MAGVILLE by Frédéric Rihn

g Ma( )ville.fr N°0

le magazine

du citadin curieux

ro é m u n e Dans c

octobre 2009

t i u t a r g

(

Test

)

Au volant des bolides d’IWay, à Lyon

Restaurant

Au cœur de l’Afrique

“Mets et Vins”

blanche

à Bourg

QUOI-2-9 ?... tenez-vous au courant SORTIRVOIRECOUTER... notre agenda

u rtea Ma

pour vous mesdames

pour vous messieurs s -Yve ean ©J

Cahier Femmes

Des pages hommes

Bourg-en-Bresse

297 x 210

SOMMAIRE De l’air ! Ça y est, c'est parti !

Le test Pages 4 et 5 A fond et en forme, avec les simulateurs d’IWay

Pages 6 et 7

QUOI -2-9 ?

Sushi, soupe, Jumping, fitness....

Pages 10 à 14

Restaurants, escapades...

16 La page écolo

Cahier Femmes Pages 18 à 23

Cahier hommes Pages 24 à 29

Pages 30 à 33

Du côté des entreprises

Vous tenez entre les mains le premier exemplaire de votre nouveau magazine. Un magazine que nous espérons taillé pour vous, citadins de Bourg. Car on l'a trop souvent répété, la capitale de l'Ain n'est pas qu'une addition de clichés, vous voyez de quoi je veux parler ? Le triptyque ferme bressane-poulet AOCet-vin-du-Bugey, ça vous cause ? Car sans renier la tradition, nous savons bien que nous avons aussi le regard tourné vers l'extérieur. Bourg et son bassin de 70 000 habitants (pas tout à fait, mais c'est pour arrondir !) ne manquent pas d'être vivants et dynamiques, modernes et à la page. Ouverts sur l'extérieur, aussi. Sur les tendances, la mode, le high-tech et le bienêtre. Et qu'on ne vienne pas nous raconter que le Burgien ne lorgne jamais vers Lyon, Genève ou Annecy. Que Paris, qui se trouve à moins de deux heures de TGV, lui paraît lointaine et négligeable ! Qu'on ne nous dise pas non plus que le Burgien, qui vit à deux pas des pistes de ski les plus enviées de la planète, s'en désintéresse au prétexte qu'il a là, tout près, le Mont Myon pour digérer son poulet à la crème ! Allons ! Ne nous prenez pas pour d'irréductibles Gaulois ! C'est qu'on a beau habiter une ville que beaucoup ont du mal à situer sur une carte, on vit avec notre temps, nous, Môssieur. Maintenant, on a aussi notre magazine !

Contri buteurs < Frédéric Scali photographe auteur Frédéric Scali est photographe-auteur basé sur le territoire du Bugey. Son travail varie entre les commandes d'illustrations, de photothèques pour le tourisme/patrimoine et culture, la communication d'entreprises et le reportage pour les particuliers. Début 2009, il rejoint le collectif « Altervisions », association qui a pour but de promouvoir la créativité photographique et de démocratiser l'accès à cet art. Vous pouvez retrouver l'ensemble de son travail sur son site personnel www.floualier.com.

Corinne Bertrand

photographe culinaire

Photographe culinaire à Bourg, et responsable de l’Atelier photographique, structure cofondée avec Thierry Moiroux, de l’agence Thyx qui l’a cornaquée durant ses jeunes années, Corinne Bertrand a accepté de se livrer pour nous à un exercice de style. Comment ? En nous faisant partager sa passion de la bonne cuisine en compagnie de son complice en gastronomie, Stéphane Prévalet (rubrique Papilles, p.10).

(Octobre 2009 • Magville (3)

ON LY À T ES C’

I-Way Des simulateurs de course uniques au monde à une heure de Bourg !

ne invitation comme ça, ça ne se refuse pas. Un essai gratos dans un joujou hors de prix, dessiné par Pescarolo Sport excusez du peu ! - ça valait toujours mieux qu’une journée à sillonner la campagne au volant de mon camion de livraison. En fait, ce n’est pas tant mon métier que mon hobby qui m’a valu ce cadeau. Je suis coureur de rallye et le journaliste qui m’a fait cette offre voulait recueillir mes sensations. J’ai donc posé un jour de congés et je me suis rendu chez Iway, dans le 9e, à Lyon. Là-bas, rien à voir avec les traditionnels kartings pétaradants ou autres jeux d’arcade. Les simu-

lateurs sont montés sur six vérins et ressemblent à de vrais bolides ! Formule 1, rallye, endurance... pour le choix du modèle, c’est un peu selon les affinités de chacun. Le mieux étant encore d’opter pour les trois, tant les sensations varient d’un simulateur à l’autre. En arrivant, j’ai donc laissé ma voiture perso au parking et j’ai franchi le seuil du bâtiment en forme de bunker contemporain. Une jeune brindille brune s’est campée devant moi et m’a tendu un poignet gracile comme si j’étais Lewis Hamilton en personne. Petit tour du propriétaire en sa compagnie : style classieux, épuré, urbain... Avec lounge bar-resto en Corian® et canapés où l’on grignote des en-

Espace lounge, restaurant “finger food” et salle de remise en forme... la panoplie complète pour se refaire une santé après la course ! A noter que jusqu’au 31 mai, Iway propose un programme minceur exclusif à 199 euros (Rens. sur www.i-way.fr)

(4) Magville • Octobre 2009)

EN PRATIQUE

IWay, un concept novateur jusque dans la structure du bâtiment de 5000 m2, œuvre du jeune designer Cyrille Druart. Excepté le puits de lumière du hall d’entrée et les raies des terrasses végétalisées, tout le complexe baigne dans un éclairage artificiel et tamisé.

■ De 45 à 90 euros la séance. Possibilité de courses entre amis (jusqu’à 6). ■ En plus d’être un espace de loisirs et de détente, Iway se destine aussi à l’accueil des entreprises (salles de conférence, possibilité de privatisation des espaces...). ■ Un centre de formation routière et de stage de récupération de points vient compléter l’offre.

www.i-way.fr Implanté dans le 9e arrondissement de Lyon, IWAY est situé au 4 rue Jean Marcuit, à proximité de la brasserie l’OUEST et du complexe de cinéma Pathé.

cas diétético-branchés concoctés par le chef étoilé Jean-Christophe Ansanay Alex. J’apprends avec stupéfaction que l’idée du concept a germé dans la tête de deux jeunots de 28 ans, Pierre Nicolas et Benoît Dupré, qui après un bref début de carrière dans l’univers du tennis pro, ont délaissé les courts et investi la bagatelle de 12 millions d’euros dans l’achèvement de leur rêve ! Suite de la visite, donc : l’espace sport et spa, situé en sous-sol, est composé d’un carré cardio/muscu équipé du dernier cri en matière de machinerie. Ajoutez à cela une salle dédiée aux cours collectifs et un espace cycling, un spa digne des Mille et une nuits (avec sauna, hammam et cabines de soins pour les massages) venant apporter la touche finale à cette offre pléthorique. Tout ça est assez loin d’un stand de course, au sol taché d’huile de moteur ! Mais bon, je n’étais pas venu pour ça et la visite des lieux achevée, restait à faire

connaissance avec les bolides. Là, histoire de tant, je me sens essoufflé comme si je venais vous mettre en condition, tout commence par de courir un 100 mètres, barbouillé à force une séance de briefing au cours de laquelle on d’encaisser les “g” et le roulis des sorties de vous explique les spécificités des machines et piste. Il paraît que 8% des gens sont allergidu circuit. Suit une séance dressing avec enfi- ques aux simulateurs. Je suis heureux de ne lage de la combi, de la cagoule, des bottines pas en être ! et du casque... la tension monte d’un cran ! Bruit, mouvement, vue, toucher... Il n’y a que Et puis vient l’essai. En tout, 3 minutes de l’odorat qui n’est pas sollicité. Quoique... tour de piste pour prendre la mesure du bolide Après 20 minutes de courses, c’est bien d’une et une course de 7 à 10 minutes, chahuté douche et d’un en-cas dont j’ai le plus besoin. dans tous les sens comme un glaçon dans un Direction le spa et la terrasse pour l’apéro ! shaker. Je connais les sensations que procure la course. Eh bien chez IWay, c’est pareil ! Tout est reproduit à la perfection dans Le plus : Le cadre est super. Je vais des simulateurs jusqu’ici conseiller cet endroit à des amis, c’est réservés à l’armée ou à l’aécertain ! Très “jeune cadre dynamique”, ronautique. Coincé dans la parfait pour boire un verre après la course. Jean-Christophe, coque exiguë de la F1, avec Peut mieux faire : Le prix, bien notre “testeur” le moteur qui hurle ses sûr. Même si en comptant bien, ce d’un jour, est pilote 100 décibels en surround à n’est pas tellement plus cher que 20 amateur sur Fiat travers les parois du casmn de karting. Et les sensations ne Bravo GT 2 litres. sont pas du tout les mêmes ! que, mon coeur monte en Il a déjà participé tour à chaque passage de Le moins : Je trouve dommage à de nombreuses d’avoir investi tant d’argent et d’avoir courses de côtes rapport au volant. Pour négligé le graphisme. Aujourd’hui, dans le département mon premier essai, je fais dans la plupart des jeux électroniques, et même au-delà. un peu moins de 3mn au on se croirait dans un film. Mais Nous avons voulu tour. Très en deçà du record je comprends qu’ils aient voulu recueillir détenu par un des privilégier les sensations à l’aspect ses impressions. employés d’IWay. Et pourpurement visuel.

(Octobre 2009 • Magville (5)

QUOI -2-9?

sushis

Mangez des à Bourg ? plutôt deux fois qu’une ! Si le premier restaurant de sushis de la ville a ouvert ses portes à Bourg au mois de mars (O’Sushi”, 25 rue Victor Basch, en plein cœur de Bourg, près de la place de la “Vizirette”), un second du même acabit lui a aussitôt emboité le pas (Mon Sushi, 5 bd Joliot Curie, à deux pas de l’Amphi). (critiques à lire prochainement dans Ma(g)Ville.fr). Reste à se demander quelle mouche a piqué la ville et si les Burgiens, a priori plus experts en poulet cuit qu’en

poisson cru, mordront suffisamment à l’hameçon de cette fièvre du soleil levant qui a tout d’une mode pour l’instant, et qui pour durer, devra aussi savoir s’inscrire dans le temps.

Crédit photo : Corinne Bertrand

Vous reprendrez bien ? un peu de

soupe

Ca y est, ça sent l’été. Pourquoi ? Parce que Giraudet ressort ses soupes froides à se pâmer. Au chocolat-melon, gaspachos andalous, menthe-réglisse-tomate... Conditionnées en bouteilles de 50 cl, fraîches (d’où leur date limite de consommation fixée à 30 jours), respectant les saisons avec des produits arrivés à maturité, ces soupes en même temps que d’autres produits de la marque comme les quenelles, les sauces ou les plats cuisinés, sont notamment en vente à la boutique Giraudet, de Bourg, (21, rue du Maréchal Joffre 04 74 22 45 85) ou peuvent être commandées sur internet : www.giraudet.fr.

Jumping international Le 19e jumping international de Bourg fera comme chaque année l’évènement du printemps dans la capitale burgienne. Cette manifestation, qui fait partie des 7 concours internationaux du circuit France sera doté, cette année d’une cagnotte de 190 000 euros. Une soixantaine de cavaliers sont attendus et de nombreux évènements ponctueront chacun des cinq jours que durera la manifestation. Top Foal Bresse Bleu, relais Poneys-chevaux, Grand Prix de la Ville et épreuve du Conseil général en tête. www.csi-bourg.com

polo

Club 2009

Après une année d’interruption, la Polo Cup sera de retour en 2009 sur un site entièrement réaménagé, avec de nouveaux partenaires. Cette année, c’est Eric Favre, patron des laboratoires Les Trois Chênes, qui devrait reprendre le flambeau laissé vacant en 2008. Vous aurez sans doute relevé, tout comme nous, la facilité avec laquelle les Lyonnais ont su s’approprier notre plaine de l’Ain. Bizarrement, l’Ain ne souffrirait plus d’une déplorable image bouseuse, mais serait donc devenu hype.

Du 11 au 14 juin sur le terrain de la Plaine de l’Ain. (6) Magville • Octobre 2009)

Quand vieille nippe se dit

vintage Lyonnaiseries encore, avec le marché de la mode Vintage, les 30 et 31 mai, au marché de gros, à Lyon (dans le 2e arrondissement). En 2008, plus de 20 000 visiteurs ont arpenté les allées du marché, qui, cette année, sera placé sous le signe de la musique. Née en 2002, cette initiative de Nadine Gelas, fondatrice par ailleurs de l’université de la Mode, à Lyon, attire depuis, chaque année, un nombre croissant d’exposants et de visiteurs. Petit rappel pour ceux qui l’ignoreraient encore : le vintage n’est en rien de la fripe de bas étage, mais concerne de préférence des vêtements et accessoires griffés des années 50 aux années 80. Qu’on se le dise !

En savoir plus : www.marchemodevintage.com

23 trophée Smart

fitness

Née à Paris et essaimant depuis une dizaine d’années, Amazonia se distingue essentiellement de ses concurrents surfant sur le coktail

fitness, muscul, cours collectifs, en pratiquant des tarifs plutôt en dessous de la moyenne et un esprit très “décontracté”. En attendant de les découvrir, on peut se faire une idée de leurs prestations sur : http://www.amazonia.tm.fr/index. php (Le site comprend une vidéo de présentation).

Un mini-Bercy à Mâcon A l’horizon 2011, la ville de Mâcon verra sans doute sortir de terre une salle évènementielle de 5000 places en remplacement de l’actuel parc des expositions. L’information a été révélée par notre confrère L’Express dans un supplément exclusif du 23

avril. Au programme de cette salle multi-activités : des évènements culturels, sportifs, des concerts ou des salons. Coût estimé de l’opération confiée à l’atelier d’architecture Chaix & Morel et associés : 13 millions d’euros.

L’ETE sous le signe du GOLF

Déjà présente à Lyon, Dijon, Mâcon comme dans 68 autres villes de France, la nouvelle chaîne de clubs de fitness Amazonia va prochainement faire son arrivée à Bourg, dans la zone commerciale de La Neuve.

Le 23e trophée Smart aura lieu les mercredi 24 (compétition individuelle) et jeudi 25 juin (par équipe) au golf du Gouverneur, à Monthieux, dans l’Ain. Sorte de grand raout du monde des affaires et des jetsetteurs régionaux, le trophée Smart est chaque année l’occasion de nouer de fructueux contacts dans un esprit de convivialité autour du golf. Preuve par 18 que fair-play, esprit de compétition et sens des affaires peuvent aussi aller de pair.

QUOI -2-9?

Nouvelle salle de à la Neuve

Allianz EurOpen de Lyon 2009 Eté décidément bien chargé pour le golf du Gouverneur, qui après le trophée Smart devra se consacrer du 8 au 12 juillet, au deuxième “open de golf lyonnais”. Evènement international de haut niveau (avec une dotation de 150 000 euros, légèrement en baisse par rapport à l’année dernière, conjoncture oblige), ce tournoi se place d’emblée parmi les trois plus gros de France et parmi le top 5 du Challenge tour. D’ailleurs, le vainqueur de l’édition passée, David Horsey, a fini premier au classement final de ce même challenge tour qui permet d’accéder aux plus hauts niveaux de compétition. La compétition devrait rassembler 156 joueurs représentant une vingtaine de nationalités. 10 à 15 000 visiteurs sont également attendus sur la durée du tournoi (entrée gratuite). Infos : www.allianzgolftour.com

David Horsey (Angleterre)

130 x 93 130 x 190 (Octobre 2009 • Magville (7)

SORTIRVOIRECOUTER son Le bon

Pascale Picard

A Lyon, art contemporain veut rimer avec quotidien !

“

e spectacle du quotidien”. Voilà le thème retenu pour cette 10e édition de la biennale d’art contemporain de Lyon.

Qu’on se souvienne encore de la neuvième, qui avait fait couler beaucoup d’encre en raison de sa trivialité brouillonne, qualifiée d’illisible par certains. Réconcilier le public et les amateurs de tout poil avec la Biennale dans ce qu’elle a de meilleur, l’enjeu était donc cette année de taille. D’autant que la Biennale de Lyon, ambitionne de faire goûter au “grand public” un art parfois qualifié d’abscons et peu à même de déplacer les foules. Surtout en France. Alors quoi de neuf sous le soleil, pour ce dixième cru ? Commençons par rappeler les fondamentaux : la Biennale de Lyon, ce sont des artistes et des oeuvres, mais aussi des lieux, disséminés de par la ville. Avec des formules tarifaires incitant à revenir souvent. Organisée chaque année impaire depuis 1991, la Biennale est née d’une idée de Thierry Raspail, directeur du Musée d’art contemporain. Elle fonctionne selon un mode

d’organisation bicéphale, puisque la direction artistique (Thierry Raspail) élabore une problématique qu’elle confie ensuite à un commissariat avec qui elle collabore en vue de la conception du projet artistique final. Si cela paraît compliqué de prime abord, la formule a au moins l’avantage d’insuffler du sang neuf à chaque nouvelle édition. “Une habile manière de faire traiter les thèmes à travers la personnalité d’autres” (Jean-Hubert Martin). C’est Hou Hanru qui s’y colle cette année. Ce Chinois, né en 63 et travaillant entre Paris et San Francisco n’en est pas à son coup d’essai, si l’on en juge par son pedigree long comme le bras. “L’art contemporain et la culture peuvent retrouver le rôle social de critique et permettre à l’imagination de faire des propositions pour un avenir meilleur” écrit-il dans la profession de foi qui introduit cette 10e édition. On demande à voir !

Du 16 septembre 2009 au 3 janvier 2010 Rens. www.biennale-de-lyon.org

A NE MANQUER sous aucun prétexte

Si l’on convient de ranger Sline dans une petite boîte à bibelots kitch, il faut bien admettre que nos amis québecquois nous livrent fréquemment quelques pépites musicales. (Qui ne se souvient de l’adorable Lhasa et

de sa Llorona ?) Avec Pascale Picard, (si, si, vous avez certainement déjà entendu son titre Gate 22), la livraison du moment prend la forme d’un bon gros folk d’jeuns et musclé, caressant et mélodique, paresseux et entraînant. Tout ça à la fois ! Le petit bout de femme sautillante et énergique sur scène sait aussi pousser sa voix susurrante et mielleuse, jusque dans ses retranchements. Le tout servi par un band comme ils disent là-bas, qui connaît son affaire. Prise de risque zéro, donc. A condition d’aimer le genre !

http://www.myspace.com/pascalepicard

Serial

lecteur

A relire ces trois bouquins aujourd’hui, on se dit qu’ils avaient un petit air prémonitoire, tout de même ! Fresque au scalpel du monde des grandes entreprises et de la finance (Le Capital, sorti en 2004), de la politique (Le Manifeste, 2006) et des médias (L’idéologie, 2007) Stéphane Osmont (c’est un pseudo) sait de quoi il parle. Cet énarque, spécialiste de la finance, conseille aussi, lorsqu’il n’écrit pas, des grandes entreprises dans leurs choix stratégiques. Jubilatoire, édifiant, un brin surréaliste sont les qualificatifs qui viennent le plus

spontanément à l’esprit, à la lecture de ces ouvrages aux titres inspirés de Marx. Patron d’une grande banque obsédé par les taux de rentabilité et ses juteuses stockoptions, Premier ministre en mal d’amour, menacé de mort par un groupuscule terroriste et spin doctors sans scrupules s’entremêlent dans un éblouissant va-et-vient. L’envers du décor d’un monde kafkaïen à la dérive. Stéphane Osmont,

Le Capital, Le Manifeste, l’Idéologie Grasset > Existe en poche pour les deux premiers, broché pour l’Idéologie.

l’Agenda du mois Semaine 23 VENISE

Pinault, douanier de l’art A partir du 6 juin On connaît le goût de François Pinault pour l’art contemporain. L’homme a aussi les moyens de ses lubies. D’où cette ouverture, à Venise, sous la houlette de la Fondation éponyme d’un centre d’art contemporain à la Pointe de la Douane, réarchitecturée par Tadao Ando (3000m2). Première expo : Mapping the Studio, à partir du 6 juin. Trop classssse, un soir de barbecue, de lâcher, entre “tu reprends de la salade ?” et “Délicieux cette côte de bœuf” : “Comment ! tu n’as pas encore vu Mapping the Studio à Venise !?”

(8) Magville • Octobre 2009)

Semaine 24 GENEVE

Zizi sexuel, l’expo

Semaine 25 DIJON

Du 2 au 28 - de 8h30 à 18h

Un musée à l’aveuglette

Cette exposition répond avec humour et délicatesse à toutes les questions que se posent les préados sur l’amour et la sexualité. Adaptée du best seller "Le Guide du Zizi sexuel", de Zep et Hélène Bruller, elle propose un parcours initiatique illustré par les personnages du livre. Quand ? Du lundi au dimanche de 8h30 à 18h. Où ? Geneva Palexpo. Prix : 12 CHF. Libre jusqu’à 16 ans. http://www.zizisexuel.ch

Samedi 20 - 14h30 L’idée : découvrir, les yeux bandés, des chefsd'œuvre des collections permanentes du musée des Beaux-Arts de Dijon. Se mettre dans la peau d’un aveugle et partir à la découverte de chefs-d’œuvre, les sens en éveil. Visite adaptée aux personnes mal ou nonvoyantes mais aussi ouverte à tout public. Réservation conseillée : 03 80 74 52 09. Palais des Etats de Bourgogne

Semaine 26 LYON KODO aux Nuits de Fourvière Mardi 23 - Mercredi 24 Les tambours du Bronx, version niponne. Blague à part, Kodo, qui signifie en japonais “battement de cœur” est en réalité un village où se perpétue l’art des percussions traditionnelles japonaises. Depuis 1981, la communauté consacre une partie de son temps à parcourir le monde dans le but louable de faire connaître son art. Palpitant ! Plein tarif 31 /Jeunes 26 Rens. et réserv. : 04 72 32 00 00 www.nuitsdefourviere.fr

(Octobre 2009 â&#x20AC;˘ Magville (9)

Pour les papilles

’adresse nous a été chaudement seaux étoilés comme le Crillon, à Paris, ou, recommandée. En poussant la plus insolite, en tant que « cuisinier personnel porte, on se dit que l’amie en de Monsieur et Madame Juppé lorsqu’ils étaient question ne nous voulait pas for- au Quai d’Orsay ». cément du bien. La décoration – En quête d’un lieu où se poser, Stéphane Prédoit-on vraiment parler de déco ? - est triste à valet a cru bon, un temps, d’opter pour la souhait. Morne comme ces restos endimanchés campagne. « Mais j’en ai très vite eu marre de de notre enfance. Les Parisiens, quand ils veu- servir du poulet-crème ! ». lent décrire un lieu désuet, disent que ça fait Retour à la ville, donc, pour laisser libre cours à sa créativité. Créativité ? Le mot est si gal« provincial ». Nous, on doit dire comment ? vaudé qu’il mérite sans doute un Pourtant, l’accueil est feutré zeste d’explication. « Si je travaille et sans apprêt. Profession« Marre du du filet de boeuf, c’est pour qu’il ait nel, donc. Et l’on se dit que poulet-crème » le goût du boeuf. Il ne s’agit pas d’y le jeune homme qui se mettre une tonne d’épices. J’aime charge de notre veste, ne mettre en valeur le produit, précise le chef. doit pas être serveur par dépit, après un nième Ajoutant, pour le cas où nous n’aurions vraiplantage de sa licence de psycho. Assez rigolé, donc, et place aux choses sérieu- ment rien compris : Faire plein de mélanges, ses. Deux citations (2008 et 2009) au Miche- c’est pas mon truc ! ». lin, dans la catégorie Bib gourmand qui récom- L’homme se targue aussi de travailler, à chaque pense les meilleurs rapports qualité/prix, ça ne fois que cela est possible, avec des producse trouve pas sous une feuille de laitue fanée. teurs locaux. « ça ne sert à rien d’aller cherEt là, respect ! Un menu du jour à 14 euros cher de la truffe dans le Périgord, quand on en comprenant entrée, plat, dessert, verre de vin a dans le Bugey ! » Itou pour la carte des vins. Plutôt que de référencer de grandes maisons, et café, qui dit mieux ? « Je ne gagne pas d’argent là-dessus », recon- Stéphane Prévalet collecte les vins de petits naît volontiers le chef, Stéphane Prévalet. producteurs qu’il nomme goulûment ses « payVisage rond, presque poupin, et charpente de sans vignerons ». bûcheron, l’homme (36 ans) trimbale un Et dans l’assiette, ça donne quoi ? Des menus phrasé gouailleur - « brut de décoffrage » - qui à 19, 24, 29, 35, 39, 43 et 47 euros plus la dénote d’avec son goût pour la sophistication. carte, sans recourir à la facilité du congelé. Un « J’aime bien le gastro, la cuisine un peu boulot titanesque. D’autant que le chef ne recherchée. Je me vois mal faire de la brasserie. s’est entouré que de deux apprentis et qu’il fait tout lui-même, du pain aux mignardises Ce n’est pas mon truc ! », tranche-t-il. Après un CAP et un BEP suivis d’un Bac Pro à accompagnant le café. Citons au passage, au Luxeuil-les-Bains, l’homme a gravi les éche- rang des entrées chaudes, cette étonnante lons, jusqu’à évoluer aux postes clés de vais- “Poype”, composée de tomates épépinées,

(10) Magville • Octobre 2009)

cuites deux jours au four et fourrées de grenouilles décortiquées. Fondante et savoureuse. A suivre, pioché au hasard du menu à 35 euros, un sandre sauvage poêlé et son risotto aux écrevisses, sauce au vin jaune. Passé le plateau de fromages que l’on aurait tort de négliger (le papa était fromager), que dire de la mousse au pain d’épice, glace bourgeon de sapin ? Exquise et raffinée. Une amie qui nous voulait du bien, en définitive ! • F.R.

Où, quand, comment ?

EN PRATIQUE

“Mets et Vins”

Stéphane Prévalet et Corinne Bertrand se sont rencontrés par hasard, lorsque la seconde, photographe culinaire, est venue frapper à la porte du premier. Elle cherchait un styliste culinaire. Dans son métier à elle, c’est la personne chargée de mettre en scène les plats. Des photos de Corinne Bertrand ornent les murs du restaurant. Il se murmure même que les deux compères ont un projet de livre en commun. “Un truc différent !” confesse le restaurateur.

Restaurant Mets et Vins 11 rue de la République, Bourg-en-Bresse Fermé lundi et mardi Tél. 04 74 45 20 78

Cours de cuisine Stéphane Prévalet organise épisodiquement des cours de cuisine dans son arrièreboutique. En petits groupes pour mieux être à son affaire, on y apprend le b-a-ba d’un plat réussi !

Service traiteur Ça aussi, il fait. Il suffit de commander.

FROM

Coup de torchon sur le Gaperon ! Ce fromage au lait de vache originaire d’Auvergne ou du Puy-de-Dôme est affiné à l’ail et au poivre. Autrefois qualifié de fromage du “pauvre” car fabriqué avec du petit lait, il se déguste aujourd’hui comme une gourmandise. Deux sortes : le gaperon en ficelle, qui s’apprécie jeune ou crémeux et qui est affiné avec du poivre en grains et le gaperon fermier, moulé au torchon - d’où sa forme de figue. Fabriqué, lui, avec du poivre moulu, il se déguste plutôt jeune. Chez Christophe Cuinet, affineur, au marché couvert de Bourg le mercredi et le samedi.

E VIAND

POISSO

L’Omble chevalier Ce poisson d’exception, à chaire blanche, ferme et tendre, ne se laisse pêcher que durant les périodes de pleine lune. Les meilleurs specimen se trouvent dans les eaux limpides du lac d’Annecy. A déguster avec une compotée de fenouil tiède et un verre de Chardonnay à 13°C ou 14°C.

Primitivo di Manduria SUD

Les Pouilles sont une des régions les plus sèches d’Italie. Seuls les cépages les plus robustes, capables de puiser l’eau dans les tréfonds du sol, sont capables d’y vivre. Le primitivo est de ceux-là. Il s’agit d’un des plus anciens cépages amenés par les Grecs. Et c’est encore sur les sols calcaires du village Di Manduria qu’il exprime le meilleur de lui-même, délivrant un vin puissant, cuivré, à la robe épaisse et à la riche palette aromatique. Pour en tirer toute sa quintessence, il convient de le déguster aux environs de 14°c. Avec un plat typique des Pouilles, justement, comme le carré d’agneau accompagné de poivrons et d’aubergines ou d’une ratatouille.

••• pour les papilles

LE VIN

SSERT E D U /O T E E G A

13,50 euros au restaurant La Trattoria 27, avenue Alsace Lorraine, à Bourg.

(Octobre 2009 • Magville (11)

Escapades L’ApériKlub et le First, deux lieux emblématiques de la nuit lyonnaise, situés à deux pas l’un de l’autre. Le café de l’Horloge, dans le quartier des Brotteaux, établissement ouvert par Régis Bétoule, par ailleurs patron du restaurant “Les Lyonnais”, est un lieu idéal pour débuter la soirée.

Lyon, quartier des

isons que nous sommes jeudi. Il fait plein beau temps et comble de chance, vous avez posé un jour de RTT ! Quoi faire pour le meubler ? N’y pensez plus, nous avons trouvé pour vous. A moins d’une heure de Bourg, le quartier des Brotteaux, dans le 6e arrondissement de Lyon, offre un prolongement très crédible au shopping sur la Presqu’île ou à la flânerie touristico-romantique dans le Vieux Lyon. Si vous arrivez en fin d’après-midi, commencez donc par vous décrocher une invitation à un des nombreux vernissages qui animent le quartier. Que ce soit dans la trentenaire galerie Saint Hubert, qui expose d’ordinaire le haut du panier ou dans une galerie plus jeune, comme celle du Parc ou à l’atelier galerie du Cygne. (voir toutes nos adresses sur www.magville.fr) Rafraîchissez-vous les yeux sans taper l’incruste, sauf bien sûr si vous souhaitez jouer les pique-assiette ou mieux, vous faire une toile ! Non loin de là, au café de l’Horloge, sonne déjà l’heure de son apéro (1) hebdomadaire. Les Beautiful people en terrasse (évitez de venir

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(12) Magville • Octobre 2009)

(1)

Brotteaux

fagoté comme un touriste), se congratulent d’être si bien lotis sous la chaleur doucereuse de calorifères lorsqu’il fait frais. Si le style maison vous déplaît, ce ne sont pas les alternatives qui manquent. Bistrot de quartier baignant dans son jus, annexe branchée d’une célèbre boîte gay... Il est maintenant 20h passées et il se fait comme une petite faim, non ? Le temps est venu d’élire un lieu pour dîner (2). Pas de panique ! Car là encore, vous n’aurez que l’embarras du choix. Que vous optiez pour une “brasserie” de grand chef par ailleurs étoilé comme L’Est de Bocuse ou le Splendid, d’un certain Georges Blanc, que vous leur préfériez un décor très début de siècle avec la brasserie des Brotteaux, une cuisine fraîche et sympa ou du grignotage raffiné,

voire manger grec ou asiatique... Le quartier offre de quoi faire un bon repas. Votre dîner achevé, vous souhaiterez sans doute boire un verre ou faire la fête tard dans la nuit. Là encore, les adresses idoines font florès : ambiance latino au Vog, plus chic et branchée à l’Apériklub, lui-même annexe du club le First qui ouvre à partir de minuit. Facile, c’est juste à côté du restaurant le Boudoir, qui se love à deux pas dans un trottoir de poche et qui offre la particularité de proposer une formule tout en un, puisque l’établissement se transforme en boîte avec DJ du jeudi au samedi. Vous suivez ? Non ? Alors seule solution avant de prendre votre voiture, garée juste là, sur le parking de la gare des Brotteaux : revenir et remettre ça !

A l’atelier galerie du Cygne

(Octobre 2009 â&#x20AC;˘ Magville (13)

Terres Oubliées partir autrement Retrouvez une âme d’explorateur avec cette jeune agence lyonnaise fondée il y a six ans par des passionnés du voyage avant tout. Une équipe dynamique, qui conjugue une puissante expérience du terrain. Des voyages initiatiques, inédits (testés et élaborés par les équipes elles-mêmes, sans achats de “prestations” toutes faites), effectués en petits groupes (8 max.), à la rencontre de terres et de peuplades méconnues. Si le cheminement (à pied, à dos d’âne ou de chameau, en kayak, en 4x4 ou en hydravion, en bateau ou chien de traîneau) constitue le fil conducteur de leurs voyages, ces derniers ne s’adressent pas uniquement à des sportifs de haut niveau. D’accessibles à tous à Engagés, les voyages de Terres Oubliées sont simplement à éviter si pour vous, vacances riment nécessairement avec chaise longue.

En ligne Allez voir leur site. Un petit bijou, tout comme leur brochure d’ailleurs, que certains fidèles collectionnent paraît-il sur les rayonnages de leur bibliothèque ! www.terresoubliees.com

Les voyages De 8 jours de randonnée muletière, accessible à tous, dans la Vallée blanche, au Maroc, à 22 jours de trek alternant méharée, randonnée chamelière et liaison 4x4 dans le Fezzan lybien en passant par 15 jours en Algérie, à la rencontre des mythiques sommets du Hoggar, voilà quelques-uns des itinéraires en Afrique blanche auxquels vous invite Jean-Yves Marteau, l’un des spécialistes “Afrique” chez Terres Oubliées. Allez découvrir le site. Chaque itinéraire s’accompagne d’un “carnet de bord” détaillé comprenant une foule d’informations pour préparer et appréhender le voyage.

Voyages Photos ©Jean-Yves Marteau

Au cœur de l’Afrique J ean-Yves Marteau est le spécialiste de l’Afrique chez Terres Oubliées. Or, s’agissant du désert, ce dernier admet volontiers qu’il est assez difficile de se défaire de certaines images d’Epinal, comme par exemple les enchevêtrements de dunes. “C’est très photogénique, mais il n’y a pas que cela. La majeure partie du Sahara est composée de reg, c'est-à-dire de zones plates et monotones, parsemées de cailloux”. Mais le désert, c’est aussi des montagnes. Comme l’Atakor, un des massifs mythiques du Hoggar, en Algérie ou bien encore les Tassili. “Ces anciens plateaux de grès qui subissent l’érosion depuis des dizaines de milliers d’années sont aujourd’hui creusés en profondes gorges ou en « forêts de pierre » nichées dans les dunes.” Des paysages que Terres Oubliées propose de découvrir dans la région de l’Ahnet en Algérie, ou dans la partie sud-est de la Lybie que l’on appelle le Fezzan. “Quoi qu'il en soit, sur nos voyages, nous cherchons toujours à alterner différentes ambiances sahariennes, tout en privilégiant des régions préservées du tourisme de masse”. Quant à la population du désert, elle est majoritairement composée de berbères. “Historiquement, les berbères sont issus d’Europe. Et c’est pour cela qu’on appelle cette région l’Afrique blanche. ”

Un rythme immuable “Vous savez, vous, si en ce moment, la lune est montante ou descendante ? Je parie que non, car ici, nous vivons enfermés !”, me tance

Un Ryad de charme à Marrakech Pourquoi ne pas combiner votre randonnée chamelière avec un moment de farniente à Marrakech ? Jean-Jacques et Colette qui voyagent au Maroc depuis 73 ont ouvert il y a quatre ans ce superbe ryad au cœur de la Médina. Comme le dit trop modestement Colette “Ce n’est pas le plus beau de Marrakech (quoique...) mais on essaye de faire en sorte que les gens repartent avec quelque chose”. Cinq chambres, possibilité de repas et accueil tip-top. http://www.riadbamaga.com (coordonnées sur le site)

(14) Magville • Octobre 2009)

blanche

Jean-Yves. “Dans le désert, c’est tout le contraire. Nous emportons des tentes en cas d’orage ou de tempête de sable, mais les nuits se passent à la belle étoile et le jour, on marche sous le soleil !” Lors des plus grandes randonnées de Terres Oubliées, qui peuvent atteindre quatre semaines, on retrouve un peu l’esprit des grandes expéditions chamelières d’autrefois. Chaque participant s'occupe de la caravane et en particulier de son chameau de selle, sous l'œil attentif des Touaregs ! Quant aux repas, ils se prennent autour du feu où, dès que les baguettes de pain sont consommées ou sèches, on confectionne la taguella, le pain du désert fait de blé, d’eau et de sel, cuit dans le sable, sous les braises. Le foyer, c’est précisément une des raisons pour lesquelles les groupes ne sont composés que de 8 personnes. “Au delà, on ne tiendrait pas tous autour du même feu ou du plat commun que nous partageons avec notre équipe locale”. “Mais attention, ajoute encore notre guide avec l’air de celui qui sait de quoi il parle : certaines personnes peuvent devenir accros au désert. Si tel était votre cas, il vous faudrait votre dose de Sahara tous les ans !”

Méharée ou randonnée chamelière ? La randonnée chamelière, comme son nom l’indique, est avant tout... une randonnée. Les bagages sont portés par des dromadaires de bât. Un dromadaire de selle - un méhari - est présent en cas d'ennui de santé d'un participant. Lors d'une méharée, en plus des chameaux de bât, chacun aura un dromadaire de selle et on alternera marche et monte, pour réduire le temps de marche journalier et ainsi « tenir la distance » sur des parcours plus engagés.

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Vert c’est vert Verte pelouse

L’actu Verte Spencer Tunick et Pascal Husting, directeur général de Greenpeace France répondent aux questions des journalistes tandis que les 700 volontaires nus rejoignent les lieux de la première des quatre installations, prévues par l’artiste new-yorkais.

Bon, c’est entendu, vous n’y étendrez pas votre chaise longue. Rien à voir avec le temps glacial qui règne au dehors. Juste une question de place. Cette micro-pelouse Home Autour du Monde fait en effet 30x30 8 rue Auguste Comte Lyon centimètres, cadre 04 72 32 28 58 - 48 euros. compris. Un jardin www.autourdumonde.com de poche qui associé à d’autres formera un tableau végétalisé du plus bel effet dans votre salon. Car l’objet, composé d’un terreau végétalisé, fait fi des problèmes d’arrosage et peut donc très bien être accroché au mur. A contempler, au chaud, confortablement allongé dans un fauteuil club, à côté de la cheminée. De quoi se rasséréner en attendant l’été !

L’appel

du Vert

Greenpeace

& Spencer Tunick

unissent leur image pour défendre les vins français

S amedi 3 octobre,

dès 13h, un peu plus de 700 personnes, tous âges, sexes et morphologies confondus, convergent nus entre les rangs feuillus d’un vignoble du Mâconnais. Tous avaient répondu présent à l’appel de Greenpeace, qui pour l’occasion s’était associé au photographe new-yorkais Spencer Tunick, dans le but d’alerter les politiques et sensibiliser les opinions sur les dangers du réchauffement climatique à quelques semaines de la conférence internationale sur le climat qui se tiendra à Copenhague, du 7 au 18 décembre. La raison de tant d’inquiétude ? Rien moins que la survie des vins français, et tout particulièrement des bourgognes. Pour Pascal Husting, directeur général de Greenpeace France : “En Bourgogne, nous avons une des expressions les plus abouties de la notion de terroir”. Or, un réchauffement de 2°C (hypothèse basse d’ici la fin du siècle) entraînerait un déplacement des écosystèmes de 1000 km. Autant dire la fin du vignoble bourguignon. D’où l’idée d’inviter des volontaires à faire parler leurs corps en mêlant l’activisme à l’art, et presser les politiques d’agir. Vite !

Samsung se met au vert bleuté avec son mobile Blue Earth. Même si la démarche fleure bon le coup marketing, l’appareil n’en est pas moins doté de réels atouts “verts” puisqu’il fonctionne à l’énergie solaire grâce à une série de capteurs au dos (en principe suffisant, même si le téléphone est livré d’un chargeur en sus, pour une complète autonomie). La coque, elle, est en bouteilles plastique recyclées et l’engin ne contient aucune substance nocive comme l’halogène ou le béryllium ! Doté d’un appareil photo 5 megapixel, le Blue Hearth, devrait apparaître dans les rayons pour Noël. Prix non communiqué.

C’est quoi ce sigle ? ’idée de la marque Imprim’Vert®, qui fonctionne comme une certification à destination des métiers de l’imprimerie, se résume tout entière dans sa baseline : “Imprimer, c’est laisser une trace, une empreinte sur une surface, pas sur l’environnement !” Née en 1998 d’une initiative conjointe de la Chambre des Métiers du Loir-et-Cher et de la Chambre régionale des Métiers du Centre, c’est aujourd’hui le Pôle d’Innovation de l’Imprimerie qui est propriétaire de la marque et qui en garantit l’harmonisa-

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tion et l’accessibilité sur l’ensemble du territoire et même au-delà (Benelux, Allemagne...). Pour obtenir son affiliation, il faut que l’entreprise postulante satisfasse aux conditions d’un cahier des charges faisant l’objet d’un contrôle avant attribution, puis tous les 3 ans. Les principales exigences Imprim’Vert® reposent sur la bonne gestion des déchets dangereux, la sécurisation de stockage des liquides dangereux et la non-utilisation des produits toxiques…

Imprim’ Vert, ce sont aujourd’hui près de 1800 entreprises concernées.

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La femme du mois

Comédienne

Femmes

Aurélie Marpeaux,

i vous êtes un(e) habitué(e) du restaurant “Chez la Jeanne” à Bourg, vous avez certainement déjà aperçu sa frimousse jubilatoire. C’est là qu’en mai dernier, cette jeune comédienne (31 ans) originaire de Bourg, a tourné, sous le label du collectif Crazy People et sous la direction de sa copine, la réalisatrice burgienne Charlène Favier, Rouge tout court. Une quasi superproduction à l’échelle locale, qui a mobilisé une trentaine d’acteurs et de figurants, l’école d’esthétique Dumonceau qui a réalisé coiffures et maquillages des années 50 et Emmaüs, pour les costumes et la vaisselle. Aurélie a quitté Bourg à l’âge de 15 ans. Début de parcours à l’école de théâtre Chaillot, à Paris, et la voilà à Londres, à 18 ans, pour suivre l’enseignement de l’école Jacques Lecocq. Auteur et interprète d’un one-woman-show, Aurélie suivra également plusieurs formations complémentaires, plutôt côté caméra, avec Nora Habib à Paris, Nicky Falks et Scott Williams à New-York. “Je commence à me sentir plus sereine dans la vie. Comme si j’avais validé certains acquis, dira-t-elle, confiant dans le même temps : “Je n’ai pas envie de choisir entre théâtre et cinéma.” Revenue il y a 8 mois dans la ville qui l’a vu grandir, Aurélie Marpeaux bouillonne de projets, tout en ne tarissant pas d’éloges sur la ville, l’énergie qu’elle y perçoit et l’oreille attentive que l’on prête en haut lieu à ses idées. “Quand on a 15/18 ans, on trouve qu’à Bourg, il ne se passe pas grand chose. Pourtant, il y a bien des choses à faire ici !” Ambitieuse, Aurélie ? : “Il faut viser très haut, pour taper un petit peu en dessous.”

« Peu importe où l’on est. Ce qui compte, c’est ce qu’on y fait ! »

• Rouge tout court : avant-première au Cinémateur de Bourg le 30 septembre. • Aurélie Marpeaux sur myspace : www.myspace.com/marpeauxaurelie

(Octobre 2009 • Magville (19)

Femmes

Le sujet du mois

Baby Poney Sacha, 4 ans, cavalier

“

acha voulait faire comme son frère”, raconte Stéphanie Tissot, sa maman. Sacha a 4 ans. Une fois par semaine, le mercredi, pendant une heure, il monte à cheval avec huit autres bambins âgés de 4 à 6 ans sous la conduite de Remy, le diplômé d’Etat à la sensibilité hors norme. “C’est principalement Remy qui s’occupe de l’activité Baby poney, reconnaît

Les 10 poneys Shetland du club viennent de Hollande. Ils ont été scrupuleusement choisis pour leur douceur et leur patience. Les poneys sont en outre équipés d’étriers de sécurité, ce qui permet de monter avec tous types de chaussures, sans risquer d’accrocher un lacet de basket, par exemple.

Sandrine, sa compagne. Il a une patience d’ange avec les enfants. Il devient très vite leur idole !” A la tête du poney club des Etrets, près de Villars-les-Dombes, le couple s’est lancé dans l’activité baby poney à la rentrée dernière. Outre la phase de préparation du poney, le cours se compose pour l’essentiel de jeux de monte et d’adresse, à exécuter avec sa monture. Mais, insiste Sandrine : “On essaye de leur apprendre les bons réflexes, dès le départ !”

Où, quand, comment ?

Combien ça coûte?

Le mercredi, de 10h30 à 11h30, de septembre à juin. Stage d’été en juillet, avec minibalade nocturne et pique-nique au bord d’un étang.

18 euros le cours. La bombe (le casque) peut être achetée 1 euro lors de la braderie annuelle du club.

+ D’INFOS Poney club des Etrets Rémy et Sandrine Convers 01330 Le Plantay 06 70 27 03 55

Dès le prochain numéro, retrouvez dans cette rubrique les conseils beauté des étudiantes de l’école MarieClaude Dumonceau, de Bourg-en-Bresse

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Sacha Tissot

Remy Convers

L’objet du mois

http://www.madeindesign.com Voilà un site qui en dix ans n’a pas pris une ride, malgré l’arrivée d’une flopée de concurrents plus jeunes, et c’est tant mieux ! Créé en 1999, Made in Design séduirait en moyenne près de 20 000 visiteurs par jour. Comment ? En proposant à la vente quelque 10 000 références en objets design de toutes sortes et à tous les prix, parmi 200 marques. Le site est en outre très bien fait, avec une pléthore de moteurs de recherche par marque, par designer, par prix. Mais aussi des coups de coeur, des ventes privées, des chèques cadeaux...

Streaming

Femmes

Site déco

Si comme Philippe Stark, le cuir, c’est contre vos principes, que le métal et le verre, c’est décidément trop froid, que le tissu vous fait penser au canapé de votre grand-mère et l’Alcantara® aux sièges de votre voiture... essayez donc le PVC ! Blofield, compagnie néerlandaise, lance un Chesterfield gonflable ! Développée en version fauteuil et canapé de deux ou trois places, la pièce d’ameublement est même livrée avec sa housse de rangement, un kit de gonflage électrique et des rustines ! De quoi déplacer son salon au jardin dès la venue des vrais beaux jours.

euros. De 379 à 679 gris ou kaki c, an bl en e Exist r Plus d’infos su om www.blofield.c

Cette rubrique a été réalisée avec l’aimable collaboration de Vincent Joly, spécialiste de mobilier contemporain, décoration et aménagement intérieur.

Toutes les coordonnées sur www.vincentjoly.com

http://www.deezer.com Bon certes, vous pourrez toujours nous rétorquer qu’on arrive après la bataille. Trois millions de membres seulement un an après sa création, ça fait beaucoup de monde au courant. Mais pour ceux d’entre vous qui ne le seraient pas encore, sachez que ce site 100% frenchie permet d’écouter de la musique en ligne selon le principe du streaming. C’est gratuit, mais ne permet pas de télécharger le morceau (d’où sa gratuité). Ceci dit, la liste des titres en rayon est immense (essayez, vous trouverez certainement le titre ou l’interprète que vous cherchez). Le site permet en outre de se constituer des playlists en fonction de ses goûts musicaux. Facile d’utilisation, convivial, fourni... Bref, le site idéal pour une écoute non nomade.

(Octobre 2009 • Magville (21)

Femmes

Mode

African Queen

2 1

1.Escarpins “girly” en cuir et corde. 180 euros, chez Youchouzz.

Robe tunique en tissu et soie. Surpiqûres brodées pour un effet glacé léger. Chez Elles (Prix sur demande). Portée seule, avec un jean ou des leggins. Selon disponibilités de votre esthéticienne...

3. Escarpins bois, 3

Mannequin : Agence Helpyourself - Lyon Coiffure et maquillage : SèchesCheveuxAssociés (SCA) Assistant styliste : Il avait pris congés. J’ai donc fait sans.

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cuir et corde 99 euros chez Youchouzz, 2 rue du Pavé Cassant, Mâcon.

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L(es) homme(s) du mois

hommes

Jean-Charles de Castelbajac

Jean-Charles

de Castelbajac P

our Bernard Reybier, pdg de Fermob, la société de mobilier d’extérieur basée dans l’Ain, le rapprochement avec le célèbre créateur et jetsetteur parisien s’est fait assez naturellement. “Nous fabriquons des produits accessibles et relativement populaires, et nous travaillons tous deux beaucoup dans la couleur. Jean-Charles de Castelbajac nous a donc

contactés et nous a proposé de travailler avec lui. Or, il a une bonne notoriété sur des marchés où nous sommes peu implantés, comme l’Asie ou les Etats-Unis”, explique le patron de Fermob. Fermob a donc retravaillé deux produits déjà présents sur son catalogue : les tables et chaises “bistrot”, affublées de mires et de lattes colorées et la gamme “1900”, pour laquelle le

Bernard Reybier

Bernard

Reybier créateur s’est fendu d’une chaise “Ange” au dossier en forme d’angelots stylisés. Autre innovation : la vente de ces produits uniquement via internet. “En somme, reconnaît Bernard Reybier, nous avons pris assez peu de risques puisque nous ne partions pas de zéro. Et les retombées sont excellentes puisque cela a beaucoup fait parler de nous”. La preuve !

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hommes

Esprit GT, es-tu là ?

Les roadsters anglais, comme ici cette superbe Austin Healey de 1965, sont particulièrement recherchés des collectioneurs.

’est en 1956 que Donald Healey passe aux 6 cylindres (de 2,6 litres) avec un nouveau modèle baptisé Austin Healey 100-6, dont la ligne est directement inspirée de la 100 à 4 cylindres mais avec une carrosserie en fait entièrement nouvelle (la voiture est plus grande). Au premier coup d'œil, la différence vient de la calandre qui, de trapézoïdale sur les 100 à 4 cylindres (sauf la 100 S), devient ovale. L'Austin Healey 3000 arrive en 1959, avec le moteur de 3 litres et des freins à disque à l'avant. Les 6 cylindres évolueront au fil des ans, gagnant petit à petit en confort et en puissance pour arriver à la 3000 MK III phase 2,

le dernier et 51 317e exemplaire produit des 6 cylindres sortira en mars 1968. Les rallyes, spécialement dans les Alpes, furent son terrain de prédilection mais les Healey ont couru de tout temps, dans toutes les circonstances : sur les circuits comme Sebring ou le Mans, ou sur les routes comme au Liège Rome Liège ou à la Coupe des Alpes. Elles ont aussi battu des records à Montlhéry ou sur le lac salé de Bonneville aux Etats-Unis. Elles ont été conduites par les plus grands pilotes : Caroll Shelby, Stirling Moss, Vic Elford, Timo Makinen, Paddy Hopkirk. (source : www.clubhealey.com)

FICHE TECHNIQUE

Marque : AUSTIN HEALEY Modèle : 3000 MkIII (BJ8 Phase 1) 1ere MEC : 21/01/1965 Puissance fiscale : 17CV Carrosserie : Cabriolet 4 places Moteur : 6 cylindres de 2912 cm3, 148CH Km compteur : 5 156 Boîte : manuelle 4 rapports + overdrive Carte grise : française normale

GT-Spirit : la passion du métier icolas Defosse, 36 ans, avoue avoir toujours collectionné les voitures. En témoigne l’étagère, dans son bureau du showroom de La Boisse où trônent, parmi les dossiers consacrés au travail, des reproductions à l’échelle 1/36e de mythiques bolides. Après des débuts dans la vente, côté grande distrib et prêt-à-porter, l’homme décide que le moment est venu de faire de sa passion... son métier. En 2005, Nicolas Defosse fonde donc GT-Spirit, aujourd’hui leader français du dépôt-vente de véhicules de collection, sport et prestige. Comment en est-il arrivé là en si peu de temps ? En rachetant d’abord Automusée, une structure vieillissante, mais forte d’une bonne notoriété, et surtout, en inventant un concept : appliquer à l’occasion les techniques de vente des véhicules neufs. Bref, être

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pro sur toute la ligne. “Jusqu’à présent, les garagistes qui pratiquaient ce genre d’activité présentaient leurs voitures sur un bout de terrain, à l’arrière de leur garage. Chez nous, toutes les voitures sont garanties 12 mois moteur, boîte et pont jusqu’à 15 000 euros. On est les seuls en Europe à faire ça !” A ce titre, le showroom de La Boisse est une véritable vitrine qui aguiche l’oeil depuis l’autoroute. Autre innovation remarquable : un site internet très bien renseigné qui permet d’attirer des clients de l’étranger. “On a plus de 7000 visites par jour”, dixit le boss. Chez GT Spirit, on trouve des véhicules valant de 2000 à 150 000 euros. Parmi les

valeurs sûres : les roadsters anglais, les Porsche et les voitures populaires françaises, comme la Peugeot 404. “Un placement”, selon Nicolas Defosse qui en fonction du modèle pourrait rapporter jusqu’à plusieurs milliers d’euros par an.

http://www.gt-spirit.fr

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hommes

L’homme, vu par

Mario Cuocci

Comment porter le chèche ? Quelle est la longueur idoine pour un pantalon ? Jusqu’où oser les rayures sans ressembler à Al Capone ? Le lin froisse-t-il vraiment énormément ? Peut-on porter des sneakers avec un costume, et si oui, en quelle occasion ?... Si ces questions, vous vous les êtes souvent posées sans obtenir de réponse, ne ratez pas notre chronique mode, au masculin. C’est à suivre, tous les mois, dans ma(g)ville.fr

n ne présente plus Mario Cuocci. Ou plutôt si, car cet homme discret est sans doute plus connu sous le nom de son enseigne, la boutique de vêtements pour hommes Ponçon, que par son patromyne trahissant ses origines italiennes. Le magasin Ponçon, Mario l’a repris il y a 25 ans. Puis est venu Savane, rue Bichat. En 2001, flairant la mutation des goûts vestimentaires de l’homme, Mario Cuocci a décidé de fusionner les deux boutiques pour les réunir à leur adresse actuelle. Un superbe espace sur deux étages. Accueil feutré, cosy, fauteuils clubs et portants à vêtements façon dressing XXL. Sept personnes veil-

lent sur l’accueil. Un accueil que Mario qualifie de vente accompagnée, mais “jamais forcée”. Pourquoi lui ? Parce que nous avons pensé qu’un cahier masculin ne pouvait faire l’économie de ça. Et que l’élégance n’était pas l’apanage des femmes ! Ce que confirme d’ailleurs notre spécialiste : “Avant, l’homme achetait à 80% par besoin et à 20% par plaisir. Aujourd’hui, 50% d’entre-eux achètent par envie, par coup de cœur !” Pour nous guider dans la jungle des codes, rien de mieux qu’un spécialiste. On a voulu vous dégoter le meilleur. En toute simplicité. Dès le mois prochain, Mario et son équipe décripteront donc pour nous les tendances... au masculin. PONÇON, regroupe pour la ville des marques très mode comme Strellson mais aussi d’autres, plus classiques, comme Saint Hilaire. Pour le sportwear, on trouvera chez Ponçon des incontournables tels que Marlboro classics, Napapijri ou Arrow. Mais l’on trouvera aussi des griffes pour branchés comme Kenzo, Hugo de Boss et Boss orange, Diesel, Ralph Lauren voire même franchement branchouilles, comme Vicomte Arthur.

Un home

Sweet H MME

de l’homme moderne, à Bourg Sweet homme outre l’entrée accueillante avec ses deux fauteuils “club”, comprend une salle de massage, une salle de soins, une autre de repos ainsi qu’un espace douche.

en croire Florence Boutard, le nom lui est venu comme ça, un matin ou en pleine nuit, elle ne sait plus. Et le reste a suivi. L’idée d’ouvrir un institut de soins pour hommes dans une ville qui n’en comptait pas. Etre la première. Réussir et oser sur des terrains où d’autres, plus frileux, lui avaient conseillé de ne pas s’aventurer. Pari presque réussi, donc. Après une petite année d’existence, la clientèle a suivi et s’est fidélisée. Preuve que même une “petite” ville de 50 000 habitants renferme parfois des hommes qui aiment se sentir bien dans leur peau. Et que trouve-t-on, dans un institut pour hommes ? “La même chose que dans les instituts pour femmes, sauf que les produits sont adaptés”, explique Florence, heureuse d’être dans

A Florence Boutard

(28) Magville • Octobre 2009)

son élément. Les produits, mais aussi le cadre. “Je souhaitais une déco orientée masculine” Au final, cela donne des fauteuils club, des tons vert eau et chocolat, des sols en céramique teintée dans la masse... Le tout est épuré, zen, sans tomber dans l’exotisme de pacotille. Moderne et design. Quant aux soins, si l’épilation et les massages ont la faveur des clients, la liste est de nature à combler les demandes exigeantes. Ah, dernière chose... A compter du mois prochain, Florence a accepté de nous dispenser ses conseils beauté au masculin rien que pour nous, pour vous, lecteurs de Ma(g)ville.fr Sweet homme 3 rue Teynière - Bourg-en-Bresse 04 74 30 90 15 www.sweethomme.fr

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L’entreprise du mois

Courses en clic vos courses en un clic

“

vant de mourir, j’ai très envie de me réaliser”. L’homme qui s’exprime ainsi, sans nuance, s’appelle Dominique Michel, 46 ans, ancien cadre financier, momentanément au chômage. Créer une entreprise a toujours été inscrit dans ses tablettes personnelles. Restait à trouver le bon moment. Alors, pour mettre toutes les chances de son côté, l’homme a d’abord posé plusieurs fers au feu : “J’envisageais de reprendre une franchise de prêt-à-porter enfants ou d’ouvrir un cabinet de conseil en services financiers... Mais c’est finalement ma troisième idée, celle en laquelle je croyais le moins, qui l’a emporté”. Quelle est-elle, cette idée ? “Courses en clic”, c’est d’abord un site Internet plutôt bien fait, sur lequel on peut faire son marché comme dans n’importe quel magasin “réel”. On y trouve pêle-mêle, des boissons, des produits frais, de la volaille, comme des produits d’hygiène et de beauté, du surgelé et des produits d’entretien... Sont même proposés quelques services, comme le pressing ou, à terme, un service d’enlèvement de produits issus du tri sélectif. Pour la livraison, deux possibilités : soit on a la chance d’habiter dans une zone desservie par Courses en clic (environ 60% du département) et les courses nous seront livrées à la

maison, soit il faudra se contenter d’un dépôt en point relais. Pour se démarquer d’une concurrence encore étriquée, mais qui ne tardera sans doute pas à se réveiller du côté des moyennes et grandes enseignes, notre homme a particulièrement soigné sa gamme de produits. “Je travaille avec des producteurs locaux qui représentent environ la moitié des 2000 références du site”. Le reste provenant de chez Métro, l’enseigne des professionnels de la restauration. A noter que Courses en clic se fait fort d’appliquer globalement les mêmes tarifs que ceux pratiqués dans les magasins de ses fournisseurs, afin de ne pas “surtaxer” le recours à ses services. Dominique Michel s’est donné jusqu’au prin-

temps pour tirer un premier bilan de son compte d’exploitation. Mais il sait d’ores et déjà que pour tourner, il lui faudra effectuer quelque 25 livraisons par jour.

L’investissement de départ (80 000 euros), se répartit environ en trois tiers. Le premier consacré à l’élaboration du site internet, le second à l’achat du véhicule, le troisième étant dévolu à la communication.

propose aussi Courses en clic domadaires des paniers heb e et vitalité”, baptisés “Form e diététicienne élaborés par un de recettes et accompagnés de cuisine.

www.coursesenclic.fr Tarifs des livraisons Domicile

Dépositaire

Courses Courses Courses Courses Courses Courses Courses up. ou sup. ou de 0 à de 50 à de 100 à de 0 à de 0 à de 0 à égales à égales à 49,99 99,99 149,99 49,99 49,99 49,99 150 150 euros euros euros euros euros euros euros euros

livraison à moins de 15 km

7,50

livraison à plus de 15 km

livraison à plus de 30 km

3,50

livraison à plus de 45 km

6,50

2,50 2,50

2,50 2,50 2,50

(Octobre 2009 • Magville (31)

Le blues du businessman

Les temps sont durs ! Mais pas forcément pour tout le monde, ni pour les mêmes raisons. Afin de nous tenir informés au plus près - auprès de celles et ceux qui font le business - nous avons décidé de leur ouvrir une tribune. Coup de gueule ou coup de chapeau. A vous de voir, à vous de nous dire !

a fallu... six petits mois. Le temps nécessaire cialisée dans la fabrication de soupe de poispour faire plancher sa jeune équipe (moins de son, bisque, rouille, salage, fumage et trans30 ans) sur le projet. Car le travail ne man- formation de poissons), il a tout de même quait pas. Si la chaîne de montage des sushis, fallu tout inventer, du design du mobilier aux qui vaut à elle seule 600 000 serviettes de table. euros, existait peu ou prou « Si ça marche à Bourg, “Cela nous a valu quel(c’est le b.a.-ba du travail de ques sueurs froides”, ça marchera Christian Langloys, puisque reconnait Quentin partout ailleurs » son entreprise, fondée en Camus, responsable 96, est spérecherche et dévelophristian Langloys n’est pas homme pement chez Langloys traiteur. à s’inquiéter pour un rien. Aujourd’hui, après 3 mois d’activité, l’équipe Son entreprise de Ceyzériat se dit pleinement satisfaite. Le restaurant réafonctionne à plein régime et luilise ses objectifs en terme de chiffre d’affaires même aime à se concentrer sans et l’extension programmée - sous forme de cesse sur de nouveaux franchise est en passe de devenir une réalité. projets. C’est donc “Un deuxième magasin va ouvrir à Lyon en allant rendre d’ici quelques mois. Ensuite, nous prévisite à sa fille, en voyons un développement de l’ordre Angleterre que de 10 nouveaux restaurants par l’idée d’ouvrir une an pendant 5 ans”. Pour y parvechaîne de restaunir, Christian Langloys vient rants sushis a d’ailleurs de recruter un direcgermé dans son teur de franchise. esprit. “L’idée, “Au début, on m’a traité de c’est de démocrafou”, concède l’homme de Ceytiser le sushi ! zériat, qui n’en est pourtant pas D’en faire un plat à sa première innovation. Moi, simple et bon j’ai répondu la chose suivante : marché, comme De gauche à droite, Farid Salhi, directeur de franchise, “Si ça marche à Bourg, ça marau MacDo !”. Nicolas Servy, gérant du restaurant de Bourg chera partout ailleurs !” Pour y parvenir, il lui

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et Quentin Camus, responsable développement du groupe Langloys.

POTINS DE CAFE... C’est un peu comme le coin repos dans les entreprises. Le lieu où tout se dit, là où tout s’apprend : les indiscrétions, les impertinences, les dernières nouvelles, qu’elles soient bonnes ou qu’elles soient mauvaises.

Dans l’Ain, y’a que des agriculteurs, Faux ! des éleveurs de poulets s dans le 51% des emplois pourvu services les s dan t son le et de carpes. ent em départ . et 12% dans le commerce e L’agriculture ne représent al. tot du % 3,4 plus que

Avec ou sans sucre, votre café ?

Près d’un quart des dépenses des ménages de l’Ain s’effectuerait hors des commerces du département, selon une étude de la Chambre de commerce datée de juillet 2008. Elles s’exprimeraient essentiellement vers le Rhône (Lyon, Villefranche-sur-Saône), la Saône-et-Loire (Mâcon) et les sociétés de vente à distance pour des produits d’équipement de la personne, de la maison et cultureloisirs. (Source CCI de l’Ain)

Moyenne des dépenses commercialisables des ménages dans l’Ain : 22 833,45 euros (Source ACFI, IDC 2005, dépenses de consommation des ménages en 2005. Principaux postes de dépenses courantes), cité par Les Chiffres Clés de l’Ain Edition 20082009. Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Ain).

Un city mag pour Bourg arrive en ville : 36 pages, 10 000 exemplaires, 300 points de dépôt et un site sur lequel le journal peut être feuilleté en ligne.

Ma(g)ville.fr : le city mag qui sort les annonceurs du lot.

A Bourg, 322 contribuables acquitteront pour 2009 l’impôt sur la fortune (ISF). Leur patrimoine moyen s’élève quant à lui à 1,4 million d’euros et leur impôt moyen à 4536 euros.

Entre mars 2008 et mars 2009, 1900 voyageurs par jour ont emprunté le réseau TER entre Lyon et Bourg. Ce chiffre monte à 4500 si l’on tient compte des gares intermédiaires. En tout, entre les printemps 2008 et 2009, 1,136 million de voyageurs ont emprunté la ligne. Des chiffres en hausse de 12% par rapport à l’année précédente.

(Source DGFiP)

Source Région Rhône Alpes

Faites-vous partie du club ?

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ARRÊT SUR IMAGES

A vos piques

Jean-François Debat : un show à l’italienne !

Bataillon de queues de cheval pour le lancement du Jumping !

De l’eau, du gaz et un soupçon de jazz pour l’inauguration

du 19e Jumping de Bourg, le 28 mai. Discours et champagne étaient conviés à la fête avant le début officiel de la compétition, dès le lendemain. 11 juin : la nouvelle chaîne de fast food asiatique Mon Sushi inaugure son 1er restaurant avec un grand buffet accueillant plus d’une centaine de personnes. La fête s’est achevée tard dans la nuit !

Vous trouverez dans cet agenda le programme des fêtes, inaugurations ou autre lancement de produit à ne pas manquer au cours du mois. Annonceurs, c’est le moment de donner un surcroît d’impact à votre évènement. Les fêtes seront notées de 1 à 3 assiettes en fonction de leur intérêt supposé. Ceci en fonction de critères hautement objectifs tels que la qualité du buffet ou le choix des lieux où se déroulera le raout. De la même manière, nous pourrons revenir en images sur votre évènement (Sur le mag, cicontre, mais également sur le site), une fois l’évènement passé.

MENSUEL GRATUIT Oh, la belle bleue !

édité par M Com’ Media

Tirage : 10 000 exemplaires Directeur de la Publication

Bernard Bienvenu Rédaction Frédéric Rihn redaction@magville.fr Des poulets à toutes les sauces, ce 17 juin, sur la pelouse de Brou, avec les Ain’pertinentes, première biennale d’art populaire citadin. C’est à voir jusqu’au 15 sept.

Publicité Serge Benamou publicite@magville.fr Maurice Bettant, créateur

du Trophée Smart qui s’est déroulé les 24 et 25 juin au golf du Gouverneur, à Monthieux.

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Siège social : 18, rue F. Arago 01000 Bourg-en-Bresse Impression : AGB Liste des points de diffusion sur www.magville.fr

(Octobre 2009 â&#x20AC;˘ Magville (35)

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