Octobre-Novembre 2016
n° 20
Votre ville et vous.
Dossier
NoumĂŠa, une ville jardin www.noumea.nc
éditorial « Je porte le projet du quai Ferry dans mon programme depuis les élections municipales de 2001. Il va enfin se réaliser. Il contribuera à offrir au regard du monde extérieur l’image d’une ville dynamique, moderne et accueillante. » Avec mon équipe, je suis engagée dans une politique ambitieuse d’aménagement et de rénovation des espaces publics de la Ville. Je suis déterminée à faire de Nouméa une capitale moderne, où l’échange et le dialogue entre les générations et les communautés sont une réalité quotidienne. Les Nouméens peuvent constater combien leur ville bouge et s’embellit, jour après jour au vu des nombreux travaux entrepris. Tous ces projets contribuent à bâtir une ville accessible à tous et à nouer des liens entre les habitants de ses trente-sept quartiers. C’est la raison pour laquelle, depuis le centre-ville en passant par les quartiers Sud et, jusqu’à l’entrée Nord, le visage de Nouméa poursuit sa métamorphose. Dans cette même perspective, j’avais proposé au conseil municipal, en avril dernier, un concours d’architecture et d’ingénierie du futur aménagement des quais Ferry. Celui-ci a été remporté par l’architecte Philippe Jarcet. Ce nouvel aménagement comprendra sur près de 5 600 m2 de commerces et des placettes végétalisées ainsi qu’un cheminement piétonnier le long du quai. La première phase de ce chantier, situé au nord de la gare maritime, débutera au premier semestre 2018 pour une durée d’environ quinze mois. L’entrée de la capitale sera mise en valeur. Elle permettra aux Nouméens et aux touristes de s’approprier le front de mer. Je porte le projet du quai Ferry dans mon programme depuis les élections municipales de 2001. Il va enfin se réaliser. Il contribuera à offrir au regard du monde extérieur l’image d’une ville dynamique, moderne et accueillante. Le projet retenu par le jury apportera sur le plan architectural une touche d’océanité marquant ainsi la particularité qui est la nôtre : celle d’appartenir à la France au sein du Pacifique.
Sonia LAGARDE Députée-Maire de Nouméa
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Sommaire P4
Retour en images
P22 P18 Positive action P19 Agenda P23 Environnement
P10
Chantiers en cours
En direct du conseil municipal
P12 Manifestation
P20
événement
P 13 P8 Actus P9
La primaire
des sorties
Social
P21
Dossier
Espaces verts
Santé publique
P25
Tribune libre
Numéros utiles URGENCES
Pompiers // 18 Police secours // 17 ou 250 600 PC secours en mer // 16
LES INSTITUTIONNELS Standard mairie de Nouméa // 27 31 15 Allô mairie // 050 080 Service des élections // 27 07 37 Passeport et carte d’identité // 27 31 15 Caisse des écoles de Nouméa // 27 07 85 Pôle municipal culture, jeunesse et sport // 23 26 50 Service municipal vie scolaire // 23 65 81 Service municipal vie des quartiers // 27 07 02 DRS (lutte contre la dengue) de la Ville de Nouméa // 27 78 61
PISCINES Piscine municipale JacquesMouren du Ouen Toro // 26 18 43 Piscine municipale de Rivière-Salée // 41 99 45
MAISONS MUNICIPALES DE QUARTIER
Musée de la Seconde Guerre mondiale // 27 48 70
POUR LES PETITS ET LES FAMILLES
Saint-Quentin // 44 57 29 Vallée-du-Tir // 28 97 51 Tindu // 28 97 49 Magenta Soleil // 28 97 61 Vallée-des-Colons // 28 97 56 Rivière-Salée // 44 57 28
Maison de la famille // 46 63 71 ou 46 63 82 Assistantes maternelles / Assistants parentaux (CCAS) // 46 63 71 Crèche municipale de Tindu Le Caillou blanc // 28 80 28
MAISON COMMUNE DE TUBAND Tuband // 28 52 82
DÉCOUVERTE
ESPACE DUCOS
Maison de la nature et des loisirs Espace Public Numérique // 24 13 76 Parc forestier Michel-Corbasson // 27 89 51 Aquarium des Lagons // 26 27 31
Ducos // 27 75 64
ESPACE MONTRAVEL Montravel // 42 71 34
ESPACE AERODROME
Espace Publics Numériques
Quartier Aérodrome-Magenta // 44 90 29
ESPACES CULTURELS
Magenta Soleil // 28 97 61 Rivière-Salée // 44 57 28 Saint-Quentin // 44 57 29 Tindu // 24 13 76 Tuband // 28 52 82 Vallée-des-Colons // 27 00 43 Vallée-du-Tir // 27 71 57
Centre d’Art et théâtre de Poche // 25 07 50 Rex Nouméa // 28 26 29 Médiathèque municipale de Rivière-Salée // 41 54 02 Musée de la Ville // 26 28 05
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le nouméa mag Réalisation : Direction de la communication Hôtel de ville 16, rue du Général-Mangin BP K1 98849 Nouméa Cedex Téléphone : (687) 27 07 78 Télécopie : (687) 27 07 03 www.noumea.nc Directeur de publication : Sonia LAGARDE, Députée-Maire de la Ville de Nouméa Codirecteur de publication : Jean-Pierre Delrieu Rédacteur en chef : éric-Marie MAUGARD Rédaction : Nancy ENGUEHARD, Hervé COQUOIN Maquette : Concept PAO : éteek Photos : Niko VINCENT-Ville de Nouméa, Patrick Chalas Impression : IRN Tirage : 49 000 exemplaires
Retour en images 2 septembre
11 août
La Fête des quartiers à Tindu
Sur la piste du Rex Contest Au vu du succès remporté par la 7e édition du Rex Contest, la politique municipale de développement des cultures urbaines et des danses actuelles porte ses fruits. Ce grand concours chorégraphique a permis de confirmer la progression des jeunes danseurs et de démontrer toute l’étendue de leur talent.
Les trois maisons de quartier de Tindu, de Rivière-Salée et de Saint-Quentin se sont réunies pour la première fois ensemble pour échanger et partager leurs savoir-faire respectifs. Une journée particulièrement réussie, vécue comme un symbole fort de cohésion et de solidarité entre habitants des quartiers nord. 21 août
Un anniversaire prolongé sur l’esplanade Les concerts de clôture des festivités d’anniversaire de la Ville de Nouméa, annulés en raison des mauvaises conditions météorologiques, ont été reprogrammés sur l’esplanade de la promenade de l’Anse-Vata. La Street Fanf’Art a joué un répertoire musical festif, avant de céder la place au Big Band Jazz pour une ambiance musicale plus jazzy. 8 septembre
Moi, j’lis comme ça !
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Photo : CPS
Pour célébrer la Journée internationale de l’alphabétisation, la Communauté du Pacifique (CPS) a organisé un concours régional, auquel ont participé les enfants de l’atelier audiovisuel de la médiathèque municipale de Rivière-Salée. Leur courtmétrage, Moi, j’lis comme ça !, réalisé sur le thème des droits du lecteur, a remporté le premier prix dans sa catégorie !
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10 septembre
1er octobre
Les quartiers la balle au pied
Une ville de savoir-faire Pari réussi, la Journée des savoir-faire des quartiers a été un moment d’unité exceptionnel, partagé entre tous les Nouméens. Le succès remporté par cette manifestation, qui a accueilli près d’un millier de visiteurs au centre culturel Tjibaou, n’est pas près de s’estomper. Il suffisait pour s’en convaincre de voir s’afficher sur les visages d’anonymes et des responsables associatifs la satisfaction et la fierté légitime d’y avoir contribué.
Près de cent soixante-dix jeunes Nouméens des quartiers de la ville ont disputé les phases finales du programme municipal Sport action de football au stade édouard- Pentecost. À cette occasion, le Trophée inter-quartier 2016 a été rebaptisé Trophée Paul-Qaeze, en hommage à l’adjoint au maire en charge des sports et ancien président du FC Gaïtcha décédé l’année passée. Du 19 au 23 septembre Au détour de dizaines de stands répartis sur l’ensemble des espaces, le public familial n’avait que l’embarras du choix. Des ateliers d’animations aux expositions-ventes d’artisanat, des spectacles aux causeries dans la case Eman, les visiteurs semblaient ne plus savoir où donner de la tête.
Le patrimoine fait le plein de visiteurs Les portes des musées de la Ville et de la Seconde Guerre mondiale ont été ouvertes gratuitement au public, du 19 au 23 septembre, à l’occasion du Mois du patrimoine. Nombreux sont ceux venus (re) découvrir en famille leurs collections permanentes et leurs expositions temporaires.
Les dizaines d’anonymes qui ont exposé et fait vivre cette magnifique journée de cohésion sociale garderont sans doute longtemps en mémoire ces instants de convivialité. Une expérience unique pour chacun d’entre eux, où le bonheur et la joie de vivre ensemble ont été ressentis de manière intense.
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Retour en images
Spécial carnaval
Un carnaval de jouets En faisant chavirer le cœur des 22 000 spectateurs massés tout au long du cortège, la 29e édition du carnaval a tenu toutes ses promesses. Des jouets par milliers ont défilé en dansant sous une pluie de confettis dans les artères de la ville. L’esprit carnaval, avec sa frénésie, son exubérance et son petit grain de folie, était bel et bien au rendez-vous. La preuve tout en images.
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Quand la fête s’arrête, elle recommence ! L’énergie déployée par les 1 600 carnavaliers en liesse s’est répandue, telle une onde de choc, jusqu’à une place des Cocotiers noire de monde. Sous les applaudissements de la foule, les danseurs ont effectué un dernier tour de piste avant le lancement d’un magistral feu d’artifice. Et pour clôturer la fête, un bal a permis de raviver une dernière fois la fièvre carnavalesque autour du kiosque à musique.
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Actus Karaoké 29 octobre
La ville chantera à l’unisson
Issue des quatre coins de la ville, la cinquantaine de candidats à la finale de karaoké chante depuis plusieurs semaines, soir et matin, sur le chemin qui mène au kiosque à musique. Car c’est bien là que se déroulera, le samedi 29 octobre, la finale inter-quartiers. La compétition promet d’être particulièrement disputée, puisque seulement huit de ces participants seront sélectionnés pour défendre leurs chances lors de la grande finale intercommunale du 25 novembre. Strass et paillettes seront alors de mise pour espérer remporter cette ultime étape.
Enfance 16 novembre Quartier 24 novembre
Jour de fête pour les droits de l’enfant
Et de trois pour la Fête des quartiers
Le mercredi 16 novembre, les devoirs des enfants resteront à l’école. En effet, seuls leurs droits seront mis en avant durant cette journée festive. En plus de la multitude d’animations et d’activités proposées aux plus petits comme aux adolescents, des stands d’information sur les actions municipales menées en direction de la jeunesse seront présents, de même que différentes associations de soutien à l’enfance. Si les droits de l’enfant prévalent toute l’année, cette journée sera l’unique occasion de les célébrer joyeusement en famille.
Si les occasions de se retrouver entre résidents ne sont jamais assez nombreuses, les Nouméens peuvent profiter de celles instaurées par la Ville dans chacun de ses secteurs. Le prochain rendezvous prévu se déroulera aux abords de la maison de quartier de Magenta, le jeudi 24 novembre, en association avec les quartiers de Tuband et de la Vallée-des-Colons. Une belle perspective d’échanges et de partages qui devrait, comme cela avait été le cas lors des deux précédentes fêtes des quartiers, rassembler et mobiliser les Nouméens autour d’activités culturelles et sportives.
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La primaire Vingt-trois bureaux de vote pour la primaire ouverte de la Droite et du Centre, les dimanches 20 et 27 novembre La Ville de Nouméa ouvrira 23 bureaux de vote pour les Nouméens et les électeurs des Îles Loyauté qui souhaitent participer à l’élection du candidat de la droite et du centre à la présidence de la République. Organisation de l’élection
Les conditions à remplir
La primaire de la Droite et du Centre se déroulera le 20 novembre pour le premier tour de scrutin et le 27 novembre pour le deuxième tour. Les bureaux de vote seront ouverts de 8h00 à 19h00 sur l’ensemble du territoire.
Le vote est validé après le versement d’une participation de 200 F CFP aux frais d’organisation et la signature de votre adhésion à la charte de l’alternance qui sera affichée dans chaque bureau de vote.
Qui peut voter ? Tout électeur inscrit sur la liste électorale générale au 31 décembre 2015 peut y participer. Il suffit de se présenter avec votre pièce d’identité. Il n’est pas nécessaire d’être adhérent d’un parti politique. Attention, aucune procuration n’est autorisée pour cette élection.
Comment savoir où voter à Nouméa ? Les électeurs de Nouméa pourront voter à l’hôtel de ville et dans dix-neuf écoles réparties sur l’ensemble de la commune. Trois bureaux de vote seront installés dans la salle d’honneur de l’hôtel de ville pour les iles de Maré, Lifou et Ouvéa. Chaque électeur est rattaché à un bureau en fonction de son adresse d’inscription sur les listes électorales au 31/12/15.
Pour connaître votre bureau de vote, rendezvous sur le site www.primaire2016.org/ et cliquez sur « Trouvez votre bureau de vote ». Pour tout renseignement : 28 26 20 ou 86 09 65, à partir du 7 novembre. Votre bureau de vote se trouve au plus près de votre adresse dans la liste ci-dessous :
école Marie Havet, 231 rue Arnold-Daly école Chistine Boletti, 10 rue Charles-Steinmetz école Michel Cacot, 231 rue Armand-Ohlen école C. Teyssandier de Laubarède, 6 rue Brisson école Mathilde Broquet, 24 rue Pierre-Artigue école Marie Courtot, 234 rue Jacques-Iekawe école Robert Burck, 3 rue du Capitaine Vidal école Mauricette Devambez, 67 avenue Koenig école Adrienne Lomont, 10 bis rue du Maréchal Lyautey école Gustave Lods, 63 rue Varin
Hotel de Ville, 16, rue du Général Mangin école Marguerite Lefrançois, 8 rue Denis-Ecorchon école Yvonne Dupont, 38 rue Paddon école Eloi Franc, 10 rue Pierre-Sauvan école Fernande Leriche, 13 rue Pierre-Sauvan école Jean Mermoud, 19 rue Michel-Kauma école Ernest Risbec, 19 rue du Commandant Rivière école Paul Boyer, 10 rue Bougainville école Candide Koch, 33 rue Taragnat école Emily Panné, 117 rue Auguste-Bénébig
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En direct du conseil municipal 30 Août
Au cours de ce conseil municipal, vingt-deux délibérations étaient à l’ordre du jour. Celles concernant l’urbanisme, avec la mise en révision du plan d’urbanisme directeur (PUD) et l’extension du dispositif de vidéoprotection, ont été longuement présentées.
Urbanisme
La mise en révision du PUD
D’autre part, les Nouméens peuvent, s’ils le souhaitent, adresser leurs courriers directement à Madame la députée-maire, saisir leurs remarques via un formulaire internet (www.noumea.nc), ou encore se rendre à l’annexe de la mairie, du lundi au vendredi de 7h30 à 11h30. Un minimum de trois réunions publiques seront mises en place. La première, présentant le lancement de la révision, s’est tenue le 11 octobre, dans la salle d’honneur de l’hôtel de ville. Les dates des prochaines réunions seront annoncées dans la presse locale et sur le site internet de la Ville (www.noumea.nc). L’ensemble des modalités de la concertation seront mises en œuvre à partir de l’entrée en vigueur de la délibération du 30 août relative à la mise en révision du PUD.
Il a été proposé d’entreprendre la révision du PUD afin de prendre en compte le développement de la Ville et de son agglomération, après trois années d’application. En amont de l’enquête publique, les Nouméens pourront s’informer de l’évolution du PUD et faire part de leur avis. Ainsi, le site internet de la Ville (www.noumea.nc) est actualisé en fonction de l’avancement du projet et publie les avis émanant des dispositifs législatifs et réglementaires. La totalité des documents en ligne sont également à disposition du public, du lundi au vendredi de 7h30 à 11h30, à l’annexe de la mairie 29, rue Jules-Ferry.
Sécurité
Culture
Acquisition de deux aquarelles À l’occasion de l’exposition « Peintres du Pacifique » mise en place à la galerie du Chevalet d’Art, du 28 juin au 23 juillet 2016, la Ville a fait l’acquisition de deux aquarelles de l’artiste André Jacquot pour le fonds municipal d’art contemporain. Il s’agit de Vue de Nouméa et de Vue des baies. Chacune des deux œuvres, datant de 1929 et mesurant 26 x 21 cm, a était acquise pour un montant de 60 000 francs.
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L’extension du dispositif de vidéoprotection La Ville de Nouméa va densifier la couverture en vidéoprotection du territoire communal avec l’installation de vingt-quatre caméras supplémentaires. Ce dispositif est destiné à assurer la protection des personnes, des biens et des bâtiments dans les lieux où se produisent de nombreux faits de délinquance et d’incivilités, à réguler le trafic routier et à constater des infractions aux règles de la circulation. Le nombre total de caméras sera ainsi porté à près de quatre-vingts.
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13 Sept.
L’ordre du jour de ce conseil municipal contenait dix-huit projets de délibération. Celui concernant l’acquisition d’un terrain appartenant à la SAS Magenta Développement était particulièrement attendu par les Nouméens.
Urbanisme
Un écrin de verdure sauvegardé et bientôt valorisé
Afin d’éviter des solutions d’ordre contentieux aux finalités incertaines, la Ville de Nouméa a souhaité se porter acquéreur de lots privés d’une superficie globale d’environ 3 hectares 31 ares, initialement destinés à accueillir l’opération dite « parc des 5 îles ». Cette démarche s’inscrit dans la politique municipale de préservation et d’aménagement du littoral.
D’un montant global de 1,1 milliard, cette acquisition foncière située le long du littoral de la baie de Sainte-Marie constitue un engagement durable dans la valorisation des écosystèmes naturels, afin de ne pas hypothéquer la qualité de vie des habitants et celle des générations futures. La Ville envisage d’y créer un parc urbain, pour en faire un haut lieu de loisirs et de proximité accessible à tous les Nouméens. (Voir « Dossier », p. 12.)
Subventions
Le chiffre : 37 421 635
C’est, en millions de francs, le montant global des subventions attribuées par la Ville lors des deux derniers conseils municipaux à divers groupements et associations à caractère culturel, social, scolaire et environnemental. Une enveloppe de 15 millions a été perçue pour la partie culturelle ; l’Association de lutte contre l’ivresse publique manifeste a obtenu 2,212 millions, tandis que celles œuvrant au renforcement du lien social, de la vie familiale et de la prévention dans les quartiers ont perçu un total de 450 000 francs ; les groupements et associations à caractère scolaire ont reçu, quant à eux, 1,500 million, alors que 7,2 millions ont été alloués au gouvernement de la Nouvelle-Calédonie au titre
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du financement du dispositif de prévention de la déscolarisation dans les collèges de Nouméa ; l’Association pour la formation dans le bâtiment et les travaux publics a obtenu 2 millions pour la mise en œuvre de parcours d’insertion en faveur des jeunes âgés de 18 à 30 ans accompagnés par les éducateurs de rue ; les groupements et associations sportifs ont perçu 500 000 francs ; 8,306 millions ont été attribués à l’association SCAL’AIR pour son fonctionnement, et 253 000 francs à l’association Mocamana pour le financement de la plantation d’arbres et la réalisation de trois sorties découvertes grand public, accompagnées d’un spécialiste de l’environnement.
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Manifestation événement La Régate des touques 2016 Cet événement convivial organisé par la Ville, à la fois sportif et festif, se déroulera le dimanche 6 novembre, à partir de 9h, à l’AnseVata. La régate rassemblera trente équipages sur des embarcations, de type radeau, composées de huit fûts maximum et équipées de tout type de propulseurs à l’exception de moteurs.
Samedi 5 novembre De 9h à 16h, les équipes déposeront leurs embarcations dans une zone de stockage située près des farés de l’Anse-Vata. Le public pourra les découvrir dans une ambiance musicale.
Dimanche 6 novembre À partir de 8h30, les équipes se retrouveront sur la plage en face du Fun Beach.
À 9h, le défilé terrestre des équipes sur la plage de l’Anse-Vata se rendra jusqu’aux farés pour retrouver les embarcations. Le public est invité à se positionner sur la partie engazonnée de la plage et sur les trottoirs. Vers 9h30, le départ de la régate sera donné sur la plage de l’Anse-Vata, au niveau de l’arroyo et des farés. Les équipages devront effectuer un allerretour, sur le plan d’eau, des farés au Fun Beach et, une fois arrivés sur la plage, remettre le fanion de l’équipage au jury. Vers 12h, le trophée sera remis à l’équipe gagnante, après l’arrivée de tous les équipages.
Informations pratiques Sur terre : Le stationnement sera interdit, du samedi 5 novembre à partir de 5h au dimanche 6 novembre, sur la promenade Roger-Laroque, côté mer, entre la rue Gabriel-Laroque et la route de l’Anse-Vata et sur le parking en terre situé au niveau de l’arroyo. La vitesse de circulation sera limitée à 30 km/h sur cette même zone.
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En mer : La baignade et les autres activités nautiques seront interdites sur le plan d’eau dimanche 6 novembre, dès 6h et jusqu’à la fin de la manifestation. Le plan d’eau de l’Anse-Vata sera également interdit à la navigation, à l’exception des bateaux de la sécurité et de l’organisation.
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Dossier
Des espaces verts, un atout capital de bien-être Les Nouméens bénéficient d’un cadre de vie environnemental exceptionnel. La Ville compte soixante hectares d’espaces naturels protégés, quatrevingts hectares d’espaces verts publics aménagés, plus de cinq mille arbres et vingt mille végétaux, une trentaine de places et de squares publics et gère vingt-six parcs de jeux aménagés. Tour d’horizon de ces îlots de verdure qui contribuent à la qualité de vie, à l’équilibre d’une ville harmonieuse et au bien-être de ses habitants.
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Dossier Un projet de parc urbain en baie de Sainte-Marie Un écrin de verdure situé à la confluence des quatre points cardinaux des quartiers de la Ville pourrait voir le jour d’ici quelque temps. Cet espace de loisirs très prisé des Nouméens deviendra ainsi un parc urbain qui s’étirera du Ouen Toro à la mangrove de Ouémo, sur six kilomètres de bord de mer.
Les atouts environnementaux d’un tel projet d’aménagement sont nombreux, puisqu’ils recensent quatre écosystèmes identitaires de Nouméa, si chers au cœur des Calédoniens : la forêt sèche du Ouen Toro, d’une surface d’environ 49 hectares, le récif Ricaudy et le platier de la Côte Blanche, les herbiers de la baie de Sainte-Marie ainsi que la mangrove de Ouémo, d’une
superficie d’environ 46 hectares. La qualité paysagère de cette baie en fait indéniablement un lieu de promenade loisir et sportive exceptionnel. L’objectif de la Ville est donc de faire de ce périmètre un espace public de premier rang, à la fois vitrine de la Nouvelle-Calédonie et haut lieu de la biodiversité.
Les intentions d’aménagement du parc urbain L’aménagement de la promenade Pierre-Vernier, organisé autour d’un équipement de type Maison de la nature, pourrait mettre en exergue, au travers des plantations d’espèces de bord de mer, la biodiversité calédonienne sur le pourtour d’un des plus beaux plans d’eau de Nouméa. On pourrait ainsi imaginer l’implantation d’une terrasse en bord de mer et la mise en place d’une circulation à travers la mangrove. Des abris pour pique-niquer pourraient être installés, et des petits commerces créés, tels qu’un glacier ou un salon de thé. Enfin, des espaces de détente et de jeux pour les enfants pourraient tout aussi bien être réalisés dans le prolongement de nouvelles aires de workout…
Chantier en cours Pour valoriser et protéger ce patrimoine vivant, la municipalité entreprend actuellement des aménagements dans le prolongement de la promenade Pierre-Vernier. Il s’agit, d’une part, de développer et de sécuriser les déplacements en mode doux, avec le prolongement de la piste cyclable et la création d’un cheminement piétonnier, d’autre part, de réaliser des aménagements paysagers. (Voir « Chantiers en cours », p.17.)
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Les jardins potagers poussent de partout « Favoriser la production urbaine partagée de fruits et de légumes » définit l’action municipale afin de promouvoir le développement d’une agriculture urbaine vivrière durable. Les jardins prospèrent, jusque dans les écoles.
L’essor des parcelles vivrières urbaines
D’ici la fin de l’année, trente-sept nouvelles parcelles individuelles, toutes équipées d’un box de rangement, de composteurs et de robinets d’eau potable, seront réparties entre les quartiers de Petite Normandie et de Tuband. Ainsi, le terrain de Petite Normandie sera bientôt pourvu de vingt-sept parcelles d’environ 100 m2, agrémentées d’une zone de rencontre ombragée équipée de tables et de bancs. De son côté, Tuband bénéficiera de dix nouvelles parcelles de 70 m2, pourvues de jardinières accessibles aux personnes à mobilité réduite. Sur la seule année 2016, la Ville aura donc créé pas moins de soixante-treize nouvelles parcelles vivrières.
De nouveaux jardins en perspective La division paysage et patrimoine végétal de la Ville étudie actuellement la programmation à long terme de l’extension de nouveaux jardins familiaux. Des espaces déjà identifiés vont être examinés pour évaluer la faisabilité de leurs aménagements.
Des potagers éducatifs La politique municipale menée en faveur de l’agriculture urbaine passe également par le renforcement de l’initiation au développement durable à l’école. Aujourd’hui, treize écoles maternelles et primaires sont porteuses d’un projet « vert ». Pour entretenir leurs jardins potagers éducatifs, des récupérateurs d’eau de pluie ont été récemment installés afin de contribuer à la bonne gestion de l’eau au sein des établissements et d’éviter ainsi un gaspillage de cette précieuse ressource.
Acquérir un composteur Depuis le mois de septembre, les foyers qui suivent une formation au compostage bénéficient d’une aide financière d’un montant de onze mille francs pour acquérir un composteur. L’objectif de la Ville est d’aider deux mille familles à s’équiper sur quatre ans. À ce jour, quatre cents d’entre elles ont été formées à cette pratique citoyenne. Inscription aux ateliers de formation : www.noumea.nc/compostage
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Dossier Un patrimoine végétal valorisé
Les végétaux en ville sont essentiels pour améliorer la qualité du cadre de vie, car ils contribuent à la bonne santé et au bien-être des habitants. C’est pourquoi les arbres, comme des milliers d’essences végétales, sont soigneusement cultivés et entetenus.
Une pépinière municipale de huit hectares Ce site exceptionnel, situé au 7e Km, recèle une biodiversité d’environ vingt mille végétaux, essentiellement constituée de variétés de palmiers, d’arbres, d’arbustes et de plantes couvre-sols. La pépinière municipale permet de produire et de mettre en culture ces plants à des fins d’aménagement paysager, ou de rénovation de sites. Dans cet îlot de verdure sont implantés des serres de multiplication, un espace de rempotage, des plateformes d’acclimatation des plants de forêt sèche, une serre d’acclimatation des palmiers ainsi qu’une aire de broyage et de compostage.
Les essences forestières en ville Les nombreuses variétés d’arbres plantées communément en ville sont préalablement soigneusement sélectionnées et doivent répondre à un certain nombre de critères compatibles avec leur développement en milieu urbain. Les espèces sont donc choisies en fonction de leur emplacement, de leur port ou de leur aspect esthétique, de leurs caractéristiques de fleurissement, leur rusticité ou encore de leur sauvegarde et de leur promotion. À titre d’exemple, on trouve des espèces d’arbres à croissance moyenne ou arbustives, comme Harpullia pendula devant le CHT, Syzygium dans la rue Auguste-Brun, Ellatostachys apetala sur le parking du CHT, ou encore Oxera sulfurea sur l’avenue du Maréchal-Foch.
Un front de verdure À quelques encablures du rond-point Berthelot, environ 9 000 m2 d’essences de forêt sèche ont été plantées sur les contreforts du pont reliant le quartier de la Vallée-du-Tir à Doniambo. Ce chantier paysager lancé par la mairie a permis d’embellir et de reverdir cette entrée de ville autrefois délaissée. Près de trois cents arbres et palmiers et plus de trois mille arbustes vont amener un nouveau poumon vert à l’entrée de la ville.
Aux petits soins du patrimoine végétal La Ville de Nouméa a procédé à l’élagage du grand banian situé en face du commissariat de la police nationale, en centre-ville, ainsi qu’à l’haubanage d’un flamboyant à la maison Higginson et d’un caïlcédrat dans les jardins de l’hôtel de ville. En milieu urbain, les arbres nécessitent un suivi et une surveillance accrue, ne serait-ce que pour garantir la sécurité des habitants et des bâtiments. C’est pourquoi la Ville procède régulièrement à l’entretien et au suivi phytosanitaire de son patrimoine arboré, maîtrisant par là même sa croissance, tout en assurant sa longévité et son développement harmonieux.
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Maîtriser ses plantations La Ville invite les particuliers à entretenir régulièrement leurs plantations privées, situées en bordure de voie publique, bien avant qu’elles ne débordent sur les voies de circulation. En effet, les services municipaux en charge de l’entretien déplorent fréquemment la présence de plantations privées empiétant sur les trottoirs et, parfois même, sur la chaussée. La Ville se voit donc contrainte de procéder, en lieu et place de leurs propriétaires, à leur élagage afin de garantir la circulation des piétons en toute sécurité.
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Une ville toujours plus verte
La municipalité impulse de nombreux événements et manifestations pour améliorer le cadre de vie urbain. Les gestes responsables et les initiatives citoyennes se ramifient, aujourd’hui, aux quatre coins de la ville.
Une naissance, un arbre C’est devenu une forme de rituel. La Cérémonie des naissances, organisée par la Ville, est l’occasion pour les mille cinq cents enfants environ qui naissent chaque année sur la commune, et dont les parents résident à Nouméa, de recevoir une invitation à venir planter un arbre. Ce geste symbolique en direction des familles est un geste citoyen fort en faveur de l’environnement.
Le Ouen Toro se reboise Chaque année, la municipalité invite les Nouméens à participer à une journée collective de reboisement dans le parc municipal du Ouen Toro. Grâce à cette action, plus de mille arbres y sont plantés d’une année sur l’autre. Sur les treize hectares de forêt sèche que compte ce site naturel, on dénombre cent onze espèces végétales, dont trente-trois sont endémiques. Cette manifestation tend à sensibiliser les Nouméens sur cet écosystème particulièrement menacé de disparition en milieu urbain.
Nature en fête La Ville s’associe depuis deux ans à la manifestation nationale Fête de la Nature, en organisant des animations sur le thème « Développer la nature dans la ville », avec une journée portes ouvertes à la pépinière municipale, en proposant des formations au compostage ou encore en sensibilisant les Nouméens et les scolaires à la prévention, au tri et au recyclage des déchets. La création d’un futur jardin pédagogique ainsi que celle d’un parcours grand public sont actuellement à l’étude.
Des initiatives vertes Le conseil de secteur Nord-Est a organisé, en mai dernier, une matinée de plantation participative au lotissement Attitude Baie, de Tina-sur-Mer. Ce projet d’aménagement paysager, soutenu par la Ville, a permis aux familles du quartier de planter cent vingt plants en provenance de la pépinière municipale. L’association Cosmos, aidée d’un groupe de jeunes du quartier de Montravel, a souhaité embellir la cité Pierre-Lenquette en y plantant vingt arbres offerts par la mairie, tous issus de sa pépinière. Une belle démarche citoyenne qui s’est conclue par une journée festive sur le thème de l’environnement. Le Régiment du service militaire adapté, en partenariat avec la Ville de Nouméa, a engagé, dans le cadre d’un chantier participatif, des travaux d’aménagement paysager en vue de résorber deux zones de dépôts sauvages, à Rivière-Salée. Octobre-Novembre
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Chantiers en cours Centre-ville
La place des Cocotiers reverdit
D’ici la fin du mois d’octobre, l’engazonnement des accotements de la place des Cocotiers devrait avoir pris fin. La végétalisation de l’ensemble des accotements aura consisté à les recouvrir entièrement de gazon Buffalo et à poser dans leur alignement des potelets anti-stationnement. Inscrits dans le programme de réaménagement global de la place, ces travaux paysagers entièrement pris en charge par la Ville finalisent le reverdissement des zones en terre de cet espace emblématique du centre-ville et contribuent à sa sécurisation.
Un centre aquatique de 9 000 m2 Magenta
Depuis le 1er septembre, et pour une durée de dix-huit mois, la construction du futur centre aquatique, situé rue de Prony dans le quartier de Magenta, est engagée. Cofinancé par l’état et la province Sud dans le cadre du contrat d’agglomération 2011-2015, le complexe aquatique comprendra un bassin sportif de six lignes d’eau ainsi qu’un bassin ludique composé de plusieurs zones de loisirs, dont une piscine à vague statique. Ce nouvel équipement d’une superficie d’environ 9 000 m2 offrira à ses usagers la possibilité de pratiquer l’aquagym, de profiter de jeux d’eau, pour les enfants, et de bien d’autres activités.
Néobus trace sa ligne
Rivière-Salée
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Consécutivement au lancement des travaux de la ligne 1 du futur Néobus, deux accès routiers sont fermés à la circulation automobile dans le quartier de Rivière-Salée. La rue du Docteur Paul-Tollinchi sera provisoirement inaccessible durant les quatre mois du chantier nécessaires à la réfection des trottoirs, de la voirie et des divers réseaux. À cet effet, le parking de l’école Jacques-Trouillot a été reconfiguré pour permettre aux entreprises d’effectuer leurs travaux. Concernant la bretelle d’accès à la zone d’activités du PK 4 menant à la rue Jean-Chalier, celle-ci est définitivement fermée depuis le 1er septembre. Une déviation a été mise en place pour atteindre la zone d’activités, à partir du rond-point Bonaparte. D’autres travaux situés en face du stade de rugby, jusqu’au centre commercial, sont actuellement entrepris sans impacter la circulation routière. Retrouvez toutes les infos en continu sur : www.neobus.nc
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Environnement Commerces
Les vitrines du développement durable La Ville de Nouméa est partenaire de l’opération « Commerces éco-responsables » pilotée par la Chambre de commerce et d’industrie (CCI). Cette opération vise à accompagner les commerçants et à mettre en œuvre des actions en faveur du développement durable. La première phase s’est déroulée d’avril 2015 à mai 2016. Aidés par la CCI, les participants ont tout d’abord réalisé un diagnostic de leurs activités, avant de procéder à plus de cent trente actions correctrices. Sur les vingt commerces de la Ville inscrits dans cette opération, treize ont été labellisés « Commerces éco-responsables ». Ils sont reconnaissables au logo ci-contre.
Semaine de réduction des déchets
Une campagne d’actions et de sensibilisation
Un programme entièrement gratuit P rojection du film Demain, samedi 19 novembre, à 18h, au parc de Rivière-Salée et vendredi 25 novembre, à 20h, au parc Georges-Brunelet au Receiving. Opération de nettoyage, samedi 19 novembre, de 8h à 12h, à la Côte Blanche.
Du 19 au 27 novembre, Nouméa s’inscrit dans la Semaine européenne de la réduction des déchets en partenariat avec la province Sud et l’ADEME. Sensibiliser tout un chacun à la nécessité de réduire la quantité de déchets générée et donner des clés pour agir au quotidien, tel est l’objectif de cette manifestation. La prévention des déchets, c’est agir pour en produire le moins possible tout en consommant mieux (consommation de produits peu emballés, écolabellisés), en produisant mieux (production de produits éco-conçus), en prolongeant la durée de vie des produits (réparation et don) et en jetant moins (compost par exemple). Le meilleur déchet est celui que l’on ne produit pas, tout le monde peut agir !
Des ateliers à la pépinière municipale : C ompostage pour apprendre à transformer ses déchets en amendement naturel, samedis 19 et 26 novembre, de 9h à 11h. Jardiner au naturel et ainsi éviter d’utiliser des pesticides, samedi 19 novembre, de 13h à 15h. Produits ménagers : samedi 26 novembre, de 13h à 15h. Relaxation « yoga » : samedis 19 et 26 novembre, de 9h30 à 10h30 et de 13h30 à 14h30. Pour s’inscrire à ces ateliers : www.noumea.nc/compostage
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Social Déplacements
Le dispositif sonore des feux tricolores À l’intention des personnes malvoyantes, deux cent quatrevingt-six signaux lumineux « piéton » seront équipés d’un dispositif sonore, d’ici la fin de l’année. Ce dernier s’active grâce à l’utilisation d’un bouton-poussoir. La vitesse généralement admise pour un piéton est d’un mètre par seconde. Une fois l’affichage piéton passé au rouge, un temps de latence est programmé de manière à permettre à un piéton engagé à la dernière seconde de dégager la voie, avant que les véhicules ne soient autorisés à démarrer. Par exemple, pour traverser en toute sécurité une chaussée de six mètres de largeur, les piétons bénéficient de douze secondes minimum. À savoir, six secondes minimum d’affichage vert, auxquelles s’ajoutent les six secondes d’affichage rouge de dégagement. Traverser la voie en toute sécurité, y compris pour les personnes malvoyantes ou à mobilité réduite, c’est possible, à condition de bien s’engager sitôt que le signal sonore se fait entendre.
Une piscine toujours plus accessible Sport
À la faveur de la fermeture hivernale, de nombreux travaux ont été entrepris à la piscine du Ouen Toro pour améliorer l’accessibilité des personnes malvoyantes à ses bassins. Les nouvelles signalétiques et la mise en couleurs des différents espaces devraient fortement contribuer à faciliter leurs déplacements. Deux colonnes de casiers électroniques ont été mises en place dans les vestiaires et la main courante située dans les escaliers menant aux bassins, côté femmes, a été prolongée. D’autres travaux sont d’ores et déjà prévus à moyen terme. Une bande podotactile de chemin d’orientation sera positionnée depuis l’entrée de la piscine jusqu’au pédiluve, ainsi qu’une signalétique murale en braille. Enfin, des bancs adaptés aux personnes à mobilité réduite devraient également être prochainement installés.
Des fauteuils portés par le vent Loisirs
Larguer les amarres du handicap pour une virée au large, cinq résidents du foyer Reznik l’ont fait, le 8 juillet dernier, en embarquant sur l’Echo 90, un voilier biquille de 9 mètres de long sur 3 de large. À la faveur d’une excellente fenêtre météo, le projet porté depuis un an par le Centre communal d’action sociale (CCAS) de la Ville de Nouméa, en partenariat avec la province Sud, s’est enfin concrétisé. Barrer, tirer des bords et être porté par le vent auront été autant de nouvelles sensations ressenties par ces apprentis marins à bord de ce voilier parfaitement adapté à l’accueil des personnes en situation de handicap. Une expérience extraordinaire pour les valeureux participants, et une grande première pour l’Echo 90 du Centre d’activités nautiques qui n’avait, jusque-là, jamais embarqué à son bord de fauteuils roulants.
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Santé publique La dengue frappe encore ! Au 1er septembre 2016 la Ville de Nouméa comptabilise 436 cas pour 2016. L’hiver tant attendu qui aurait pu permettre de mettre un frein à la propagation du virus de la dengue n’a pas eu les effets escomptés. Les températures, bien qu’au-dessus des normales de saison, ont fait diminuer le nombre de cas, mais ne l’ont pas stoppé pour autant.
Si vous souhaitez être informé par SMS de la présence d’un cas de dengue à proximité de chez vous et de la réalisation d’épandages, vous pouvez vous inscrire gratuitement au réseau SMS épandages sur le site Internet de la Ville : www.noumea.nc/sms-epandage ou contacter la DRS au 27 78 61.
pas d’eau
de = gîtepaslarvaire =
pas de larve
=
pas de moustique
=
pas de malade
=
pas d’épandage !
La saison chaude arrive à grands pas et il est INDISPENSABLE que chacun se mobilise pour détruire les gîtes larvaires. Le nettoyage ou l’élimination de tout élément qui peut contenir de l’eau claire et stagnante autour des habitations, mais également sur les lieux de travail, et le contrôle une fois par semaine les gîtes larvaires potentiels sont nécessaires. La mobilisation et la vigilance de tous les Nouméens feront que le virus de la dengue arrêtera sa progression.
Destruction des gîtes larvaires Les agents de la Direction des risques sanitaires (DRS) réalisent, dans un rayon de 100 mètres autour d’un cas déclaré, des actions de sensibilisation chez les administrés. Ils sont là pour vous informer sur les risques relatifs à la dengue, au zika et au chikungunya et pour vous aider à détecter et à détruire les gîtes larvaires autour de chez vous. Votre meilleur accueil facilitera grandement leur intervention. En cas d’absence, une note d’information est systématiquement déposée dans les boîtes aux lettres. Si vous en êtes destinataire, merci de reprendre contact avec la DRS, afin qu’un rendez-vous puisse vous être proposé.
sur les gouttières Parmis les gîtes larvaires les plus répandus à Nouméa figurent les gouttières. Non entretenues, installées en contrepente ou dégradées, les gouttières peuvent rapidement devenir des gîtes larvaires de prédilection pour le moustique vecteur de la dengue, l’Aedes aegypti. Si le couvert végétal au-dessus de l’habitation est dense, votre vigilance doit être particulièrement de mise. En effet, les feuilles et les végétaux finissent par obstruer le conduit d’évacuation et favoriser la stagnation d’eau. Ce sont alors des centaines de larves de moustiques potentiellement vecteurs de la dengue qui s’ébattent en toute quiétude dans vos gouttières.
Vérifier et, au besoin, nettoyer et désobstruer les gouttières une fois par mois permettrait de limiter et d’éliminer les larves. Octobre-Novembre
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Action positive Réussir son parcours d’insertion Accompagner des jeunes en difficulté dans leur insertion socioprofessionnelle est l’une des missions confiées au Service vie des quartiers (SVQ) de la Ville. Des éducateurs présents sur le terrain peuvent les conseiller et les orienter vers des dispositifs d’insertion existants. Le Stage environnement bâtiment (SEB), géré par l’Association calédonienne pour le travail et l’insertion vers l’emploi (ACTIVE), est l’un d’eux. Témoignage d’un jeune homme de vingt-quatre ans en fin de parcours d’insertion. Les choses se sont sérieusement compliquées le jour où, collégien en troisième à Kaméré, Réginald est exclu à l’âge de seize ans. Encore trop jeune pour espérer trouver du travail, il va alors naviguer durant huit ans entre plusieurs lieux de résidences. Ce n’est qu’après plusieurs années qu’il fait son retour à Kaméré pour effectuer des petits boulots. Lassé de cette vie précaire, il se met alors en quête d’une qualification pour trouver un travail stable et rentable.
Une rencontre déterminante C’est durant cette période qu’il va faire la connaissance d’Yvonne, une éducatrice de rue du SVQ, et qu’il va saisir sa chance : « Je me suis rendu à la maison de quartier de Tindu, où le SVQ avait organisé une réunion pour les jeunes. C’est là qu’Yvonne nous a demandé si nous étions intéressés par un chantier d’insertion avec la mairie. Et là, j’ai dit oui ! » Sans aucune expérience dans le bâtiment, Réginald intègre un chantier de réfection à Doniambo. Le travail consistait à préparer les futurs locaux de l’association Macadam. « Pour la première fois, j’ai utilisé des outils et des machines et appris les gestes de sécurité au travail. » Cette expérience de quelques semaines s’avère concluante. Le formateur identifie
Réginald a intégré durant quatre mois un Stage environnement batiment avec ACTIVE. me suis spécialisé dans la soudure. » La confiance et la motivation revenues, Réginald est aujourd’hui convaincu que sa décision était la bonne et qu’elle va finir par payer. D’ailleurs, s’il compte s’engager résolument dans sa nouvelle existence, il pense également partager un jour son savoir avec les cousins restés à la tribu.
« Yvonne nous a demandé si nous étions intéressés par un chantier d’insertion avec la mairie. Et là, j’ai dit oui ! »
« C’est aux jeunes de se bouger » À l’adresse des plus jeunes, Réginald tient à rappeler un certain nombre de choses : « Je sais qu’on peut être tenté de se laisser tirer vers le bas, mais il faut savoir reprendre son courage à deux mains et trouver le temps de discuter avec ses parents, pour lesquels ça n’a pas été facile tous les jours. C’est donc aux jeunes maintenant de se bouger. Aujourd’hui, ils ont le SVQ, ACTIVE, la Mission insertion jeunesse (MIJ) et des maisons de quartier. C’est à eux de trouver la motivation et de faire le premier pas pour aller chercher du travail. Je leur dis à tous de ne pas baisser les bras, de ne pas se décourager et de marcher la tête haute ! »
Réginald comme étant un jeune homme mûr, consciencieux, et donc apte à intégrer un stage d’insertion plus poussé à ACTIVE.
Un stage en guise de tremplin Le 9 mai dernier, c’est chose faite. Réginald amorce un stage environnement bâtiment, pour une durée de quatre mois. « Ce stage m’a beaucoup apporté, et dans tous les domaines. C’est comme ça que j’ai touché à la maçonnerie, à la menuiserie et que je
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Agenda des sorties Spectacles Si Brassens m’était conté Compagnie Les Incompressibles Théâtre de Poche 17, 18, 19, 20, 24, 25, 26 et 27 novembre à 18h Dans un humble hommage poétique à Georges Brassens, « polisson de la chanson », comme il se qualifiait lui-même, Jean-Paul Smadja proposera au public quelques-uns des 150 textes de ce troubadour des temps modernes, pour découvrir l’homme derrière les paroles…
Les aventures de Froky et Gnongnon
Samedi spectacle : Le bingo des poux
19, 20, 22 et 29 octobre Théâtre de Poche
5 novembre à 10h Médiathèque de Rivière-Salée
Compagnie Les Kidams
Violaine Maheu
Le capitaine Froky, vieux pirate aventurier et téméraire, et son moussaillon Gnongnon partent en quête d’un trésor… mais ce binôme loufoque traversera bien des péripéties à bord de son navire. Une odyssée périlleuse qui se révélera instructive pour les deux personnages qui prendront conscience que le plus beau trésor au monde est de préserver les océans et les lagons !
Vous êtes invités à participer à une partie de bingo originale version « Questions pour un shampoing ! ». Comment tuer un pou ? Ou comment organiser la lutte contre les poux ? Une enfant orchestrera sous vos yeux une partie de bingo éPOUstoufLENTE ! Laissez-vous prendre au jeu, questions, réponses, il y en aura pour toute la famille ! Un spectacle visuel, interactif et ludique.
Rendez-vous ART’PERITIFS Scène extérieure du centre d’Art à partir de 18h30 Des soirées gratuites de danse ou de théâtre en plein air : 8 novembre : groupes invités par le Dispositif municipal de musique ; 15 novembre : rendez-vous sur l’histoire du théâtre avec la compagnie Archipel ; 22 novembre : rendez-vous sur l’histoire du théâtre avec la compagnie Archipel ; 29 novembre : spectacle Tapa avec la compagnie Nyian. Programme sous réserve de modifications.
LIVE AU KIOSQUE
CIN’ECRIT
Tous les deux mois, un concert au kiosque à musique avec des groupes du Dispositif municipal de musique et du café musiques le Mouv’. Dernier rendez-vous de l’année le 23 novembre à 18h. Programme détaillé 15 jours avant sur culture.noumea.nc
À l’occasion du centième anniversaire de la naissance de Roald Dahl, un cycle de projections de films adaptés de l’œuvre de l’auteur a été organisé tout au long de l’année. Dernière projection : James et la pêche géante de Henry Selick.
23 novembre à 18h Kiosque à musique
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23 novembre à 15h Médiathèque de Rivière-Salée
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Agenda des sorties Expos
EMUER Centre d’Art Du 28 octobre au 13 décembre L’artiste plasticienne Florence Giuliani propose une installation d’habits comme autant d’éléments d’habitation. Sa technique allie différents matériaux (tissu, papier, éléments naturels) pour créer des œuvres/vêtements aux influences océanienne, japonaise et européenne. Entrée libre aux horaires d’ouverture du centre d’Art. Vernissage le jeudi 27 octobre à 18h30.
COLLECTIONNEURS EN HERBE
MAUX DE GUERRE
Jusqu’au 26 novembre Musée de la Ville
Les traumatismes de la Seconde Guerre mondiale en Nouvelle-Calédonie
Cette exposition participative met à l’honneur une douzaine de collections d’objets appartenant à des enfants d’aujourd’hui, mais également à des enfants d’autrefois : billes, timbres, soldats de plomb, gommes, pointes d’épée…
Jusqu’au 2 novembre Musée de la Seconde Guerre mondiale
L’exposition rend hommage aux victimes de guerre. Témoignages et archives se mêlent à des œuvres créées pour l’occasion par des peintres, des plasticiens, des écrivains…
Trésors de Guerre édition II Jusqu’au 31 décembre Musée de la Seconde Guerre mondiale
Partez sur les traces d’un soldat américain en Nouvelle-Calédonie entre 1942 et 1946, découvrez les sites patrimoniaux dans son carnet de bord, disponible au musée ou sur musees. noumea.nc.
Retrouvez toute l’actualité culturelle à Nouméa sur : culture.noumea.nc centredart.noumea.nc musees.noumea.nc mediatheque.noumea.nc Et pour être informé des événements municipaux, abonnez-vous à la newsletter électronique (parution le jeudi, tous les 15 jours). Programme sous réserve de modifications.
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Tribune libre Groupe Union pour la Calédonie dans la France Rachat du terrain des 5 ILES Nous tenons tout d’abord à préciser que nous sommes favorables à l’idée de préserver le littoral et d’y réaliser des aménagements. Nous l’avons par ailleurs prouvé par le passé. Cependant, la question ne peut se résumer simplement à un choix entre le rachat ou le béton ! Investir 1,1 milliard auquel il faut ajouter les frais de notaires pour près de 100 millions et les futurs aménagements pour 400 millions, au total il faudra compter 1,6 milliard au minimum ! Voilà la note que devrons payer les nouméennes et nouméens, quel que soit leur quartier, dans un contexte de crise alors même que les finances s’assèchent et que les priorités en matière de sécurité, jeunesse, équipement dans les quartiers, etc… demeurent. Alors fallait-il laisser faire ? Non, bien entendu ! Le groupe UCF considère que l’exécutif disposait de moyens pour se battre : « Je pouvais très bien demander au tribunal administratif de faire un référé mais ça ne m’empêcherait pas que je puisse aussi partir en contentieux sur le fond et la caducité du permis de construire. » déclarait la Députée-maire sur les ondes. Outre, la voie juridique, l’exécutif aurait dû étudier toutes les pistes possibles avant de recourir hâtivement à ce rachat colossal. Destruction du Ponton du Château Royal L’exécutif en était informé depuis 2015 ! Dommage d’avoir attendu que la population se mobilise fort justement pour réagir. Est-ce l’approche des échéances électorales qui poussent la députée-maire à se poser en sauveur ces dernier temps ? On sait qu’elle ne se représentera probablement pas aux législatives, mais il semble bien que les grandes manœuvres aient commencé. À bientôt.
Charles éRIC
Chef de groupe Union pour la Calédonie dans la France
Les Républicains
Nous avons voté avec la majorité du Conseil municipal pour l’achat du terrain d’assiette du Parc des 5 Iles. Selon le rapport de l’Exécutif, le prix du terrain a été estimé par une expertise au dessus du prix consenti par la ville. Nous avons approuvé le projet d’édification d’un parc ouvert à tous les Nouméens ainsi qu’une prolongation harmonieuse de la promenade Pierre-Vernier. Celle-ci, en tout état de cause, était déjà « dans les cartons » puisque nous l’avions programmée avec Jean Lèques dès l’achèvement des travaux liés à la pose du collecteur de la station d’épuration. Ainsi, la Ville a décidé de protéger le littoral en y évitant « le bétonnage », pour reprendre la propre expression de la députée-maire. J’ai justement rappelé, lors de la séance, qu’un autre littoral doit être protégé du « bétonnage » : celui du Centre-ville que dans notre projet d’aménagement nous avons baptisé « Front de mer ». Après les barres de béton évitées sur le littoral de Panorama Sainte-Marie, il serait pour le moins cohérent d’éviter les barres sur le littoral de la rue Ferry.
JC Gaby Briault
Les tribunes n’engagent pas la rédaction du magazine.
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Tribune libre Groupe Calédonie Ensemble Chers amis, Nouméa se transforme. De grands chantiers viennent d’être lancés, ainsi le Néobus, le carré Rolland, le quai Ferry, qui certes vont sans doute occasionner des gênes, vont surtout modifier le visage de notre ville. C’était notre volonté, affirmée dans notre programme de campagne auquel les Nouméens ont majoritairement adhéré, et qui va trouver une plus grande traduction encore à l’occasion de la révision du PUD, le Plan d’Urbanisme Directeur. Ces transformations imposent une réflexion, menée au quotidien, sur ce que nous souhaitons faire de Nouméa : que les choses changent au profit des administrés. C’est ce qui nous a conduits à apporter notre soutien plein et entier et nos suffrages au projet d’achat par la ville du terrain des « Cinq îles », destiné à une promotion immobilière de grande ampleur, en vue d’y créer un espace de vie et de loisirs. Notre vote en faveur de ce projet a permis au groupe Calédonie Ensemble de préciser combien nous étions attachés, dans le cadre d’une vision plus globale, à la défense de littoral urbain et à la résolution des problématiques qui se posent dans ce quartier, notamment en matière de logements et de circulation. Il va nous falloir agir pour désengorger la presqu’île de Ouémo et réfléchir aux moyens qui s’offrent à nous. Dans le même ordre d’esprit, il nous semble important de garder présente la nécessité du rééquilibrage entre tous les quartiers de la ville. L’aménagement et l’embellissement des quartiers sud ne doivent pas nous détourner de l’objectif que nous nous sommes fixé, pendant la campagne, d’amélioration des conditions de vie dans les quartiers Nord. C’est un point sur lequel le groupe Calédonie Ensemble demeure particulièrement vigilant. Il nous faut saisir les occasions qui s’offrent à nous comme l’élaboration des Contrats d’agglomération avec l’État ou celle du budget 2017, pour mettre en œuvre des projets structurants ambitieux. Le groupe Calédonie Ensemble a également soutenu le plan d’élargissement de la vidéosurveillance. De nouvelles caméras vont être installées et les équipes de la police municipale affectées à ce service sont renforcées. Il n’y a pas de « bien vivre » sans une bonne sécurité, hélas certains faitsdivers nous rappellent combien cette exigence demeure et nous savons les Nouméens, quel que soit leur quartier de résidence, inquiets de cette situation et de la montée de la délinquance. C’est la raison pour laquelle il nous faut maintenir l’effort par une présence policière constante sur le terrain et un partenariat plus accru entre les polices nationales et municipales. Pour terminer, nous nous félicitons du succès de l’édition 2016 du carnaval qui, cette année encore, a réuni des dizaines de milliers de spectateurs. Cet engouement populaire traduit l’attachement des Nouméens à la tradition et aux manifestations culturelles et festives proposées par la ville.
Philippe DUNOYER
Chef du groupe Calédonie Ensemble
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Avec nous, ça va changer ! Le littoral est un bien public trop précieux pour être bétonné Nouméa est une ville résolument tournée vers l’avenir. Elle bouge et respire à tous les niveaux. Le cadre de vie est exceptionnel et les Nouméens doivent en profiter pleinement. Nous en avons fait un objectif permanent. Le projet du « Parc des 5 Îles » ne verra jamais le jour et c’est tant mieux pour nous tous qui aspirons à préserver la qualité de notre cadre de vie. Il était de notre devoir et de notre responsabilité de préserver cette partie du littoral pour le bien-être des Nouméens et des générations futures. Le conseil municipal du 13 septembre a entériné l’acquisition à titre onéreux de ce terrain de trois hectares trente et un ares situé en baie de Sainte-Marie. Votée à la majorité des voix (43 sur 50), la sagesse et l’esprit de concorde des conseillers l’ont très largement emporté. D’un montant global d’un milliard cent millions de francs, le rachat du terrain, après expertise, a été négocié à un prix inférieur au prix du marché. Le prêt de la mairie de neuf cents cinquante millions de francs, sur une durée de vingt ans, ne va pas altérer la bonne santé financière de la Ville qui dispose d’un budget annuel de près de vingt-six milliards de francs. Certes, cette acquisition a un coût, mais elle est légitime au regard des attentes formulées par les Nouméens qui souhaitent pleinement bénéficier de leur environnement naturel. D’autre part, c’était le prix à consentir pour faire cesser de manière irrévocable le bétonnage et la destruction de cet espace vert doté d’une exceptionnelle biodiversité. Toutes nos actions vont dans ce sens : le raccordement des Nouméens aux réseaux séparatifs d’assainissement, les travaux de sécurisation de la distribution de l’eau potable pour protéger les ressources en eau, les pistes cyclables et les chemins piétonniers, les bâtiments municipaux équipés de toiture photovoltaïque, les jardins familiaux et partagés dans les quartiers, la réduction des déchets organiques avec la mise à disposition de composteurs, le tri dans les cantines, les jardins potagers pédagogiques dans les écoles… Ces nombreux exemples démontrent qu’urbanisme rime avec responsabilité et notre détermination à faire de Nouméa, une ville plus consciencieuse de l’environnement.
Françoise Suvé
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Adjointe au Maire chargée de l’environnement et du développement durable.
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