projet La société SCIPA Maisons d’en France Rhônalp’Ain dont le siège se trouve à Bourg-en-Bresse est présente sur l’ensemble du département de l’Ain grâce à ses agences commerciales à Meximieux, Trévoux, Saint-Laurent-surSaône et Saint-Genis-Pouilly. La nouvelle équipe de direction, arrivée en 2010, et les 19 employés de la société ont à cœur de promouvoir les valeurs d’une entreprise à taille humaine et innovante. Maisons d’en France Rhônalp’Ain est à ce titre le seul constructeur de l’Ain à disposer du label NF HQE. dhérente pour l’Ain du réseau Maisons d’en France, 3e constructeur national avec plus de 3 700 maisons réalisées chaque année, l’entreprise burgienne réalise quant à elle environ 80 maisons par an sur le département.

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Quelles sont les caractéristiques d’une maison réalisées par Maisons d’en France Rhônalp’Ain ? « Tous nos projets sont travaillés par notre bureau d’étude et nos dessinateurs », explique Guillaume Nerat de Lesguise, directeur commercial de l’entreprise. En clair, cela signifie que si Maisons d’en France met bel et bien en avant son catalogue de modèles, le projet final tiendra toujours compte des désirs et des besoins du client. « Nous dessinons tous les projets », confirme Guillaume Nerat. Ce qui place les constructions de l’entreprise burgienne bien au-delà des prestations low cost de certains bâtisseurs au catalogue rigide, pour les rapprocher plutôt des caractères d’une maison d’architecte, chez lequel il n’existe aucun dessin préexistant, ce dernier étant le fruit d’un dialogue précis entre le professionnel et le futur acquéreur. « Sur certains projets, nous sommes très près de ce type de réalisations, tant les modifications apportées par notre bureau de dessin pour tenir compte

des souhaits du client viennent modifier les plans d’origine en profondeur, pour aboutir à une véritable maison sur mesure ! », ajoute encore à notre adresse le directeur commercial de Maisons d’en France.

Un peu de technique On l’aura compris, Maisons d’en France est un constructeur de maisons traditionnelles aux projets personnalisés. Mais en quoi sont-elles faites, ces maisons ? « En briques, pour un plus grand confort thermique », nous explique un autre spécialiste de l’entreprise. Des briques à la résistance thermique record de 1,32m2. K/W, ce qui représente un gain d’isolation de 33% par rapport au traditionnel bloc béton, et de près de 15% par rapport à d’autres briques en terre cuite, présentes sur le marché. Et pour demain, quoi de neuf ? La question a son importance, puisque dès 2012, de nouvelles normes environnementales très contrai-

Modèle de maison Apollo, de la gamme « contemporaine » de Maisons d’en France, avec ci-contre, les plans du rez-de-chaussée et du 1er étage de la maison. Qu’il s’agisse de la gamme « classique », « contemporaine » ou « BBC », chacun des modèles commercialisés par Maisons d’en France fait l’objet d’une réflexion très aboutie quant à l’amènagement des espaces intérieurs.

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p38-39 MAGV14_MAISONDENFRANCE p38-39_MEP MAG VILLE 23/06/11 08:43 Page2

gnantes vont peu à peu s’imposer à tous. Première étape : la norme BBC (pour Bâtiment basse consommation) devrait progressivement supplanter la norme HQE (pour Haute qualité environnementale), pionnière de l’éco-construction. « Maisons d’en Fr ance s’est toujours positionné en précurseur dans ce domaine », rappelle Guillaume Nerat. Car si la société au sein de laquelle il travaille propose une gamme classique de maisons, allant de 90 à 121m2, déclinables en version environnementales économes en énergie, Maisons d’en France propose également trois modèles de maisons BBC dont la première, en chantier, est actuellement en phase d’achèvement (plus d’info sur leur blog : www.nouvellesdenfrance.com) A quand la première maison passive ?

Constructeur & conseiller A moins d’être un chanceux capable de changer de maison comme d’autres changent de voitures, la plupart des clients de Maisons d’en France sont peu familiarisés avec l’univers à la fois très technique et juridique ayant

trait à la construction. « Le client est plutôt dans l’affectif, le plaisir, soucieux de l’exposition de son séjour bien plus que des méandres liés au dépôt d’un permis de construire », raconte cette conseillère commerciale. C’est pourquoi chez Maisons d’en France le client est accompagné dans toutes les étapes de son projet, de la recherche de terrain au suivi du chantier par un conducteur des travaux, qui non seulement suit les artisans dans la réalisation de leurs objectifs, mais rend également compte au futur acquéreur de l’état d’avancement de sa maison.

Maison d’en France Rhônalp’Ain Une adresse Maisons d’en France Rhônalp’Ain 1, place Clemenceau BP 1044 Bourg-en-Bresse Un site internet www.maisonsdenfrance01.com un blog www.nouvellesdenfrance.com ...et même une page facebook !

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Ci-dessus, à droite, modèle de maison BBC avec trois chambres à l’étage. Ci-contre : modèle Platine, de la gamme Classique du constructeur burgien.

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ARRÊT SUR IMAGES

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MERCREDI 25 MAI La deuxième édition des Ain’pertinentes, est lancée dans les salons de la Préfecture. l’occasion pour Pascal Meilheurat, initiateur de la manifestation, de présenter, artistes, chefs et partenaires qui se sont joints, cette année, à cette opération d’art populaire citadin qui vise aussi au rayonnement de Bourg audelà des frontières de l’Ain.

du JEUDI 9 JUIN Lancement dispositif des Ambassadeurs économiques de l’Ain. au château de Luponnas, à Vonnas. Initiée conjointement par le Conseil général et la Chambre de commerce et d’Industrie de l’Ain, l’opération vise à développer un discours cohérent et attractif sur un département aux mille facettes économiques et industrielles. Plus d’infos sur www.ainvestir.fr

SAMEDI 11 JUIN Ca c’est fait

! Deuxième participation au Relais des entreprises de Viriat, pour une équipe Voix de l’Ain/Ma(g)ville. Mais tandis que nous finissions péniblement avant-avant dernier l’an passée, nos six valeureux coureurs se sont cette année illustrés par une plus honorable 125e place (sur 180 participants), améliorant leur temps de près de 40 mn sur leur précédente participation. Preuve que l’entraînement, ça paye !

Inauguration après un relifting complet, de la nouvelle boutique Krys de Patrice Saunier, au centre commercial Carrefour de Bourg-en-Bresse. Ouvert du lundi au samedi, de 9h à 20h.

JEUDI 9 JUIN

MENSUEL GRATUIT édité par M Com’ Media

Tirage : 10 000 exemplaires Directeur de la Publication

Bernard Bienvenu Rédacteur en chef Frédéric Rihn f.rihn@magville.fr Ont collaboré à ce numéro Charlotte Vincent, Jean-Philippe Auray, Yvette Louis, Caroline Guérin, Nicolas Bernard, Anthony Quindroit et Julien Tournier.

Vernissage

MERCREDI 15 JUIN champêtre dans le « jardin » de la Fondation Bullukian, au cœur de Lyon et à deux pas de la place Bellecour, à l’occasion du lancement de l’expositin Local line 7, en collaboration avec le Musée d’Art Moderne de Saint-Etienne. A découvrir jusqu’au 23 juillet. Entrée libre, du mercredi au samedi, de 13h à 19h.

(40) Magville Bourg-en-Bresse • Eté 2011)

Siège social : 16, rue Lalande 01000 Bourg-en-Bresse Impression : AGB Liste des points de diffusion et précédents n° consultables sur www.magville.fr Retrouvez-nous aussi sur

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