Juin-Juillet 2016
n° 18
Votre ville et vous.
Dossier
Un ĂŠlan sportif pour une ville en mouvement
www.noumea.nc
éditorial
« Le sport est le liant indispensable d’une ville en bonne santé et, au vu du nombre de pratiquants et de l’engouement suscité par sa pratique, Nouméa se porte très bien. »
Les activités sportives ont une place importante dans la vie d’un grand nombre de Nouméens. Le sport plaisir est un des moteurs du vivre-ensemble, il doit donc pouvoir s’exprimer pleinement. C’est pourquoi, les élus et moi-même nous efforçons de favoriser la pratique du sport pour tous, quel que soit l’âge, le niveau ou la motivation. L’équipe municipale s’est engagée dans une politique sportive ambitieuse avec la programmation de plusieurs projets majeurs, dont l’installation de nouvelles structures de Workouts, le développement de nouvelles pistes cyclables, le lancement du chantier du centre aquatique de Magenta, la construction d’un terrain de football, d’un plateau sportif et d’une halle à Montravel, de même qu’un nouveau skate parc et d’un second terrain de football à Kaméré. Avec ses 40 000 licenciés et près de 160 clubs sportifs répertoriés, le monde sportif nouméen est particulièrement dense et dynamique. Le sport est une école de la vie en société, de ses règles, de ses plaisirs et de ses enjeux. Il est également une invitation au dépassement de soi, dans le respect d’autrui. C’est pourquoi, avec « Sport Action » l’exécutif fait du sport de proximité l’un des axes majeurs de son action vers tous les publics, et pour toutes les pratiques. Avec ses 59 sites sportifs, la Ville permet aux Nouméens de bénéficier d’une offre globale et variée allant du tennis au football en passant par le rugby et le golf, la natation et les sports nautiques. Ceci afin de satisfaire les goûts, les passions et la soif de découverte du plus grand nombre. Parce que le sport donne également à chacun des chances supplémentaires de réussite, permet d’apprendre des autres, de s’ouvrir, de s’élever et de se dépasser, la municipalité soutient activement ses associations sportives en les aidant à organiser leurs rencontres et leurs manifestations. Le sport est le liant indispensable d’une ville en bonne santé et, au vu du nombre de pratiquants et de l’engouement suscité par sa pratique, Nouméa se porte très bien.
Sonia LAGARDE Députée-Maire de Nouméa
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Sommaire Les P18 P4 Visite P10 chantiers
gouvernementale
en cours
P19
P 11
Une journée avec…
P8 En direct
du conseil municipal
Agenda P23 des sorties
P20 Sécurité
P6
Retour en images
P22
Environnement Social
Dossier
Le sport à Nouméa
P16 Actus
P21
Santé publique
P25
Tribune libre
Numéros utiles URGENCES
Pompiers // 18 Police secours // 17 ou 250 600 PC secours en mer // 16
LES INSTITUTIONNELS Standard mairie de Nouméa // 27 31 15 Allô mairie // 050 080 Service des élections // 27 07 37 Passeport et carte d’identité // 27 31 15 Caisse des écoles de Nouméa // 27 07 85 Pôle municipal culture, jeunesse et sport // 23 26 50 Service municipal vie scolaire // 23 65 81 Service municipal vie des quartiers // 27 07 02 Sipres (lutte contre la dengue) de la Ville de Nouméa // 27 78 61
PISCINES Piscine municipale JacquesMouren du Ouen Toro // 26 18 43 Piscine municipale de RivièreSalée // 41 99 45
MAISONS MUNICIPALES DE QUARTIER
POUR LES PETITS ET LES FAMILLES Maison de la famille // 27 03 60 ou 27 03 61 Assistantes maternelles (CCAS) // 46 63 81 Crèche municipale de Tindu Le Caillou blanc // 28 80 28
Saint-Quentin // 44 57 29 ou 88 23 05 Vallée-du-Tir // 28 97 51 ou 88 87 54 Tindu // 28 97 49 ou 88 87 16 Magenta Soleil // 28 97 61 ou 88 87 74 Maison de la nature // 27 75 64 Vallée-des-Colons // 28 97 56 ou 88 87 12 Rivière-Salée // 44 57 28 ou 88 23 06 Tuband // 28 52 82 Espace Montravel // 27 07 02
DÉCOUVERTE Maison de la nature et des loisirs et cyberbase // 24 13 76 Parc forestier Michel-Corbasson // 27 89 51 Aquarium des Lagons // 26 27 31
CYBERBASES
Magenta Soleil // 28 97 61 Rivière-Salée // 44 57 28 Saint-Quentin // 44 57 29 Tindu // 24 13 76 Tuband // 28 52 82 Vallée-des-Colons // 27 00 43 Vallée-du-Tir // 27 71 57
ESPACES CULTURELS Centre d’Art et théâtre de Poche // 25 07 50 Rex Nouméa // 28 26 29 Médiathèque municipale de Rivière-Salée // 41 54 02 Musée de la Ville // 26 28 05 Musée de la Seconde Guerre mondiale // 27 48 70
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le nouméa mag Réalisation : Direction de la communication Hôtel de ville 16, rue du Général-Mangin BP K1 98849 Nouméa Cedex Téléphone : (687) 27 07 78 Télécopie : (687) 27 07 03 www.noumea.nc Directeur de publication : Sonia LAGARDE, Députée-Maire de la Ville de Nouméa Codirecteur de publication : Jean-Pierre Delrieu Rédacteur en chef : éric-Marie MAUGARD Rédaction : Nancy ENGUEHARD, Hervé COQUOIN Maquette : Concept PAO : éteek Photos : Niko VINCENT-Ville de Nouméa, Patrick Chalas Impression : IRN Tirage : 49 000 exemplaires
Visite gouvernementale Manuel Valls, Premier ministre du gouvernement français Vendredi 29 avril, à l’hôtel de ville de Nouméa, le Premier ministre, Manuel Valls, a confirmé à la députée-maire, Sonia Lagarde, la création d’un centre éducatif fermé ainsi que la venue d’une mission de l’Inspection générale de la gendarmerie nationale et de l’Inspection générale de la police nationale. Au cours de son déplacement en Nouvelle-Calédonie, le Premier ministre du gouvernement français était accompagné d’une délégation de quatre-vingts personnes. Parmi elles, figuraient de nombreuses personnalités dont la ministre des Outre-Mer, George Pau-Langevin, le directeur de cabinet du président de la République, Thierry Lataste, les députés René Dosière, Dominique Bussereau, Jacques-Alain Benisti, ainsi que les experts Alain Christnacht, François Garde et Régis Fraisse. Le champion du monde calédonien de football, Christian Karembeu, figurait également au sein de cette délégation.
Entretien avec la députée-maire Durant sa première journée passée sur le territoire, le Premier ministre a été accueilli à la mairie de Nouméa, où il s’est tout d’abord entretenu en tête à tête avec la députéemaire, Sonia Lagarde. Au cours de cet entretien d’une quinzaine de minutes, un certain nombre de sujets prioritaires a été abordé, dont celui de la sécurité. à l’issue de cet aparté, Manuel Valls suivi de la ministre des OutreMer, s’est rendu à la salle d’honneur de l’hôtel de ville, où lui ont été présentés les conseillers municipaux, les représentants des différents services de la Ville ainsi que des membres de la police munici-
pale et des p ompiers de Nouméa. Après avoir pris le temps d’échanger quelques mots avec les élus et les directeurs des services municipaux, le Premier ministre a tenu à saluer le travail entrepris par la police municipale et son directeur, Romain Paireau.
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Discours de Sonia Lagarde « Je profite de votre présence, monsieur le Premier ministre, pour rappeler quelques chiffres significatifs en matière d’insécurité. Nous avons constaté une augmentation de la délinquance de 20 % sur l’année 2015, notamment pour la délinquance dite de proximité, celle qui empoisonne le quotidien des habitants. Concernant les cambriolages, nous déplorons une augmentation de 71 % ! La consommation de cannabis a progressé de 130 %, les violences physiques et sexuelles de 18 %. Une des préoccupations majeures concerne une partie de notre jeunesse “en rupture”. L’implication de mineurs dans la délinquance
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générale est très forte, puisqu’elle s’élève à près de 25 % en moyenne sur ces dernières années. De plus, les mineurs sont impliqués dans la moitié des cambriolages ! Malgré les efforts conséquents que nous déployons pour lutter contre cette insécurité chronique, avec les moyens qui sont les nôtres, force est de constater que nous ne pourrons pas éradiquer ce fléau qui gangrène notre ville et notre pays sans une implication forte de l’État qui, dois-je le rappeler, est le garant du maintien de l’ordre public. »
Discours de Manuel Valls « C’est un fait que personne ne doit occulter. Ces dernières années, malgré l’engagement très fort des services, la sécurité a eu tendance à se dégrader. Il faut que la protection judiciaire de la jeunesse soit la plus active possible. Il faut aller vite avant que cette situation ne soit plus contrôlable. Ce ne sont pas des propos de circonstance, les réponses suivront. Vous pouvez compter sur le soutien de l’état », a affirmé le Premier ministre dans une allocution franche et directe, en réponse aux attentes formulées. Après les discours prononcés à la tribune de l’hôtel de ville et les traditionnels échanges de cadeaux, le Premier ministre a souhaité s’accorder une petite séquence de détente sur la place Cocotiers en compagnie de des madame la députée-maire, malgré un programme très dense. Cette sortie impromptue, de la place de la Marne jusqu’au kiosque à musique, a permis à Manuel Valls et à une partie de la délégation de s’imprégner, sous un ciel resplendissant, de la
la députée-maire, qui a exposé dans le détail les aménagements en cours et les nombreux projets pour la capitale.
échanges improvisés avec les Nouméens
douce atmosphère dégagée par cette place devenue le symbole du vivre ensemble. Une opportunité que n’a pas manqué de saisir
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La visite du Premier ministre a pris fin au kiosque à musique, dans une ambiance détendue et plutôt joyeuse. Ces échanges improvisés avec les Nouméens rencontrés tout au long de la place des Cocotiers auront sans doute permis au Premier ministre d’appréhender la pleine mesure de leurs attentes, formulées en leur nom par madame la députée-maire.
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Retour en images 10 mars
L’art de l’insertion Implantées sur le rond-point de Montravel et ses abords, les dix œuvres monumentales de bois et de métal façonnées par de jeunes Nouméens résidant à Pierre-Lenquette font la fierté du tout le quartier. L’embellissement de ce secteur, souhaité par la Ville, est l’aboutissement artistique d’un chantier d’insertion animé par le sculpteur Jean-Marie Ganeval. 30 mars
Des CMJ heureux et fiers de leur parcours
2 avril
Une chevauchée solidaire à moto En présence de Sonia Lagarde, députée-maire, de JeanPierre Delrieu, adjoint chargé de l’action éducative et de Diane Bui-Duyet, adjointe chargée des sports, une dizaine de conseillers municipaux juniors de la mandature 20142015 se sont rendus au parcours acrobatique urbain du parc Georges-Brunelet du Receiving. Cette visite leur a permis de découvrir un équipement installé à leur initiative et de s’essayer à des activités de plein air qui répondent à une demande croissante de la part des jeunes Nouméens. Et, pour permettre à tous d’en profiter, la Ville offre un accès gratuit au parcours le mercredi après-midi (toute la journée pendant les vacances scolaires) et le dimanche après-midi. 21 avril
Une sortie festive à l’initiative du CCAS
Partie du CHT Magenta, un groupe de quarante motocyclistes, dont des motards de la police municipale de Nouméa et de la police nationale, a permis à une dizaine d’enfants malades d’effectuer une belle balade le long des baies. Cette sortie, organisée par le Forum des motards et l’association Les petits pansements du cœur, a donné à ces enfants l’occasion de vivre un moment d’évasion exceptionnel. Le bonheur n’arrivant jamais seul, des sapeurs-pompiers de la Ville de Nouméa et de Dumbéa sont venus à leur rencontre avec leurs camions. à l’issue de ce bon bol d’air passé en compagnie de ces motards au grand cœur, les enfants ont profité d’un goûter offert au parc de jeux Georges-Guerlain.
Soixante-dix personnes, en situation de handicap ou membres d’associations œuvrant dans le domaine du handicap, se sont retrouvées pour faire, durant un après-midi dansant, la fête au Pop Light. Ce moment de rencontre et d’échange convivial s’inscrivait dans le cadre du programme « Bien vivre son corps et son handicap ». 23 avril
La médiathèque met le « polar » à l’honneur Ce jour-là, dans une atmosphère lourde de suspicion, une enquête policière a été menée par un étrange détective à la médiathèque de RivièreSalée et ses abords. Une ambiance idéale pour célébrer le « polar » à l’occasion de la Fête des bibliothèques. Témoins, indices et suspects ont ensuite laissé place à un battle littéraire, à des jeux de société policiers, ainsi, qu’à des jeux d’énigmes à l’espace numérique.
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Du 4 au 24 mai
« Peace & connections », première étape d’un concept artistique évolutif
15 mai
Un littoral en modes doux Nombreux étaient les N ouméens à s’être déplacés à l’Anse-Vata, lors du tout premier « Dimanches en modes doux » organisé côté mer. Au vu du franc succès rencontré par l’opération d’écomobilité sur le littoral, celle-ci sera renouvelée le troisième dimanche de chaque mois. De belles journées en perspective à passer en famille le long des 650 mètres de bord de mer sécurisés et fermés à la circulation automobile.
Des œuvres de Florence Parawi et de Cillia Darmizin étaient présentées au centre d’Art, dans le cadre d’un projet expérimental façonné à quatre mains. Fondé sur les notions de lien et de rencontre, de recherche constante de paix et d’harmonie au travers de différentes formes de connexions possibles, ce concept d’itinérance devrait ensuite s’exporter vers d’autres horizons, incluant à chaque nouvelle étape deux artistes du pays concerné. 18 mai
élection des conseillers municipaux juniors (CMJ) Mercredi 18 mai, c’était jour d’élection dans les 41 écoles primaires publiques et privées de Nouméa. à l’issue d’un scrutin uninominal à un tour, les résultats du vote exprimé par les 3 832 élèves de CE2, CM1 et CM2 ont été officiellement proclamés le 24 mai en salle d’honneur de l’hôtel de ville. à nos CMJ et à leurs suppléants, nous présentons tous nos vœux de réussite pour la mise en œuvre de leurs projets durant leurs deux années de mandature ! 21 mai
Fête de la nature à l’occasion de « La Fête de la nature », la Ville de Nouméa a invité les Nouméens à découvrir les trois hectares de la pépinière municipale et à participer à une multitude d’animations : sensibilisation à la prévention et à la gestion des déchets, formation au compostage, conseils de jardinage, jeux, balades à poney et échanges avec Bernard Suprin, auteur de l’ouvrage Une flore des plantes endémiques de Nouvelle- Calédonie… Ces activités n’ont pas manqué de ravir un public familial.
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20 et 21 mai
Des animations nocturnes au musée « Les Nuits des musées » étaient l’occasion rêvée de revisiter les collections muséales au travers d’animations inédites, à l’instar, au musée de la Ville, d’une enquête pleine de rebondissements, menée suite à un horrible crime perpétré en 1871. Le musée de la Seconde Guerre mondiale s’était, quant à lui, transformé pour l’occasion en un immense « War-Market » et entraînait le public dans un étrange voyage dans le passé…
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En direct du conseil municipal Des projets de délibération adoptés à un rythme soutenu Propreté, aménagements, cadre de vie, éducation, sécurité, pas moins de soixantecinq projets de délibération ont été adoptés lors des conseils municipaux du 5 avril et du 10 mai. Retour sur quelques-uns des points forts de la politique municipale mise en œuvre ces deux derniers mois.
Gestion des déchets ménagers Alors que les marchés actuels arrivent à terme, la Ville s’apprête à signer sept marchés publics pour la gestion des déchets ménagers. Un diagnostic mené en 2014 sur leur contenu avait permis d’identifier plusieurs leviers d’optimisation, notamment en matière d’économies budgétaires et d’amélioration de la qualité du service. En conséquence, l’exécutif a, notament, opté pour la réduction des durées d’attribution des marchés afin de favoriser la mise en concurrence. D’autre part, les futurs bacs roulants seront munis d’un système d’identification par puce.
Aménagement des quais Ferry Dans le cadre de sa politique d’urbanisation et de revitalisation de son bord de mer, la Ville a décidé la réalisation d’une opération de développement urbain sur les quais Ferry. L’objectif recherché est de créer un front de mer attractif permettant de reconnecter le centre-ville à la mer, grâce à une offre de services toujours plus intéressante le long des quais. Les futurs aménagements comprendront des parkings, des jardins, des squares et une promenade piétonne, ainsi que des espaces intérieurs pouvant accueillir lieux de restauration, de loisirs ou de commerce, de type duty-free. à l’étage, des trames modulaires permettront l’installation de bureaux, de boutiques et de bien d’autres services.
Le chiffre : 114, 470 800 C’est, en millions, le montant global des subventions attribuées par la Ville à divers groupements et associations à caractère culturel pour l’année 2016. Les associations culturelles ou festives ont perçu une enveloppe de 100,41 millions ; l’Association au service de nos retraités (ASNR), 7 millions ; le GIE Sérail, 5 millions ; l’Association œuvrant au renforcement du lien social, de la vie familiale et de la prévention dans les quartiers, 1,4 million ; les associations à caractère scolaire, 660 000 F.
Rénovation de l’éclairage public de Tina-sur-Mer La Ville va remettre en état l’éclairage public devenu obsolète et non conforme aux normes en vigueur. Les travaux comprendront la remise aux normes du réseau électrique depuis les postes de transformation existants, la pose de nouveaux mâts de six mètres de hauteur et la mise en place d’éclairage de type LED, plus qualitatif et peu consommateur d’énergie. Ces travaux, d’un montant estimé à quatre-vingt-cinq millions, s’effectueront au cours du second semestre 2016.
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Deux cafés-terrasses place de la Marne La Ville a signé un marché pour réaliser deux cafés-terrasses situés de part et d’autre de la place de la Marne pour un coût global estimé à soixante-cinq millions. Cette dynamique va contribuer à l’appropriation de cette place centrale par les Nouméens, mais va également générer une activité importante au niveau du centreville, bénéfique à l’ensemble des acteurs économiques.
Éclairage de la plage de l’Anse-Vata La Ville va lancer un appel d’offres pour des travaux d’éclairage de la plage de l’Anse-Vata, depuis le Rocher à la Voile jusqu’à la rue Gabriel-Laroque, afin de mettre en valeur, de redynamiser ce haut lieu touristique et de loisirs, et de le sécuriser. Le montant global du projet d’éclairage de la plage de l’AnseVata est estimé à 210 millions.
Convention de partenariat
Développement durable
La Ville de Nouméa versera en 2016 au groupement d’intérêt public (GIP) Maison de l’étudiant de la N ouvelle-Calédonie une cotisation annuelle de 2 millions, contre 1,2 million les années précédentes. Elle ouvrira également aux étudiants du campus les activités municipales de loisirs et leur transmettra des informations sur les diverses actions municipales dont ils pourraient bénéficier.
La Ville et EEC ont décidé de définir un contrat de vente commun et unique de l’électricité produite par les centrales photovoltaïques de l’école Gustave-Mouchet, de l’hôtel de ville et de l’école Guy- Champmoreau. Ce contrat permettra d’autoconsommer au maximum l’électricité produite et de revendre le surplus pour une durée de vingt ans. L’autoconsommation de l’électricité produite contribuera à faire diminuer la facture globale d’électricité des bâtiments concernés à hauteur de 2,041 millions par an, soit 40,824 millions sur vingt ans.
Une salle polyvalente socio-sportive à Kaméré Dans le cadre du contrat d’agglomération 20112016, la Ville de Nouméa va signer un marché pour la réalisation d’un espace socio-sportif de 240 m² dans le complexe sportif de Kaméré. Ce projet est estimé à 63,975 millions.
Stages professionnels d’insertion
Sécurité
Après la signature d’une convention avec l’état, le 15 janvier 2016, les agents de la police municipale devront être formés au port d’armes par le Centre de formation de la police nationale. Afin d’équiper la police municipale, la Ville de Nouméa a sollicité, auprès du haut-commissaire, l’autorisation d’acquérir, de détenir et de conserver un stock d’armes appartenant à la catégorie des « moyens de force intermédiaire ». Il s’agit de matériels de défense et de protection de type lanceurs de balles de défense, pistolets à impulsions électriques, et matraques de défense de type « tonfa ».
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Une convention de partenariat de trois ans a été signée entre la Ville de Nouméa et le lycée Petro-Attiti, afin d’accueillir des élèves en formation professionnelle du baccalauréat « Services de Proximité et Vie Locale (SPVL). Les stagiaires pourront ainsi découvrir la base des métiers des personnels des maisons municipales de quartier, être sensibilisés aux réalités du monde du travail et avoir une meilleure connaissance des secteurs concernés.
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Les chantiers en cours La révision du Plan d’urbanisme directeur (PUD) Le PUD de Nouméa devrait entrer en révision prochainement. La version actuelle a été approuvée en juin 2013. Ce document peut évoluer au travers plusieurs procédures définies dans le nouveau Code de l’urbanisme, selon la nature et la quantité des évolutions souhaitées. Il peut être révisé, modifié, mis à jour ou en compatibilité, pour prendre en compte des nouveaux paramètres (évolutions démographiques, nouvelles réglementations, grands projets de la Ville, etc.). Cependant, la révision ne peut avoir lieu que trois ans après sa dernière approbation, soit début juin. Les objectifs de la future révision sont définis par délibération. Cette dernière fixera également les modalités de concertation. Il est prévu que chaque Nouméen puisse s’exprimer sur le sujet lors de réunions publiques ou au travers d’un formulaire en ligne.
Qu’est-ce qu’un PUD ? Voilà un sigle bien énigmatique pour traduire un ensemble de documents prospectif et stratégique qui, à partir du constat de l’état actuel, relate le devenir urbanistique souhaité d’une ville. Le PUD prend en compte de nombreux paramètres en englobant l’ensemble de la commune. Il traite essentiellement d’urbanisme, d’habitat, de déplacements, d’activités économiques, d’équipements publics dans un contexte environnemental. La finalité de ce document permet de fixer les droits à construire sur chaque parcelle, c’est-à-dire ce que l’on a le droit de construire et de quelle façon.
Le PUD en quatre parties Le PUD est composé de plusieurs documents définis par le Code de l’urbanisme de la Nouvelle- Calédonie. On y trouve tout d’abord un rapport de présentation générale où figurent un état des lieux et des analyses, qui constituent le diagnostic sur le fonctionnement de la Ville et les orientations d’aménagement et de développement souhaitées par la mairie de Nouméa. S’ensuit un règlement qui définit, par zone, les règles à respecter lorsque l’on souhaite construire, rénover ou agrandir son habitation ou tout autre bâtiment, ainsi que des cartes de
zonages et de servitudes afin de repérer, pour chaque parcelle, la zone correspondante. Les annexes viennent, quant à elles, compléter le document.
Comment savoir à quoi ressemblera mon quartier ? Le plus simple est d’identifier le zonage correspondant au secteur. Pour cela, il faut s’aider du plan de zonage. Par exemple, le zonage de la rue édouard-Glasser, à Motor Pool, est UB1. Une fois la zone identifiée, il convient de regarder ensuite dans le règlement les dispositions applicables à ce secteur. L’article 6 indique que la hauteur est limitée à R+1 ou R+2 en fonction de la grandeur du terrain (hors constructions et installations nécessaires aux services publics et d’intérêt collectif R+3). L’article 13 relatif au stationnement impose qu’un arbre soit planté, à raison d’un arbre pour quatre places. Autre exemple : pour le parc de Rivière-Salée, le zonage est UL, les
constructions sur cette zone doivent répondre à la vocation Loisir. L’article 2 du PUD indique que seuls peuvent être construits dans cette zone des constructions nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif, des équipements à vocation récréative, sportive ou culturelle. Ainsi, via le règlement, aucune maison individuelle ne peut être autorisée dans la zone UL.
L’intérêt collectif Le PUD fait passer l’intérêt collectif avant tout et ne résulte pas de la somme d’intérêts individuels. En effet, nombreux sont ceux qui préféreraient avoir un parc devant chez soi plutôt qu’un immeuble. Cependant, certains sites présentent des atouts majeurs permettant de nouvelles constructions, en fonction de réseaux d’eau et d’électricité ou d’une station d’épuration présents. D’autres peuvent offrir davantage de proximité avec la création d’équipements scolaires ou sportifs et l’amélioration de la desserte de transports en commun. Afin d’éviter toute confusion, les orientations sont expliquées dans le rapport de présentation générale.
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Dossier
Le sport à Nouméa, un capital santé en plein essor Sports collectifs, nautiques, ou encore artistiques, les disciplines pratiquées à Nouméa ne manquent pas. Avec ses 156 clubs répertoriés et ses 39 884 licenciés, le monde sportif nouméen est particulièrement dense et dynamique. Il représente à lui seul près de la moitié des clubs et plus de 60 % des licenciés de NouvelleCalédonie. Accessibles à tous, la pratique sportive et ses valeurs sont portées dans le cadre d’une politique ambitieuse au service de tous les Nouméens.
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La politique sportive Soucieuse de faciliter et d’encourager la pratique du sport en direction du plus grand nombre, la Ville de Nouméa développe une politique sportive active et dynamique. Celle-ci s’articule essentiellement autour de trois grandes orientations que sont la gestion du patrimoine sportif, l’animation sportive (programme Sport Action et piscine du Ouen Toro) et le soutien aux associations sportives. Ainsi, la Ville y consacre un budget annuel de plus de 235 MF.
Le futur centre aquatique, d’une superficie de cinq mille mètres carrés, comprendra un bassin sportif de 25 m, une piscine à vagues, des toboggans et une pataugeoire.
Pour répondre au mieux aux besoins des Nouméens, la Ville dispose de cinquante-huit installations sportives municipales réparties sur l’ensemble de la commune, dont vingt sont confiées en gestion à des associations. La densité et la diversité des disciplines comme la qualité des installations sportives accessibles au plus grand nombre participent pour une grande part au bien-être des Nouméens.
Les équipements sportifs et de loisirs en chantier
• Le centre aquatique de Magenta. La réalisation
de ce centre, avec des activités nautiques et ludiques, répond aux attentes des nombreux scolaires du secteur ainsi que des habitants d’un des quartiers les plus peuplés de Nouméa. Une autorisation de programme de 1,2 MLF a été ouverte à cet effet en 2015, et ainsi 30 MF ont été dépensés à ce jour pour la réalisation des études préliminaires et de conception du projet. Pour le démarrage du projet, 76 MF sont prévus au titre des crédits de paiement 2016, et 660 MF sont programmés en 2017, puis 461 MF en 2018. La piscine municipale Jacques-Mouren. Les travaux de rénovation du bassin olympique se poursuivront, cette année, pour un montant de 13 MF. équipements sportifs de proximité. Suite à des demandes exprimées lors des conseils de secteur, deux plateaux sportifs ont été récemment construits dans les quartiers de Montravel et de la Vallée-du-Tir. Autres travaux prévus. La réfection de deux plateaux sportifs, à Logicoop (24 MF) et à Normandie (15 MF), ainsi que l’éclairage du plateau sportif de Tuband (12,5 MF) sont prévus cette année. Le complexe de Kaméré sera également très prochainement doté d’un nouveau skatepark et d’un terrain de football à sept, puis, en 2017, d’une salle socio-sportive de 100 m² (gymnastique, arts martiaux, etc.). Enfin, entre 2016 et 2017, le complexe sportif de Montravel sera
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entièrement rénové avec et la réfection complète du terrain de football et la création d’une halle omnisports.
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Valorisation d’espaces naturels. Embellir la ville pour améliorer le cadre de vie des Nouméens est un axe fort de la politique de l’exécutif. C’est pourquoi, en plus des travaux d’équipements et d’infrastructures qui contribuent à améliorer le quotidien des administrés, il convient également de valoriser les espaces naturels afin de leur offrir un environnement de qualité répondant à leurs attentes. Parmi les principales opérations qui seront poursuivies et engagées en 2016, il est prévu la réfection complète des boulodromes de la Ville.
Les aires de workout La Ville de Nouméa marque son engagement à favoriser la pratique du sport partout et pour tous dans les espaces publics. Des aires de workout très prisées des Nouméens ont été installées dans différents quartiers de la Ville. Ces équipements sportifs de plein air, tout d’abord implantés sur la promenade Pierre-Vernier et l’Anse-Vata, ont rencontré un tel succès auprès des usagers, qu’ils ont été étendus à d’autres quartiers de la Ville, à Normandie, au 6e km et à Rivière-Salée. Aujourd’hui, on dénombre dix aires de workout qui permettent aux Nouméens de pratiquer régulièrement ou de façon occasionnelle une activité sportive plaisante, gratuite et facilement accessible.
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La salle François-Anéwy, à la Vallée-du-Tir Cette infrastructure sportive, d’une capacité d’accueil de plus de 720 personnes, a été réalisée en 2010. Six années plus tard, la salle s’est dotée d’un nouveau revêtement synthétique adapté à un large panel d’activités sportives. Avec un taux d’occupation proche de 100 %, la salle François-Anewy accueille en semaine les établissements scolaires du primaire et du secondaire, ainsi que de nombreuses associations sportives (basket-ball et futsal). Chaque week-end, la salle est occupée par des championnats ou des tournois sportifs (badminton, culturisme, futsal, basket-ball, handball, etc.).
Adresse et renseignements : 144, promenade RogerLaroque. Tél. : 26 18 43.
Le skatepark de la baie de Sainte-Marie Le skatepark de la baie de Sainte-Marie, haut lieu d’attraction sportive et ludique, poursuit actuellement son développement pour permettre l’accès à de nouvelles disciplines, comme le pumptrack, avec une toute nouvelle piste VTT faite de virages, de creux et de bosses. à cet effet, les buttes de BMX ont été rasées. Ce nouvel équipement, ouvert 365 jours par an, est gratuit et accessible aussi bien aux vélos qu’aux rollers, skateboards et trottinettes. L’installation est fréquentée tous les jours et connaît un franc succès, tout comme le skatepark de Tina créé en 2014. Un troisième équipement similaire est actuellement en cours de construction à Kaméré.
La piscine Jacques-Mouren, au Ouen Toro Ouverte en 1966, cette infrastructure municipale très prisée des Nouméens, avec une fréquentation de plus de 80 000 entrées par an, fête, cette année, ses cinquante ans d’existence. Ce n’est qu’en 2011 qu’elle sera dénommée piscine municipale Jacques-Mouren, du nom du président fondateur du Cercle des nageurs calédoniens. Aujourd’hui dotée d’un bassin olympique de cinquante mètres et de deux bassins d’apprentissage, elle est accessible aux particuliers, aux scolaires et aux clubs. Des cours et des stages de natation pour enfants et adultes ainsi que des cours d’aquagym, bébés nageurs et jardins aquatiques, y sont dispensés toute l’année. Les clubs de natation, d’apnée, de sports subaquatiques ou encore de nage synchronisée utilisent également le bassin olympique en fin d’après-midi.
Le service municipal des sports (SMS) Le SMS se compose de soixante-neuf agents répartis en quatre sections : les animations sportives, la piscine du Ouen Toro, la section administrative et comptable, la section technique. Le SMS a pour vocation de développer la vie associative et de favoriser l’insertion des jeunes des quartiers par le biais de la pratique sportive. Il assure également l’entretien, la gestion et l’animation des installations sportives de la commune. Ce service élabore aussi des projets d’équipements et supervise leur réalisation et leur suivi. « Notre service répond aux attentes de l’ensemble des Nouméens, quel que soit leur niveau sportif, précise Ludovic Lombard, le chef du service des sports, nous entretenons des rapports privilégiés avec eux. Les actions que nous conduisons sont très bien accueillies par les administrés, elles incarnent la dynamique sportive souhaitée par l’exécutif municipal. » Contacts : Pôle Jeunesse, Culture et Sports, 9, rue de la République. Tél. : 23 26 50 / Fax : 26-30-83.
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Dossier
L’animation sportive, une dynamique portée aux quatre coins de la ville
« Sport Action » dans tous ses états Le programme Sport Action se compose de cinq programmes distincts qui s’adressent à tous les Nouméens, dès l’âge de huit ans, élaborés à partir de trois grandes orientations. Ces dernières consistent à lutter contre l’oisiveté et le désœuvrement par une offre qualitative d’activités physiques et sportives et la mise à disposition d’équipements sportifs adaptés. De plus, ces orientations contribuent à pérenniser et à développer des dispositifs d’insertion par le sport et à créer et mettre en action des partenariats entre les différents acteurs sportifs et sociaux. « Le sport pour tous s’est considérablement développé, analyse
Ludovic Lombard, le chef du service des sports, cette dynamique constatée est un réel potentiel pour mener à bien la politique sportive de la Ville, que ce soit à travers le pilotage des projets de Sport Action ou l’accompagnement des associations sportives. » L’amélioration de la qualité de vie dans les quartiers, en rassemblant les jeunes, le développement des qualités physiques ainsi que la transmission des normes et des valeurs qui permettent l’épanouissement des individus font partie des principaux objectifs fixés par Sport Action. Pour tout renseignement ou toute inscription au programme Sport Action, contactez le service des sports de la Ville de Nouméa au 23 26 50. www.noumea.nc/sportaction
Sport Action en chiffres Sport Action se déroule quatre jours par semaine, dix mois par an, de 16h à 19h. Y sont inscrits 1 265 jeunes de moins de dix-huit ans et 550 majeurs. Pas moins de douze activités sportives bihebdomadaires sont ainsi dispensées dans treize quartiers de Nouméa. Ces activités, gratuites, touchent près de 700 participants environ par semaine. Plus d’une cinquantaine d’activités différentes sont proposées chaque année à travers quarante-quatre manifestations réalisées sur les cinq volets du programme Sport Action. En 2015, 54 958 participations ont été comptabilisées. D’autre part, le service municipal des sports propose, durant l’année, cinquante-cinq séances de gym aquatique à la Baie-des-Citrons et vingt-deux séances de gym douce pour les seniors de plus de soixante ans.
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Soutien aux associations sportives La Ville de Nouméa accorde des aides financières, logistiques et opérationnelles aux associations sportives, pour financer les projets de développement des clubs omnisports, améliorer leurs équipements et favoriser l’organisation de manifestations sur la commune.
Les clubs omnisports Pour les clubs possédant au moins trois sections sportives, une aide est apportée. L’objectif est d’optimiser le soutien municipal aux associations sportives et de favoriser l’émergence de clubs fédérateurs au sein des quartiers. Il s’agit également de sensibiliser les associations à leur rôle de proximité et d’insertion, de favoriser leurs actions en direction des jeunes, des personnes handicapées et des vétérans, de les aider à se développer pour le plus grand nombre, notamment les personnes ayant le plus de difficultés à accéder aux actions sportives, et, enfin, d’instaurer un réel partenariat entre elles et la Ville de Nouméa. En 2016, le montant des aides s’élève à 7 MF.
Les clubs équipements Ils sont subventionnés par la Ville de Nouméa, afin d’améliorer le patrimoine sportif privé implanté sur la commune. Ils permettent de maintenir le parc d’équipements sportifs non communal, d’améliorer le niveau de service au travers d’équipements de qualité et d’instaurer un partenariat entre la Ville et les associations sportives. à ce titre, les conventions sont signées entre la Ville de Nouméa et ses clubs. En 2016, 7 MF sont réservés à cette opération.
Nouvelle-Calédonie, le Marathon international, et le Triathlon international ou encore l’Airwaves Nouméa Dream Cup. Le montant des subventions allouées, cette année, pour ces événements est de 15 MF. La Ville de Nouméa apporte également son soutien opérationnel en mettant l’expertise de ses services techniques à la disposition des organisateurs. Cela facilite les démarches administratives des associations œuvrant dans l’organisation d’événements favorisant l’animation des quartiers de la ville et l’obtention des autorisations nécessaires à leur bon déroulement.
Soutien aux événements sportifs Trois types d’aides peuvent être attribués par la Ville de Nouméa pour soutenir, encourager et développer les grands événements sportifs internationaux se déroulant sur la commune. à titre d’exemples, un soutien financier est accordé pour l’organisation des Internationaux de tennis de
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En 2015, soixante-quinze organisateurs ont bénéficié de ce soutien technique.
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Actus Animation
« Danse ma ville », des ateliers de danse gratuits
La Ville de Nouméa propose, jusqu’au mois d’octobre, des ateliers de danse gratuits pour les 8-26 ans (hip-hop, ragga dancehall, new style, danse moderne et contemporaine, danse traditionnelle). Ces ateliers, encadrés par des intervenants de danse professionnels, permettront de créer des chorégraphies qui seront présentées lors du Rex Contest, le 2 septembre au Rex Nouméa, et lors de la grande finale « Danse ma ville », le 5 octobre au kiosque à musique, place des Cocotiers. Inscriptions et renseignements auprès du collège ou de la maison municipale de quartier la plus proche du lieu d’habitation.
où et quand ? Dans les maisons municipales de quartier : Maison de quartier de SaintQuentin (ragga dancehall et danse traditionnelle) / Espace Montravel (ragga dancehall et danse traditionnelle) / Maison commune de Tuband (ragga dancehall). Des navettes gratuites sont mises en place à partir des maisons municipales de quartier de Rivière-Salée, de la Vallée-du-Tir, de l’espace Magenta aérodrome, de la Vallée-des-Colons et de Magenta.
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À la Maison de l’étudiant, les mardis, de 18h30 à 20h30 : bachata et kizomba.
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Dans les collèges (ateliers dans le cadre de l’UNSS Danse) : Tuband (ragga dancehall) / Kaméré (danse hip-hop) / Baudoux (danse contemporaine) / Normandie (ragga dancehall) / Saint-Joseph-de-Cluny (danse contemporaine) / Champagnat (danse hip-hop).
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Tourisme L’e-tourisme, une balade virtuelle à travers l’histoire de Nouméa Grâce à la « StoryMap », l’e-tourisme est en marche ! Toujours plus connectée, la Ville de Nouméa propose désormais un circuit historique virtuel de son centre-ville à partir de vingt-huit sites recensés. Grâce à cette carte des lieux historiques, il est dorénavant possible de visiter la ville et de (re)découvrir sa richesse patrimoniale en quelques clics. Les abonnés à la 3G peuvent profiter de ces multiples informations à partir de leurs smartphones ou de leurs tablettes, tout en arpentant les lieux historiques mentionnés. Le circuit historique est accessible sur http://noumea.nc/e-tourisme
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Travaux
Suivre les travaux en temps réel
En réponse à une attente exprimée par de nombreux Nouméens, la géolocalisation des travaux en temps réel sera visible, d’ici quelques jours, sur http://carto.noumea.nc/travaux/. Sur l’écran, figurera une carte recensant l’ensemble des chantiers faisant l’objet d’une autorisation de travaux sur les voiries de Nouméa et qui seront classés en trois catégories, selon l’impact occasionné pour l’usager (faible, moyen, fort). Sitôt le clic porté sur la signalétique de l’un des travaux en cours, diverses informations apparaîtront. Ainsi, seront mentionnés les jours et horaires de travaux autorisés par arrêté, les dates prévisionnelles, le type de travaux, etc. Il sera également précisé, pour les automobilistes, le type de gêne occasionnée (route coupée, circulation alternée, stationnement interdit, etc.). Seuls les travaux à caractère urgent pourront ne pas apparaître.
Un bain de jouvence pour la baie des Citrons Afin d’acheminer les eaux pluviales plus au large et de limiter les pollutions chroniques par temps de forte pluie, la Ville de Nouméa réalise actuellement la pose de canalisations pour améliorer la qualité des eaux de baignade. Les travaux en cours font suite au renouvellement du réseau d’assainissement des rues Fernand-Legras et Auguste-Page. Seule la zone de chantier située entre l’hôtel Beaurivage et le poste de surveillance de baignade est impactée. Durant la durée des travaux, estimée à trois mois environ, cette partie de la plage de la baie des Citrons sera fermée au public et interdite à la baignade. Le stationnement automobile sera, quant à lui, temporairement interdit sur la partie front de mer longeant la zone des travaux. Ce sont là quelques inconvénients pour les usagers, mais il convient d’améliorer les eaux de baignade.
14 Juillet Bal des pompiers à la caserne Pour la première fois depuis sa création, le centre de secours LucienParent ouvrira ses portes, le jeudi 14 juillet, de 21h à 2h du matin, pour un bal populaire. Sous un déluge de son et de lumière, l’Amicale des sapeurs-pompiers de Nouméa invitera la population à célébrer une tradition vieille de près d’un siècle. Un dance floor de 300 m2, un show pyrotechnique avec du mapping vidéo, des bars, un service de restauration et de sécurité ainsi qu’une tombola géante seront tout spécialement proposés, afin que les Nouméens allument joyeusement le feu à la caserne transformée, le temps du bal, en une gigantesque piste de danse.
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Environnement
Des jardins plein la ville Quel meilleur vecteur que les jardins vivriers urbains pour réconcilier la vie en ville et le lien à la terre ? Ainsi, le conseil municipal a récemment voté une enveloppe de trente-trois millions pour la réalisation et le développement de nouveaux jardins de proximité dans différents quartiers de la ville. S’il existe déjà un certain nombre de jardins vivriers sur la commune et sous de multiples formes, il n’est pas toujours aisé pour les Nouméens de les différencier. D’autant plus que, suivant leur appellation, leur mode de gestion et d’organisation diffère. Pourtant, qu’ils soient familiaux, partagés ou collectifs, ou bien encore pédagogiques, tous contribuent à créer du lien social de proximité par le biais d’activités sociales, culturelles ou éducatives. « L’idée est de partager l’espace public de manière harmonieuse et judicieuse, en gardant une dimension sociale, précise Françoise Suvé, la 7e adjointe en charge de l’environnement et du développement durable. Nous organisons ces espaces cultivables en fonction des besoins exprimés par les Nouméens. » Il est impressionnant de constater la variété de fruits et de légumes cultivés dans ces espaces dédiés et de voir combien ces derniers sont bénéfiques à ceux qui les exploitent et les fréquentent. Les vertus inhérentes aux jardins vivriers urbains sont nombreuses et s’étendent bien au-delà du seul plaisir de les cultiver. En effet, ces jardins contribuent à lutter contre la vie chère et encouragent à respecter l’environnement, tout en favorisant le lien social et la convivialité entre leurs usagers. Ils permettent également à des associations, des écoles et des familles de maintenir ou de retrouver des liens avec la terre, au cœur des valeurs culturelles océaniennes.
Les différents types de jardins urbains à Nouméa Les jardins familiaux : Divisés en parcelles individuelles, ils sont principalement tournés vers la production alimentaire et le plaisir de travailler un petit lopin de terre privé. Ils sont gérés par le centre communal d’action sociale. Les travaux d’aménagement et l’entretien sont menés par la division environnement propreté et espaces verts.
Jardins familiaux de Kaméré.
Jardins partagés de Tuband. Les jardins partagés ou collectifs : Ce sont des lieux de convivialité, de vie de quartier et de contact avec la nature, développés dans le cadre de la politique de la Ville. Ainsi, avec la maison commune de Tuband et la maison de quartier de Saint-Quentin, une seule et même parcelle est aménagée par un collectif de riverains, qui partagent le travail et la production. Les jardins pédagogiques du parc de Rivière-Salée : Ils comportent des parcelles mises gracieusement à la disposition des associations de quartier et des scolaires, à raison d’une parcelle par groupe. La division environnement propreté et espaces verts aménage l’espace et entretient les parties communes. Chaque structure est responsable de sa parcelle.
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Les jardins pédagogiques des écoles publiques : Des potagers pédagogiques existent dans certaines écoles de la ville. Le service de la vie scolaire et la division bâtiment gèrent ces espaces en coordination avec les directeurs. Le service vie des quartiers y intervient selon un calendrier prédéfini en début d’année.
Où et combien sont-ils ? Il existe quatre jardins familiaux, répartis dans les quartiers de Kaméré, Vallée-du-Tir, Normandie et, à partir du mois de juillet prochain, Rivière-Salée. Ils comprennent respectivement 40, 14, 30 et 36 parcelles attribuées aux familles, contre une redevance s’élevant à mille francs par mois. Les jardins partagés ou collectifs, au nombre de deux et à parcelle unique, sont répartis à proximité de la maison de quartier de Normandie et de la maison commune de Tuband. Les jardins pédagogiques du parc de Rivière-Salée comportent neuf parcelles. Les jardins pédagogiques scolaires sont aménagés à raison de six nouvelles écoles par an.
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Une journée avec… Le bilan des conseils des quartiers 2015 « Aujourd’hui, les habitants sont plus que jamais associés aux grands projets et aux réflexions stratégiques qui engagent leur avenir. »
Le conseil des quartiers s’est réuni jeudi 12 mai à 18h, en salle du conseil municipal, pour la présentation du bilan de la première année d’activité des cinq conseils de secteur et la validation des projets participatifs. Trente-deux conseillers de secteur titulaires et suppléants avaient été invités pour échanger avec l’exécutif municipal et les directeurs des services municipaux. « Travailler ensemble de manière constructive et dans un rapport de confiance. », tels furent les principes énoncés par la députée-maire, Sonia Lagarde, en préambule de la réunion plénière. Avant qu’elle ne précise : « Aujourd’hui les habitants sont plus que jamais associés aux grands projets et aux réflexions stratégiques qui engagent leur avenir et leur devenir sur un territoire en constante évolution et en mutation. »
Dix-sept propositions Au cours de l’année passée, treize états des lieux produits par les conseillers de secteur ont permis de mettre en avant les points forts et les points faibles de chaque quartier. Réalisés à partir de diagnostics en marchant, de visites de terrain ou pédagogiques et d’ateliers de travail, ces états des lieux ont abouti à dix-sept propositions. « L’an dernier, les réunions de quartier ont été mises à profit pour faire connaissance et prendre en compte les attentes, les préoccupations et les aspirations
des habitants, témoignait Corinne Cherrier, la chargée de mission de la démocratie participative de la Ville. C’est ainsi qu’à l’issue de ce travail participatif, nous sommes parvenus à élaborer des propositions de projets d’aménagement de proximité rentrant dans notre enveloppe annuelle de 100 millions. » Si chaque habitant a fait part des spécificités de son quartier, les Nouméens présents au sein de
l’assemblée ont unanimement reconnu l’utilité de cette démarche collective de concertation qui répondait à leurs attentes. « La démocratie participative est essentielle, parce que le monde bouge et qu’il nécessite une participation active de la société civile, assurait ainsi Stéphane, une habitante du quartier de Ouémo. Cette méthode structure et officialise le travail engagé entre les habitants et l’exécutif. »
La démocratie participative, on en parle Pour permettre aux Nouméens de devenir acteurs de leur quartier et force de propositions, la Ville de Nouméa s’est engagée dans une démarche de démocratie participative. Valoriser l’écoute, porter des projets nouveaux, donner son avis, c’est le sens de cette méthode de travail, dont la finalité est d’améliorer ensemble la qualité de vie dans les quartiers de Nouméa. La proximité, la créativité, l’innovation, le sens des responsabilités, l’esprit constructif et l’engagement au service de l’intérêt commun caractérisent ces espaces de débat et de projets, dont la vocation est de tendre vers la plus grande représentativité possible de la population dans toute sa diversité. « Les souhaits exprimés lors de ces réunions entre les habitants et les élus trouvent un écho grâce au fonctionnement de la démocratie participative, qui permet de décloisonner les quartiers. Cette méthode de travail incite les habitants à se rencontrer, à échanger et partager des idées de projets communs, souvent compatibles avec les attentes d’autres quartiers que le leur, insiste Chantal Bouye, l’adjointe en charge de la démocratie participative, et comme nous travaillons avec les Nouméens au service de l’intérêt général, les projets portés par la démocratie participative bénéficient au plus grand nombre. » Dix-neuf réunions de secteur se sont tenues en 2015, soit 269 participations d’élus municipaux et d’habitants. Sur les quatre-vingt-quatorze conseillers de secteur inscrits à l’origine, quatre-vingt-quatre ont été actifs durant toute l’année 2015, soit un taux de participation de 90 %.
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Sécurité Pour une ville plus sûre, les sapeurspompiers de Nouméa renforcent leurs équipements de secours et de lutte contre les incendies Deux sinistres majeurs sont survenus récemment dans la zone industrielle de Ducos. Cela nous rappelle, une fois encore, combien les soldats du feu, animés par des valeurs de courage et de dépassement de soi, sont indispensables à la sécurité des biens et des personnes. Pour une ville plus sûre, le conseil municipal a décidé de doter les sapeurs-pompiers de Nouméa de moyens supplémentaires et déploie un nouveau dispositif d’intervention. Le point en trois questions avec le commandant des sapeurs- pompiers de Nouméa, Patrick Clerc. Où en est-on du déploiement des moyens de sécurité souhaité par l’exécutif municipal ? La Ville de Nouméa entreprend un réel effort en matière de sécurité. Cette volonté exprimée par madame la maire nous permet d’ouvrir, à compter du 5 juillet, une seconde caserne qui sera activée 24 h/24. C’est une première en NouvelleCalédonie et une avancée importante pour la sécurité des Nouméens. Dorénavant, la caserne LucienParent couvrira la partie sud de la commune, quand celle de Normandie s’occupera de la partie nord. En termes de coordination et de rapidité d’intervention, le fait de mutualiser nos moyens humains et techniques est, pour nous, un atout majeur. La mutualisation avec les autres communes est-elle justifiée ? Oui, elle est même d’une absolue nécessité. Il faut bien comprendre que, depuis 2014, date du transfert des compétences concernant la sécurité civile, l’organisation communale des sapeurs-pompiers a atteint ses limites pour
répondre efficacement aux enjeux de la sécurité civile. Fort heureusement, grâce aux efforts financiers consentis par la mairie de Nouméa, nous parvenons à intervenir de manière rapide et efficace sur la commune. Mais, face à la multiplication des feux de brousse et des risques industriels, il me semble urgent de parvenir à mutualiser l’ensemble des services de secours, afin d’être cohérents sur le plan opérationnel à l’échelle du Grand Nouméa, comme sur l’ensemble du territoire.
Formez-vous aux gestes d’urgence Moins d’un Français sur dix maîtrise les gestes de premiers secours. Il est pourtant simple de les connaître pour réagir face à un accident, secourir votre enfant et éviter que son état ne s’aggrave. À Nouméa, plusieurs structures dispensent des formations aux premiers secours : Croix-Rouge : 27 49 76 (éric Mabbé, responsable secourisme) ASO2 (Action secours oxygène) : 77 56 46 (Sylvia Lucet, vice- présidente) Croix Blanche : 75 90 80 (Daniel Zavarsky, président) ADPCNC (Association de protection civile de Nouvelle-Calédonie) : 43 33 83 (Monique Rivière, présidente) Sauvegarde Formation : 41 14 95 (Thierry Duran, président)
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Le nombre de sapeurs-pompiers volontaires vous paraît-il suffisant ? Non, et pourtant il est nécessaire de développer le volontariat au sein des casernes pour renforcer les effectifs. Nouméa a d’ailleurs été la toute première commune à rédiger une convention entre sapeurs-pompiers volontaires et employeurs. D’autres collectivités pourraient s’en inspirer. Pour notre part, nous espérons atteindre un effectif de deux cents sapeurspompiers volontaires d’ici la fin de l’année 2017. La sécurité est un axe majeur de la politique menée par l’exécutif municipal. Raison pour laquelle, lors du conseil municipal du 23 mars, les sapeurs-pompiers de la Ville, soit soixante-cinq professionnels (officiers, sousofficiers et hommes du rang) et environ cent quarante volontaires répartis sur les deux casernes, ont obtenu des moyens matériels supplémentaires, pour un montant de 81,8 millions de francs.
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Santé publique Les risques environnementaux et sanitaires sous très haute surveillance Dengue 2016, un bilan de début d’année très préoccupant Du 26 janvier au 13 juin 2016, deux cent cinquante-trois cas de dengue de type 1 ont été déclarés. Les premiers foyers de dengue étaient situés dans les quartiers du Faubourg-Blanchot et du Tria non où soixante-dix-neuf cas avaient été détectés début mai. Aujourd’hui, l’épidémie s’est étendue aux quartiers de Trianon, Faubourg-Blanchot, N’Géa, Vallée-des-Colons, Val-Plaisance, Magenta et Ouémo. Les cas de dengue constatés se sont déclarés tardivement dans la saison chaude et ont longtemps été contenus dans le foyer princi pal du Faubourg-Blanchot et du Trianon. Cela s’explique en partie par des conditions météorologiques (sécheresse, faibles pluies) qui ont contribué à retarder l’arrivée d’une épidémie de dengue. Dès lors que les pluies se sont faites plus abondantes et la chaleur persistante, cela a favorisé la survenue de cas de dengue. Les œufs contenus dans les récipients secs ont été remis en eau et ont repris leur développement, donnant naissance au moustique Aedes aegypti propageant ainsi la dengue. En effet, un œuf de moustique Aedes aegypti peut vivre en milieu sec des mois, voire une année. Le début de l’été en octobrenovembre pourrait être synonyme d’une seconde épidémie de dengue sans précédent, de chikungunya ou de zika ! Il est donc impératif de se protéger et de nettoyer et désobstruer les gouttières pouvant retenir l’eau de pluie, sans omettre de vider, détruire, mettre à l’abri et nettoyer les récipients, car ce sont là autant de lieux de ponte potentiels de l’Aedes aegypti. La vigilance de tous les Nouméens est de mise, pour faire en sorte que les œufs de l’Aedes aegypti ne puissent pas éclore.
ATTENTION MESSAGE D’ALERTE STOPPONS L’éPIDéMIE DE DENGUE ! Les épandages réalisés par la Ville de Nouméa NE DETRUISENT PAS les larves du moustique Aedes aegypti. VOUS SEULS POUVEZ LES DÉTRUIRE ! Les 5 gestes à faire absolument : –V ider, nettoyer, ou détruire les récipients contenant de l’eau dans votre jardin, ou votre terrasse (pots de fleurs, bassines, pneus, jouets, outils, brouettes, etc.) –V ider les sous pots et changez l’eau de vos boutures en rinçant les racines une fois par semaine (les larves et œufs de mous tiques s’y accrochent) – Nettoyer et désobstruer les gouttières – Entretenir votre jardin, tondre la pelouse et traiter vos plantes (arbre du voyageur, pandanus, etc.) rotégez-vous en utilisant des anti-moustiques (répulsifs corpo–P rels, tortillons, plaquettes, etc.) et portez des vêtements clairs. Inscrivez-vous à l’ALERTE SMS DENGUE pour être immédiatement informé des cas déclarés dans votre voisinage, des épandages réalisés et des consignes de protection. Cette alerte vous permettra de vous protéger de toute contamination : Tél. : 27 78 61 ou sur le site http://www.noumea.nc/sms-epandage La Ville se charge de tuer les moustiques, à vous de détruire les gîtes larvaires !
Stoppons la propagation du virus de la dengue !
La Direction des risques sanitaires (DRS), une vigilance quotidienne au service de la santé publique Implanté à la 2e Vallée-du-Tir, le Service d’inspection et de prévention des risques environnementaux et sanitaires (Sipres), réorganisé en Direction des risques sanitaires depuis le 23 mars 2016, a pour objectif la surveillance et la protection de la santé publique sur la commune. Cette nouvelle direction, qui comprend trentedeux agents, agit seule ou en col-
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laboration avec d’autres services, sur tout problème de salubrité publique survenant dans les limites de la commune. La DRS est plus particulièrement chargée de la surveillance des eaux et de l’hygiène de la distribution alimentaire. Elle effectue la lutte antivectorielle et participe à la surveillance entomologique à l’encontre d’insectes et d’animaux porteurs de maladies. La DRS œuvre également au règlement des problèmes d’insalubrité des terrains dans la ville. Contact : DRS – 100, rue édouard-Unger, 2e Vallée-du-Tir. Tél. : 27 78 61 / Fax : 24 12 63
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Social Le « Café des aidants » : un espace de rencontre, d’information et d’activités Il y a parfois des situations particulièrement difficiles à gérer quand on est confronté quotidiennement à la prise en charge souvent lourde d’un être proche malade, dépendant du fait de son âge ou de son handicap. Dans ces cas-là, la vie est rythmée par les besoins de la personne souffrante et les aidants assument un rôle auquel ils n’ont bien souvent pas été préparés… C’est pourquoi, afin de les accompagner, le Centre communal d’action sociale (CCAS) de la Ville de Nouméa propose, tous les jeudis après-midi de 13h30 à 16h, un « Café des aidants » à la Maison de la famille. « Ce temps d’échange convivial permet aux aidants d’obtenir des informations sur les relais institutionnels et associatifs existants. C’est également un lieu où se ressourcer, notamment grâce à l’intervention d’une sophrologue ou d’une psychologue, précise Carmen, une conseillère en économie sociale et familiale. De nombreuses personnes, seules face à ces difficultés, seraient sans doute intéressées de venir partager ces moments. Qu’elles n’hésitent pas à venir nous rejoindre ! » Divers thèmes sont abordés lors de ces rendez-vous hebdomadaires, comme le sommeil, le deuil, la colère ou la culpabilité. « Les thèmes sont modulables, précise Magalie, la seconde conseillère, nous construisons nos réunions en fonction de l’évolution du groupe. » Lors du « Café des aidants » du jeudi 14 avril, Virginie intervenait pour une séance de sophrologie qui, dans ce contexte, peut apporter une aide précieuse dans la gestion des émotions : « J’effectue un travail sur le souffle et la respiration pour évacuer le stress. Ces techniques favorisent l’autonomie des aidants et les aident à lâcher prise, quand la situation rencontrée le nécessite. »
Renseignements
Témoignages
La Maison de la famille Pôle de services publics 7, rue Eugène-Levesque Rivière-Salée Tél. : 27 07 86
Quels bénéfices personnels retirez-vous de votre participation au « Café des aidants » ? évelyne : « C’est pour moi, qui m’occupe de ma maman âgée de quatre-vingt-huit ans, un grand moment de détente, où je peux parler de mes difficultés. Ça m’aide à prendre les choses du bon côté, à positiver. » Mauricette : « Je me suis longtemps occupée d’un ami, aujourd’hui décédé. Grâce à ces rendez-vous, je retrouve des forces au milieu des autres personnes présentes, une écoute et un accompagnement. » Didier : « J’avoue que je n’y croyais pas beaucoup au début, en venant ici. Mais je finis par trouver des solutions pour accompagner au mieux ma femme qui est gravement malade. J’apprends à être diplomate. »
L’emploi des personnes en situation de handicap La loi du pays relative à l’emploi des personnes en situation de handicap de janvier 2009 oblige tout employeur à recruter des travailleurs handicapés, à hauteur de 2,5 % de son effectif. Pour un effectif de 1 124 postes équivalents à temps plein en 2015, la Ville de Nouméa employait 31 travailleurs handicapés et satisfaisait donc à son obligation légale, avec un taux de 2,76 %. Il est à noter que cet effectif observe une quasi-parité, avec 16 hommes et 15 femmes. Deux agents exercent en « milieu protégé », les autres évoluant sur des postes aménagés en milieu ordinaire.
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Agenda des sorties Expos MAUX DE GUERRE – TRAUMATISMES DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE EN NOUVELLE-CALéDONIE Musée de la Seconde Guerre mondiale Du 28 juillet au 2 novembre La guerre ne s’est pas arrêtée en 1945. Pour les volontaires, retrouver les siens, qui n’ont pas vécu les combats mais qui ont livré une autre bataille, n’est pas simple. Mais le traumatisme est aussi celui d’une population civile qui a subi les violences du conflit. En ce soixante-dixième anniversaire du retour des volontaires du bataillon du Pacifique, l’exposition donne, avec pudeur, la parole à tous ceux qui ont souffert des non-dits d’une époque révolue, et rend hommage à ceux qui ont lutté toute leur vie durant pour se reconstruire, sans jamais cesser de croire en la vie.
APPEL AUX « COLLECTIONNEURS EN HERBE »
Jusqu’au 17 juillet Musée de la Ville
Dans l’optique d’une exposition participative visible durant le Mois du patrimoine 2016, le musée lance un appel auprès des personnes ayant commencé une collection durant leur enfance. Bulletin d’inscription disponible sur musees.noumea.nc
APPEL À PROJETS « EXTRAORDINAIRES OBJETS DE L’ORDINAIRE » Jusqu’au 1er juillet
La Ville de Nouméa invite les artistes plasticiens à proposer des œuvres réalisées à partir de matériaux de récupération (textile, accessoires, livres, jouets, objets, matériel informatique, bois, vaisselle, petit électroménager), en vue d’une exposition qui se déroulera à la maison Higginson du 1er décembre 2016 au 31 mars 2017. Dossier de candidature disponible sur culture.noumea.nc © Énora Lalet « Afalfa »
FORÊT
Jusqu’au 28 juillet Centre d’Art
Le centre d’Art expose des œuvres sur la thématique du monde et de l’esprit de la forêt en salle d’exposition, mais également dans les espaces extérieurs.
Spectacles ANNIVERSAIRE DE NOUMÉA Du 22 au 26 juin À l’occasion de la date anniversaire de la ville, des animations gratuites sont proposées : Kiosque à musique : 22 juin à 18h30, concert de musique éclectique et jazz du quatuor Patchai ; 23 juin à 18h30, concert de pop/rock de Tau Alofa ; 24 juin à 20h, matches d’impros de Pacifique et Compagnie… Espace vert municipal de Magenta : 25 juin à 18h, animations et déambulations, 19h, disitribution de lanternes célestes, vers 19h30-19h45, lâcher des lanternes célestes, 20h, concert de Jason Heerah. Promenade de l’Anse-Vata : 26 juin à 16h, concert de la Street Fanf’Art et de la Méga fanfare, 17h, DJ et démonstrations et de danse de Swing’n Furious, 18h, concert dansant du Big band Jazz du Conservatoire de musique de Nouvelle-Calédonie. Programme détaillé disponible mi-juin sur culture.noumea.nc
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CLIN D’œIL Compagnie Origin’
FêTE DE LA MUSIQUE Centre-ville et Rivière-Salée 18 et 21 juin
Théâtre de Poche 18 et 19 juin
Pour la 28e année, Nouméa fête toutes les musiques, place des Cocotiers, dans les rues du centre-ville et à la médiathèque de Rivière-Salée. Au programme, rock, kaneka, reggae, blues, soul… Programme détaillé sur culture.noumea.nc
Spectacle de danse ludique et décalé avec quatre créatures fantastiques, mi-humaines, mi-animales, Clin d’œil ouvre la porte d’un univers qui laisse libre cours au mouvement dansé et à l’imaginaire...
Juin-Juillet
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le nouméa mag • n° 18
Agenda des sorties NUIT D’IVRESSE DE JOSIANE BALASKO ET MICHEL BLANC Compagnie Art’Scénic
Théâtre de Poche Du 30 juin au 10 juillet
Jacques Belin, célèbre animateur de jeux télévisés, un soir, passablement éméché, entame la conversation avec Simone, qui attend son train dans un bar de la gare de l’Est. Tout les oppose, mais leurs solitudes respectives (et pas mal d’alcool) feront qu’ils passeront ensemble la soirée… sous l’œil curieux et sarcastique d’Henri, le barman.
NOSTALGIE ACOUSTIQUE, LES MORDUS DE LA CHANSON FRANÇAISE
Théâtre de Poche Du 21 au 24 juillet
Bruno Zanchetta, au piano, et Samuel Safrana, à la guitare, rendront hommage aux plus grands interprètes des années 1950 à 2012. Avec quelques notes d’humour, ils proposent de partager leur « nostalgie acoustique » de la chanson française.
LES FARCES
LE P’TIT COLLECTIONNEUR par Delphine Mahieu dite Le Comte aux tomates
Théâtre de Poche Du 17 au 28 août
C’est l’histoire d’un conte, ou plutôt, c’est un comte qui raconte une histoire… L’histoire du « petit collectionneur de couleurs », un p’tit bonhomme qui veut découvrir le monde d’en bas. Il décide donc de partir, accompagné de Doudou Nuage, en voyage.
Compagnie Nez à Nez
23 juillet à 10h Médiathèque de Rivière-Salée
Un spectacle humoristique composé d’une série de farces du Moyen Âge revisitées : La farce du cuvier, Le dit des perdrix, Le pourpoint rétréci. © Création originale d’Henri Bourgoin
Rendez-vous 6e festival Reflets du cinéma ibérique et latino-américain Théâtre de Poche Du 9 au 14 août
Une programmation en VOST du meilleur du cinéma ibérique et latino-américain de ces vingt dernières années, présenté en collaboration avec l’association ACCES, l’association Cal’ciné et le Festival du cinéma ibérique et latino-américain de Villeurbanne. Sept films à l’affiche : Les Hommes ! De quoi parlent-ils ?, film espagnol de Cesc Gay Tuer ; un homme, film chilien d’Alejandro Fernández Almendras ; Gente de Bien, film colombien de Franco Lolli ; 7 Boxes, film paraguayen de Juan Carlos Maneglia et Tana Schémbori ; Appel inconnu, film espagnol de Dani de la Torre ; La Belle jeunesse, film espagnol de Jaime Rosales ; Casa grande, film brésilien de Fellipe Barbosa. Programmation détaillée (jours et horaires des séances) début août sur centredart.noumea.nc
Défilé des lampions, feu d’artifice et bal
De l’esplanade face à la caserne Gally-Passeboc, place Bir Hakeim, à la place des Cocotiers et à l’hôtel de ville 13 juillet de 19h à 23h La Ville célèbre la fête nationale avec la distribution de 5 000 lampions à partir de 18h15, suivie du traditionnel défilé des lampions jusqu’au centreville (départ à 19h), le feu d’artifice place des Cocotiers, des animations au kiosque à musique et le bal à l’hôtel de ville.
ART’PéRITIFS
Scène extérieure du centre d’Art, à partir de 18h30
Le centre d’Art propose des soirées Art’péritifs en extérieur le mardi : – 28 juin : Art’pé théâtre avec la compagnie Art’Scénic. – 5 juillet : Doulen du groupe Fuego Gitano, invité par la SACENC. – 19 juillet : Ykson, invité par la SACENC. – 26 juillet : Art’pérouse avec les élèves du lycée Lapérouse. – 2 août : groupes invités par le dispositif municipal de musique. – 16 août : rencontre avec la danseuse Tania Alaverdov et les élèves de l’école de danse Art et Mouvement. – 23 août : Art’pérouse avec les élèves du lycée Lapérouse. – 30 août : groupe de rock Youpi.
CIN’éCRIT
Médiathèque de Rivière-Salée
À l’occasion du centième anniversaire de la naissance de Roald Dahl, un cycle de projections de films adaptés de l’œuvre de l’auteur est organisé tout au long de l’année. Au programme, le 24 août à 16h : Matilda de Danny de Vito.
Retrouvez toute l’actualité culturelle à Nouméa sur : culture.noumea.nc centredart.noumea.nc musees.noumea.nc mediatheque.noumea.nc
LIVE AU KIOSQUE Kiosque à musique
Tous les deux mois, un concert est proposé au kiosque à musique avec des groupes du dispositif municipal musiques et du café musiques le Mouv’. Rendezvous le 27 juillet à 18h. Programme détaillé 15 jours avant sur culture.noumea.nc
Juin-Juillet
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Et pour être informé des événements municipaux, abonnez-vous à la newsletter électronique (parution le jeudi tous les 15 jours). Programme sous réserve de modifications.
le nouméa mag • n° 18
Tribune libre Groupe Union pour la Calédonie dans la France Juin 2016 est un mois anniversaire, le quatrième du genre en fait ! En effet, madame la députée-maire siège à l’assemblée nationale depuis le 17 juin 2012, date de son élection. Ce qui doit attirer notre attention, c’est le cumul des mandats de maire et députée depuis avril 2014. Les nouméennes et nouméens sont en droit de s’interroger si le temps passé à Paris pour défendre les intérêts de la ville et surtout leur sécurité, a porté ses fruits. Premier constat, la sécurité des habitants ne s’est pas améliorée, c’est tout l’inverse que nous vivons chaque jour depuis 2 ans. Deuxième constat, l’extension à la Nouvelle-Calédonie, des dispositions relatives à l’armement des policiers municipaux, demeure à aujourd’hui la seule mesure concrète obtenue de Paris. Précisons qu’il s’agit d’équipements défensifs visant à améliorer la protection de nos policiers dans l’accomplissement de leur mission sur le terrain. Par ailleurs, la mise en œuvre de ce dispositif prend beaucoup de retard ! Troisième constat, mais pas nécessairement le dernier, en se rendant sur le site « nosdeputes.fr » qui mesure l’activité de nos parlementaires, les indicateurs et le classement que l’on observe sont malheureusement peu flatteurs. Au final, pour les électrices et électeurs qui avait accordé leur confiance, le compte n’y est pas ! Pas plus que pour l’ensemble des administrés de la ville de Nouméa qui devront probablement attendre 2017 pour avoir un maire de plein exercice à temps complet.
Charles éRIC (chef de groupe)
Les Républicains L’insécurité, fléau de la ville Tout cela n’est pas nouveau. L’insécurité est un sujet récurrent depuis des années dans la ville de Nouméa. Tous les candidats aux élections de 2014 avaient fait de la lutte contre l’insécurité un des principaux thèmes de campagne. La réalité, c’est que ce fléau s’est développé depuis de nombreuses années, et dès la fin des années 2000, chacun s’accordait à reconnaître qu’il fallait le combattre. Le temps a passé. Pourtant, cambriolages, agressions, incivilités n’ont cessé d’augmenter. Reporter la responsabilité sur l’état n’est pas l’unique solution. Bien des moyens relèvent de la ville. L’ancienne majorité avait fait installer, pour la première fois dans la cité, un réseau de caméras de surveillance autour de la Place des Cocotiers, dispositif doublé, comme il se doit, d’un central chargé de scruter les images et de lancer les interventions rapides et ciblées de police en cas de nécessité. Les résultats avaient été immédiats. Dissuasion, flagrants délits, interventions préventives ont pu se développer sur la Place. Le dispositif s’est ensuite étendu dans d’autres quartiers, comme celui de Rivière Salée ou la Baie des Citrons. De nouvelles extensions, jusqu’à une cinquantaine, avaient été programmées. Cette évolution, reprise par la nouvelle majorité, est en cours. Il est indispensable qu’elle se poursuive pour doter les services de police d’un « œil » animé d’une vigilance permanente. Les Républicains sont partisans d’un investissement massif dans ce domaine. La vidéo-protection n’est qu’un élément de la restauration de la sécurité. Mais elle est essentielle.
Les tribunes n’engagent pas la rédaction du magazine.
Juin-Juillet
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le nouméa mag • n° 18
Tribune libre Groupe Calédonie Ensemble Chers amis, La crise du nickel, les discussions sur l’avenir, le terme de l’accord de Nouméa qui se rapproche font que la Nouvelle-Calédonie entre dans une phase cruciale de son histoire. Une période qu’il s’agit de négocier dans le consensus, hors de tout extrémisme ou radicalisme de quelque bord qu’il soit, afin de préparer une sortie apaisée de l’accord de Nouméa. Dans ce contexte, toute la Nouvelle-Calédonie est concernée et les communes aussi qui participent pleinement du processus en cours dès lors qu’elles sont proches des populations et interviennent dans le quotidien des Calédoniens. Cela réclame donc une action municipale énergique, dynamique et volontaire. Ainsi, dans la lutte contre la délinquance, dont les effets et la résonance sont désastreux sur le moral des Nouméens et sur leur confiance dans l’avenir. À Nouméa, des actions ont été menées, des orientations ont été prises et la police municipale est en voie de réorganisation. L’effort doit être amplifié en coopération avec l’État, le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie et la province Sud, d’autant que la situation demeure préoccupante, comme en témoigne ce qui s’est passé récemment au collège de Kaméré. Pour les Nouméens, l’insécurité à laquelle ils peuvent être confrontés en ville à n’importe quelle heure du jour et de la nuit, pèse sur l’opinion qu’ils se font de l’avenir. C’est parce que les cambriolages, les agressions et les vols de voiture et de deux roues se sont multipliés sans que l’on parvienne à stopper cette dérive, que les Nouméens doutent de la capacité de leurs élus à trouver les bonnes solutions pour demain. Ce climat d’incertitude est accru par la crise dont on sent ici et là les effets. Les récentes Assises du Commerce organisées par la CCI ont mis en exergue les difficultés que rencontre le secteur notamment au centre-ville de Nouméa où 91 cellules commerciales, soit 10 % du total, ont fermé leurs portes ! Nouméa ne peut donc agir en dehors du contexte calédonien d’aujourd’hui. La ville est un acteur incontournable qui doit donc participer au rétablissement de la confiance. C’est cela qui permettra à ses habitants de prendre mieux conscience des réalisations en cours ou à venir au niveau de la ville, qu’il s’agisse de la réfection des trottoirs, des aménagements dans les quartiers Nord ou sur le quai Jules Ferry, de l’assainissement sur lequel se concentrent les efforts d’amélioration du cadre de vie, pour ne citer que celles-là. Et d’une manière plus générale, une ville active, sûre et dynamique, contribuera à ce que les Nouméens envisagent l’avenir plus sereinement.
Juin-Juillet
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le nouméa mag • n° 18
Avec nous, ça va changer ! LA DENGUE, C’EST VRAIMENT L’AFFAIRE DE TOUS. Depuis le 21 mai, l’épidémie de dengue a été déclarée en Nouvelle-Calédonie par la DASS. Au 13 juin, 253 cas ont été signalés dans la seule commune de Nouméa. La dengue, une sale affaire. Ceux qui l’ont eu connaissent bien les symptômes : fièvre culminant à 40°, maux de tête insurmontables, courbatures qui vous donnent l’impression d’être broyé des orteils jusqu’aux cheveux. On reste cloué au lit pendant une semaine au moins et les quinze jours suivants, franchement, on n’est pas bon à grand-chose. Et encore, ce tableau-là, c’est dans le meilleur des cas. Parfois en effet, les choses évoluent mal parce qu’on a tiré le mauvais numéro et que la maladie évolue en dengue hémorragique. Et là, c’est vraiment grave. On a tôt fait de se retrouver en réanimation, voire pire. En pratique, la dengue en Nouvelle- Calédonie, en cumulé sur les trois dernières épidémies entre 2003 et 2013, c’est tout de même 26 morts. En résumé, le minusculissime virus de la dengue tue beaucoup plus que le plus gros des requins. L’Aedes, un proche qui nous veut du mal. Le petit moustique tigre, l’Aedes Aegypti, est l’insecte vecteur de la dengue. Il est le réservoir du virus qu’il nous transmet par injection au gré de ses pérégrinations, de maison en maison, d’appartement en appartement. Issu d’un oeuf pondu dans une flaque d’eau propre chez nous ou chez notre voisin, (l’Aedes est délicat, il ne prolifère pas dans la turbidité), après s’être développé quelques jours sous forme larvaire, le moustique adulte éclot pour nous poursuivre de ses assiduités piqueuses. Le pire, c’est qu’on ne l’entend pas venir. Car l’Aedes est totalement silencieux. Un sournois, on vous dit. Et la mairie, elle fait quoi ? À la demande de la DASS, la mairie effectue des épandages d’insecticide, dans les quartiers où des cas de dengue ont été signalés. Il s’agit d’épandages ciblés autour de l’habitation du malade déclaré. Fait important, ces épandages ne sont actifs que sur les Aedes adultes, ceux qui volent et qui piquent, mais en aucun cas sur les larves, qui, dans leur réservoir d’eau propre, persistent à s’ébattre joyeusement, en attendant d’éclore un peu plus tard. Mais le rôle essentiel de la mairie c’est avant tout prévention et information. Information, grâce à un système d’alerte par SMS qui signale aux administrés inscrits qu’un cas de dengue a été déclaré près de chez eux. S’inscrire, c’est facile, soit par téléphone au 27.78.61, soit sur le site : www.noumea.nc. Prévention, par les agents de la Direction des Risques Sanitaires (ex SIPRES), qui effectuent un travail de proximité en se rendant chez vous, dans tous les quartiers, afin de vous renseigner sur les bonnes pratiques en terme de lutte antivectorielle. Faites-leur bon accueil, ils sont là pour vous aider. Et vous, votre rôle dans ce combat ? D’abord, vous protéger, ainsi que vos proches, (répulsifs, moustiquaires), lorsqu’un cas est signalé près de chez vous. Mais votre rôle essentiel, c’est l’éradication des gîtes larvaires. L’équation est simple : pas de gîte d’eau propre, pas de larve, donc pas de moustique, et donc pas de dengue. Et les gîtes larvaires, on en trouve à peu près partout : pots et sous-pots, jardinières, tous les réceptacles abandonnés dans le jardin ou sur le balcon, jusque dans les plantes aux feuilles concaves, sans oublier, bien entendu, les gouttières engorgées. Jour après jour, pluie après pluie, il vous faut veiller à ne laisser aucune place à la reproduction de l’Aedes. Pas la moindre flaque. Ces mesures de lutte contre les gîtes larvaires sont d’autant plus essentielles que les moustiques deviennent de plus en plus résistants aux insecticides. La lutte contre la dengue, on en fait notre affaire, mais, pour vous-même et votre famille, faites-en aussi la vôtre.
Tristan DERYCKE
(adjoint au maire en charge de la prévention des risques sanitaires) Juin-Juillet
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le nouméa mag • n° 18